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DESSIN TECHNIQUE LST -GM

Chapitre I : Généralité sur le dessin technique


1. Généralité sur le Dessin Technique
1.1. Pourquoi le dessin technique ?
Une pièce réelle a une existence matérielle. Elle occupe un espace à 3 dimensions. Lorsqu’on veut évoquer son
existence, le plus simple est d’avoir la pièce réelle en main, mais cela n’est pas toujours possible. En effet, la pièce
évoquée peut n’être qu’un projet, ou bien encore ses dimensions ne permettent pas sa manipulation (maison, avion,
machine-outil...). De plus, les moyens habituels de communication sont plans et ne comportent que 2 dimensions
(dessin, photo, plan, écran…). Une photo permet une vision réaliste d’une partie de l’objet, mais elle ne renseigne
pas sur sa taille, et des parties ne sont pas montrées. Un dessin ne permet pas forcément à l’ouvrier de réaliser la
pièce. Afin de faciliter la communication entre les différents secteurs concernés (conception, fabrication,
maintenance…), on utilise une représentation normalisée basée sur les projections orthogonales de la pièce.
1.2. Formats normalisés
Afin de faciliter la manipulation, la
consultation et surtout le classement de
milliers de dessins d'une petite usine on
utilise des formats normalisés. Tous les
formats dérivent du format de base désigné
par A0 de surface 1m2 et de dimensions
1188 x 840. Par subdivision successive par
moitié parallèlement au petit côté (largeur),
on obtient les cinq autres formats
géométriquement. Par ce procédé on obtient
tous les formats suivants :
1.3. Cadre
La surface d'exécution du dessin est délimitée par un cadre
dessiné en trait continu fort à l'intérieur du format. La marge
entre le cadre et le bord du format est au minimum de 10 mm
pour les formats A2, A3 et A4 et 20 mm pour les formats A0
et A1
1.4. Cartouche
Le cartouche est la carte d'identité du dessin ou document.
Son emplacement dans le format est indiqué figure 1 ; le sens
de lecture du dessin est celui du cartouche. Le cartouche
contient les indications suivantes :
Le titre du dessin, l‟échelle du dessin, l‟identité du
dessinateur (nom, prénom, classe), la date, le format, le nom
de l‟établissement, le symbole de
disposition des vues.

Echelle utilisée Symbole de disposition des vues Nom du dessinateur


Echelle 2 : 1 S. SOBHI
Bride de serrage 01/06/2007
A4 BTS LAK Casablanca 1-ESA

Format Titre Date d’édition Filière

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1.5. Echelles
Lorsque les systèmes sont grands (immeubles, bateaux, automobiles) ou petits (montres, circuits électroniques) il est
nécessaire de faire des réductions ou des agrandissements pour les représenter.

2. Les différents types de dessin industriel


2.1. Le dessin en perspective
Une vue en perspective permet de comprendre rapidement les formes et
l'aspect général d'une pièce ou d'un ensemble technique.
2.2. Le dessin d’ensemble :
Il représente le système technique dans son ensemble.
Toutes les solutions constructives, retenues pour réaliser les
fonctions techniques y sont détaillées. Celui-ci permet de
comprendre le fonctionnement du mécanisme à partir de la
description des formes, des dimensions et de l’organisation des
pièces qui le constituent.
2.3. Le dessin de définition d’une pièce :
Il représente de manière complète et détaillée une pièce. Y
figurent les formes, les dimensions et les spécifications,
c’est-à-dire toutes les informations nécessaires à sa
fabrication. Pour un dessin d’ensemble, il y aura un dessin de
définition par pièce à fabriquer. Le dessin technique se
réalise sur papier ou calque, ses règles d’exécution sont
normalisées.
2.4. Nomenclature
Liée à un dessin d'ensemble elle dresse la liste complète de
tous les éléments constitutifs (par exemple, pièces, composants) du système dessiné. Chaque élément est répertorié,
numéroté, classé et tous les renseignements nécessaires le concernant sont indiqués.

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3. Principaux traits
Le dessin industriel utilise de nombreux traits différents. Chaque trait à sa nature (continu, interrompu, mixte), une
épaisseur (fort, fin) et est destiné à un usage donné ;

3.1. Matériel du dessinateur

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Chapitre II : Eléments de la géométrie descriptive


II.1 Notions fondamentales de géométrie descriptive
II. 1.1 Utilité de la géométrie descriptive
La géométrie descriptive est une science essentiellement graphique. Elle se propose de représenter des solides de
l'espace (trois dimensions) à l'aide de figures planes (deux dimensions). Il est nécessaire au préalable, de bien
savoir comment s'obtiennent les projections d'un point, d'une droite et d'un plan.
II.1.2. Choix des plans de projection
On choisit deux plans : l'un est horizontal (H) l'autre est frontal (F), Ces deux plans sont perpendiculaires entre eux.
Leur intersection XY est appelée ligne de terre (Fig. III. 1) Un plan étant par définition une surface illimitée, les
deux plans H et F matérialisent en fait quatre dièdres. Cependant pratiquement et pour la majorité des cas, on place
le solide à projeter dans le premier dièdre (Fig. III.2).

