You are on page 1of 17

TEXTE N°01 : LES KULUNAS

Sous l’ordre d’un chef, ces jeunes agressent, volent arrachent, violent et ne craignent
plus ni les militaires, encore moins les policiers qui font aussi les frais de leurs vols et violences.
Les kulunas sont différents des enfants de la rue (chégués). Ils habitent en famille dont certains
sont complices de leurs méfaits. Ce qui fait qu’ils organisent dans leurs quartiers où ils sèment la
terreur. Ce qui a favorisé la création de ces bandes dans tous les quartiers de chaque commune de
Kinshasa. Les différents gangs se livrent parfois à de véritables guerres de territoire.

Ce phénomène a pris de l’ampleur à telle enseigne que tout le monde n’était plus à
l’abri. A pieds ou en véhicule, tout le monde était pris d’appréhension de rentrer tardivement à la
maison, fût-ce vers 19h00’. Sous la pluie ou après, ces inciviques opèrent même pendant la
journée dans certains quartiers allant jusqu’à empêcher les gens à se rendre à leurs occupations.

RDC : Les Kulunas, gangs de jeunes qui sévissent à Kinshasa


QUESTIONS

1. La lecture expressive.
2. Quelles sont les actions agressives opérées par les jeunes inciviques ?
3. Qu’est-ce qui différencie des kulunas de chégués ?
4. Quelle est la nature et la fonction de « certains » souligné dans le texte ?
5. Quelle est la figure de style utilisée dans la phrase : « ces jeunes agressent, volent, arrachent,
violent… » ?

TEXTE N°02 : KINSHASA, LA PLUS GRANDE VILLE AFRICAINE EN 2020

En effet, la croissance démographique rapide de ces villes-là plus forte dans la décennie à
venir est celle de Kinshasa qui regroupe déjà 13% de la population du pays, n’est pas gérée.
gérée. Les
bidonvilles sont toujours plus nombreux, s’étendent toujours plus loin sans contrôle et sans accès
aux services minimum. « L’urbanisation de la pauvreté est un développement dramatique sur le
continent africain, car elle est génératrice de contrastes alarmants entre la richesse des quartiers
d’affaires ou des zones résidentielles pour les couches sociales à revenus élevés, d’une part et la
masse des misérables croupissant dans de vastes quartiers informels et les taudis de l’autre », note
le rapport. Il met en cause « la bourgeoisie politico-commerciale de la région » qui « pille leurs
pays, dilapide les ressources nationales dans la poursuite flagrante et sans scrupules de
l’enrichissement individuels » au détriment des infrastructures de base et des services sociaux
attendus de millions de citadins…

Marie-Agnès, Le plaideur

QUESTIONS

1. Que signifie « la croissance démographique » ?


2. Justifiez l’accord de « gérée » souligné dans le texte.
3. Quelle est la nature de « car » souligné dans le texte ? quelle nuance apporte-t-il ?
4. Que signifie l’expression « mettre en cause ».
5. Quelles est l’antonyme de « minimum ».

1
TEXTE N°03 : LA SAISON DES PLUIES

… vinrent les pluies et les vents âpres des tempêtes. Les matinées de l’humide saison des
brouillards, toutes de fraîcheur et de clarté où, dans le soleil et le bourdonnement des abeilles, les
fleurs s’ouvraient et parfumaient les sentiers sans herbes, se firent sombres et chaudes. La terre
se mit à exhaler une chaleur de serre et le ciel se chargea des nuages gris et noirs qui avançaient
fouettés par le vent.

Des grillons rouges chantaient, des serpents se nichaient dans les senties indigènes coupés
par les pluies, envahis par les broussailles qui traversaient plaines et forêts jusqu’aux villages
mélancoliques des hommes nus. Des singes dorés et bleus, à la barbiche et aux yeux pleins de
malice, traversaient, en quête de fruits, les routes où les pluies torrentielles laissaient des flaques
d’eau noire et creusaient des sillons dans la terre rouge.
CASTRO SOROMENHO
Camaxico

QUESTIONS

1. Donnez le titre à ce texte.


2. Justifiez l’emploi de l’imparfait et du passé simple.
3. Donnez l’infinitif des verbes suivants : s’ouvraient – se firent
4. Que signifie exhaler une chaleur ?
5. Quelle est la fonction de « mélancoliques » jusqu’aux villages mélancoliques.

TEXTE N°04 : LES TENDANCES DISCRIMINATOIRES

L’Examen d’Etat est venu mettre un terme aux tendances discriminatoires pour accéder à
un emploi à la seule vue des titres de fin de cycle secondaire qui portaient la mention et le logo
des écoles de provenance. La même discrimination s’observait lors de l’inscription à l’université et
à d’autres instituts supérieurs où ceux en provenance de certaines écoles du quelques réseaux
d’enseignement bénéficiant d’un certain préjugé étaient recrutés en priorité en faveur des
candidats issus des écoles disqualifiées d’avance sur des bases subjectives. Ainsi, nous pouvons
confirmer sans crainte d’être contredit que, grâce à l’Examen d’Etat, les finalistes du Secondaire
peuvent s’estimer heureux d’appartenir au même pays et de sortir d’un même système
d’enseignement.
Simon NSIALA MPASI
Inspecteur Général Adjoint, Revue de l’Inspecteur.

