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La Prehistoire Du Septentrional Il: Cameroun
La Prehistoire Du Septentrional Il: Cameroun
tU $ t 'Ma; il
Il
REPUBLIQUE FEDERALE
DU CAMEROUN
LA PREHISTOIRE DU CAMEROUN
SEPTENTRIONAL Il
1
- --
A MARLIAC
1
--".1
1
Alain MARLIAC
OCTOBRE 1970
1°/ L'INDUSTRIE DE LA BASSE TERRASSE DU MAYO LOUTI.
NOTE PRELIMINAIRE ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• P.
3°/ NOTE SUR LA TAXONOMIE DES OBJETS DE PIERRE TAILLEE •••••••••••• P.63
Note pr~liminaire
LISTE . DES TABLEAUX
T. N° 8. Coupe de la fosse B.
f' ,
Le site du mayo Louti dont nous exposons ici les premiers résultats
après sondages nous a paru important dès le premier contact ~ar il
est soit juxtaposé aux formations douroumiennes, soit en position
antérieure ,ou postérieure.
.
Le site nous fut signalé par le Dr Nicho1as,DAVID de
l'Université de Pennsy1 va~ïie (E.U.). Nous le remerci.ons ici de nous
: - ,
avoir mis sur la piste de ce giseJllent.
. :
· , .
EXTENSION ET REPARTITION DES DEPOTS QUATERNAIRES DOUROUMIENS
DANS LE NORD CAMEROUN
ECHEllE 1: 1000.000
1\01----------'
.(0
....
TCJ.lAD
Légende
 Glacis-terrasse assez bIen cg"serv~ tiiII Glacis de piedmont bien conservé
ÉCHEllE 1 : 2.000.000
o ~ ~ "km 10·
10 t ' 'heeai
r::··tr·!TI
.;~:::::::;:~~~~~~:~
Massifs montagneux
1\/ Côte 600 m _
Il,,!
3
I.. L E 'S I T E
--------
I. iOCAtISATlriN
]/50 000 (]). L'emplacement est grosso modo par ]0°46' de latitude
Nord et ]3° 55' de longitude Est. Le plus proche village. est Figuil.
2. CONDITIONS DE FOUILLE
coupe de 5 m (cf croquis g~n~ra1 des coupes, 3). Elles seront expG-
s~es conjointement au lot principal.
'enfin que dans' :cha~un de ces cas les lin~gatifs d'enlèvements" ne Po!-
tai.ent aucun des' stigmates reconnus de la tai11e.(2).
(l) L.a,"den~ité 3
des pièc'es, (e,nv'iron 42 par m ) nous a conduit à mener
des sondages rapides à l'outillage lourd.
(2) 192 pièces ont ~té ainsi rejetées.
-,
1
1
~+l-...IH 1\','-+"
,,-
Tracé de la coupe 7
J
~ Détour des formations g~ologiq,ues
9 Sondages proj~tés
E::LJ Schi S'tes
r I!
IL-----!.J Glacis
Profil li
TABLEAU N2. 3
Sondage 'esse ' Fosse Z
Louti 7 D
A L 4 TI rose. ca illoux
l 0 épars.tailles
divers~s
, . 4
-
colluvions
II plu 5 compact
" ~
\II,
\/1
1 r \
\fI
) . Il
l Sol
m
VERTISOL VERTISOL
II concrétions 1 concrétions
calcaires calcaires
( nodules)
crues m o y e n n e s - - - - - - - - - - - - - - -
concrétions
m calcaires
plus sableux
1
! .. a , ~ 4
ALLUVIONS RÉCENTES
.
v .,. - •.....,-. .:" " ALLUVIONS RÉCENTES
, '" " .o ..., . (
1 1
Et Il elle: 1/50 4
TABLEAU N° 6
K7 KG
l
L6 L5 u. L3
M4 M3 ro-
o
...c:-.
