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02/02/2018

Chapitre X

DISPOSITIF INTERFÉRENTIEL PAR DIVISION


DU FRONT D’ONDE
EXEMPLE DES TROUS D’YOUNG
 Dispositif des trous d’Young

 Variation de l’ordre d’interférence avec l’élargissement de la source


Perte de contraste par élargissement spatial de la source

 Variation de l’ordre d’interférence avec la fréquence de la source


Perte de contraste par élargissement spectral de la source

Introduction
Un dispositif interférentiel est configuré en
division du front d’onde lorsque les deux rayons diviseur 𝑺𝟏
du front 𝑴
lumineux qui interférent en 𝐌 sont issus de 𝑺 d’onde
deux rayons distincts qui émergent de la source. 𝑺𝟐
I. Dispositif des trous D’Young
I.1. Présentation du dispositif
Le dispositif des trous d’Young est un écran opaque percés de deux trous de taille ~ 𝟓𝟎 𝝁𝒎.
Éclairés par une source, les deux trous se comportent alors comme des sources secondaires
émettant de la lumière (par diffraction). Les deux ondes issues de chaque trou sont
cohérentes et vont donc interférer dans l’espace en aval
Le champ d’interférences est la
zone de recouvrement des deux
𝑺𝟏 vibrations cohérentes.
𝑺 Le champ d’interférences est très
𝑺𝟐
étendu: le système d’interférences
est non localisées

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I.2. Etude quantitative du champ d’interférences


On envisage ici de placer l’écran d’observation à très grande distance des 𝒚
trous D’Young, soit: 𝑫 = 𝑶𝑶′ ≫ 𝒂 = 𝑺𝟏 𝑺𝟐
𝑺
Décrire le champ d’interférences 𝑺𝟏 𝒙
L’écran d’observation est placé ∥ (𝑺𝟏 𝑺𝟐 ) 𝑶 𝒖
𝑺𝟐 𝑴
⇒ Le système d’interférences est constitué par
des franges rectilignes ∥ (𝑶𝒚) alternées sombres 𝑶′
et brillantes.
les franges d’interférences sont visibles sur l’écran
quelle que soit sa position au-delà des deux trous
⇒ les interférences sont non localisées.
Déterminer la différence de marche, la différence de phase, l’ordre
d’interférences ainsi que l’intensité lumineuse en un point M d’abscisse x
sur l’écran d’observation.

La différence de marche s’écrit: 𝜹(𝑴) = 𝑺𝑺𝟐 𝑴 − 𝑺𝑺𝟏 𝑴 𝒚


Or 𝑺𝑺𝟐 = 𝑺𝑺𝟏 ⇒ 𝜹(𝑴) = 𝑺𝟐 𝑴 − 𝑺𝟏 𝑴 𝑺
𝑺𝟏
Dans le vide 𝜹(𝑴) = 𝑺𝟐 𝑴 − 𝑺𝟏 𝑴
𝑶 𝒖
𝒙
𝑺𝟐 𝑴 = 𝑺𝟐 𝑶 + 𝑶𝑴 ⇒ 𝑺𝟐 𝑴𝟐 = 𝑺𝟐 𝑶𝟐 + 𝑶𝑴𝟐 + 𝟐𝑺𝟐 𝑶. 𝑶𝑴 𝑺𝟐 𝑴
𝟐𝑺𝟐 𝑶. 𝑶𝑴 𝑶′
⇒ 𝑺𝟐 𝑴𝟐 ≃ 𝑶𝑴𝟐 + 𝟐𝑺𝟐 𝑶. 𝑶𝑴 ⇒ 𝑺𝟐 𝑴𝟐 = 𝑶𝑴𝟐 (𝟏 + )
𝟏
𝑶𝑴𝟐
𝟐
𝟐𝑺𝟐 𝑶. 𝑶𝑴 𝑺 𝑶. 𝑶𝑴 𝑫 = 𝑶𝑶′ ≫ 𝒂 = 𝑺𝟏 𝑺𝟐
⇒ 𝑺𝟐 𝑴 = 𝑶𝑴 (𝟏 + 𝟐 ) ⇒ 𝑺 𝑴 ≃ 𝑶𝑴 (𝟏 + 𝟐 )
𝑶𝑴 𝟐 𝑶𝑴𝟐
𝑶𝑴
⇒ 𝑺𝟐 𝑴 = 𝑶𝑴 + 𝑺𝟐 𝑶. ⇒ 𝑺𝟐 𝑴 = 𝑶𝑴 + 𝑺𝟐 𝑶. 𝒖 ⇒ 𝑺𝟏 𝑴 = 𝑶𝑴 + 𝑺𝟏 𝑶. 𝒖
𝑶𝑴
𝜹(𝑴) = 𝑺𝟐 𝑴 − 𝑺𝟏 𝑴 = 𝑶𝑴 + 𝑺𝟐 𝑶. 𝒖 −𝑶𝑴 − 𝑺𝟏 𝑶. 𝒖 = 𝑺𝟐 𝑶. 𝒖 − 𝑺𝟏 𝑶. 𝒖 ⇒ 𝜹(𝑴) = 𝑺𝟐 𝑺𝟏 . 𝒖
Or 𝑺𝟐 𝑺𝟏 = 𝒂𝒖𝒙 et 𝒖 = 𝑶𝑴 𝑶𝑴 𝒂𝒖𝒙 . 𝑶𝑴 𝒂𝒙
≃ ⇒ 𝜹(𝑴) = ⇒𝜹=
𝑶𝑴 𝑫 𝑫 𝑫
𝟐𝝅 𝟐𝝅 𝒂𝒙
La différence de phase s’écrit: 𝚫𝚽 𝑴 = 𝜹 𝑴 ⇒ 𝚫𝚽 𝑴 =
𝝀𝟎 𝝀𝟎 𝑫
𝚫𝚽 𝑴 𝜹 𝑴 𝑺𝟐 𝑺𝟏 . 𝒖 𝒂𝒙
L’ordre d’interférence s’écrit: 𝑷 𝑴 = = ⇒𝑷 𝑴 = ⇒𝑷 𝑴 =
𝟐𝝅 𝝀𝟎 𝝀𝟎 𝝀𝟎 𝑫

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l’intensité lumineuse au point 𝑴 s’écrit: 𝑰(𝑴) = 𝑰𝟏 + 𝑰𝟐 + 𝟐 𝑰𝟏 𝑰𝟐 𝒄𝒐𝒔 𝟐𝝅𝑷(𝑴)

