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CALCUL des STRUCTURES METALLIQUES selon |! EUROCODE 3 (CHEZ LE MEME EDITEUR Du méme auteur Structures métalliques ‘CMO6 Additif 80 - Eurocode 3 Collection Guide de ealeut Deux céglementations régissent actuellement les structures en acier : CM 66, addi 80 et 'Eurocode 3. Ce guide vous permetira de vous iii oes régls et de les comparer T deviendra un util quotidien pour le calcul etl conception de toutes vor structures. Chaque point abordé fit Fobjet d'un bee rappel théorique, Suivi de Ja présentation des formules et techniques babitulles de calcl, le out ‘Musté par des exemples mumnériqnes commentés, De plus, ebague fois que cela est possible, ces méthodes de ealel sont accompagnées de tableaux numéiques et Ge schémar synoptiques permettat un calcul rapide. Un ouvrage éminement Pratique pour tous ceux qu effectuent des calls de structures méalliques Ingénieurs, lecbniciens, projteurs, ais aussi enseignanls ou étudiats ‘Sommaire: Poutres et dimensionnement det poutres échies » Classification et résistince des sections transversaler » Assemblages boulonnés et soudés » Tsabilié élasique » Dimensionnement d'un bitenent métallique » Reglements et normes de call» Réglesneige et ven ode. 1995, 17 x 24, 176 pages, a 11830, Autres _ouvrages Bit Righes CM. 66 Regles de calcut des constructions en acier Ce sont les rBgles techniques de conception et de calcul des ouvrages et constructions métalligues de 1966, completées par V'addif de 1980. Ces reples font commentées article par article. Un ouvrage indispensable 4 tous ceux qt Caleuent et praiquent Ia constriction métallique Li éaition 1982, 15,5 x 24, 320 pages, nombreux tableaux, graphiques et figures, n 10006. Guide R. Daussy. Ce guide praiqe a pour but de compléer les normes en matitr de constuction ‘métallique. Tl contibue 4 construe selon les regles de U'art. Lanalyse de achestioement des efforts, dee dispositions consiactives et des phénoménes secondaires permet de comprendre et de penser en eres de duabiilé et de qualité. ‘Sommaire: Cowvertures et éléments porteurs » Contsevenement des combles et es bikiments + Poutres + Chemins de roulement » Poteauk + Poriques et cadres + ‘Ossatures 2 étaget» Sheds + Déformations = Elfors recondaires » Phénombacs de résonance + Formulate et exemples de calcu BF edition 1993, 15,5 x 24, 216 pages, 259 figures, o° 10151 ratique de charpente métallique Dictionnaire technique du M. Barbier et coll = CALCUL des STRUCTURES METALLIQUES selon l'EUROCODE 3 Jean MOREL Ingticur INSA, Docu de Vanier de Lyon ‘perp la cour d appl de Lyon Proftur 2 TECAM er TENTPE DEUXIEME TIRAGE 1996, EYROLLES EDITIONS EYROLLES (61, Bld Saint-Germain 75240 Pars Cedex 05 Le code de la propit inatetete do 1 jie 1992 inertt en lice expresment In photocopie A usage collect tase tuoraton dv syns Gi Ox ce paar sest nee ‘otanment dane les Gablisements deneiguement, provoqust tne base Brule des schats delves, av pont quel posite anime pou les auteurs de cdr des cures novels et ls fe SGier conetement et ajo menace Eo application de a Tot du Il mars 1957, i est interdt de reprodvire Snug ca pie pst rat ne po fe, sor sutorisaton de TEditew on du Cente Fangs Genplotston Ge del te Copie, 3, rue Hautefeuille, 75006 Paris. meee " © btisons Eyroles, 199, ISBN 2212-11819-8 TABLE DES MATIERES AVANT-PROPOS NOTATIONS GENERALES UNITES. SYSTEME DE REPERAGE. 1, MATERTAUX, CONTRAINTES. 1.1. Le matériau Acier 1.2, Les produits sidérurgiques. 1.2.1. Contraintes résiduellesrésultant di laminage 1.22, Traitements thermique 12.3, Protection contre la corrosion 1.3, Essais de contrble des aciers 13.1. Essai de traction 13.2. lasticité de Vacier : réserve de sécurité. 1.4, Caractéristiques des aciers normalisés 14.1. Tolérances de laminage 1.4.2. Caractéristiques mécaniques des aciers 1.5. Acier/Béton : avantages, inconvénients 2. LES ASSEMBLAGES. 2.1. Généralités, 21.1. Réle des assemblages 2.1.2. Fonetionnement des assemblages 2.1.3. Précautions constructives. 2.1.4. Classification des assemblages. 13 15 "7 a 19 20 a 2 B 24 27 28 30 31 33, 33 Sees cocerrover ou ol eB oan econes indiiaceseceooa 2.2. Les assemblages boulonnés. 40 4, BASES DE CALCULS 2.2.1. Dispositions constructves 41 DU NOUVEAU REGLEMENT EUROCODE 3... 173 2.2.2, Dimensionnement des boulons ordinaires non précontrainss.... 45 ae ot rité 173 2.2.3 Dimensionnement des boulons précontrains 514 Notions de feu 2.24. Comparaison des reglements 63 _ 42. Actions et combinaisons dations. 176 2.3. Les assemblages soudés 65 43-Classification des sections transversales. 178 233.1, Les procédés de soudage 66 4,4, Résistance des sections transversales. 192 23.2. Dispositions consiructves 69 44.1. Effort axial de traction (N) 192 2.3.3, Calcul des contons de soudure. B 4.4.2. Effort axial de compression (S). 192 2.34. Exemples d'application 80 44.3, Moment fléchissant (M) 193 er 444, Effort tranchant (V). 193 3. LES PHENOMENES 44.5. Moment fléchissant + effort tranchant (M+ V). 193 D’INSTABILITE ELASTIQUE 85 4.4.6. Moment fléchissant + effort axial (M +N) 195 3.1. Origine des phénoménes d'instabilité élastique a5 447 Moment féchissant + effort tranchant + effort ial (M+V+N) 197 3.2. Le flambement 86 4 9 3 ieee ga aoa nace fe 45: Organigrammes réapitulatts de ealeuls. 198 3.22. Aspect expérimental du flambement 99 4.6, Résistance a la fatigue 202 3.2.3. Aspect réglementaire du lambement 10s pi 3.24. Exemples d'application 120-5 DIMENSIONNEMENT es i DES POUTRES FLECHIES 205 3.31, Aspect expérimental du déversement BI 5.1. Dimensionnement des poutres en calcul élastique (PR.S.).... 208 4.3.2, Aspect théorique da déversement 133. 5.2, Dimensionnement des poutres en calcul plastique (laminés). 213 3.3.3. Aspect réglementaire du déversement 139 3.34, Exemples d'application 144 6. CONCEPTION ET CALCUL 3.3.5, Les dangers du déversement 151 DES BATIMENTS METALLIQUES 25 3.4, Le voilement 153 6.1. Caleul des couvertures et des bardages. 228 34.1. Aspect expérimental du voilement 153 6.1.1. Caleul des cowverures 225 3.4.2. Aspect théorique du voilement 154 6.1.2. Caleul des bardages - 29 3.4.3 Aspect réglementaire du voilement 154 5 6.2. Calcul des pannes 232 ee nae 6.2.1 Aspects technologiques 232 6.2.2. Détermination des solicitations 232 6.2.3. Principe de dimensionnement 233 oe 6.24, Méthodes de calcul des pannes en flexion déviée. 235 62.5. Exemples d'application, 238 6.3. Calcul des portiques avec traverses & ame pleine. 247 6.3.1. Conception technologique _. 