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PENSÉE ÉCONOMIQUE
AU TRAVERS DES ÂGES
SECTION 1 - LES DÉMARCHES PRÉCLASSIQUES (LE MERCANTILISME ET LA PHYSIOCRATIE)
§1 Le mercantilisme
Le mercantilisme a dominé durant environ quatre siècles, du XVème siècle au XVIII ème siècle, et a connu
une apogée à des époques variables selon les pays.
Trois propositions : le populationnisme, le protectionnisme et le pré -quantitativisme.
Le quantitativisme monétaire : le niveau général des prix d'une nation est lié à la quantité de monnaie qui y
circule.
Les idées mercantilistes sont pré-quantitativistes parce que, à l'inverse de celles des Classiques, elles
demeurent non formalisées et ne font état d'aucune scission entre la sphère réelle et la sphère monétaire
de l'économie.
§ 2. La physiocratie
Auteurs non physiocrates qui ont critiqué les idées mercantilistes : William Petty (1623-1687, UK) et
Richard Cantillon (1680-1755, UK) et Pierre Le Pesant de Bois-Guilbert (1646-1714, FR) et Etienne Bonnot
de Condillac (1715-1780, FR),
Les physiocratiques critiquent des idées mercantilistes.
L'école physiocratique, menée par le docteur François Quesnay (1695-1774), était libérale en ce qu'elle
proclamait une confiance aveugle en l'ordre naturel, et voyait dans la terre l'unique source de la richesse,
et non plus dans les métaux précieux,
On lui reconnaîtra trois mérites essentiels. Elle a posé le problème de la valeur des choses :
1) Se trouvent opposées la valeur d'usage (la valeur d’un objet dépend de l’usage qu’on en fait), et
2) La valeur d'échange veut que la valeur d’un objet soit sujette à l'acceptation d'une dualité des prix :
▪ D’un côté, un prix fondamental des marchandises qui reflète leur coût de production et,
▪ De l'autre, un prix de marché dont les variations sont soumis à la loi de l'offre et de la demande.
3) Elle a conçu un Tableau économique (l'ouvrage de François Quesnay) qui présente les flux de revenus
irriguant l'économie, mettant ainsi en relief les liens d'interdépendance entre les agents ; cette
démarche a formé l'embryon de la comptabilité nationale contemporaine.
Première doctrine prônant le libéralisme, elle élaborera tant de nombreux concepts que des lois dans des
champs d'analyse diversifiés : la production, la répartition, la monnaie, l'échange, la croissance, l'équilibre...
Les grands écrits classiques furent publiés entre 1776 et 1850 environ. Ils prennent donc place à une
époque où la philosophie des Lumières marque son empreinte. Au plan technique, l'Europe connaît une
révolution d'ampleur inconnue jusqu'alors et, s'agissant des relations sociales, la composition sociologique
de la population active change. C’est l’éclosion du capitalisme industriel.
Les plus grands auteurs ainsi que ceux de leurs ouvrages majeurs sont :
- Adam Smith (1723-1790) : Théorie des sentiments moraux, 1759 : La richesse des nations, 1776 ;
- David Ricardo (1772-1834) : Principes d'économie politique et de l'impôt, 1817 ;
- Robert Malthus (1776-1834) : Essai sur le principe de population. 1798 ;
- Jean-Baptiste Say (1767-1832) : Traité d'économie politique, 1803 ; Catéchisme d'économie politique, 1817
;
- John Stuart Mill (1806-1873) : Principes d'économie politique, 1848.
§ 1. De la valeur et de la répartition
Les Classiques adoptent une conception objective de la valeur.
Chez Smith, la théorie de la valeur travail commandé prévaut : une marchandise tire sa valeur de sa
capacité à acquérir une certaine quantité de travail, quelle que soit la forme que puisse revêtir ce travail.
Chez Ricardo, la théorie de la valeur travail incorporé domine : un objet n'a de valeur qu'en raison de la
quantité de travail incrustée en lui.
Théorie de la valeur et théorie de la répartition forment l'avers et le revers d'une même médaille,
puisqu'on ne peut concevoir de partage des revenus sans production préalable.
Pour ce qui est du travail, les Classiques affirment :
- En longue période le salaire s'identifie au minimum de subsistances ;
- Théorie du fonds de salaire : en courte période, le salaire est déterminé par la rencontre de l'offre
et de la demande de main-d’œuvre, cette dernière restant dimensionnée à l'accumulation du
capital productif.
En ce qui concerne le capital, plusieurs thèses ont fourni des explications divergentes de la détermination
du profit. Mais toutes le justifièrent en tant que tel. La rente (rétribution de la terre) est évaluée de façon
différentielle, car elle est mesurée par l'écart existant entre le rendement d'un lopin de terre donné et le
rendement constaté sur la terre la moins fertile.
Les analyses du partage du revenu nationales proposes par Adam Smith et Robert Malthus étaient très
incomplètes.
David Ricardo a proposé l'argumentation la plus solide :
• Dans une vision statique, la rente est fixée de manière différentielle, le salaire se cale sur le
minimum de subsistances et le profit s'appréhende comme un résidu, c'est-à-dire la fraction de la
production subsistante une fois les autres facteurs rétribués
• Dans une vision dynamique, si la masse des rentes et celle des salaires n'ont de cesse de s'étendre,
le montant global des profits s'amenuise au point de devenir nul ; dès lors, l'avènement de l'état
stationnaire devient inéluctable.
§ 2. De la monnaie
La théorie monétaire classique repose sur deux grands principes :
1. La théorie quantitative de la monnaie expose que les mouvements de prix résultent toujours des
fluctuations enregistrées dans le stock de monnaie ; autrement dit, plus la circulation monétaire dans une
économie est forte, plus le niveau général des prix qu'on y relève est élevé, et réciproquement.
§ 3. Du commerce international
La théorie classique de l'échange international est amplement redevable aux travaux d'Adam Smith, de
David Ricardo et de John Stuart Mill.
Adam Smith inventa la théorie des avantages absolus qui, en prenant le soin de mettre en exergue les relations
existantes entre le commerce et le développement économique, se comprend aisément : sitôt que la
production domestique d'une marchandise est soit impossible, soit trop onéreuse, il est de l'intérêt de la nation
considérée d'acheter ladite denrée à des pays tiers. L'avantage essentiel du commerce international réside donc
dans la réduction des coûts qu'il occasionne.
Due à David Ricardo, la théorie des coûts comparatifs marque un indéniable progrès analytique.
Le coût comparatif d'un bien par rapport à un autre est, dans tout pays, mesuré par le rapport des
quantités de travail nécessaires à leur production dans chacun des pays, il se peut qu'en dépit de
l'existence d'un double avantage absolu en faveur d'une économie concurrente une nation ait tout de
même intérêt à se spécialiser. Ainsi un pays se doit-il de poursuivre sa spécialisation internationale tant que
la quantité des biens qu'il exporte lui procure plus de biens en échange que s'il les produisait. En sorte que
liberté de l'échange et obligation de spécialisation internationale paraissent indissociablement liées.
Comblant en partie les insuffisances du modèle ricardien — adoption de la théorie de la valeur travail
incorporé, constance des coûts de production et vigueur supposée des demandes nationale et
internationale de produits —, la théorie des valeurs internationales qu'a suggérée John Stuart Mill vise à
résoudre le problème des conditions d'équilibre dans les relations planétaires. Par le biais de la
construction de fonctions de demande réciproque l'offre d'exportations d'un pays étant égale à la demande
d'importations de l'autre dans un modèle à deux intervenants, et inversement —, elle montre comment le
jeu des forces de marché permet de repérer le point terminal de l'échange et ce, au sein d'une zone dont les
contours sont plus resserrés que ceux qu'entrevoyait Ricardo. À la limite, l'équilibre de l'échange se produit
à l'intersection des courbes de demande réciproque des pays qui y participent.
§ 4. De la dynamique et de l'équilibre
La conception smithienne de la croissance suppose que la propriété soit garantie, la liberté de commerce
assurée et la division du travail avérée.