QUESTIONS

1. Quel est l’apport de l’Examen d’Etat dans le système d’enseignement en RDC ?


2. Que signifie tendances discriminatoires ?
3. Quelle est la nature de « même » dans la même discrimination ?
4. Qu’entendez-vous par les écoles disqualifiées ?
5. Quelle est l’antonyme de « subjectives »

2
TEXTE N°05 : LE HERISSON ET LE LION

Le petit lièvre arriva sur son cheval, en fait, un grand coq qui galopait en chantant :
- La vérité, rien que la vérité et toujours la vérité ! Le petit lièvre vit le petit hérisson au sommet
de l’arbre, qui pleurait, pleurait sans s’arrêter. Il lui demanda : « qu’arrive-t-il, petit hérisson ?
Le petit hérisson lui chanta sa petite chanson : tout à l’heure, le lion dit que chacun devait se
débrouiller comme il pouvait. Mais voici ce même lion qui vient me demander des fruits. Le fruit
est tombé sur le museau, et il m’a dit : malheur à toi ! Grand, grand malheur à toi, petit
hérisson ! Le petit lièvre n’avait pas vu le lion au pied de l’arbre. Quand il le vit, et le lion le
menaça de son regard, il lui cria : va-t’en d’ici ! c’est toi-même qui as dit que chacun devait se
débrouiller comme il pouvait. Tu n’as pas droit de venir menacer le petit hérisson.
Conte malien

QUESTIONS

1. Quel est le genre de cet extrait ?


2. Qu’est-ce qu’un conte ?
3. Quelle est la nuance apportée par la répétition de vérité ?
4. Quelle est la nature de voici ?
5. Quel est l’infinitif de va-t’en ?

TEXTE N°06 : NUIT RHENANE

Mon verre est plein d’un vin trembleur comme une flamme.
Ecoutez la chanson lente d’un batelier
Qui raconte avoir vu sous la lune sept femmes
Tordre leurs cheveux verts et longs jusqu’à leurs pieds.

Debout, chantez plus haut en dansant une ronde


Que je n’attende plus le chant du batelier
Et mettez près de moi toutes les filles blondes
Au regard immobile aux nattes repliées.

Le Rhin le Rhin est ivre où les vignes se mirent


Tout l’or des nuits tombe en tremblant s’y refléter
La voix chante toujours à en râle-mourir
Ces fées aux cheveux verts qui incarnent l’été.

Mon verre s’est brisé comme un éclat de rire.

Guillaume APOLINAIRE, « Rhénanes » Alcools.

QUESTIONS

1. Quel est le genre de ce texte ?


2. Comment appelle-t-on le paragraphe de ce texte ?
3. Quelle est la nature et le genre des rimes dans le premier quatrain ?
4. Combien de syllabes contient le premier vers du 2ème quatrain ? montrez-les.
5. Quelles est la nature « en dansant » ? quelle est sa forme ?

3
TEXTE N°07 : POURQUOI ETUDIER ?

J’ai eu souvent la tentation de retourner chez moi pour vivre tranquillement heureux ;
mais quelque chose m’empêchait d’abandonner mes études. Cette force qui me retient ici, je crois
savoir d’où elle vient… La France m’a émerveillé par le travail qu’elle a fourni, un travail dont je
n’avais pas la moindre idée quand j’étais chez moi, je reste parce que j’ai compris toutes ces
réalisations qui font partie de votre vie quotidienne sont le fruit du savoir de l’homme, de ses
pénibles recherches, de ses longs efforts. Je reste parce que j’ai mieux compris la faiblesse de
l’Afrique.
l’Afrique. Si elle est faible, c’est par suite de l’ignorance et je me répète qu’il faut un remède, ou
du moins un commencement de remède. Puisque nous avons la possibilité de venir nous instruire, il
faut que ceux qui commencent réussissent, non pour eux-mêmes, mais parce qu’ils doivent donner
espoir à ceux qui les suivront. Si je repartais, je ferais du tort à mon pays. Les pères diraient à
leurs enfants : « Inutiles d’essayer de vous instruire, vos aînés ont échoué ».

AKE LOBA

QUESTIONS

1. Proposez un titre à ce texte.


2. Pourquoi AKE LOBA avait-il eu souvent la tentation de retourner chez lui ?
3. Donnez la nature et la fonction de la proposition soulignée dans le texte.
4. Qu’exprime « si » dans la phrase : si je repartais, je ferais… et justifiez la concordance de temps
5. Quelle est la nature du discours utilisé par l’auteur dans la phrase : « les pères disaient à leurs
enfants : « Inutile d’essayer de vous instruire, vos ainés ont échoué ».