Or 𝑰𝟏 = 𝑰𝟐 = 𝑰𝟎
𝟐𝝅 𝒂𝒙 On obtient dans ce cas un contraste
⇒ 𝑰(𝑴) = 𝟐𝑰𝟎 (𝟏 + 𝒄𝒐𝒔 )
𝝀𝟎 𝑫 idéal 𝑪 = 𝟏
Les surfaces d’égale intensité 𝑰(𝑴) = 𝒄𝒕𝒆 ⇒ 𝑷(𝑴) = 𝒄𝒕𝒆𝟏 ⇒ 𝚫𝚽(𝑴) = 𝒄𝒕𝒆𝟐 ⇒ 𝜹(𝑴) = 𝒄𝒕𝒆𝟑
⇒ 𝒙 = 𝒄𝒕𝒆 des franges rectilignes ∥ (𝑶𝒚) alternées sombres et brillantes.
Positions des franges brillantes (interférences constructives):
𝒂𝒙𝒎 𝝀𝟎 𝑫
⇒ 𝑷(𝑴) = 𝒎; 𝒎 ∈ ℤ ⇒ 𝚫𝚽(𝑴) = 𝟐𝒎𝝅 ⇒ 𝜹(𝑴) = 𝒎𝝀𝟎 ⇒ =𝒎 ⇒ 𝒙𝒎 = 𝒎
𝝀𝟎 𝑫 𝒂
Positions des franges sombres (interférences destructives):
𝟏 𝟏 𝒂𝒙𝒎 𝟏 𝟏 𝝀𝟎 𝑫
⇒ 𝑷(𝑴) = (𝒎 + ); 𝒎 ∈ ℤ ⇒ 𝜹(𝑴) = (𝒎 + ) 𝝀𝟎 ⇒ = (𝒎 + ) ⇒ 𝒙𝒎 = (𝒎 + )
𝟐 𝟐 𝝀𝟎 𝑫 𝟐 𝟐 𝒂
La figure d’interférences est périodique de période 𝒊 appelée interfrange définie telle que:
Si ∆𝒙 = 𝒊 alors 𝚫(𝚫𝚽 𝑴 ) = 𝟐𝝅 𝚫𝑷 = 𝟏 𝚫𝜹 = 𝝀𝟎
𝒂𝒙 𝒂∆𝒙 𝒂𝒊
𝑷 𝑴 = ⇒ 𝚫𝑷 = ⇒𝟏=
𝝀𝟎 𝑫 𝝀𝟎 𝑫 𝝀𝟎 𝑫
𝝀𝟎 𝑫 𝟐𝝅𝒙
⇒𝒊= ⇒ 𝑰(𝑴) = 𝟐𝑰𝟎 (𝟏 + 𝒄𝒐𝒔 )
𝒂 𝒊

Remarque L’interfrange 𝒊 = 𝒙𝒎+𝟏 − 𝒙𝒎 𝒙𝒎 Positions des franges brillantes (sombres)


Le système d’interférences est invariant par translation ∥ (𝑶𝒚), on peut donc utiliser des
fentes fines ∥ (𝑶𝒚) au lieu de la source ponctuelle et les trous d’Young. On obtient ainsi un
confort lumineux sans modification du contraste.
𝑺𝟐 𝑺𝟏 . 𝒖 𝑺𝟐 𝑺𝟏 . 𝑶𝑴 Pour une variation du point 𝑴 de 𝑴𝑴′ = 𝜹𝑶𝑴 l’ordre varie de:
𝑷 𝑴 = =
𝝀𝟎 𝝀𝟎 𝑫
𝑺𝟐 𝑺𝟏 . 𝜹𝒖 𝑺𝟐 𝑺𝟏 . 𝜹𝑶𝑴 Si on se déplace ⊥ 𝑺𝟐 𝑺𝟏 , alors 𝜹𝑷 𝑴 = 𝟎
𝜹𝑷 𝑴 = =
𝝀𝟎 𝝀𝟎 𝑫 On conserve le même état d’interférence
I. 3. Interférences à l’infini : Montage de Fraunhofer
La première lentille permet de concentrer
la lumière de la source sur les fentes ce
qui assure une meilleure luminosité. La 𝑺 𝑺𝟏
𝑴
deuxième lentille conjugue l’infini avec 𝒃
son plan focal image; on réalise ainsi les 𝑭𝟏 𝑭′𝟐
conditions d’observation des 𝑺𝟐
interférences à l’infini 𝒇𝟏 𝒇′𝟐
𝓛𝟏 𝓛𝟐

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Représenter la marche des deux rayons lumineux issus de 𝑺 qui viennent interférer au
point 𝑴.

𝑺𝟏
𝑺
𝑴
𝒃
𝑭𝟏 𝑭′𝟐

𝑺𝟐
𝒇𝟏 𝒇′𝟐
𝓛𝟏 𝓛𝟐

Déterminer l’intensité lumineuse en


un point 𝑴 d’abscisse 𝒙 sur l’écran.
𝑺𝟏
La différence de marche s’écrit: 𝑺
𝒃 𝜶 𝜶 𝜶′ 𝜶′ 𝑴
𝜹(𝑴) = 𝑺𝑺𝟐 𝑴 − 𝑺𝑺𝟏 𝑴
𝑭𝟏 𝑭′𝟐
⇒ 𝜹 𝑴 = 𝑺𝑺𝟐 + 𝑺𝟐 𝑴 − 𝑺𝑺𝟏 − 𝑺𝟏 𝑴
⇒ 𝜹 𝑴 = 𝑺𝑺𝟐 − 𝑺𝑺𝟏 + 𝑺𝟐 𝑴 − 𝑺𝟏 𝑴 𝑯 𝑯′
𝑺𝟐
𝓛𝟏 𝒇𝟏 , 𝒇′𝟐 ≫ 𝒂 = 𝑺𝟏 𝑺𝟐
𝑺𝟏 et 𝑯 appartiennent au même 𝒇𝟏 𝓛𝟐 𝒇′𝟐
surface d’onde issue de 𝑺 ⇒ 𝑺𝑺𝟏 = 𝑺𝑯 ⇒ 𝑺𝑺𝟐 −𝑺𝑺𝟏 = 𝑺𝑺𝟐 − 𝑺𝑯 = 𝑯 𝑺𝟐 = 𝒂𝒔𝒊𝒏𝜶
𝒃 𝒂𝒃
𝜶 est faible (conditions de l’approximation de Gauss) ⇒ 𝒔𝒊𝒏𝜶 ≃ 𝒕𝒈𝜶 = ⇒ 𝑺𝑺𝟐 −𝑺𝑺𝟏 =
𝒇𝟏 𝒇𝟏
𝑺𝟏 et 𝑯′ appartiennent à la même surface d’onde issue de 𝑴 (retour inverse de la lumière)
⇒ 𝑴𝑺𝟏 = 𝑴𝑯′ ⇒ 𝑴𝑺𝟐 −𝑴𝑺𝟏 = 𝑴𝑺𝟐 − 𝑴𝑯′ = 𝑯′𝑺𝟐 = 𝒂𝒔𝒊𝒏 𝜶′ 𝒂𝒙
𝒙
𝜶′ faible (conditions de l’approximation de Gauss) ⇒ 𝒔𝒊𝒏𝜶′ ≃ 𝒕𝒈𝜶′ = ⇒ 𝑺𝟐 𝑴 − 𝑺𝟏 𝑴 =
𝒇′𝟐 𝒇′𝟐
𝒂𝒃 𝒂𝒙
La différence de marche s’écrit: 𝜹 𝒙 = + L’intensité lumineuse s’écrit:
𝒇𝟏 𝒇′𝟐
𝟐𝝅 𝒂𝒃 𝒂𝒙
L’ordre d’interférence s’écrit: 𝑷 𝒙 = 𝟏 (𝒂𝒃 + 𝒂𝒙 ) ⇒ 𝑰(𝑴) = 𝟐𝑰𝟎 (𝟏 + 𝒄𝒐𝒔 ( + ) )
𝝀𝟎 𝒇𝟏 𝒇 𝟐′ 𝝀𝟎 𝒇𝟏 𝒇′ 𝟐

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I. 4. Trous D’Young à l’infini - interférences en ondes planes


En plaçant les trous d’Young 𝑺𝟏 et 𝑺𝟐 dans le plan focal objet d’une lentille convergente, ces
derniers occupent des foyers objets secondaires et engendrent deux faisceaux de lumière
parallèles de vecteurs d’onde respectifs 𝒌𝟏 et 𝒌𝟐 .

