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rabefandioRajohanesaH ECO M1 12
rabefandioRajohanesaH ECO M1 12
Option : « Développement »
……………………………………….
Mémoire
pour l’obtention du
Diplôme de Maitrise ès-Sciences Economiques
LE SECTEUR AGRICOLE DE LA
REGION ANALAMANGA
Année 2012
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
Faculté de Droit, d’Economie, de Gestion et de Sociologie
Département ECONOMIE
Option : « Développement »
……………………………………….
Mémoire
pour l’obtention du
Diplôme de Maitrise ès-Sciences Economiques
LE SECTEUR AGRICOLE DE LA
REGION ANALAMANGA
Année 2012
REMERCIEMENTS
Merci !
LISTE DES ACRONYMES
REMERCIEMENTS
LISTE DES ACRONYMES
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES ANNEXES
GLOSSAIRE
SOMMAIRE
INTRODUCTION ........................................................................................... 1
PARTIE I : SECTEUR AGRICOLE ET PAUVRETE RURALE A
MADAGASCAR............................................................................... 2
CHAPITRE I : CONCEPTION ET APPROCHE THEORIQUE DU
DEVELOPPEMENT RURAL ........................................................... 2
CHAPITRE II : SECTEUR AGRICOLE ET PAUVRETE RURALE A
MADAGASCAR............................................................................... 9
PARTIE II : PRESENTATION DE LA REGION ANALAMANGA ................. 22
CHAPITRE I : MONOGRAPHIE DE LA REGION ANALAMANGA .............. 22
CHAPITRE II : CONTRAINTES ET POTENTIALITES DE
DEVELOPPEMENT ...................................................................... 27
PARTIE III : LES POLITIQUES DU SECTEUR AGRICOLE DE LA REGION
ANALAMANGA ............................................................................. 36
CHAPITRE I : METHODES ET MOYENS DU DEVELOPPEMENT
AGRICOLE DE LA REGION ANALAMANGA ............................... 36
CHAPITRE II : LE PROGRAMME REGIONAL DE DEVELOPPEMENT
RURAL ANALAMANGA ET LES STRATEGIES DE
DEVELOPPEMENT AGRICOLE .................................................. 50
CONCLUSION ............................................................................................. 67
BIBLIOGRAPHIE
INTRODUCTION
Madagascar fait partie des pays en voie de développement. La grande île est
aussi considérée comme un pays à vocation agricole. Ainsi, la plupart de sa
population vit dans le milieu rural. C’est pourquoi, ils évident que la pauvreté touche
particulièrement les paysans. La Région Analamanga est alors concernée par cette
situation.
A partir de l’indépendance, plusieurs dirigeants Malagasy ont déjà élaboré
des politiques afin de favoriser le développement rural. Pourtant, les actions
entreprises révèlent encore insuffisantes. Effectivement, la Région Analamanga,
comme dans toute l’île, rencontre des problèmes de développement du point de vue
économique. Cette problématique régionale Analamanga réside surtout au niveau
du secteur agricole.
Ainsi, ce présent travail va donc se pencher sur l’étude de la situation réelle
du monde rural en matière de secteur agricole au niveau de la Région Analamanga.
Par conséquent, la principale question qui se pose est de savoir comment pouvons-
nous assurer un meilleur développement agricole pour la Région Analamanga afin
d’améliorer les conditions de vie des paysans?
Pour satisfaire à cette grande question, notre étude se divisera en trois
parties. Voyons dans la première partie, le contexte actuel du secteur agricole et de
la pauvreté rurale au niveau national dont nous allons également préciser l’approche
théorique du développement rural. Ensuite, la seconde partie portera essentiellement
sur la présentation de la Région Analamanga dans lequel nous évoquons la
monographie de cette région, et aussi, ses contraintes et potentialités de
développement. Enfin, la troisième partie sera réservée aux politiques du secteur
agricole de la Région Analamanga sur lequel nous analysons d’une part, les
méthodes et moyens de développement agricole, et d’autre part, le Programme
Régional de Développement Rural Analamanga et les stratégies de développement
agricole.
1
PARTIE I : SECTEUR AGRICOLE ET PAUVRETE
RURALE A MADAGASCAR
PARTIE I : SECTEUR AGRICOLE ET PAUVRETE RURALE A
MADAGASCAR
Dans cette première partie, nous allons voir, d’une part, la conception et
l’approche théorique du développement rural, d’autre part, le secteur agricole et la
pauvreté rurale à Madagascar.
Dans cette section, nous allons d’abord définir ce que c’est le terme
développement ; et ensuite, nous allons parler de la notion milieu rurale ses
caractéristiques ; et enfin, nous allons s’intéresser au contenu du développement
rural.
1 ème
ANDRIAMALALA Mamisoa Fredy, Cours économie du développement, 4 année Economie, 2011
2
des possibilités offertes aux hommes », le développement est caractérisé par la
disponibilité d’un minimum des biens pour assurer la survie et de services de base.
