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2.

1 – La certification ISO 14001


Principes
La certification ISO 14001 consiste, pour une entreprise, à :

• mettre en place un système de management environnemental conforme aux


exigences de la norme ISO 14001,
• solliciter d’un organisme de certification accrédité qu’une tierce partie (auditeur)
vienne vérifier que le système est bien conforme aux exigences de la norme.

Contenu de la norme ISO 14001


La norme ISO 14001 formalise les exigences minimales que chaque élément du système de
management environnemental doit comporter pour obtenir la confiance des différentes parties
intéressées. Elle exige d’abord de bien définir les activités, produits et services de l’entreprise
qui seront couverts par le système de management, c’est-à-dire le domaine d’application.

Les éléments principaux du système s’appliquant au domaine d’application spécifié sont


présentés dans la norme d’une façon structurante ; c’est-à-dire qu’une entreprise, qui entame
la mise en place d’un système, pourra dérouler son projet dans l’ordre suivant :

• la définition d’une politique environnementale ;


• la planification qui permet de dimensionner le système et qui comporte :
- l’identification des aspects environnementaux liés à l’activité (activités de
production, produits ou services) ;
- la connaissance des exigences, légales notamment, auxquelles l’entreprise doit
se soumettre et les autres exigences auxquelles l’entreprise a souscrit ;
- la fixation d’objectifs environnementaux ;
- la formalisation d’un programme de management environnemental permettant
d’atteindre ces objectifs.
• la mise en œuvre et le fonctionnement du système incluant :
- la définition des rôles et responsabilités ;
- la sensibilisation à l’environnement et la formation du personnel ;
- les processus de communication interne et externe ;
- la formalisation des procédures et consignes nécessaires pour réaliser les
opérations et les activités associées aux aspects environnementaux
précédemment identifiés, dans les conditions optimales de respect de
l’environnement et de prévention des situations d’urgence.
• le contrôle permanent de l’efficacité du système et les actions correctives, avec :
- la surveillance des opérations et activités qui peuvent avoir un impact significatif
sur l’environnement ;
- l’analyse des incidents et autres non-conformités, et le suivi des actions
correctives ou préventives en découlant ;

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Principales exigences
Au moment de choisir de s’engager ou non dans une démarche de certification ISO 14001,
l’entreprise doit connaître les principales exigences suivantes qu’elle aura à respecter :

• la politique environnementale comporte évidemment un engagement de respect de


la législation environnementale applicable et des autres exigences auxquelles
l’entreprise a souscrit ;
• l’audit du système de management environnemental est à concevoir et réaliser de
préférence selon les prescriptions de la norme ISO 14011 (lignes directrices pour
l’audit d’un système de management ;
• les objectifs environnementaux de l’entreprise doivent prendre en considération
prioritairement les aspects environnementaux de ses activités, produits ou services
qu’elle peut maîtriser, et ceux sur lesquels elle est censée avoir une influence, et
qui ont, ou peuvent avoir, des impacts significatifs sur l’environnement. Autrement
dit, au-delà de l’identification des nuisances ou des risques pour l’environnement
liés à une activité, un produit ou un service, il convient de mesurer aussi les effets
potentiels sur l’environnement avant de fixer les objectifs environnementaux du
système ;
• l’entreprise doit communiquer à ses fournisseurs et sous-traitants les exigences et
procédures pertinentes de son système ;
• la politique environnementale doit comporter un engagement d’amélioration
continue. Ce concept est défini dans la norme ; il signifie que la performance
environnementale globale de l’entreprise doit être améliorée de façon continue sans
que toutes les dimensions de cette performance le soient simultanément.

Les résultats du processus de certification


Après audit du système par tierce partie qualifiée, l’entreprise obtient un certificat de la part
de l’organisme de certification, garantissant que le système de management
environnemental mis en place est bien conforme aux exigences de la norme.