247 6.3.2. Caleul des solicitations. 252 6.3.3, Dimensionnement de la traverse en résistance d la flexion 260 6.3.4. Verification de la flache de la traverse 264 6.3.5. Vérification de la traverse au déversement 265 6.3.6. Dimensionnement des poteaux au flambement. 266 6.3.7. Dimensionnement des renforts de traverse 266 6.3.8. Verification des déplacements en téte de poteaus. 269 6.3.9. Calcul des platines et des ancrages en pied de poteau. m 6.4. Calcul des portiques avec fermes a trellis. 282 64.1. Conception technologique 282 6.4.2, Hypothéses de catculs 285 6.4.3. Caleul des efforts dans les barres 286 6.44, Verification des contraintes dans les barres 294 6.4.5. Verification de la fléche 298 6.5. Calcul des ossatures secondaires. 299 6.5.1, Caleul des lises de bardage 299 6.5.2, Calcul des potelets de pignons 303 6.5.3. Calcul des conireventements 304 6.6. Verification de la stabilité d’ensemble 309 6.1. Calcul des planchers mixtes 315 6.8. Les poutres de roulement des ponts roulants. 325 ANNEXE Les principales causes de désordres etd sinistres, ten construction métalique 329 AVANT-PROPOS. OBJECTIFS DE L'OUVRAGE ‘Lrauteur, qui pratique la Construction Métalligue sous une triple approche, du fait de sa triple activité (d'entreprise, d’enseignement et d’expertise), a congu cet ‘ouvrage avec une vision globale de la construction métallique Cet ouvrage se veut ala fois = un traité théorique, regroupant les théoces et les calculs fondamentaux, établis sur la base du nouvel Eurocode 3, ~ un traté pratique et concret, comportant systématiquement des applications et des exemples de caleuls détaillés, qui consttue a la fois un support pédagozique pour easeignement et un outl de travail pour ls professionnes, = un guide, qui souligne les points et les dispositions qui nécessitent une attention toute paticuligreet qui met en garde conise les risques et les désordres encourus. CONSTRUCTIONS CONCERNEES Les ouvrages métalliques peuvent te de conceptions différentes et comporter des ‘osstures réalisées en ~ poutrelles laminées courantes (IPE, HE..), — profilésreconstitués soudés (PRS), 2 inerties constante ou variable, = profilés ereux soudés, en trilis bi-dimensionnels ou en nappes trisdimension- nelles, = ete En oulte, ces ossatures peuvent dre de faible hauteur et de grande surface au sol (usines,entrepdts,.), de grande hauteur et de faible surface au sol (tours, IGH) ov de dimensions intermédiaires (immenses de logement, de bureau). ee Cet ouvrage traiteraessentiellement ~ des ossatures de faible hauteur (usines, entepéts, hangars, supermarchés..), ~ constituées de poutrelles et laminés marchands, ame pleine ou me tells, et de PRS, qui représentent la prande majorté des relations actuelles, les autres sol tions étantrelativement marginales REGLEMENTATION ACTUELLE : L'EUROCODE 3 ———— ___ Avant 1993, la conception et le calcul des constructions métalliques étaient gis par Aiverses réglementations «les r@gles de caleul des constructions en acier », dtes « régles CM 66 », qui réglementaient tous les bitiments en acier, le titre V du fascicule 61 du cahier des prescriptions communes, intitulé «conception et calcul des ponts et constructions métalliques en acier», qui régle ‘mentait tous les ponts et ouvrages dar, = des normes NF, qui régissaient les calculs des assemblages et des éléments & parois minces + Tes assemblages rivés : normes NF P. 22410 et P.22411, les assemblages par boulons non précontraints : normes NF P. 22430 et P.22431, les assemblages par boulons & serrage contrOlé : normes NF P. 22460 & P. 22469, les assemblages soudés : normes NF P, 22470 &P. 2472, ~ l'additi 80, qui introduisat les notions de plasticité de Macier etd? ats-limites, ‘ce qui permettait de trer parti des propriétésélastoplastiques de I'acier et dalle er ainsi les structures Depuis 1993, une nouvelle réglementation européenne est entrée en vigueur et impose, en remplacement de ces divers et précédents textes, un code unique PEurocode 3 L’Burocode 3 « Calcul des structures on acer » a été adopté parle Comité européen «de normalisation (CEN) en 1992 et été classé Norme provisoire pour une durée de 3 années (1993 & 1996) CChaque pays de la Communauté curopéenne ajuste les modaltés d application de ce ‘nouveau réglement sur son terrtore, au moyen d'un Document d'application nati. nal (DAN), Pendant la période probatoire de 3 ans, le sttut expérimental de I Eurocode EC 3 ~ DAN existera conjointement avec les fegles antricures (CM 66, Additf 80, Titre V du Fascicule 61 pour les ouvrages dart), qui disparaitront & compter de 1996, lorsque I Eurocode 3 deviendra une norme européenne homologuée (EN). L'Burocode 3 est un réglement ts novateur, qui fixe des régles tts détaillées, des notions et des classifications us perinentes (classes de sections par exemple), et Aqui propose diverses alternatives de dimensionnement au calculateur, selon la straté- sie ct la finalitéretonues (calculs des assemblages par platines, calculs en élasticité 0u plastcité, calculs selon des analyses au premier ou au second ordre). Le tout ‘ant pensé selon une approche de sécurité semi-probabiliste, qui conduit & une cali bration de tes nombreuses formules de calculs de eésistances. En revanche, 'Eurocode 3 est un ouvrage mal rédigé, peu clair, empli de redon- dances, dont les calcul et les formules sont tuffés d'indices, qu les rendent diffici- lement compréhensibles. C'est un traité beaucoup trop théorique, qui vient s appuyer sur des logiciels de calculs et qu ignore ou sous-estime le imperfections, les approximations et les eéalités quotidiennes qui affectent les bureaux d'études, les tusines et les chantiers ‘Au vu de cela, nous avons done délibérément choisi, dans cet ouvrage de reser simple, humble et réaliste, = de simplifier et d°éliminer toutes les notations et les indices superflus, qui ‘’apportent rien la comprehension générale des problemes, = de conduire tous les calculs et les vérifications selon le églement Eurocode 3, mais de mener en parallel les calculs comparatifs sclon les régles amtérieures, afin que chacun puisse surer les différences de résultats et dappréciatons entre ancien et nouveau lement, + mioux appr teur, done ues différent. der et assimile le nouvel Eurocode 3, qui est en fait ts nova LES DANGERS DE LA CONSTRUCTION METALLIQUE Fn comparaison des constructions en béton, amé ou précontsaint, les constructions -métalliques exigent qu'une attention toute particuliére soit portée sur certains