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Recc81sumecc81 de Loptique Gecc81omecc81trique
Recc81sumecc81 de Loptique Gecc81omecc81trique
3 Relations de Snell-Descartes 4
3.1 Définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
3.2 Indice de réfraction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
3.3 Réflexion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
3.4 Réflexion totale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
3.5 Dispersion. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
5 Miroirs sphériques 9
5.1 Miroir concave (convergent) ou convexe (divergent) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
5.2 Stigmatisme approché dans les conditions de Gauss . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
5.3 Points particuliers - Distance focale - Vergence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
5.4 Modélisation du miroir sphérique et constructions géométriques . . . . . . . . . . . . . . . 10
5.4.1 Modélisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
5.4.2 Relations de conjugaison et grandissement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
5.4.3 Le miroir plan (vu comme un limite du miroir sphérique) . . . . . . . . . . . . . . . 11
5.4.4 Construction de l’image A0 d’un point A sur l’axe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
6 Lentilles minces 14
6.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
6.2 Lentille mince convergente ou divergente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
6.3 Stigmatisme approché dans les conditions de Gauss - Vergence . . . . . . . . . . . . . . . . 14
6.4 Points particulier - Distance focale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
6.5 Relations de conjugaison et grandissement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
6.6 Lentilles accolées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
6.7 Projection d’une image . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
7 L’œil humain 17
7.1 L’œil normal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
7.2 Définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
7.3 Défauts de l’œil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
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12 Dispersion 25
12.1 Couleur et longueur d’onde : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
12.2 Influence de l’indice de réfraction sur la déviation : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
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1 Nature de la lumière
1.1 Modèle géométrique (1reannée)
La lumière (l’énergie lumineuse) est décrite par un ensemble de rayons lumineux indépendants. Ces
rayons lumineux sont caractérisés par une direction de propagation ~u et une vitesse de propagation v.
Ces rayons lumineux se propagent en ligne droite dans tout milieu homogène à une vitesse qui dépend du
milieu. Dans le vide, toute lumière se propage en ligne droite à la vitesse
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3 Relations de Snell-Descartes
3.1 Définitions
On appelle réfraction de la lumière le changement de direction que subit un rayon
lumineux quand il change de milieu transparent.
Un peu de vocabulaire :
— Dioptre : surface de séparation des deux milieux
transparents. N
— Rayon incident : rayon lumineux arrivant sur le dioptre.
— Point d’incidence I : point d’intersection entre le rayon i1
incident et le dioptre.
— Rayon réfracté : Rayon lumineux traversant le deuxième dioptre I milieu 1
milieu. milieu 2
— Normale N : droite passant par I et perpendiculaire au
dioptre. i2
— Angle d’incidence i1 : formé par la normale et le rayon
incident.
— Angle de réfraction i2 : formé par la normale et le rayon
réfracté.
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Cela signifie que, pour le plexiglas, la lumière se propage 1,5 fois moins vite que dans le vide.
3.3 Réflexion
En réalité, à chaque fois qu’un rayon lumineux arrive
sur un dioptre, une partie traverse le dioptre et une
N autre y est réfléchie.
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N
N
i1
i1
dioptre I milieu 1
milieu 2 dioptre I milieu 1
milieu 2
i2
i2lim
i1
i1lim
dioptre I milieu 1
milieu 2 dioptre I milieu 1
milieu 2
i2 i2
3.5 Dispersion.
N
phénomène provient du fait que l’indice de réfraction dépend de la longueur d’onde de la lumière. La
relation n(λ) s’appelle relation de dispersion. Dans la plupart des milieux transparents, dans le domaine
visible, l’indice suit la loi de Cauchy :
B
n(λ) = A + 2
λ
avec A et B des paramètres propres à chaque matériau. En général, ces paramètres sont tous les deux
positifs ; la lumière rouge est alors plus rapide que la lumière bleue : on parle de dispersion normale.
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4.3 Aplanétisme :
Il y a aplanétisme lorsque le système optique donne, d’un objet plan perpendiculaire à l’axe optique
∆, une image plane perpendiculaire à ∆.
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5 Miroirs sphériques
5.1 Miroir concave (convergent) ou convexe (divergent)
i = β − α = α0 − β ⇒ α + α0 = 2β
Dans les conditions de Gauss où les rayons sont proches de l’axe et peu inclinés par rapport à l’axe :
HI HI HI
α'− α0 ' − β'−
SA SA0 SC
d’où la relation de conjugaison (indépendante du rayon considéré)
1 1 2
+ 0
=
SA SA SC
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Dans le cas des miroirs sphériques, le principe du retour inverse de la lumière implique : F = F 0 .
