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Je prépare mon baccalauréat Cours SVT Je prépare mon baccalauréat TABLE DES MATIERES ~ UNITES CHAPITRES PAGES |Libération de l'énergie emmagasinée dans la CONSOMMATION DE LA Imatibre organique 27 1 | MATIERE ORGANIQUE ET FLUX D'ENERGIE ‘Role du muscle squelettique strié dans la 8 lconversion de l’énergie NATURE ET MECANISME DE Nature de Itnformation génétique 14-18 2 ‘| L’EXPRESSION DU MATERIEL GENETIQUE ‘Expression de l'information génétique 19-21 3 TRANSMISSION DES CARACTERES HEREDITAIRES CHEZ LES DIPLOIDES 22-27 \Les déchets ménagers issus de l'utilisation des 28-30 \matires'organicues ed inarganiqmes Ires pollutions issues de la consommation des wroduits énergétiques, de l'utilisation de Ja e125 UTILISATION DES MATIERES — |yative orgamique et organique dans es 4 | ORGANIQUES ET lindustries chimiques, alimentaires et minérales INORGANIQUES Les matiéres radioactives et ’énergie nucléaire | 38-38 Contréle de la qualité et de la salubrité des 39-40 ‘milieus naturels wwew.yousvt.com 1 Prof ¥. ALANDALOUSSI [*) Je prépare mon baccalauréat syT RESUME. I ~ CONSOMMATION DE LA MATIERE ORGANIQUE ET FLUX D’ENERGIE Chapitre 1 : Libération de Vénergie emmagasinée dans la mai re organique I. Notions élémentaires 1. La matiére organique : Ensemble de substances chimiques complexes et variées fabriquées par les étres vivants végétaux ou animaux ou les micto-organisines. C’est une matiére carbonge composées principalement de 4 éléments : Ie carbone (C), Phydrogdne (H), Poxygane (0) et l'azote (N). La matiére organique est découpée en 4 grandes familles a) Les glucides : (les sucres) Ce sont des corps temnaires, composés essentiellement de trois éléments ley | Formule carbone (C) ’hydrogene (H). et ’oxygene (0). 0. chimique & Exemple de sucre simple : le glucose (Figure ci-contre) : C’est un 4K Hox | 1 développée monosaccharide composé de 6 atomes de carbones, 12 atomes ie icyelique du @hydrogéne et 6 atomes d’oxygene (CsHi20s). 3 2) OH | glucose Hq OH — D) Les lipides : (es corps gras ou gratsses) Ce sont des corps temaires, composés de H Ol acide palmitique carbone (C), l’hydrogéne (H), et l'oxygéne (0). | W ) —b—o— bh Gin—cH Mais certains contiennent également du as aT z phosphore (P) et 'azote (N) = | ©) Acide oéique a z 7 i * % Exemple dn tipide (Figure c-contre) ;_| 24) 1 — € — OF C—~ (Catt CH=CH (Cir Cir B Un trighycéride = ’huile d’olive | GI acide pelmisue z H—C—0—¢+ bas ©) Les protides : Ce sont des corps quaternaires, composés de quatre éléments chimiques : le carbone (C), Phydrogéne (H), 'oxygéne (0) et l’azote (N). /Mais certains protides contiennent également du sonfre (S) et du phosphore (P) Généralement on parle de polypeptide lorsque Je nombre d’acides aminés ne dépasse pas 100. |Au-dela de 100 acides aminés, on parle de protéine, * Exemple de provide : Vinsuline humaine (Figure ct-conire) @) Les acides nucléiques : Ce sont de trés longues chaines d’atomes constituées de C,H, O,N, et P. ‘* Exemple d’acide nucléique c’est VADN (Acide désoxyribomucléique). ©) Remarque : il y’a aussi le groupe des vitamines qui sont aussi de petites molécules organiques. 2. Notion de métabolisme : Le métabolisme est l'ensemble des réactions chimiques qui se passent dans l'organisme et plus précisément dans la cellule. Le métabotisme est constitué de deux mécanismes opposés * L’anabolisme : Ensemble des réactions chimiques aboutissant d la formation des constituants de Yorganisme & partir des éléments simples de la digestion. * Le catabotisme : Ensemble des réactions de dégradation biochimique de substances organiques. (Le catabolisme permet d'éliminer des substances ou de produire de énergie) yousvi.com 2 Prof ¥. ALANDALOUSSI a Je prépare mon baccalauréat yt 3. Notion de flux de Vénergie a) Structure de la cellule : La cellule est une unité fondamentale, structurale et fonctionnelle des organismes Appareil de golgi vivants. Elle peut remplir toutes les fonctions de Vorganisme, a savoir le métabotisme, le Leen i Paroi ‘mouvement, la croissance, la reproduction. squetettique Lrensemble des étres vivants se répartit en deux ranks groupes: Chloroplaste + Les procaryotes : des organismes primitifs, unicellulaires, ne contiennent ‘Membrane que peu ou pas dorganites cellulaires et cytoplasmique ne possédent pas d”enveloppe autour du noyau qui n’est qu’un filament d’ADN, Hyaloplasme Réticulum Mitochondrie replié sur Iui-méme et qui est en contact endoplasmique direct avec le cytosol. * Les ewcaryotes : des organismes qui ont un degré organisation plus élevé. Is présentent des organites cellulaires dont un vrai noyau Timité par une envelope nucléaite et contient le nuciéote Organite ou élément Fonctions dans la cellule Te centre de contrdie de la cellule. Ti responsable de la transmission de caractéres héréditaires, Ribosomes Synthase des protéines (traduction). “Transporte des produits (surtout protéines) faits dans la cellule & autres cendroits dans la cellule. ‘Modifications post-traductionnelles des protéines : distribution dans la cellule Noyan Réticulum endoplasmique Appareil de golgi eta lestérieur de Ia celle, ardce a des vésicules. ‘Mitochondries Libéxe énergie contenue dans la matiére organique (Respiration cellulaire) mio Réserve enzymes qui dient Inoue tks celles moreso Vacuote Géngralement chez Ia cellule wégGtale : Stockage et dégradation des déchets. Réserve de sucres, minéraux, protéines, d'eau et autre. Chloroplastes Ta photosynthise dans les cellules végétales : transformation de TGnergie lumineuse en matiére organique (énergie chimique) Membrane cyioplasmique | Protége la cellule et contréle ce qui entre et sort de la cellule. Paroi squelettique Permet chez la cellule végétale la rigidification et la forme. ‘Hyaloplasme (Cytosol) ‘Cest le mitieu ot baignent les organites et les structures cellulaires, Cytoplasme ‘est Phyaloplasme avec les organites cellulaires, il est compris entre la membrane cytoplasmique et le noyau. (Cenirioles ‘La formation d’aster pendant la mitose chez la cellule animale. b) Flux de Pénergie = Les végétaux chlorophylliens sont des ienceryninese producteurs, capables deffectuer la om photosynthése. ls synthétisent la mn tmatigre organique & la base de toute la 7 ~ ye chaine alimentaire : sont autotrophes. Consommiateur : sont incapables de is i synthétiser de la matiére organique. Lumiere cl chimique Ce sont des inétérotrophes qui vont os Somme” zs lumineuse consommer Ia matiére organique ‘Respiration cellulaire synthétisée par les autres organismes, L’énergie rayonnante du soleil, capté par les productewrs, est transformé en matiére organique et ensuite transférée aux. consommateurs et aux décomposeurs. C’est le flux de matiére et d'énergie. 3 Prof ¥. ALANDALOUSSI e@ Je prépare mon baccalauréat SyT IL. Voies de libération de l’énergie chimique emmagasinée dans la matiére organique : Deux voies métaboliques permertent d’extraire I'énergie emmagasinge dans la matiére organique = L. Lavoie de la respiration cellulaire : C’est me oxydation compléte de la matiére organique qui ngcessite intervention des mitochondries. Le métabolite (glucose) est dégradé complétement en CO, et H:0. avec production d’une quantité importante d’ énergie sous forme d’ATP. Le bilan des transformations chimiques au cours de la respiration "écrit: (Glucose) CHO, + 60; ———> 6CO; + 6H,O + énergie G8 ATP) 2. La voie de la fermentation : C'est me oxydation incomplete (partielle) de matiére organique en milion anaérobie, elle se déroule dans Vhyaloplasme. Le métabolite (glucose) est dégradé partiellement, donnant des molécules organiques contenant encore tne énergie potentielle, avec production d'une faible quantité d’ énergie. ‘On détermine deus types de fermentation + La fermentation alcootique dont Ia réaction chimique globale est la suivante Giin0, ———> 2G CHLOH + CO; + énergie Glucose thanol 2ATP * La fermentation lactique : Transformation du lactose en acide lactique selon les réactions suivantes Hydrolyse Fermentation CoHzOn = —> 2GHn0, ——> 2CHsCHOH-COOH + énergie Lactose Glucose + galactose Acide lactique 2ATP. Qw’il s’agisse de la respiration ou de Ja fermentation, la dégradation des métabolites débute dans 'hyaloplasme de la cellule par la glycolyse, qui est un processus qui ne consomme pas de dioxygene. Il. La glycolyse, étape commune entre respiration et fermentation : 1. Les étapes de la glycolyse = Aprés sa pénétration dans I'hyaloplasme, le glucose peut éire dégradé au cours d'une série de réactions, aboutissant a la synthése de dei molécules d’acide pyruvique. C’est la alycolyse qui se déroule selon les étapes essentielles © Le glucose fixe deux groupements phosphate issus de deux molecules d°ATP. © Réduction des transporteurs ’hydrogéne : NAD” (Nicotinamide Adénine Dinucléotide) qui passe de la forme oxyde (NAD‘) & la forme réduite (NAD+) = 2NAD” + 4H + de > 2(NADH+H') © Formation de 4 ATP et deux molécules de pyruvate. Phase @investissemeni Penergic Glucose 2ADP + 2Pi 2ATP (Utilisés) 2(NADH, 1") INAD* + 4e"+ 4" AADP + 4Pi ATP (Fortnés) 2 pyruvates 2. Bilan de la glycolyse : A la fin de la glycolyse, une molécule de glucose est dégradée en deux molécules d°acide pyruvique. La réaction fondamentale de la glycolyse est une déshydrogénation lige a la présence dun transporteur d’hydrogéne (NAD"). Cah.0, + 2ADP + 2Pi + 2NAD' > 2CH, CO-COOH + 2A TP + 2(NADEAH') Glucose Acide pyruvique L'équation globate : IV. La respiration cellulaire et le réle des mitochondries 1. Ultrastructure et composition chimique de la mitochondrie : Organite (Sphére de 0,5 & 1 pm de diamétre) présent dans toutes les cellules ayant un métabotisme aérobie. Elle posséde son propre ADN et sa propre machinerie de traduction. Elle posséde une membrane externe et inteme séparées par un espace intennembranaire. La membrane interne fait des replis formant les eréres mitochondtriales, cette membrane délimite la matrice mitochondriale. www.yousvt.com 4 Prof ¥. ALANDALOUSSI Je prépare mon baccalauréat ‘Membrane externe Membrane interne Représentation tridimensionnelle de la mitochondrie ‘Spheres pédonculées Re Be = : isres pédonculées e ‘Membrane interme = ATP Synthetase BOOA, Lélectronographie de la membrane inteme de la mitochondrie, ainsi qu'un schéma explicatif de la structure moléculaire des membranes mitochondriales interne et externe. La mitochondrie est un organite semi-autonome. Elle a son propre génome (ADN, génes), ribosomes 70S, ARN, et une trentaine de protéines y sont synthétisées ¥ —_Lamembrane extemne contient une protéine transmembranaire qui pemet le passage des ions et des métabolites. Y Lamembrane interme contient des protéines de transport de molécules et d'électrons, et des complexes enzymatiques (en particulier !ATP Synthase). Y — Lamatrice contient plusieurs enzymes, principalement des déshydrogénases et des carboxylases. 