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Oral de Francais Serie 1 Ok-1
Oral de Francais Serie 1 Ok-1
Sous l’ordre d’un chef, ces jeunes agressent, volent arrachent, violent et ne craignent
plus ni les militaires, encore moins les policiers qui font aussi les frais de leurs vols et violences.
Les kulunas sont différents des enfants de la rue (chégués). Ils habitent en famille dont certains
sont complices de leurs méfaits. Ce qui fait qu’ils organisent dans leurs quartiers où ils sèment la
terreur. Ce qui a favorisé la création de ces bandes dans tous les quartiers de chaque commune de
Kinshasa. Les différents gangs se livrent parfois à de véritables guerres de territoire.
Ce phénomène a pris de l’ampleur à telle enseigne que tout le monde n’était plus à
l’abri. A pieds ou en véhicule, tout le monde était pris d’appréhension de rentrer tardivement à la
maison, fût-ce vers 19h00’. Sous la pluie ou après, ces inciviques opèrent même pendant la
journée dans certains quartiers allant jusqu’à empêcher les gens à se rendre à leurs occupations.
1. La lecture expressive.
2. Quelles sont les actions agressives opérées par les jeunes inciviques ?
3. Qu’est-ce qui différencie des kulunas de chégués ?
4. Quelle est la nature et la fonction de « certains » souligné dans le texte ?
5. Quelle est la figure de style utilisée dans la phrase : « ces jeunes agressent, volent, arrachent,
violent… » ?
En effet, la croissance démographique rapide de ces villes-là plus forte dans la décennie à
venir est celle de Kinshasa qui regroupe déjà 13% de la population du pays, n’est pas gérée.
gérée. Les
bidonvilles sont toujours plus nombreux, s’étendent toujours plus loin sans contrôle et sans accès
aux services minimum. « L’urbanisation de la pauvreté est un développement dramatique sur le
continent africain, car elle est génératrice de contrastes alarmants entre la richesse des quartiers
d’affaires ou des zones résidentielles pour les couches sociales à revenus élevés, d’une part et la
masse des misérables croupissant dans de vastes quartiers informels et les taudis de l’autre », note
le rapport. Il met en cause « la bourgeoisie politico-commerciale de la région » qui « pille leurs
pays, dilapide les ressources nationales dans la poursuite flagrante et sans scrupules de
l’enrichissement individuels » au détriment des infrastructures de base et des services sociaux
attendus de millions de citadins…
Marie-Agnès, Le plaideur
QUESTIONS
1
TEXTE N°03 : LA SAISON DES PLUIES
… vinrent les pluies et les vents âpres des tempêtes. Les matinées de l’humide saison des
brouillards, toutes de fraîcheur et de clarté où, dans le soleil et le bourdonnement des abeilles, les
fleurs s’ouvraient et parfumaient les sentiers sans herbes, se firent sombres et chaudes. La terre
se mit à exhaler une chaleur de serre et le ciel se chargea des nuages gris et noirs qui avançaient
fouettés par le vent.
Des grillons rouges chantaient, des serpents se nichaient dans les senties indigènes coupés
par les pluies, envahis par les broussailles qui traversaient plaines et forêts jusqu’aux villages
mélancoliques des hommes nus. Des singes dorés et bleus, à la barbiche et aux yeux pleins de
malice, traversaient, en quête de fruits, les routes où les pluies torrentielles laissaient des flaques
d’eau noire et creusaient des sillons dans la terre rouge.
CASTRO SOROMENHO
Camaxico
QUESTIONS
L’Examen d’Etat est venu mettre un terme aux tendances discriminatoires pour accéder à
un emploi à la seule vue des titres de fin de cycle secondaire qui portaient la mention et le logo
des écoles de provenance. La même discrimination s’observait lors de l’inscription à l’université et
à d’autres instituts supérieurs où ceux en provenance de certaines écoles du quelques réseaux
d’enseignement bénéficiant d’un certain préjugé étaient recrutés en priorité en faveur des
candidats issus des écoles disqualifiées d’avance sur des bases subjectives. Ainsi, nous pouvons
confirmer sans crainte d’être contredit que, grâce à l’Examen d’Etat, les finalistes du Secondaire
peuvent s’estimer heureux d’appartenir au même pays et de sortir d’un même système
d’enseignement.
