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Antenne de SARH

TST
TRAFIC ET QUALITE DE SER

2021-2022

Conçu et dispensé par Mr DARI YOUGAL


TRAFIC ET QUALITE DE SERVICE

Table des matières

GENERALITES.................................................................................................................................. 4

CHAPITRE I : TRAFIC AUX RESEAUX RTCP, PABX ET MOBILE............................................................. 5

I-1 GÉNÉRALITÉS :............................................................................................................................5

I-2 FONCTIONS ASSIGNÉES À L’AUTOCOMMUTATEUR POUR L’ÉTUDE DE TRAFIC.............................5

I-3 ANALYSE DU TRAFIC TÉLÉPHONIQUE.......................................................................................... 5

I-3-1 ACHEMINEMENT DE L’APPEL D’UN COMMUTATEUR FIXE A À UN AUTRE EN B.........................5

I-3-2 NOTION D’ERLANG ET MESURE DU TRAFIC TÉLÉPHONIQUE.....................................................6

CHAPITRE II LES SYSTEMES A PERTE ET ATTENTE DU TRAFIC............................................................ 8

II-1 GÉNÉRALITÉS :........................................................................................................................... 8

II-2 DÉFINITIONS DES TERMES UTILISÉS........................................................................................... 8

II-3 PROBLÉMATIQUE DU NOMBRE DE LIGNES.................................................................................9

II-3-1 CAS D’ILLUSTRATION AU RÉSEAU PABX.................................................................................. 9

II-4 LES SYSTÈMES À PERTE : FORMULE DE CALCUL D’ERLANG B...................................................... 9

II-4-2 REPRÉSENTATION D’ABAQUE D’ERLANG B........................................................................... 10

II-4-4 APPROCHE SCHÉMATIQUE ET FORMULES DE DIMENSIONNEMENT DU TRAFIC.....................12

II-5-1 CAS PARTICULIER DES APPELS AVEC ATTENTE (ACD).............................................................13

II-5-2 LECTURE D’UN DIAGRAMME D’ERLANG C.............................................................................13

CHAPITRE III : THEORIE DU CALCUL DE TRAFIC AU RESEAUX MOBILES........................................... 14

III-1GÉNÉRALITÉS :......................................................................................................................... 14

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TRAFIC ET QUALITE DE SERVICE

III-2 DISPONIBILITÉ POUR LE TRAFIC.............................................................................................. 14

III-3 DÉFINITION ET MESURE DU TRAFIC :.......................................................................................14

III-4 LA PROBABILITÉ DE BLOCAGE OU RETARD DES APPELS : GOS (GRADE OF SERVICE).................14

III-4-1 DÉFINITION :....................................................................................................................... 14

III-4-2 NOTATIONS ET L’EXISTENCE DES SYSTÈMES À RESSOURCES PARTAGÉES..............................15

II-4-2-1 SYSTÈMES À APPELS BLOQUÉS DANS LE SYSTÈME ERLANG B............................................. 15

CHAPITRE IV : QUALITE DE SERVICE (QOS) AUX RESEAUX TELEPHONIQUES....................................15

IV-1 GÉNÉRALITÉS :........................................................................................................................15

IV-2 DÉFINITION DE LA QOS........................................................................................................... 16

IV-3 LES INDICATEURS DE LA QOS DANS LES RÉSEAUX MOBILES.................................................... 17

IV-3-1 INDICATEURS MESURÉS SERVICES VOIX ET DONNÉES..........................................................17

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TRAFIC ET QUALITE DE SERVICE

GENERALITES
Quand une activité technique et des réseaux de télécommunications qui se veut
pérenne, doit offrir un trafic et une qualité de service (QoS) suffisants et satisfaisants,
tout en requérant de besoins présents et présumés pour l’avenir quantitatifs et
qualitatifs aux usagers. Il vaut mieux pour son évolution la faire orienter
progressivement vers un objectif clairement défini, dans un délai fixé avec des
moyens à évaluer.
Les étapes de cette évolution pourront faire l’objet de la planification et l’optimisation
de réseaux pour afin apporter les modifications évolutives à l’activité par l’évaluation
des besoins en (personnel, formation, investissements nécessaires et frais
d’exploitation).
Le processus des étapes de cette évolution impose les contraintes suivantes :
- La continuité des services existants ;
- La compatibilité entre équipements et entre générations successives ;
- Le respect des recommandations de l’UIT-T ;
- La longue période d’amortissement de ces équipements et l’acquisition des
compétences pour la planification et l’exploitation