2. Role des mitochondries dans la respiration cellulaire : La respiration, amoreée par la glycolyse dans I’hyaloplasme, se poursuit dans les mitochondries par la dégradation de acide pyruvique qui subit une série de réactions biochimiques aérobie, appelés oxydations respiratoires. 3. Etapes de la respiration cellulaire au niveau des mitochondries : @) Oxydation du pyruvate dans ta matrice : ; 7 soz 2 {XC c’estlenombre | e 2 BE a @?atomes de carbone } 8 2g: * ze de chaque typede — } ~ fe f ! mokécule. i go. 6 E e H } z,5 2 = Chez tes végétaux te} 3 g 3 ! GDP est remplacé par | 2 = 3 i deTADP. i$ a E Noms des motéeutes } 5% 5 4 Aez 2 Ol? NAD‘: nicotine | e 2&5 8 & adénine Dinucléotide { = m7 4 | FAD: Mlavine : 2 2 = zg } adénine Dinucléotide } Pig 5 2 | GDP: guanosine 5*- | 2 4a 2 $ diphosphate ' z % goa k ————— > !- GTP: guanosine 5 ZB é gg 28 3 } triphosphate ' 7 ee % www.yousvt.com 5 Prof ¥. ALANDALOUSSI e@ Je prépare mon baccalauréat SyT Dans la matrice, le pyruvate va subir un ensemble de réactions chimiques qu’on peut résumer en deux étapes : % La premitre étape : la conversion du pyruvate en acétyl-CoA L’acide pynuvique subit une décarboxylation au cours de laquelle il perd une molécule de COs, et tne déshydrogénation aut cours de laquelle il perd de Phyydrogéne (H") a Vorigine de la réduction de NAD* en NADH, H’. > CHsCO-CoA + NADH+H" + CO: La réaction globale est: | CHsCO-COOH + CoAH + NAD’ % La deuxiéme étape : les réactions du cycle de Krebs Crest une succession de réactions cycliques catalysées par des enzymes spécifiques (décarboxylases, déshydrozénases...). Ce cycle démarre par la fixation du radical Acétyle sur un composé a 4 carbones appelé Oxaloacétate pour former un composé a 6C (Citrate). Tl produit du CO», de 'ATP et des transporteurs d'hydrogene réduits (NADH, H* et FADER). L’équation bilan du cycle de Krebs est CHsCO-CoA + 3NAD' + FAD + ADP+Pi + 3E:0 ————> CoAH + 3NADH, H* + FADE + ATP + 2CO: /Acétyleoenzyme A ‘Coenzyme A (CHsCO-COOH + 4NAD* + FAD + ADP+Pi + 3120 ————> 4NADH+H" + FADED + ATP + 3COz Acide pyravique Le bilan chimique de oxydation des 2 molécules de pyruvate est done : (NADH, H’) + 2FADH2 + 2ATP + 6CO2 Ainsi P’équation bilan est (CH:CO.COOH + 10R? + 2ADP + 2Pi + 6:0 ————> 10R"H: + 2ATP + 6CO2 Acide pyruvique ») Phosphorylation oxydative au niveau de ta membrane interne (Réactions de la chaine respiratoire) : Espace intermembranaire Membrane} interne Matrice NADH, It spare i an pédonculée app+ri 3H ATP +10 La chaine respiratoire est une chaine de transporteurs d'électrons, au niveau de la membrane inteme de la mitochondtrie, 1éalisant Poxydation des coenzymes réduites : NADH en NAD et FADH: en FAD selon les réactions suivantes NADH, H*————> NAD‘ +2H'+2e ET FADH;————> FAD + 2H" + 2¢ Les coenzymes réduits (NADH, H* et FADE) cédent leurs deux électrons a un systéme de transporteurs qui. par une cascade de réactions d'oxydoréduction, améne ces électrons jusqu’' Vaccepteur final, 'oxygéne moléculaire, qui subit une réduction selon la réaction : % O2 + 2H" + 2e@ ————> HO L’énergie libérée an cours du transfert d’électrons sera utilisée pour le pompage des H’ de la matrice vers I’espace intermembranaire ce qui conduit 4 la formation d'un gradient de protons H* de part et d’autre de la membrane interne. Le retour des protons H’ vers la matrice via les sphéres pédonculées (ATP synthétase) fournit I’énergie nécessaire & la phosphorylation de I’ ADP en ATP selon la réaction suivamte : ADP + Pi + E————> ATP + 10 pousvi.com 6 Prof ¥. ALANDALOUSSI eo Je prépare mon baccalauréat SyT 4. Le bilan énergétique de la respiration cellulaire : Lors de la respiration cellulaire : 2NADH, H* ¥ Laglycolyse produit : 2ATP +2(NADH, B*) Y Dans la mitochondrie chaque molécule d’acide pyruvique produit : 1ATP + 4NADH, H’ + IFADE: Done le bilan chimique de Poxydation totale dune molécule de glucose c’est : AATP + 10(NADH, H*) + 2FADHD. Y L’oxydation de INADH, H* produit 2ATP 32 0u34 ATP. 34TE. Y Lroxydation de 1FADHL produit 38.0036 anit DATE. Bilan énergétique de l’oxydation totale d’un glucose est : 4ATP + (10x 3) ATP + (2x2) ATP = 38 ATP. Remarque : Lors de la glycolyse, 2(NADH, H*) sont produits dans I’hyaloplasme et doivent passer dans la matrice mitochondriale. Ceci se fait grace a des navertes moléculaires > Navette malate-aspartate : abouti la fabrication de (NADH, H’) et dans ce cas le bilan énergétique sera 38ATP. C’est le cas du cceur et du foie. > Navette glycérol-phosphate : abouti a la fabrication de (FADFL) et dans ce cas le bilan énergétique sera 36ATP. C'est le cas dur muscle squelettique et du cervean, V. La fermentation cellulaire et la formation de VATP 1. Le devenir de Vacide pyruvique en milieu anaérobiose : En cas d’absence ou de pénurie de dioxygene, la fermentation s’effectue dans I’hyaloplasme. et dbute par la glycolyse. * Dans le cas de la fermentation alcoolique, facide pyruvique est 2NAD™ 2(NADE. IF) aR, décarboxylé puis réduit en NU. éthanol avec régénération du Cith,0, ><> 2cH,-co.coon + _ > 2c. CT. transporteur (NAD). L’équation |— app (Spi DATP bilan de la fermentation Glucose etde pyruvique FBanel aleootique est = * Certaines cellules, tel que les cellules musculaires, sont capables de réaliser la fermentation lactique. Dans ce cas, la dégradation du glucose produit = de acide lactique (CH,-CHOH- ayaDS NSDL ix ANADF COOH) avec régénération du —_|CglT,,0g > 2CH;-CO-COOH —— > 2CH\CHOH-COOH. ‘ransporteur (NAD*). L’équation bilan de Ta fermentation lactique est 2aDP*2Pi — 2ATP Glucose Acide pyruvique Acide lactique 2. Le bilan énergétique de la fermentation cellulaire = Seule la glycolyse produit de 'ATP lors de la fermentation, Le bilan en ATP de la fermentation alcoolique est done de 2ATP par mole de glucose oxydé. VI. Le rendement énergétique (R) de ta fermentation et de la respiration , endement énergétique en %. { . R=38x30,5/2860x100= |! R= x 109 E~Bnergie potentielle totale d’une : Respiration 40,52 % : i mole de glucose en KJ (3860 KJ). ! = —} E’ = Energie potentielle des molécules ‘| Fermentation | R=2%30.5/2860x100= |; @°ATP produites en KJ (30.5KJ). i 21am i wwew.yousvt.com Prof ¥. ALANDALOUSSI ev Je prépare mon baccalauréat Sy Chapitre 2 : Réle du muscle squelettique strié dans la conversion de Vénergie I. Enregistrement de la contraction musculaire 1. Notion de potentiel de repos et potentiel d’action : Le potentiel de repos ou potentiel membranaire est la différence de tension mesurée entre la face exteme et la face interne dela cellule. Crest la différence de concentration ionique de part et d’autre de Ja membrane qui détermine Ia valeur du potentiel transmembranaire. Il est de -70 mV. La stimulation électrique de la cellule provoque une brusque ddp(mV) PA modification du potentiel de 3 ~ YR ed eee repos. C’est un phénoméne q (rstérence) | 4, | 3 epolarisation électrique qui nait suite = = excitation et qu’on appelle + ie Ze : potentiel action. 