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Exercice 2

Supposons la relation suivante M x V = P x T


1- que représente cette relation ? est quelle est la signification des différentes variables de
cette relation ?
2- Supposons que V et T ne varient pas, comment varierait P suite à une modification de
M ? (selon l’analyse néo-classique, l’analyse keynésienne, l’analyse monétariste) ;
3- Supposons que seule V est constante, quel est l’effet de la variation de M sur les autres
variables (P et T) ?
4- Commentez votre analyse en distinguant les deux cas suivants :
- Situation de sous-emploi ;
- Situation de plein emploi.
Solution :
1-
- C’est la relation de la théorie quantitative de la monnaie ;
- la signification des différentes variables de cette relation :
M : est la masse monétaire en circulation (la masse monétaire);
V : la vitesse de circulation de la monnaie (nombre de transactions réalisées par unité
de monnaie) ;
P : le niveau général des prix ;
T : le volume des transactions.
2- Supposons que V et T ne varient pas, comment varierait P suite à une modification de M :
- Selon l’analyse néo-classique :
Toute augmentation (diminution) de la masse monétaire engendre une hausse (une
baisse) du niveau général des prix ;
- Selon l’analyse Keynésienne :
L’augmentation de masse monétaire n’engendre pas directement une hausse des prix,
car les prix sont liés à la loi de l’offre et de la demande. Donc, l’augmentation de la
masse monétaire va engendrer une augmentation de la demande par rapport à l’offre, et
si l’économie dispose d’une capacité productive non utilisée, l’offre peut répondre à
cette nouvelle demande, donc il n’y aura pas d’influence de la monnaie sur les prix.
Mais si la capacité productive est épuisée, l’offre ne peut pas répondre à cette nouvelle
demande, donc il y aura hausse les prix (phénomène de l’inflation), puisque la demande
sera supérieure à l’offre.
- Selon l’analyse monétariste :
 Les monétaristes supposent que la vitesse de circulation et le montant global des transactions
sont constants. Donc toute hausse de la masse monétaire se traduit par une augmentation
proportionnelle du niveau des prix. Pour cela, ils proposent d’adopter une règle d’augmentation
de la masse monétaire qui permet de maitriser le niveau des prix (l’augmentation de la masse
monétaire doit être proportionnelle à l’augmentation de la capacité productive pour pouvoir
répondre à la nouvelle demande et éviter le phénomène de l’inflation).
3- l’effet de la variation de M sur les autres variables (P et T) Dans le cas où seule la variable V
est constante :
- Analyse de court terme :
A court terme, l’augmentation (diminution) de la masse monétaire influence seulement les prix,
car le volume de transaction dépend de long terme ;
- Analyse de long terme :
A long terme, l’augmentation (diminution) de la masse monétaire engendre une hausse (baisse)
des prix ce qui influence négativement le volume de transaction.
4- L’influence de la monnaie sur les prix dans une situation de sous-emploi et de plein emploi
(Fondement Keynésien) :
L’augmentation de masse monétaire n’engendre pas directement une hausse des prix, car les
prix sont liés à la loi de l’offre et de la demande. Donc l’analyse doit être faite selon deux
situations :
 Une situation de sous-emploi :
A court terme, l’augmentation de la masse monétaire va engendrer une augmentation de la
demande, et si l’économie en situation de sous-emploi (il y a toujours une capacité productive
non utilisée), l’offre peut répondre à cette nouvelle demande, donc il n’y aura pas d’influence
de la monnaie ni sur les prix ni sur le volume de transaction.
A long terme, l’augmentation de la masse monétaire n’a toujours pas d’influence sur les prix,
mais le volume des transactions va augmenter car le niveau d’équilibre entre l’offre et la
demande s’est amélioré (croissance économique).
 Une situation de plein emploi :
L’augmentation de la masse monétaire va engendrer une augmentation de la demande, et
puisque l’économie est en situation de plein emploi (capacité productive épuisée), l’offre ne
peut pas répondre à cette nouvelle demande, donc à court et à long terme les prix vont
augmenter (phénomène de l’inflation), mais le volume des transactions sera stable à court
terme et il va baisser à long terme.