Plans de projection

II.1.3. Projections orthogonales d'un point


La projection orthogonale a du point A sur le plan H est le pied de la
perpendiculaire abaissée du point A sur le plan H. a est appelée
projection horizontale du point A. La projection orthogonale est
appelée projection frontale du point A.

II.1.4. Epure du point A (Cote et éloignement) :


Pour obtenir l'épure du point A, on fait tourner le plan H autour de XY jusqu'à ce qu'il soit dans le prolongement du
plan F. La ligne aa' est appelée ligne de rappel. Les points a et a' ne peuvent être les projections d'un point A de
l'espace que s'ils sont sur une même ligne de rappel. La distance Aa s'appelle la cote du point A et la distance Aa'
s’appelle l’éloignement du point A.

Epure du point A (Cote et éloignement)

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II.1.5 .Projections orthogonales d'une droite


Une droite est entièrement définie si l'on connaît deux de ses
points. Pour obtenir les projections orthogonales d'une droite :
• Soient (A) et (B) deux points distincts de l’espace. Par ces
deux points passe une et une seule droite. Soit (a) et (b) les
projections horizontales des points (A) et (B) et (a’) (b’)
leurs projections frontales.
• Joindre par une droite les projections obtenues d'une part
sur H, d'autre part sur F.
• Ainsi la droite ab est la projection horizontale de la droite
Projections orthogonales d'une droite
la droite (AB) et a’b’ est la projection frontale de la droite
(AB).

II.1.6. Positions remarquables d'une droite


Les droites particulières, qui peuvent poser certains problèmes de construction, sont les droites parallèles ou
perpendiculaires aux plans de projection, ou encore situées dans
les plans bissecteurs.
II.1.6.1. Droite verticale
Une droite verticale est perpendiculaire au plan horizontal de
projection et, par conséquent, parallèle au plan frontal.
• Une droite verticale se projette en vraie grandeur (VG)
sur le plan frontal.
• La projection horizontale d'une droite verticale est un
point
• La projection frontale d'une droite verticale est
perpendiculaire à la ligne de terre XY.
II.1.6.3. Droite horizontale
Une droite horizontale est parallèle au plan horizontal de
projection; l'angle a qu'elle forme avec le plan frontal est
quelconque.
• Une droite horizontale se projette en vraie grandeur
(VG) sur le plan horizontal H
• Tous les points d’une droite horizontale ont donc la
même cote et sa projection frontale (a'b') est parallèle à
la ligne de terre XY. Droite horizontale

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Exmple :

Nous allons maintenant voire comment représenter


une ligne et un volume en fonction de sa position
dans l'espace ou de sa forme. Dans ce cas, nous
avons une ligne projetée dans le plan horizontal et
vertical, mais un troisième plan vertical est ajouté
qui est parallèle à la ligne et en la projetant dessus,
nous obtenons sa vraie taille. Notez le diagramme
sur le côté droit où le troisième plan est "plié" vers
le côté droit par rapport sur le plan vertical.

Si nous regardons la figure précédente nous


verrons qu'il était nécessaire d'ajouter un autre
plan de projection afin de nous permettre d'avoir
une vue plus complète de la figure pour
déterminer sa vraie grandeur, nous appellerons
ce type de projection que nous appellerons
trhédrique ou troisième dièdre.

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Chapitre III : Dessin technique


III. Vues et projections orthogonales d'un objet
III.1. Projections orthogonales
L’observateur se place perpendiculairement à l’une des faces de l’objet à définir. La face observée est ensuite projetée
et dessinée dans un plan de projection parallèle à cette face et situé en arrière de l’objet. La vue, plane, dessinée obtenue
est une projection orthogonale de l’objet.

III.2 système des projections orthogonales :


Dans ce système de représentation, l’observateur se place perpendiculairement à l’une des faces de l’objet, appelée vue
de face. À partir de cette vue, sorte de vue principale, il est possible de définir cinq autres vues ou projections orthogonales
(analogie avec les six faces d’un cube).