Tous les trois ans un audit de renouvellement complet est nécessaire pour conserver le
certificat, même si cette durée peut être réduite selon d’avis du comité de certification
correspondant ; de plus, un audit annuel de suivi plus léger assure que le système de
management est bien maintenu.

Ce certificat ne peut pas être mis en valeur sur les emballages des produits, de sorte à ne pas
prêter à confusion avec d’autres labels concernant la qualité écologique des produits. Pour
autant, il est possible de faire valoir cette certification au travers de différentes formes de
communication (presse, colloques, etc).

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Î Les acteurs
Un certain nombre d’organismes sont accrédités par le COFRAC comme étant des organismes
de certification (l’AFAQ par exemple).

De tels organismes forment alors des comités de certification composés de trois collèges :

• un collège représentant les entreprises (acteurs de la prévention) ;


• un collège représentant les différentes parties intéressées telles que associations,
élus, administrations, etc. (bénéficiaires de la prévention) ;
• un collège d’experts.

Par exemple, la demande de certification ISO 14001 est à formuler auprès de l’un de ces
organismes qui va sélectionner un auditeur, par exemple parmi les experts recensés et certifiés
par l’ICA (association de certification des auditeurs environnement). Cette association certifie
en effet des auditeurs en fonction des résultats d’un examen de leurs compétences et de leur
expérience.

L’entreprise a alors la possibilité d’accepter, ou non, l’auditeur proposé par l’organisme de


certification ; le coût de son intervention est un coût forfaitaire proposé par l’organisme de
certification.

Le comité de certification se prononcera ensuite en fonction du rapport de l’auditeur.

Globalement, le temps à passer par l’auditeur ou l’équipe d’audit dans l’entreprise, et par
conséquence, le coût de la certification pour l’entreprise, sont assez voisins de ceux retenus en
assurance qualité. Bien entendu, dans certains cas où l’entreprise est déjà certifiée ISO 9000,
le temps à consacrer pour l’audit environnement peut être un peu inférieur, dans d’autres où
les situations d’activité polluante sont nombreuses et complexes, cette durée peut être
supérieure. Il est également possible de procéder simultanément à une certification Qualité et
Environnement.

A titre indicatif, le coût de la certification pour une entreprise de l’ordre de cent personnes est
d’environ 10 000 euros.

Des audits de renouvellement sont ensuite nécessaires afin de vérifier la pérennité du système
et le maintien du certificat ; ces audits sont réalisés avec une fréquence qui est généralement
de l’ordre de trois ans.

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Autres normes de management environnement

Le tableau ci-dessous figure la carte des normes ISO 14000 relatives au management
environnemental.

CARTE DES NORMES DE LA SERIE ISO 14000

Organisation Produits et services

Mise en œuvre Système de management environnemental Aspect environnement dans les normes
d’une politique 14001 : lignes directrices Guide Iso 64 : guide pour les rédacteurs de
normes
environnementale

Système de management environnemental Etiquetage environnemental


Démonstration
14001 : spécification et duite d’utilisation 14020 : principe pour tout étiquetage
14021 : termes et définitions pour
l’étiquetage de type 2 (auto
déclarations)
14024 : guide d’élaboration de critères et
procédures de validation pour les
étiquetages type 1
14025 : termes et définitions pour
l’étiquetage de type 3
(déclaration environnementale)

14011 : aussi pour Evaluation des Analyse du cycle de vie


Outils d’évaluation ISO 9000 performances
14063 : communication environnementales 14040 : principes généraux et cadre
(sortie 2005) 14041 : inventaire du cycle de vie
14042 : évaluation des impacts du cycle de
14031 : lignes vie
directrices 14043 : interprétation de l’analyse du
14032 : exemple cycle de vie
14041,14042 et 14043 : en cours de
révision pour fusion