Au-delà de ces considérations institutionnelles, elle établit que l'accumulation du capital se trouve à l'origine
de la dynamique économique :
- D’un côté, en effet, l'accumulation de capital — l'investissement en termes modernes — accentue la
division du travail tout en étirant l'échelle de production, fait qui occasionne des profits
supplémentaires et, partant, une accumulation nouvelle de capital ;
- De l'autre, l'accumulation autorise le versement de salaires décents qui encourage la natalité, donc
la demande globale et, à terme, une division du travail qui suscite à son tour une accumulation de
capital neuf. L'analyse malthusienne de l'expansion fait sienne la démarche précédente, niais y
ajoute deux singularités que constituent le rôle de la population et celui de la demande. Le principe
de population tient en ce que les hommes croissent selon une progression géométrique et les
subsistances en raison d'une progression arithmétique ; en découle un déséquilibre croissant qui
explique que, fatalement, l'humanité court à sa perte.
Malthus fut le seul grand classique à privilégier une approche de l'économique par la demande en arguant
qu'il était vital pour une nation de stimuler la demande efficace (efficient demand).
À cette conception optimiste des choses se sont opposé les vues pessimistes de Malthus :
La sous-consommation permanente du revenu qu'entraîne la formation d'épargne empêche un écoulement
correct de la production ; par suite, cette réfutation conclut à l'inéluctabilité des crises, symbole vivant des
déséquilibres économiques.
Les courants opposés au libéralisme figurent : le socialisme utopique, le socialisme scientifique et les
mouvements de réaction non socialistes.
Par leurs écrits et par leurs actes, deux hommes, Charles Fourier (1772 -1837) et Robert Owen (1771-
1858), illustrèrent le socialisme associationniste.
- Fourier, philosophe, humaniste mais aussi doux rêveur à partir d'une conception pour le
moins farfelue des relations sociales, créa des phalanstères qui, fondés sur l'utopisme
fraternel, se soldèrent par de cuisants échecs.
- De loin plus réaliste, Owen dirigea une entreprise modèle de plus de deux mille salariés dans
laquelle la rentabilité rivalisait avec la bonne ambiance au point qu'elle accueillit plus de vingt mille
visiteurs en une dizaine d'années ; cette expérience, à dire le vrai positive, engendra le mouvement
coopératif mondial.
-
Rédigés avec une plume trempée d'acide, les écrits de Pierre Joseph Proudhon (1809-1864) ont été
jugés par la postérité comme singulièrement violents. D'une nature révoltée et tourmentée, cet au teur
inspira le socialisme populiste. Incluant tout à la fois une virulente condamnation de la propriété et un
désaveu de l'inégalité, cette doctrine, au soir de sa vie, sera affadie quelque peu pour donner naissance
au mutuellisme dont le corps de pensée vise à conjuguer liberté et égalité. D'où les railleries
franchement acerbes de Karl Marx !
D'un point de vue strictement analytique, le marxisme reprend à son compte les prémisses de la théorie
classique de la valeur parce qu'il prend fait et cause pour la valeur travail incorporé. Il s'en détache
toutefois lorsque, alléguant que la plus-value est du travail impayé, il conclut à l'exploitation des masses
ouvrières et, de fait, à la thèse de l'aliénation de l'homme par l'homme.
Enfin, la loi de la baisse tendancielle du taux de profit annonce l'effondrement inévitable du système
capitaliste. Dans la doctrine marxiste le politique l'emporte sur l'économique
A mesure de son développement, le capitalisme se heurte à une double fatalité :
1) Economiquement, des crises convulsives apparaîtront à des moments de plus en plus rapprochés du fait
de la persistance du déséquilibre entre l'épargne et l'investissement.
2) Socialement, les capitalistes, de moins en moins nombreux et de plus en plus riches au motif de la
concentration, et les salariés, de plus en plus nombreux et de plus en plus pauvres par les licenciements
successifs, sont condamnés à se heurter.
Sous de tels auspices, seule la révolution est salvatrice. Elle permet :
- Dans un premier temps : l'instauration d'un socialisme d'État dépeint par :
o L’abolition de la propriété privée des moyens de production,
o La dictature du prolétariat,
o L’incitation au progrès technique et
o La suppression des inégalités.
- Plus tard, elle favorise l'accès à la phase supérieure qu'est le communisme, phase que dépeignent :
o Le dépérissement de l'État,
o La création de coopératives coordonnées par un plan central et
o L’égalité entre les sexes.
Le marxisme dont les excès politiques et les manquements économiques et sociaux ne sont plus à prouver
est aujourd'hui une idéologie déclinante. Peut-être s'aperçoit-on, enfin, que la croyance en un dogme, fût-il
suggestif, a de tout temps été préjudiciable à l'homme !
La réaction sociologique, pour sa part, conteste l'appréhension trop conceptuelle qu'ont les libéraux de la vie
économique. C'est pourquoi Auguste Comte (17981857) et Frédéric Le Play (1806-1882), chacun à sa manière
— le premier en vantant les mérites de l'expérience, le second en élaborant de minutieuses monographies —
militeront pour accorder la prépondérance au fait.
L'Ecole historique allemande -- auteurs tels que Wilhelm Roscher (1817-1894), Bruno Hildebrand (1812-
1878), Adolf Wagner (18351917)
Max Weber (1864-1920), Werner Sombart (18631941) et Arthur Spiethoff (1873-1957), a, nonobstant
certaines inflexions chez tel ou tel, proposé une méthode d'analyse fondée sur la collecte historique des
faits cherchant à extraire l'économie politique de l'univers abstrait dans lequel les Classiques l'avaient
enfermée.
L'économie néo-classique est née au tournant des années 70 du X1Xeme siècle, elle est souvent dénommée
marginaliste du fait de l'accent qu'elle porta sur la dernière unité produite, consommée ou échangée.
Outre qu'elle accentua le caractère abstrait du credo libéral, elle vanta les uniformités économiques. «
L'hédonisme, selon le mot de François Perroux, est une tentative pour faire de l'économie politique une
science exacte ».
§ 1. De la valeur
Autant les écrivains classiques énoncèrent une théorie de la valeur objective, autant les auteurs
néo-classiques marquèrent leur préférence pour une approche subjective : n'ont de valeur que les
objets auxquels on en accorde.
Plus scientifiquement, pour le Français Léon Walras (1834-1910), la rareté d'une marchandise est
cause de sa valeur en échange ; pour l'Anglais Stanley Jevons (1835 1882), les rapports des degrés
finals d'utilité des consommateurs l'expliquent ; pour l'Autrichien Carl Menger (1840-1921), c'est
l'intensité relative avec laquelle on ressent un besoin qui la fonde.
Par-delà ces nuances, ces conceptions qui confirment la primauté des choix individuels sont loin
d'être satisfaisantes. Elles posent sans démontrer que l'utilité et la rareté se situent en amont de
la valeur : ce faisant, elles transforment des égalités en causalités, ce qui est une erreur. Elles
partent généralement d'un modèle à deux agents, puis généralisent les solutions ; or, est-on en
droit de passer d'un équilibre bilatéral à un équilibre compétitif sans formuler certaines réserves ? Elles
laissent à penser que la valeur des biens capitaux est liée à celle des biens de consommation, ce qui n'est
pas évident...
Il faudra attendre Alfred Marshall (1843-1924) pour disposer d'une théorie synthétique de la valeur. Pour
lui, l'intersection des courbes d'offre et de demande dorme la valeur d'échange ou le prix du marché du
bien considéré. À juste titre, il écrit : « Il serait tout aussi raisonnable de discuter sur le point de savoir si
c'est la lame supérieure ou la lame inférieure d'une paire de ciseaux qui coupe le morceau de papier que de
se demander si la valeur est déterminée par l'utilité ou le coût de production », et ajoute que l'importance
de la demande dans la détermination de la valeur est inversement proportionnelle au temps, et que celle
du coût de production, en revanche, lui est proportionnée.
L'équilibre classique est général 21 équilibre keynésien est global L'équilibre classique :
- vision micro
-économique des choses : la somme des équilibre partiels obtenus sur des marchés spécifiques conduit à
l'équilibre général de l'économie.
