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INTRODUCTION
1. PROBLEMATIQUE
2. HYPOTHESES DU TRAVAIL
Sur le plan personnel, cette étude trouve son intérêt dans le fait qu'elle
nous aidera à mieux maîtriser, sur le plan pratique, la mise en place ou la
structuration d'un service comptable dans une entreprise. Ce travail
constitue, pour nous, une entrée dans le monde des chercheurs qui placera
notre modeste nom dans le monde scientifique.
Sur le plan scientifique cette étude se veut une base d'information aux
éventuels chercheurs qui se pencheront sur l'organisation d'un service
comptable d'une entreprise et qui voudront savoir quelque chose sur la
REGIDESO et surtout sur son organisation et son fonctionnement
comptable.
4. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE
a. Méthodes de recherche
Madeleine GRAWITZ défini la méthode comme l'ensemble d'opérations
intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre la vérité
qu'elle poursuit (2(*)).
Ainsi, tout travail scientifique doit suivre une certaine démarche, une
certaine voie désignée sous le terme de méthode afin d'arriver à
l'acquisition de nouvelles connaissances. Dans le cadre de notre étude,
nous avons fait recours à la méthode comparative qui consiste à confronter
deux ou plusieurs choses pour déceler les ressemblances et les différences
qui existent entre elles.
b. Techniques de recherche
§ Le troisième chapitre qui fait la présentant le champ qui nous a servi pour
investigation, la REGIDESO ;
CHAPITRE 1 : CONSIDERATIONS
GENERALES SUR LES CONCEPTS
FONDAMENTAUX
Nous avons trouvé nécessaire, avant d'entrer dans le vif de notre sujet et
dans le souci de la clarification, de commencer par les considérations
générales en rapport avec nos investigations.
C'est ainsi que nous aborderons dans ce chapitre, les généralités sur
l'entreprise et la comptabilité.
Pour satisfaire ses besoins, l'homme consomme les biens et services qu'il
se procure généralement par échange contre la monnaie. Ces biens sont
produits par l'entreprise.
Dans cette optique de permettre une lecture aisée de notre travail et éviter
des interprétations contradictoires, nous avons jugé important de procéder
par la définition des concepts clés autour desquelles gravitera notre
démarche scientifique.
- Rôle économique ;
- Rôle social ;
- Rôle financier.
A. Rôle économique
B. Rôle social
C. Rôle financier
Ces trois rôles apparemment opposés ne peuvent être atteint que par le
développement de la productivité économique de l'entreprise.
Nous avons :
A. L'entreprise individuelle
Celle-ci exploitée par un individu agissant sous sa seule responsabilité, elle
présente sous trois formes essentielles :
§ Entreprise artisanale ;
§ Entreprise agricole ;
B. L'entreprise sociétaire
A. Entreprise de production
Elle comprend :
Sont des entreprise qui sont dans un but lucratif, achètent des
marchandises pour les revendre en l'état ou après une légère
transformation.
Nous avons :
Celles dont les moyens d'actions ont été financées totalement par le
pouvoir public (l'Etat). Exemple : SNEL, La REGIDESO, OCC, etc.
Pour certains, leur autonomie financière se traduit par le vote d'un budget
annexe. Les offices sont des établissements publics industriels et
commerciaux, gérés selon les méthodes d'une entreprise privée, mais
soumis au contrôle et à la vérification de finance et la cours de compte.
Nous distinguons :
A. Petite entreprise
Elle est considérée comme étant celle dont l'effectif est compris en une et
cinquante personnes, la limite supérieure peut être dix pour les unes, vingt
ou cinquante pour les autres.
B. Moyenne entreprise
Elle est celle dont l'effectif est compris entre 1O et 500 salariés, la limite
inferieure pouvant être 10, 20, ou 50 et la limite supérieurs à 200, 300, ou
500 selon le pays.
C. Grande entreprise
Elle est celle dont l'effectif est supérieur à 500 personnes limite pouvant
être basé à 300 voire même 1000 personnes. (9(*)) Exemple : BRALIMA,
BRACONGO, CONGO TEX, etc.
§ Fonctions principales ;
§ Fonctions auxiliaires.
1.1.4.1. Fonctions principales
§ Fonction d'approvisionnement ;
§ Fonction production ;
§ Fonction distribution.
A. Fonction d'approvisionnement
B. Fonction production
C. Fonction distribution
Ce sont des fonctions d'aide des fonctions principales, on trouve dans cette
catégorie les fonctions suivantes :
§ Fonction administrative ;
§ Fonction financière ;
§ Fonctions sécurité.