1 est composé 0+ 2 re re eae ae: ete gee seaes ‘© Lvartefact de stimulation : 80 phénoméne électrique bette es seeds euegisté parles élecuodes | C&O 123 4 5 6 tw réceptrices, indiquant le ‘moment de stimulation La dépolarisation : le potentiel augmente trés rapidement (phase ascendante) pour atteindre un pic. La repolarisation : Aprés le pic, le potentiel diminue pour se rapprocher du potentiel de repos. L’hyperpolatisation : Le potentiel devient inférieur au potentiel de repos 2. Réponse du muscle aux excitations électriques : a) Cas d’une excitation unique : Lorsqu’on applique sur le muscle tine excitation électrique unique et efficace, on obtient une contraction brave et isolée & Iaquelle on donne le nom de secousse musculaire. Le myogramme (M) obtenu est composé de trois phases Y Laphase de latence ® : durée entre le moment de excitation et le début de la réponse du muscle. Y Laphase de contraction @ : au cours de laquelle la Temps longueur du muscle décroit (muscle se raccourcit) {100s ¥ La phase de relachement @ : au cours de laquelle le muscle reprend ses dimensions initiales (sa durée est 1égérement supérieure & celle de la phase de contraction). }) Cas de plusieurs excitations a intensité croissante : (On soumet le muscle a une série d’excitations isolées (in, in, is, ... is), d’intensité croissante. Le cylindre enregistreur est immobile, et on Je toume & la main aprés chaque excitation Y L’excitation (ii) : pas de réponse, i; est done inefficace (excitation infraliminaire) YA partir de (ig) (Seull d’excitation = rhéobase), on enregistre une réponse dont l'amplitude augmente avec l'augmentation de lintensité, c’est la loi de recrutement (augmentation du nombre d’unités musculaires recrutées), Y A partir de (i), amplitude de la réponse reste constante méme si intensité de excitation continue d’augmenter, cat toutes les unités constituant le musele se contractent comets ww Prof Y. ALANDALOUSSI Je prépare mon baccalauréat syT aw 7 Cas de deux excitations rapprochées On soumet plusieurs fois, un muscle & deux excitations efficaces successives de méme intensité (j,i). A chaque fois. on diminue I’intervalle de temps entre les deux excitations. La réponse dififére selon Instant ot on applique la deuxiéme excitation Si les deux excitations sont suffisamment Aloignées on enregistre deux secousses musculaires isolées et de méme amplitude, Y Si les deux excitations sont rapprochées et que la 2% excitation atteint le muscle pendant la phase de reldchement de Ia réponse précédente, il se produit une fusion incomplete (partielle) des deux secousses musculaires avec une augmentation de l’amplitude de la 2°" secousse. Si les deux excitations sont trés rapprochées et que Ia 2° excitation atteint le muscle pendant la phase de contraction de la réponse précédente, on observe tme fusion compléte (totale) des deux secousses qui apparaissent comme s'il nya qu'une seule secousse musculaire d'une amplitude plus grande. aa Par’ rary AVAVAVAVAVAVAVAVAVAYAVAYAUAVAVAYAVAAVAVAVAVATAYAYAVA Remarque Si on répate l'expérience précédente, mais en utilisant des excitations d’intensité provoquant la réponse maximale du muscle, les deux secousses musculaires auront la méme amplitude dans tous les cas. @) Cas d'un ‘On soumet le muscle 4 une série d’excitations efficaces de méme intensité et en variant la fréquence des excitations = Avec une faible fiéquence, on obtient le myogramme de la figure 1 = Avec une grande fréquence, on obtient le myogramme de la figure 2. Figure 1 Nees ‘Chronographe (1/1008) foment IVAVAVAVAVAVAVAVAYAVAVAVAVAVAVAVAVAYAYAYAVAVAVAYAVAVA’ /AVAVAVAVAVAVAVAVAVAVAVAVAYAVAVAVAVAYAVAVAYAY Y Figure 1 : quand la fréquence des excitations est faible, le myogramme obtenu prend l’allure d°un palier sinueux. La réponse du muscle est dite, alors, tétanos imparfait. Ce phénoméne peut étre expliqué par la fusion incompléte des secousses musculaires, car chaque excitation atteint le muscle pendant la phase de relachement de la réponse précédente, Y Figure 2 : quand ta fréquence des excitations est forte, le myogramme obtemu prend I’allure dum palier droit. La réponse du muscle est dite, alors, ¢étanos parfait. Ce phénoméne peut étre expliqué par la fusion complete des secousses musculaires, car chaque excitation atteint le muscle pendant la phase de contraction de la réponse précédente, n musculaire ela f (On applique une série d’excitations de méme intensité pendant une durée trés longue, C; = la secousse obt a la suite de la premiére excitation et Cs = la secousse obtenue aa suite de la demiére excitation. La fatigue musculaite se manifeste done par la diminution de amplitude de la réponse musculaire et par une atigmentation du temps de reldichement e@ Je prépare mon baccalauréat svt IH. Les phénoménes accompagnant la contraction musculaire 1. Les phénoménes thermiques : Pour mesurer la chaleur dégagée lors de la contraction musculaire, on utilise une thermopile (Figure 1). Figure 1 Figure 2 Tension du mmscle * ‘Myogramme dune secousse musculaire isolée poet Excitation Aiguille Quantitéde © . themmoélectrique chai * a Muscle de référence) OF ®—?rns ‘Au cours d'une activité musculaire, le muscle dgage de la chaleur en deux temps Y Lachaleur initiale (©), qui se dégage rapidement au cours de la secousse musculaire et dont une partie est libérée au cours de la phase de contraction (Chaleur de contraction (®) et chaleur de soutient (@)), et autre partie au cours de la phase de relichement (Chaleur de reldchement (@)), Y Lachaleur retardée (@) se dégage lentement aprés la secousse musculaire, Oscilloscope Amplificatewr 2. Les phénomenes chimiques et énergétiques : Lors de l'activité musculaire, le muscle : Y Bénéficie d'une augmentation du débit sanguin qui permet lintensification des échanges ; Y _Ufilise beaucoup plus de glucose et du dioxygéne, et produit d’avantage de CO2; ¥ Ne consomme pas les protides et les lipides mais utilise uniquement le ghicose que ce soit en activité ou au repos, Ces phénoménes traduisent l’oxydation du glucose qui produit I’énergie nécessaire 4 la contraction. musculaire. II. Structure et ultrastructure du muscle squelettique strié. L. Structure du muscle squelettique strié : Le muscle squelettique est enveloppé par diverses membranes, ‘Une qui entoure le muscle c'est 'épimysium. Ensuite, le muscle est divisé en faisceanx de fibres qui sont séparés les uns des autres par le périmysium, Enfin les faisceaux sont composés de fibres musculaires entourées par 'endomysium. Aux extrémités du muscle, les différentes membranes conjonctives s'unissent I cecum da Fores pour former les tendons qui attachent les muscles aux os. ‘Tendon Epimysiom — endomysium Pésimy sm vie sngin Fibre muceulaine AA 2. L’ultrastructure de la fibre musculaire : La fibre musculaire est une cellule qui posséde plusieurs noyaurs (cellule plurinucléée = syncytium), Noyaux Bande Bande sarcolemme limités par une membrane (sarcolemme). Chaque jem claire fibre présente une striation transversale (altemance de | Myofibrilles NN Lo Spy y ¥_ Sarcoplasme bandes sombres et de bandes claires), d’ot le nom de muscle squelettique strié. ¢ Dessin explicatif de Ia structure de la fibre musculaire Le cytoplasme de la fibre musculaire (ou it sarcoplasme) contient des structures longitudinales paralléles : les myofibrilles. 0. Prof ¥. ALANDALOUSST we Je prépare mon baccalauréat ST ~ Chaque myofibrtie est constituge de ‘yofilaments. On distingue deux types de Fibre musculaire myofilaments ¥ Des myofilaments fins actine, qui sont disposés de part et autre des strie Z. Y Des myofilaments épais de myosine, se situent entre les myofilaments fins. Noyaux Sarcolemme ~ Lespace entre deux stries Z est le sarcomere. ~ Lrendroit of il n'y a que les myofilaments épais de myosine est appelé zone H. ~ La zone oft il n’y a que les myofilaments fins est appelée la bande I. ~ La zone oit il ya les myofilaments fins et les myofilaments épais est appelée la bande A. Sarcoplasme ~ Le myofilament épais est composé de protéine myosine (2 tétes), alors que le myofilament fin est composé des protéines actine + troponine + tropomyosine Quelques myofibrilles Myofilament de myosine T “Myofilament @actine Tete de Q Tige Molécule de 100 nm myosin myosine IV. Mécanisme de la contraction musculaire. 1. En quoi consiste la contraction musculaire ? Sarcomére reliché Sarcomere contracté ‘Lors de la contraction musculaire on observe : Y Un raccourcissement des sarcomeres (rapprochement des stries Z), Une réduction de la longueur des bandes claires et de la bande H. Y Une constance des bandes sombres. Y La longueur des myofilaments reste constante, (Ceci prouve qu’il y a, au cours de la contraction, tm glissement des myofilaments d’actine par rapport aux myofilaments de myosine. Le sarcomére est donc I’unité fonctionnelle de la fibre musculaire. 2. Mécanisme du glissement des myofilaments. a) Réle du calcium dans (a contraction musculaire : Galena ‘Troponine Site de liaison actine -myosine ‘Tropomyosine Actine Myosine En absence de Ca En présence de Ca www. yousvi.com u Prof ¥. ALANDALOUSSI e@ Je prépare mon baccalauréat SyT En absence des ions Ca* (au repos), la tropomyosine cache le site de fixation de la téte de myosine sur I’actine. [La fixation des ions Ca sur la roponine entraine le déplacement de la tropomyosine ce qui permet de démasquer le site de_ fixation de Ia téte de myosine sur 'actine, et par suite, la fixation de myosine sur I'actine et la formation des complexes actomyosines. 