- L'équilibre keynésien :
- s'appuie sur une démarche délibérément macroéconomique qui fait des quantités et des prix des
grandeurs déterminées par confrontation d) agrégats. L'équilibre classique : la totale flexibilité des
variables garantit la permanence de l'équilibre ainsi que son optimalité
- L'équilibre keynésien : la viscosité des comportements fait du chômage un phénomène purement
involontaire. Ce qui contredit la thèse libérale de l'automaticité de l'équilibre sur le marché du travail. Le
schéma classique est dans un cadre statique
- (au sein d'une même période de temps) :
Le processus qui décrit les mécanismes de retour à l'équilibre opère par les prix, le salaire sur le marché au
travail, le taux d'intérêt sur le marché du capital, les prix sur ceux des biens et des services. Les libéraux
raisonnent en longue période. Confiance quasi aveugle dans les automatismes marché. Ils ont pour une
intervention étatique minimale, de type structurel :
À défaut, ils demeurent persuadés que 1) activisme des pouvoirs ne fait rien moins que de déstabiliser le
système économique tout entier. cenodeilekeyne.si# la statique comparative prévaut la situation de départ
se compare avec une situation d'arrivée le processus de tâtonnement joue prioritairement sur les quantités
(consommation, investissement, emploi, dépenses publiques. _j vu la crise des années 30, Keynes a focalisé
son attention sur la courte période pour apporter une réponse immédiate au fléau du chômage. Conscients
de l'instabilité congénitale du secteur privé (entreprises et ménages), les Keynésiens optent pour une
action publique vigoureuse
- la politique budgétaire, d'essence conjoncturelle, est appelée de leur vœu.
L'école de Cambridge
- Richard Kahn Joan Robinson Pietro S Raffa James Meade : elle a radicalisé la critique de la pensée néo
- classique (sa normativité, ses micro)
-fondations, son statisme et son postulat de neutralité monétaire ont été dénigrés)
-
- elle s'est voulue positive, en étendant l'analyse keynésienne à la longue période (travaux de Domar et
Harrod sur le thème de la croissance). Elle a conçu des modèles de répartition à l'instar de ceux de Kalecki
et de Kaldorz. Le courant dit de la synthèse
-
- Fondé par John Hicks
- elle a recherché à intégrer la pensée de Keynes à celle de Walras.
- Le modèle LS
-LM (liqeeidity
-money) décrit les équilibres sur les marchés des biens et de la monnaie et permet d'évaluer la demande
globale et d'apprécier ses réactions à des chocs budgétaires ou monétaires.
- ce courant s'intéresse aux conditions de déplace-ment dans le temps de cet équilibre : les mouvements
court ont donné lieu à plusieurs interprétations :
- Samuelson
- Lundberg Netzer les mouvements longs produisent deux versions de la croissance ç i
-l 'une optimiste : rééquilibrage automatique de Solow 2
- l'autre pessimiste : stagnationnisne de Hansen, Higgins, Scueezy. Les post
-keyne.si# Davidson, Galbraith, Eichner
Ils ont mené des investigations dans le domaine conjoncturel. (Courbe de Phillips) et structurel.
Ils condamnent le libéralisme les théoriciens du déséquilibre ÷ s essaient d'imaginer un paradigme réaliste
ils remettent en cause des notions telles que l'information parfaite ou l'autoroute des équilibres.
- méfiance à l'égard des politiques économiques globales
- Recommandation d'un recours à des mesures sectorielles
- ils ne rejettent pas totalement la pensée libéral r
§2 Autour du libéralisme
Trois nouvelles pistes se dégagent : l'approfondissement des thèmes traditionnels, la construction d'une
nouvelle micro-économie et l'apologie du laisser-faire.
Le monétarisme ilotes à nouvelle macroéconomie classique et l'Ecole du public Choice font l'apologie du
libéralisme. Son triple message :
-les fluctuations du stock de monnaie régissent les mouvements conjoncturels,
- l'inflation est un phénomène monétaire 3
- toute politique dirigiste est nocive et elle provoque une socialisation de l'économie cette Ecole est en
faveur d'une économie de marché effective. Elle repose sur l'hypothèse de Rationalité des anticipations.
La theorie de l’emotion :
l'émergence récente de la neuroéconomie. Proche de l'économie comportementale, elle vise, à l'instar
d'autres neurosciences, à évaluer l'incidence de facteurs cognitifs et émotionnels lors des prises de
décision. Autrement dit, à partir des réactions du cerveau à divers stimuli observables grâce à des appareils
ultramodernes (scanner, imagerie par résonance magnétique), elle étudie les zones cérébrales affectées de
manière à cerner les réactions. Neurofinance ou neuromarketing en forment aujourd'hui de prometteuses
applications
2- L'orthodoxie
- retour aux sources de la pensée de Marx
La théorie de l'impérialisme
La théorie rénovée du capital
Contraction du déficit des administrations publiques : -4,2% en 2016 contre -12,2 % en 2010
Dans la zone Euro la conjoncture enregistre un léger rebond : + 1,5% qui s’est maintenu en
2016
Chômage élevé en zone euro malgré des progrès : Espagne 18,7% ; Grèce 23,3%
- Essor incertain du microcrédit (prêts de 200 à 300 € à taux d’intérêt entre 18 et 60%) = milliers
d’institutions donnant milliards de $ à 155 millions d’acteurs de la vie économique & sociale.
- Croissance soutenue (3,7% en 2016) mais nombreux défis : faim, malnutritions, pandémies, fléaux
naturels, endettement, carences éducatives et sanitaires, dépendance des exports…
- APD (aide public au développement) en progression mais insuffisante : 142,6 milliards en 2016
contre 137,2 en 2015
- Instabilité des prix alimentaires, fonte des stocks, climat, carences des réseaux de distribution,
montée des agro carburant (pression sur matières premières)
- 60 à 90% du budget des ménages sont consacrés à l’achat de nourriture
- Afrique la plus touchée, puise dans ses ressources mais réserves eau (aquifère sous terraine) et
matière première +++
- Les lions africains pourraient rejoindre les BRICS (Nig, Egy, Mar, Alg, Tun)
- Sécurité alimentaire passe par revalorisation de la filière agro-al
- Défis démographique – enjeux : déséquilibre nord-sud, diasporas, heurts
intercommunautaire, religieux, paradis fiscaux, terrorisme, fuite des cerveaux, trafics…
Atouts de l’Afrique :
- 5% de croissance depuis 2000
- résilience à la crise mondiale, vitalité démographique
- matières premières, surfaces cultivables, réserves d’eau
- situation financière souvent assainie et constitution de marchés régionaux pouvant attirer les
investisseurs étrangers
- consolidation classe moyenne au pouvoir d’achat
- essor infrastructures
Lions africains : Algérie, Botswana, Egypte, Maurice, Maroc, Tunisie
3 au 5 juin 2008 : conférence FAO32 à Rome
A. Flux de population
7 milliards d’humains le 31 octobres 2011 et 9 milliards en 2050 pour se stabiliser à une dizaine à
la fin du siècle —> 4 naissances par seconde, vieillissement alarmant, masculinatsation tendancielle
(105 garçons pour 100 filles naissant), urbanisation galopante (1/2 vit en ville et en 2050 2/3).
75 millions de migrations en 1975, 250 millions en 2015 (soit 3% de la pop) surtout vers l’Europe
puis l’Asie, l’Amérique et l’Afrique
3/5 en provenance des pays riches
- 72,5 millions en Europe
- 71 millions en Asie
- 62 millions en Amérique
- 17 millions en Afrique
Ralentissement des mouvements de populations avec la crise récente : baisse d’offre d’emplois et
politiques d’immigration plus restrictives ; baisse de mouvements tranche avec ceux des familles de
réfugiés (14,4 millions en 2014) et de demandeurs d’asile (800000 auprès des pays de l’OCDE en
2014) augmentant de façon rapide à cause d’événements dramatiques récents
B. Flux de marchandises
Internationalisation des échanges commerciaux patente
Série de rounds à l’OMC visant à baisser les tarifs douaniers depuis Seconde Guerre mondiale :
Annecy, Torquay, Genève, Dillon, Kennedy, Tokyo, Uruguay, Doha (encore inachevé) = force
motrice de la croissance mondiale
L’Europe reste le premier marchand du monde (37,3% des exportations, 32,2% des importations)
devant l’Asie (34,2% export et 30,8% import), l’Amérique du Nord (14,4% export et 19,3%
import), le Moyen Orient (5,3% exp et 4,3% imp), l’Amérique du Sud et Centrale (3,4% exp et
3,8% imp), la CEI (Communauté des Etats indépendants, 3,1% exp et 2,1% imp) et l’Afrique (2,4%
exp et 3,4% imp).
C. Flux de services
Montant des échanges de services : 29,6% de celui des marchandises = 4 700 milliards de dollars.
Valeur des biens : -5,0 % contairement a l’année d’avant = + 7,4 %
L’activité des pays européens est dominante (47,0% du total mondial), devant l’Asie (27,3%),
l’Amérique du Nord (16,8%), l’Amérique du Sud et Centrale (3,0%), le Moyen Orient (3,0%),
l’Afrique (2,1%) et la CEI (2,0%).