𝑺𝟏
𝒌𝟐 𝑴
𝑺
𝑪
𝒌𝟏

𝑺𝟐

𝒇
𝓛

𝒙
Déterminer l’ordre d’interférences
ainsi que l’intensité lumineuse en
un point 𝑴 d’abscisse 𝒙 sur l’écran. 𝑺𝟏
𝒌𝟐 𝑴
Soit 𝑪 l’origine des phase 𝑺 𝜶 𝜶
𝚫𝚽 𝑴 = 𝚽𝟐 𝑴 − 𝚽𝟏 (𝑴) 𝑪 𝒛
𝒌𝟏
= 𝒌𝟐 . 𝑪𝑴 −𝒌𝟏 . 𝑪𝑴
−𝒔𝒊𝒏 𝜶 𝟐
𝒔𝒊𝒏 𝜶 𝟐 𝟐𝝅 𝑺𝟐
𝟐𝝅 Et 𝒌𝟏 = 𝟎
Or 𝒌𝟐 = 𝟎 𝝀𝟎
𝝀𝟎 𝒄𝒐𝒔 𝜶 𝟐 𝒇
𝒄𝒐𝒔 𝜶 𝟐 𝓛
𝟐𝝅 𝒙 𝟒𝝅 𝟐𝒙
𝒌𝟐 − 𝒌𝟏 = 𝟐𝒔𝒊𝒏 𝜶 𝟐𝒖𝒙 Et 𝑪𝑴 = 𝒚 ⇒ 𝚫𝚽 𝑴 = 𝒙. 𝒔𝒊𝒏 𝜶 𝟐 ⇒𝑷 𝑴 = 𝒔𝒊𝒏 𝜶 𝟐
𝝀𝟎 𝒛 𝝀 𝟎 𝝀𝟎
𝟐𝚫𝒙
L’intensité lumineuse s’écrit: L’interfrange 𝒊 𝚫𝑷 = 𝒔𝒊𝒏 𝜶 𝟐
𝝀𝟎 𝟐𝒊
𝟒𝝅 ∆𝒙 = 𝒊 pour 𝚫𝑷 = 𝟏 ⇒𝟏= 𝒔𝒊𝒏 𝜶 𝟐
⇒ 𝑰(𝑴) = 𝟐𝑰𝟎 (𝟏 + 𝒄𝒐𝒔 𝒙. 𝒔𝒊𝒏 𝜶 𝟐 ) 𝝀𝟎
𝝀𝟎 𝝀𝟎 𝒂 𝝀𝟎 𝒇
⇒𝒊= 𝜶 𝜶≃ ⇒𝒊=
𝟐𝒔𝒊𝒏 𝟐 𝒇 𝒂

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II. Effet de l’élargissement de la source - problème de la cohérence spatiale


II.1. Influence du déplacement de la source ponctuelle 𝑺′ 𝜹𝑺 = 𝑺𝑺′ 𝒚
On considère un déplacement élémentaire de 𝑺 𝒖𝟎
la source, elle passe de S à S’ : 𝜹𝒔 = 𝑺𝑺′. 𝑺𝟏
𝒖
Déterminer la variation de l’ordre d’interférences au 𝑺𝟐 𝑶
𝒙
𝑴
point M suite au déplacement de la source de S à S’.
Dans quelle direction peut-on placer une fente source au 𝑶′

lieu de la source ponctuelle sans toucher au contraste. 𝑫𝟎 = 𝑶𝑺 ≫ 𝒂 = 𝑺𝟏 𝑺𝟐

𝜹′(𝑴) = 𝑺′𝑺𝟐 𝑴 − 𝑺′𝑺𝟏 𝑴 = 𝑺′𝑺𝟐 − 𝑺′𝑺𝟏 + 𝑺𝟐 𝑴 − 𝑺𝟏 𝑴


= 𝑺′𝑺𝟐 − 𝑺′𝑺𝟏 + 𝜹(𝑴) ⇒ ∆𝜹(𝑴) = 𝜹′(𝑴) − 𝜹(𝑴) = 𝑺𝟐 𝑺′ − 𝑺𝟏 𝑺′
𝟐𝑺𝟐 𝑶. 𝑶𝑺′
𝑺𝟐 𝑺′ = 𝑺𝟐 𝑶 + 𝑶𝑺′ ⇒ 𝑺𝟐 𝑺′𝟐 = 𝑺𝟐 𝑶𝟐 + 𝑶𝑺′𝟐 + 𝟐𝑺𝟐 𝑶. 𝑶𝑺′ ⇒ 𝑺𝟐 𝑺′𝟐 = 𝑶𝑺′𝟐 (𝟏 + )
𝑶𝑺′𝟐
𝟏
𝟐𝑺𝟐 𝑶. 𝑶𝑺′
𝟐
𝑺𝟐 𝑶. 𝑶𝑺′ 𝑺𝟐 𝑶. 𝑶𝑺′
⇒ 𝑺𝟐 𝑺′ = 𝑶𝑺′(𝟏 + ) ⇒ 𝑺𝟐 𝑺′ ≃ 𝑶𝑺′(𝟏 + ) ⇒ 𝑺𝟐 𝑺′ = 𝑶𝑺′ +
𝑶𝑺′𝟐 𝑶𝑺′𝟐 𝑶𝑺′
𝑺𝟏 𝑶. 𝑶𝑺′
⇒ 𝑺𝟏 𝑺′ = 𝑶𝑺′ +
𝑶𝑺′

𝑺𝟐 𝑶. 𝑶𝑺′ 𝑺𝟏 𝑶. 𝑶𝑺′ 𝑺𝟐 𝑺𝟏 . 𝑶𝑺′ 𝑺𝟐 𝑺𝟏 . 𝑶𝑺′ 𝑺𝟐 𝑺𝟏 . (𝑶𝑺 + 𝑺𝑺′ )


⇒ ∆𝜹 𝑴 = 𝑶𝑺′ + − 𝑶𝑺′ − = ⇒ ∆𝜹 𝑴 ≃ =
𝑶𝑺′ 𝑶𝑺′ 𝑶𝑺′ 𝑫𝟎 𝑫𝟎
𝑺𝟐 𝑺𝟏 . 𝜹𝑺 𝑺𝟐 𝑺𝟏 . 𝜹𝑺
Or 𝑺𝟐 𝑺𝟏 . 𝑶𝑺 = 𝟎 et 𝑺𝑺′ = 𝜹𝑺 ⇒ ∆𝜹 𝑴 = ⇒ ∆𝑷 𝑴 =
𝑫𝟎 𝝀𝟎 𝑫𝟎