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3- MÉTHODE DE PROJECTION DU PREMIER DIÈDRE : Lorsqu'un dessinateur représente une pièce en


projection, il doit effectuer mentalement les opérations suivantes.
➢ OPÉRATION 1 : Placer la pièce à dessiner au milieu des 6 faces d'un cube de projection. Fig.2
➢ OPÉRATION 2 : Le dessinateur se place en face de la pièce et dessine (projette) ce qu'il voit sur la face
du cube située derrière la pièce par rapport au dessinateur. La vue obtenue est la vue de face sur le
plan OMKL.
Remarque : la pièce est placée entre le plan de projection et l’observateur.
• Le dessinateur se place à droite de la pièce : dessine la vue de droite sur le plan HJMK ;
• Le dessinateur se place à gauche de la pièce dessine la vue de gauche sur le plan ONGL ;
• Le dessinateur se place au-dessus de la pièce dessine la vue de dessus sur le plan OMJN ;
• Le dessinateur se place au-dessous de la pièce dessine la vue de dessous sur le plan GHKL ;
• Le dessinateur se place en arrière de la pièce dessine la vue d’arrière sur le plan GHJN.

➢ OPÉRATION 3 : Développer le cube en amenant les 6 faces sur un même plan par rapport à la vue
de face.

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III.1.3. Disposition des vues :


La normalisation internationale ISO, suivie par l'AFNOR, reprend le principe des projections orthogonales et la
position des vues qui en résulte. Le symbole normalisé correspondant est à mettre sur chaque dessin utilisant ce
principe.

Remarque :
o La vue de face, la vue de gauche, la vue de droite et la vue d’arrière sont alignées horizontalement ;
o La vue de face, la vue dessus et la vue de dessous sont alignées verticalement ;
o Sur chaque vue on ne peut avoir qu’une seule face de volume de la pièce ;
o Ne jamais inscrire les noms des vues sur un dessin ;
o L’espace entre les différentes vues demandées, étant une gestion de mise en page.

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➢ Attention aux erreurs de représentation

………………… …………………
…………………
…… ……
……

III.1.4 MÉTHODE DE LA DROITE À 45°


:
La méthode de la droite à 45° évite les erreurs de
transfert de dimensions (erreur de lecture à la règle...)
et de positionnement des formes dans la vue à
construire. Elle est facile à mettre en oeuvre,
notamment en CAO/DAO 2D, et fonctionne avec des
lignes de construction horizontales et verticales
éliminées en fin de tracé. En dessin manuel, la
méthode exige uniquement l'emploi de la règle et des
équerres ou celle d'un appareil à dessiner (limite
l'emploi du compas et des mesures à la règle). La droite
à 45° est une ligne de construction effacée en finition.
III.1.5 CHOIX DES VUES :
Le dessin d’un objet destiné à la production doit
comporter seulement des vues qui sont nécessaires à une description claire et complète de la forme de l’objet. Ces
vues sont appelées vues nécessaires. Après avoir judicieusement choisi la vue de face, le dessinateur doit
sélectionner celles qui montrent le mieux les contours essentiels ou les formes de l’objet et il doit préférer celles
qui comportent le moins de contours cachés ou de traits interrompus. Les vues non nécessaires seront éliminées.
La vue arrière est très rarement utile.
Trois vues suffisent en général pour définir un objet même complexe.
Pour des objets possédant des formes simples, une épaisseur constante ou présentant des symétries particulières
(pièces de révolution : arbres, axes, visserie…) deux vues ou une seule vue peuvent suffire.
→ 3 vues suffisent en général pour définir un objet quelconque.

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Exemple où 2 vues suffisent

→ Exemple où 1 vue suffit

Interprétations possibles des vues ou projections : Afin d'éviter de multiples interprétations possibles. Le
dessinateur devra veiller à utiliser un nombre de vues suffisant pour décrire parfaitement et sans ambiguïtés l'objet à
définir. Des surfaces de formes différentes (plane. cylindrique...) peuvent avoir même vue ou même projection. En
conséquence, une seule vue ne suffit pas en général pour définir la forme d'une surface.
Exemples de surfaces donnant une même projection ou vue

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Deux vues ne suffisent pas toujours pour définir les formes d’un objet. Par exemple, il est possible de trouver une
grande quantité d’objet ayant tous même vue de face et même vue de dessus.
Exemples d’objets ayant la même vue de face et même vue de dessus

Exemple 2 : Affecter la solution correspondante à la vue de dessus à chacune des vues ?