4) Mécanisme du glissement des myofilaments. ‘Sie Ca est pompé dans le réticulum, ‘Le mécanisme de glissement des myofilaments prend fin © Hydrolyse de l' ATP @® ion © Libération du (Ca) par le reticulum sarcoplasmiqne ‘Myofilament d’actine RRs — ‘Myofilament de myosine @ Fixation des ions Ca sur la troponine Sila concentration en Ca est suffisante, le cycle se reproduit © Formation des ponts © Fixation d'une nouvelle actomyosines ATP puis la rupture de la liaison entre Pactine et la myosine © Pivotement des tétes de myosine puis glissement V. Les voies de régénération de V’ATP au cours de la contraction musculaire : a) Voies anaérobies immédiates : > La voie de la phosphocréatine : La production d’ ATP par hydrolyse de la phosphocréatine. Créatine kinase (Phosphocréatine) PC = + = ADP, | ———————> (CréatineyC + = ATP © La vie de VADP : La production d’ATP par phosphorylation d’ADP. Myokinase ADP) +) «=ADP)) —~—"——_—_>» ATP + AMP 4) Voies anaérobies de moyenne vitesse : La fermentation lactique. CoHn205 >» 2CH;-CHOH-COOH + 2ATP Glycose Acide lactique ©) Voies aérobies lentes : Voxydation respiratoire. CcH20c + 602 + 38ADP + 38Pi —— Glucose ———> 6CO: + 6H:0 + 38ATP www.yousvt.com 12 Prof ¥. ALANDALOUSSI Je prépare mon baccalauréat syT Les différents types de fibres musculaires + Caractéristiques des différents types de cellules musculaires. Propriétés | Muscle squelettique Muscle cardiaque Musele lisse vet Cellules trés allongées | Cellules irréguliéres en forme Caractetiidues | o¢cylindsiques avec de | de batonnet habitvellement Cottle fete aver nombreux noyaux: ‘avec un seul noyau y Taille maximate desceliuies (gcd) 30.6 100 sm 100 pm x 15mm 500 jim x S mm Multinuclége Noyaux (péripheriqnes) Un seul au centre Un seul au centre Striations visibles Oni, Oni Non Contraction Velontaire Involontaire Involontaire Tinervotion Somatique Autonome (sympathique et | Autonome (sympathique et parasympathique) parasympathique) Localisation Se fixe au squeletie Myocarde Parois des viseéres ; vaisseanx sanguins «Les fibres lentes ou fibres rouges ou de type I: Sont rouges car elles sont gorgées de sang. (Avoir un maximum d’O:) Sont trés fournies en mitochondries (Fabrication d’énergie par le biais d°O.) eu de nerfs les entonrent car elles n’ont pas besoin de se contracter rapidement. Par contre, elles ont une forte capacité de résistance 4 effort. Sont fines et interviennent dans des exercices longs ; SANK KN «Les fibres rapides ou fibres blanches ou de type II : Sont piiles (Moins de sangs = moins d’O:) ; Sont riches en réserves énergétiques (glycogéne) et moins riches en mitochondries) ; Ont un diametre important ; Ont des capacités de contractions rapides et interviennent dans des mouvement brusques ; Leur innervation est importante pour que le signal arrive vite ; Ont une résistance faible a l’effort et ne sont pas capables de se contracter longtemps. KKK KKK « Effets de Ventrainement = Y Généralement, chaque individu a une répartition égale de la part de chaque type de fibres mais certains ont des prédispositions. ¥ L’entrainement pent modifier cette répartition de maniére a avoir plus de fibres lentes ou plus de fibres rapides. Ainsi, si vous vous entrainez pour un marathon, une pattie de vos fibres rapides vont se transformer en fibres lentes pour permetire un effort long. A Vinverse, si vous faites un entrainement de sprinter ou (*haltérophile, une partie des fibres lentes va devenir rapide pour permettre d’aller plus vite et d’étre plus fort. Quelqu’um qui ne fait pas de sport aura tendanee & avoir plus de fibres rapide. www yousvi.com B Prof ¥. ALANDALOUSSI e@ Je prépare mon baccalauréat syT RESUME.2 ~ NATURE ET MECANISME DE L’EXPRESSION DU MATERIEL GENETIQUE Chapitre 1: Nature de Vinformation génétique I. Localisation de Vinformation génétique /L'information génétique qui détermine les caractéres héréditaires est localisée dans le noyau chez les organismes Unicellulaires et les organismes pluricellutaires HL. Transmission de Vinformation génétique d’une cellule & une autre. 1. Ultrastructure du noyau pendant le cycle cellulaire : La transformation de la chromatine en chromosomes signifie l'entrée de la cellule en mitose. aspect du noyau au cours de la mitose : a | Les Noyauaw LADN Les chromosomes Deux cellules «repos»: | | commence a se| | chromoromes | | salignentau | | alvisent en2 | |illes se forment| ONS compacter | | sont-visibies | | milieudela | | groupesetse | | fdentiques an aeroule cellule séparent premiere Lraspect du noyau a deux périodes du cycle cellulaire : Le noyau prophasique Nucléole— Chromatine Enveloppe_| Nucléaire En dehors de la division cellulaire (pendant I’interphase), la chromatine se présente sous forme de filaments trés fins appelés nucléofilaments, tmiquement visibles en microscopie électronique i trés fort grossissement. Lors des divisions cellulaires, le noyau présente des structures filamenteuses appelées chromosomes. Le chromosome est de la chromatine soigneusement enroulée. ‘Chaque chromosome visible est constitué de deux chromatides unis entre-elles au niveau du centromere 2. Les étapes de la mitose : [La mitose : Phénoméne biologique permettant la division d’une cellule mére en deux celiules filles identiques et /ressemblent a la cellule mére. Elle correspondant 4 une reproduction conforme car elle conserve toutes les caractéristiques de la cellule mére [La mitose est un phénomene continu qui se déroule en 4 étapes ‘© Prophase : Apparition des chromosomes par condensation des fibres de chromatine : Chaque chromosome se compose de deux chromatides : la disparition de l’enveloppe nucléaire et début de formation du fuseau mitotique. wwew.yousyt.com ia Prof ¥. ALANDALOUSSI Je prépare mon baccatauréat sv © Métaphase : alignement des chromosomes sur la plaque équatoriale formant ainsi la plaque métaphasique. © Anaphase : clivage des centromeres et séparation des chromatides de chaque chromosome et leur migration vers les péles cellulaires. © Télophase : Les chromosomes percent leur condensation et redeviennent des fibres de chromatine ; la réapparition de Fenveloppe mucléaire et disparition du fuseau de division : la cellule mére se divise en deux cellules filles, identiques. Cellule animale cellule végétale 1: Paroi cellulosique + 2: membrane cytoplasmig ‘= g of 3: Cytoplasme gf]. 33 Seige g2 4: Nucléole 28/26 28 5: Enveloppe nucléatre 25/23 22 6: Chromosome Z3/4 1: Calotte polaire , 7 2: Membrane cytoplasmig el g z 3:G g| = ai ‘ytoplasme 28) .3 23 4: Chromosome eE/ 22 a 5: Fibre polaire Zelag 24 6 : Fibre chromosomique 2/3 £ 72 Aster oy 1: Calotte polaire z 2: Chromosomes €] ¢ bar 3: Etranglement équatoriale Ss gz ae £8/42- ge gelee 34 4: Aster 24)5 . 1: cellnles filles 7 35 5 22 2: Construction dune ge 2: parot 2: Z4 3: Noyaux filles 24 3. Notion de cycle cellulaire : L’aspect des chromosomes au cours d’un cycle cellulaire Gi—Premiére phase de || Qn appelle cycle crotssance | cellulaire les différentes S=Laphase de synthése | | drapes par lesquelles Gi=Deusxieme phase de | | passe la cellule, du début crotssance une interphase au P = La prophase début de Vinterphase M-=La métaphase | suivante, (Autrement dit inane cycle cellutair T=la telophase interphase + mitose). www.yousv.com Is Prof. LANDALOUSSI oe Je prépare mon baccalauréat IH. La nature chimique du matériel héréditaire. Le nucléotide = L’ADN constitue le support de information génétique. Cette molécule «’ADN est le constituant fondamental des chromosomes. = Lanamre chimique du matériel héréditaire est I'ADN chez la majorité des étres vivants sauf les rétrovirus qui ont de ARN, = Lamolécule d’ADN (Acide désoxyribonucléique) est un polymére de nucléotides, chaque nucléotide est constitué par association de 3 molécules : un pentose, le désoxyribose CsHioOs, un acide phosphorique HgPO« et Une base azotée, qui peut étre soit adénine (A), la thymine (7). fa guanine, ou bien la cytosine (Figure ci-contre) = Unnueléoside est union dune base purique (adénine, guanine) ou Dibecwpiboss (pacious)} pyrimidique (cytosine, thymine ou wracile) et d'un pentose (ribose ou : i désoxyribose), i sto. } IV. La structure de la molécule d’ADN (Modele de Watson et Crick) L'ADN, selon le modéle de Watson & Crick (Modele de la double hélice), est constitué de denx Brins enronlées en spirale. (L’ADN est bicaténaire = 2 chaines = 2 séquences de mucléotides). Les deux brins s"associent au niveau des bases azotées de fagon complémentaire gréce aux liaisons hydrogénes : 2 liaisons entre A=T et 3 liaisons entre , O Désoxyribose @ HPs Liaison hydrogéne ag Nucléotide Les atomes de carbone dur désoxyribose sont par convention, notés C1’, C2", Cs’. Or, sur chaque brin d’ADN, ily a une extrémité libre : Cs’, alors qu’a Pautre extrémité, c'est Te Cy" qui est libre. Ainsi le brin a une polarité suivant la direction 5°->3°. Dautre part les deux brins qui s’assemblent sont de polarités opposées, les deux brins sont antiparalléles, un des brins est orienté droit 5'->3° Y'autre est inversé. V. Relation entre chromatine, chromosome et ADN. ‘Au cours de Pinterphase le nueléofilament apparait comme un collier constitué de l’enroulement d'une molécule d’ADN autour des histones pour former des nucléosomes. Pendant la prophase. la spiralisation des ‘nucléofilaments, puis leur enroulement ‘autour d'un squelette protéique forme Jes chromosomes qui apparaissent formés de deux chromatides, ‘Nucléofilament _Nucléosome ‘Chromatine ss Donc la chromatine et les chromosomes a constituent le méme élément dont la structure varie selon les phases du cycle a cellulaire. ls sont constitués d'une moléeule d'ADN associée a de Chromosome nombreuses protéines. www.yousrt.com 16 Prof Y. ALANDALOUSST eo Je prépare mon baccalauréat VI. Mécanisme de duplication de l’AD: 1. La duplication de VAD) On effectue le dosage de la quantité d’ ADN contenue dans le noyau une cellule, au cours d’un cycle cellulaire (Figure ci-contre). Gi et G» (Growth) = premidre et deuxiéme phase de croissance ; S (Synthesis) = Phase de synthése ; M = Mitose ; I= Interphase ; C= cycle cellulaire. La réplication de I’ ADN : phénoméne biologique permettant la formation de deux molécules d°ADN 4 partir d'une seule molécule @ADN. 2. Mécanisme de réplication de VADN (réplication semi-conservative) = 4 Quantité d’ADN 165 dans le noyau : G@im i 29 4 (102) i 124 i 10 : 0 5 1015 Temps qh) + Fig © : L’observation au microscope électronique d’un chromosome pendant la phase S de interphase, montre que Ia double hélice de 1’ ADN se sépare en différents points du chromosome, en deux brins, formant des "yeux de 1éplication" % Fig Q : est un schéma d’interprétation de la réplication ’ADN. Cette réplication se fait selon le mode semi- conservatif, selon lequel chaque brin de la molécule "mére’ sert de matrice pour la synthése d'un brin complémentaire. * Fig ® : Chaque brin sert de modéle pour la synthése d’un nouveau brin complémentaire. Chaque