 Si ∆𝑷 = 𝟎, alors le système d’interférence reste inchangé


 Si ∆𝑷 = 𝒄𝒕𝒆 ≠ 𝟎, alors le système d’interférence sera translaté en bloc
 Si on déplace 𝑺 perpendiculairement à 𝑺𝟐 𝑺𝟏 , alors ∆𝑷 = 𝟎, et par suite le système
d’interférence reste inchangé.
 Si on place maintenant deux sources 𝑺 et 𝑺′ perpendiculairement à 𝑺𝟐 𝑺𝟏 ,
On obtient alors sur l’écran deux systèmes d’interférences identiques qui
se superposent (même position des franges sombres et brillantes).
𝑰𝒕𝒐𝒕 𝑴 = 𝑰 𝑴 + 𝑰′(𝑴) = 𝟐𝑰𝟎 𝟏 + 𝒄𝒐𝒔 𝟐𝝅𝑷 𝑴 + 𝟐𝑰𝟎 (𝟏 + 𝒄𝒐𝒔 𝟐𝝅𝑷(𝑴) ) = 𝟐 ∗ 𝟐𝑰𝟎 𝟏 + 𝒄𝒐𝒔 𝟐𝝅𝑷 𝑴

⇒ Avec 𝑺 et 𝑺′ , il-y-a augmentation de la luminosité sans modification du contraste


⇒ Pour avoir un confort lumineux sans modification du contraste, on peut utiliser
une fente source, fine, placée perpendiculairement à 𝑺𝟐 𝑺𝟏

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II.2. Visibilité des franges produites par deux sources ponctuelles incohérentes 𝒙
𝑺′
En plus de la source 𝑺 placée sur l’axe optique, on ajoute une deuxième 𝜹𝑺
source 𝑺’ parallèlement à l’axe (𝑺𝟏𝑺𝟐) telle que 𝜹𝒔 = 𝑺𝑺′ = 𝒃𝒖𝒙. 𝑺 𝒖𝟎
𝑺𝟏
Interpréter la représentation des franges d’interférences produites 𝑺𝟐 𝑶
par 𝑺 seulement, 𝑺’ seulement et les deux sources en même temps.
 Source 𝑺: On observe des franges rectilignes alternées sombres et brillantes
de période 𝒊 = 𝝀𝟎𝒂𝑫, l’ordre d’interférence est: 𝑷 𝑴 = 𝝀𝒂𝒙𝑫
𝟎

 Source 𝑺′: Le système d’interférences relatif à 𝑺’ est périodique de 𝑺

période 𝒊 = 𝝀𝟎𝒂𝑫, décalé par rapport à celui de 𝑺


 Sources 𝑺 et 𝑺′: 𝑺′

Chaque source impose son système d’interférences, on


observe la superposition de deux systèmes identiques
𝑺 𝒆𝒕 𝑺′
mais décalés, ce qui explique la diminution du contraste.

En effet: On va suivre la frange d’ordre 𝑷 lorsque la source se déplace de 𝑺 à 𝑺’


𝒂𝒙𝒔𝒑 𝝀𝟎 𝑫
 Source 𝑺: L’ordre s’écrit 𝑷 = ⇒ 𝒙𝒔𝒑 = 𝑷
𝝀𝟎 𝑫 𝒂
𝒂𝒙𝒔′ 𝒂𝒙𝒔′ 𝝀𝟎 𝑫 𝝀𝟎 𝑫
 Source 𝑺′: L’ordre s’écrit 𝑷=
𝒑
+ ∆𝑷 ⇒
𝒑
= 𝑷 − ∆𝑷 ⇒ 𝒙𝒔′
𝒑 = 𝑷− ∆𝑷
𝝀𝟎 𝑫 𝝀𝟎 𝑫 𝒂 𝒂

⇒ 𝒙𝒔′ 𝒔
𝝀𝟎 𝑫 𝑺𝟐 𝑺𝟏 . 𝜹𝑺 Si 𝑺 se déplace ⊥ à 𝑺𝟐 𝑺𝟏 , ⇒ ∆𝑷 = 𝟎 ⇒ 𝒙𝒔′ 𝒔
𝒑 = 𝒙𝒑
𝒑 −𝒙𝒑 = − ∆𝑷 Or ∆𝑷 =
𝒂 𝝀𝟎 𝑫𝟎 le système d’interférences reste inchangé.
𝝀𝟎 𝑫 𝒂. 𝒃 𝑫. 𝒃
Dans notre cas 𝑺𝑺′ = 𝒃𝒖𝒙 Et 𝑺𝟐 𝑺𝟏 = 𝒂𝒖𝒙 ⇒ ∆𝑷 = 𝒂. 𝒃 ⇒ 𝒙𝒔′ 𝒔
𝒑 −𝒙𝒑 = − =−
𝝀𝟎 𝑫𝟎 𝒂 𝝀 𝑫 𝑫𝟎 𝟎 𝟎

𝑫. 𝒃
Si la source se déplace de 𝒃𝒖𝒙 , le système d’interférences se translate en bloc de − 𝒖
𝑫𝟎 𝒙
 Si ∆𝑷 = 𝐦; 𝐦 ∈ ℤ Les franges sombres (resp brillantes) relatives à 𝑺 se coïncident avec
celles relatives à 𝑺’. Le contraste prend sa valeur maximale 𝑪 = 𝟏
 Si ∆𝑷 = 𝐦 + 𝟏𝟐 ; 𝐦 ∈ ℤ Les franges sombres relatives à 𝑺 se coïncident avec les franges
brillantes relatives à 𝑺’. Le contraste prend sa valeur minimale 𝑪 = 𝟎

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Déterminer l’intensité lumineuse produite par 𝑺 et 𝑺’ en un point 𝑴 du champ d’interférence


et étudier la variation du contraste en fonction de la variation de l’ordre d’interférences.
 La source 𝑺 impose son système d’interférences: 𝑰(𝑴) = 𝟐𝑰𝟎 𝟏 + 𝒄𝒐𝒔 𝟐𝝅𝑷 𝑴
 La source 𝑺′ impose son système d’interférences: 𝑰′(𝑴) = 𝟐𝑰𝟎 𝟏 + 𝒄𝒐𝒔 𝟐𝝅𝑷′ 𝑴
 L’intensité résultante s’écrit: 𝑰𝒕𝒐𝒕 𝑴 = 𝑰 𝑴 + 𝑰′(𝑴)
𝑰𝒕𝒐𝒕 𝑴 = 𝟐𝑰𝟎 𝟏 + 𝒄𝒐𝒔 𝟐𝝅𝑷 𝑴 + 𝟐𝑰𝟎 𝟏 + 𝒄𝒐𝒔 𝟐𝝅𝑷′ 𝑴 = 𝟐𝑰𝟎 𝟐 + 𝒄𝒐𝒔 𝟐𝝅𝑷 𝑴 + 𝒄𝒐𝒔 𝟐𝝅𝑷′ 𝑴

= 𝟐𝑰𝟎 𝟐 + 𝟐𝒄𝒐𝒔 𝝅(𝑷′ 𝑴 − 𝑷 𝑴 ) ∗ 𝒄𝒐𝒔 𝝅(𝑷′ 𝑴 + 𝑷 𝑴 )


