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Financial Accounting Canadian 6th Edition Harrison Solutions Manual 1
Financial Accounting Canadian 6th Edition Harrison Solutions Manual 1
Short Exercises
Inventory........................................ 100,000
Accounts Payable ..................... 100,000
2. (Financial statements)
BALANCE SHEET
Current assets:
Inventory ($100,000 − $80,000) .................. $ 20,000
INCOME STATEMENT
Sales revenue.................................................. $240,000
Cost of goods sold ......................................... 80,000
Gross profit ..................................................... $160,000
Ending inventory:
Weighted-average
(6 × $156.67) $ 940
FIFO (6 × $160) 960
Computations:
Units sold = 24 (10 + 20 − 6)
Units in ending inventory = 6
Weighted-average cost per unit = $156.67
[($1,500 + $3,200) ÷ (10 + 20)]
Weighted-
average FIFO
Sales revenue (600 × $20) $12,000 $12,000
Cost of goods sold
(600 × $9.90*) 5,940
(100 × $9) + (500 × $10) 5,900
*
Weighted-average cost per unit:
Beginning inventory (100 @ $9.20) .................... $ 920
Purchases (700 @ $10) ........................................ 7,000
Goods available for sale...................................... $7,920
Weighted-average cost per unit $7,920 / 800
units .................................................................. $ 9.90
« Et mon vin ?
— Voici, dit Hannon, ce que nous allons faire. J’ai écrit à Amilcar de
ne rien brusquer et de parlementer avec les sauvages, jusqu’au moment
où il entendra sonner la trompette. Alors, qu’il réponde avec toutes les
siennes. Je profiterai de ce moment pour leur expliquer que les dieux nous
appellent et nous disent de leur amener les victimes. Une fois de l’autre
côté de la chaussée et près des nôtres, nous ne serons pas embarrassés
pour nous tirer d’affaire.
— C’est vrai, reprit Hannon. La tempête était terrible. Elle nous jeta
sur la côte, dans la vase et dans les marécages, où nous faillîmes périr.
Nos Kymris s’y noyèrent. Pour nous, demi-nus et mourant de faim, nous
avons vécu huit jours dans les bois, mangeant des racines et des fruits
sauvages.
Chacun dit son mot, exprimant la joie que lui causait le retour. Le
seul Jonas resta silencieux.
Là-dessus, Jonas s’enfuit à l’avant, pour méditer à son aise sur les
grandeurs qu’on lui promettait, et à partir de ce jour il devint un autre
homme.
XIX
Encore Bodmilcar.
— Ils sont donc les ennemis jurés de toutes les barbes phéniciennes ?
dit Himilcon. Ceux des îles de l’Étain ont déjà nettoyé les mentons
d’Hannibal et de Chamaï.
— Or, çà, toi, Dionysos, dit Hannon, profites-tu un peu des leçons de
Bicri, et sais-tu au moins lire le phénicien ?
— Comment le lui enseignerais-je, exclama Bicri, ne le sachant pas
moi-même ? A-t-on besoin de lire du phénicien pour marcher dans la
montagne, attraper les chèvres sauvages à la course, cultiver un coteau et
mettre une flèche dans la cible à cent pas ? »
« Tu sauras plus tard, Bicri, que le roseau dont on fait les plumes
touche le but aussi droit et de plus loin que le roseau dont on fait les
flèches. Mais puisque tu ne sais pas lire, je te l’apprendrai, à Dionysos et
à toi, si vous voulez.
— Ou, me dit l’amiral, qu’il ait trouvé des navires par quelque
fourberie. Dans tous les cas, on a trouvé les débris de deux des siens à
l’embouchure de l’Illiturgis, brisés par la mer ; quant au troisième, au
grand gaoul, il est envolé. Personne ne l’a revu. »
Hannon, Chamaï, les deux femmes et moi, nous allâmes souper chez
Tsiba. Quant à Bicri et Dionysos, ils s’étaient sauvés des premiers, sans
attendre ma permission, pour aller vagabonder dans les rues et dans les
jardins qui entourent la ville.
— Cet homme que tu vois ici, me répondit Himilcon, vient tout droit
des navires de ce scélérat. Voyant à qui il avait affaire, il s’est enfui. Nous
l’avons rencontré à la taverne, fort altéré....
« Je viens, dit le matelot, d’une baie peu fréquentée qui est entre une
île et la côte, cent cinquante stades au sud est.
— La baie de l’Ile-Plate ?
— Et comment cela ?
— Ces chiens, lâches et méchants, dit Hannibal, n’ont pas osé venir
à l’abordage, et se sont enfuis quand nous avons été à eux. Si je les tenais
sur terre ferme, je les hacherais en petits morceaux à moi tout seul. »
« Voilà pour moi ! s’écria tout de suite Bicri. Allons voir les hommes
noirs ; nous leur ferons la chasse et j’en ramènerai un. »
Je leur proposai tout de suite de leur acheter leur or, et je leur offris
en échange les plus beaux bijoux de verre, les meilleurs habits et les plus
riches étoffes qui me restaient. Ils se trouvèrent très-disposés à mon troc
et paraissaient attacher un prix médiocre à leur or. Pour un flacon de
verre, j’avais le creux de ma main rempli de poudre d’or ; pour une épée,
une pointe de lance, un couteau, ils me donnaient le poids égal en or.
Quand mes hommes virent qu’il en était ainsi, leur joie ne connut plus de
bornes ; j’eus toutes les peines du monde à les empêcher de vendre leurs
armes, et il ne resta pas une bouteille à bord. Hannibal vendit son cimier
et son panache, et Jonas sa trompette.
« Je m’en ferai faire une tout en or, pour sonner devant le roi, disait-
il. Ah ! le merveilleux pays, et comme je suis content d’être venu ! S’ils
veulent me prendre pour dieu, je renonce à tout et je reste. »
Dès que nous eûmes repris la mer, je n’eus pas besoin de demander à
nos compagnons où nous devions aller.
« Il faut, dit Amilcar, que les dieux aient changé la voûte du ciel.