N4 N3
-• -• 0-- - ----
-- '" .. _ ~ ~-- -~- - - - - - - -V/1I • /1
_ lob ~ o. d __ O - CI _ U CCI' •
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Face Nord des fosses L3" L4. L5 , l6
glacis
tRrraSSR
F2
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vRrtisol
_ -------.......:.;-------_t
? .....
? 'Distances au 1/SOOO è
exagérées pour les détails
r n
H. Héri H.Héri
+ +
+ thalweg
HYPOTHÈSE DE FORMATION
DU
--- + VERT/SOL
+ +
(d'après P. Brabant)
TABLEAU N° 7
Sondage B.
uere
l gris
galets d2 quartz
:1.-.. 6:-:'#";'"
•• t: .0 .."'111" lits graviers épars ocre-rosltre. 1NDUSTRIE
Oô···· ... ' .• '
m entrecroisés. Paquets galets ( Louti 70 B.e,)
argil!Zs
Ec helle : 1/S0 è
Coupe naturelle ratraÎth;e
TAB LEAU N° 9
16
LE MATERIAU
- les nucléi
- le débitage "brut" auquel on pourrait attribu'er le mot an-
glais "waste".
le débitage "indicatif". Ce sont les pièces qui dans ce
lot fort patiné et malmené, conservent de bonnes traces
indicatrices de leur mode de débitage.
- les pièces utilisées.
- les pièces façonnées. La limite entre ces deux derniers
groupes est rendue parfois floue du fait de la' patine
très masquante et aussi de la possible superposition
d'une retouche de transport.
- les nucléi
- le débitage indicatif
- l'utilisation et le façonnage.
18
Curios • • • • • • • • • • • • • • .0' • • • • • • • • • • • • • • • • • • • ~ • • • • • • • • • • • • • • • • • • 3
Débitage
Quartz 70 )
§ brut Autre ': 104 ( non analysé
Lames minces: 2)
Total 176
§ inÇlicatif Quartz 91
Autre 193
Total 284
Utilisation et Façonnage
Quartz 5
Autre 85
Total • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 90
Nuc1éi
Quartz 53
Aulre 47
Total • • • ~ 0 • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 100
LES NUCLEI
aura dans le groupes des nucléi toutes les masses qui auront subi au
moins un enlèvement. Les masses premières ne peuvent entrer dans un
essai de définition des procédés de taille les plus fréquents dans
ce lot el ceci d'autant plus que les conditions de dépôt furent fort
proba~~~me~~.~~~~~~~~s.
a/ lB 1 6-Q.
L6 1 8-Q.
L4 II 62 Q) 5 Q, 14 Q, 48 R) 18 Q, 128 R.
K7 II 4 Q, 23 R, 37 Q.
K6 II 79 Q, 102 R~ 56 R.
L3 II 18 Q.
M3 II 34 R.
N4 II 33 R, 56 R.
L6 II 33 Q, 38 Q, 43 Q.
Total · 21 pièces entamées, dont 13 .en .quartz.
b/ L5 1 4 Q.
L6 1 6 Q.
Enlèvements ordonnés .
A,a / K7 II 63 R ( 7, 1/6/5,1 )
L3 II 38 R (10, 3/9, 3/5, 1)
L4 II 1 18 R ( 7, 7/6, 1/2, 8)
M4 II 36 R (I2, 6/8, 3/6) 22 R (8,7 / '6, 7 / 2,8)
N4 II 8 Q (9,4/8,2/5,7 ) 72 R (8,3 / 8,2 / 3 )
Total 6 dont 1 en quartz.
A,b / K7 II 64 R (8,2/6,7/4,5 )
L3 II 15 Q (6,8/5,8/5,7 )
L4 II 40 R (7,6/5,1/3,2) 79 Q (3,7/3, 1/2,8) 103 R (8,1/6,
1/5,5) .