A. Fonction administrative
Cette fonction diffère par nature puisqu'elle s'exerce à tous les échelons et
dans les services de l'entreprise. Les attributions qu'elle confère croissant
dans le même sens que la responsabilité hiérarchique.
B. Fonction financière
C. Fonction sécurité
La comptabilité nous est venue de l'ancienne Egypte (vers 2800 av. J.C.),
de Babylone (vers 2000 av. J.C.) et de la Grèce (vers 2000 av. J.C.).
La comptabilité est une science des comptes, qui a pour objet l'organisation
des écritures par le choix judicieux des livres et des comptes nécessaires
afin d'en suivre facilement les opérations et d'en présenter les
résultats (13(*)).
- Rôle financier ;
- Rôle fiscal ;
- Rôle juridique.
A. Rôle financier
La comptabilité joue un rôle financier primordial dans la vie de l'entreprise
dans la mesure où elle permet au gestionnaire :
B. Rôle fiscal
C. Rôle juridique
- La comptabilité générale ;
- La comptabilité budgétaire ;
A. La comptabilité générale
C'est un instrument de gestion dans une entreprise, et a pour mission
essentielle, l'enseignement du jour au jour des opérations économiques de
l'entreprise et son environnement.
B. La comptabilité budgétaire
Elle est une comptabilité de détail, elle contrôle et évalue avec précision les
coûts de production, les charges qui doivent être ventilées selon leur
destination.
- La comptabilité simple ;
A. La comptabilité simple
Le solde général peut alors être subdivisé entre le solde des comptes de
bilan et celui des comptes de résultats.
B. La comptabilité en partie double
Elle est basée sur un postulat bien connu des scientifiques : rien ne se
crée, rien ne se perd, tout se transforme. En terme économique, cela se
traduit par deux règles :
- Toute la valeur qui circule dans une entreprise ne fait que se déplacer ;
De même, elle permet à tout instant d'assurer que la richesse et les avoirs
(ce que l'entreprise possède et qui est au débit) sont égaux aux dettes (ce
que l'entreprise doit, et qui est inscrit au crédit) : si de la richesse est créée
(supposons la vente de services), le résultat de l'opération sera
comptabilisé au bilan comme une dette envers l'actionnaire. On fait ainsi
toujours correspondre une opération de recette ou de dépense avec un
moyen de la réaliser.
Ceci donne une image la plus fidèle possible de l'état des richesses d'un
organisme à tout moment et de ses interactions avec les différents acteurs
dont il dépend.
Certaines opérations (avec taxes par exemple) font entrer en jeu plusieurs
débits et plusieurs crédits dont les sommes des débits doivent être égales
aux sommes des crédits. Elle recourt à un plan comptable pour catégoriser
les opérations, mais chaque compte peut être débité ou crédité et dispose
donc d'au moins deux colonnes.
Nous précisons que dans toutes les deux méthodes, on passe des écritures
datées, chiffrées (montant), allouées à un compte, explicitées par un libellé
et correspondant à un document répertorié qui doit toujours en retour
pouvoir justifier une écriture comptable (une facture, un relevé de compte
bancaire, une feuille d'impôt à payer, etc.).
Une écriture comptable ainsi justifiée peut alors être opposable à des tiers
(État, actionnaires, organisme sociaux, justice, etc.).
a) Principe de justification
Ce principe dit que la comptabilité doit saisir l'ensemble des opérations des
avoirs, des droits et obligations d'une part, et l'ensemble d'engagent et de
responsabilités d'autre part, concernant l'entité à laquelle elle se rapporte.
Toute compensation entre les avoirs et les dettes, entre les engagements
et les droits, entre les charges et les produits, est interdite.
Ce principe dit que pour chaque objet, un groupe d'objets, une règle
d'évaluation, le plan comptable général congolais détermine les règles
d'évaluation pour chaque élément.
b) Principe de prudence
Ce principe signifie que toute personne qui prend connaissance des états
financiers doit se faire à la description faites des valeurs actives et passives
des charges et produits, ainsi que des droits et engagement.
CHAPITRE 2 : CONSIDERATIONS
GENERALES SUR L'ORGANISATION
ET SUR L'ORGANISATION
COMPTABLE
Ce chapitre se propose d'éclairer les concepts organisation et organisation
comptable.
2.1.1. INTRODUCTION
Peter DRUKER disait que « l'organisation n'est pas une fin en soi, mais un
moyen de réaliser le bon fonctionnement de l'entreprise et d'obtenir le
résultat qu'elle se propose ».
C'est pourquoi, toute entreprise qui se crée doit avoir les structures fiables
avec comme fondation l'organisation, qui est en fait un courrier de
transmission transformant toutes les activités de l'entreprise à une
commande.