Exercice 3 :
Un de vos camarades de classe, qui n’assiste pas régulièrement au cours d’économie monétaire
et financière, a rédigé le texte ci-joint. Il vous est demandé, en tant qu’étudiant sérieux et assidu,
de lire attentivement ce texte qui contient huit erreurs et de les réécrire convenablement tout en
justifiant vos réponses :
Erreurs correction justification

Dans une économie primitive, par exemple, à 5 biens (blé, poisson, vêtement, mouton et sel),
l’échange se fait bien contre bien et les prix sont fixés en fonction des négociations entre
l’acheteur et le vendeur. Dans cette économie de troc il y a 4 prix absolus. Cependant au fur et
à mesure que les biens et la spécialisation du travail se développent, cette économie connait un
problème de coïncidence et un problème des termes de l’échange. Afin de surmonter ces
problèmes, un bien particulier va jouer le rôle de monnaie dans cette économie. Ce bien par
exemple, le blé qui, en plus de son usage courant, va remplir dans cette économie trois fonctions
particulières en tant que monnaie : une unité de compte, un étalon des valeurs, un moyen de
paiement.
Ainsi, d’un système de prix absolus on passe à un système de prix relatifs qui caractérise une
économie monétaire et le nombre de prix devient égal à 10.
Cependant, l’usage du blé en tant que monnaie marchandise va se révéler de moins en moins
pratique et l’utilisation des métaux précieux (or et argent) en tant que monnaie métallique va
très vite s’imposer. Cependant, à chaque opération d’échange, il fallait déterminer le poids et la
teneur du métal présenté comme monnaie. Ces vérifications longues et fastidieuses, vont être
évitées en mettant en circulation des pièces d’or sur lesquelles sont indiquées toutes ces
informations ainsi que l’autorité émettrice. Cette opération est appelée le seigneuriage.
Le recours massif au monnayage, c’est-à-dire l’opération qui consiste à faire fondre les pièces
en circulation et en frapper de nouvelles pièces qui avaient la même valeur que les précédentes
mais avec un poids et / une teneur différents va entrainer dans l’économie, la coexistence d’une
variété considérable de pièces de qualités différentes et le recours massif aux vérifications
habituelles avant chaque échange. D’où la loi de Gresham « la bonne monnaie chasse la
mauvaise ».
Pour des raisons de sécurité, les commerçants ont pris l’habitude de déposer leur or chez un
orfèvre contre un reçu qu’ils pouvaient remettre en paiement à la place de l’or dans leurs
transactions avec d’autres commerçants. La circulation monétaire est désormais composée en
partie de reçus et pour l’autre partie de pièces métalliques. Cette opération va être à l’origine
d’une nouvelle forme monétaire, la monnaie divisionnaire.
A ces débuts, cette monnaie était inconvertible c’est-à-dire celui qui détenait cette monnaie
pouvait l’échanger contre des pièces d’or. Puis, au fur et à mesure que les agents économiques
ont pris l’habitude d’utiliser cette nouvelle forme monétaire, elle est devenu inconvertible c’est-
à-dire celui qui la détenait ne pouvait plus l’échanger contre des pièces d’or.
Solution
Dans une économie primitive, par exemple, à 5 biens (blé, poisson, vêtement, mouton et sel),
l’échange se fait bien contre bien et les prix sont fixés en fonction des négociations entre
l’acheteur et le vendeur. Dans cette économie de troc il y a 4 prix absolus. Cependant au fur et
à mesure que les biens et la spécialisation du travail se développent, cette économie connait un
problème de coïncidence et un problème des termes de l’échange. Afin de surmonter ces
problèmes, un bien particulier va jouer le rôle de monnaie dans cette économie. Ce bien par
exemple, le blé qui, en plus de son usage courant, va remplir dans cette économie trois fonctions
particulières en tant que monnaie : une unité de compte, un étalon des valeurs, un moyen de
paiement.
Ainsi, d’un système de prix absolus on passe à un système de prix relatifs qui caractérise
une économie monétaire et le nombre de prix devient égal à 10.