TEXTE N°08 : DISCOURS DE PATRICE LUMUMBA A LA CEREMONIE DE


L’INDEPENDANCE A LEOPOLDVILLE LE 30 JUIN 1960.

« A vous tous, mes amis qui avez lutté sans relâche à nos côtés, je vous demande de
faire de ce 30 Juin 1960, une date illustre que vous garderez ineffaçablement gravée dans nos
cœurs, une date dont vous enseignerez avec fierté la signification à vos enfants, pour que ceux-ci
à leur tour fassent connaître à leurs fils et à leurs petits fils , l’histoire glorieuse de notre lutte
pour la liberté.

Car cette indépendance du Congo, si elle est proclamée aujourd’hui dans l’entente avec
la Belgique, pays ami avec qui nous traitons d’égal à égal, nul Congolais digne de ce nom ne pourra
jamais oublier cependant que c’est par la lutte qu’elle a été conquise, une lutte de tous les jours,
une lutte ardente et idéaliste, une lutte dans laquelle nous n’avons ménagé ni nos forces, ni nos
privations, ni nos souffrances, ni notre sang.
Patrice Emery LUMUMBA

QUESTIONS

1. Que vous rappelle la date du 30 Juin 1960 ?


2. Qui était Patrice Emery LUMUMBA ?
3. Que signifie : a) une date illustre.
b) garder ineffaçablement.
4. Comment cette indépendance était-elle conquise ?
5. Quelle est la nature et la fonction de la proposition soulignée ?

4
TEXTE N°09 : LE HERISSON ET LE LION

Les animaux dispersèrent, chacun allant de son côté. Mais avant le cheval dit :

- Moi, je vais rejoindre les hommes au village. Ces petits êtres à deux pattes sont intelligents et
ingénieux. En échange de mes services, ils me donneront à boire et à manger. Il gagna le village
en galopant. Il devient ainsi un animal domestique. L’âne, le mouton, le dromadaire, bref, tous
les animaux aujourd’hui domestiques dirent la même chose et rejoignirent les hommes.

Mais l’hyène, après une réflexion, trouva que c’était vrai que ces petits êtres bizarres
qui marchaient à deux pattes étaient intelligents et inventifs, mais qu’ils possédaient un bâton
long, très long qui cachait le feu. Elle, l’hyène, par prudence allait attendre un peu se débrouiller
dans la brousse ! Le lion lui donna raison. La girafe et l’éléphant lui donnèrent raison. Même le
petit hérisson trouva que l’hyène avait totalement raison. Parce que prudence est mère de sûreté !

Tous les animaux aujourd’hui encore sauvages donnèrent raison à l’hyène et préfèrent
mourir de faim que de rôtir au fond d’une casserole ! Ils s’enfoncèrent davantage dans la forêt.

Conte Malien

QUESTIONS

1. Quels sont les personnages principaux du texte ?


2. Pourquoi tous les animaux donnèrent-ils raison à l’hyène ?
3. Quelle leçon morale l’auteur donne-t-il ?
4. Quelle figure de style l’auteur utilise-t-il et justifiez votre réponse ?
5. Donnez la nature et la fonction de la proposition soulignée.

5
TEXTE N°10 : QUI FRAPPE AINSI CHEZ MOI ?

CHERUBIN : - Je suis si malheureux !


LA COMTESSE, émue : - il pleure à présent ! C’est ce vilain Figaro avec don pronostic
CHERUBIN, exalté : - Ah ! Je voudrais toucher au terme qu’il m’ prédit ! Sûr de mourir à
l’instant, peut-être ma bouche oserait…
oserait…
LA COMTESSE, l’interrompt, et lui essuie les yeux avec un mouchoir
- Taisez-vous, taisez-vous, enfant, il n’y a pas un brin de raison dans tout ce que vous dites.
(on frappe à la porte, elle élève la voix)
Qui frappe ainsi chez moi ?
LE COMTE, en dehors : - Pourquoi donc enfermée ?
LA COMTESSE, troublée, se lève : - c’est mon époux ! Grands Dieux !...
(A Chérubin qui s’est levé ainsi) vous sans manteau, le col et le bras nus ! Seul avec moi ! Cet air
de désordre, un billet reçu, sa jalousie !...
BEAUMARCHAIS ? Le mariage de Figaro.

QUESTIONS

1. Quel est le genre de cet extrait ?


2. Comment est l’action au théâtre ?
3. Qu’est-ce qu’une intrigue dans le texte de théâtre ?
4. Quelle est la nature de « Ah ! » que traduit-elle ?
5. Quel est le mode et le temps de « oserait » souligné dans le texte ?