Simon NSIALA MPASI
Inspecteur Général Adjoint, Revue de l’Inspecteur.
QUESTIONS
2
TEXTE N°05 : LE HERISSON ET LE LION
Le petit lièvre arriva sur son cheval, en fait, un grand coq qui galopait en chantant :
- La vérité, rien que la vérité et toujours la vérité ! Le petit lièvre vit le petit hérisson au sommet
de l’arbre, qui pleurait, pleurait sans s’arrêter. Il lui demanda : « qu’arrive-t-il, petit hérisson ?
Le petit hérisson lui chanta sa petite chanson : tout à l’heure, le lion dit que chacun devait se
débrouiller comme il pouvait. Mais voici ce même lion qui vient me demander des fruits. Le fruit
est tombé sur le museau, et il m’a dit : malheur à toi ! Grand, grand malheur à toi, petit
hérisson ! Le petit lièvre n’avait pas vu le lion au pied de l’arbre. Quand il le vit, et le lion le
menaça de son regard, il lui cria : va-t’en d’ici ! c’est toi-même qui as dit que chacun devait se
débrouiller comme il pouvait. Tu n’as pas droit de venir menacer le petit hérisson.
Conte malien
QUESTIONS
Mon verre est plein d’un vin trembleur comme une flamme.
Ecoutez la chanson lente d’un batelier
Qui raconte avoir vu sous la lune sept femmes
Tordre leurs cheveux verts et longs jusqu’à leurs pieds.
QUESTIONS
3
TEXTE N°07 : POURQUOI ETUDIER ?
J’ai eu souvent la tentation de retourner chez moi pour vivre tranquillement heureux ;
mais quelque chose m’empêchait d’abandonner mes études. Cette force qui me retient ici, je crois
savoir d’où elle vient… La France m’a émerveillé par le travail qu’elle a fourni, un travail dont je
n’avais pas la moindre idée quand j’étais chez moi, je reste parce que j’ai compris toutes ces
réalisations qui font partie de votre vie quotidienne sont le fruit du savoir de l’homme, de ses
pénibles recherches, de ses longs efforts. Je reste parce que j’ai mieux compris la faiblesse de
l’Afrique.
l’Afrique. Si elle est faible, c’est par suite de l’ignorance et je me répète qu’il faut un remède, ou
du moins un commencement de remède. Puisque nous avons la possibilité de venir nous instruire, il
faut que ceux qui commencent réussissent, non pour eux-mêmes, mais parce qu’ils doivent donner
espoir à ceux qui les suivront. Si je repartais, je ferais du tort à mon pays. Les pères diraient à
leurs enfants : « Inutiles d’essayer de vous instruire, vos aînés ont échoué ».
AKE LOBA
QUESTIONS
« A vous tous, mes amis qui avez lutté sans relâche à nos côtés, je vous demande de
faire de ce 30 Juin 1960, une date illustre que vous garderez ineffaçablement gravée dans nos
cœurs, une date dont vous enseignerez avec fierté la signification à vos enfants, pour que ceux-ci
à leur tour fassent connaître à leurs fils et à leurs petits fils , l’histoire glorieuse de notre lutte
pour la liberté.
Car cette indépendance du Congo, si elle est proclamée aujourd’hui dans l’entente avec
la Belgique, pays ami avec qui nous traitons d’égal à égal, nul Congolais digne de ce nom ne pourra
jamais oublier cependant que c’est par la lutte qu’elle a été conquise, une lutte de tous les jours,
une lutte ardente et idéaliste, une lutte dans laquelle nous n’avons ménagé ni nos forces, ni nos
privations, ni nos souffrances, ni notre sang.
Patrice Emery LUMUMBA
QUESTIONS
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TEXTE N°09 : LE HERISSON ET LE LION
Les animaux dispersèrent, chacun allant de son côté. Mais avant le cheval dit :
- Moi, je vais rejoindre les hommes au village. Ces petits êtres à deux pattes sont intelligents et
ingénieux. En échange de mes services, ils me donneront à boire et à manger. Il gagna le village
en galopant. Il devient ainsi un animal domestique. L’âne, le mouton, le dromadaire, bref, tous
les animaux aujourd’hui domestiques dirent la même chose et rejoignirent les hommes.