𝒂𝒙 𝒂𝒙 𝒂𝒙 𝒂. 𝒃 𝟐𝒂𝒙 𝒂. 𝒃
Or 𝑷(𝑴) = Et 𝑷′ 𝑴 = + ∆𝑷 = + ⇒ 𝑷′ 𝑴 + 𝑷 𝑴 = +
𝝀𝟎 𝑫 𝝀𝟎 𝑫 𝝀𝟎 𝑫 𝝀𝟎 𝑫𝟎 𝝀𝟎 𝑫 𝝀𝟎 𝑫𝟎
𝑪
𝟐𝝅𝒂𝒙 𝝅𝒂. 𝒃
𝑰𝒕𝒐𝒕 𝑴 = 𝟒𝑰𝟎 𝟏 + 𝒄𝒐𝒔 𝝅∆𝑷 ∗ 𝒄𝒐𝒔 + 𝑪 = 𝒄𝒐𝒔 𝝅∆𝑷
𝝀𝟎 𝑫 𝝀𝟎 𝑫𝟎

 Si ∆𝑷 = 𝐦; 𝐦 ∈ ℤ ⇒ 𝑪 = 𝟏  Si ∆𝑷 = 𝐦 + 𝟏𝟐 ; 𝐦 ∈ ℤ ⇒ 𝑪 = 𝟎
On va admettre que les franges restent visible tant que ∆𝑷
𝟏
∆𝑷 < 𝟐

II.3. Visibilité des franges produites par une source étendue-Cohérence spatiale
𝑿 𝒙
Le dispositif des fentes d’Young est éclairé par 𝑴
une source étendue, de longueur infinie le long 𝒃 𝑺𝟏
(𝑶𝒚) et de largeur 𝟐𝒃 le long (𝑶𝑿)
−𝒃 𝑺𝟐

Interpréter la variation du contraste des franges 𝟐𝒃


d’interférences en fonction de la largeur de source primaire.
 Avec une fente fine (𝟐𝒃 ≈ 𝟎), le système d’interférences est
𝟎
bien contrasté (𝑪 ≈ 𝟏)
 Si la largeur de la fente augmente, la visibilité chute et l’on ne distingue plus les franges
sombres des franges brillantes : on dit que la figure d’interférences est brouillée (𝑪 ≈ 𝟎)
Interprétation
Une source étendue est la superposition continue de sources ponctuelles incohérentes.
Chacune de ces sources ponctuelles produit sur l’écran d’observation son système
d’interférences. On observe sur l’écran la superposition de tous ces systèmes décalés
les uns par rapport aux autres d’où le brouillage des franges d’interférences.

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Déterminer la largeur de cohérence spatiale 𝒍𝒔 définie comme la largeur maximale au-


dessous de laquelle la source peut être considérée comme ponctuelle
Pour deux sources ponctuelles placées en 𝑺 et 𝑺’, 𝑺𝟐 𝑺𝟏 . 𝑺𝑺′
∆𝑷 𝑴 = ; 𝑺𝟐 𝑺𝟏 = 𝒂𝒖𝒙
l’ordre d’interférences au point 𝑴 varie de: 𝝀𝟎 𝑫𝟎
la variation de l’ordre est maximale pour les deux 𝒂𝒖𝒙 . 𝟐𝒃𝒖𝒙 𝟐𝒂𝒃
⇒ ∆𝑷𝒎𝒂𝒙 = ⇒ ∆𝑷𝒎𝒂𝒙 =
sources situés aux extrémités 𝑺𝑺′ = 𝟐𝒃𝒖𝒙 𝝀𝟎 𝑫𝟎 𝝀𝟎 𝑫𝟎
𝟏
La visibilité des franges reste peu affectée par l’élargissement de la source tant que ∆𝑷 <
𝟐
∆𝑷𝒎𝒂𝒙 ∆𝑷𝒎𝒂𝒙 𝟏 𝟐𝒂𝒃 𝝀𝟎 𝑫𝟎
Où ∆𝑷 ≈ ⇒ < ⇒ ∆𝑷𝒎𝒂𝒙 = <𝟏 ⇒ 𝟐𝒃 <
𝟐 𝟐 𝟐 𝝀𝟎 𝑫𝟎 𝒂
𝝀 𝑫
Tant que la largeur de la source reste inferieur à 𝟎𝒂 𝟎 , le système d’interférences 𝝀𝟎 𝑫𝟎
⇒ 𝒍𝒔 =
reste bien contrasté, et la source est considérée comme ponctuelle 𝒂
𝑿 𝒙
On définit aussi la largeur angulaire de cohérence
𝑴
spatiale 𝜽𝒔 Comme l’angle sous lequel est vue la 𝑺𝟏
𝝀𝟎 𝑫
source étendue depuis le centre des deux fentes. 𝒍𝒔 𝜽𝒔 𝜽𝒊 𝒊=
𝒂
𝒍𝒔 𝝀𝟎 𝒊 𝑺𝟐
𝜽𝒔 = = = = 𝜽𝒊 𝑫𝟎 𝑫
𝑫𝟎 𝒂 𝑫 Interfrange angulaire

Déterminer l’intensité lumineuse et en déduire le contraste. Interpréter


La source 𝑺 d’extension 𝒅𝑿 est 𝑿 𝒙
ponctuelle, elle contribue dans
le champ d’interférence par : 𝒃 𝑺
𝑴
𝟐𝝅 𝑺 𝟏
𝒅𝑰(𝑴) = 𝟐𝒅𝑰𝟎 (𝟏 + 𝒄𝒐𝒔 𝜹 ) 𝑿
𝝀𝟎 𝜶 𝜶′
𝟐𝒃 ⟶ 𝑰𝟎
𝑰 𝜶 𝜶′
𝒅𝑿 ⟶ 𝒅𝑰𝟎 = 𝟎 𝒅𝑿
𝟐𝒃 −𝒃 𝑯 𝑺𝟐 𝑯′
𝑰𝟎 𝟐𝝅
𝒅𝑰(𝑴) = 𝟏 + 𝒄𝒐𝒔 𝜹 𝒅𝑿 𝑫𝟎 ≫ 𝒃 𝑫≫𝒂
𝒃 𝝀𝟎
𝜹(𝑴) = 𝑺𝑺𝟐 𝑴 − 𝑺𝑺𝟏 𝑴 ⇒ 𝜹 𝑴 = 𝑺𝑺𝟐 + 𝑺𝟐 𝑴 − 𝑺𝑺𝟏 − 𝑺𝟏 𝑴 ⇒ 𝜹 𝑴 = 𝑺𝑺𝟐 − 𝑺𝑺𝟏 + 𝑺𝟐 𝑴 − 𝑺𝟏 𝑴
𝒂𝑿 𝒂𝑿
𝑫𝟎 ≫ 𝒃 ⇒ (𝑺𝑺𝟏 ) ∥ (𝑺𝑺𝟐 ) ⇒ 𝑺𝑺𝟐 −𝑺𝑺𝟏 = 𝑯 𝑺𝟐 = 𝒂𝒔𝒊𝒏𝜶 ≃ 𝒂𝒕𝒈𝜶 = ⇒ 𝑺𝑺𝟐 −𝑺𝑺𝟏 =
𝑫𝟎 𝑫𝟎
𝒂𝒙 𝒂𝒙
𝑫 ≫ 𝒂 ⇒ (𝑺𝟏 𝑴) ∥ (𝑺𝟐 𝑴) ⇒ 𝑺𝟐 𝑴 − 𝑺𝟏 𝑴 = 𝑯′ 𝑺𝟐 = 𝒂𝒔𝒊𝒏𝜶′ ≃ 𝒂𝒕𝒈𝜶′ = ⇒ 𝑺𝑺𝟐 −𝑺𝑺𝟏 =
𝑫 𝑫
𝒂𝑿 𝒂𝒙 𝑰𝟎 𝟐𝝅 𝒂𝑿 𝒂𝒙
⇒𝜹 𝑴 = + ⇒ 𝒅𝑰(𝑴) = 𝟏 + 𝒄𝒐𝒔 ( + ) 𝒅𝑿
𝑫𝟎 𝑫
𝒃 𝝀𝟎 𝑫𝟎 𝑫

