You are on page 1of 46

Neurosciences pour orthophonistes

1
Techniques d’exploration et
méthodes d’étude du
fonctionnement cérébral

2
La neuroanatomie
• Distinctions des structures anatomiques et
de leurs connectivité.
• Visuellement et à l’aide du microscope

3
La neuroanatomie
• La microscopie

(vers1590)

4
La neuroanatomie
• Les techniques
d’imagerie…

5
La neuroanatomie
• Distinction des structures cérébrales sur la
base de leur cytoarchitectonie

6
La neuroanatomie
• Distinction des structures cérébrales sur la
base de leur cytoarchitectonie

Cellules pyramidales, cortex Cellule de Purkinje, cervelet


(microscopie électronique)
7
(microscopie optique)
La neuroanatomie
• Distinction des structures cérébrales sur la
base de leur cytoarchitectonie

8
La neuroanatomie
• Distinction des structures cérébrales sur la
base de leur cytoarchitectonie

Les aires de Brodmann 9


La neuroanatomie
• Etude de la connectivité entre les structures
à l’aide de marqueurs…
La neuroanatomie
• La microscopie permet aussi de mieux comprendre
le fonctionnement neurobiologique

11
Expériences de lésions cérébrales
• Lésions expérimentales chez l’animal ou observations
de patients humains (Neuropsychologie).

12
Psychopharmacologie
• Injections de molécules psychotropes par
voies systémiques ou in situ
Observation du
comportement

Injections Enregistrements de
(systémique, in situ) l’activité neuronale

Recueils de
substances endogènes

Cf. Neurochimie…
13
La neurophysiologie (électrophysiologie)
• Le patch-clamp

14
La neurophysiologie (électrophysiologie)
• L’enregistrement intracellulaire

15
La neurophysiologie (électrophysiologie)
• Imagerie optique

16
La neurophysiologie (électrophysiologie)
• La stimulation électrique (cf. Penfield)

17
La neurophysiologie (électrophysiologie)
• La stimulation électrique (cf. Penfield)

18
La neurophysiologie (électrophysiologie)
• L’enregistrement unitaire: enregistrement
extracellulaire des potentiels d’action

19
L’enregistrement unitaire

Activité d’un seul neurone


(=Potentiels d’action)
(=Potentiels extra-cellulaires)

20
Du potentiel extra-cellulaire
au potentiel de champ

Activité de quelques milliers de neurones


(=Potentiels de champs)

Activité d’un seul neurone


(=Potentiels d’action)
(=Potentiels extra-cellulaires)

21
L’expérimentation animale

22
L’électro-encéphalographie: « EEG »

• C’est l’enregistrement des potentiels


électriques produits dans le cerveau, qui
diffusent au niveau du scalp.

23
L’électro-encéphalographie: « EEG »

24
Du potentiel extra-cellulaire au potentiel de champ et à l’EEG
Activité de quelques millions de neurones
(=Electroencéphalogramme)
Activité de quelques milliers de neurones
(=Potentiels de champs)

Activité d’un seul neurone


(=Potentiels d’action)
(=Potentiels extra-cellulaires)

25
EEG: Aspects Fonctionnels
• Potentiels évoqués sensoriels (auditif)

26
EEG: Aspects Fonctionnels
• Détermination des états de vigilance
(veille/sommeil)

27
EEG: Aspects Fonctionnels
• Exploration de l’épilepsie

28
Electromyographie
• Enregistrement de l’activité musculaire

29
La Magnétoencéphalographie
• Enregistrement de la résultante
magnétique de l’activité neuronale (MEG).

+ EEG

30
La stimulation magnétique
transcranienne
• Stimulation cérébrale
L’Imagerie par Résonance
Magnétique fonctionnelle

32
L’Imagerie par Résonance
Magnétique fonctionnelle
• Fonctionnement de base de l’IRMa
1. Le champ magnétique de l’appareil de résonance magnétique va aligner celui,
beaucoup plus faible, de chaque proton des molécules d’hydrogène contenues
dans l’eau des différents tissus de l’organisme;
2. la région dont on veut avoir une image est ensuite bombardés par des ondes
radios;
3. à l’arrêt des ondes radios, les protons retournent à leur alignement original en
émettant un faible signal radio (la «résonance magnétique»);
4. l’intensité de la résonance magnétique est proportionnelle à la densité des
protons dans le tissu, et par conséquent à son taux d’hydratation ;
5. des capteurs spéciaux relaient cette information à un ordinateur qui combine
ces données pour créer des images de coupe du tissu dans différentes
orientations