points ‘«névralgiques », notamment ~ les assemblages (boulonnages, soudages), afin de se prémunir contre leurs risques. de rupture brotale, qui conduitaient la rune de Pouvrage par effondrement, Peer on SELON LEUROCODE & ~ les phénoménes d'instabiitéélastique (flambement, déversement, voilement, ui amplifient considérablement les contraintes dans les pidces, et qui sont part. culitrement redoutables en construction métallique, du fait de Vutlisation de Pidees de faible épaisseur et de grand élancement. est pourquoi nous avons délibérément chosi, dans cet ouvrage, d'étudier en pre- ‘ier lieu ces points panticulirement critiques, avant d'aborder les aleuls généraux classiques des structures NOTATIONS GENERALES Les notations générales utilisées dans cet ouvrage sont celles qui ont été retenues parle réglement Eurocode 3, ‘Cependant, compte tenu de leur lourdeur et de utilisation & outrance d'indices et de références, qui tendent leur lecture et leur compréhension difficils, il leur a été substtué des notations simples et claies, Ces notations sont clases ci-aprés par rubriques, et au sein de chaque rubrique par ordre alphabétique; alphabet romain d’abord (majuscules, puis minuseules),suivi de Palphabet prec ACTIONS A (Charge accidentelle (explosion, choc de véhicules.) F Charge ponctuelle en général o (Charge permanente ponctuelle 2 (Charge d’exploitaion ponctuelle Sy Charge de neige normale se (Charge de neige extréme Wy Charge de vent normale We Charge de vent extreme > ‘Charge uniformémentrépartic.en général e (Charge permanente uniformémentrépartie a (Charge d’exploitation uniformément répartie SOLLICITATIONS/CONTRAINTES/DEFORMATIONS, E Module’ lasticité longitudinale de acier (E = 210 000 MPa) 6 “Module d’élasticité transversale de lacier (G = 81 000 MPa) Fp Effort de précontrainte dans un boulon 7 ‘Moment solicitant, en général Mey ‘Moment critique lastique de déversement CONCEPTION ET cALCt Yoe Y F000) Se Lub fy feed (epsilon) y (sigma) ox (tau) t vou) TARHIGUES Seton LEUROCODES ‘Moment efficace (section de classe 4) Moment élastique Moment résstan plastique réduit du fit de effort axial Moment plastique Moment résstant Moment ultime Effort normal, en général Effort normal critique d’ Euler Effort normal de pasifiation Effort normal ultime Effort tranchant solicitant for tranchant de plastifieation Effort ranchant ultime Fléche d'une poutte Contrainte de rupture d'une pitee Contrainte de rupture d'un bovlon Limit d'éasticté d'un acier Limite d'étastictéreduite pour aire decisallement Jira = 0-9) Sy Deformation linaire unitate Deformation corespondant ala limite d'élastcité f, Contrainte normale ere L wd Contrainte tangent ou de csillement Résistance ertgucélastiqe a vilement par isaiement ra Bi Conraime de cisilement paral & axe dun cordon de soudue Contains de csillementperpeniculste hla section de gorge d'un cordon de soudure Coefficient de Poisson (pour acer v= 03) Contrainte limite de cisaillement pur en élasticité [" ‘8.01 8 (delta) Déplacement horizontal en tee de poteaux COEFFICIENTS ET GRANDEURS SANS DIMENSIONS k Coefficient encastrement ou de rigidité poteaufpoutre ‘Ay /A = Rapport dela section de ame une poutre& la section totale be be efficent de fanbement (Adi 8) tb CCeflcient de déversement (AAAI 8) k Coeficiente dimension des rus de peage pour boutons Ejetk Coefficients de Mariement flexion ie Coefficient de voilement par cisallement 7 ‘Nombre de plan de silent ode freee : N/Nrou nombre de boutons fh (béa) Facteur de momen uniforme équivalent(Ramtemen}) Be Facteur de comlation (sud) epsilon) Coefficient de rédaion aig de acer rn(ea) Facteur de dsibuton de igs (Mamberent) Adambéa) Etancement [2 =“ Me Elancementeafien a Elancement réduit | typ Bancement de déversement ar Elancement de Mime dune poute | oe 2 = : NS = (ms) Coeficiente fotement Pho) Rendement dune section {ich Coeficiente rédction de lambement sur Coefficient de réduction de déversement Vi(psi) Coefficient de distribution de contrantes, ‘y(gamma) Coefficient partiel de sécurité CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUE! A Section brute d'une idee Ag Section effcace d'une pidee (classe 4) Anet Section nette d'une pidse 4 Section d'une semelle de poutre en double Té Ay Aire de cissillement Ay Section de lame d'une pidce a ag Section résistane de aig d'un bouton en fond de flet 1ouJ) Moment dineie de torsion ie Facteur de gauchssement d’ane section . Moment dinerte de lexion maximal t ‘Moment ‘inert de flexion minimal Wey Mad de sistance efficace Wer Module de résistance éastique Wye Module de resistance plastique a Fpaisseur utile (ou gorge) d'un cordon de soudure > Largeur d'une semelie de poutre < Ponéeen console d'une smell de poute a Diamatre nominal ds tiges des boulons ou hauteur de la pate droite ‘une ame de poutre dy Diamdte de pergage des ros de boulonnage & Largeur du champ diagonal de tection (vilemen) t auteur dune pitce en génral f(ouh?) — Distane ene axes neues des semelles dune pore i Rayon de giration d’une section {i= 4/ L Al ‘ Longueur en génral ou porte dune poutre a Longucur de déversement d'une poutre “ Longueut de fambemeat d'une poutre fo Longucur nominate d'une poute r Rigidité d'une bare | r= !| i ' Epaisseur d'une pidce ou d'une tle y Epaisseur d'une semelle de pout be Epaisseur d'une ame de poutre ve(ouv') Distance de la fibre exrtme supérieure & ae neutre d'une Seton vi(ouy) Distance de a fibre exréme inféieue&l'axe neutre d'une section (alpha) Angle en général (theta) Angle en général (phi) Rotation UNITES Les unités utilisées sont celles qui sont employées dans la pratique, qui sont parfois diferentes des unités « légales » (Syst#me international SI o Nore ISO 1000), ces demitres étant dans certains cas inadaptées, car disproportionnées avec les ordres de grandeur des valeurs couramment rencontrées. Le tableau ci-aprés donne les équivalences entre unitéspratiques et théoriques. vunités | Uniés Grandousamesrer | graves | adores Equivalence tors N 16aN= 108) N TKN 1006 Lenaveurs m Tens 103 me “in? = 10° 1 dam = 10 Nev Nm Moments fecrisants Moments statiques Moments ainedie Containtes Surcharges En ute, nou assimierns les décanewtons ax kilogrammes (1 da List 81 tesbl, compte ten dela prcision nae des calcu, kg), alors 4qu'en toute igueur 1 dan = “SE ~ 5.02 kg. L'erreur commise, de 2 %, est négi SYSTEME DE REPERAGE Le systéme utilisé est un systéme d'axes de coordonnées carésiennes lges la sec- tion, dont I'origine passe parle centre de gravité