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Les différentes sources ponctuelles sont incohérentes entre elles, l’intensité résultante sera
égale à la somme des intensités
𝒃 𝒃 𝒃
𝑰𝟎 𝟐𝝅 𝒂𝑿 𝒂𝒙 𝑰𝟎 𝑰𝟎 𝟐𝝅 𝒂𝑿 𝒂𝒙
⇒ 𝑰(𝑴) = 𝟏 + 𝒄𝒐𝒔 ( + ) 𝒅𝑿 = 𝒅𝑿+ 𝒄𝒐𝒔 ( + ) 𝒅𝑿
𝒃 𝝀𝟎 𝑫𝟎 𝑫 𝒃 𝒃 𝝀𝟎 𝑫𝟎 𝑫
−𝒃 −𝒃 −𝒃
𝒃
𝑰𝟎 𝑰𝟎 𝟏 𝟐𝝅 𝒂𝑿 𝒂𝒙 𝑰𝟎 𝟐𝝅 𝒂𝒃 𝒂𝒙 𝟐𝝅 −𝒂𝒃 𝒂𝒙
= 𝟐𝒃 + 𝒔𝒊𝒏 ( + ) = 𝟐𝑰𝟎 + 𝒔𝒊𝒏 ( + ) − 𝒔𝒊𝒏 ( + )
𝒃 𝒃 𝟐𝝅 𝒂 𝝀𝟎 𝑫𝟎 𝑫 𝟐𝝅 𝒂𝒃 𝝀 𝟎 𝑫𝟎 𝑫 𝝀𝟎 𝑫𝟎 𝑫
−𝒃
𝝀𝟎 𝑫𝟎 𝝀𝟎 𝑫𝟎
𝟐𝝅𝒂𝒙 𝟏 𝝅𝒂(𝟐𝒃) 𝟐𝝅𝒂𝒙
𝑰𝟎 𝝅𝒂(𝟐𝒃) 𝒄𝒐𝒔 )
= 𝟐𝑰𝟎 + 𝟐𝒔𝒊𝒏 𝒄𝒐𝒔 = 𝟐𝑰𝟎 (𝟏 + 𝝅 𝒂(𝟐𝒃) 𝒔𝒊𝒏 𝝀 𝑫 𝝀𝟎 𝑫
𝝅 𝒂(𝟐𝒃) 𝝀𝟎 𝑫𝟎 𝝀𝟎 𝑫 𝟎 𝟎
𝝀𝟎 𝑫𝟎 𝝀𝟎 𝑫𝟎
𝝅𝒂(𝟐𝒃) 𝟐𝝅𝒂𝒙 𝝅𝒂(𝟐𝒃)
⇒ 𝑰(𝑴) = 𝟐𝑰𝟎 𝟏 + 𝒔𝒊𝒏𝒄 𝒄𝒐𝒔 𝑪 = 𝒔𝒊𝒏𝒄
𝝀𝟎 𝑫𝟎 𝝀𝟎 𝑫 𝝀𝟎 𝑫𝟎

𝒔𝒊𝒏𝒄(𝒙)
𝟏
La largeur de cohérence spatiale est la largeur de la
source qui annule le contraste pour la première fois
𝝅𝒂𝒍𝒔 𝝀𝟎 𝑫𝟎
𝒙 =𝝅
𝝀𝟎 𝑫𝟎 ⇒ 𝒍𝒔 =
− 𝝅 𝟎 𝝅 𝟐𝝅 𝟑𝝅 𝒂

III. Influence de la largeur spectrale - problème de la cohérence temporelle


III.1. Doublet de longueur d’onde
𝝀𝟏
La source ponctuelle S émet maintenant un
𝝀𝟐
doublet de longueurs d’onde 𝝀𝟏 et 𝝀𝟐 ≳ 𝝀𝟏 .
Interpréter la représentation des franges produites. 𝝀𝟐 + 𝝀𝟏

Chacune des deux ondes produit son propre système de franges, sur l’écran on observe la
superposition des deux systèmes. On remarque que le contraste n’est pas uniforme.
 Pour certains points, deux franges brillantes produites par chaque onde se superposent.
⇒ On dit qu’il y a coïncidence. La visibilité des franges en ces points est égale à 1.
 Pour d’autres points, une frange brillante produite par une onde se superpose à une
frange sombre produite par l’autre onde.
⇒ On dit qu’il y a anti-coïncidence. On observe en ces points un brouillage des
franges d’interférences. La visibilité des franges en ces points est égale à 0.

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 Positions des coïncidences


𝜹(𝑴)
 Positions des maximums de 𝝀𝟏 ⇒ 𝑷𝟏 𝑴 =
𝝀𝟏
= 𝒒; 𝒒 ∈ ℤ 𝟏 𝟏
𝜹 𝑴 − = 𝒒 − 𝒑 = 𝒎; 𝒎 ∈ ℤ
𝜹(𝑴) 𝝀𝟏 𝝀𝟐
 Positions des maximums de 𝝀𝟐 ⇒ 𝑷𝟐 𝑴 = = 𝒑; 𝒑 ∈ ℤ
𝝀𝟐
𝒂𝒙𝒄,𝒎 𝝀𝟐 − 𝝀𝟏 𝑫𝝀𝟐𝟎
⇒ =𝒎 Soit ∆𝝀 = 𝝀𝟐 − 𝝀𝟏 Et 𝝀𝟐𝟎 = 𝝀𝟏 𝝀𝟐 ⇒ 𝒂𝒙𝒄,𝒎 ∆𝝀𝟐 = 𝒎 ⇒ 𝒙𝒄,𝒎= 𝒎
𝑫 𝝀𝟏 𝝀𝟐 𝑫 𝝀𝟎 𝒂∆𝝀
 Positions des anti-coïncidences
𝜹(𝑴) 𝟏
 Les minimums de 𝝀𝟏 ⇒ 𝑷𝟏 𝑴 =
𝝀𝟏
= 𝒒+ ; 𝒒∈ℤ
𝟐 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
𝜹 𝑴 − = 𝒒+ −𝒑 = 𝒎+ ;𝒎 ∈ ℤ
𝜹(𝑴) 𝝀𝟏 𝝀𝟐 𝟐 𝟐
 Les maximums de 𝝀𝟐 ⇒ 𝑷𝟐 𝑴 = = 𝒑; 𝒑 ∈ ℤ
𝝀𝟐
𝒂𝒙𝒂,𝒎 𝝀𝟐 − 𝝀𝟏 𝟏 𝒂𝒙𝒂,𝒎 ∆𝝀 𝟏 𝟏 𝑫𝝀𝟐𝟎
⇒ = 𝒎+ ⇒ = 𝒎+ ⇒ 𝒙𝒂,𝒎 = (𝒎 + )
𝑫 𝝀𝟏 𝝀𝟐 𝟐 𝑫 𝝀𝟐𝟎 𝟐 𝟐 𝒂∆𝝀
𝟏
Remarque: On définit le nombre d’onde 𝝈 =
𝝀
𝟏 𝟏 𝝀𝟐 − 𝝀𝟏 ∆𝝀
⇒ ∆𝝈 = 𝝈𝟏 − 𝝈𝟐 = − = = 𝟐
𝝀𝟏 𝝀 𝟐 𝝀𝟏 𝝀𝟐 𝝀𝟎