33
Dans certains cas, on a des surprises…

34
35
36
L’Imagerie par Résonance
Magnétique fonctionnelle
• L’IRMf: Détection des variations hémodynamiques
(oxygénation du flux sanguin cérébral)
1. Quand un groupe de neurones devient plus actif, une vasodilatation locale des
capillaires sanguins cérébraux se produit automatiquement pour amener
davantage de sang, et donc d’oxygène, vers ces régions plus actives.
2. L’hémoglobine qui possède un atome de fer qui transporte l’oxygène a des
propriétés magnétiques différentes selon qu’elle transporte de l’oxygène ou
qu’elle en a été débarrassée par la consommation des neurones les plus actifs.
3. C’est la concentration de désoxy-hémoglobine (l’hémoglobine débarrassée de
son oxygène) que l’IRMf va détecter puisque cette molécule est paramagnétique
(provoque une faible perturbation du champ magnétique).
4. L’augmentation du débit sanguin cérébral dans une région plus active du
cerveau est toujours supérieure à la demande d’oxygène accrue de cette région.
C’est la baisse du taux de désoxy-hémoglobine (diluée dans un plus grand
volume de sang oxygéné) que l’IRMf va faire correspondre à une augmentation
de l’activité de cette région. 37
L’Imagerie par Résonance
Magnétique fonctionnelle
• Du miracle aux limites intrinsèques de la
technique…
– Résolutions spatiale et temporelle…
• Temps machine nécessaire (coupes successives)
• Délais d’augmentation du débit sanguin
– Composition neuronale variée au sein d’une
même structure
– La plupart des processus cognitifs particuliers
sont sous-liminaires
– Subjectivité de la méthode soustractive… (e.g. 38
Identité physique "AA" vs. Identité phonétique "Aa")
La tomographie par
émission de positons (TEP)

39
La tomographie par
émission de positons (TEP)
• Utilisation d’isotopes instables émetteurs de
positons; ex: 15O (période 2mn), 11C (période
20mn).
• Incorporation à des réactif (eau, hémoglobine,
précurseur de neurotransmetteur).
• Injection de la molécule radioactive…

40
La tomographie par
émission de positons (TEP)
1. Quand l’isotope instable se désintègre, le proton en excès donne
naissance à un neutron et à un positon.
2. Après leur émission, les positons parcourent quelques millimètres avant
de rencontrer un électron. La collision entre les deux particules entraîne leur
destruction et l’émission de deux photons gamma en direction exactement
opposée.
3. Les détecteurs de rayon gamma situés en couronne autour de la tête ne
traitent que les photons qui arrivent de manière synchrone 180°.

41
TEP IRMf

Type de
Invasive : injection d’un marqueur Non invasive : pas d’injection de produit
techni
radioactif par voie sanguine radioactif
que
Faible résolution spatiale et Excellente résolution spatiale et temporelle (1,5
Résolution
temporelle mm * 1,5 mm)
Type Photons gamma Ondes radio
Résolution
spatial 6 mm 3 mm
le
Résolution
tempo 8 min 1à6s
relle
Intégration 90 s 1à6s
Durée
d'exa 120 min 5 à 20 min
men
Temps Court (de 1,5 à 2 min) car pas de préparation
d'anal long nécessaire et se prête à l’étude d’un seul
yse individu
nécessite en plus un cyclotron à
Instrument nécessite une IRM avec acquisition ultra rapide
proximité pour marquage
ation (c'est le cas des dernières générations)
molécules
Risque de 42
problème des doses de radio-
répétiti pas de problème
activités injectées
La modélisation informatique
• Elle se retrouve à tous les niveaux:
– Canaux ioniques, Intégration synaptique,
Intégration dendritique, transmission synchrone,
EEG, IRMf, etc.
– Exemples : Deep Blue, Blue brain, Loebner
Price, Human Brain Project
– Processus cognitifs, ex. "modèles boxologiques"
Ces modèles doivent être prédictifs.
– Implémentations robotiques…
43
La modélisation informatique
• Implémentations robotiques…

44
La modélisation informatique
• Implémentations robotiques…

45
Synthèse

46

You might also like