14050 : termes et définitions


Terminologie

Cohérence avec l’assurance qualité

S’agissant d’aborder la mise en place d’un système de management et de son audit, les
contenus des normes ISO 9000 et ISO 14000 sont forcément très voisins (éléments d’un
système, procédure d’audit).
Le schéma ci-après montre le parallèle dans la conception des normes.
Pour autant, l’ISO ne s’est pas contenté d’introduire quelques principes environnementaux aux
normes d’assurance qualité. Il était important en effet de bien distinguer les deux approches
« environnement » et « assurance qualité », dans la mesure où elles ne concernent

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pas le même type de relation dans laquelle l’entreprise veut augmenter son capital confiance :

• dans le cas de l’assurance qualité, l’entreprise souhaite assurer ses clients que son
système d’organisation et de gestion est tel que tout est mis en œuvre pour que les
produits soient de bonne qualité et répondent à leurs spécifications ;

• dans le cas de l’environnement, l’entreprise souhaite montrer à des parties


intéressées plus nombreuses et variées, que son mode d’organisation et de
gestion garantit une maîtrise optimale des aspects environnementaux liés à ses
activités, produits ou services.

En outre, la connaissance des impacts sur l’environnement des activités d’une entreprise
nécessite une approche spécifique.

Il paraît donc important pour une entreprise de bien distinguer les deux projets au départ, au
moins, lors de la définition des politiques qualité et environnement, quitte bien entendu, sur le
plan de la conception et de la formalisation du système, à faire recouper ensuite les deux
démarches.

Pour les entreprises qui ont conduit leurs projets assurance qualité et environnement dans les
délais similaires, un audit de certification simultané ISO 9000 et ISO 14001 est tout à fait
possible.

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2.2 – L’ECO-AUDIT
Principes

Les objectifs du règlement européen ECO-AUDIT sont de :


• promouvoir une bonne gestion environnementale des sites industriels ;
• établir une communication active avec le public.
Il a été créé pour encourager les entreprises de toute taille et de tout secteur industriel à
s’engager dans une démarche volontaire d’amélioration continue de leurs performances
environnementales.
L’adhésion à l’ECO-AUDIT reste une démarche volontaire de l’entreprise. Le processus
consiste à :
• mettre en place un système de management environnemental sur la base d’une
analyse environnementale ;
• préparer une déclaration environnementale : mettre les informations à disposition du
public. Cette déclaration peut se faire sur internet ;
• solliciter un vérificateur environnemental agréé (tierce partie) pour examiner la
conformité du système aux exigences du règlement et valider la déclaration.
L’enregistrement du site auprès du ministère de l’environnement permettra alors à
l’entreprise d’apposer une déclaration de participation (logo) sur ses documents.

Contenu du règlement ECO-AUDIT - Principales exigences

Le schéma ci-dessous formalise les étapes à franchir successivement lorsqu’un site industriel
s’engage vers l’ECO-AUDIT.

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La politique environnementale de l’entreprise doit assurer la conformité à toutes les
prescriptions réglementaires pertinentes en matière d’environnement.

L’objectif de l’ECO-AUDIT étant de promouvoir des améliorations constantes des résultats en


matière d’environnement des activités industrielles, une exigence principale de l’ECO-AUDIT
prévoit que l’entreprise adopte une politique environnementale qui comporte des engagements
visant à une amélioration constante et raisonnable des résultats sur le plan de
l’environnement.

L’analyse environnementale établit un bilan complet des impacts en matière


d’environnement liés aux activités menées sur un site.

Cette analyse couvre notamment les impacts relatifs aux secteurs de l’eau, de l’énergie, de
l’air ou des déchets, mais également des aspects liés à la conception des procédés et des
produits ou aux pratiques et résultats en matière d’environnement de ses sous-traitants et
fournisseurs.

L’entreprise doit ensuite mettre en place un système de management environnemental,


c’est-à-dire un ensemble de procédures internes visant à formaliser les paramètres de gestion
de l’environnement.