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TRAFIC ET QUALITE DE SERVICE

CHAPITRE I : TRAFIC AUX RESEAUX RTCP, PABX et MOBILE


I-1 Généralités :
Le trafic du réseau téléphonique commuté résulte d’une combinaison des possibilités
pour véhiculer les communications à travers les équipements de commutation et les
ressources du réseau de transmission, dimensionnés pour faire face à un certain
volume de trafic. Ainsi les communications établies sous le nom de trafic en toutes
ses formes au sein d’un commutateur se traduisent par l’occupation des circuits en
unité exprimé en erlang (E). Le trafic permet de connaître le degré d'utilisation d'une
voie de transmission en particulier celle des circuits ou canaux avec ses contraintes
d’occupation sera étudié sous forme statistique.
En d’autre terme, le Trafic se définit comme une circulation et fréquence de
différentes natures de communications téléphoniques écoulées par un commutateur
en :
- Une Communication locale ou trafic local, sur les lignes d’abonné,
- Une Communication départ ou trafic départ (sortant), sur les circuits ou
canaux,
- Une Communication arrivée ou trafic arrivé (entrant), sur les circuits ou
canaux,
- Et une Communication de transit ou trafic de transit, sur les circuits ou
canaux.

I-3-2 Notion d’Erlang et mesure du trafic téléphonique


La mesure de trafic est assez complexe puisqu’ interviennent les notions de temps
d’une communication (on est obligé de prendre un temps moyen), de circuits
occupés, de trafic offert et d’intensité de trafic (nombre d’appels).
K. Erlang, mathématicien danois (Europe du Nord) du début du siècle, proposa un
modèle probabiliste pour calculer la probabilité qu'un abonné au téléphone ne puisse
pas trouver une ligne disponible. Ce modèle fut utilisé pour le dimensionnement des
centraux téléphoniques. On suppose que la durée d'une communication
téléphonique suit une loi de probabilité arbitraire (difficile 99,99% du temps).
Il a laissé son nom au Erlang, qui est l'unité de mesure de trafic (1 Erlang de trafic =
1 appel d’une durée d’une heure) ou de capacité (1 Erlang de capacité = 1 canal de
transmission ou 1 serveur).
Le trafic offert pour un usager téléphonique en Erlang est calculé par la formule :
A (Erlang) = N.T/3600 ; avec les paramètres de cette formule, nous avons
respectivement :
A est l’intensité (la charge ou capacité) du trafic exprimé en Erlang
N est le nombre d’appels (nombre de lignes, nombre de postes, de taches, abonnés,
clients ; sessions…) par heure,
T est la durée moyenne d’une communication par heure.
Hypothèses :
- Si T exprimé en seconde/heure alors
A= N. T /3600 ; par contre
- Si T en minutes/ heure, l’intensité du trafic sera A=N. T/60
A qui est l’intensité de trafic est un nombre sans dimension exprimée en Erlang on la
note aussi (I).

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TRAFIC ET QUALITE DE SERVICE

Exemple d’application 1 : plusieurs terminaux sont connectés à un site central en


vue de réaliser les trois tâches suivantes :
- Saisie de commandes ;
- Interrogation des clients ;
- Interrogation des stocks.
Les données à l’application ou concernant les applications sont indiquées ci-
dessous :
Données Sais Interro Interro Tâche
ies clients stocks moyen
ne
Taux d’arrivée /jour 300 170 130 600
Temps d’utilis du 180 90 60 129
terminal en seconde
(par session)