cel de réplication comporte deux fourches de réplication, figures-en Y. Ces fourches progressent en sens inverses (réplication bidirectiomnelle). + Fig © : Un ensemble de protéines enzymatiques consommatrices d’ énergie réalise la réplication de !'ADN ‘+ Les protéines de reconnaissance reconnaissent les sites initiation et de tenminaison. ‘+ L’hélicase : dérouile la double hélice par rupture des liaisons hydrogénes présentes entre les deux brins de l’ ADN. ‘+ LIADN topoisomérase : enzyme qui supprime les contraintes de torsion de !ADN au cours des processus de réplication et de la transcription. + L’ADN polymerase : associe en face d'un nucléotide du brin parent, un nouveau nucléotide complémentaire formant le brin fils. Cet enzyme ne fonctionne que dans le sens 5" (Sens dur nouveau brin). + Les protéines SSB (pour Single Stranded binding Protein) ont une forte affinité pour I’ ADN simple brin et I'empéche ainsi de se réenrouler lors de la migration des fourches réplicatives + La primase est une ARN polymérase qui permet la synthése de courts segments d'ARN qui sont ensuite utilisés comme amorces par I'ADN polymérase réplicative, —i ‘© Les ADN ligases catalysent la formation de la liaison ks phosphodiester. yousvi.com 17 es 2 brins en formation / Nucleotides bres cy Complexe fe ‘enzymatique de 7 <—~ ‘replication (ADN} te polymerase) es 2 brins initiaux Prof Y¥. ALANDALOUSSI Je prépare mon baccalauréat ‘ Les origines de réplication : ‘* Laréplication d'une molécule d’ADN se fait dans le sens $'=> 3' et commence sur des sites particuliers, appelés origines de réplication, il s’agit de courts segments °ADN ayant une séquence nucléotidique spéeifique. Un chromosome @’Eucaryote linéaire, posséde des centaines ou des milliers origines de replication, Fig @ Chez les procaryotes comme la bactérie, le chromosome circulaire posséde une seule origine de réplication, La synthase d’ADN doit respecter certaines proprigtés : les deux fourches réplicatives doivent migrer dans des sens opposés, la synthése de I’ADN se fait dans la direction 5” vers 3° et ainsi le brin matriciel est Iu de 3° vers 5’, les deux brins de I’ ADN sont antiparalléles et synthétisés simultanément, La réplication est asymétrique. Ltn des deux brins est synthétisé de fagon continue (brin précoce on avaneé), tandis que l'autre est synthétisé sous forme de fragments conmis sous le nom de fragments d’ Okazaki (brin tardif ou retardé), Remarque : Quelques structures caractérisant le matériel génétique +o Figure 1 : Les Kinétochores : En fin de prophase, des structures spéciatisées, appelées kingtochores (Figure 1), formés de complexes protéiques, se développent et sattachent dans la région du centromere. Il y a un kinétochore pour chaque chromatide. Ils vont jouer un réle primordial au moment de la séparation des chromatides. Les microtubules kinétochoriens, insérés dans le kingtochore se d&veloppent progressivement et, dans la prophase tardive, ils vont progressivement s'attacher aux microtubules du fiseau. ‘% Figure 2: Les télomeres Les igloméres sont des régions hautement répétitives de TADN, située a Yextrémité de chaque chromosome (figure 2). Ces séquences d'ADN répétitives ne contiennent pas de génes : elles sont 1a pour préserver Tintégrité de notre patrimoine génétique. Mais & chaque fois qu'une cellule recopie son ADN avant de se diviser, elle perd un petit bout de télomere, tant et si bien que ces protections finissent par suuser. La cellule aréte alors de se diviser et de fonctionner normalement. Les chercheurs parlent de cellules "sénescentes", dont l'accumulation contribue au vieillissement de Vorganisme. Figure 2 www.yousvt.com 18 Figure 1 2 ehromatiaes kinetochore (tsur enaque chromatice) Centromére Microtubules kinetochoriens © Georges Dost Exemple d'un kinétochore trilamellaire Tout au ong de a division celle (celtue sone). es elomeresraccouresset jusqu'eu moment 20 a dvison cetlaire sarete senescence) Prof Y. ALANDALOUSSI ev Je prépare mon baccatauréat SyT Chapitre 2 : Expression de Vinformation génétique I. Notion de caractére, gene, alléle et de mutation : 1. Relation entre information génétique et caractére : a) Notion de caractére héréditaire : Le caractere héréditaire est une particularité qualitative ou quantitative qui différencie un individu & l'autre et se transmet de génération & la suivante. Certains caractéres peuvent étre visible comme la couleur, la taille... d’autres nécessite des analyses comme les groupes sanguins }) Notion de mutation : © Les mutations sont des modifications de l'information génétique, qui se caractérisent par la rareté, la spontanéité, et la stabilité, Elles peuvent étre favorisées par I'action de certains facteurs de I'enviromement, qualifiés d’agents -mutagénes : physiques (rayon X, ultraviolet...), chimiques (amiante, toluéne...) ow biologiques (virus...) + La mutation est une source de diversité allélique (génétique). La forme originale du géne est ’alléle savage et la forme modifiée est Valléle mutant. + Les mntations peuvent étre de substitution (~ remplacement), dinsertion (addition), de délétion (— suppression), + Les mntations peuvent étre de type : silencieuse (si mémes acides aminés), faux sens (si acides aminés différents), non- sens (si remplacement de acide aminé par le codon STOP). ©) Notion de gene et dailele : © Le géne est un fragment de la molécule d°ADN qui porte l'information génétique correspondant a un caractére éréditaire. C'est une molécule séquencée en nucléotides. Le géne a un emplacement précis sur un chromosome, appelé locus + Lvalléle est une forme ou version de géne, En général un géne est représenté chez les diplotdes par deux alléles (occupant le méme locus) qui peuvent étre identiques ou différents. 2. Relation protéine - caractére : r ; La couleur noire du pelage chez le lapin est lige & la présence ae eee Sa un pigment sombre, la mélanine. L’absence totale de ce Cette synthese peu re schématisse de fagon pigment esta Vorigine du caractére albinos. Or quand enzyme Satara aa eS tyrosinase (protéine), est fonctionnelle, elle permet Ia synthase x de la mélanine d’oi la coloration sombre. Alors que le défaut _—— + Dopa ————+ mélanine | activité de cette enzyme est responsable de l'absence de yeas eee mélanine, donc le caractére « coloration de pelage » dépend de activité d'une protéine « enzyme tyrosinase ». Tyrosine 3. Relation géne - protéine : ; . Séquence des acides aminés Te ldocammentcl-conirey présente une de Ia protéine normale. portion du chromosome 11 portant les SE AaREEREEEREEEDEREREE séquences de nucléotides (alléles AUR HbA oa CSTE SLELGAS SALTS STS impliqués dans la synthése de = a a Ihémoglobine normale HbA ET ““*Auaterns—oy O} CENERT ERE Veer ti P’hémoglobine anormale HbS | responsable dela crganooyene. | EC eine wma + @--O-O-@-O-O- Une modification de la séquence des nucléotides de la molécule d°ADN (mutation) entraine des modifications au. niveau de la séquence d’acides aminés de la protéine, Douc l’ordre des nucléotides d'une séquence dun géne détermine Ia séquence d’acides aminés dans la protéine. Les mutations sur les séquences micléotidiques entrainent tne modification de la séquence en acides aminés de la protéine_ ct par la suite tne modification du caractére. Il existe donc une relation de cause 4 effet entre géne, protéine et caractére. ww nyousvi.com yy Prof ¥. ALANDALOUSSI e@ Je prépare mon baccalauréat st II. Mécanisme de Vexpression de Vinformation génétique = 1. Le lieu de la synthése des protéines : L'ARNm est en fait le médiateur entre le matériel génétique au nivean du noyau et la synthase protéique au niveau du cytoplasme. L'ARN est done le « messager » entre le noyau et le cytoplasme, il est nommé ARN messager 2. Structure de la molécule d’ARN : | Base azoté cytosine Ribose A=adénine G= guanine Acide ribonucléique / ARNm La molécule d’ARN est tune molécule simple brin (Monocaténaire) il est constitué de nucléotides. Le nucléotide contient : un acide phosphorique : un pentose : le ribose (CsHjgO.), au Tien du désoxyribose ; une base azotée : Adénine (A) ou Cytosine (C) ou Guanine (G) ou Uracile (U). 3. Les étapes de Vexpression de Vinformation génétique : a) La transcription : synthese de VARN Figured ‘i +o Figure 1: L"ARNm est formé 4 partir dun unique igure 1 ] Fin du gene brin d? ADN d'un géne. Ce brin d?ADN porte lenom de} y4hut du gdne brin transcrit (ou brin matrice), ‘ ADN La transcription commence en un point précis de VADN, le site dinitiation, pour se terminer en un point précis, le site de terminaison, (SOR JP ARN en cours La transcription de "ARN se fait dans le noyau sous Molécule d’ ARN polymérase de transcription Vaction d’une enzyme appelé 1’ ARN polymerase. % Figure 2 : Un gene de cellule Exon Intron EXOn Intron Exon encaryote présente une alternance TRTRTRT IS DS 2S D> 7S 2S ADS de régions codantes - /es exons - et de régions non codantes - les ‘Transcription introns. 