- Asie 27,3%
- Amerique du nord 16,8%
- Afrique 2,1 %
Grandes économies (sauf chine Japon et Allemagne) excédentaires Italie, Irlande à l’équilibre
Accord de libéralisation des services dans le monde signé en 2005 : gestion d’eau, éducation,
transports en commun, parcs naturels
D. Flux d’informations
Enjeu considérable : 1/3 des terriens utilisent Internet, 1200 milliards d’euros de chiffre d’affaire du
e commerce, grandes firmes (Google, Facebook, Apple)
Secteur de l’information grand créateur d’emplois 2/3 des nouveaux depuis 2000 aux USA, 700
000 en France
A. Investissements de portefeuille
Investissement de portefeuille : achat par des détenteurs de fonds non-résidents de titres de
propriété ou de créance émis par des agents nationaux, ou l’inverse (mais pas pour objectif la prise
de contrôle d’une entreprise) placements guidés par le rendement mais risqués
Investisseurs importants :
- fonds de pension (personnes voulant se constituer une retraite)
- fonds de placement (personnes voulant engranger des plus values à court terme)
Avantages pour l’entreprise : drainent rapidement une épargne étrangère sans risque particulier
pour elle mais peuvent causer des problèmes boursiers mondiaux
Dans la balance des paiement : avoirs constitués de titres étrangers acquis par les résidents et
engagements qui traduisent des souscriptions par des non résidents d’actifs émis par des résidents.
Véritables investissements, IDE dès que montant supérieur à 10% du capital social de l’entreprise
concernée —> stratégie économique de prise de contrôle donc opérations de fusion acquisition
Depuis 2007, mouvement d’abord descendant puis ascendant = 1979 milliards dollars (mais pas
retrouvé le niveau de 2007). Inverser en 2008 = 1697, puis aggraver en 2009 = 1198 reprise en
2010 = 1309, puis 2011 = 1524, 2012= 1350 , 2°13 = 1467, 2014= 1228, 1760 milliards en 2015
Pays en voie de développement : 43,4 % (30,7% en Asie) des flux entrants et 34,6% des flux
sortants (31,9% pour l’Asie)
Pays développés : 54,6% % des flux entrants et 60,8% des sortants
Pays en transition : 2,0% des flux entrants et 0,8
% sortants
USA premier pour les deux terre d’accueil avec
380 Mds contre 107 en 2014 et d’origine avec
300 contre 317 du capital international
Secteurs :
- secteur manufacturier : 27%
- services : 64%
- matières premières et agriculture : 7%
Etude de l’OCDE sur les IDE : vecteur essentiel de la mondialisation, fournissant des financements
durables, améliore l’insertion de ces pays, l’accès au travail, l’environnement
C. Prêts hypothécaires
D. Fonds souverains
Fonds souverains : fonds détenus par des Etats ou par leur banque centrale et destinés à être placés.
Actifs financiers gérés dans la durée avec des objectifs dûment affichés (géopolitique
omniprésente)
Plus de 100, implantés dans une quarantaine de pays : puissance financière colossale —> gèrent en
2016 plus de 9000 milliards de dollars
Plus importants :
- Norvège (835 Mrds $)
- Abou Dhabi (773 Mrds $)
- CIC chinois (750 Mrds $)
Plus dynamiques :
- Qatar
- Singapour
- Chine
250 Mrds $ investis annuellement dans les pays du Golfe
2016 Arabie Saoudite crée le plus gros fonds du monde (2000 Mrds $)
Montée d’un nouveau financement : crowdfunding (17 milliards de dollars dans le monde en 2014
= 170% de plus qu’en 2013)
- le pétrole
50$ en janvier 2007 130 en 2008 60 en 2009 puis monté à 120$ en 2011
Juin 2012 à juin 2014 stabilisation à 110$
Chute depuis l’été 2014 : 45 dollars printemps 2015 sous les 30 dollars juin 2015 ; baisse due à
augmentation de l’offre et repli de la demande
Orée 2016 remontée à 40, prévision 50$
OPEP : Algérie, Angola, Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis, Equateur, Indonésie, Iran, Irak,
Koweït, Lybie, Nigeria, Qatar, Venezuela croissants dans la production mondiale d’or noir
Gagnants :
- Pays : USA, UE, Japon, monde émergent (surtout Chine et Inde)
- Secteurs : transports, agriculture, pêche, chimie, tourisme
- le charbon
- le gaz
Aux 3/5, les ressources sont en Russie (21,4%) et au Moyen-Orient (38,4%). Le gaz ne permet des
surplus exportables que pour une poignée de pays : Russie, Canada, Norvège.
- le nucléaire
Côté civil et militaire
2. Les prix
Sujet majeur, auquel la situation des pays en voie de développement est directement liée.
Accentuation du déséquilibre offre demande et négociations portant davantage sur des anticipations
de production que sur des productions effectives.
A. L’engrenage de la dette
1. La dette publique
Ensemble des engagements financiers bruts de la sphère publique : l’Etat, les organismes
d’administration centrale, les collectivités territoriales, les caisses de sécurité sociale. Elle est
scindée en dette interne portée par des agents résidents et en dette externe portée par des étrangers.
Pas de limite à la dette publique tant que monétisation possible, càd quand une banque centrale se
porte acheteuse de titres, elle les prend en portefeuille et crée de la monnaie au profit de l’émetteur
de la dette.
Contamination des banques par les emprunts récurrents des États en 2011 2012
Nombreux prêts concédés au prix de mesures d’austérité drastiques imposés par les bailleurs : le
FMI, la BCE et l’union européenne (la Troïka) conflit entre assainissement des comptes et
relance
Quelles solutions ?
- émission d’euro bonds (obligations) pour aboutir à une mutualisation des dettes de l’ensemble
des États de la zone euro ? Non de l’Allemagne en juin 2012
- gestion de 60% de la dette nationale par les Etats européens via une agence européenne
plombé par la fin de non- recevoir allemande en juin 2012 (40% restant par Etat émetteur)
- union bancaire : surveillance des banques par la BCE ? Dispositif acté
2. La perversion institutionnelle
Notes attribuées pèsent sur les conditions financières que subissent les emprunteurs.
Critères de notation pas profondément transparents, conflits d’intérêt dus à leur mode de
rémunération, discontinuité des procédures contrastant avec la continuité des quotations, position
oligopolistique guère compatible avec l’utilité publique.
Plus de 10 000 milliards de dollars chaque année dans le monde pour le seuls particuliers (4 à 5 fois
le PIB de la France).
Tous acteurs confondus : 30 000 milliards de dollars en 2014 (15 fois le PIB de la France).
État semblant de retour aujourd’hui : interventions dans le secteur financier, plans de relance,
impulsions industrielles (états généraux de l’industrie en France en 2010 : 23 mesures)
L’histoire prouve que l’action de l'Etat est nécessaire mais en elle-même insuffisante.
Le marché fluidifie les transactions, favorise la transparence et promeut l'essor des économies
émergentes. Il canalise des sommes au montant vertigineux a l'échelon mondial. Mais les risques
financiers et politiques qu'il entraîne sont exorbitants : fièvre honteuse, bulles spéculatives, essor
anarchique des produits dérivés, ou malversations…
Marché capable du meilleur (drainage de l'épargne vers les PED) comme du pire (transmettre en les
amplifiant les ondes de choc financières).
Simple outil redoutablement efficace mais beaucoup trop débattus par les différents courants
économiques : le marché n’est que le lieu obligé de l’échange, il réagit plus qu'il ne provoque,
sanctionne plus qu'il n’indique
L’analyse économique prouve que le rôle du marché est nécessaire mais lui aussi insuffisant.
- pays se proclamant socialistes (chine, cuba, vietnam) faisant la part belle au marché
- l’État est a la diète au motif de surcoûts et d’endettement publics successifs mais on lui demande
toujours plus
Au total, un Etat dépouillé de ses apories, un marché apuré de ses excès, une économie centrée sur
l’homme, est le seul projet qui vaille.