Mais l’hyène, après une réflexion, trouva que c’était vrai que ces petits êtres bizarres
qui marchaient à deux pattes étaient intelligents et inventifs, mais qu’ils possédaient un bâton
long, très long qui cachait le feu. Elle, l’hyène, par prudence allait attendre un peu se débrouiller
dans la brousse ! Le lion lui donna raison. La girafe et l’éléphant lui donnèrent raison. Même le
petit hérisson trouva que l’hyène avait totalement raison. Parce que prudence est mère de sûreté !
Tous les animaux aujourd’hui encore sauvages donnèrent raison à l’hyène et préfèrent
mourir de faim que de rôtir au fond d’une casserole ! Ils s’enfoncèrent davantage dans la forêt.
Conte Malien
QUESTIONS
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TEXTE N°10 : QUI FRAPPE AINSI CHEZ MOI ?
QUESTIONS
QUESTIONS
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TEXTE N°12 : LE PORT DE LA CRAVATE
Sous l’ancien régime, chaque classe de la société avait son costume : on reconnaissait à
l’habit le seigneur, le bourgeois, l’artisan. Alors, la cravate (si l’on peut donner ce nom au col de
mousseline et au morceau de dentelle dont nos pères enveloppaient leur cou) n’était rien qu’un
vêtement nécessaire, et étoffe plus ou moins riche, mais sans considérations, comme sans
importance personnelle. Enfin, les Français devinrent tous égaux dans leurs droits, et ainsi dans
leur toilette, et la différence dans l’étoffe ou la coupe des habits ne distingua plus les conditions.
Comment alors se reconnaître au milieu de cette uniformité ? Par quel signe extérieur distinguer le
rang de chaque individu ? Dès lors était réservée à la cravate une destinée nouvelle.
QUESTIONS
Quelle que soit la façon dont on le mesure, le Sida est un fléau de proportions
gigantesques. Et il fait plus de victimes en Afrique que toutes les guerres qui déchirent le
continent. Le SIDA est aujourd’hui la cause principale de mortalité parmi les gens de tous les âges
en Afrique et sa progression a dépassé toutes nos projections. En 1991, l’Organisation Mondiale de
la Santé prévoyait qu’en 1999, il y aurait, en Afrique, 9 millions de personnes contaminées par le
virus de l’immunodéficience humaine (VIH) et que l’épidémie aurait fait de million de morts. Les
chiffres sont deux à trois fois plus élevés avec plus de 24 millions de personnes infectées et 14
million de morts.
QUESTIONS
La porte de vieux chêne s’ouvrait sur un large corridor sombre et frais, sentant bon le
miel et la pomme, car on y gardait la jarre de miel et grand-mère y plaçait toujours un grand
panier de reinettes dorées qui étaient son « bonjour » et son « au revoir » aux arrivants et aux
partants.
La salle familiale, avec son beau mobilier campagnard, était au fond. Une grande table
et un buffet rustiques constituaient l’ameublement ; autour de la table, les grandes chaises à
dossier droit semblant attendre, solennelles, l’heure de repas.
QUESTIONS
QUESTIONS
QUESTIONS
… Il est dangereux d’insister sur la différence entre les deux sexes, car il est difficile
d’oublier quelles folies on en a tirées. Mais il est également difficile d’oublier qu’à une époque
plus récente on a nié, jusqu’à l’absurde, l’importance et la valeur de ces différences. C’est
pourquoi il faut avoir le courage de reprendre ces vérités,
vérités, compromises par trop d’abus, pour leur
restituer leur vrai sens.
… Etre homme ou être femme, après cent mille ans de vie sociale, au plus cela
comporte deux façons différentes d’envisager l’existence. La révélation de toutes les lettres de
jeunes, en réponse au questionnaire, c’est précisément cette prise de la double face du monde,
cette acceptation, ce choix d’être différentes. « Il faut trouver un équilibre avec les hommes, il ne
faut pas leur ressembler »
QUESTIONS
9
Le cœur a ses raisons, que la raison ne connait point ; on le sait en mille choses, je dis
que le cœur aime l’Etre universel naturellement, selon qu’il s’y donne ; et il se durcit contre l’un
ou l’autre, à son choix. Vous avez rejeté l’un et conservé l’autre : est-ce par raison que vous vous
aimez ?