TEXTE N°11 : DANS LES RUES DE LA CAPITALE

La ville bruisse de mille rumeurs : WERRASON, JB MPIANA, PAPA WEMBA… vendredi,


samedi soir, « PELISA NGWASUMA », on jette l’ambiance à coups de grandes bouteilles de bière. La
chèvre se cuisine sur des anciens fûts convertis en barbecues, alimentés de maigres sticks coupés
au détriment de la savane environnante.
environnante. Autour des points à haut débit, à Bon marché, Victoire,
BANDALUNGWA, des milliers de chèvres attendent au piquet le boucher ; la viande est débitée à la
machette, par quartiers, les morceaux s’achètent à la pièce avant cuisson.

Saisis à feu vif,


vif, les morceaux sont emballés dans du papier épais pour attendrir la
viande. Chikwangues et bout de pain complètent le festin, qui se prend dans la rue et les endroits
les plus agités. Les filles passent et repassent pour un premier repérage avant les danses
endiablées. Ndombolo, Rumba, Coupé décalé…

A. HUART et C. TOMBU, Congo pays magnifique.

QUESTIONS

1. Où se passe cet évènement ? justifiez votre réponse.


2. Comment était l’ambiance ? Prouvez par des extraits du texte.
3. Quelle est la nature et la forme et la fonction d’environnante ?
4. Que signifie l’expression « saisis à feu vif »
5. Qu’est-ce qu’une danse endiablée ?

6
TEXTE N°12 : LE PORT DE LA CRAVATE

Sous l’ancien régime, chaque classe de la société avait son costume : on reconnaissait à
l’habit le seigneur, le bourgeois, l’artisan. Alors, la cravate (si l’on peut donner ce nom au col de
mousseline et au morceau de dentelle dont nos pères enveloppaient leur cou) n’était rien qu’un
vêtement nécessaire, et étoffe plus ou moins riche, mais sans considérations, comme sans
importance personnelle. Enfin, les Français devinrent tous égaux dans leurs droits, et ainsi dans
leur toilette, et la différence dans l’étoffe ou la coupe des habits ne distingua plus les conditions.
Comment alors se reconnaître au milieu de cette uniformité ? Par quel signe extérieur distinguer le
rang de chaque individu ? Dès lors était réservée à la cravate une destinée nouvelle.

BALZAC, physiologie de la toilette

QUESTIONS

1. Comment reconnaissait-on le seigneur ? le bourgeois ? l’artisan ?


2. Donnez la fonction du groupe de mots soulignés.
3. Quelle nuance apporte « comme » ?
4. Donnez le temps et le mode de « devinrent »
5. Citez les classes sociales énumérées dans le texte.

TEXTE N°13 : LA LUTTE CONTRE LE SIDA

Quelle que soit la façon dont on le mesure, le Sida est un fléau de proportions
gigantesques. Et il fait plus de victimes en Afrique que toutes les guerres qui déchirent le
continent. Le SIDA est aujourd’hui la cause principale de mortalité parmi les gens de tous les âges
en Afrique et sa progression a dépassé toutes nos projections. En 1991, l’Organisation Mondiale de
la Santé prévoyait qu’en 1999, il y aurait, en Afrique, 9 millions de personnes contaminées par le
virus de l’immunodéficience humaine (VIH) et que l’épidémie aurait fait de million de morts. Les
chiffres sont deux à trois fois plus élevés avec plus de 24 millions de personnes infectées et 14
million de morts.

Organisation Mondiale de la Santé, OMS

QUESTIONS

1. Comment définit-on le Sida ?


2. Que signifie SIDA ?
3. Donnez le mode et le temps dans « aurait fait »
4. Citez quelques symptômes du SIDA.
5. Comment éviter la contagion du SIDA ?

TEXTE N°14 : LA MAISON NATALE


7
La maison de grand-mère était située à l’entrée du village, une douce maison, dans un
paisible village. Petite, peinte en blanc avec son toit gris, ses fenêtres et ses volets verts, son
rosier rouge, nous la trouvions accueillante ; elle semblait dire : « Entrez donc, on est bien ici »

La porte de vieux chêne s’ouvrait sur un large corridor sombre et frais, sentant bon le
miel et la pomme, car on y gardait la jarre de miel et grand-mère y plaçait toujours un grand
panier de reinettes dorées qui étaient son « bonjour » et son « au revoir » aux arrivants et aux
partants.

La salle familiale, avec son beau mobilier campagnard, était au fond. Une grande table
et un buffet rustiques constituaient l’ameublement ; autour de la table, les grandes chaises à
dossier droit semblant attendre, solennelles, l’heure de repas.

QUESTIONS

1. Proposez un titre à ce texte.


2. Justifiez la douceur de la maison.
3. Quelle est la nature et la forme de « accueillante » ?
4. Quel est le discours rapporté dans la phrase soulignée : « entrez donc, on est bien ici » ?
5. Donnez l’antonyme de sombre.

TEXTE N°15 : LES AMOURS

Hé ! Que voulez-vous dire ? Etes-vous si cruelle ?


De ne vouloir aimer ? Voyez les passereaux.
Qui démènent l’amour ; Voyez les colombeaux.
Regardez le ramier, voyez la tourterelle.