III.2. Méthode d'exécution d'un dessin


a. Mise en page
Repérer les formes générales extérieures de
la pièce : volumes élémentaires. Noter les
trois dimensions principales.
Ce calcul permet d'avoir une bonne
présentation.
Les vues étant espacées régulièrement. On
calcule 2 intervalles :
✓ IH : l'intervalle horizontal
✓ IV : l'intervalle vertical
Les formules dépendant du nombre de vues
à exécuter. Dans le cas des 3 vues ci-contre
pour une format A4:

247 − 𝐸 − 𝐿 190 − 𝐻 − 𝐸
𝐼𝐻 = ; 𝐼𝑉 =
3 3

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III.2.1 Exécution des vues


1- Faire l'esquisse (tout le dessin) en traits fins.
a. Dessiner les rectangles d’encombrement.
b. Dessiner chaque forme dans toutes les vues en même temps, en commençant par la vue où la forme est
le plus clairement représentée.
2- Faire la mise au net en traits forts : commencer toujours par les traits fins : traits d'axes, pointillés, puis les traits
forts.
a. Tracer tous les cercles et arrondis en premier.
b. Repasser toutes les vues d'ensemble en balayant le dessin de haut en bas pour les traits horizontaux
de gauche à droite pour les traits verticaux.
c. Mettre en place la cotation
d. Mettre les indications des coupes et les écritures
III.2.2 Méthode pratique de correspondance des vues

Etape 1 : On trace, en trait fin, des lignes de


rappel horizontales entre la vue de face et la
vue de profil (gauche ou droite).

Etape 2 : On trace, en trait fin, des lignes de


rappel verticales entre la vue de face et la vue
de dessus (ou dessous).

Etape 3 : On trace, en trait fin, des lignes de


rappel entre la vue de profil (gauche ou
droite) et la vue de dessus (dessous) en
utilisant une droite inclinée à 45°(ligne de
renvoi à 45°).

Etape 4:Une fois la vue dessinée, on gomme


les différentes lignes de rappel (verticales,
horizontales et inclinées).

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EXERCICE 1 :
1- Pour chacun des solides, colorier les faces que l’on voit selon le sens de la flèche ?
2- Affecter la solution correspondante à la flèche ? (On peut avoir des pièces ayant la même vue)

EXERCICE 2 :
Savoir identifier et localiser une surface, une arête, un point et une vue sur une pièce représentée en perspective (3D) et
en projection orthogonale (2D).
- Bride de serrage : cette bride est utilisée pour maintenir une pièce lors d’un usinage. A partir du dessin en perspective
(DESSIN N°1) ; On vous demande de :
- Repérer sur les vues planes (2D) (DESSIN N°3), les Points, Arêtes et Surfaces repérés P1, P2, P3, A1, A2, A3, (S1, S2 et
S3 lorsqu’elles sont visibles) ?
- Colorier sur les vues planes (2D) (DESSIN N°3), les faces que l’on voit selon le sens de la flèche lorsqu’elles sont
visibles ?
- Indiquer sur le dessin en perspective (DESSIN N°2), les Points, Arêtes et Surfaces repérés P1, P2, P3, A1, A2, A3, S1, S2
et S3 lorsqu’ils sont visibles ?

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DESSIN N°3

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EXERCICE 3 :
Bride articulée : cette bride est utilisée pour maintenir une pièce lors d’un usinage. A partir du dessin en perspective
(DESSIN N°1) ; On vous demande de :
- Repérer sur les vues planes (2D) (DESSIN N°3), les Points, Arêtes et Surfaces repérés P1, P2, P3, A1, A2, A3, S1,
S2 et S3 ?
- Colorier sur les vues planes (2D) (DESSIN N°3), les faces que l’on voit selon le sens de la flèche lorsqu’elles sont
visibles ?
- Indiquer sur le dessin en perspective (DESSIN N°2), les Points, Arêtes et Surfaces repérés P1, P2, P3, A1, A2, A3,
S1, S2 et S3 lorsqu’ils sont visibles ?

DESSIN N°3

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EXERCICE 3 :
Compléter les projections suivantes. (Les lignes cachées doivent être tracées en pointillé fin et les lignes d’axes en trait
mixte fin)

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EXERCICE4 :
• À partir du dessin isométrique, dessiner les projections orthogonales à vues multiples. (Les lignes cachées
doivent être tracées en pointillé fin et les lignes d’axes en trait mixte fin)

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• À partir du dessin isométrique, dessiner les projections orthogonales à vues multiples. (Les lignes cachées
doivent être tracées en pointillé fin et les lignes d’axes en trait mixte fin)

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• À partir du dessin isométrique, dessiner les projections orthogonales à vues multiples. (Les lignes cachées
doivent être tracées en pointillé fin et les lignes d’axes en trait mixte fin)

• À partir du dessin isométrique, dessiner les projections orthogonales à vues multiples. (Les lignes cachées
doivent être tracées en pointillé fin et les lignes d’axes en trait mixte fin)

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• À partir du dessin isométrique, dessiner les projections orthogonales à vues multiples. (Les lignes cachées
doivent être tracées en pointillé fin et les lignes d’axes en trait mixte fin)

• À partir du dessin isométrique, dessiner les projections orthogonales à vues multiples. (Les lignes cachées
doivent être tracées en pointillé fin et les lignes d’axes en trait mixte fin)