1. La gouvernance d’entreprise
Loi de mai 2016 dite loi sapin 2 doit encadrer et non plafonner les gains des dirigeant des grandes
entreprises en rendant contraignant le vote de l’assemblée génénrale des actionnaires
Passage d’un modèle vertical (pyramidal) à un modèle horizontal (subdivision des firmes en centres
de décisions autonomes et DIT)
« Entreprises globales » (10% du PIB mondial, 1/3 des échanges planétaire, 50 millions de
personnes) ? Mais liens étroits avec la mère patrie, souvent centrées sur une seule zone
Nombreuses réformes nécessaires car asymétries d’informations pouvant nuire aux actionnaires
Etats n’ayant plus le monopole de la définition des normes sur le plan mondial : multinationales
formant des canaux d'influence importants.
2. La gouvernance d’État
Regroupement d’Etats pour répondre à la mondialisation : MercoSur, UE, AELE… —> accusés de
dissoudre la souveraineté nationale
3. La gouvernance interétatique
Ensemble de règles établis dans Balde II et Balde III permettant de consolider financièrement les
systèmes bancaires.
G20 comme première instance de coopération internationale
Secouse de l’éco mondial en 2008 2009 sauver par G8 G20 = révision des normes aret des régime
de régulation
Recours centré sur le concept d’intelligence économique remplaçant celle de veille stratégique : elle
n’est pas que passive, mais offensive, et elle créé des emplois transversaux compatibles avec la
nouvelle configuration des firmes et des Etats. Connotation stratégique et politique
L'intelligence économique est avant tout une action concrète qui se fixe la réduction de la pauvreté
pour objectif premier.
3 axes stratégiques :
- Recueil d'information pour faciliter la prise de décision publique
- Service de la compétitivité : assurer la présence et l'influence françaises
- Sécurité économique : risques et menaces, protection patrimoine et savoirs
3 missions :
- coordination interministérielle
- politique publique de grands projets
- études de dossiers thématiques pour des recommandations opérationnelles
IV L'enjeu des stratégies
Obstacles au libre échange susceptibles de pallier les effet d’une concurrence exacerbée,
notamment défense de l’emploi souvent alléguée. Préférence de nombreux pays pour des accords
régionaux plutôt que mondiaux
Protectionnisme justifiable à court terme mais préjudiciable à long terme —> diminue le pouvoir
d'achat par des taxes, limite le choix des acteurs de l’économie, freine l’innovation et retarde la
croissance.
Délocalisation vs relocalisation.
1. Le processus de délocalisation
Dislocation géographique des activités : conception, production, consommation dans des territoires
différents, pour tirer le meilleur parti des avantages de chaque pays
Quels critères supplémentaires ? flexibilité (horaires modulables, droit du travail, protection sociale
inexistante), technique (habileté, contrôle qualité), commercialisation (expérience du personnel),
connaissance (qualification, protection de la propriété intellectuelle), fiscalité (locale nationale,
douanière), conditions d’installation (prix de l’équipement, des brevets, de l’énergie, des
matériaux), conditions financières, livraisons, proximité, main d’œuvre expatrié…
-le pvr d’achat en terre d’acceil = porteur de débouchés+ augmente la demande de travail dans le
pays d’origne
-la délocalisation peut favoriser l’essor d’activités connexes liées à affrétement, financement ect..
des transferts de marchandise, stimule l’embauche
2. Le processus de relocalisation
Fait neuf ayant surgi récemment et restant marginal mais touchant des secteurs comme le textile et
l’habillement.
Fiscalité en France : 34,4% (2ème après Malte 35%) contre 25,6% de moyenne en zone euro —>
réforme fiscale nécessaire.
1. Au plan analytique
Deux succès dans le sens du keynésianisme : New Deal de Roosevelt et expérience du docteur
Schacht en Allemagne dans les années 30, mais aussi bienfaits des pays ayant mené des politiques
libérales
2. Au plan factuel
-France après deux plans de rigueur = 11 millards le 24 aout 2011, 7mllrds trois mois aprés
V L'enjeu du futur
A. Le modèle de la mondialisation compétitive
Valoriser a outrance les avantages comparatifs (Nord = connaissance, savoir faire, Sud= main
d’œuvre pléthorique et bon marché).
Mais 3 difficultés :
- propension naturelle des nations au débordement de l'aire d'intervention des pays avivant
d’inévitables rivalités
- coût et temps nécessaire à la reconversion obligée des personnes
- violente bataille juridique car la course aux normes est un ingrédient vital de la compétition pour
les Etats et les personnes.
Plan international : nouveau protectionnisme préconisé pour régir les accords commerciaux au
prétexte que nombres de pays privilégieraient les accords régionaux plutôt que mondiaux
Plan monétaire : un chacun pour soi monétaire (sortie de l’euro de tel ou tel pays). Sur le papier,
cela peut paraître tentant car d’allure chirurgicale.
2/5 des investissements mondiaux contre 1/5 pour les E-U et 3% pour la chine
Taux de chômage à 9,5% dont 11,0% dans la zone euro contre 5,5 au E-U et 3,3 % japon
L’Europe est peuplée depuis 35000 ans environ, le processus de sédentarisation a permis l’éclosion des
civilisations.
L’EUROPE ANTIQUE
Avec l’apparition de l’écriture c’est son entrée dans l’histoire, puis l’âge du cuivre, bronze et fer. Et le début
des guerres, apparitions de nouvelles langues et des migrations. L’antiquité oppose deux modèles de
civilisations : gréco-romaine (civilisation urbaine) et celtique, germanique… (rurales). Les grecques (et leurs
modes de pensée, art et mode d’organisation en cité-Etat) se répandit vite. L’Egypte, la Perse et l’Inde en
subirent les conséquences. Rome a aussi nourri des visés sans socle politique préalable, elle fonda un
immense territoire au sein duquel la citoyenneté se gagnait et le latin langue véhiculaire. Le droit est l’un
de ses lègues les plus précieux. Rome enfanta aussi le christianisme.
L’EUROPE MEDIEVALE
Ce fut des invasions slaves, germaniques et arabes qui lui donnèrent un nouveau tour politique. Les
peuples du nord méditerranée se soudèrent autour de Charlemagne pour créer un Empire vaste et
éphémère. L’Empire Romain devint l’Empire Byzantin à l’est pendant 1 millénaire. L’Eglise propage le droit
romain et les textes. La féodalité impose la vassalité. L’Europe connut 2 siècle de prospérité qui favorisa
l’élan humaniste. Le bas moyen âge et sa contraction démographique accentuée par la guerre de 100 ans,
le schisme des Eglises et la peste noire affaiblissent les deux piliers que sont la papauté et la royauté. Le
climat de haine et de violence engendra de nouvelles puissances (Russie, Pologne, Hongrie).
L’EUROPE IMPÉRIALE
Avec la renaissance, Machiavel et les Mercantilistes imposent un nouveau model politique et économique.
Charles Quint préside un Empire gigantesque et les invasions ottomanes ont été endigués. Découverte de
l’Amérique. Et extension de l’Europe par les phénomènes de comptoirs, compagnies et de la Chrétienté.
Croissance forte grâce aux conquêtes coloniales et renforcement des royaumes. Règne du roi Soleil.
L’Absolutisme triomphe jusqu’à l’avènement des lumières au XVIIIe. La révolution industrielle et les
poussés nationalistes débutent. Les concepts d’Etat et de Nation fusionnent. Poussées nationalistes : par
exemple l’épopée Napoléonienne. L’Europe agonit sous les luttes internes. Rare Européistes du XIXe :
Aristide Briand ou Victor Hugo. De fortes rivalités redessinent les empires coloniaux avant d’engendrer les
2 WW qui vont aviver les mvt extrémistes et la crise de 1929. Seul Hitler croyait en l’avènement d’une
Europe nouvelle. CDG a eu une vue prémonitoire. Protectorats Américains et Soviétiques sur l’Europe
d’après-guerre.
L’EUROPE CONTEMPORAINE
Histoire de l’après-guerre : décolonisation et guerre froide ont accéléré la création de l’UE. L’intuition de R
Schuman et J Monnet + la volonté conjointe de CDG et Eisenhower ont été des éléments très important.
Construction Européenne de 1945 à 1958. Importance des traités de Rome, Maastricht, Amsterdam,
Lisbonne et de Nice. Il faut connaitre les pays fondateurs et leurs dates d’adhésions (ceux des autres aussi)
ainsi que les dates des grands évènements (euro, plan Marshall… temps forts de l’UE)
Traité de Rome (1957), article 217 : « tout État européen peut demander à devenir membre de la
Communauté ».