Voyez de çà d’une frétillante aile,


aile,
Voleter par le bois les amoureux oiseaux
Voyez la jeune vigne embrasser les ormeaux,
Et toute chose rire en la saison nouvelle […]
Pierre de RONSARD,
RONSARD, la nouvelle continuation des amours.

QUESTIONS

1. Donnez le genre de cet extrait.


2. Comment appelle-t-ton le paragraphe du poème ?
3. Donnez a) la disposition
b) la qualité des rimes de l’extrait
c) le genre
4. Que signifie « d’une frétillante aile »
5. Déterminez le nombre de syllabes dans le premier vers.

TEXTE N°16 : AMOUR NAISSANT


8
« Je vous livre mes souvenirs faits des mots et de sentiments attachés les uns aux autres
comme l’ombre à la substance qui la produit, je vous livre mes souvenirs comme d’insouciants
oiseaux qui chantent dans un arbre, comme d’innombrables soleils scintillant dans les flaques
d’eau après la pluie, mes souvenirs, feuilles d’une forêt secouée par le vent, comme les chauves-
souris vertes… Moen aimait se mirer dans l’eau, contempler son visage mouvant dans le miroir
immatériel, et moi j’aimais regardais son reflet, amoureux à la fois de la réalité de son image. Et
un après-midi, je bus l’eau qui avait retenu son visage prisonnier un moment et elle s’est mise à
rire, et elle m’a traité de nigaud, et elle est partie en dansant.
RAHIT,
RAHIT, HAN SUYIN

QUESTIONS

1. Proposez un titre à ce texte.


2. Qu’est-ce que le souvenir pour RAHIT ?
3. Qu’expriment les différentes comparaisons utilisées par RAHIT ? Et par quel mot de
comparaison ?
4. Quelle est la nature de : les uns, les autres ?
5. Quelle est l’antonyme de « miroir immatériel » ?

TEXTE N°17 : ETRE FEMME

… Il est dangereux d’insister sur la différence entre les deux sexes, car il est difficile
d’oublier quelles folies on en a tirées. Mais il est également difficile d’oublier qu’à une époque
plus récente on a nié, jusqu’à l’absurde, l’importance et la valeur de ces différences. C’est
pourquoi il faut avoir le courage de reprendre ces vérités,
vérités, compromises par trop d’abus, pour leur
restituer leur vrai sens.

… Etre homme ou être femme, après cent mille ans de vie sociale, au plus cela
comporte deux façons différentes d’envisager l’existence. La révélation de toutes les lettres de
jeunes, en réponse au questionnaire, c’est précisément cette prise de la double face du monde,
cette acceptation, ce choix d’être différentes. « Il faut trouver un équilibre avec les hommes, il ne
faut pas leur ressembler »

MENIER Grégoire, Le métier de Femmes.

QUESTIONS

1. Quel est le thème traité dans cet extrait ?


2. Quel conseil l’auteur prodigue-t-il pour éviter la différence entre les sexes ?
3. Quel est le terme dans cet extrait qui signifie « contraire à la raison, au bon sens, à la
logique » ?
4. Faites l’analyse logique de la phrase : il faut avoir le courage de reprendre…
5. Que signifient les points de suspension avant le début du 1er et du 2ème paragraphe ?

TEXTE N°18 : LE CŒUR A SES RAISONS

9
Le cœur a ses raisons, que la raison ne connait point ; on le sait en mille choses, je dis
que le cœur aime l’Etre universel naturellement, selon qu’il s’y donne ; et il se durcit contre l’un
ou l’autre, à son choix. Vous avez rejeté l’un et conservé l’autre : est-ce par raison que vous vous
aimez ?

Nous connaissons la vérité, non seulement par la raison, mais encore par le cœur ; c’est
de cette dernière sorte que nous connaissons les premiers principes, et c’est en vain que le
raisonnement, qui n’y a point de part, essaye de les combattre.

Blaise PASCAL, Pensées.

QUESTIONS

1. Que signifie :
a) Raisons au pluriel
b) Raison au singulier
2. Quelle est la nuance apportée par « mais » et quelle est sa nature ?
3. Dites autrement « c’est en vain ».
4. Quel est mot du texte qui signifie « conformément à » ou « en fonction de » ?
5. Quelle est la nationalité de Blaise PASCAL ?

TEXTE N°19 : MENEUR

Nous sommes de parias.


parias. Notre petit quartier… n’attire aucun regard. Et on nous oublie !
Et on nous prive même d’eau. Nous n’avons pas de fortunes, sinon nos bras. Et on nous oublie. Et
on oublie que nous avons des problèmes de substance et d’épanouissement. Même parias, mais
parce que membres de la communauté nationale, nous quémandons un regard, le droit à la vie :
une goutte d’eau. Voilà longtemps que nos taudis montent les complaintes et les pleurs, s’élèvent
des mélopées de désespoir. Parce que parias, nous ne sommes pas entendus. Aux durs d’oreilles,
on parle fort. Voilà, voilà pourquoi nous voulons parler fort. Nous éprouvons déjà tant de mal à
faire entendre notre voix pour notre misère congénitale et vous osez nous proposer d’être le porte-
parole de tout un peuple dont vous n’êtes nullement mandataire ?