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• À partir du dessin isométrique, dessiner les projections orthogonales à vues multiples. (Les lignes cachées
doivent être tracées en pointillé fin et les lignes d’axes en trait mixte fin)

• À partir du dessin isométrique, dessiner les projections orthogonales à vues multiples. (Les lignes cachées
doivent être tracées en pointillé fin et les lignes d’axes en trait mixte fin)

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III.1.2 Terminologie :
III.1.2.1 LES SURFACES ELEMENTAIRES :

III.1.2.2 LES FORMES TECHNIQUES :

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EXERCICE 5 :
• Compléter les trois vues ;
• Repérer les points (1) (2) et (3) sur les 3 vues.
• Repasser en couleur, sur les trois vues, les arêtes repérées sur la perspective

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EXERCICE 6 :
• Compléter les deux vues (face et dessus) ;
• Repérer les points (1) (2) (3) et (4) sur les 3 vues.
• Repasser en couleur sur les trois vues les arêtes repérées sur la perspective.

EXERCICE 7 :
• Compléter les trois vues ;
• Repérer les points (1) (2) et (3) sur les 3 vues.
• Repasser en couleur, sur les trois vues, les arêtes repérées sur la perspective

EXERCICE 8 :
• Compléter les trois vues ;
• Repérer les points (1) (2) et (3) sur les 3 vues.
• Repasser en couleur, sur les trois vues, les arêtes repérées sur la perspective

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EXERCICE 9 :
• Compléter les trois vues ;
• Repérer les points (1) (2) et (3) sur les 3 vues.
• Repasser en couleur, sur les trois vues, les arêtes repérées sur la perspective

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EXERCICE 10 :

EXERCICE 11 :

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EXERCICE 12 :

EXERCICE 13 :

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Chapitre IV : Perspectives
Définition de la perspective
C'est l'art de représenter les objets en trois dimensions (3D) sur une surface plane (2D), en tenant compte des effets
de l'éloignement et de leur position dans l'espace par rapport à l'observateur. Une vue en perspective permet de
comprendre rapidement général tridimensionnel d’un objet ainsi que les détails qui le caractérisent.
On choisit pratiquement l’une des deux perspectives suivantes :
• Perspective cavalière.
• Perspective axonométriques (isométrique...).

perspective cavalière
Historiquement, c'est la plus ancienne des perspectives, utilisée au Moyen Age pour les édifices militaires (châteaux
forts...), elle fut employée en cartographie jusqu'au XIXème siècle.
4. Règles de représentation
C’est la représentation oblique d’un objet projeté dans un plan de projection (figure ci-dessous).
• Les surfaces frontales parallèles au plan XOZ, (ou au front de l'observateur) sont dessinées en vraie grandeur
• Les arêtes de bout (perpendiculaires aux surfaces frontales) sont déformées et se dessinent suivant des
fuyantes inclinées d'un même angle égal a et sont réduites dans un même rapport k.

Afin de permettre un tracé clair et rapide, On adopte les valeurs de α et de k conseillées par la norme NF E 04-108:
Angle de fuite : α = 45° (à gauche ou à droite), Coefficient de réduction des fuyantes : K = 0,5

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Axonométrie ou perspective isométrique

Assez facile à mettre en oeuvre, présentant un assez bon rendu, l'axonométrie ou


perspective isométrique est régulièrement utilisée industriellement.
Exemple : dessin de vérin pneumatique en perspective isométrique destiné à
illustrer un catalogue commercial de composants.

5. Perspective isométrique, propriétés et caractéristiques


Le plan de projection forme trois angles égaux (environ 35,26°) avec les trois axes
de coordonnées X, Y, Z (axes liés, par exemple, aux
arêtes d'un cube).
Après projection orthogonale de l'ensemble, les axes X,
Y et Z donnent, dans le plan de projection, trois axes
isométriques X', Y' et Z' situés à 120° les uns des autres.

6. Dessin isométrique
Dans le but de faciliter les tracés et les reports d'échelle,
les dessinateurs préfèrent les dessins isométriques aux
perpectives isométriques. Pour les dessins, les longueurs
mesurées sur les axes X, Y et Z sont prises en vraie
grandeur (échelle 1 au lieu de 0,816), ce qui revient à
agrandir l'objet de 1,225 (ou 1/0,816).
Propriétés :
• Toutes les lignes mesurées sur, ou parallèlement aux trois axes isométriques de référence, sont dessinées en vraie
grandeur ou à la même échelle (facteur d'échelle de 1).

Les angles Représentation normale Cas simplifié k=1

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7. Exemple de construction :
Soit à dessiner en dessin isométrique l'objet défini par les trois vues orthogonales proposées.