Déterminer la charge ou l’intensité A en Erlang du site central et en déduire le


nombre de postes de travail sachant que la charge A° maximal d’un poste de travail
est de 0,6 Erlang (1jour=6heures).
Solution :
a) Détermination de la charge du site central en Erlang (E) correspondant à chacune
des 3 taches :
Saisie : A=N.T/3600, avec N : nombre de sessions par heure (ou saisie) et T la durée
d’une session (seconde)
N=nb de sessions par jour/ Durée d’une journée de travail
N=300: 6=50
T=180 s
A= (50×180) /3600=2, 5 E
Client: A = (170/6) ×90/3600= 0,708 E
Stock: A = (130/6) ×60/3600=0, 36 E
La charge totale (At) du site central correspondant à la somme des charges des trois
taches :
At = Σ A= 2,5+0,708+ 0,36= 3,568 Erlang
Charge totale At=3,568 Erlang
b) Nombre de terminaux nécessaires :
Sachant que chaque terminal peut assurer les trois taches, le nombre de poste de
travail est :
N ≥ At /A, avec A° la charge maximal d’un poste de travail et At la charge totale
N ≥ 3,568/ 0,6= 5,9, soit 6 terminaux ou Nombre de postes de travail.
Exercice d’application2 : Une étude implantation d’un autocommutateur du réseau
téléphonique RTCP dans une ville donnée, a pour paramètres les valeurs ci-
dessous :
Trafic total 400 Erlang,
Trafic transit 20 Erlang,
Trafic moyen par ligne d’abonné égal à 0,01Erlang,
Et Trafic moyen par circuit égal à 0,2 Erlang
Calculer :

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Le nombre des lignes d’abonnés ou postes d’abonnés principales raccordées à cet


autocommutateur et le nombre de circuits départs et arrivés sachant que les circuits
arrivés représentent le quart des circuits totaux ; Conclure.
Solution :
Analyses : On sait que pour un autocommutateur, les lignes d’abonnés raccordée
ont pour fonctions assignées les communications locales, les communications
entrantes et les communication sortantes, à part les communications de transit.
Sachant que le trafic total de ce commutateur est (TT)= (trafic local +trafic départ
+trafic arrivé) + trafic de transit. Avec Trafic total (TT) =400 Erlang et le trafic de
transit (Tt) = 20 Erlang. On a alors : T interne =TT─Tt= 400 ─20= 380 Erlang
Le nombre de lignes d’abonnés ou postes (N) raccordées au central sera égal aux
trafics d’interne par rapport au trafic moyen par ligne d’abonné : N=380/0.01= 38.000
lignes d’abonnés
Le nombre de Circuits départs et arrivées :
On sait que le nombre des circuits totaux internes pour les lignes raccordées sera
égal : (CT) =circuit départ(Cd) +circuit arrivé(Ca) or Ca=1 / 4 CT et Cd= 3 / 4 CT
AN : Ca=1/ 4 × 100= 25 circuits ; Cd=3/ 4×100=75 circuits pour c’est-à-dire pour CT=
100 ou 100% de circuits
C’est un grand centre au niveau d’un groupement qui écoule les trafics de départ, le
trafic arrivé et représente également un centre de transit.
Etude théorique de trafic

CHAPITRE II LES SYSTEMES A PERTE ET ATTENTE DU TRAFIC

II-1 Généralités :
L’étude des systèmes à perte et à attente nous permet dans l’optique d’améliorer la
qualité de service (QoS) et le dimensionnement de réseaux (RTCP, PABX ou
Mobile). Lorsqu’un appel se présente et quand tous les organes sont occupés ; il y
aura deux possibilités :
Soit l’appel est rejeté, ce qui explique que le système fonctionne en perte appelé
probabilité de perte, ou Erlang B ; cette probabilité va inciter la répétition des appels ;
Soit l’appel en Attente ; c’est la probabilité d’attente ; ce système qui est le meilleur
pour les attentes d’appels des abonnés par écoute d’un film de musique ou parole
d’attente. On parle d’Erlang C.
II-2 Définitions des termes utilisés :
Ligne : Une ligne est le lien physique qui relie 2 équipements, terme souvent utilisé
au réseau PABX pour les lignes internes et les lignes externes
Circuits : La notion de circuit est plutôt liée à la notion de communication
téléphonique au niveau des joncteurs Sur une ligne physique on peut avoir plusieurs
circuits (cas de RNIS, de MIC,)
Dans le choix de dimensionnement d’un PABX, il vaut mieux utiliser le circuit qui
correspond bien à la notion de communication.
Canal : Terme utilisé en réseau Mobile, désignant les fréquences radioélectriques
entre les équipements du réseau d’accès mobile (BTS, BSC et Terminaux mobiles)
pour des voies de communication.