MIKANZA MOBYEM, Notre sang dans Fleurs et lueurs de BABUDAA MALIBATO

QUESTIONS

1. Que signifie paria et donnez sa nature et sa fonction.


2. Quelle est la nature de « aucun » dans aucun regard ?
3. Quelle est l’antonyme de « voilà » et que représente-t-il ?
4. Donnez les homonymes de « voix ».
5. Proposez un titre à cet extrait.

TEXTE N°20 : PILLAGE ET PURIFICATION

10
J’appris alors qu’un deuil terrible venait encore une fois de frapper à notre porte. Mon
oncle avait succombé la veille à une courte maladie. Un frisson de peur me parcourut tout entier.
Tremblant de tous membres. Je courus à la demeure de mon oncle défunt. Parvenu à cent mètres
de l’habitation, je distinguais nettement les pleurs et les cris de détresse. Ma mère était à genoux
au pied du lit où gisait l’oncle François. Sa femme se tenait au chevet. Toutes les deux pleuraient
à chauds larmes.
larmes. Des voisins et amis avaient formé un cercle autour du mort. Dans cette demeure
où flottait une odeur de détresse, à l’étonnement de ma mère qui ne s’attendait pas à mon retour,
je tombai à genoux et je fondis en larmes.

MBUYU MUKALAY, L’empreinte du destin, extrait de Fleurs et lueurs de BABUDAA MALIBATO

QUESTIONS

1. De quoi est-il question dans cet extrait ?


2. Quel est le synonyme de succomber ?
3. Quelle est la nature et la forme de « tremblant » souligné dans le texte ?
4. Que signifie « pleuraient à chaudes larmes » ?
5. Donnez le synonyme de « demeure ».

TEXTE N°21 : UN NOYE

C’est ici même que tantôt il avait dit à KOUME : « Attends… prends gardes… je frotterai
une allumette… » S’il avait seulement attendu, il ne serait pas mort maintenant.
maintenant. Il avait faim, il
songea avec amertume qu’il ne mangerait pas d’ici longtemps. Il n’aurait pas dû oublier de manger
tantôt à Banila…

Il marcha sur le roc froid en faisant jaillir l’eau à chacun de ses pas, le visage tendu dans
la direction avant. Pourvu que personne n’ait découvert le cadavre… que personne ne l’ait
découvert… Qui donc pouvait le découvrir…

EZA BOTO, Ville cruelle

QUESTIONS

1. Proposez un titre à cet extrait.


2. Justifiez les points de suspension dans le texte.
3. Que signifie « il songea avec amertume ».
4. Quelle est la valeur de « même » dans la phrase « c’est ici même que tantôt il avait dit » ?
5. Justifiez l’emploi de « serait » dans la phrase « s’il avait seulement attendu, il ne serait pas
mort maintenant ».

TEXTE N°22 : UN VILLAGE DANS LA FORET

11
Le petit village de KOUAMO est situé dans les entrailles même de la forêt vierge… la
route, puis le sentier qui y conduisent sont, par endroits, plus obscurs qu’une charmille. La
visibilité est courte. Tout le long du parcours s’élève des murailles de hautes futaies. On ne soit
que sommets touffus, écrans étroits ou larges, pointus ou effilés. Parfois une voûte compacte de
feuillages et branchages jaunâtres traverse le chemin, tel un boa endormi, repu du bœuf qu’il
vient d’engloutir.

La chaleur a chassé les oiseaux qui ont gagné les hauteurs ; la gent animale dissimilée
n’ose plus se signaler. Un silence inéluctable vous impose sa compagnie ensorcelante.

AKE LOBA, KOCUMBO, l’étudiant noir

QUESTIONS

1. De quoi est-il question dans cet extrait ?


2. Pourquoi la visibilité était-elle courte ?
3. Quelle nuance apporte « tel » souligné dans le texte ?
4. Quelle figure de style employée dans l’expression « les entrailles de la forêt » ?
5. Le mot « boa » a combien de syllabes ?

TEXTE N°23 : CINQUANTIEME SESSION DE L’EXAMEN D’ETAT

Cinquantième session de l’Examen d’Etat depuis son institution par l’ordonnance-loi


n°67250 du 05 Juin 1967, cette session jubilaire revêt pour l’ensemble de la nation une importance
capitale 2016 ! Grande session jubilaire d’or de l’Examen d’Etat !

A chaque session, des centaines des milliers des filles et des garçons finalistes de
l’Enseignement Secondaire et Professionnel rivalisent l’ardeur dans un climat de véritable hantise
afin de prendre part aux épreuves en vue de l’obtention du diplôme d’Etat, de parchemin
sanctionnant la fin des études secondaires. Il demeure la voie indiquée pour les uns vers la vie
professionnelle et pour les autres vers la formation supérieure ou universitaire. L’obtention de ce
précieux trésor est le résultat d’une conjugaison d’efforts inlassables que fournissent pouvoir
public, formateurs, formés et parents pendant le cursus scolaire.