Principales étapes de construction : Après choix de la vue de face, on remarquera que les dimensions de l'objet A,
B, L, D, H, C, E, G et K sont toutes reportées en vraie grandeur.
• Etape 1 : dessiner la forme ("parallélépipède enveloppe :
LxHxE") générale de l'objet ou son volume enveloppe.

• Etape 2 : tracer ("sous forme d'esquisse") les parties et


éléments principaux de l'objet.

• Etape 3 : tracer ("esquisse") les formes secondaires de


l'objet.

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• Etape 4 : repasser ou finir les tracés. Eliminer ou gommer les lignes de construction.

Tracé des cercles et des arcs contenus dans les plans isométriques

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Les cercles (trous et cylindres) apparaissent en projection suivant des ellipses. Les faces du cube ne sont pas parallèles
au plan de projection. Tout cercle appartenant à une face du cube se projette donc suivant une ellipse.

Méthode approximative des quatre centres : Principe : la méthode permet un tracé approché des ellipses au
moyen de quatre arcs de cercle

Il est possible de construire une ellipse lorsque l’on connaît son grand axe et son petit axe. Leurs propriétés sont
décrites aux 5 étapes suivantes.

Dessins isométriques :
Dans le but de simplifier les tracés il est fréquent de ne pas utiliser les coefficients précédents [0,82 ; 0,58 ; 1]. Les
tracés sont réalisés à partir des coefficients [1 ; 0,707 ; 1,22] et les arêtes de l'objet (tracés les plus fréquents), parallèles
aux axes, sont dessinées en vraie grandeur. Le dessin isométrique obtenu est identique à la perspective isométrique mais
environ 25 % plus grand. Les propriétés et remarques précédentes sont conservées.

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Exemple 1 : Étapes de construction du dessin isométrique d'un objet prismatique.

Exemple de tracé : reprenons l'objet de l'exemple précédent et traçons, avec cette méthode, le cercle de centre O et de rayon
R donné en vue face.
• Etape 1 : tracé du carré (A, B, C, D) enveloppant le cercle, centré en O et de côté 2R, à la fois en vue de face et
sur la perspective.

• Etape 2 : tracé des droites (1, D), (3, D), (4, B) et (2, B) respectivement perpendiculaires aux côtés AB,
BC, CD et DA. Les points 1, 3, 4 et 2 sont aussi les milieux de ces mêmes côtés.

• Etape 3 : tracé des arcs (1,2) et (3,4) de rayons R1 et de centres I et K.


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• Etape 4 : tracé des arcs (2,4) et (3,1) de rayons R2 et de centres B et D.

• Etape 5 : repasser ou finir les tracés, éliminer ou gommer les constructions.

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Exercices d’applications : perspective cavalière


Exercice N°01 :
- Ci-contre les trois vues d’une butée, à l’échelle 2 : 5. Ci-dessous, à l’échelle 1 :
1, la perspective cavalière inachevée de cette pièce.
Questions :
Q1. Sur la perspective, esquisser le chanfrein et l’entaille définis sur les vues.
Q2. Faire la mise au net.
Q3. Coter ces deux détails.

Exercice N°02 : L'élément d'extracteur est donné en vue de face et vue de gauche. Faire sa représentation en
perspective cavalière, avec k = 0,5 et α = 45°.

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Exercice N°03 :
Ci-dessous la vue d’une pièce
cylindrique avec ces dimensions.
Questions :
a-Indiquer les centres b ; c ;
d ; e ; g ; h et i sur l’axe
principale de la pièce.
b-Dessiner la perspective
cavalière de cette pièce,suivant la
flèche F, avec ∝ = 45° ; k = 1et à
l’échelle 1 :1.

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Exercice N°04
Données: (document 2/3 p36).
Dessin de définition d’un support
Travail demandé :
Sur le format A4 (document 3/3), à l'échelle 1:1, dessiner en perspective isométrique simplifiée (dessin isométrique)
le support en coupe A-A.

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Exercice N°05 :
Données: (document 2/3).
Dessin de définition d’un mors fixe d’un étau
Travail demandé:
1) Sur le format A4 (document 3/3), à l'échelle 1:1, dessiner en perspective isométrique simplifiée
(dessin isométrique) le mors fixe.

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Chapitre V : Coupes et sections


IV.1 Introduction
En mode de représentation normal, les formes intérieures d'un objet simple peuvent être décrites à partir des traits
interrompus courts ("pointillés"), cependant la méthode devient vite complexe lorsque les contours intérieurs sont
nombreux. Dans le cas des dessins d'ensemble, les tracés deviennent vite illisibles et l'identification des pièces
impossible. Les vues en coupe, également appelées "coupes", une meilleure définition et une compréhension plus
aisée des formes intérieures d’un ou plusieurs composants en remplaçant les contours cachés des pièces creuses
(traits interrompus fins) par des contours vus (traits continus forts).
V.2 Coupes
V.2.1 Principe
Dans ce mode de représentation l'objet est coupé (analogie avec un fruit coupé au couteau). Les morceaux sont
séparés. Le plus représentatif est choisi. L'observateur, le regard tourné vers le plan coupé, dessine l'ensemble du
morceau suivant les règles habituelles. L'intérieur, devenu visible, apparaît clairement en traits forts.