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II-3 Problématique du nombre de lignes


II-3-1 Cas d’illustration au réseau PABX
Un PABX est constitué d’un certain nombre de lignes usagers (on parle de PS ou
postes internes) et de lignes externes (vers les réseaux RTC, le RNIS, ou vers un
autre PABX, …).
Des lignes externes arrivent les appels entrants vers le PABX, et des lignes internes
partent les appels sortants vers le RTCP.
Il n’y a pas autant de lignes externes que de lignes usagers, d’une part parce que les
usagers peuvent s’appeler entre eux (il n’y a donc pas besoin dans ce cas de ligne
externe) et d’autre part parce que les lignes externes coûtent cher en abonnement et
en facturation de communication.
Exemple d’illustration : on trouve couramment des micros PABX avec 2 lignes
externes et 8 lignes internes.
Le risque existe bien sûr que les 8 postes veuillent simultanément appeler l’extérieur.
Cela se traduira par l’impossibilité pour 6 d’entre eux de communiquer. Cette
situation est extrêmement peu probable mais il y a cependant des probabilités non
négligeables que parfois des communications ne puissent s’établir.
Le problème est évidemment le même sur les réseaux publics qui peut saturer quand
toutes les ressources sont utilisées ; chacun a pu parfois le constater.
Il est donc admis qu’un équipement de télécommunication (et particulièrement le
PABX) n’offre pas à un certain moment le service à tous les usagers.
La difficulté consiste à définir les bons critères pour dimensionner un équipement de
télécommunication en nombre de lignes
II-4 Les systèmes à perte : formule de calcul d’Erlang B
Se traduisent par le fonctionnement en perte appelé probabilité de perte d’appels ou
Erlang B ; cette probabilité va inciter la répétition des appels par suite d’occupation
des circuits.
Problématique : Pour effectuer le dimensionnement d’un autocommutateur public
ou d’un PABX, on prenait en compte la notion de perte d’une partie du Calcul de
dimensionnement qui comprend 3 paramètres en : A trafic en Erlang ; P probabilité
de perte ; N nombre de circuits nécessaires
Le dimensionnement consiste donc à calculer le nombre de circuits N nécessaires
pour écouler le trafic offert (A) avec une probabilité de perte inférieure à P. A noter
que N est supérieur à A
Pour faire ces calculs on se sert d’une formule complexe dite formule d’Erlang-B
(qui date de 1917) qui donne la probabilité de blocage d'un appel.
La formule d’Erlang B est la suivante (qu’il ne s’agit pas de chercher à comprendre
à notre niveau) :

Cette formule définit la probabilité de blocage (PB) d'une tentative d'appel ou de


transmission dans le cas d'un réseau ayant N circuits de transmission (ou serveurs)
supportant un trafic d’A Erlang.
De ce qui suit, nous notons d’autres expressions ci-dessous :

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- Le Trafic écoulé = A x (1-Pb).


- La loi de la durée (g) : est la probabilité pour qu’un appel ait une durée
supérieure à t et T est la durée moyenne d’appel L’expression cette loi sera
t
g=e ─ T . .
- La durée d’Attente (d) : elle sera notée par l’expression d =T/N ─A ; avec A
l’intensité du trafic du système à perte ; T la durée moyenne d’un appel ou durée
de prise d’un organe et N le nombre d’organes

II-4-2 Représentation d’abaque d’Erlang B


La représentation d’abaque Erlang B, permet de déterminer aux différentes valeurs
de la probabilité de blocage des tentatives d’appel Pb ou P
E : représente l’intensité ou la charge de trafic à écouler en ordonnée et m désigne le
nombre de circuits ou canaux en ’abscisse

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II-4-4 Approche schématique et formules de dimensionnement du trafic

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Résumé des formules d’approche schématique de dimensionnement du trafic :