Déterminer l’intensité lumineuse et en déduire le contraste. Interpréter


Pour la radiation de nombre d’onde 𝝈𝟏 Pour la radiation de nombre d’onde 𝝈𝟐
𝒂𝒙 𝒂𝒙
𝑰𝟏 (𝒙) = 𝟐𝑰𝟎 𝟏 + 𝒄𝒐𝒔 𝟐𝝅𝝈𝟏 𝑰𝟐 (𝒙) = 𝟐𝑰𝟎 𝟏 + 𝒄𝒐𝒔 𝟐𝝅𝝈𝟐
𝑫 𝑫
L’intensité résultante 𝑰 𝒙 = 𝑰𝟏 𝒙 + 𝑰𝟐 (𝒙)
𝒂𝒙 𝒂𝒙 𝒂−𝒃 𝒂+𝒃
𝑰 𝒙 = 𝟐𝑰𝟎 𝟐 + 𝒄𝒐𝒔 𝟐𝝅𝝈𝟏 + 𝒄𝒐𝒔 𝟐𝝅𝝈𝟐 𝒄𝒐𝒔 𝒂 + 𝒄𝒐𝒔 𝒃 = 𝟐𝒄𝒐𝒔( ) 𝒄𝒐𝒔( )
𝑫 𝑫 𝟐 𝟐

𝝈𝟏 − 𝝈𝟐 𝒂𝒙 𝝈𝟏 + 𝝈𝟐 𝒂𝒙
= 𝟐𝑰𝟎 𝟐 + 𝟐𝒄𝒐𝒔 𝟐𝝅 𝒄𝒐𝒔 𝟐𝝅
𝟐 𝑫 𝟐 𝑫

𝒂𝒙 𝒂𝒙 𝝈𝟏 + 𝝈𝟐
𝑰 𝒙 = 𝟒𝑰𝟎 𝟏 + 𝒄𝒐𝒔 𝝅∆𝝈 𝒄𝒐𝒔 𝟐𝝅𝝈𝒎 Où ∆𝝈 = 𝝈𝟏 − 𝝈𝟐 et 𝝈𝒎 =
𝑫 𝑫 𝟐

𝒂𝒙
𝑪(𝒙) = 𝒄𝒐𝒔 𝝅∆𝝈
𝑫

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𝒂𝒙𝒄 𝒂𝒙𝒄,𝒎 𝑫
 Les coïncidences: 𝑪(𝒙) = 𝒄𝒐𝒔 𝝅∆𝝈 = 𝟏 ⇒ 𝝅∆𝝈 = 𝒎𝝅 ⇒ 𝒙𝒄,𝒎= 𝒎
𝑫 𝑫 𝒂∆𝝈
𝒂𝒙𝒂,𝒎 𝟏 𝟏 𝑫
 Les anti-coïncidences: 𝑪(𝒙) = 𝟎 ⇒ 𝝅∆𝝈 = (𝒎 + )𝝅 ⇒ 𝒙𝒂,𝒎 = (𝒎 + )
𝑫 𝟐 𝟐 𝒂∆𝝈

𝑫
𝑫 𝒂∆𝝈
𝒊=
𝒂𝝈𝒎
𝐼(𝑥)
8𝐼0

𝒂𝒙 𝒂𝒙
𝑰 𝒙 = 𝟒𝑰𝟎 𝟏 + 𝒄𝒐𝒔 𝝅∆𝝈 𝒄𝒐𝒔 𝟐𝝅𝝈𝒎 4𝐼0
𝑫 𝑫

III.2. Source de faible largeur spectrale : cohérence temporelle 𝑰𝝂 𝝂


La source émet des ondes lumineuses dont les fréquences sont
distribuées autour d’une fréquence moyenne 𝝂𝒎 dans un
intervalle de largeur 𝜟𝝂. On suppose que 𝜟𝝂 ≪ 𝝂𝒎 . Dans l’intervalle 𝒅𝑰
de fréquences 𝝂; 𝝂 + 𝒅𝝂 , la source rayonne une intensité 𝒅𝑰.
𝚫𝝂
Les interférences seront brouillées si 𝚫𝐩 > 𝟏 𝟐 , où la variation
d’ordre 𝚫𝐩 étant évalué sur la moitié de l’étendue spectrale 𝚫𝛎 𝟐. 𝒅𝝂
𝝂
𝝂𝒎
Déterminer alors la condition d’observation des interférences.
𝝂 𝒅𝝂
L’ordre d’interférences 𝑷 = 𝜹 Si la fréquence varie de 𝒅𝝂 Alors l’ordre varie de 𝒅𝑷 = 𝜹 𝒄
𝒄
𝚫𝝂
𝐝𝐏 = 𝚫𝐩 pour 𝒅𝝂 = 𝚫𝛎 𝟐 D’où 𝚫𝑷 = 𝜹
𝟐𝒄
Les interférences sont visibles si 𝚫𝐩 < 𝟏 𝟐
𝚫𝝂 𝟏 𝒄 𝒄
𝜹 < ⇒𝜹< ⇒ 𝜹 < 𝒍𝒔 où 𝒍𝒔 =
𝟐𝒄 𝟐 𝚫𝝂 𝚫𝝂
𝒍𝒔 est la longueur de cohérence temporelle. C’est la longueur d’un train d’onde

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Déterminer l’intensité lumineuse et en déduire le contraste. Interpréter 𝑰𝝂 𝝂


Chaque bande élémentaire de largeur 𝒅𝝂 centrée sur 𝝂 telle que 𝒅𝝂 ≪ 𝝂
se comporte comme une source quasi-monochromatique. L’intensité 𝒅𝑰
𝝂
élémentaire correspondante s’écrit: 𝒅𝑰(𝑴) = 𝟐𝒅𝑰𝟎 (𝟏 + 𝒄𝒐𝒔 𝟐𝝅𝜹 ) 𝚫𝝂
𝝂 𝒄 𝒅𝝂
Où 𝒅𝑰𝟎 = 𝑰𝝂 𝝂 𝒅𝝂 ⇒ 𝒅𝑰(𝑴) = 𝟐𝑰𝝂 𝝂 (𝟏 + 𝒄𝒐𝒔 𝟐𝝅𝜹 )𝒅𝝂 𝝂
𝒄 𝝂𝒎
Les différentes bandes sont incohérentes 𝝂
𝑰(𝑴) = 𝟐 𝑰𝝂 𝝂 (𝟏 + 𝒄𝒐𝒔 𝟐𝝅𝜹 )𝒅𝝂
entre elles, alors 𝒄
𝒅𝒊𝒔𝒕𝒓𝒊𝒃𝒖𝒕𝒊𝒐𝒏
Soit pour une distribution rectangulaire: 𝚫𝝂
𝝂𝒎 +
𝑰𝝂 𝝂 𝟐
𝚫𝝂 𝚫𝝂
𝑨
𝑰𝝂 𝝂 = 𝑨 𝒔𝒊 𝝂 ∈ 𝝂𝒎 −
𝟐
, 𝝂𝒎 +
𝟐 Or 𝒅𝑰𝟎 = 𝑰𝝂 𝝂 𝒅𝝂 ⇒ 𝑰𝟎 = 𝑰𝝂 𝝂 𝒅𝝂
𝚫𝝂 𝚫𝝂
𝟎 𝒔𝒊𝒏𝒐𝒏 𝝂𝒎 −
𝝂 𝚫𝝂 𝟐
𝝂𝒎 +
𝟐
𝝂𝒎 𝑰𝟎
⇒ 𝑰𝟎 = 𝑨 𝒅𝝂 = 𝑨. 𝚫𝝂 𝑨=
𝚫𝝂
𝚫𝝂
𝝂𝒎 −
𝟐 𝚫𝝂
𝝂𝒎 +
𝟐
𝝂 𝑰𝟎 𝝂
𝑰(𝜹) = 𝟐 𝑰𝝂 𝝂 (𝟏 + 𝒄𝒐𝒔 𝟐𝝅𝜹 )𝒅𝝂 ⇒ 𝑰(𝜹) = 𝟐 (𝟏 + 𝒄𝒐𝒔 𝟐𝝅𝜹 )𝒅𝝂
𝒄 𝚫𝝂 𝒄
𝒅𝒊𝒔𝒕𝒓𝒊𝒃𝒖𝒕𝒊𝒐𝒏 𝚫𝝂
𝝂𝒎 −
𝟐