L6 II 39 Q (7,9/7,2/5,1)
M3 II 30 Q (6,9/6,8/5,9)
N4 II 5 Q (6,2/4,6/3,4) ., 7 Q (9,2/8/5, 1)
04 II 1 Q (8,8/7, 1/5,7).
Total .. 10 dont 7 en quartz.
23
GROUPES DU TABLEAU 10
1 = Aa ; 2 = Ab ; 3= Ba ; 4= Bb; 5= Be ; 6= 3°A
24
sition des faces, l~ face redressée étant ici ,plus W1e~ c~z:ap'ace'~.
crit plus haut, avant toute attaque arasante centripète. A noter q~e
B.e., C.C.
Bien que étudiées à part, les pièces ci-dessus sont citées après le
développement principal afin de faire ressortir les ressemblances.
En place :
1cm 0
)(
c
0
x
c
x
o
X
lOI
X
x
x x
x x
x c 'l(
t>
b X
o
o
x .A x
.. <>
x +
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c
+
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•
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+
c x l<
x
•
0+.
x
-1-
+
c
1
r
l
1. 1.-·--------+----........-...:....---'----;:~;;;~7_;:_;:::_::::_=:_::::::==- ---;-----------.-- . _
TAB LEAU N° 10 NUem A ENLÈVEMENTS ORDONNÉS
eORRELATION lIHcoordonnées'doublées)
27
Sauf mention expresse tous les nucléi cités ci-dessus font partie du
groupe B.c.
Récapitulatif
E.8.4 R;D.S.I. R;A.S.I5 Rj3 RjIO Rj25 RjA.S.e. 15 Q ;16 Q;18 R; 20.R
A.C. 1 Q; 7 Q; II R.
B.C. 9 R
Soit 14 pièces.
Celle des long~eurs des nucléi des groupes (Aa, Ab, Ba, Bb, Be)
de la famille des ordonnés. Autant l'ordre spatial et la configura-
tion des en1êvements nous ont permis de rassembler ces pièces aatant
le calcul dl~ne moyenne ne'nousparait pas ici prendre de valeur
ahl~e que ce11~ d'un renseignement. Nous nous ~~mmes dêjl exprimés au
sujet de la va1ear de~ découpage~ classificatoires fondês sur les
caractéristiques mêtriques.
LE DEBITAGE
Un' comptage général 'du lot même s'il doit être fait ne sera
jamais qu'un renseigneœenl sans avenir. Les pourcentages et autres'
diagrammes sont sans valeur sur un lot transporté. Ce qui reste in-
téressant est de défnir quelle technique de taille ou procédé pré-
valait.
K7 II 62 (5,2/4,~/1,5)
M3 II 23 (4,5/4,1/1 9 3)
K6 II ]25 (4,7/4, 7/4 )
L4 II . 44 (5,7/5,5/1,4)107 (7,1/4,3/1,6)
L5 II 75 (4,4/4,3/1,1)
L6 II 48 (9,3/3,7/0,9) (
entières
M4 II 24 (9/5,6/1,7) (
L3 II ] 9 (5/5/1,2) 52 (7,9/6,2/1,1)
K6 II 29 (5-,5/4,8/1,2) 122 (4,6/3,6/1)
M4 II 21 (4,9/4,1/1)
N4 II 53 (4/3,3/1)
L6 II 30 (3,7/3,1/0,7) 54 (3,6/3/0,9)
L4 II 28 (3,4/2,4/0,8) 130 (8,4/5/1,3).
31
LE FACONNAGE ET L'UTILISATION
lière. Nous avons posées comme façonnp.es les pip.ces qui impliquaient
, .
le plus de gestes techniques en s~ries emboîtées (chaines opératoires
longues et complexes).
L5 II 32 (4,2/2,1/0,8)
L4 II 106 (4,6/2,8/0,9)
L6 II 53 (4/2,2/0,8)
Une série de burins dièdres
M3 II II (5,2/3.6/0,7) 9 (3,6/2 .. 7/0,7) Fig. 25.