SC
SF 0 = SF = = f = f0
2
Attention, les lois de la réflexion ne sont plus vérifiées sur le schéma (sauf en S) !
stigmatisme aplanetisme
A → B −−−−−−−→ B 0 −−−−−−−→ A0
L’image d’un point étant un point, deux rayons suffisent pour trouver B 0 à choisir parmi les 3 rayons
remarquables suivants :
— Le rayon parallèle à l’axe (issu d’un point à l’infini sur l’axe) et passant par B est réfléchi en passant
par F 0 ;
— Le rayon passant par B et par F est réfléchi parallèlement à l’axe ;
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— Le rayon passant par B et par S est réfléchi en respectant la loi de Descartes de réflexion.
AB A0 B 0
Dans les triangles ABS et A’B’S =−
SA SA0
AB A0 B 0
Dans les triangles ABC et A’B’C =
CA CA0
AB A0 B 0
Dans les triangles ABF et SJF − =
FA SF
0
AB 0 AB
Dans les triangles A’B’F et SIF − 0
=
FA SF
On en déduit la relation de conjugaison avec origine au sommet ou encore formule de Descartes
(déjà vu)
1 1 2
+ =
SA SA0 SC
avec origine au centre
1 1 2
+ 0
=
CA CA CS
avec origine aux foyers ou encore formule de Newton
2
2 SC
F A . F A0 = SF = f 2 =
4
Le grandissement
A0 B 0 SA0 CA0 SF F A0
γ= =− = =− =−
AB SA CA FA SF
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6 Lentilles minces
6.1 Définition
e = S1 S2 C1 S1
e C2 S2
e C1 C2
alors S1 ' S2 ' O centre de la lentille.
1 1
0
− =V
OA OA
en fonction de la vergence V > 0 pour une lentille mince convergente et V < 0 pour une lentille mince
divergente.
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stigmatisme aplanetisme
A → B −−−−−−−→ B 0 −−−−−−−→ A0
L’image d’un point étant un point, deux rayons suffisent pour trouver B 0 à choisir parmi les 3 rayons
remarquables suivants :
— Le rayon parallèle à l’axe (issu d’un point à l’infini sur l’axe) et passant par B est transmis en
passant par F 0 ;
— Le rayon passant par B et par F est transmis parallèlement à l’axe ;
— Le rayon passant par B et par O n’est pas dévié.
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F A . F 0 A0 = OF . OF 0 = −f 02
Le grandissement
A0 B 0 OA0 OF F 0 A0
γ= = =− =−
AB OA FA OF 0
On retiendra que si l’on veut agrandir un objet en le projetant sur un écran à l’aide d’une
lentille convergente on aura intérêt à utiliser une lentille de petite focale, à placer l’objet
près de la lentille mais à une distance supérieure à f’ puis à placer un écran assez loin de telle
sorte que D > 4f 0 . Il suffit ensuite de jouer sur la position de la lentille pour voir apparaître
une image nette sur l’écran. Il faut donc une distance objet–écran supérieure à 4 fois la
distance focale de la lentille.
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Les instruments d’optique servent à observer des objets soit proches (loupe, microscope), soit éloignés
(lunette de Galilée, lunette astronomique). Ils peuvent aussi servir à faire des pointés ou à mesurer des
distances (viseur) ; dans ce dernier cas le grandissement importe peu.
7 L’œil humain
7.1 L’œil normal
On peut assimiler ce système optique à un dioptre sphérique, ou plus simplement à une lentille mince
convergente, de distance focale objet égale à 17 mm (lorsque l’œil n’accommode pas).
7.2 Définitions
L’œil permet de voir nettement des objets à différentes distances en accommodant, c’est à dire en
déformant son cristallin.
• punctum remotum : point de l’axe que l’on voit net sans accommoder (point net le plus
éloigné). Il est noté P.R.
• punctum proximum : point de l’axe que l’on voit net en accommodant au maximum (point net
le plus proche). Il est noté P.P.
• Un œil normal, dit emmétrope, voit nettement les objets à l’infini sans accommoder : son punctum
remotum est à l’infini ; son punctum proximum est environ à dm = 25cm (âge moyen).
• Ainsi un maximum de détails est perçu si l’objet est placé au punctum proximum. Un détail de
dimension h est vu sous un angle maximum (on considère un petit objet de telle sorte que θ est
petit)
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h
θ'
dm
• Pouvoir de résolution :La rétine est pavée de nombreuses cellules qui jouent le même rôle que
les pixels d’un capteur d’appareil photo. La différence réside dans le fait que la répartition n’est pas
homogène : la densité de cellules est plus importante au centre d’où un maximum d’acuité visuelle
au centre . Lorsque deux points lumineux donnent lieu à deux images ponctuelles reçues par la
même cellule, ces deux images ne sont pas distinguées mais au contraire perçues comme un point
unique. On retiendra qu’un œil normal arrive à distinguer deux points lumineux séparés de 1 mm à
la distance de 3 m ce qui correspond à un pouvoir de séparation angulaire θm in = 10 d0 arc = 1/60◦ .