Nous connaissons la vérité, non seulement par la raison, mais encore par le cœur ; c’est
de cette dernière sorte que nous connaissons les premiers principes, et c’est en vain que le
raisonnement, qui n’y a point de part, essaye de les combattre.
QUESTIONS
1. Que signifie :
a) Raisons au pluriel
b) Raison au singulier
2. Quelle est la nuance apportée par « mais » et quelle est sa nature ?
3. Dites autrement « c’est en vain ».
4. Quel est mot du texte qui signifie « conformément à » ou « en fonction de » ?
5. Quelle est la nationalité de Blaise PASCAL ?
QUESTIONS
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J’appris alors qu’un deuil terrible venait encore une fois de frapper à notre porte. Mon
oncle avait succombé la veille à une courte maladie. Un frisson de peur me parcourut tout entier.
Tremblant de tous membres. Je courus à la demeure de mon oncle défunt. Parvenu à cent mètres
de l’habitation, je distinguais nettement les pleurs et les cris de détresse. Ma mère était à genoux
au pied du lit où gisait l’oncle François. Sa femme se tenait au chevet. Toutes les deux pleuraient
à chauds larmes.
larmes. Des voisins et amis avaient formé un cercle autour du mort. Dans cette demeure
où flottait une odeur de détresse, à l’étonnement de ma mère qui ne s’attendait pas à mon retour,
je tombai à genoux et je fondis en larmes.
QUESTIONS
C’est ici même que tantôt il avait dit à KOUME : « Attends… prends gardes… je frotterai
une allumette… » S’il avait seulement attendu, il ne serait pas mort maintenant.
maintenant. Il avait faim, il
songea avec amertume qu’il ne mangerait pas d’ici longtemps. Il n’aurait pas dû oublier de manger
tantôt à Banila…
Il marcha sur le roc froid en faisant jaillir l’eau à chacun de ses pas, le visage tendu dans
la direction avant. Pourvu que personne n’ait découvert le cadavre… que personne ne l’ait
découvert… Qui donc pouvait le découvrir…
QUESTIONS
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Le petit village de KOUAMO est situé dans les entrailles même de la forêt vierge… la
route, puis le sentier qui y conduisent sont, par endroits, plus obscurs qu’une charmille. La
visibilité est courte. Tout le long du parcours s’élève des murailles de hautes futaies. On ne soit
que sommets touffus, écrans étroits ou larges, pointus ou effilés. Parfois une voûte compacte de
feuillages et branchages jaunâtres traverse le chemin, tel un boa endormi, repu du bœuf qu’il
vient d’engloutir.
La chaleur a chassé les oiseaux qui ont gagné les hauteurs ; la gent animale dissimilée
n’ose plus se signaler. Un silence inéluctable vous impose sa compagnie ensorcelante.
QUESTIONS
A chaque session, des centaines des milliers des filles et des garçons finalistes de
l’Enseignement Secondaire et Professionnel rivalisent l’ardeur dans un climat de véritable hantise
afin de prendre part aux épreuves en vue de l’obtention du diplôme d’Etat, de parchemin
sanctionnant la fin des études secondaires. Il demeure la voie indiquée pour les uns vers la vie
professionnelle et pour les autres vers la formation supérieure ou universitaire. L’obtention de ce
précieux trésor est le résultat d’une conjugaison d’efforts inlassables que fournissent pouvoir
public, formateurs, formés et parents pendant le cursus scolaire.
QUESTIONS
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Une belle minerve est l’enfant de ma tête
Une étoile de sang me couronne à jamais
La raison est au fond et le ciel est au faite
Du chef où des longtemps Déesse tu t’aimais
QUESTIONS
A peine oserais-je dire la vanité et la faiblesse que je trouve chez moi. J’ai le pied si
instable et si mal assis, je le trouve si aisé à crouler et si prêt au branle, et ma vue si déréglée,
qu’à jeun je me sens autre qu’après le repas. Si ma santé me rit et la clarté d’un beau jour, me
voilà honnête homme ; si j’ai un cor qui me presse l’orteil, me voilà renfrogné, mal plaisant et
inaccessible. Un même pas de cheval me semble tantôt rude, tantôt rude, tantôt aisé ; et même
chemin à cette heure plus court, une autre fois plus long ; et une même forme ores plus, ores
moins agréable. Maintenant, je suis à tout faire, maintenant à rien faire ; ce que m’est plaisir à
cette heure me sera quelque fois peine.