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V.2.2. Règles de représentation normalisées


V.2.2.1. Plan de coupe
- Il est indiqué dans une vue adjacente.
- Il est matérialisé par un trait mixte fin (« trait d'axe ») renforcé aux extrémités par deux traits mixtes forts courts (trait-point-trait).
Le trait mixte fin peut être omis.
- Le sens d'observation est indiqué par deux flèches (en traits forts) orientées vers la partie à conserver. Les extrémités « touchent »
les deux traits forts courts.
- Deux lettres majuscules (AA, BB...) servent à la fois à repérer le plan de coupe et la vue coupée correspondante. Ces indications
sont particulièrement utiles lorsque le dessin comprend plusieurs vues coupées. S'il n'y a pas d'ambiguïté possible elles sont parfois
omises.
V.2.2.1. Hachures
- Les hachures apparaissent là où la matière a été coupée.
- Elles sont tracées en trait continu fin et sont de préférence inclinées à 45° (dans le cas où un seul objet est coupé) par rapport aux
lignes générales du contour.
- Elles ne traversent pas ou ne coupent jamais un trait fort.
- Elles ne s'arrêtent jamais sur un trait interrompu court.
- Le motif des hachures ne peut en aucun cas préciser la nature de la matière de l'objet coupé. Cependant, en l'absence de
nomenclature, les familles de matériaux (ferreux, plastiques, alliages légers...) peuvent être différenciées par les motifs d'emploi
usuel (fig. 3).

Règles complémentaires simplifiant la lecture des dessins


On ne coupe jamais des nervures lorsque le plan de coupe passe dans le plan de leur plus grande surface. La règle
est la même avec les bras de poulie, de volant ou de roue.

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- Des pièces ou des objets différents


appartenant à un même ensemble en
coupe doivent avoir des hachures
différentes : inclinaisons différentes et au
besoin motifs différents.
- On ne coupe jamais les pièces de
révolution pleines (cylindriques ou
sphériques telles que axes, arbres,
billes...), les vis, boulons, écrous, rivets,
clavettes.

V.3 Demi-coupe
V.3.1 Principe
Dans ce mode de représentation, afin de définir les formes intérieures, la moitié de la vue est dessinée en coupe, alors
que l'autre moitié reste en mode de représentation normal pour décrire les formes et les contours extérieurs. Remarque
: ce mode de représentation est bien adapté aux objets ou ensembles symétriques.

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V.3.2 Règles
Elles sont les mêmes que pour les coupes normales, l'indication du plan de coupe est inchangée. Les deux demi-
vues sont toujours séparées par un axe de symétrie, trait mixte fin l'emportant sur tous les autres types de traits.
V.3.3 Coupe locale ou partielle
II arrive fréquemment que l'on ait besoin de
définir uniquement un seul détail (un trou, une
forme particulière etc.) du contour intérieur. Il
est alors avantageux d'utiliser une coupe locale
plutôt qu'une coupe complète amenant trop de
tracés inutiles. L'indication du plan de coupe est
inutile dans ce cas. Un trait fin ondulé ou en
zigzags sert de limite aux hachures.
V.3.4 Coupe à plans parallèles
Elle est utilisée avec des objets présentant des contours intérieurs relativement complexes. Elle apporte un grand
nombre de renseignements et évite l'emploi de plusieurs coupes normales. Le plan de coupe est construit à partir de
plans de coupe classiques parallèles entre eux. La correspondance entre les vues est dans ce cas conservée. Les
discontinuités du plan de coupe ne sont pas dessinées.

V.3.5 Coupe à deux plans sécants


Le plan de coupe est constitué de deux
plans sécants. La vue coupée est obtenue
en ramenant dans un même plan les
tronçons coupés par les plans de coupe
successifs ; les parties coupées
s'additionnent. Dans ce cas la
correspondance entre les vues n'est que
partiellement conservée.
Les règles de représentation restent les
mêmes. Les discontinuités du plan de
coupe (arêtes ou angles) ne sont pas
dessinées dans la vue coupée

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Exemple 1 : Donner le nom de la coupe pour chaque dessin de la chape Les axes des formes de révolutions sont
enlevés pour ne pas surcharger le dessin.

Exemple 2 : Quelle partie de la pièce sera représentée avec le plan de coupe A-A ; B-B ; C-C ?