Cette organisation sera d'autant plus efficace, stable et plus directe que
lorsqu'elle aura moins à peser sur les activités individuelles des
collaborateurs en modifiant leur rythme de travail.
Elle est définie encore comme étant une science qui étudie le principe de
gestion de l'entreprise et elle a comme instrument de travail.
L'organisation n'est pas la copie d'un ensemble des procédés aux recettes,
mais il s'agit avant tout de créer un état d'esprit qui tend à oeuvrer vite et
bien, c'est-à-dire avec méthode.
Selon nous, elle peut être définie comme étant un ensemble des moyens
humains, matériels et financiers indispensables et nécessaires pour un
meilleur fonctionnement du service comptable de l'entreprise.
Pour mettre au point une organisation comptable, nous devons suivre deux
optiques qui sont (20(*)):
- Organisation matérielle ;
- Organisation conceptuelle.
Il faut :
- L'éclairage
- La bonne couleur (teint clair)
- L'absence de bruit
Il s'en tient et doit s'en tenir aux règles déontologiques à observer dans
l'accomplissement de ses tâches.
Un bon comptable est celui qui note toujours par écrit avec date à l'appui
certaines opérations pour ne pas les oublier.
Comptabilité générale
Comptabilité budgétaire
- Les locaux,
- Les machines,
- L'ordinateur, etc.
v Analyste financier : Son rôle est de faire sur base des états comptables
le diagnostic de la santé financière de l'entreprise.
2.2.3.1. Livre
2.2.3.1.1. Définition
a. Journal
§ Date de l'opération,
§ Les libellés,
Marchandises
A Caisse
b. Grand livre
Le grand livre est l'ensemble des comptes classés en ordre, dans lesquels
sont enregistrées les opérations liées à chaque compte.
D 30 C D 57 C D 10
c. Balance
Nous avons plusieurs sortes des balances, parmi lesquelles nous pouvons
citer :
- La balance à 4 colonnes
- La balance à 6 colonnes
- La balance à 8 colonnes
Tracé de la balance
a. Communication interne
b. Communication externe
Ex. : le bilan d'une société est une information structurée, dont la source
provient des différents documents comptables bruts (facture, bulletin de
paie, etc.).
d. Qualité de l'information
- Fiable ;
- Pertinente ;
- Disponible.
a. Définition
Une pièce justificative est un document par lequel le service comptable est
informé et peut traduire, en langage comptable, les pièces justificatives
fournissent ainsi la matière des écritures comptables auxquelles elles
confèrent, selon leur origine, une force probante plus ou moins grande.
Ø Pièces permanentes :
Ø Pièces courantes
o Les pièces comptables d'origine interne (Ex. :les factures clients, Bon de
livraison, Bon de sortie, etc.)
Les flux des pièces justificatives doit être organisé. Cette organisation est
de la compétence du chef de l'entreprise. Elle est étroitement dépendante
de la structure de l'entreprise et doit obéir aux princes suivant :
- de préparer le travail ;
Elle permet :
- Système classique ;
- Système centralisé.
1. Système classique
- Le journal classique ;
- Le grand-livre ;
- La balance.
Toutes les opérations ont passées directement au journal sur base des
pièces justificatives, les montants débiteurs et créditeurs sont
immédiatement retranscrits aux comptes concernés dans les pages du
grand livre.
Pièces justificatives
Journal unique
Grand-livre
Balance
Bilan TFR
JOURNAL GRAND-LIVRE
N° N° Cpte D N° Cpte C Libellés D C D C D C D C
Date
Grand livre
Caisse
Effet à recevoir
Effet à payer
Ventes
Achat
BALANCE
N° Cpte Compte Sommes Soldes
D C D C
3. Système centralisateur
Un journal originaire des opérations diverses est ouvert pour enregistrer les
faits de nature unique après que toutes les opérations principales ont été
écoulées pour être porté dans les journaux spéciales.
Balance
Caisse
Effet à recevoir
Effet à payer
Vente
Achat
Journal
Grand livre
a) Inventaire permanent
b) Inventaire intermittent
- Les sorties partent du principe comptable qui dit que tout le stock entré
dans le magasin doit sortir au prix auquel il était entré.
Les sorties sont calculées d'après les dernières entrées, d'abord les lots les
plus récemment achetés. LIFO a pour effet de produire des coûts de
production supérieur à la normale et d'évaluer les stocks à des prix trop
bas.
b) Le décalque manuel
a) Le décalque mécanique
Etant général, ce plan comptable fixe les grandes lignes à suivre par les
entreprises lors de l'exécution des travaux comptables. Son contenu
comprend dans une forme très générale :
Ils reprennent pour chaque compte principal, son contenu, ses modalités de
fonctionnement ainsi que tous les commentaires possibles pour rendre
aisée l'application du plan comptable congolais.