K6 II 147 (5,2/4/1.3)
Deux burins d'angle à enlèvement tournant.
L4 II 29 (2,9/1,9/0,6) en q"..1arlz. Fig. 26.
K6 II 27 (6,4/3,4/1,8) •
B/ les èivers : 6
Une série bien définie où la-retouche des bords est alterne irré-
gulièrement mais continue et où semblent subsister seulement des
morceaux ,proximaux d'éclats. Les figures 17 et 18 éclaireront ces
formes, déjà passées en r.evue au débitage (4 pièces).
Sous,-séries :
l'industrie considérée.
Autres pièces :
Interprétations fonctionnelles
Nous les avons faites directement sur le groupe des "divers" mon-
trant par là qu'elles avaient plus ou moins clairement servi de cri-
tère classificatoire. Si, en effet, les classifications fonctionnel-
les sont à rejeter dans le cadre le plus général d'une taxinomie pré-
historique, on doit avouer qu'elles sont bien souvent sous-jacentes
aux essais de classement et aussi bien utiles à défaut de critères
visibles et invariants. Le préhistorien a affaire le plus souvent à
un document incomplet.
36
- Couteaux: toutes les pièces C,D,E,F.G ont pu. avoir cet usage
car elles disposent d'un tranchant étroit plutôt rectiligne ~u con-
vexe qui, s'il n'est pas retouché régulièrement comme aux pièces G,
est usé sur les deux faces de l'éclat.irréguli~rement.
Nivellement
1. STRATIGRAPHIE
1°1 Les pièces du l comme nous l'avons montré sont très rares et
on peut dire que cette couche, limitée d'ailleurs à 20 cm au site A
ne contient rien de net. Cette même trouvée dans la fosse l (tablea~
B prél~vements d'éclats
N° 9).
5°1 I~ semble que tout l'intérêt d'une étude sur une industrie
de la pierre réside dans son attribution plus ou moins rapide à une
"époque" au Il;om déjà fixé (et '~ujet à ,toutes les critiques) ou con-
féré par le découvreur. Outre Le désordre qui en découle il y a là
méconnaissance des conditions obligatoires de la connaissance scien-
tifique.
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44
(échelle 1/1)
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profil
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o.vers
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45
1. DEFINITION
II. DOCUMENTS
III. SITES
46
"
- histoire, ethnologie ;
- paléontoLogie, etc •••
lbl Le problème posé ici n'est pas de faire une liste exhaustive de
sites qui sont de toutes façons dépareillés. Il n'est pas non
plus de prétendre à une chronologie des cultures préhistoriques
au Nord-Cameroun. Malgré notre désir de présenter un tel ta-
bleau il nous manque l'indispensable cadre radiométrique. Fon-
der une chronologie sur des différences technologiques nous
paraît être une faute contre la logique tout au moins lorsque
nous n'avons que ce critère pour dater.
D~s sondages
' sont
. ,d,éçidés t.emps variable
.
selon la stéri-
lité relative de la-fos~e~ La décision du sondage repose
sur la qualité des ,o~j~ts et leur provenance supposée.
49
+ +
+
,
ment à moins peut-être, partant de l'aspect d'une structure
déjà connue d'une variation nette et constahte de'l'état du
sol, à ces emplacements.
paraisons.
(1) Il n'est pas rare non plus que ces chercheurs trouvent des
pierres taillées. Leur observation du sol, des coupes, des minéraux
les conduisent, à condition d'avoir l.'oeil un peu formé, à· ramasser
les industries lithiques. Citons les pierres du Cameroun qui figu-
rent au Musée de l'Homme à Paris ramenées par G. SIEFFERMANN, pé~'
dologue à l'ORSTOM, les industries de silex du mayo Sénabou décou-
vertes par P. BRAB~NT, péd·olog.ue _ à l' ORSTOM( Ce-tltre ORSTOM, YaoUndé)
et enfin les' no~breu'ses découye'r:tes de' J •. HERVIEU, pédologue à
1 'ORSTOM (cf. bibliographie et, Centre ORSTOMt··~Qoundê);.