dela section. ‘Comme le montre la igure 1 axe des y est Paxe de plus forte inert, ~ Vane des z est axe de plus faible inert ~ axe des x es axe longitudinal perpendiculaie la section 1 1 1 ' CHAPITRE 1 MATERIAUX, CONTRAINTES 1.1. LE MATERIAU ACIER. LLacier est un matériau constitué essentiellement de fer et d'un peu de carbone, qui sont extraits de matitres premigves naturelles trées du sous-sol (mines de Fer et de charbon). Le carbone n’intervient, dans la composition, ue pour une tes faible part (généralementinférieure 41%), Outre le fer et le carbone, Macier peut comporter d'autres éléments qui leur sont associés ~ soit involontairement : phosphore, soufte... qui sont des impuretés et qui altérent les proprités des aciers, ~ soit volontairement : ce sont notamment le silciom, le manganése, le nickel, le chrome, le tungsttne, le vanadium, ete., qui ont pour propriété améliorer les caractéristiques mécaniques des aciers (résistance 2 la rupture, duseté limite d'elasticté, ductlié, silence, sovdabilté... On parle, dans ces cas, daciers allies Lacier est généralement obtenu par une opération en 2 phases ~ 1° phase : introduction et la combustion de minerai de fer, de coke et de castine dans un haut-fourneau permet Vobtention de la fonte(matériau & plus de 1,7 % de carbone) ; — 2 phase: il est procédé & la conversion de la fonte liquide en acier, & une tempé rature de 1 500 °C environ, sous insufflation d'oxygene. Cette opération s'effe- ‘ue dans un convertisseur et & pour objet de décarburer la fone, L'acier abtenu ne posside plus qu'un faible pourcentage de carbone. Une autre technique d’labo- ‘ation par arc électrique se développe actuellement. CONCEPTION ET CALOK QUES SELON UEUROCODEs Matsa | Teneurencartone | __Uieaion ee g [Setamde — fea'Sieces & | aktticctonn 3 [Siva oe Rcecagse | Sa SSovetadre /096m2¢c120% | Sits gone nn mee nage eee tones ypo- 170% Fy 4 8 AN Lapression diameéale est excessive I faut done augmentr le rombre de boutons, + soit en téduisant leur diame (3 clase d'acier éga), + soiten réduisant leur classe d’acier (4 diame constant. CChoisssons la deuxi8me solution, par exemple @ 16, classe 638 1st 2206 x 600% 10-3 x 157. 2904N Ret 1,25 Avec n= 5 boulons (@ 16, classe 68), la pression diamétrale est aoceprable, Exemple 2 : Assemblage d'une comiére en console sur un poteau L100 1008 ES SELON LEUROCODES Poteau HEB 200, comitre 100 x 100 x 8, effort pondéré F = 6 KN, acier $.235, nombre de bouloas = 2 Calculer le diame des boutons Efforts: V= F=6kN Moment par rapport 80: M= Fx 100 = Nx 45 '00.N = 13,33 KN. 4+ 6 —_— { ‘Axe de rusquinage 6 n—+} Y = Figue 25 ~ ~ Verification de la comitre en console: My= F. = Contrainte dans Macier pata $80x 6 x 108 pote ane xe) 1 8x 200 ~ Détermination des bovlons 1 faut vérifiersimultanément en traction : N< Fr = 0.9 fs Ay! Yas soit: N= 1333<09 fy A, 150 uf A222 KN o en isaillement + traction st 14k kN NV =13,33kN 9 fap-Ast 150 6 fas Ag 1.25 Pod Wom tte fay Ar 2 28,4 KN @ La condition 2) est plus contraignante que la condition (1). Cchoisissons, par exemple, des boulons de classe 4.6. (yy 1271 mm? pour 2 boulons soit A, 2 30,5 mm pour 1 bouton, ce qui correspond & un boulon 98 (A, = 33.8 mm?) La pression diamétale n'est pas verifier, car extr:merent faible ii 2.2.3, DIMENSIONNEMENT DES BOULONS PRECONTRAINTS ‘A. PRINCIPE Bien que présentant fe méme aspect qu'un boulon ordinaire, un boulon HR (haute sistance) est constitué dacier 4 haute limite élastique et comporte une rondelte Incorporée& Ia tte. Lors du bouloonage, il est serréfortement, ce qui a pour effet de lui communiquer un effort de précontrainte qu ait paralllement axe du bovlon, done perpendicularement aux plans de contact des pitces (c'est pourquoi les bow fons HR sont aussi appelés boulons précontrants), Cette précontrainte développe, pat frottement mutusl des pices, une fore sésstance a leu glissement rela. Contrarement aux boulons ordinates, les boulons HR ne travaillent pas au cisallex ‘ment, mais transmettent les efforts par frottement. Lecoetficient de frttement x des pidees en contact joue done un re prépondérant Si Fp es effon de précontrainte axial dans un bouton et F, effort de cisailement ‘uansmis par Massemblage et sollicitant ledit boulon, il faut vérifier que Tinterface es pidees en contact puisse trnsmertre Meffort tangent, sans glissement, soit FSF [ a b, we bouton ~ Figure 26 ~ BL Les boulons HR n’étant pas concus pour fonctionner en obstacle (au csaillemen), leurs tiges ne sont théoriquement pas en contact avec les sections droite des per. cages des pitces assemblées. Cependant, dans certains cas les tges peuvent venir au contact des pidees, sot en raison d'un mauvais montage, sot accidentllement par glissement des pidces (coef ficient de frotement pi insuffisant ou bien effort tangent excessif). Dans ces eas, es boulons HR vont fonctionner au cisaillement. B, PRECAUTIONS CONSTRUCTIVES ‘Un bon assemblage par boulons HR exige que des précautions élémentaires soient prises, notamment ~ a téte du boulon ne doit pas poingonner les pidces assemblées (dod Vinterpos tion d'une onde), ~ 1a force de précontrainte doit bien éire appliquée 8 sa valeur de calcul (ded importance du couple de serrage et la nécessité «utiliser des clés dynamomé- triques ou pneumatiques), = le coefficient de frottement yt. doit correspondre & sa valeur de culeul. Cela ndces site une préparation des surfaces, par brossage ov grenaillage, pour éliminer toute trace de roulle ou de calamine, de graisse, ee u =0,50 pour les surfaces de la classe A 140 pour les surfaces de la classe B = 0,30 pour les surfaces de la classe C = 0.20 pour les surfaces de la classe D Classe A Surfaces décapées par grenaillage ou sablage, avec enlevement de toutes Tes plaques de rouile non adhézentes et sans pigires de corrosion ; Surfaces décapées par grenaillage ou sablage et métallisées par projection aluminium Surfaces décapées par grenaillage ow sablage et métallisées par projection «un revétement a base de zinc, garam d'assurer un coefficient de glissement ‘ui ne soit pas inférieur 80,5. Classe B Pas de recommandations. Classe C. Surfaces nettoyées par brossage métallique ou 2 la flamme avec enlevement de toutes les plagues de ruille non adhérentes Classe D Surfaces non waits, = le serrage doit dre effectué progressivement, dans un ordre préétabli (defini par les normes NF P,22464/466/468/469), afin de ne pas déformer les platines appei et préserver leur planéité. C'est pourquoi les boulons HR ont