DJAMBA KAOMBE Michel, Inspecteur Général, Chef du Corps, Revue de l’Inspecteur.

QUESTIONS

1. Que vous rappelle la date du 05 Juin 1967 ?


2. Qu’est-ce qu’une session jubilaire ?
3. Qu’est-ce qui sanctionne la fin des études secondaires ?
4. Donnez la nature et la fonction de « précieux ».
5. Quelle est l’importance du Diplôme d’Etat pour les filles et garçons finalistes de l’Enseignement
Secondaire et Professionnel ?

TEXTE N°24 : TRISTESSE D’UNE ETOILE

12
Une belle minerve est l’enfant de ma tête
Une étoile de sang me couronne à jamais
La raison est au fond et le ciel est au faite
Du chef où des longtemps Déesse tu t’aimais

C’est pourquoi de mes maux ce n’était pas le père


Ce trou presque mortel et qui s’est étoilé
Mais le secret malheur qui nourrit mon délire
Est bien plus grand qu’aucune âme n’ait jamais celé

Guillaume APPOLINAIRE, « Tristesse d’une étoile »

QUESTIONS

1. Comment appelle-t-on le paragraphe d’une poésie ?


2. Distinguez les différentes rime selon :
- La richesse
- La disposition de la première strophe
- Le genre
3. Coupez le premier vers en syllabes.
4. Donnez la fonction de « l’enfant de ma tête »
5. Qu’est-ce que la poésie ?

TEXTE N°25 : VANITE ET FAIBLESSE

A peine oserais-je dire la vanité et la faiblesse que je trouve chez moi. J’ai le pied si
instable et si mal assis, je le trouve si aisé à crouler et si prêt au branle, et ma vue si déréglée,
qu’à jeun je me sens autre qu’après le repas. Si ma santé me rit et la clarté d’un beau jour, me
voilà honnête homme ; si j’ai un cor qui me presse l’orteil, me voilà renfrogné, mal plaisant et
inaccessible. Un même pas de cheval me semble tantôt rude, tantôt rude, tantôt aisé ; et même
chemin à cette heure plus court, une autre fois plus long ; et une même forme ores plus, ores
moins agréable. Maintenant, je suis à tout faire, maintenant à rien faire ; ce que m’est plaisir à
cette heure me sera quelque fois peine.
MONTAIGNE, Essais II 12, Apologie de Raymond SEBON

QUESTIONS

1. donnez la nature de « A peine » à la 1ère ligne.


2. Quel est le mode et le temps de « oserais-je dire ».
3. Quelle est la nature de « si » ? employé dans l’extrait ? qu’est-ce qu’il marque ?
4. Quelle différence faites-vous entre : honnête homme et homme honnête.
5. Qu’est-ce que MONTAIGNE trouve chez lui ?

TEXTE N°26 : DISCOURS SUR LE BONHEUR

13
Il faut commencer par se bien dire à soi-même et par se bien convaincre que nous
n’avons rien à faire dans ce monde qu’à nous procurer des sensations et des sentiments agréables.
Les moralistes qui disent aux hommes : réprimez vos passions, et maîtrisez vos désirs, si vous
voulez être heureux, ne connaissent par le chemin du bonheur.
bonheur. On n’est heureux que par des goûts
et des passions satisfaites, je dis des goûts, parce qu’on
qu’on n’est pas toujours assez heureux pour
avoir des passions, et qu’au défaut des passions, il faut bien se contenter des goûts. Ce serait donc
des passions qu’il faudrait demander à Dieu, si on osait lui demander quelconque chose. […]

Madame du CHÂTELET, Discours sur le bonheur

QUESTIONS

1. Quelle est la valeur de « on » dans cet extrait ?


2. Donnez le synonyme de « discours » au sens large.
3. Justifiez la concordance de temps dans la principale « ne connaissent pas le chemin du
bonheur »
4. Que signifie « passions » souligné dans cet extrait ?
- Passion du Christ ?
5. Quel est l’antonyme de « bonheur » ?

TEXTE N°27 : A L’ECOLE

A l’école,
l’école, nous gagnons nos places, filles et garçons mêlés, réconciliés, et sitôt assis,
nous étions tout oreille,
oreille, tout immobilité,
immobilité, si bien que le maître donnait ses leçons dans un silence
impressionnant. Et il eût fait beau voir que nous eussions bougé ! Notre maître était comme du vif
argent : il ne demeurait pas en place, il était ici,ici, il était là,
là, il était partout à la fois, et sa
volubilité eût étourdi des élèves moins attentifs que nous. Mais nous fussions, l’étude était chose
sérieuse, passionnante : nous n’apprenions rien qui ne fût étrange, inattendu et comme venu d’une
autre planète ; et nous ne nous lassions jamais écouter…

L’idée de dissipation ne nous effleurait même pas, c’est aussi nous que cherchions à
attirer le moins possible l’attention du maître, nous vivons dans la crainte perpétuelle d’être
envoyés au tableau.