53
IIel Le terrain.
+ +
+
Liste :
Autour de Maroua :
- Hosseré Makabaï
Hosseré Mirjinnré
Hosseré Maroua (Monts Mogazang)
- Hosseré Djoundé (Monts Mogazang).
Dans ces deux cas l'industrie est grossière car taillée sur
matériau de mauvaise qualité.-Tout l'intérêt de Balda réside dans sa
position sur l'ancien rivage du paléotchad (2).
des diffêrents "ateliers'! sur les pentes des tnonts, être étudiés
extensivemenl. Leur puissance numérique est étonnante. La seule
voie de datation de ces ensembles est une étude mor-photechnique
précise suivie d'une comparaison avec les caractères des industries
de la plaine. Celles-ci seront datables si l'on peut trou~er les
habitats correspondants aux ateliers déjà mis à jour (1).
les lieux qu'il,avait recensés en. nous aidant aussi des cartes
pédologiques
.
précédentes qui ' notaient bien ces formations sans
.
les
interp~éter comme des témoins d'oscillations paléoclimatiques.
------------~-------
(1) Notré absince de Mar~ua risque bien ~e nous faire perdte beau-
coup plus qu'une sépulture ou un atelier •••
57
Liste (1)
Douroum
Paha, Toudouperteng
Guétalé (Djokoli Louvar, Gousda, Médégwer etc ••• )
Louti (Malendo et Figuil)
Matoungou
Sénabou
Dopsa
Kossi etc •••
cf planche.
Seul le lot Sénabou collecté sur glacis déjà bien érodé est
de facture nettement plus évoluée. cf tableau des hypothèses chrono·
logiques.
J.P. LEBEUF montre dans son livre sur les Fali un dessin
reproduit d'après LAGRAVE (ins.tituteur à Pitoa) qui proviendrait de
l'Hosséré Béri. Ce dessin, introuvable, représente un quadrillage
maladroit. Quoiqu'il en soit les témoins d'art du Nord-Cameroun
semblent s'accorder sur un point: art géométrique ou schématique.
Actuel
Subactuel
Lam (Guider) haches polies
Néolithique
·Maroua~plai.ne
(CFDT-Tsanaga)
Hosséré Makabai
Hosséré Mirjinnré
Hosséré Djoundé
~-----~------~-~------~-----~---~--------~---~~------~~--~~-------~---~-~-
G
Paléolithique Mayo S~nabou l
Supérieur Toudouperteng S
E
M
E
N
T
S
D -------------------------
Paléolithique Djokoli Louvar '(Guétalé) ~ Mayo Louti 70
Moyen Kossi
Hosséré Ndok D
Dopsa E
Toudouperteng!Paha P
0--------------------------
T
Matoungou S
Toudouperteng
Paléolithique
Bouba Ndjidda D
Inférieur
Tongo o
Kontcha U
R
o
U
M
l
E -------------------------
N
S
62
BIBLIOGRAPHIE PROVISOIRE
LAG DO
B.NDJIDDA
o IDem
1 1 1
,--
KoSS /
OJOKOLI LOUVAR
LOUTI
DOPSA
o , IOem
,
\--L.J.-L.L.....L-J........o....--
... l
H.MAROUA
H.MIRJINRÉ
H.MAKABA"f
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H.DJ 0 U NDE
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1'---l.........1...--'--'-----'--.....l......-...............
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MAROUA-PLAI NE
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1....
M.SENABOU
o IOcm
~""""""--"I-'1
1....L.......L......I-J..................