une trot sitme appellation de “boulons &serrage contre” CC. CARACTERISTIQU MECANIQUES DES BOULONS existe deux classes de boulons HR, definies en fonction de leur contrainte limite Plasticity et de leur contrainte de rupture fy tes boulons HR 1 ou HR 103, ~ les boulons HE 2 04 HR 88 Le premier chiffre correspond 3 fy! 100. Le second chitfre correspond & 10 fp! fa Soit Repbre Appellation ip MPa) fy (MPa) L/L] wai | ais | 000 | 00 28 wa2 | rae | oo | e212 D. ASSEMBLAGES RESISTANT AU GLISSEMENT Résistance au glissement Larésistance au glissement Fs d'un boulon HR précontraint vaut Fey mF ts ~ Fpestla force de précontraint, tele que détinie au paragraphe suivant, = jest le coefficient de frottement des pies, = mest le nombre Wimerfaces de frottement, ~ est un coefficient fonction dela dimension des trous de pergage et vaut ky ,0 pour les tous tolérances normales, savoir 1 mm pour les boutons @ 12 et 14, 2mm pour les boulons 4 16.2.9 24, $3 mim pour les boulons @ 27 et plus. wean eee: concerrion er ca. bea SHER ueTALLLE sen veunOCoDe 85. pour les tous circulaires surdimensionnés et pour les trous oblongs ‘count. 4,207 pour les rous ablongs longs. ~ tus est le coefficient partel de sécurité qui vaut aELU ‘wis= 1,25 pour les trous 8 tolérances normales, ainsi que pour Tes tous ‘oblongs dont le grand axe est perpendiculaire &I'axe de V'efTort. ‘ws 1,40 pour les tous surdimensionnés, ainsi que pour les trous oblongs dont le grand axe est paallele axe de I'ffor. AVELS ws 1.10 pour les trous 8 tolérances normales, ainsi que pour es trous ‘oblongs dont le grand axe est perpendiculaie 4 'axe de 'effon. Précontrainte effort de précontraine avtrisé dans les boulons vaut E. ASSEMBLAGES SOLLICITES SIMULTANEMENT AU CISAILLEMENT. eT ALA TRACTION Si un assemblage résistant au glissement est soumis & un effort de traction Fy concomitant avee un effort de cisaillement Fy. qui tend & provoquer le glissement, Jarrésistance au plissement par bouton doit re caleuée selon la formule ci-apres me Fp O8 FD Yas A F Figure 27 ~ F. ASSEMBLAGES PAR PLATINES SOLLICITES PAR UN MOMENT FLECHISSANT ET UN EFFORT TRANCHANT v ' = ie +] ~figue 28 - Résistance de l'assemblage a Ueffort tranchant V 1 faut vérifier que effort de cisaillement Vi par boulon soit tel que ver % Résistance de Vassemblage au moment fléchissant ‘Le moment résistant Mg de Iassemblage est obtenu par la somme des produits des efforts de traction dans les rangées de boulons situés dans la zone tendve par leurs distances respectives au centre de résistance de la zone comprimée (c'esta-dite YTaxe neutre de 1a semelle compris). Cf igure 29 page suivante, Mp=My.dy +p. dy +. 2B Nj dy Efforts; dans les boutons ‘MM 4h a My 2Ny.d, + Ny och # Nyy + bad 4 S[eon aden Stovae- | 55 SELON LEUROCODES Résistance de l'dme du poteau dans la zone tendue te best! YO iaisseur Ame poteau bay= p = entraxe rangées boulons Résistance de l'dme du poteau dans la zone comprimée ime non raidie jam r fy tel A le 1 al see oy = mot contrainte normale de compression dans ne du poteau due defor de compression et a moment Méchissant — beg = tet QybS yer) ee ‘y= épaisseur semelle poutre _ ie = épaisseur smelle poteas ~Figue 29 p= épaisseur platne extrémité I convient paralllement de vérifier la résistance de "ame du poteau e_= rayon de raccordement fmelsemelle du poteau (of Figure 1.2.37 Annexe J ~ dans la zone tendue, (of fig ). ~ dime raidie : aweune vérification n'est nécessaire ds lors que les radisseurs ont ~ dans Ja zone comprimée, ‘une épasseur égale& celle des semelles de la poute (schéma A). ~ dans la zone cisaillée, (cf, procedure J3.2., annexe J ’Eurocode 3). Zone tendue = Zone css Zone compiméo 37 peomegeees covneznensroucll A scrowccunocoes Résistance de l"éme du poteau dans la zone cisaillée (me non raidie) ¥, 58 fy te 0 Sila eésistance savere insuffsant,il faut raid “ime, soit par une fourrue dime (Schéma B), soit par des ridisseurs diagonaux (schéma ©), K Lr Fourrre ime Sa ~Fique 318 - Figure 31¢- G. EXEMPLES D' APPLICATION Exemple 1 : attache d'une corniére sur un gousset Comite £10707 Epaisseur gousset = 8 mm Acier 8.235, u=030 1V pondéré = 190 kN. Boulons HR 8.8. ny ~ Figure 32 = Probléme : nombre et diamétre des boulons + Section brute comnidne : A = 940 mm? 190% 108 5 3S + Section nette minimale : Ay = 809 mm? + Section de pergage : = A—Ay= 131 my 38 ‘+ Diamétre maximal de pergage : dy Sait dp = 18 mm, ce qui cortespond, avec un jeu de 2 mm, 8 des boulons de imbue d= 16 mm. = Résistance au glissement d'un bouton Fyoky mB Flt: ance Fp =03 fig Ay Sot kalo ~ Nombre de boulons ee) Rou ~ Verification deta pression diamétrale 2S a fed tts Fy=25 x 800 x 16 x 10°37 1.25 179 kN Exemple 2 : vérification d'un T a Uarrachement Soit un T fixé par 8 boulons HR 8.8, diamétre 16 mm. Quelle charge maximale pon ‘eée peut supporter cet assemblage ? = Effort admissible en traction pour wn bouton Fp=O7 fuy-Ay = 0,0 800% 103% 157 = BB KN = Charge masimale admissible 88 = 704 KN SELON LEUROCODES " Figure 33 ~ Exemple 3 : vérification d'un assemblage sollicité selon deux directions + Sboulons HR 10.9, siamerce 16 mm sao + =0.30 ~Figue 34 Determiner la valeur de F ~ Effort sollicitan les boutons Fy =Fsina= ey 2 = Feos a= fo Ms = 125 F207 fag Ag= HORN Soit 0-08 23 ene og eseeeeeioe 125 od Fon tire, pour un boulon FeADSKN Soil, pour Passemblage complet de 8 boulons F28x42 40 KN Exemple 4: vérification d’un assemblage poteaulpoutre Soitun assemblage solicit par ~ un moment Méchissant Mf = 320 kN, ~ uneffor tranchant V= 80 kN, et consttué de 10 boulons HR 10.9 selon la figure c-apres. La platine a une épais= seus de 28 mm et le coefficient de fottement vaut yt = 0,30. Déterminer le diame poteau un IPE 400, des boulons, sachant que la poutre est un IPE 360 et le ~Fgue 35 ~ Détermination des efforts dans les boulons ~ Résistance de Uassemblage sous effort tranchant fous considérons uniquement les boulons tendus, ces : Sips dtu Soe Parbouon: Waa oN 1 faut vésifier que VS mol Yue Vi $03 247/125 = 59 KN ~ Résistance de Vame du poeau en traction Fe Sy tae beg! Ys ay=210mm Fis 235% 86802 1 617 KN pean un ene 2963 Ny =320%029 2313 KN = 2963 ™ exh 27 KN ¥, Mav, cae ee x10 160 x 6 W faut que Ny Sm Fy avec Fy =O. fay Ay AF Bex rt 1 160% 10° 285 MPa > f, =235 MPa Soit D’o nécessité de raidissage (radisseurs dl épaisseur 14 mm), ~ Résistance de Vame du poreau au csaillement Va =0.58 fy. foto ——_ 2 16 mn? Vg = 0,58 x 285 x 400 8,6 = 469 kN ennai Lretfort de cisillement vaut Soit un boulon de diaméte