CAMARA LAY, L’enfant noir

QUESTIONS

1. Quelle est la fonction de « A l’école » ?


2. Quel est le thème traité dans cet extrait ?
3. Quel est le mode et le temps dans « il eût fait »
4. Quelle est la figure de style utilisée dans « il était ici, il était là, il était partout »
5. Quelle est la nature « tout oreille », « tout immobilité » ?

TEXTE N°28 : LA CEREMONIE D’INDEPENDANCE DU CONGO

14
« L’indépendance du Congo constitue l’aboutissement de l’œuvre conçue par le génie du
Roi Léopold II, entreprise par lui avec un courage tenace et continuée avec persévérance par la
Belgique. Elle marque une heure décisive dans les destinées non seulement du Congo lui-même,
mais je n’hésite pas à l’affirmer, de l’Afrique toute entière […] pendant 80 ans, la Belgique a
envoyé sur votre sol les meilleurs de ses fils, d’abord pour délivrer le bassin du Congo de l’odieux
trafic esclavagiste qui décimait ses populations, ensuite pour rapprocher les unes les autres les
ethnies qui, jadis ennemies, s’apprêtent à constituer ensemble le plus grand des Etats
indépendants d’Afrique enfin, pour appeler à une vie plus heureuse les diverges régions du Congo
que vous représentez ici, unies en un même parlement […]

Le discours du Roi BAUDUOIN 1er lors de la cérémonie


d’indépendance du Congo, le 30 Juin 1960

QUESTIONS

1. Qui est Roi BAUDUOIN 1er ?


2. Quel était le but de cette cérémonie et du discours prononcé par le Roi BAUDOUIN 1 er ?
3. Quelle est la nature de :
- « les meilleurs » soulignés dans l’extrait du discours.
- « les unes les autres » soulignés dans l’extrait du discours.
4. Que constitue l’indépendance du Congo ?
5. Que signifie « connaître les tenants et les aboutissements d’une affaire » ?

TEXTE N°29 : JE ME PLAINS A NOS VERS

15
Je ne veux point fouiller au sein de la nature,
Je ne vaux point chercher l’esprit de l’univers,
Je ne veux point sonder les abîmes couverts,
Ni dessiner du ciel la belle architecture.

Je ne peins mes tableaux de si riche peintures,


Et si hauts arguments ne recherche à mes vers,
Mais suivant de ce lieu les accidents divers,
Soit de bien, soit de mal, j’écris à l’aventure.

Je me plains à mes vers, si j’ai quelque regret,


Je me ris avec eux, je leur dis mon secret,
Comme étant de mon cœur les plus sûrs secrétaires.

Aussi ne veux-je tant les peigner et friser,


Et de plus braves noms ne les veux déguiser,
Que de papiers journaux, ou bien de commentaires.

Joachim DU BALLEY, les Regrets

QUESTIONS

1. Quel est l’infinitif de « je me plains » ?


2. Quelle est la forme de ce texte ?
3. Comment appelle-t-on :
- Un poème à 14 vers.
- Les deux premiers paragraphes et les deux derniers paragraphes.
4. Quelle est la disposition de deux premiers paragraphes ?
5. Montrez par les phrases du texte qui montrent que l’auteur se plaint de ses vers ?

TEXTE N°30 : ETRANGER AU VILLAGE NATAL

16
Avant même que MIESE n’arrive au village, tout le monde était déjà au courant de son
succès.

Pour l’attendre, on avait chauffé le tambour ; un hangar paré de guirlandes avait été
construit pour la circonstance. Un diplôme de sept années d’études se fête !
[…]

ENGO s’inquiétait de son fils qui devenait de plus en plus étranger aux gens du village.
Ils ne pouvaient le comprendre et lui-même ne pouvait plus les comprendre. MIESE supportait avec
plus d’impatience qu’on lui parle d’un mal de tête en commençant par ce qui ne va pas du côté
des pieds, et souvent en commençant tout depuis Adam… il s’irritait quand on lui faisait marquer
qu’il avait oublié d’aller saluer tel parent du quatrième degré, sinon plus, et réagissait violemment
quand on l’invitait à aller consulter un féticheur au sujet d’un malade du clan.

NGOMBO MBALA, deux vies un temps nouveau,


Les fleurs et lueurs de BABUDAA MALIBATO

QUESTIONS

1. De quoi parle-t-on dans cet extrait ?


2. Qui est ENGO ?
3. Pourquoi ENGO s’inquiétait-il ?
4. Donnez la nature et la fonction de « l’ » souligné dans cet extrait.
5. Quelle est la nature et la fonction de « violemment » ? quel est l’adjectif qui vient de ce mot ?

17

You might also like