4 " Pré-ARNm Les génes sont transcrits sous forme d'ARNm prématurés (pré-ARNm) /Epissage qui contiennent les introns et J es ete | Figure2 | ARNm mature Les introns sont non retenus : ils sont clivés selon un mécanisme Figure 3 appelé épissage, pour donner I" ARN messager mature (ARNm mature). ARN polymérase _Belu non transcrit ; GTGCACCTTACTCCAGAGGNGER % Figure 3 : La transcriptionse | apn“ déroule selon les étapes suivantes 3 CACGIGGAATGAGGICTCCT Brin transerit Y L’initiation : Sur !ADN. chaque géne est précédé d'une séquence, qui indique ala fois WecAccuuhSucenGaGoa Nucleotides Je brim & transcrre et le début AMM AEN libres de la zone a transcrire. Celui-ci permet également la fixation de I’ ARN polymérase, ‘Une fois fixé sur I’ ADN, L'ARN polymérase provoque localement ouverture de la double hélice dADN. ww -yousvt.com 20 Prof Y. ALANDALOUSSI e Je prépare mon baccalauréat sy Y L’€longation : L*ARN polymérase progresse le long de 'ADN suivant le sens 3°->5", et en respectant Ia complémentarité des bases azotées, il associe & chaque désoxyribonucléotide un ribonucléotide complémentaire (A, AT, CAG, GACet UA A). L’ARN obtenu est done complémentaire du brin transcrit et identique, aux uraciles et riboses prés, au brin non transcrit. Y La terminaison : Quand I’ARN polymérase rencontre sur I’ ADN un site de terminaison il y'a libération de ' ARN qui pourra quitter le noyau en empruntant les pores nucléaires. b) La traduction : synthése des protéines > Notion de code génétique : Chaque triplet de nucléotide de I ARNm code pour un acide aminé déterminé, ce triplet est appelé codon. La plupart des acides aminés sont codés par plusieurs triplets de nucléotides (que l'on nomme codons synonymes). 3 triplets UA, UAG et UGA sont non-sens (Stop). > Les éléments nécessaires & la traduction : En plus de I’ ARN messager (ARNm), La traduction nécessite la collaboration entre les ribosomes, un type d°ARN appelé ARN de transfert on ARNT, des acides aminés, le Me™, le GTP et ATP. 4 Le ribosome : Structure du Pa ribosome Le ribosome est un complexe composé d’ARN ribosomiques (ARNs et de protéines. Les ribosomes sont soit libres dans le cytoplasme, ou associé & Ja membrane du réticulum endoplasmique granuleux. Les ribosomes sont communs & toutes les cellules (procaryotes et encaryotes), et sont toujonrs composés de deux sons-unités distinctes. Polypeptide Petite sous Les procaryotes possédent un ribosome de 708, alors que ARNm a Le ribosome des encaryotes est appelé 80S (S est une ‘it de mesure du taux de sédimientation de (S en ¥ Sie detain Vhonneur du chimiste Svedberg). Bode pourTenammeadant pourunacie liaison de TARN1 a son acide amin ariné 4 LARN de transfert (ARNO): ‘spéciiquen Les ARNt (Figure 3), sont de petits ARN responsables du transport des acides aminés Des bases inhabitules usqu‘aux ribosomes lors de la traduction des ARNm | empéchent es : chaque ARNt transporte un acide aminé, de fagon appariements en créant ‘Boucle qui spécifique. Sa séquence comporte une série de trois aces se fre au nucléotides, nommée anticodon, qui reconnait le ‘ibosome codon correspondant 4 l'acide aminé qu'il transporte. 5 * Boucle contenantTantcadon, Les ARNt, représentent environ 15% de !ARN Paris spbclique d chaque bps goMe— 5 cellulaire total ARN, le teste dela molecule tant identque pour tous ARN > Les étapes de la traductio Y Le codon ; triplet de mucléotides de 1’ ARN, comespondant & un seul et unique acide amin: Y Le code génétique : est le systéme de correspondance entre les codons et les acides aminé. ¥ Codons synonyines : Tl existe des codons ayant la méme signification c-i-d codent pour le méme acide aminé. Y Codons stops : ILn'y a pas d’acide aminé codé par ces codons, ce sont UAA ; UAG: UGA. Les ribosomes sont les ateliers de la synthése des protéines. ls permettent de dcoder de fagon ordonnée la séquence ’ARNmn en acides amings. Ils lisent I" ARNm dans un seul sens (de fagon unidirectionnelle). Y Les étapes de Ia traduction : ‘Initiation : débute toujours au niveau d'un codon AUG appelé codon initiatenr (code pour la méthionine). ‘+ Elongation : le ribosome glisse le long de la molécule d°ARNm, ce qui permet la mise en place des différents acides aminés suivant ’ordre des codons de la séquence de nucléotides de 'ARNmn. ‘© Terminaison : Lorsque le ribosome arrive au niveau d’un codon stop, la synthése s’arréte. La protéine est libénée et le ribosome se scinde en deux. ww nyousvi.con 21 Prof ¥. ALANDALOUSSI a Je prépare mon baccalauréat SyT RESUME.3 - TRANSMISSION DES CARACTERES HEREDITAIRES CHEZ LES DIPLOIDES I. Le caryotype (Carte chromosomique) : + Définition : Le caryotype est l'ensemble des chromosomes métaphasiques dune seule cellule, organises en fonction de leurs aspects, leurs tailles et la position de leurs centroméres dans un ordre décroissant. ‘+ Siles chromosomes sont identiques deux & deux (chromosomes homologues), alors la cellule est diploide et sa formule chromosomique est 2n. Exemple : Cellules somatiques normales. ‘+ Siles chromosomes sout différents entre eux, la cellule est haploide et sa formule chromosomique est u. Exemple cellules gemminales (reproductrices ou gametes). * Caryorype humain : ) } ) } coer roan wastnnwacannes | 10 ES ACH IC | ICIS te Ie te de chromosomes : les autosomes (A) ou chromosomes non sexuels, au nombre de is tt i i « ig tt ui ul ic 44_ et les gonosomes ou chromosomes ik oat a “ Wm ha u sexuels au nombre de 2. iL 12 a 4 15 i 2 2 4 15 La formule chromosomique du ue i we aE us yc h sts a se 3s 46 a se 3s io ao 19 20 2122 XY 19202122 XX © Chez le male humain Caryotype de "homme ‘Caryotype de la femme > La gamiture chromosomique est représentée par la formule ) } ect ¢ $9¢ 2n=46 = 22AA + XY =44A + XY. Ps tell 7,48 % Ses gametes miles ou spermatozoides ie 3 nee AT Nem AY euvigie eras pateulr baa * Chez la femelle humaine bop was | mp as das > La gamiture chromosomique est représentée par % § & 1 & a . Ia formule ase acd . 2n= 46 =22AA + XX = 44A + XX. 20 21 2 OX b % Ab Y % Ses gametes femelles ou ovules : ‘Caryotypes des gamétes humains n=23=22A+X. Drosophile * Caryorype de ta drosophite : Re + Chez le male: 2 AA + XY=6A+XY Caryotypes Te © Chez la femelle : 2n = 8 = 3AA +XX= 6A +XX IL. Méiose et diversité génétique : Pendant le cycle de vie (ou cycle de développement) de tout organisme, la reproduction sexuée alterne deux phénoménes © Laméiose caractérisée par la réduction chromatique (2n— n) : * La fécondation caractérisée par la caryogamie (Fusion des noyaux) (1 — 2n), DR C—O Cette @< celles filles (n) "QE more (2) “C)——— 798 Maiose + Definition : La succession de deux divisions celhulaires précédée d'une seule réplication d'ADN (interphase) : ‘© Une premitre division réductionnelle DR (2n — n) : + Une deuxigine division équatiomnelle DE (n—> n).. La méiose produit 4 cellules filles haploides (n) & partir une seule cellule mére diplorde (2n). filles (n) _/ * Role deta méiose : + Laméiose produit des cellules reproductrices ou gamétes (gamétogenése) et parfois des spores. + Les cellules haploides sont différentes car la méiose permet le brassage génétique (— recombinaison génétique) source de diversité génétique donc de polymorphisme. Prof ¥. ALANDALOU e@ Je prépare mon baccalauréat svt * = Etapes de ta méiose : 2n=4 ‘¢ G1» Membrane nucléaite et nucléoles a ‘Nucléofilament simple ; Centrioles simples < G2 : Membrane nucléaire et nucléoles ; ‘Nucléofilament dupliqué : Centrioles dupliqués : 2 #9 Membrane nucléaire et ncléoles ; ‘Nucléofilament avec yeux de réplication : a Duplication des centrioles a) Savi iuan Crossing-Over - Individualisation des chromosomes : ‘Tétrades (chiasmas/chromosomes homologues) ; (Enjambement) iz| © M-I: Fusean achromatique (asters) ; Plaque Sid = ‘équatoriale ; Chromosomes de part et d'autre du 7 Z plan équatorial ; ° © 4-1: Fuseau achromatique (asters) ; Migration Zo polaire des chromosomes (sans clivage des ee centromeres) ; Ségrégation 5S © T-1: Membrane nucléaire et nucléoles ; Deux. indépendante Q cellules filles (deux noyaux) : Chromosomes & a deux chromatides. * P-IT : Chromosomes individnalisés (non appariés) ; a # ME-IL: Plaque équatoriale avec des chromosomes 3 (Sur le plan équatorial) ; Zz a + AIL: Migration polaire des chromosomes avec 62 clivage des centromézes : zi © T-17: Membrane nuicléaire et mucléoles: 5 e cellules filles (4 noyanx) : Chromosomes 4 une Bi zB chromatide. 5 o Les différents types de brassage génétique méiotique : ‘© Brassage Intrachromosomique eeanetenigee Pendant la prophase I: Présence de tétrndes done de chiasmas entre ciomaties des Semicon ao =P Ka aKa jomologues = crossing-over (= enjambement) (Echange de segments oe de chromatides entre chromosomes l i B Sy BPD DB homologues) => Recombinaison Beh ‘Chromosomes intrachromosomique => formation de Gentine tbomologues aves des cellules type recombing TR => ciromares syper Crossing-Over chromatides remaniges diversité génétique. nyousvt.com 2 Prof ¥. ALANDALOUSSI @ Je prépare mon baccatauréat SyT © Brassage interchromosomique Pendant anaphase I : Migration (répartition) algatoire des chromosomes => séparation indépendante des chromosomes => Recombinaison interchromosomiique => formation de cellules types recombinées TR génétique. NB : On peut observer un brassage interchromosomique 4 l'anaphase Il s'il est pré diversité é d'un crossing-over en PI. Hl. Fécondation et diversité génétique * Définition : Cest Vunion de deux gamétes (1) male et (oR ei femelle pour donner une celhule-ceuf on zygote (2n) : 43 Ta fusion des deux noyaux male et femelle s'appelle ae cca yogaute alam que be fusion des Goin Cytopleanies DaaiesG) +) 3 z s appelle plasmogamie (19 O-Fiemmopanie — cerogemie® * ) + Rite de ta fécondation : + Pendant la fécondation se : ‘Caryogamie détermine le sexe en fonction du Sent Gg DRPP Zypote type de chromosomes sexuels (XX | 29 z ou XY): s + La fécondation donne des és G zygotes différents par brassage Q § > interchromosomique donc il y a une zm j recombinaison génétique source de | Q/2 diversité génétique “Temps (hi) (polymorphisme), Tuterphase __ NiGiose | ‘Fécondation _ Mitosg # L’altemance de la méiose et de | |_—_-#—— g