Traité d’Amsterdam (1997), article 49 : « tout État européen qui respecte les principes fondamentaux de
l'Union - liberté, démocratie, respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales ainsi que de
l'État de droit - peut demander à devenir membre. »
Critères de Copenhague (1993) : démocratie stable, primauté du droit, respect des droits de l'homme et
des minorités, dotation d'une économie de marché viable, capacité à intégrer les règles, normes et
politiques communes.
Conseil européen de Madrid (1995) —> autre critère : adaptations des structures administratives.
1. L’ouest
CEE 6 : 6 pays fondateurs de la CEE : Luxembourg, Belgique, Pays Bas, France, Allemagne et Italie.
CEE 9 1973 : RU, Irlande, Danemark (refus norvégien)
CEE 10 : 1981 Grèce
CEE 12 1986 : Espagne et Portugal
UE 15 1995 : Autriche, Suède, Finlande (à nouveau refus norvégien)
2. L’est
UE 25 2004 : Estonie, Lituanie, Lettonie, Chypre, Malte, Hongrie, Pologne, Rep Tchèque, Slovaquie,
Slovénie.
UE 27 2007 : Bulgarie Roumanie (après avoir été refusées précédemment pour diverses raisons)
UE 28 : 2013 Croatie. (Retard dus au conflit serbo-croate des années 90) —> 76,11% de suffrage en faveur
de l’entrée dans l’UE.
Nombreux problèmes demeurant à l’est : corruption, disparités de développements, niveau de vie bas,
secteur agraire primant… La Suisse depuis 2006 participe au relèvement économique des pays
nouvellement entrés.
Programme PRINCE visant à aider les citoyens des pays membres et des pays candidats à mieux connaître
l'Union européenne en distribuant des fonds aux Etats.
Candidatures actées (càd reconnaissance officielle et réception de fonds de la part de l’UE) au printemps
2017 :
- Macédoine : candidature actée en décembre 2005, pas de négociation encore ouverte
- Monténégro : candidature actée en 2009, quelques chapitres ouverts, deux clos
- Serbie : candidature actée en 2012, 4 chapitres ouverts
- Islande : négociations rapides mais retrait elle-même de sa candidature en mars 2015 contre l’avis de sa
population.
- Albanie : candidature en 2012 (trois refus puis candidature actée en juin 2014), pas de chapitre ouvert
- Turquie : candidature en 1987 (actée en 1999), 16 chapitres ouverts mais négociations gelées, beaucoup
de contradiction avec les critères de Copenhague et opposition de certains pays (Allemagne, Autriche…)
Le Brexit s’appuie sur l’article 50 du traité de Lisbonne, et fait suite au référendum de juin 2016. 29 mars
2017, Theresa May enclanche l’article 50 ouvrant les négociations du divorce. Michel Barnier négociera
pour l’Europe.
Questions principales à régler : Facture de 60 milliards, sorts des citoyens européens installés au RU (3
millions) ou inversement (1,2 millions), agences européennes à déménager… Ensuite seulement se
dessineront les relations futures, commerciales notamment. LE RU doit désinscrire 19000 lois européennes
de sa législation. Velléités séparatistes de l’Ecosse et de l’Irlande. Si on ne parvient pas à un accord : clash
et vide juridique catastrophique pour les deux parties.
Elargissements progressif par compromis successifs puis important après la chute du communisme. Bien
préparés (+ de 15 ans) mais on peut s’interroger sur le caractère prématuré de certaines adhésions. L’UE
s’interroge sur sa capacité d’absorption ou d’intégration.
L’Europe peut-elle continuer d’évoluer sans cadre institutionnel révisé ? Pas résolu depuis le rejet de la
Constitution européenne par la France en 2005. De même il faut prévoir la relation avec les voisins (Crise
Ukrainienne…)
Sentiment dans les pays riches que l’on commence à payer trop et dans les pays plus pauvres que les fonds
n’arrivent pas assez vite —> croissance de l’euroscepticisme des deux côtés. S’ajoute à cela la psychologie
des européens : tentation du doute de l’intérêt dans leur vie quotidienne.
Question religieuse restant prégnante (Turquie, Irlande…) mais l’appartenance religieuse ne doit pas
constituer un critère d’adhésion dans un ensemble laïc respectueux de la dignité et de la diversité
humaine.
Les concepts récents de patriotismes économiques et de nationalisme budgétaire forgés par la France et
par la Grande Bretagne, proviennent de ce que les citoyens ont, dans l’échelle des espérances, troqué la
paix par l’emploi comme but ultime.
Les 28 chefs d’Etat ou de gouvernement, les ministres des affaires étrangères, le président du Conseil
européen (Donald Tusk), président de la commission (Jean Claude Juncker) et Haut représentant pour les
affaires étrangères et la politique de sécurité.
Article 202 du TCE : il assure « la coordination des politiques économiques générales des Etats membres et
dispose d’un pouvoir de décision ».
Réuni à Bruxelles 4 fois l’an : pouvoir d’impulsion et d’orientation et tranches les conflits irrésolus au
conseil des ministres. Attribution : les trois piliers : communauté européenne, politique étrangère et de
sécurité commune.
28 ministres des États membres, dépendant du thème de l’ordre du jour, siégeant à Bruxelles ou
Luxembourg plus rarement. Les ministres sont responsables devant le parlement de leurs signatures et
engage la responsabilité gouvernementale de leur pays.
Attributions :
- Adoption de la législation européenne
- Coordination des orientations de politique économique
- Conclusion des accords internationaux
- Approbation du budget communautaire
- Définition de la PESC sur la base des choix opérés par le Conseil européen
- Coopération entre les instances judiciaires et les forces de police nationales en matière pénale
Modalités de prise de décision variables selon les sujets : majorité simple, majorité qualifiée (souvent),
unanimité (pour les dispositions constitutionnelles et fiscales).
3. La commission européenne
28 membres nommés par les États pour 5 ans, investis par le Parlement européen qui dispose d’un droit de
censure —> légitimité.
Représente l’intérêt général —> monopole de l’initiative législative, enquêtes, gardienne des traités et de
leur application (donc saisine de la CJUE), exécution des règlements
Président proposé depuis 2014 à la majorité qualifiée par le Conseil européen (selon élections du Parlement
européen) et nomination devant être ratifiée par le Parlement européen.
Son président est, depuis 2014, proposé à la majorité qualifiée par le Conseil européen en tenant compte
des élections au Parlement, nomination devant être ratifiée postérieurement par le Parlement à la majorité
simple —> Jean Claude Juncker
4. Le Parlement européen
751 députés élus pour 5 ans au SUD selon un mode de scrutin propre à chaque pays. Siège à Strasbourg
mais certaines séances à Bruxelles. Secrétariat général à Luxembourg. 7 groupes politiques et 20
commission.
28 juges et neuf avocats généraux nommés pour 6 ans, renouvelables en accord avec les Etats membres.
Siège à Luxembourg. Instituée par le traité de Paris.
6 chambres : Ascendant du droit de l’UE sur les droits nationaux : dépositaire et interprète du droit, en cas
de litige avec une juridiction nationale, son avis l’emporte.
Secondée depuis 1989 par un tribunal de première instance constitué de 28 juges nommés par les Etats
pour 6 ans renouvelables et récemment par le tribunal de la fonction publique de l’UE composé de 7 juges
qui traient des litiges entre l’UE et ses fonctionnaires.
Double vocation :
- Elle certifie la fiabilité, la légalité et la régularité des écritures budgétaire ainsi que celle des comptes de
tous les organismes périphériques
- Elle rend des avis ou effectue des visites d’inspection touchant les opérations financières conduites par
un Etat au nom de l’UE.
Totalement indépendante, dénuée de tout pouvoir de sanction, édite un rapport tous les ans. 800
collaborateurs. Informe l’OLAF antifraude en cas de découverte d’irrégularité.
Institué par le traité de Rome : émanation des « forces de terrain ». 353 membres pour 4 ans renouvelables
nommés par les gouvernements. Siège à Bruxelles.
Trois groupes :
- Groupe I : employeurs
- Groupe II : employés
- Groupe III : membres divers (ONG)
6 sections qui émettent des avis sur des propositions législatives. Soumission obligatoire des textes
d’orientation et des directives.
353 membres (et 353 suppléants- nommés pour 4 ans en Conseil des ministres sur proposition des Etats.
Siège à Bruxelles. Expression des collectivités territoriales. Institué par le traité de Maastricht et intronisé
en 1994. C’est l’Avocat des causes locales.