d= 24 mm (4, = 353 mm?) FM 2 320 on aw ~ Moment résisian effec de assemblage talaumn ae > Vem» nécessté de poser une fourrre ime (épsseur 10 mm). D'od ty = 86+ 10= 18.6 et Vp= 114 KN > Fy =922 KN 2.2.4. COMPARAISON DE REGLEMENTS, Nous nous proposons de compare, britvement et sur un simple exemple : #42983 _as7 unm ~ pour les boutons ordinires non précontsints, I Eurocode 3a la précédente 410 ‘norme NF P.22430 (1 boulon 4 20, classe 5.6, Ay = 245 mm?) ; 62 63 ‘CONCEPTION ET CAL SELON LEUROCODE pour les boulons HR, I’Eurocade 38 la précédente norme NF P.22460 (1 boulon £20, classe 10.9, coefficient de frotement des pitces y= 0:30) ‘A, BOULONS NON PRECONTRAINTS. En traction Eurocode 3 F p= 09 fy AVIS Fy=73KN Smt Norme NF P.22430: WN) 2 N=59KN Eurocode plus favorable de 25 % Au cisaillement Eurocode 3 Fy 06 Sip Act 125 = SOKN nt A Nome NFP.22430: Q=—™ 1s = 48 KN Eurocode 3 plus favorable de 20 %. B, BoULONS HR PRECONTRAINTS En traction Eurocode 3 Norme NF P, 22460: Py =08-Ay Geb P,= 175 KN Reglements équivatents Au glissement Eurocode 3 y= kymy Fp! 125 F,= 42 kN Nore NF P. 22460 Eurocode 3 moins favorable de 30 %, 2.3. LES ASSEMBLAGES SOUDES Le soudage est un procSdé qui permet assembler des pidees par Tiaison intime de 1a maitre, obtenue pur fasion ou plastifiation, ‘Le soudage implique done ~ existence d'une source de chaleur suffisante pour obtenir la fusion du matériau Elle peut dre d'origine électrique (résistance, are, plasma), chimique (combus tion de gaz), snéeanigue(riction) une aptitude du matériau& Gre soudé, appelée soudabilité. La soudabilté& haute température dépend des qualités propres du matériau, mais également de divers pparametres lita, tls que les modifications de la structure physico-chimique du matétiay, Pappatition de fssurations et de erigues au refroidissement, Vrapparition de déformations géométriques dues aux effets de dilatation et retrait, Ja naissance de contraines interes, + atc, ui nécessitent done de prendre une série de précautions sur lesquelles nous reviendeons plus loin, Le soudage présente, par rappor au boulonnage, plusieurs avantages ~ i assure la continuité de matire, et, de ce fait, garamit une bonne transmission ‘des solicitations ~ il dispense de pidces secondaites (gousses, attaches, et.) ilest de moindre encomibrement et plus esthtigue que le boulonnage, En revanche, il présente divers inconvénieats ~ le métal de base doit re soudable Te-contble des soudures est nécessaire et onéreux ; ~ le comteble des soudeurs est aléaoite; le soudage exige une main-d'ceuvre qualifige et un matériel spéciigue cocerrove uc II oon enone 2.3.1, LES PROCEDES DE SOUDAGE PROCEDE PAR PRESSION Les pidces chauffées jusqu’AI'éat plastique sont assemblées par pression simple ou smarelage (forgeage). Procédé anisanal et marginal, PROCEDE PAR RESISTANCE ELECTRIQUE Les pidoes sont superposées et placées entre deux électrodes-presse, qui réalisent des soudures par points. Procédé utlsable pour des tles Fines seulement. PROCEDE PAR FRICTION Ce procédé permet de rabouter deux pitees, dont une au moins est de révolution, La rotation rapide d'une pidce, appliquée sur Y'autre,plastifie le métal, qui flue. Ce pro- ‘0606 nécessive cependant un usinage ultérieur pour Sbavurer les bourtelets, PROCEDE CHIMIQUE AU CHALUMEAU OXYACETYLENIQUE 1 utilise la combustion d’oxygdne et d'acétyléne (stockés en bouteiles métalliques). A une température environ 3 000 °C, le métal d'apport tant fourni par des baguettes d'acierfusbles. Tes uilisé en chaudronnerie et en serrureri, car peu oné- eux et és maniable, ce procédé est pourtant peu utilisé en construction métallique, ‘cari est plus onéreux que les procédés& are pour des sections acer passes PROCEDE AU LASER Dans ce procédé, te laser émet un faisceau de photons et une lentille focalise effet thermique du rayonnement sur un point tbs concentré (quelques microns). Il existe deux types de lasers: le laser de puissance, qui extrait ses photons d'un mélange {gazeux (gaz catbonigue, azote, hélium) et le laser & impulsion d'un mélange solide, le YAG (grenatd’ yttrium dope au néodyme). D'une tres grande précision, c& peo= ‘eédé est surtout utilisé en mécanique de précisin et en horlogerie, PROCEDE PAR BOMBARDEMENT ELECTRONIQUE Le bombardement électronique proveque a fusion du métal par conversion de Ménergie cinétique des électrons en énergie thermique, Un canon & électrons {cathode en tungsttne) bombarde les électrons, qui sont accélérés par un champ ‘leetique ; puis un champ magnétique fait converger Ie faisceau en un point. Cette eration, realise sous vide, est de grande pésion, et lis surtout en mele ‘et en aéronautique, - PROCEDE A L'ARC AU PLASMA, Un are électrique est établi entre une électrodeinflusible en tungsténe et les pices. Une torche injecte de I'argon, qu, fortement jonisé par Iare (tat plasma), acquiert tune grande vitesse. L'énergie thermique provient de I'are, de I'énergie cinétique des tomes et de la recombinaison ions-électrons, et permet datteindre une température de 15 000 °C. Ce procédé est encore peu utilisé en construction métallique, du fait de son cont PROCEDES A L’ARC ELECTRIQUE Ce sont les procédés tes plus couramment uilisés en construction métallique. Les electrodes peuvent dire fusibles ou non. Procédé a électrode non fusible (TIG) Late est produit entre une électrode de tungsténe non fusible t les pitces, sous jet argon, qui est un gaz inerte (d’00 [appellation de procédé TIG = tungsten inen gaz). Le métal d'appor est obtenu pa fusion d'une baguette indépendant En atelier, ce procédé est semi-automatique ov avtomatiqu. Procédés a électrodes fusibles ‘Un are électrique est eréé entre une électrode fusible (cathode et les pitces 2 souder (anode), grice un générateur de courant, alteratif ou continu, de faible voltage, mais de fort ampérage (de 50 & 600 amperes), are est produit parla cathode, qui émet des électrons, bombardés sur anode & grande vitesse, provoguant T'ioisation des moléeules sous le choe et done une forte éévation de température, qui entaine la fusion 3 la fois de la cathode (élee- trode) et de I'anode (zone de liaison des pitces & assembler). Les particules fon- {dues de fa cathode sont projetées sur anode, au travers de arc, et se déposent 1 suffit alors de déplacer la cathode le Long du joint dassemblage pour constitver tun cordon continu de Soudure. Ce déplacement peut étre manuel (sur chantier), Semi-automatique ov automatique (en usine). Parmi les procédés a électrodes fusibles, le