• Le profondeur de champ ou latitude de mise au point désigne la distance qui sépare les
positions extrêmes de l’objet telles que l’image se trouve dans la zone de vision distincte de l’œil
c’est-à-dire entre le punctum proximum (PP) et le punctum remotum (PR) de l’œil.
• Hypermétropie : anomalie de l’œil dans laquelle l’image d’un objet éloigné se forme en arrière de
la rétine. L’œil n’est pas assez convergent. En plaçant une lentille convergente adaptée on corrige
l’hypermétropie.
• Astigmatisme : anomalie de l’œil dans laquelle un même point d’un objet donne une tache image
entraînant une vison floue, de loin comme de près. La cornée (et parfois le cristallin) présente
une forme irrégulière que l’on corrige en plaçant devant l’œil un verre présentant deux courbures
différentes suivant deux axes perpendiculaires.
• Presbytie : La presbytie n’est pas ? proprement parler une anomalie de l’œil, il s’agit d’un vieillissement
normal du cristallin qui l’empêche d’accommoder de manière satisfaisante. Le punctum proximum
s’éloigne avec l’âge.
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8.2 La loupe
8.2.1 Principe d’une loupe
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On aura donc intérêt à choisir une lentille de petite focale si l’on veut un fort grossissement.
Dans le commerce, on indique les grossissement en prenant dm = 25cm. Par exemple une loupe de
grossissement commercial Gc = 5 présentera une focale f 0 = 5cm.
8.3 Le microscope
8.3.1 Principe du microscope
Le microscope, se compose de deux éléments :
• Un objectif convergent dont le r ?le est d’agrandir l’objet observé. Pour cela on cherchera à rapprocher
l’objet du plan focal objet de l’objectif.
• Un oculaire qui se comporte comme une loupe et qui permet de grossir l’image intermédiaire.
• On note ∆ = F10 F2 l’intervalle optique.
Le réglage consiste à placer l’objet suffisamment proche du plan focal objet afin que l’image se forme
dans le plan focal objet de l’oculaire. Ce dernier en donne alors une image à l’infini évitant à l’œil un effort
d’accommodation.
8.3.2 Grossissement
La propriété essentiel d’un microscope est son grossissement. Calculons son grossissement dit grossissement
commercial en considérant un punctum proximum standard de 25 cm.
L’angle maximum sous lequel un œil normal standard peut voir l’objet AB vaut, dans l’approximation des
AB
petits angles θ =
dm
A0 B 0
Alors que l’image virtuelle A’B’ située à l’infini est vue sous l’angle θ0 =
f20
De sorte que le grossissement commercial vaut :
θ0 A0 B 0 dm
G= = × 0 = |γt | × Goc
θ AB f2
A0 B 0
où l’on reconnait le grandissement transversale de l’objectif |γt | = ainsi que le grossissement de
AB
l’oculaire Goc
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9.2.2 Grossissement
Si l’on note θ le diamètre apparent de l’astre, c’est- à -dire l’angle sous lequel est vu l’astre depuis la
h h
Terre, on a : θ = 0 avec h la taille de l’image intermédiaire. L’image est virtuelle vue sous l’angle : θ0 = 0
f1 f2
Le grossissement de la lunette vaut alors
θ0 f0
G = = 10
θ f2
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On aura donc un fort grossissement si f10 f20 ce qui explique qu’une lunette puissante est forcément
encombrante.
9.3.3 Grossissement
θ0 f0
Le grossissement de la lunette vaut alors G= = 10
θ |f2 |
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Calculons la plus petite valeur possible de i1 pour qu’il y ait un rayon émergent.
Si r2 = λ alors r1 = A − λ :
sin i1min = n sin (A − λ)
Pour tracer D = f (i1 ), nous ferons varier i1 dans l’intervalle : i1min < i1 < 90˚.
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On obtient une déviation donnée pour deux valeurs de l’incidence, et on remarque que la courbe admet
une droite comme diamètre des cordes horizontales.
sin A+D
2
n= A
sin 2
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sin A+D
2
n= A
sin 2
12 Dispersion
12.1 Couleur et longueur d’onde :
Quand le prisme est éclairé en lumière blanche, on observe à la sortie du prisme, un pinceau lumineux
où se déploient les couleurs de l’arc-en-ciel. Ces couleurs varient continûment du violet au rouge en passant
par l’indigo, le bleu, le vert, le jaune et l’orange.
Avec des prismes de verre, on constate expérimentalement que la lumière rouge est moins déviée que
la lumière violette.
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