Consulté obligatoirement par le conseil ou la commission quand les propositions engagent des secteurs
vitaux (éducation, santé, emploi…), mais qu’à l’occasion pour d’autres secteurs.
Deux outils de la Commission pour juger si les Etats membres poursuivent une stratégie macroéconomique
en conformité avec les objectifs de l’UE :
- Grandes Orientations de Politiques Economiques (GOPE)
- Programmes de stabilité édités par les pays de la zone euro, et programmes de convergence par ceux
qui n’en font pas partie.
1. La BCE
Article 3A du Traité de Maastricht : prescrit « la définition et la conduite d’une politique monétaire et d’une
politique de change unique dont l’objectif principal est de maintenir la stabilité des prix »
L’IME (Institut Monétaire Européen) en 1994, successeur des sommets monétaires des années 60,
remplacé par la BCE au 1er janvier 1999. La BCE est une personnalité juridique
Elle chapote le SEBC, le Système Européen de Banques Centrales. Elle a en son sein trois organes, présidés
par Mario Draghi :
- Conseil des gouverneurs : les membres du Directoire et les gouverneurs des BC des pays de
la zone euro (19 pays sur 28) —> donne les orientations de politique monétaire et détaille les
mesures à prendre, notamment la fixation du taux d’intérêt directeur.
- Directoire : exécutif du Conseil des Gouverneurs : un président (dirigeant aussi le Conseil
des Gouverneurs et le Conseil général), un vice-président, et quatre membres —> orchestre et
applique la politique monétaire arrêtée par le Conseil des gouverneurs. Il procure aux banques
centrales nationales les instructions.
- Conseil général : réunion de tous les gouverneurs des BC des pays de l’Union Européenne,
(y compris hors UE) du président et du vice-président du Directoire. Organe consultatif de la BCE.
Instituée par le traité de Rome —> finance des projets à caractère essentiellement européen et ne cherche
pas le bénéfice.
Comprend un Conseil des gouverneurs, un Conseil d’administration et un Comité de direction. Elle est
actionnaire majoritaire du Fonds Européen d’Investissement.
Fond d’épaulement, créé en 1994, destiné à doter les PME de capital à risque, pouvant aussi s’en porter
caution.
Créé le 26 juillet 2002 (opérationnel depuis 2003) —> chargé d’organiser les concours généraux en vue du
recrutement de personnel hautement qualifié.
2. L’Office des Publications Officielles des Communautés Européennes
Créée en février 2005 —> permet l’actualisation des connaissances des fonctionnaires européens
1. Les agences
Institutions décentralisées gravitant autour de la Commission, cherchant à apporter un soutien aux Etats
membres et à leurs habitants. Plusieurs catégories :
- Une trentaine d’agences communautaires (Droit public européen) : personnalité juridique, travaillent
dans l’économie et la monnaie (premier pilier).
- Agences de politique étrangère et de sécurité commune : PESC (second pilier).
- Agences de coopération policière et judiciaire : Euro Pol (réplique européenne d’Interpol), Euro Just
(l’Europe de la Justice), le Centre Européen de Police (troisième pilier).
- Agences exécutives (6 temporaires en 2015) : Programmes d’Initiative Communautaire.
4. Le médiateur européen
Chargé de désamorcer un conflit naissant, sollicité si une pratique européenne semble inéquitable.
C. Le mini traité
A. La France
71 sièges :
- 1/3 de sièges FN (1/4 des voix) multiplie par 8 ses représentants
- 20 UMP (21%)
- 13 PS (14%)
B. L’Europe
Forces conservatrices et libérales majoritaires mais en recul. (221 sièges contre 265)
Stabilité de Parti Socialiste Européen (190 sièges contre 184)
Montée très nette des partis souverainistes (70)
L’abstentionnisme très disparate —> 80% en Slovénie et Rep Tchèque, 90% en Slovaquie…
Le montant est soit dit en crédit d’engagement soit dit en crédit de paiement :
- Crédits d’engagement : autorisation à dépenser en capital et fonctionnement —> 145,6 milliards d’euros
en 2015 (+ 2,1%). 1,04% du PIB de l’UE à 28.
- Crédits de paiement : concrétisation sur le plan comptable —> 141,2 milliards d’euros (+ 4,8%). 1,02%.
1. Clauses ordinaires
Ressemble à s’y méprendre aux clauses ordinaires des finances publiques françaises.
b. spécialité budgétaire :
- Affectation propre des crédits selon une nomenclature différentes n, n+1 n+2 avec deux exceptions
- Virement de crédit : prendre des crédits dans un domaines pour les affecter à un autre domaine mais
toujours dans la même enveloppe (virement acté si pas d’opposition du Palment et du Conseil après 6
semaines)
- Réserve : fonds d’urgence, notamment humanitaire, parité euro dollar erronée…
c. Unité budgétaire :
d. Universalité budgétaire :
Pas de compensation entre les recettes ou les dépenses (on ne raisonne pas en recettes nettes ou en
affectation par avance)
Deux exceptions :
- Recettes négatives : lors de l’arrivée d’une marchandise étrangère dans l’UE (versement de 25% du droit
de douane au pays qui a taxé)
- Prélèvements de coresponsabilité sur les producteurs européens (PAC), car risque d’assèchement du
marché européen
2. Clauses spécifiques
B. La procédure
1. L’élaboration
Monopole de proposition du budget par la Commission jusqu’au 1er septembre de l’année n-1 —> examen
par le Conseil et le Parlement européen pendant le mois de septembre —> délais de 42 jours (1er octobre
au 15 novembre) pour qu’ils se mettent d’accord, pouvant amener à un rejet ou à la mise en place d’un
comité de conciliation.
2. L’exécution
- Exécution par la Commission mais aussi décentralisation des méthodes d’exécution par la
mise en place de comités consultatifs de gestion et de réglementation (des centaines !)
- Découplage total entre ordonnateur (prend la décision) et comptable (paye)
- Possibilité de soumettre un budget rectificatif passant par la même procédure (8 en 2014,
1 seul en 2016)
3. Le contrôle
1. Le contenu
Objectifs et initiatives connectés à des engagements nationaux déclarés par les pays à Bruxelles (droit de
regard sur leur évolution).
2. Le financement
Plafond budgétaire (- de 1,24% du PIB européen) —> actuellement environ 1 % (contre 1,12 sur l’exercice
précédent)
Cadrage financier pluriannuel démarré en 2014 (présenté en juin 2011 mais deux mesures ayant fait
obstacles : l’augmentation du montant de l’enveloppe globale et la création d’une recette fiscale
européenne) —> marche arrière de la Commission et contraction du budget de l’UE (à 960 milliards) pour la
première fois.
Dépenses actées pour sortir de la crise : les dépenses se trouvent « mobilisées au service de la croissance,
de l’emploi, de la compétitivité et de la convergence dans le droit fil de la stratégie Europe 2020 »
Rubriques du budget pluriannuel 2014-2020 : (en milliards d’euros)
I/ Croissance intelligente et inclusive : 450
1a. compétitivité pour la croissance et l’emploi (125)
2b. cohésion économique, sociale et territoriale (325)
II/ Croissance durable : ressources naturelles 373
2.a PAC (277)
III/ Sécurité et citoyenneté 15
IV/ Europe dans le monde 58
V/ Administration (càd frais de fonctionnement) 61
VI/ Compensations (intitulé remplacé par Instruments Spéciaux) 0,27
1. Les dépenses
2. Les recettes
E. Questions en latence
Fiscalité très disparate selon les pays —> aller vers une harmonisation progressive.
Un citoyen moyen travaille entre un trimestre et un semestre pour financer le budget national, il travaille
en moyenne quatre jours pour l’Europe.
II La monnaie européenne
A. Les antécédents
—> réussite jusqu’en 1993 : stabilisation des taux de change, convergence des politiques économiques et
désinflation générale mais préjudiciable à la croissance des pays faibles (alignement sur l’Allemagne)
B. Les vagissements
Conseil de Hanovre de juin 1988 : prévoit le traité de Maastricht (adopté le 7 février 1992) et plan Delors
prônant la réalisation de l’Europe économique et monétaire en trois phases :
1. Jusqu’à 1994 : accélérer stabilité des prix et fermeture des déficits + libre circulation
2. 1994-1999 : création d’un IME (ancêtre de la BCE) et adoption des critères de Maastricht :
a. Critère anti inflationniste : inflation ne devant pas être supérieure de plus de 1,5% à la
moyenne des trois meilleures économies de l’UE
b. – de 3% de déficit budgétaire
c. – de 60% de dette publique
d. Taux d’intérêt ne devant pas être supérieurs de plus de 2% à la moyenne des trois
meilleures économies
e. Monnaie stable dans les deux années précédentes
3. À partir de 1er janvier 1999 : communautarisation de la politique monétaire avec transfert à la BCE
et naissance de l’euro dès le 1er janvier.