E_ Ia fécondation entraine Y Une conservation du nombre de chromosomes = constance dui caryotype car si Ja méiose réduit la formule chromosomique : 2n > n, la fécondation rétablit la diploidie : n—> 2n ; Y Une diversité génétique ~ recombinaison génétique car il y a brassage de l'information génétique pendant la néiose et la fécondation IV. Lois statistiques de la transmission des caractéres héréditaires chez les diploides : * Définitions : © Gene : fragment d’ADN qui contréle un caractére héréditaire précis, © Alléte : version d’un géne donné qui peut varier d°un individu a un autre. © Monohybridisme : Etude de la transmission d’un seul caractére héréditaire, la transmission d’un couple dalléle © Dikybridisme : Etude de la transmission de deux caractéres héréditaires, la transmission de deux couples d’alléles. © Lignée pure : Lignée pour laquelle les caractéres se retrouvent inchangés d’une génération a l'autre. Les individus dune lignée pure sont homozygotes, ils possédent pour un caractére donné sur les deux chromosomes homologues, deux alléles identiques d’un méme géne. Lignée sauvage : Individn présentant um caractére trés courant dans la nature (Opposition du caractére mutant). Hybridation : Croisement entre parents nettement différents, appartenant généralement a la méme espace. Il en résulte des descendants hybrides. Phenotype : Les caractéres physiques et physiologiques d'un organise. Génotype : La combinaison d’alléles pour tout caractére donné, ou la composition génétique entiére d’un organisme Homozygote : Un organisme qui a deux alléles identiques d’un géne donné. Exemple : A//A ou a/a, ‘Hetérozygote : Un organisme qui a deux alléles différents d'un gene donné. Exemple : A/a. Test-cross : (croisement-test) : C'est un croisement entre un individu récessif et un individu a génotype inconnu dont le phénotype est celui de V'alldle dominant. Pour différencier le génotype de I’individu phénotypiquement dominant. © Backeross : (croisement en retour ou rétrocroisement) C’est un croisement entre un individu F hybride et un de ses parents homozygote. Un backcross peut correspondre & un test-cross si le parent avec lequel le croisement a été effectué, est de souche récessive. Croisement réciproque : Deux croisements impliquant deux parents dans lesquels, on change les phénotypes des parents en fonction de leur sexe (croisement 1 : male : [A]x femelle : [B] —croisement 2 : male : [B]x femelle : [A]). ToO° www.yousvi.com 24 Prof ¥. ALANDALOUSSI e Je prépare mon baccalauréat syT * Les lois de Mendel : © La premiére tot : loi d’uniformité des hybrides : Tous les individus de la 1ére génération F; (hybrides) sont phénotypiquement identiques (homogéne) et semblable a I'um des parents ayant le caractére dominant. © La deuxidme loi : loi de la pureté des gametes : Lots de la formation des gametes (Méiose), les facteurs héréditaires portant les deux formes du caractére étucié se séparent (ségrégent) dans les gamétes, Un gaméte ne contient qu'un facteur de chaque caractére, on dit qu'il est pur. © La troisiéme tol : tol de ta ségrégation indépendante des alléles : Pendant la gamétogenése, dans un croisement dihybride et au cours de la prophase I. chaque élément d'un couple d’alléles aura autant de chance de se retrouver avec Tune des deux éléments de I'autre couple d'alleles, c’est ce que l'on appelle ségrégation indépendante des alléles. * Monohybridisme (transmission d’un couple datlétes) : Dominance Codominance Croisement entre deux parents de phénotypes différents: | Croisement entre deux parents de phénotypes différents : Les phénotypes des P : Pi:[A] X P2:[a] _ | Les phénotypes des P= PisfR] X Pe: [Bl] A 2 R B Les génotypes des P == XX T= Les génotypes des P eee A) codec i "| v “| Les gametes des P A &__ | Les gamétes des P R x BL Fécondation et formation de N\ A Lo Fécondation et formation de N RL 2 Ja génération Fi : 100% [G] = Ja génération F; : 100% [RB] = F, homogéne F; homogene Expression d’un phénotype parental (Dominant) Expression d’un phénotype non parental Croisement entre les individus F; (Fix Fi) Croisement entre les individus Fy (Fx Fi) Les phenotypes des Fi: F,:[A] X Fi: [A] Les phénotypes des Fi: Fi:[RB] X Fi: [RB] * A Rk R Les génotypes des Fi x oS Les génotypes des Fi : Se x a a uN ZN L. “Sy iN ‘, Les gametes : Ae aly A. a | Lesgamites: Fécondation et formation \. a “ Fécondation et formation x im a de la génération Fs de la génération Fa : Echiquier de eroisement Echiquier de croisement a2] soe [soe =] | SE] oe ET] oe A == x R 8) — 50% 25% A | 25% a | 50% 25% R | 25% a A B R_| B 50% 25% —q | 25% a | so% 25% 3 25% BO Fi. 2 phénotypes (3/4 + V/9) Fi. 3 phénotypes (U2 + 14 + 17) 75% dominant [A] + 25% récessif [a] 50% [RB] + 25% parental (R] + 25% parental [B]_ www.yousvt.com 25 Prof ¥. ALANDALOUSSI Ww Je prépare mon baccalauréat ST Cas Wun caractére lié é un gene létal Croisement entre deux parents de phénotypes différents Croisement entre Tes individus Fi (Fix Fi) s Les phénotypes des Fi: F: ‘Les phénotypes des P Pi:[] X Pe: fe] " ‘ ; ee a y . tL — Lee péinntyper dss z —B___ Les génotypes des Fi x V 8) ; aa “Ns : Les gamétes des P I x | Leseamétes: _{ -_§ yf Fecoainetomsion te Ng” | Satine ion Sa Ia génération F: : 100% [J] — B ° g F 2.2 phénotypes théoriques : 3/4 [J] + 1/4 [a] E13 génotypes théoriques : 1/4 IT + 1A gig 3/4 Wg ; Fr homogene | Fz: 2 phénotypes expérimentaux : 2/3[j] + 1/3]g] Expression d’un phénotype parental (Dominant) | Et génotypes : (25% J/g + 25% I/g + 25% g/g), ce qui indique que 25% des (I//J) sont éliminés. (Cas @un caractére lié aux chromosomes sexuels 1* croisement 2%* croisement (Réciproque) ‘Croisement entre deux parents de phénotypes differents - | Croisement entre deux parenis de phénotypes différents Les phénotypes des P: 9 P::[R] X P2:[b] Les phénotypes des P: Pi:[b] X Pr: [R] xR xb oo Se ee Les génotypes des P: YX yo Les génotypes des PX’ x R b v ; y a’ ™ Les gamétes des P xB _ x x2; y___ | Les gamites des P-x—_b__ x x Bs y_]| J See Fécondation et formation de = x RY > RB Fécondation et formationde > RY > b Ja génération Fi : 100% [RJ X—— + y——> | lagénération Fi: 100% [R] _X. +y—S F; homogene (50% & [R] + 50% © [R]) | Frnon homogene maigré les parents purs ; Expression d’un phénotype parental (Dominant) dimorphisme sexuel (50% & [b] + 50% ° [R]) 50% miles Xa¥ + 50% femelles XaXzx 50% males XsY + 50% femelles XeXs Pour les caractéres és aux chromosomes sexuelles : Sin caractére est associé 4 la partie commune du chromosome X et du. chromosome Y, sa transmission sera de mode autosomal ‘© Sium caractére est associé 4 la partie propre du chromosome X, il nest présent Parti commune aus qu'en un seul exemplaire chez Je male (qui ne porte qu'un X) et en deux omen exemplaires chez la femelle ; | ‘Sinn caractére est associé 4 la partie propre du chromosome Y, il sera présent que chez les miles et aura une transmission de type toujours dominant. Chez Homme. la drosophile et la plupart des organismes vivants V Lemiile : est hétérogamétique (XY) ; done 2 types de gamétes. Y La femelle : homogamétique ( Descendance : F'2 (Hétérogene) Y Si les deux genes sont indépendants, la répartition phénotypique de F: doit vérifier les proportions = 1/4, 1/4, 1/4, U4. Y Si ces proportions ne sont pas vériflées, les deux genes sont liés. * Si la descendance F'2 comporte 4 phénotypes : deux phénotypes majoritaires (parentaux) et deux phénotypes ‘minoritaires (recombinés) : done individu hybride présente tn linkage partiel (la femelle de la drosophile) + Si la descendance F’2 comporte uniquement deux ‘phénotypes de proportions 1/2, 1/2 done individu hybride, double hétérozygote, présente un linkage absolu (le mile de la drosophile). V. La carte factorielle ou carte génétiques : * Definitions : La carte factorielle ou génétique est la représentation linéaire de la localisation des génes sur un, chromosome, basé sur les fréquences de recombinaison, + Etabussement de ta care factorielte: Le pourcentage de recombinaison existant entre deux génes ligs, (A. a) et (B. b). refléte exactement la distance (d) qui les sépare. L’unité de mesure utilisée est le centimorgan (Mg). 1 Mg = 1% de recombinaisons. ‘Chromosome _A. * Exemple: ‘Chez une varigté de plantes, on a effectué trois séries de croisements pour réaliser l'étude des génes A, B, et C, et ona obtenu les résultats suivants ¥ AB/ab X ab/ab > ¥ BC/be X be/be > 453 [BC] +41 [Be] + ¥ AC/ac X acfac > —473[AC] +21 [Ac] + 455 [AB] +58 [Ab] + 62 [a] +425 [ab] 39 [bC] +467 [be] ; 19 [aC] + 487 [ac]. Dressez la carte chromosomique (comment ces génes sont-ils disposés sur leur chromosome 2) Réponse : Y La distance entre le gne (A. a) et le géne (B, b) est di = dh = (120/1000) x 100 = 12 cMg. Y La distance entre le gene (B, b) et le gene (C, c) est da dz = (80/1000) x 100 = 8 cMg ds = (40/1000) x 100 = 4 cMg La distance entre le géne (A. a) et le gene (C, c) est ds: La carte factorielle Ad CoO Bb) —-—$ $$ <—_—__ >< aeMg SeMg 12 Mg, Prof ¥. ALANDALOUSSI Ye Je prépare mon baccalauréat yt RESUME.4 ~ UTILISATION DES MATIERES ORGANIQUES ET INORGANIQUES Chapitre 1: Les déchets ménagers issus de Vutilisation des matigres organiques et inorganiques + Les déchets ménagers sont tous les résidus issus des activités quotidiennes des ménages. IIs contiennent les résicus alimentaires, emballages, bouteilles, papiers, cartons, journaux... On distingue deux catégories de déchets : déchets otganiques et déchets inorganiques. La croissance démographique et le nouveau mode de vie, ont engendrés une augmentation des besoins de I"homue. Cette évolution est accompagnée d'une augmentation et d'une variation des déchets ménagers. © Les déchets ménagers sont formés essentiellement par de la matiére facilement biodégradable comme les restes de nourritures, ou persistante trés longtemps dans environnement comme le plastique. I. Les moyens d’élimination des ordures ménageéres et leur traitement. 