𝚫𝝂 𝚫𝝂
𝝂𝒎 + 𝝂𝒎 + 𝚫𝝂
𝟐 𝟐
𝟐𝑰𝟎 𝟐𝑰𝟎 𝟏 𝝂 𝝂𝒎 +
𝟐𝑰𝟎 𝝂 𝟐
⇒ 𝑰(𝜹) = 𝒅𝝂 + 𝒄𝒐𝒔 𝟐𝝅𝜹 𝒅𝝂 = 𝟐𝑰𝟎 + 𝟐𝝅𝜹 𝒔𝒊𝒏 𝟐𝝅𝜹 𝚫𝝂
𝚫𝝂 𝚫𝝂 𝒄 𝚫𝝂 𝒄 𝝂𝒎 −
𝚫𝝂 𝚫𝝂 𝒄 𝟐
𝝂𝒎 − 𝝂𝒎 −
𝟐 𝟐
𝟐𝑰𝟎 𝟏 𝚫𝝂 𝚫𝝂 𝒂−𝒃 𝒂+𝒃
⇒ 𝑰(𝜹) = 𝟐𝑰𝟎 + 𝝂𝒎 + 𝝂𝒎 − 𝒔𝒊𝒏 𝒂 − 𝒔𝒊𝒏 𝒃 = 𝟐𝒔𝒊𝒏( ) 𝒄𝒐𝒔( )
𝒔𝒊𝒏 𝟐𝝅𝜹 𝟐 − 𝒔𝒊𝒏 𝟐𝝅𝜹 𝟐 𝟐 𝟐
𝚫𝝂 𝟐𝝅𝜹
𝒄 𝒄
𝒄
𝑰(𝜹)
𝟏 𝝅𝚫𝝂𝜹 𝟐𝝅𝝂𝒎
⇒ 𝑰(𝜹) = 𝟐𝑰𝟎 + 𝟐𝑰𝟎 𝟐𝒔𝒊𝒏 𝒄𝒐𝒔 𝜹
𝟐𝝅𝚫𝝂𝜹 𝒄 𝒄 brouillage
𝒄
𝝅𝚫𝝂 𝟐𝝅𝝂𝒎
⇒ 𝑰(𝜹) = 𝟐𝑰𝟎 𝟏 + 𝒔𝒊𝒏𝒄 𝜹 𝒄𝒐𝒔 𝜹
𝒄 𝒄

𝝅𝚫𝝂 𝒄
Le contraste s’écrit 𝑪 = 𝒔𝒊𝒏𝒄 𝜹
𝒄 𝚫𝝂 𝜹
𝑪=𝟎 pour la 𝟏𝒆𝒓 fois
𝝅𝚫𝝂 𝒄
𝒍 =𝝅 ⇒ 𝒍𝒄 =
𝒄 𝒄 𝚫𝝂

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III.3. Interférences en lumière blanche


La lumière blanche contient toutes les radiations du spectre visible, de 0,39 𝝁𝒎 (violet) à
environ 0,75 𝝁𝒎 (rouge). Comme il n’y a pas d’interférences entre des sources de
fréquences différentes, on obtient sur l’écran la superposition des intensités correspondant
aux différentes longueurs d’onde.
 Au centre, l’intensité est maximale quelle que soit la
longueur d’onde: il y a donc une frange brillante
blanche. C’est le blanc d’ordre zéro.
 En s’éloignant du centre, les franges correspondant aux
différentes longueurs d’onde se décalent et on observe
des franges colorées.
 En s’éloignant davantage du centre de l’écran, les
franges disparaissent; l’écran est uniformément éclairé
en blanc (on parle de blanc d’ordre supérieur) où il-y-a
blanc d’ordre franges blanc d’ordre
des radiations éteintes. colorées
zéro supérieur

Sur l’écran, en un point d’abscisse 𝒙𝟎 du blanc d’ordre


supérieur, déterminer le nombre et les longueurs
𝒙
d’ondes des radiations éteintes
𝒙𝟎
𝟏
Une radiation éteinte vérifie ⇒ 𝑷(𝑴) = (𝒎 + ); 𝒎 ∈ ℤ Analyse du blanc
𝟐
d’ordre supérieur
𝟏 𝒂𝒙𝟎 𝟏
⇒ 𝜹(𝑴) = (𝒎 + ) 𝝀𝟎 ⇒ = (𝒎 + )
𝟐 𝝀𝟎 𝑫 𝟐
𝟏 𝟏 𝟏 𝑫 𝟏 𝒂𝒙𝟎 𝟏 𝒂𝒙𝟎
< = (𝒎 + ) < ⇒ < (𝒎 + ) < Spectre cannelé
𝝀𝒓 𝝀𝟎 𝟐 𝒂𝒙𝟎 𝝀𝒃 𝝀𝒓 𝑫 𝟐 𝝀𝒃 𝑫

𝒂𝒙𝟎 𝟏 𝒂𝒙𝟎 𝟏 𝒂 = 𝟎, 𝟑 𝒎𝒎
𝝀𝒓 = 𝟕𝟓𝟎 𝒏𝒎
⇒ − <𝒎< − AN: 𝒙𝟎 = 𝟏𝟓 𝒎𝒎 ⇒ 𝟓, 𝟓 < 𝒎 < 𝟏𝟎, 𝟕𝟓
𝝀𝒓 𝑫 𝟐 𝝀𝒃 𝑫 𝟐 𝑫=𝟏𝒎 𝝀𝒃 = 𝟒𝟎𝟎 𝒏𝒎

⇒ 𝒎 = 𝟔, 𝟕, 𝟖, 𝟗, 𝟏𝟎 On observe cinq cannelures sombres, de longueurs d’onde


𝒂𝒙𝟎
⇒ 𝝀𝟎𝒎 = À chaque valeur de 𝒎 correspond une longueur d’onde
𝟏
(𝒎 + ) 𝑫
𝟐

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