Par rapport à ces différentes définitions du développement, la satisfaction
des besoins est l’objectif principal du développement ; et que le développement a
donc trois dimensions, à savoir le développement économique; le développement
écologique ; et puis le développement social.
On note que d’après la définition de François Perroux, il nous parait
intéressant de faire une distinction entre développement et croissance économique.
Voyons donc ce que c’est la croissance économique.
La croissance économique est définie comme « un accroissement durable
de la dimension d’une unité économique, simple, ou complexe réalisée dans des
changements des structures, éventuellement des systèmes ». Ainsi, elle désigne
l’augmentation sur une longue période de grandeurs économiques significatives.
On distingue généralement :
- la croissance extensive : augmentations des quantités de facteurs de
production;
- la croissance intensive : augmentation, par des gains de productivité, de la
production à volume des facteurs de production identiques.
La question de l’analyse de la croissance économique du point de vue de
développement pose des problèmes sur les relations entre les termes croissance
économique et développement :
- le développement est généralement défini comme un processus de
satisfaction des besoins essentiels et fondamentaux, alors que, la croissance
économique est une croissance de production.
Ainsi la croissance économique joue un rôle très important dans le processus
de développement, pour les raisons comme suit :
- la croissance économique permet d’améliorer le niveau de vie de la
population (mesurer par le revenu ou la production);
- elle permet de dégager des ressources nécessaires pour la production des
biens et services collectifs;
-et enfin, elle permet de réduire le chômage, créer des emplois.
En revanche, si le développement est défini comme satisfaction des besoins
matériels sur le marché, en tenant compte le niveau de production des biens et
services marchands, alors un pays développé est celui à un niveau de la production
3
élevé, une croissance économique sans répartition équitable n’entraine pas
forcement un développement, en effet, une part importante des fruits de la
croissance est seulement accaparé par une minorité de la population.
D’une manière plus générale, la croissance économique, étant une mesure
quantitative d’un agrégat économique comme le Produit Intérieur Brut ou PIB, n’est
qu’une des composantes du développement. Il peut donc y avoir croissance sans
développement. Par conséquent, le développement est un phénomène qualitatif de
transformation sociétale, tandis que, la croissance économique est un phénomène
quantitatif d’accumulation des richesses.
Pour définir le milieu rural, nous allons se référer à Robert Badouin2. Selon
lui, « l’espace rural désigne des zones caractérisées par un peuplement relativement
faible et par la prépondérance des activités agricoles ».
Les activités agricoles sont constituées par l’agriculture ; la pêche et
l’élevage.
2
Robert Badouin, l’économie rurale, p362
4
1.1.3. Contenu du développement rural
3 ème
RANDRETSA, cours développement rural, 2 année économie, 2008
4
Alain SAMUELSON, les grands courants de la pensée économique, 1995, p34
5
physiocrates était issu d’une famille de petit propriétaire terrien, médecin à la cour de
Louis XV, anobli, enrichi, devenu grand propriétaire. Il systématise l’idée d’un « ordre
naturel » établi sur une division de la société en classe et qui s’exprime à travers les lois
naturelles.
Chez la physiocratie, l’économie se définit comme « science des richesses
matérielles ». Selon la théorie des physiocrates5 : « la terre, qui rapporte une rente, est
l’unique source de production nette », l’agriculture est donc devenue la seule activité
productive. De plus, leur but c’est de produire un produit net à l’aide de l’agriculture.
D’où, on peut dire que leur attention est surtout centrée sur la sphère productive. Par
conséquent, on remarque ainsi que les physiocrates se sont opposés aux mercantilistes,
en effet, selon ces derniers, c’est ce qu’on appelle richesse, c’est l’enrichissement
monétaire et commercial, plus précisément l’abondance des pierres précieuses étant or.
Les physiocrates font leur analyse en termes de classes sociales et c’est
pourquoi, la nation est réduite à trois classes de citoyens, en vue d’analyser la circulation
des richesses ; la classe productive, la classe des propriétaires et la classe stérile.
La classe productive est celle qui fait renaître par la culture du territoire les
richesses annuelles de la nation, qui fait les avances de dépenses des travaux de
l’agriculture et qui paie annuellement les revenus des propriétaires des terres. On
renferme dans la dépendance de cette classe tous les travaux et toutes les dépenses qui
s’y font jusqu’à la vente qu’on connait la valeur de la reproduction annuelle des
richesses de la nation.
La classe des propriétaires comprend le souverain, les possesseurs des terres.
Cette classe subsiste par le revenu de la culture, qui lui est payé annuellement par la
classe productive, après que celle-ci a prélevé, sur la reproduction qu’elle fait renaître
annuellement, les richesses nécessaires pour se rembourser de ses avances annuelles
et pour entretenir ses richesses d’exploitation.
La classe stérile est formée de tous les citoyens occupés à d’autres services et
à d’autres travaux que ceux de l’agriculture, et dont les dépenses sont payées par la
classe productive et par la classe des propriétaires, qui eux-mêmes tirent leurs revenus
de la classe productive.
