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COLLECTION DES UNIVERSITES DE FRANCE publige sous le patronage de l’ASSOOIATION GUILLAUME BUDE ARISTOTE POLITIQUE TOME II PREMIERE PARTIE LIVRES III-IV TEXTE ETABLI ET TRADUIT par Jean AUBONNET Docteur en Droit Maitre Assistant a la Sorbonne PARIS SOCIETE D’EDITION « LES BELLES LETTRES » 95, BOULEVARD RASPAIL 19 71 Conformément aux statuts de l’Association Guillaume Budé, ce volume a été soumis & l’approbation de la com- mission technique qui a chargé MM. A. Dain, J. de Fou- cault et P. Poulain d’en faire la revision et d’en surveiller 'a correction avec M. Jean Aubonnet. «La Loi du 11 mars 1957 n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 8 de l'article 41, d’une part, que les « copies ou reproductions stricte- ment réservées & P'usage privé du copiste et non destinées A une utilisation collective », et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration «toute représenta- tion ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite» (alinéa ler du Particle 40). «Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constitucrait done une contrefacon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code Pénal ». © Soeiété d’Edition «Les Belles Lettres » 1971 AVANT-PROPOS Le hasard de Védition fait de ce deuziéme volume un résumé, une sorte de « bréviaire » de la Politique d’ Aristote. Il réunit,’ en effet, deux des livres qui sont les plus carac- téristiques de Vaeuvre du Philosophe, car ils montrent les deux aspects essentiels de la Politique — son aspect théorique et normatif, au livre III, tout proche des livres VII et VIII, dont Vesquisse de l’Etat idéal est amorcée par les critiques ou les mises au point faites dans ce livre aux diverses insti- tutions ; — son aspect pratique et « parénétique », au livre V, qui forme avec les livres IV et VI un bloc « réaliste ». Aussi congoit-on que ces deux livres aient trouvé le plus d’échos @ travers les siécles: le livre III, d Rome, sous la République aussi bien que sous Empire, a Byzance et dans le monde arabe, au Moyen Age, au XVIE® siécle a Vépoque de la Réforme et lors de la « conquéte des Indes», et dans certaines idéologies du XIX® siécle; le livre V, dans les Etats hellénistiques, a la Renaissance, au XVIIIe siécle, le «siécle des lumiéres», pendant la Révolution Frangaise et dans quelques doctrines socialés des XIX® et XX siécles. Dvailleurs, le maitre-mot de ces deux livres ne rejoint-il pas, par deld les continents et les dges, la parole du chinois Confucius qui, en prénant l'effort individuel vers le bien, voulait faire régner Vharmonie dans le corps social grace a Véquilibre du «juste milieu» ? Si le monde actuel mettait vraiment en application les grands principes politiques et les conseils pratiques énoncés dans ces livres par

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