Pour cela, elle peut :


• soit s’appuyer sur le règlement qui formalise un certain nombre d’exigences
(cf. en particulier, les annexes I et II du règlement qui détaillent les exigences en
matière de politique, programme et système de management environnemental,
ainsi que d’audit environnemental interne) ;
• soit utiliser la norme ISO 14001 ;
• soit, suivre sa propre méthodologie.

La nouvelle version de l’ECO-AUDIT précise qu’une entreprise qui est certifiée ISO 14001 peut
bénéficier du logo « AUDIT » à condition de respecter les prescriptions concernant la
déclaration environnementale.

Une déclaration environnementale est établie à la suite de l’analyse environnementale


initiale et au terme de chaque audit.

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Cette déclaration environnementale est destinée au public. Elle doit donc être rédigée d’une
manière concise et intelligible, et comporter notamment un résumé des données chiffrées sur
tous les aspects environnementaux importants concernant le site.

La fréquence des audits internes ne doit pas être supérieure à trois ans.

La réalisation par l’entreprise de ces audits internes, de façon compatible avec les exigences
exposées à l’annexe II du règlement, est importante car c’est en particulier sur la base des
rapports d’audit interne que le vérificateur évaluera la conformité du système aux exigences
de l’ECO-AUDIT.

Les résultats du processus d’adhésion à l’ECO-AUDIT


L’enregistrement auprès du ministère de l’environnement permet à l’entreprise d’apposer une
déclaration de participation (logo) sur ses documents.

Ce logo ne peut pas être utilisé sur les produits ou leur conditionnement.

Une liste des sites enregistrés est publiée annuellement au Journal Officiel des
Communautés européennes ; elle est disponible auprès du ministère de l’environnement.

Une fois validée, la déclaration environnementale, diffusée au public, devient un outil de


communication privilégié auprès des partenaires locaux.

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La démarche d’adhésion – Les acteurs

L’entreprise qui souhaite adhérer à l’ECO-AUDIT doit :

• mettre en place son système de management et d’audit ;

• rédiger sa déclaration ;

• sélectionner elle-même un vérificateur, en fonction de son secteur d’activité


industrielle (une liste de vérificateurs agréés est disponible auprès du ministère de
l’environnement).

Une fois la déclaration validée, l’entreprise doit ensuite solliciter l’enregistrement de son site.

En France, l’organisme compétent chargé de l’enregistrement des sites est l’A. C. F. C. I.., au
sein de laquelle un comité de suivi du règlement ECO-AUDIT a été mis en place. Ce comité de
suivi est composé de différentes parties intéressées (acteurs et bénéficiaires de la prévention,
experts).

2.2 – Certification ISO 14001/Adhésion ECO-AUDIT : comptabilités et différences


La norme ISO 14001 a été élaborée au niveau international alors que le règlement ECO-AUDIT
avait déjà été publié.