 Trafic écoulé(Ae) = trafic répondu (trafic efficace) ─ trafic sans réponse
d’appel, d’où Ae = Ao. (1− P),
 Le trafic offert (Ao) est le trafic qui sera écoulé si tous les appels rencontrent
un organe libre.
 Trafic efficace(Aef) =Ao. (1−P) (1−nr) =Ae. (1−nr)
 Trafic non efficace(Anef)=Ao(1−P).nr,
 Le taux de perte se traduit par l’occupation d’appel ou par blocage de circuit)
et se note : (Ƞ)= Ao−Ae / Ao=Ae−Aef / Ae.
En général ƞ=Ae/nombre de circuits ou organes,
 Le Taux d’efficacité (Ω) : est égal au rapport du nombre d’appels efficaces sur le
nombre de tentatives d’appels il se note : (Ω) = Aef / nb tentative d’appels,
 Et le taux de tentative d’appel (β)= nombre de tentatives d’appel par appels
d’initial, d’où β= 1/ (1−P. H1) − (1−P) nrH2, avec H1 et H2 les taux de
persévérance en Erlang
Hypothèses :
- Si B≤1, il y a saturation de circuits pour l’autocommutateur ;
- Si B≥1, explique la non saturation des circuits pour l’autocommutateur.
Ce qui justifie des tentatives d’appels des usagers d’un autocommutateur.
II-5 Systèmes à attente : formule de calcul d’Erlang C
Pour ces systèmes, c’est la probabilité d’attente qui est la meilleure pour les attentes
d’appels des abonnés par écoute d’un film de musique ou parole d’attente. On parle
d’Erlang C.

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II-5-1 Cas particulier des appels avec attente (ACD)


Une bonne compréhension de tous ces mécanismes implique la connaissance de la
théorie des files d’attentes qui dépasse les objectifs de la séquence.
Dans un réseau classique avec un PABX, il y a des appels entrants et des appels
sortants. Dans le cas des ACD, ces appels sont des appels entrants (appels vers des
opératrices ; des serveurs,). De plus il n’y a en principe pas de perte mais plutôt de
l’attente.
Les appels sont servis dans l’ordre d’arrivée supposons un appel attend T secondes en
file d’attente avec N le nombre de circuits considéré supérieur à l’intensité A tel que N>A
pour que la file ne se remplisse pas indéfiniment.
Erlang a encore défini une formule dite Erlang C qui donne la probabilité de mise en
attente d’un appel pour un trafic offert A avec N circuits.

La probabilité qu’un appel en attente d’intensité A plus de T secondes est (la durée
moyenne d’une communication), sera :

Des abaques permettent aussi dans ce cas de déterminer les besoins en circuits.

II-5-2 Lecture d’un diagramme d’Erlang C


Ce diagramme d’Erlang C est représenté en abscisse par l’intensité du trafic (A) en
Erlang et en ordonné pour n le nombre des organes (circuits, lignes, appels…) ou
canaux.
Exemple : vous disposez du diagramme d’Erlang C ci-dessous :
Déterminer la probabilité d’un appel en attente E en % dans les cas où :
Le taux de perte pour 6 lignes et 2 Erlang
Le taux de perte pour 4 lignes et 1/2 Erlang

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CHAPITRE III : THEORIE DU CALCUL DE TRAFIC AU RESEAUX MOBILES


III-1Généralités :
Les réseaux mobiles reposent sur la conduite du trafic pour accueillir un grand
nombre des utilisateurs dans un spectre radio limité. Le concept de trafic permet une
large population à être logé par un nombre limité de services.

III-2 disponibilité pour le Trafic


Chaque utilisateur se voit attribuer un canal pour effectuer son appel ; et à la fin de
l’appel, le canal précédemment occupé est immédiatement retourné à l’ensemble de
canaux disponibles.