Conseil de Bruxelles dès 2 et 3 mai 1998 : examen de passage (11 sur les 15 passent). Echec de la Grèce, par
ailleurs le RU, le Danemark et la Suède ne voulaient pas adopter l’Euro.
Pacte de stabilité et croissance signé en marge du traité d’Amsterdam pour éviter tout retour au laxisme :
- Consolidation des procédures de surveillances multilatérales des politiques économiques
- Hors circonstances exceptionnelles (guerre & récession), sanctions en cas de non-respect des critères de
Maastricht.
But premier et sans cesse répété : la stabilité des prix. (2% max de l’indice harmonisé des prix à la
consommation de la zone Euro)
La gestion des taux de change de l’union on pour but principal la garantie d’un taux garant d’importations à
prix modéré.
C. L’euro chahuté
La crise des subprimes l’a ébranlé. L’économie grecque reste au bord du gouffre. D’autres pays, du sud
notamment, ont un endettement alarmant et un chômage excessif. Les prêts nombreux (Grèce, Irlande,
Portugal, Espagne, Chypre…), l’intervention du FMI ont cautérisé l’hémorragie mais n’ont pas levé toutes
les inquiétudes.
Deux leçons : 1/ l’orthodoxie financière revient sur le devant de la scène et 2/ l’Euro ne s’est pas effondré.
Pour l’éviter, l’Europe met en jeu :
- 2011 Système Européen de Surveillance Financière
- 2012 Mécanisme Européen de Stabilité issus du pacte budgétaire européen (25 état sans RU et Tchéquie)
(MES) inséré dans le pacte budgétaire européen signé en mars 2013. Fonds de 700 milliards d’euros.
- 2012 Union Bancaire : supervision des banques par la BCE et non par les états pour éviter de masquer les
fragilités. Mutualisation des risques (dont 100000 € de dépôt par citoyen)
E. L’euro en devenir
Attractivité démontrée par les nouvelles adhésions malgré les difficultés grecques
66, 991 millions d’habitants en tout, environ et dépasse les 67,5 millions si on compte les pop.
habitant en autre collectivité territoriales d’outre-mer 250 000 par an (265 000 en 2016)
Vieillissement de la population française : 1/4 a plus de 60 ans (25,3%) + 1/5 (19,2%) plus de 65
ans, cependant 9,1 % ont franchis le cap des 75%
Compression des effectifs de la classe d’âge 20-59 ans :
Recul du taux de nuptialité : 3,5 pour mille (235 000 mariages en 2016 contre 239 300 en 2015
nettement moins qu’en 2000 avec 305 000 ou qu’en 1972 avec 423 000)
Âge moyen : 35,3 ans pour les femmes, 37,8 ans pour les hommes
1/5 de remariages
1/6 d’unions mixtes (recul) (15%)
4 PACS pour 5 mariages en 2015 189 000 en 2015 dont – de 5% pr couple homo
-587 000 décés st survenus en 2016 soit une baisse de 7000 par rapport a 2015
Taux de mortalité : 8,8 pour mille
Solde naturel de croissance : 200 000
Mortalité infantile stable : 3,8 pour mille en franc contre 4,0 en Europe et 2,0 au japon
Espérance de vie à la naissance : 85,4 ans contre 85,0 pour les femmes ; 79,3 contre 78,9 ans pour
les hommes.
Diminution du solde migratoire qui avait connu un pic en 2003 2004 ou il excédait 100 000 s’est
rabattu a 75 000 en 2007 (1/5 de notre croissance aujourd’hui) : 50 000 en 2011, chiffre qui a
augmenter depuis 67 000 + pop étrangére de 4,2 millions de personnes en 2015. Calcule de solde
migratoire resulte de 3 données :
Population active : 28,7 millions en 2016 dont 14, 932 d’homme ( 52,0%) et 14,795 millions de
femmes (48,0%)
Huit remarques
Tertiaire : 75,8% du total des emplois (industrie : 13,9%, construction 6,4% et agriculture 2,7%)
Recul de l’entrée sur le marché du travail : 40,5% de moins de 25 ans en emplois en 2015 contre
47% en Allemagne RU et 63% au Pays bas
Fonction publique importante : 5, 448 millions de personnes (1/5 français) en 2016 soit 20% de
l’emploie globale en Fr
Quatre fonctions publiques :
- administration centrale : 1,9 millions personnes.
- établissements publics administratifs nationaux à recrutement public : CNRS (centre National de
la Recherche Scientifique) : 2,392.
- fonction publique territoriale : 1,895 millions
- fonction publique hospitalière : 1,161 millions.
Plus 2,882 millions de chômeurs au printemps 2015 (+ halo du chômage —> au total) : 10,0% (3%
en 1975) homme 10,5 femme 9, 5 %
Inégalités énormes selon :
- les CSP : 4% chez les cadres et professions intellectuelles vs 14,6% chez ouvriers et 20% non
qualfiiés
- le niveau de diplôme
1 jeune actif sur 4 cherche du travail 24,0% en 2015
Ancienneté moyenne au chômage : 14,6 mois ;= de 2/5 cherche un emploi = 43,1% depuis plus
d’un an et 18,2 % = 1/5 cherche depuis + de 2 ans
Taux de chomage chez diplomer sup = 6,3% Bac+2 et 6,2% pr diplôme sup d’au – Bac +2 cela
grimpe a 16,8% pr les titu du brevet et les non diplo
Salaire mensuel pr poste a tps complet : 2225 e euros en 2014 en progression de 0,5 e consant
Cela profite au employer = +0,7% aux ouvriers= + 0,4 % et aux cadres = // professionnel
intermediere = 0,3%
Traitement des homme exedent ceux des Femmes ds ces trois fonction publique: 18% 12% 28%
remarques générales
Le logement :
Conditions de vie
II L’agriculture
III L’industrie
A. Plan multisectoriel
B. Le secteur de l’automobile
Part de marché dans l’UE : 15% (3ème derrière Allemagne, RU et devant l’Italie)
C. Le secteur du logement
D. Le secteur de l’énergie
Stagnation de la consommation
Structure de consommation primaire stable : 4,5% pour le charbon, 30% pour le pétrole, 15% pour
le gaz, 44 % pour l’électricité, 6,8% pour énergies renouvelables et déchet (légère hausse).
50% d’indépendance énergétique
2ème producteur mondial d’énergie nucléaire
IV Les services
3 millions de personnes
Chapitre 3 : La conjoncture
e
PIB en 2014 : 2125 milliards (+0,4%) —> 6 rang mondial (rétrogadé).
1 Etats-Unis et Chine
3 Japon
4 Allemagne
5 Royaume-Uni
Montant du commerce extérieur : 928 milliards en 2014 —> taux d’ouverture : 44%.
Exportations (+1%) > Importations (-1,3%) mais amélioration par rapport à 2013
Indice des prix à la consommation (instrument de mesure de la variation des prix) : + 0,5% en 2014.
Liquidités :
- M1 (liquidité pure : instruments de paiement immédiat)
- M2 : (M1 + quasi monnaie : détour par un établissement bancaire nécessaire, on ne peut pas
payer avec directement)
- M3 (M2 + avoirs en bourse, instruments sur le marché financier) : 1910 milliards en 2014 (quasi
PIB français). M3H (harmonisé dans la zone euro) : 10 000 milliards d’euros
Les finances publiques (déficit et endettement) : rapport sévère de la Cour des Comptes en 2014
puis en 2015
Le déficit : 4% de déficit budgétaire en 2014 (85 milliards) —> trop mais amélioration
Souscripteurs : 2/3 de non résidents et 1/3 d’entre eux sont des non européens.
Trois solutions préconisées par Bruxelles pour réduire le déficit :
- monter les cotisations
- baisser les retraites
- monter l’âge des retraites
Prélèvements obligatoires (somme des charges fiscales et parafiscales (cotisations sociales)) :
46,7% pour les administrations publiques. 2ème taux le plus élevé de l’UE (à part Danemark)
Partie parafiscale la plus importante —> cotisations pesant sur le travail