1. La collecte des déchets ménagers : Dans la plupart des zones urbaines, la collecte des déchets se fait aprés leurs assemblages dans des poubelles, par camions depuis les quartiers résidentiels vers une dcharge située A la périphérie de la ville. Ces déchets sont généralement collectés et transportés vers les décharges publiques sans aucun traitement. ‘Les décharges anarchiques autour des villes constituent une véritable menace pour la santé et pour l'environnement, Cette ‘menace peut étre évitée par gestion raisomable des déchets ménagers dont le contenu est riche en substances pouvant étre réutilisées comme matiére premiére (recyclage), ce qui donne aux déchets ménagers te importance économique. 2. Le tri des déchets ménagers : + Letri consiste & trier et a récupérer les déchets selon leur nature : métaux, papier, verre, organique... pour faciliter leur recyclage. ‘© Letri est un travail minutieux qui nécessite d’abord l'intervention du citoyen Iui-méme. Ensuite, vient le réle des services spécialisés des centres de tri ot on utilise des machines automatisées. ‘© Aprés le tri sélectif des déchets ménagers, les matiéres bien séparées en catégories différentes, sont compactées et misent en balle, puis envoyés dans des tnités industrielles de traitement et de recyclage. © Queiqnes avantages du tri des déchets ménagers : Y Laréduction du volume des déchets La rédtuction des risques d’interactions possibles entre les composants des déchets. v ¥ La préservation des réserves naturelles. Y Valorisation des déchets en classant ses composants en fonction de leurs natures. 3. Les techniques de traitement et de valorisation des déchets ménagers : 4) Le recyelage des déchets ménagers. ‘Le recyclage des déchets meénagers, consiste a réutiliser les matériaux tels quels ou & les réintroduire dans un nouveau cycle de production. Le tableau ci-dessous, décrit quelques exemples de réutilisation des matériaux récupérés pour recyclage Matériaux récupérés Exemple de valorisation Pater bara Reproduire des cartounages de containers, base de boite de carton, des sachets de papiers, papiers de photocopie et d’imprimerie Au CConteneurs non alimentaires, tubes et myaux industries, jouets, matériaux de revétement, stique semelles... Verre Fabrication d’emballage en verre. Aprés traitement, les boites sont fondues et moulées puis laminées en feuillets et coupées Aluminium ‘pour produire de nouvelles boites ou autres. Métal ferreux Reproduire de nouveaux aciers, Les Os Décoration de meubles et bijoux. Utilisé comme absorbant dans le traitement des eaux... syousvi.cont 28 Prof ¥. ALANDALOUSSI e Je prépare mon baccalauréat sy © Quelques avantages du recyclage des déchets ménagers : Y Larréduction du volume des déchets, et limitation de la pollution dont ils sont responsables. ¥ Eviter le gaspillage des ressources naturelles et énergie. Y Réduire les cous d’extraction des matiéres premiéres, b) Le compostage : 1a production des engrais organiques. ‘+ Le compostage est la décomposition biologique de matiére organique fermentescibles par des microorganismes (Les et l'eau des pluies pour former des composés toxiques (Dioxine, SOs. HCl, L'acide fluorhydrique...). formant un jus, connu sous le nom de lixiviat, chargé en polluants chimique, organique et en germe biologique. ‘+ Le lixiviat présente un grand risque de contamination des sols, des eaux de surface, des nappes phréatiques et des domaines marins. Ainsi que l'intoxication des chaines alimentaires et par suite, extinction de certains étres vivants dans des milieux natures. 2. Impacts des ordures ménageres sur la santé : ‘+ Les ordures ménagéres représentent une source de divers maladies respiratoires et cutanges ainsi que des cancers. ‘+ La combustion des déchets ménagers par incendie dans les décharges publiques ou par incinération et leur fermentation, provoquent le dégagement de plusieurs gaz toxiques comme I’hydrogéne sulfureux, le méthane, le dioxyde de carbone... qui ont des effets néfastes sur la santé de "homme. + L’accumulation des ordures ménagéres dans une ville, peut étre & Vorigine de la prolifération des microbes, des parasites et autres vecteurs de maladies : paludisme (la malaria ou fiévre des marais) : fidvre typhoide, choléra. ‘+ Laprolifération des déchets ménagers s'aecompagne de la prolifération de rongeurs, de bactéries toxiques et insectes nuisibles, vecteurs de maladies infectieuses et autres épidémies.. 3. Impacts des ordures ménagéres sur V’économie : ‘Maleré les valeurs économiques des déchets ménagers comme source de matiéres premiére pour plusieurs industries, et comme source de postes de travail, ils ont un effet négatif sur I’économie des pays. ‘+ La gestion des ordures ménagéres coute chere, elle est estimée & 37 milliards de dithams par an pour le Maroc. ‘© Les déchets ménagers détériorent les milieux naturels tels que les fleuves. les mers, les sols et les eaux souterraines, limitant ainsi les potentialités de ces milieux comme ressources naturelles exploitables Pour atténuer l’incidence des ordures ménageres sur I’économie, il faut développer des techniques de réutilisation des ordures ménagéres. Ainsi, on peut limiter leur effet polluant et les exploiter comme ressources économiques. 30 Prof ¥. ALANDALOUSSI ev Je prépare mon baccalauréat syT ‘Chapitre 2 : Les pollutions issues de la consommation des produits énergétiques, de utilisation de [a matiere organique et inorganique dans les industries chimiques, alimentaires et minérales La pollution : désigne la contamination d’un milieu environnemental par un agent chimique, physique ou biologique, ce gui modifie les caractéristiques naturelles de ce milieu, altévant de maniére plus ou moins importante le fonctionnement de son écosystéme. L Les polluants et les milienx pollués 1. La pollution de Vair : a) Leffet de sere: * Mécanisme de Veffet de serre : Lorsque le rayonnement solaite atteint ’atmosphére terrestre, une partie (environ 30 %) est directement réfléchie (renvoyée vers I’espace). Les rayons incidents qui n’ont pas été réfléchis vers ’espace sont absorbés par Patmosphére (20 %) et par la surface terrestre (50 %), La partie du rayonnement absorbée par la Terre lui apporte de la chaleur (énergie), qu’elle restitue a son tour en direction de latmosphére sous forme de rayons infrarouges. Ce rayonnement est alors absorbé en partie par les gaz a effet de serre, puis réémise dans toutes les directions, notamment vers la Terre. C’est ce rayonnement qui retourne vers la Terre qui crée I’effet de serre, il est 4 lorigine d’un apport supplémentaire de chaleur & la surface terrestre. L'effet de serre est done un phénoméne narurel qui permet & la Terre de maintenir une température acceptable pour entretenir la vie. Sans ce phénoméne naturel, la température moyenne sur Terre chuterait 4 (18°C). © L'impact des activités humaines sur V'effet de serve: Le phénomeéne de effet de serre n’est devenu négatif que lorsque son intensité a dépassé certaines limites, notamment suite la révolution industrielle responsable de I’émission de gaz de nature différentes dans l'atmosphére ((Vapeur dean 20) ; (NO:) ; (Os) : (COn) (CHL) ...)- Y Les principales sources de gaz a effet de serre : * Sources natureites : explosions volcaniques, incendies, étres vivants (tubes digestif) * Activités humaines : activités industrielle (réfrigération, usines, carburamts, ...). a (Glevages des animaux...), déchets ménagers, Y Les activités de Homme qui ont amplifiés le phénomene de Veffet de serre : La combustion des énergies fossiles, surtout des dérivées du pettole La destruction des foréts qui absorbent une grande partie du CO2 lors de la photosynthése Emissions des gaz 4 effets de serres des usines et des moyens de transports, Emissions du méthane des décharges publics et des riziéres (oi on cultive le riz) Emissions des gaz & effets de serres par fermentation des tubes digestifs des animaux. tt Y Les conséquences de Vaugmentation de U'effet de sere: 4 Changement cu climat terrestre. * Elévation progressive de la température de la planéte terre. * Elévation des niveaux des mers, provoquée par la fonte d°une partie de la glace polaire. * Submersions des zones terrestres basses (Disparition de plusieurs iles et pays sous Teau). + Extinction des étres vivants qui ne supporteront pas I’élévation de température, Risques sanitaires, famine dans certaines régions... b) La destruction de la couche d'ozone : ‘+ La couche d’ozone stratosphérique (20 - 40 Km d’altitude) est formée de molécule d’ozone Os, Elle agit comme filtre qui empéche la pénétration d'une grande quantité de rayons ultra-violet (UV) solaires vers la Terre. C’est donc une couche protectrice, car les rayons UV sont dangereux pour les cellules vivantes et ils participent au réchanffement de la Terre. ‘+ Les mesures d’ozone stratosphérique, par satellites, ont permis d’observer un trou dans la couche d’ozone au niveau du pole Sud (Antarctique). qui se caractérise par une faible concentration du gaz. d’ozone (Os). Ce trou atteint en 2009 une des plus importantes superficies de son histoire. rousvi.con 31 Prof Y. ALANDALOUSST

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