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III-3 Définition et Mesure du trafic :


1 Erlang représente la quantité de trafic transportée par un canal qui est totalement
occupé.
Par exemple, un canal radio qui est occupé 30 minutes pendant une heure
transporte 0.5 Erlang de trafic.
III-4 La Probabilité de Blocage ou retard des Appels : GoS (Grade of service)
III-4-1 Définition :
GoS est la mesure de la capacité de l’utilisateur d’accéder à une ressource
partagée pendant l’heure de pointe au cours d’une semaine’ un mois ou d’une
année. Elle est généralement donnée comme la probabilité de blocage des appels,
ou la probabilité qu’un appel connaît un retard supérieur à une certaine valeur dans
une file d’attente.
Exemple : Le système cellulaire AMPS(G2) est conçu pour une GoS de 2% de
blocage. Cela implique que les attributions de canaux pour les cellules sont conçues
pour que parmi 100 appels, 2 seront bloqués en raison de l’occupation du canal
pendant l’heure de pointe.

III-4-2 Notations et l’existence des systèmes à ressources partagées


 Notations des Formules d’erlang dans le réseau mobile :
On note, l’intensité de trafic (A) : A=N×H/T
T=Temps d’observation. La plupart pendant une heure T = 3600s.
N= Nombre moyen de demandes d’appel par unité de temps
H=Durée moyenne d’un appel par heure
Nous Utilisons la notation Au et Nu si le calcul est fait pour un seul utilisateur.
Si on a n utilisateurs alors A = n × Au et N = n × Nu
Si on a m canaux, alors l’intensité de trafic par canal est A/m
 Hypothèses des systèmes à ressources partagées en Erlang B et C
Il existe deux types des systèmes à ressources partagées :
 Blocked Calls Cleared System : Systèmes à appels perdus =⇒Erlang B
Pas de file d’attente. Si aucun canal n’est disponible, l’utilisateur demandeur est
bloqué et est libre de réessayer plus tard.
 Blocked Calls Delayed System : Systèmes à appels retardées=⇒ Erlang
C
Une File d’attente est utilisée pour maintenir les appels qui sont bloqués. Si un canal
n’est pas disponible immédiatement, la demande d’appel peut être retardé jusqu’à ce
qu’un canal devient disponible.

III-4-2-1 Systèmes à appels bloqués dans le système Erlang B


Ces systèmes se définissent :
S’il y a un nombre infini d’utilisateurs, y compris les utilisateurs bloqués, peuvent
demander un canal à tout moment. De longs appels sont moins susceptibles de se
produire.
S’il existe un nombre fini de canaux disponibles m. Alors, GOS=Proba(Appel
bloqué)=Am ; avec :A : Intensité du trafic en Erlang et m : nombre de canaux
disponibles
Dans le système d’Erlang C, Les appels bloqués sont retardés

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CHAPITRE IV : QUALITE DE SERVICE (QoS) AUX RESEAUX TELEPHONIQUES


IV-1 Généralités :
Le business des opérateurs des télécommunications repose sur la commercialisation
de services des télécommunications.
La plate-forme de production de ces services est globalement constituée de deux
composantes : le "réseau" et le "système d'information technique et commercial’’.
Il faut comprendre dans un premier temps un opérateur doit d’abord veiller aux
services de base qui est le service obligatoire pour lequel le réseau est déployé et
dans un second temps les services supplémentaires qui sont des services à valeurs
ajoutées qui viennent s’ajouter sur les services de base.
La finalité d’un réseau est d’offrir un service dont la qualité, en dernier ressort, est
jugé satisfaisante par l’usager.
Globalement la qualité de service (QoS) couvre différents aspects qui influencent :
La conception du réseau,
La planification du réseau,
Le dimensionnement du réseau,
L’exploitation et la gestion des services de télécommunications.