MONTAIGNE, Essais II 12, Apologie de Raymond SEBON
QUESTIONS
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Il faut commencer par se bien dire à soi-même et par se bien convaincre que nous
n’avons rien à faire dans ce monde qu’à nous procurer des sensations et des sentiments agréables.
Les moralistes qui disent aux hommes : réprimez vos passions, et maîtrisez vos désirs, si vous
voulez être heureux, ne connaissent par le chemin du bonheur.
bonheur. On n’est heureux que par des goûts
et des passions satisfaites, je dis des goûts, parce qu’on
qu’on n’est pas toujours assez heureux pour
avoir des passions, et qu’au défaut des passions, il faut bien se contenter des goûts. Ce serait donc
des passions qu’il faudrait demander à Dieu, si on osait lui demander quelconque chose. […]
QUESTIONS
A l’école,
l’école, nous gagnons nos places, filles et garçons mêlés, réconciliés, et sitôt assis,
nous étions tout oreille,
oreille, tout immobilité,
immobilité, si bien que le maître donnait ses leçons dans un silence
impressionnant. Et il eût fait beau voir que nous eussions bougé ! Notre maître était comme du vif
argent : il ne demeurait pas en place, il était ici,ici, il était là,
là, il était partout à la fois, et sa
volubilité eût étourdi des élèves moins attentifs que nous. Mais nous fussions, l’étude était chose
sérieuse, passionnante : nous n’apprenions rien qui ne fût étrange, inattendu et comme venu d’une
autre planète ; et nous ne nous lassions jamais écouter…
L’idée de dissipation ne nous effleurait même pas, c’est aussi nous que cherchions à
attirer le moins possible l’attention du maître, nous vivons dans la crainte perpétuelle d’être
envoyés au tableau.
QUESTIONS
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« L’indépendance du Congo constitue l’aboutissement de l’œuvre conçue par le génie du
Roi Léopold II, entreprise par lui avec un courage tenace et continuée avec persévérance par la
Belgique. Elle marque une heure décisive dans les destinées non seulement du Congo lui-même,
mais je n’hésite pas à l’affirmer, de l’Afrique toute entière […] pendant 80 ans, la Belgique a
envoyé sur votre sol les meilleurs de ses fils, d’abord pour délivrer le bassin du Congo de l’odieux
trafic esclavagiste qui décimait ses populations, ensuite pour rapprocher les unes les autres les
ethnies qui, jadis ennemies, s’apprêtent à constituer ensemble le plus grand des Etats
indépendants d’Afrique enfin, pour appeler à une vie plus heureuse les diverges régions du Congo
que vous représentez ici, unies en un même parlement […]
QUESTIONS
15
Je ne veux point fouiller au sein de la nature,
Je ne vaux point chercher l’esprit de l’univers,
Je ne veux point sonder les abîmes couverts,
Ni dessiner du ciel la belle architecture.
QUESTIONS
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Avant même que MIESE n’arrive au village, tout le monde était déjà au courant de son
succès.
Pour l’attendre, on avait chauffé le tambour ; un hangar paré de guirlandes avait été
construit pour la circonstance. Un diplôme de sept années d’études se fête !
[…]
ENGO s’inquiétait de son fils qui devenait de plus en plus étranger aux gens du village.
Ils ne pouvaient le comprendre et lui-même ne pouvait plus les comprendre. MIESE supportait avec
plus d’impatience qu’on lui parle d’un mal de tête en commençant par ce qui ne va pas du côté
des pieds, et souvent en commençant tout depuis Adam… il s’irritait quand on lui faisait marquer
qu’il avait oublié d’aller saluer tel parent du quatrième degré, sinon plus, et réagissait violemment
quand on l’invitait à aller consulter un féticheur au sujet d’un malade du clan.
QUESTIONS
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