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Dans ces conditions, et dans le souci de permettre aux entreprises de passer d’une démarche à une autre
sans trop de difficultés, un certain nombre d’exigences fondamentales de l’ECO-AUDIT ont pu être
reprises dans la norme ISO 14001 pour assurer leur compatibilité.
Pour autant, le choix de l’entreprise vers l’un ou l’autre des processus doit résulter d’une réflexion
d’ordre stratégique qui pourrait s’appuyer sur les principales observations suivantes :
• la dimension internationale de la certification ISO 14001 mérite d’être soulignée car dans le
contexte actuel de compétition internationale, la certification constituera pleinement un
avantage concurrentiel. Cette dimension internationale existe bien entendu aussi dans
l’ECO-AUDIT, mais elle reste limitée au territoire d’influence de l’Union européenne ;
• le champ d’application du management environnemental pris en compte dans la
certification ISO 14001 n’est pas limité aux activités industrielles d’un site de production
comme c’est le cas de l’ECO-AUDIT. Le système porte explicitement sur les activités, produits
et/ou services. On peut imaginer que la plupart des entreprises solliciteront, au moins dans un
premier temps, la certification de leur système de management environnemental appliqué aux
activités réalisées sur un site, mais la possibilité qu’offre la certification d’une reconnaissance
de la globalité du management environnemental dans tous les domaines d’influence de
l’entreprises reste un point important ;
• l’ECO-AUDIT peut représenter un capital confiance supplémentaire important dans la relation
d’un site à son voisinage. En effet, même si le vérificateur ne réalise pas une évaluation du
système de management environnemental aussi poussée que le ferait un auditeur externe dans le
cadre d’une certification, il valide le contenu de la déclaration environnementale, ce que ne
fait pas un auditeur (seule l’application d’une procédure relative à la communication externe est
contrôlée).
En conclusion, il est important de souligner que les deux dispositifs, certification
ISO 14001 et adhésion ECO-AUDIT, sont tout à fait compatibles. D’ailleurs, le règlement
ECO-AUDIT peut être automatiquement attribué à une entreprise qui est certifiée
ISO 14001 et effectue une déclaration environnementale.
Enfin, en France, une procédure a été mise au point pour permettre une évaluation commune pour
une certification ISO 14001 et une vérification au sens du règlement ECO-AUDIT; l’intérêt d’une
mission commune certification / vérification étant d’éviter de dupliquer les évaluations pour une
entreprise souhaitant les deux labels.

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ADRESSES UTILES

Organisme chargé de l’accréditation


(des vérificateurs environnementaux, des organismes de certification)
• COFRAC (Comité français d’accréditation)
37, rue de Lyon - 75012 PARIS
Tél. : 01 44 68 82 20 – Télécopie : 01 44 68 82 21

Organisme de certification d’auditeurs


(des vérificateurs environnementaux, des organismes de certification)
• ICA (Institut de Certification des Auditeurs)
C/° AFAQ
116 avenue Aristide Briand - 92224 BAGNEUX
Tél. : 01 46 02 37 37 - Télécopie : 01 46 11 37 77

Organisme de certification de systèmes


(des vérificateurs environnementaux, des organismes de certification)
• AFAQ (Association française d’assurance qualité)
Comité Environnement
116 avenue Aristide Briand - 92224 BAGNEUX
Tél. : 01 46 02 37 37 - Télécopie : 01 46 11 37 77

Organisme chargé de l’enregistrement des sites (au sens de l’ECO-AUDIT)


• Ministère de l’environnement / Direction de la prévention des pollutions et des
risques – Comité de suivi du règlement ECO-AUDIT
20, avenue de Ségur - 75302 PARIS 07 SP
Tél. : 01 42 19 20 88 - Télécopie : 01 42 19 14 67

Organisme de normalisation
• AFNOR (Association française de normalisation)
11, avenue Francis de Pressensé - 93571 SAINT DENIS LA PLAINE Cedex.
Tél. : 01 41 62 80 00 - Télécopie : 01 49 17 90 00.

Organisme de qualification d’entreprises


On peut également citer les coordonnées de l’OPQIBI et de l’OPQCM, organismes
professionnels de qualification qui peuvent attribuer à des sociétés de conseil ou d’études
juridiquement constituées une qualification pour leurs savoir-faire dans le domaine de
l’environnement. Ces coordonnées sont les suivantes :
• OPQIBI (Office professionnel de qualification de l’ingénierie : Infrastructure –è
Bâtiment – Industrie) /
OPQCM (Office professionnel de qualification du conseil en management
6, rue Louis Pasteur, BP 91, 92105 BOULOGNE BILLANCOURT CEDEX
Tél : 01 46 99 14 50 - Télécopie : 01 46 99 14 51

Organisme chargé de l’enregistrement des sites


• ACFCI (Assemblée des Chambres Françaises de Commerce et d’Industrie)
45, Avenue d'Iéna - BP 3003 - 75773 PARIS CEDEX 16
Tél. : 01.40.69.37.00 - Fax : 01.47.20.61.28

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