IV-2 Définition de la QoS


On appelle Qualité de Service (Quality of service : QoS), l’effet global produit par la
qualité de fonctionnement d’un service qui détermine le degré de satisfaction de
l’usager.
De point de vue performance de réseaux, l’UIT (Union International des
Télécommunications) définit la qualité de service (QoS) comme « l’Aptitude d'un
réseau ou d'un élément de réseau à assurer les fonctions liées à des
communications entre usagers ».
 Les différents Aspects de la qualité de service
Les différents aspects de la qualité de service sont entre- autres :
La confidentialité : l’information confiée au réseau par un usager à l’intention d’un
destinataire ne doit pas être accessible accidentellement (par exemple diaphonie) ou
intentionnellement (accès malhonnête) par des tiers. Ceci implique des mesures de
protections (codes d’identification, mot de passe, etc.)
Equité : chaque abonné devrait avoir accès à une part équitable des ressources
communes du réseau, quelle que soit sa localisation géographique, son propre trafic
et les autres. Aucun usager ne devrait pouvoir monopoliser la capacité du réseau et
en empêcher l’accès aux autres.
Maintenance : la fiabilité d’un système dépend non seulement de sa conception
mais aussi du soin apporté à sa maintenance alors qu’il est en service :
La maintenance préventive consiste à l’entretien, surveillance (tests, mesures et
alarmes)
La maintenance curative est celle permettant de réagir promptement en cas de
pannes matérialisées par les 3 « D » : Détection Diagnostique Dépannage.
La maintenance constitue une part importante des frais d’exploitation pour les
aspects de différentes sortes de réseaux
Fixes ou mobiles de tous les aspects en transmission, commutation, réseaux d’accès
et le système de signalisation adoptée.
 Les Indicateurs de la QoS

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TRAFIC ET QUALITE DE SERVICE

L’opérateur commence alors un nouveau cycle qui consiste à observer la qualité de


service et à optimiser le réseau pour améliorer d’une part, la qualité de service dans
les zones où cela est nécessaire et d’autre part, pour augmenter l’efficacité du
réseau de point de vue trafic.
Les classes d’indicateurs comportent l’accès au réseau, l’accès au service, l’intégrité
du service et le maintien du service. Ces classes d’indicateurs de qualité de service
sont évaluées par les indicateurs clés de performances KPI (Key Performance
Indicator).

IV-3 Les indicateurs de la QoS dans les réseaux mobiles


La qualité de service dans le réseau mobile s’intéresse à deux aspects principaux
séparés :
• Disponibilité des ressources en termes de taux de congestion qui se traduit
par un taux de blocage.
• Qualité du signal radio selon la qualité de couverture (possibilité
d’établissement du lien radio) et selon la qualité du signal radio (BER, FER) qui se
traduisent par une probabilité de coupure.
IV-3-1 Indicateurs mesurés Services voix et SMS :
 Taux d’échec (TE) ;
 Taux de coupure (TC) ;
 Taux de réussite (TR) ;
 Qualité auditive (QA) ;
La mesure de la QoS d’une communication téléphonique vocale consiste à tenter
d’établir cette communication et de mesurer les indicateurs de qualité suivants :
 Taux d’échec (TE) : Une communication est considérée comme échouée si
la première tentative ne permet pas de l’établir ou de la maintenir plus de 3
secondes. Le taux d’échec est le rapport entre le nombre de communications
échouées et le nombre total d’appels effectués.
 Taux de coupure (TC) : Une communication est considérée comme coupée
si, à la première tentative, elle est établie et maintenue plus de 5 secondes,
mais coupée avant 2 minutes. Le taux de coupure est le rapport entre le
nombre de communications coupées et le nombre total des tentatives
d’appels effectuées.
 Taux des communications réussies (TR) : Une communication est
considérée comme réussie si l’appel lancé aboutit dès la première tentative et
si la communication est maintenue 2 minutes sans coupure.
Le taux de réussite est le rapport entre le nombre de communications réussies et le
nombre total d’appels effectués.
Les trois indicateurs sont calculés sur la base du nombre total de tentatives de
communications et l’égalité suivante doit être vérifiée : TR + TE + TC = 100%.
 Qualité auditive (QA) : Pour les communications réussies, la qualité auditive
de chaque communication est évaluée selon la grille suivante :
 Parfaite/acceptable
Une communication est considérée comme réussie et de qualité parfaite/acceptable
si elle est réussie au sens de l’indicateur TR et si la qualité auditive perçue par les
deux interlocuteurs est bonne ou légèrement perturbée sans toutefois gêner la
conversation. Le taux des communications ayant une qualité parfaite/acceptable est