63
BIBLIOGRAPHIE
, ;
65
QUESTIONS DE TERMINOLOGIE
phrases.
unique sur une masse, car, comme tous les phénomènes de départ
on aura bien du mal à savoir s'il ressort pleinement de l'homme
ou de l'animal ou des deux à la fois ou encore du hasard. (cf.
a ce sujet A. LEROI-GOURR~N, 1964b. p. 130-132). Les problèmes
d'origine seront donc ignorés et on saisira l'apparition des
premières activités structurées dans le stade 2.
11/2
--------~---~--------~~
11/3.
11/4.
On peut -tirer
) ',
dQnc à partir de~ milliers ' de pierres
tai11é~s des schémas techniques. On en trouvera un nombre fini
et on pourra e~ imaginer que~~pes autres non encore découverts
mais PQssib1es (tableau type Mendé1ié,iev). On pourrait d'ail-
leurs débuter une telle recherche par l'épuisement expérimental
et logique
, des
'
possibilités' (procédés informatiques).
11/5
111/1
111/2
levallois.
111/3
111/4
111/5
(2) On peut tout aussi bien poser que le d~bitare est une for~e
de retouche tarit qu'on ne prête pas à l'un ou l'autre une
différence de volume, étendue, etc •••
74
IV/J
IV/2
IV/3
IV/4
IV/5
IV/6
V/l
Les séries de gestes techniques que l'on peut repérer
et abstraire des objets de pierre taillée sont en nombre fini,
correspondent à des structures mentales érigées dans l'action
sur la matière. Par conséquent toute une partie de la masse
des traits descriptifs des objets taillés ressort d'une systé-
matique abstraite de la technologie hors du temps et de l'espace.
V/2
V/3
V/4
V/5
V/6
VII)
VI/2
Cette pièce dont la découverte fut signalée en 1968 (1) a été ramassée
sur les_pentes de la montagne Mirjinré (1 km S de Maroua sur la piste
Garoua~Maroua) à hauteur du village de Yongko11é. Les pentes de cette
montagne ainsi que celles de la montagne voisine (Makabai) sont parsemées
de pierres taillées qui forment parfois de très puissants amas (2).
L'objet est une do1érite ou roche verte de Maroua. Ce sont des ortho et
para-amphibo1ites aux bonnes propriétés c1astiques-(3)~ Une forte paLine
couvre les deùx faces et les incisions sont aussi pa~inées. Lé centre
de l'objet est -abtmé, un peu 'cras~ probablement par les chèvres qui
paissent sur ces pentes.
geur ne figure que sur une face. Il semble bien dans sa partie où il
suit la silhouette de la pierre, prouver qu'il fut dessiné alors que le
support était le même que maintenant et, peut~être, en raison de la
forme de l'objet.
La datation de cet objet est impossible dans l'état actuel d~s connais=
sances ethnologiques et préhistoriques sur le Nord-Cameroun. Les études
en cours sur les populations autochtones (Guiziga et Mofou (5, 6) n'ont
rien: signalé de semblable ni dans l'art ni dans la religion. Les po~
L'attribution de cet objet est tout aussi problématique. Une étude est
en cours sur les industries de Maroua mais si on est sûr de connattre
bientôt la technologie, la typologie et la date de ces industries, on
n'a pas encore trouvé associées des pièces d'art mobilier hormis les
tessons de poterie. (8)
81
Des thiories très diverses courent sur les Eabrican~s des industries
qui jonchent les pentes de Makabai et Mirjinré soit quton attribue ces
pierres taillies ides ipoques très reculies (9) soit qutau contraire
on les lie i un problématique r~flux des palionégritiques devant ltin=
vasion peule, il y a deux siècles. Dans ltattente de risultats plus
sGrs nous pensons qutil faut se garder des deux excès mais nous pen-
cherions pour faire figurer les industries de montagne aux ipoques
"niolithiques~ (10). Quoiqu'il en soit qu'il s'agisse des industries
de Maroua=plaine (en cours dtitude) ou des industries de l~aroua-mon~
B l B L l D G R A PHI E