procédé qui reste le plus employé est celui a électrodes enrobses. ~ Electrodes enrobées Les élecrodes sont enrobées d'une gaine réfractare. Lors de la fusion, cet ento- bage donne naissance & un later, qui permet: + de ralentir le reftoidissement de 'acier, done d°éviter un phénomene de ‘uempe et par méme d’éviter de rendre later cassant; *+ de protégerV'acee contre Pabsorption néfaste de oxygéne et de Vazote atmo: spheriques, qui le rendrait fragile ; ‘+ d’améliorer la nature du métal d'appon, par inclusion d°éléments réducteurs 67 encore EER TEBEC oon econ ei + de créer une torche de gaz incandescent, qui canalise les partcules de metal fondu et les accélée (aceélération supérieure & celle de la pesanteur g), ce qui utorise les soudures vericalement, de bas en haut et en plafond : + de stabiliser Pare électrique, gre & 'inclusion de sels faible tension & sation, permettant ainsi d’tiliser une source de courant alteratf. existe parallélement, des procédés & Electrodes nues (non enrobes), Electrodes nues Les électrodes 8 fil nu, qu étaient tilisées& fa naissance du soudage électrique, présentaient alors tous les inconvénients énuméeés précédemment, que I'enro- age permet de supprimer (notamment la nécessité utiliser une source de cou rant continu). Mais le développement de techniques récentes, qui consistent a noyer Hare élec ‘rique dans un jet de gaz, permeitent de s'alftanchir des divers inconvénients pré cités, tout en gardant des électrodes nues. Ces procédé tendent 2 se développer rapidement ayjourd'bui I s'agit notamment + du procédé MIG (métal inert gaz), qui consiste & wiliser une électrode en umosphére protecrice (dans un gaz inert, en principe de argon); + du procédé MAG (metal active gaz), qui utilise du gaz carbonique en remplace ment de 'argon, le gaz carbonique n'étant pas inerte puisqu'il se décompose. En résumé, plus un procédé est de puissance élevée, plus la pénétration des aciers cst fore, plus la température est élevée et plus le faisceau Energstique est concentré (grande précision et faibles déformations, car les zones ts chaudes sont tes lcali- deo) Les procédés de faible puissance sont utilises en construction métallique, cr ils sont pew onéreux. En outre, leur précsion et le degré de Gnition obtenu sont bien sufi- Parmi ces procédés & faible puissance, les procélés TIG et MAG se développent actuellement, au déeiment des procédé & électrodes enrobées, du fait de leur plus ‘grande vitesse d'exécution et de leur industrialisation (fonctionnement automatique enusine) Prissance Puissances comparées des divers procédés de soudage (even?) 200000 Laser soide YAG 7 oe ‘Aéronautique 0.000 Nucla 1000 Laser 60, Faisceau tectonique 100 shore dre plasma 10 Y 1 2c lective 1 Energie solar concentiee constuctions metasiques on Chatumeau 2.3.2. DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES SOUDURES BOUT A BOUT Jusqu’a des épaisseurs de pices de $ 8 6 mm, les soudures peuvent &tre effectudes sur des pidces non ehanfreinges, affranchies déquerre (figure 37-A). Au-dela de 6 mi, il faut réaliser des chanfreins sur les tives d assemblage, le talon (C devant re infériur fa plus petite des deux valeurs 3 mm ou 3 Les chanfreins en V (igure 37-B) et en U (figure 37-C) permettent de souder sans Fetourner la pie, mais donnent lieu, lors du refoidissement, & des déformations angulaites fortes. Le chanfrein en U est plus onéreux, du fait de Pusinage, Les chanfreins en double U (figure 37-D) ou en double V (figure 37-E), symé- teiques, éliminent les phinomnes de deformations ou de contrantes interne, si les cordons sont exécutés simultanément sur les deux faces, par tongons alternés. En ute, ils permettent une économie sur le métal d’apport et sur le temps de main- {euvee (nombre de passes). 69: SELON LEUROCODE 3 SOUDURES D' ANGLE, Les condons peuvent éire plas evou bombés td ~ Figure 38 Brite ‘SOUDURES DET. ts12mm 125mm 25mm ~ Figure 39 PRECAUTIONS CONSTRUCTIVES Le soudage de acer exige des températures élevées qui vont provaquer une dilata- tion locale des pices. Lors du refroiissement de la zone du cordon de soudure, le ~ sait provoquer des formations dans les pidves, si ces demigres sont librement ilatables (igure 40) ~ soit générer des contraintes internes dans les pitees, si ces dernres sont bridges (igure 41), Dans le premier cas, pour remédier aux déformation, i est possible ~ soit de donner aux pidces des prédéformations initiales inverses, qui compense- ‘ont les déformations de retrait; ~ soit de redresser les pidces roid, sous presse; ~ soit d'effectuer les eordons par trongons discontinus et espucés dans le temps ; ~ soit de préchauffer les pidces pour éviter un refroidssement brusque, Dans le second eas (pitces bridées), pour limiter les contrainte interes, il est pos- sible ~ soit d'assouplir le bridage, ce qui autorisera de fables déformations, acceptables ; ~ soit de postchautfer les pidees. Quelques autres précautions lémentares doivent tre prises ~ Gviter assemblage de pitees de trop grande diféence d'épaisseurs, car ily a risque de déformation de la pie la plus mince et risque de fissuration du cordon, e soudure au reftoidissement ~ éviter les assemblages par soudure pour des pideesd'épaisseur supérieure &.30 mm ; nm cocervover cu fs aon euvoces ~ réaliser des cordons de diaméte supérieur & 4 mm (a 2 4 mm) et de longueur supérieure 8.50 mm (t > 50 mm ou 10a); = veiller & une bonne corrélation entre I'épaisseur du cordon et 'épaisseur de la plus faible des pidces assembler (figure 42), pris eoidissoment enoud yp ~ Figure 40~ Contantes longiudinales Paces nes CConartos ransversaios Contains Fie al - fy 4/8) 7) 800.12, 14/16) of ele ee eee tt [etal fe{s[o 7 fol fo ja Ah L Ket 2.3.3 CALCUL DES CORDONS DE SOUDURE Les soudures bout & bout ne se calculent pas. On admet qu'il y a continuité de mati, done continuité des pices, aux deux conditions toutefos, que I'épaisseur de la soudure soit au moins égale &.1'épaisseur de a plus faible des pitees assem ‘lées et que le métal d'apport ait des caractéristiques mécaniques au moins égales & celle du métal de base. Les méthodes de caleul qui vont suivre s'appliquent done aux soudures dangle. Notarions| a épaisseur utile ou gorge, distance minimale de la racine & la surface «du cordon (igure 43) ; t Tongueur utile du cordon ; N effort pondéré apptique & chaque cordon, supposé centré av miliew de la longueur du cordon ; 6.41.1 composantes de la contrainte moyenne rapportée a la section de gorge du