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TRAFIC ET QUALITE DE SERVICE

le rapport entre le nombre de communications parfaites/acceptables et le nombre


total d’appels effectués.
 Médiocre
Une communication est considérée comme réussie et de qualité Médiocre si elle est
réussie au sens de l’indicateur TR et si la qualité auditive perçue par les deux
interlocuteurs est fréquemment gênée dans l’écoute par de nombreuses
perturbations, mais il est encore possible de se comprendre. Le taux des
communications ayant une qualité médiocre est le rapport entre le nombre de
communications médiocres et le nombre total d’appels effectués.
 Mauvaise
Une communication est considérée comme réussie et de qualité dégradée si elle est
réussie au sens de l’indicateur TR et s’il est très difficile de s’entendre, la
conversation est impossible. Le taux des communications ayant une qualité
mauvaise est le rapport entre le nombre de communications mauvaises et le nombre
total d’appels effectués.
L’évaluation de la qualité auditive de chaque communication réussie tient compte
notamment des situations suivantes :
- Voix faible Niveau reçu sensiblement plus faible que le niveau normal
- Echo Retour de son émis distinct en simultané
- Bruit métallique Bruits hachés comparables à des bruits métalliques
- Grésillement Bruits de friture
- Microcoupures Petites interruptions du son donnant une perception de
hachage
- Distorsion Déformation de la voix distante sans autre bruit

Une mesure consiste à tenter d’envoyer un message SMS, puis à mesurer son délai
de réception et à vérifier son intégrité.
Un message SMS est considéré comme reçu si le message envoyé remplit
cumulativement ce qui suit :
 Il n’est pas refusé par le réseau, son contenu est correct.
Le délai correspond à l’intervalle de temps entre l’émission et la notification de la
réception du message. Service SMS :
 Taux de SMS reçus en moins de 30 secondes ;
 Taux de SMS reçus en moins de 2 minutes ;
 Taux de SMS reçus en moins de 5 minutes ;
 Taux de SMS reçus au-delà de 5 minutes
 Taux de SMS non reçus
IV-4 Indicateurs de la Qualité de Service (QoS) aux Données Internet et VOIP
IV-4-1 Définition de la QoS des données

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TRAFIC ET QUALITE DE SERVICE

IV-4-2 Le Problème de la Qualité de Service (QoS) des données Internet et


VoIP
 Rappel la congestion : mise en file d’attente des paquets à un équipements
intermédiaire si débit d’entrée > débit sortie
 TCP, pour utiliser le débit maximum qu’il ne connait pas, provoque de la
congestion quand il dépasse le débit, et réduit le débit il la détecte
- Il remplit le buffer fréquemment
- Augmente le temps de transfert
- Pas grave si paquets de téléchargement, grave si paquets de voix sur IP
- Le probleme de la QoS est là : éviter que les paquets ayant des contraintes
(par exemple le délai) ne séjournent derrière des paquets moins pressés
dans les buffers des routeurs ou switchs.

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TRAFIC ET QUALITE DE SERVICE

IV-4-3 Classification des applications et adaptations


a) Classification des applications et interprétations
Application pertes débit Sensibilité au débit
File transfert No loss Elastic No
e-mail No loss Elastic No
Web documents No loss Elastic No
- Le débit et le délai peuvent fluctuer, faisant varier le niveau confort de
l’utilisateur
 Les application non interactives (asynchrones) sont insensibles
 Les application peu interactives (bulk) sont peu sensibles
 Lae applications interactives (burst) sont les plus sensibles
- Les applications ayant les gros transferts (bulk) et utilisant TCP dès qu’elles
le peuvent : elles sont dites « élastiques »
 Du fait du fonctionnement du TCP
 Ces applications, bien que exigeantes en général, sont dangereuses pour
les autres applications
 Il faut donc les identifier.
- Les applications de données sur TCP s’adaptent à l’état de congestion du
réseau
 Contrôle de flux et récupération de paquets par TCP
 L’allongement du délai n’est en général pas un problème
 Les application bulk sont peu interactives
b) Le Niveau de la qualité de service requis par l’application

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TRAFIC ET QUALITE DE SERVICE

IV-4-4 La Nécessité du traitement de la QoS

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TRAFIC ET QUALITE DE SERVICE

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