- Le bilan ;
- Le tableau de financement ;
Ainsi, le plan comptable particulier n'est rien d'autre que le plan comptable
général congolais appliqué à la réalité de l'entreprise.
§ Un service chimique ;
§ Un service d'exploitation ;
§ Un service du personnel et ;
§ Un service comptable.
Ces trois zones, chacune est dirigée par un Directeur général assisté d'un
inspecteur. Vu les problèmes qui connaissent le REGIDESO, le Ministère
du Travaux Publics conclut pour une durée de cinq ans une convention
avec la COMINIERE - Société Anonyme Belge qui gère désormais et dirige
la REGIDESO.
- Un conseil d'administration ;
- Un conseil de gestion ;
3.3.1.1.Conseil d'administration
- Direction d'exploitation ;
- Secrétariat général.
- inspection générale ;
- service communication ;
Conseil d'Administration
Comité de Gestion
A.D.G
A.D.G.A
Dépt. Tech.d'exploitation
Secrétaire Générale
Inspection et
Audit
Organisation et méthode
Analyse financier
Relation publique
Coopération
Production
Distribution
Achats
Log. Magasin
Maintenance Atelier
Planification Programme
Recherche et investissement
Finance et trésorerie
Commerciale
Informatique
Comptabilité
Relation professionnelle
Formation
Dévelop. Social
Maintenance Atelier
Légende :
Aut : Autonomes
Dévelop : Développement
Dépat. : Département
Source : Regideso
CHAPITRE 4. ORGANISATION ET
FONCTIONNEMENT DE SERVICE
COMPTABLE DE LA REGIDESO
Ce chapitre traite le cas pratique de notre étude.
4.1. STRUCTURE DE LA DIRECTION DES
COMPTABILITES
Service de fiscalité
- Service de fiscalité ;
Il a pour devoir :
D. Service de fiscalité
Elle permet également de calculer les coûts des biens et services proposés
par l'entreprise ; le contrôle de gestion et le classement des charges selon
leur destination.
- des mobiliers ;
- table de travail ;
- des ordinateurs ;
2. Grand-livre
3. Livre d'inventaire
Le livre d'inventaire constitue la liste de tout ce qui entre dans le cadre des
effets de la REGIDESO à la fin d'année.
4. Livre de paie
5. Balance
Elle est constituée des soldes de début et de fin de période y compris les
flux de la période.
6. Bilan
Ces documents sont conservés pendant dix ans pour service en cas de
contestation.
Pièces justificatives
Livres auxiliaires City Bank
Journal unique
Grand livre
Balance définitive
BILAN
TFR
· Livres auxiliaires ;
· Calculatrices ;
· Cartouches ;
· Photocopieuses ;
- L'imputation : elle indique la nature que doit prendre une charge dans les
opérations financières de la REGIDESO.
a) Définition
b) Pièce justificative
c) Ecriture comptable
46400 IPR
d) La contre partie
· 42100, 42200, 42300 sont débités lors du paiement dans le livre de caisse
dépense ;
· 43110 : SC à la balance ;
a) Définition
b) Pièce justificative
c) Ecriture à passer
d) La contre partie
D 31100
C 74530
D 64 830
C 31 100
4.6.1. FORCES
L'analyse critique faite sur l'organisation comptable relève les constants ci-
après constituant la force de ladite organisation :
4.6.2. FAIBLESSE
Pour clore, dans ce quatrième chapitre qui traite le cas pratique de notre
étude, nous avions eu à démontrer en long et en large comment est
organisé et fonctionne le service comptable de la dite entreprise
« REGIDESO » avant que nous fassions l'étude de l'efficacité de ces deux
derniers.
CONCLUSION
Nous voici arrivé à la fin de notre travail intitulé « l'organisation et le
fonctionnement d'un service comptable dans une entreprise publique » cas
de la REGIDESO pour une période allant de 2008 à 2011.
C'est ainsi que ce présent travail est subdivisé en deux parties ayant
chacune deux chapitres.
Alors pour mieux passer cette étude, nous nous sommes posé les deux
questions suivantes :
Constats positifs :
Constats négatifs :
- La publication des états financiers est faite après deux à trois ans ;
Pour clore, ce travail est susceptible d'être enrichi par d'autres recherches
car certaines données dont nous avions besoins pour mieux exploiter notre
thème n'étaient pas disponibles.
Nous n'avons pas non plus la prétention d'avoir réalisé une analyse
exhaustive. Ainsi, nous sollicitons l'indulgence de tous lecteurs pour les
imperfections qui se seraient glissées.