Cependant, l’usage du blé en tant que monnaie marchandise va se révéler de moins en moins
pratique et l’utilisation des métaux précieux (or et argent) en tant que monnaie métallique va
très vite s’imposer. Cependant, à chaque opération d’échange, il fallait déterminer le poids et la
teneur du métal présenté comme monnaie. Ces vérifications longues et fastidieuses, vont être
évitées en mettant en circulation des pièces d’or sur lesquelles sont indiquées toutes ces
informations ainsi que l’autorité émettrice. Cette opération est appelée le seigneuriage.
Le recours massif au monnayage, c’est-à-dire l’opération qui consiste à faire fondre les pièces
en circulation et en frapper de nouvelles pièces qui avaient la même valeur que les précédentes
mais avec un poids et / une teneur différents va entrainer dans l’économie, la coexistence d’une
variété considérable de pièces de qualités différentes et le recours massif aux vérifications
habituelles avant chaque échange. D’où la loi de Gresham « la bonne monnaie chasse la
mauvaise ».
Pour des raisons de sécurité, les commerçants ont pris l’habitude de déposer leur or chez un
orfèvre contre un reçu qu’ils pouvaient remettre en paiement à la place de l’or dans leurs
transactions avec d’autres commerçants. La circulation monétaire est désormais composée en
partie de reçus et pour l’autre partie de pièces métalliques. Cette opération va être à l’origine
d’une nouvelle forme monétaire, la monnaie divisionnaire.
A ces débuts, cette monnaie était inconvertible c’est-à-dire celui qui détenait cette monnaie
pouvait l’échanger contre des pièces d’or. Puis, au fur et à mesure que les agents économiques
ont pris l’habitude d’utiliser cette nouvelle forme monétaire, elle est devenu inconvertible c’est-
à-dire celui qui la détenait ne pouvait plus l’échanger contre des pièces d’or.
Erreurs correction justification
Dans cette économie de Dans cette économie de Dans une économie du troc on a des prix relatifs et
troc il y a 4 prix absolus troc il y a 20 prix relatifs dans une économie monétarisée on des prix
absolus.
d’un système de prix d’un système de prix La monétarisation c’est le passage des prix relatifs
absolus on passe à un relatifs on passe à un aux prix absolus
système de prix relatifs système de prix absolus
Le passage vers une économie monétarisée
le nombre de prix devient le nombre de prix devient
minimise le nombre des prix et permet de réaliser
égal à 10. égal à 4.
gain en termes d’informations.
Cette opération est Cette opération est Le monnayage c’est la fabrication et la frappe de la
appelée le seigneuriage appelée le monnayage monnaie, c’est l’ensemble des opérations qui
transforme des métaux en monnaie
Le seigneuriage est l’opération qui consiste à faire
fondre les pièces en circulation et en frapper de
Le recours massif au Le recours massif au
nouvelles pièces qui avaient la même valeur que les
monnayage seigneuriage
précédentes mais avec un poids et / une teneur
différents
C’est une loi monétaire, attribuée à Thomas
Gresham, selon laquelle « la mauvaise monnaie
la loi de Gresham « la la loi de Gresham « la chasse la bonne ». cette loi traduit l’impossibilité
bonne monnaie chasse la mauvaise monnaie chasse pour deux monnaies légales de circuler ensemble
dans un pays. Une des monnaie, qui est plus
mauvaise ». la bonne». appréciée que l’autre, va être retirée de la
circulation par les individus pour être thésaurisée,
tandis que l’autre, dite mauvaise, continue seule à
assurer les échanges.
Cette opération va être à Cette opération va être à La monnaie fiduciaire et toute forme de monnaie,
l’origine d’une nouvelle l’origine d’une nouvelle numéraire, pièces ou billets, qui n’a pas une valeur
forme monétaire, la forme monétaire, la intrinsèque et qui tire sa valeur de la confiance
monnaie divisionnaire. monnaie fiduciaire. inspirée par son émetteur.
ces débuts, cette monnaie ces débuts, cette monnaie Au début de son apparition, La monnaie fiduciaire
était inconvertible était convertible était convertible en or ou en argent, puisque les
billets constituent un certificat de dépôt de métal
précieux.

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