cordon, uf. Soit ° ‘composante perpendiculaire ta section u ‘composante dans le plan de la section perpendiculaire & axe longitu- lina du cordon ; w ‘composante dans le plan de la section paralléle 4 axe longitudinal du ‘cordon , Wy = Figure 43 ~ REGLEMENTATIONS Les méthodes de calcul suivantes sont définies par 'Ewrocode 3 (chapitre 6.6. et ‘annexe Mf), qui se substtue& la norme NF P. 22470, cncorover gE ie cas scene FORMULE FONDAMENTALE File est donnée par annexe M A 'Eurocode 3 et elle exprime que les composantes ‘dela contrainte moyenne rapporté a section de gorge du cordon de soudure doi- vent satisfaire la condition ‘tw By Ba the 125° 080 100 13008510 S55MPa SIOMPa, 135 (0.90 120 ~Figue 4d a4 [Nous allons établirc-aprés des formules de calcul pour des cordons reliant ~ soit des pies omhogonales, ~ sit des pices obliques Cordons reliant des pidces orthogonales Les cordons peuvent re frontaus, latraux, obliques. ~ Gordons fromaux La formule fondamentale rit, Veg he Bal EO “tus : 1 it “ 202 te ieee ae 75. oo oR To ‘CONCEPTION ET CALCUEDES 3h ES SELON LEUROCODE 3 = Cordons latéraux ~Fegue 45 Ny o=420 et ty . am Dot 2.202 Byte ~ Cordons obliques ~Figue 47 ~ 78 Dow Cordons reliant des pieces obliques 1 dssignant langle d'une des faces dassemblage avec Ia peependiculaire & Vautre face, on distingue de la méme fagon des cordons frontaux, latéraux et obliques. = Cordons fromtaux + Pour angle obtus 7 CConcePTion E ca. BER STHUCTURES METALLQUES Seon LEUROCODE 3 oo 2 wi2=sin 8 4.202 By Tye MES ey + Pour Pangl aiga Un cael analogue conduit: wR sin 4,202 Be Tone 2H a = Condoms laéravex De fa méme fagon que pour des pidees orthogonales, on vérite quel que soit angle, obtus ou aigu, que ate = Cordons obliques Dans le eas de cordons obliques fasant un angle ce avec la direction de effort, oon établit + Pour un angle obtus (EPS B Yate Formule enveloppe IW existe une formule enveloppe, qui dispense de tous les ealculs préeédemts, qui place en sécurité, quelle que soit orientation de effort et du corden de soudure 0. 202 By Yar > 8 Assemblage de pidces fléchies (cordons ene time et semelles d'une poutre reconsttuée) = Figue 49- ~ Soit V effort tranchant, 4 le moment statique dune semelle par rapport & y et le moment d'inertie de la Section complete par rapport y. = Consiérons Iattche d'une semelle sur I'am (soit deux cordons) yt Dal La formule fondamente r fa @+3(24+02) 5 By (hea) ss oe Pe Yate VND Beate o ~ Sion limite Ye moment dinentc dela section au moment des deux semelles, sans tenir compte de ame, ce qui place en sécurité, ona rea g(sP a nary’ 79 CONCEPTION ET CALCUL DES done ty sd Su tense ee fy L’épaisseur utile du cordon de soudure s'écritfinalement, en combinant les rela. tions (1) et (2) Be Yate V3 fart eae grat ai Soit 2B twee 2.3.4. EXEMPLES D’ APPLICATION Exemple | : attache d'un tube sur une platine L| = Figure 50. Soit un tube 80 x 80 % 5, soudé sur une platine par un cordon péximétrique d'épais- seur a= 5 mm. Quel effort axial pondéré NV peutit supporter? Acier S.235, Svagissant d'un cordon frontal, it fut verifier que avec roa on tre: S400 kN Ieonvient cependant de verifier la contrainte de traction dans le tbe. N 400. 103 = 267 MPa > J, A) 1500 35 La pie périra avant la soudure. I convient done de limiter effort N’& NSA, f= 1500x235 x 10-? 52 KN Exemple 2 : attaches de dewx comniéres sur un gousset. a1 ConcEPTION Er CALCUL BES sTADGTUnNEs WETALIQUES s=10n LEUROCODEs Soiemt deux comitres 80 > 80 x 8, soudées sur un gousset par des cordons F Spaisseur a= 4 mm, ~ Lreffort de traction pondéré.Y appliqué sur axe neutre vaut N = 40 000 daN = d'=23mmecd" = 57 mm. Acier 8.235 CCaleuler la longueur des condons de soudure, ‘Dans 'idéal, il faut que le centre de gravité des cordons de Soudure sot situé sur Paxe neutre des comitres 22’. Dans ee eas, leurs moments statiques sont égaux cree, Por ailleurs, il faut verifier que 272 Be une ee 20eey Du fat de Pépatité des moments statiques, Harare (iet o @ Dio Bucs Yar Ns V3 rap (i+ po» Ba Tat = ras,(ree Vem Tom Exemple 3 : attache d'une diagonale de treillis sur un gousset Soit une diagonale de tells, constituée d'une double eorniéee L120 x 80 x 10, reprenant un effort de traction pondéré NV = 800 KN (soit 400 kN pour ehacune des comigzes), Dimensions du gousset OE =0G=50mm EF =400 mm GH = 250 mm. Epaisseur:¢= 14 mm a2 Caller les cordons de soudure. = Attache diagonate f gousset Effort dans le cordon AB Effort dans le cordon CD. 400% 39 0 = 130kN 1 faut vee Condon AB _doptons, par exemple. 270 13 7x 360 x 10" ‘ae Condon CD adoptons rr BEE Be Yaw = Figure 52 ws 83 CONCEPTION ET CALCUL BES STRUGTURESETALLIUES scLON LEUROCODEs = Altache goussedmembrues SiR eS son les cenves 'nenie des cor dons EF et GH, VeffortN se cordons selon 800 x 00 160 = og ys 270 800 x 110 270 126 KN Les cordons doivent véritier + Cotdons EF 5 Sin a; = 0,56 2/=2.EF = 800mm gp se 050 360 x 1079 x 800 + Cordons GH. = 56° Sin @ =0,83 2P=2GH = 500 mn a,2 2613- Om? 360 x 10-3 x 800. 2.8 mm Nous adopterons a =a CHAPITRE 3 LES PHENOMENES D’INSTABILITE ELASTIQUE 3.1. ORIGINE DES PHENOMENES D'INSTABILITE ELASTIQUE Le calcul d'une structure exige que, Sous toutes les combinaisons d'actions pos- sibes, définies réglementairement, la stabiité tatique soit assurée, = ‘ant globalement, au niveau de la structure ~ qu'individuellement au niveau de chaque élément. Les actions développentdiverses sollicitations, qui géntrent des contraintes au sein di matériau et des déformations des éléments, UUsagit done, afin de garanir be degré de 96 fer que les conteaintes et les deformations restent en deg des limites admissibles. rité souhaié ou soubitable, de véri Deux eas de figure se présentent Lecas des petites déformations ‘Tant que l'on reste dans le domaine des petites déformations, on adimet que les sol- licitations ne varient pas (ou peu) sous T'ffet des déformations, ce qui conduit simplement a vétitier que les conraintes estet inirieures la contrainte de rune = Lecas des grandes déformations Dans ce cas, les déformations modifient considérablement les solicitations qui les ont ities et nécessitent des calculs spécifiques. apparition de déformations importantes dans certanes pidces peut survenir: *+ dans Je domaine élastique, lorsque la cortlation linéaire efforts/dstormations rest plus vérifie, les deformations augmentant plus vite que les efforts appli ques *+ dans le domaine élasto-plastiqu, lorsqu'll ya écoulement plastique,

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