Exemple 3 : A quel plan de coupe correspond la vue de la pièce ci-contre ?

Exemple 4 : Quelle vue de la pièce obtiendra t’on avec le plan de coupe E-E ; F-F ?

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Exemple 5 : Quelle vue de la pièce obtiendra t’on avec le plan de coupe G-G ; H-H ; I-I ?

Exemple 6 : Quelle vue de la pièce obtiendra t’on avec le plan de coupe L-L ; M-M ; N-N ?

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Exemple 7 :

D’après les figures 1 ; 2 ; 3 ; 4 et 5 compléter la figure 6

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Exercice 1 : Soit la pièce ci-


dessous représentée suivant une vue
de face complète et la
perspective. Le travail à faire est de
compléter :
a- La vue de gauche coupe A-A ;
b- La vue de dessus coupe B-B ;

Exercice 2 :
Données :
La vue de face, la vue de
gauche et la vue de dessus
incomplètes,
L’amorce d’un coulisseau de mors d’étau.
Travail demandé :
1. Complètez les détails sur toutes les vues.
2. Executer la coupe A-A sur la vue de face.
3. Faire la mise en page.

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Exercice 3 : Soit la pièce ci-contre représentée suivant une vue de dessus


complète et la perspective. Le travail à faire est de dessiner :
a- Une vue de face coupe C-C ;
b- Une vue de droite coupe B-B ;
c- Une vue de gauche coupe A-A.

Exercice 4 : Soit la pièce ci-dessous représentée suivant une vue de dessus complète et la perspective. Le travail à
faire est de compléter : a- La vue de face coupe A-A ; b- La vue de gauche coupe B-B ;

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Exercice 5 : Compléter la demi-coupe E-E de la pièce ci-contre :

Exécuter la coupe A-A et la section sortie A-A pour les exemples (2), (3), (4).

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Chapitre VI : Cotation
La cotation du dessin d'une pièce à pour but
d'indiquer les renseignements dimensionnels utiles
pour sa fabrication. Car mesurer, les dimensions sur
le dessin ne serait ni commode, ni précis.

Les dimensions à inscrire sont celles de la pièce


réelle, quelque soit 1 'échelle du dessin.

L'exécution de la cotation exige une grande


attention, car une erreur ou un oubli peuvent
entrainer la mise en rebut de toute une série de
fabrication.
Les grandeurs à coter sont:
- Les longueurs exprimées en millimètres.
- Les angles exprimés en degrés et en dixième de
degré.

1.1.Cote
La plupart des dimensions (longueurs, largeurs,
hauteurs, angles, etc.) sont indiquées sous forme de cotes. Une cote se compose des quatre éléments principaux
suivants :
- une ligne de cote, en trait fin ;
- deux lignes de rappel, d'attache ou d'extension, en trait continu fin. Un trait d'axe, ou mixte fin, peut aussi être
utilisé ;
- deux flèches ou extrémités précisant les limites de la ligne de cote ;
- la valeur de la cote (dimension chiffrée de la cote plus tolérance éventuelle plus...) au milieu et au-dessus de la
ligne de cote pour les cotes horizontales. Au milieu, sur le côté gauche et de bas en haut pour les cotes verticales.

1.2. Cotation multiple


Elle peut être réalisée à partir d'une ligne commune, avec un espacement régulier entre chaque cote, ou suivant une
ligne continue.
Si une cotation en continue est trop serrée, les flèches intermédiaires peuvent être remplacées par des points et les
textes inscrits sur une ligne de repère.

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1.3.Écriture des tolérances


Elles doivent être inscrites sous forme chiffrées à la suite de la dimension nominale. Deux valeurs sont nécessaires,
l'une doit donner la valeur maximale de la cote et l'autre la valeur minimale.
L'écriture est souvent réalisée à partir d'un écart supérieur et d'un écart inférieur (plusieurs variantes). L'utilisation
des cotes limites est aussi possible .

1.4.Cotation des diamètres

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1.5.Cotation des angles

1.6.Cotation des rayons, des sphères et des surplats de carrés

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1.7.Cotation à éviter :

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Chapitre VIII : Représentation normalisée


des filetages (IS0 6410-1)

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Filetage à droite- Filetage à gauche - Vis à un ou plusieurs filets

Si on observe une vis avec filetage à droite, le filet monte en allant de la gauche vers la droite et inversement pour
un filetage à gauche.
Le serrage d'une vis à droite est réalisé en tournant la tête dans le sens des aiguilles d'une montre (sens inverse trigo)
et inversement pour une vis à gauche.

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Représentation normalisée des filetages

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Trou débouchant Trou borne

▪ Filetage

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▪ Taraudage et

APPLICATIONS :
1- Pour les composants ci-après, compléter les représentations symboliques ?

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