Dans le tableau économique6, pour bien clarifier les rapports en ces différentes
classes entre elles, Quesnay propose un cas particulier : un royaume dont
5 ère
Erick T. MANDRARA, cours introduction à l’économie et histoire de la pensée économique, 1 année, 2007
6
Idem
6
le territoire porté à son plus haut degré d’agriculture, rapporterait tous les ans une
reproduction de la valeur de cinq milliards : le total de cinq milliards partagé d’abord
entre la classe productive et la classe des propriétaire , étant dépensé annuellement
dans un ordre régulier qui assure perpétuellement la même reproduction annuelle il y
a un milliard qui est dépensé par les propriétaires en achats fait à la classe
productive, et un milliard en achats fait à la clase stérile, la classe productive qui
vend pour trois milliards de production aux deux autres classes en rend deux
milliards pour le paiement de revenu et en dépense un milliard en achat qu’elle fait à
la classe stérile ; ainsi, la classe stérile reçoit deux milliards qu’elle emploie à la
classe productive en achats pour la subsistance de ces agents et pour les matières
premières de ces ouvrages ; et la classe productive dépense elle-même
annuellement pour deux milliards de productions, ce qui complète la dépense ou la
consommation totale de cinq milliards de reproduction annuelle.
Tel est l’ordre régulier de la distribution de la dépense de cinq milliards que la
classe productive fait reconnaitre annuellement par la dépense de deux milliards
d’avances annuelles.
Pour les physiocrates, l’activité économique est commandée par les lois
naturelles. Ces lois naturelles sont physiques ou morales. On entend ici par loi
physique le cours réglé de tout événement physique de l’ordre naturel évidement le
plus avantageux au genre humain, et on entend par loi morale conforme la règle de
toute action humaine de l’ordre moral conforme à l’ordre physique évidement le plus
avantageux au genre humain. Ainsi, tous les hommes et toutes les puissances
humaines doivent être soumis à ces lois souveraines.
Les physiocrates sont des libéraux ; ils considèrent que le rôle de l’Etat est
réduit au rôle d’« Etat-gendarme », cela signifie que l’intervention de l’Etat dans
l’activité économique est moindre, voire neutre, et que même l’Etat est soumis aux
lois physiques. Ainsi, selon eux, la somme des intérêts individuels converge vers
l’intérêt général.
Chez les physiocrates, on prône également le libre échange, effectivement,
les physiocrates réagissent contre les mercantilistes sur ce point de vue. Ces
derniers favorisent la politique du protectionnisme, en vue de protéger les industries
naissantes contre la concurrence6 étrangère, en élevant les taxes douanières pour
les marchandises d’importations.
6
source : dictionnaire économique, le circuit économique selon QUESNAY
7
Graphique 1: Présentation sous forme de flux monétaires du circuit économique de QUESNAY7
PRODUIT NET (2) Achats des biens de subsistance (1) Achats de produits artisanaux (1)
PAYSANS ou
Achats d’outils (1) ARTISANS ou CLASSE
CLASSE
STERILE
PRODUCTIVE Achats de matières premières (1)
Achats de biens de subsistance (1)
Explication
QUESNAY nous invite à lire ainsi les grands flux qui permettent dans ce cas
une reproduction identique du système.
Au départ, la classe productive détient 2 milliards de francs sous forme
monétaire, elle paie les propriétaires fonciers avec cette somme au titre de la rente
qu’elle leur doit, ceux-ci dépensent alors 1 milliard auprès des artisans pour se
procurer des biens artisanaux et le milliard restant sert à acheter des nourritures aux
fermiers. Les fermiers dépensent ce milliard en achetant un milliard d’outils aux
artisans. Les artisans pour leur part disposent de deux milliards de leur vente aux
propriétaires fonciers et aux fermiers, ils dépensent entièrement auprès de la classe
productive en achetant pour moitié (1M) de matières premières et le reste (1M) leur
sert à subsister.
7
Source : dictionnaire économique, le circuit économique selon QUESNAY
8 ère
Source :MANDRADRA, cours introduction à l’économie et histoire de la pensée économique, 1 année, 2007
8
CHAPITRE II : SECTEUR AGRICOLE ET PAUVRETE RURALE A MADAGASCAR
Dans cette section, nous allons voir les points suivants, à savoir, la place du
secteur agricole dans l’économie nationale; ensuite les problématiques, enjeux, et
défis du secteur agricole ; et enfin l’objectif de développement du secteur agricole.
9
MAEP, programme sectoriel agricole, 2008, p2
9
produits halieutiques, et sources des recettes publiques par les redevances issues
des ventes de licences de pêche. Il y a lieu de souligner particulièrement les résultats
positifs de l’aquaculture crevettière qui connait un grand essor.
10
Etant également la plus grande île dans l’Océan Indien, Madagascar se doit
de constituer un véritable grenier de produits agricoles pour tous les pays voisins qui
importent encore d’autre continent africain leurs denrées alimentaires.
11
L’aspect qualitatif de la production est également important, de par le droit à
une alimentation saine et équilibrée, et de bonne nutritionnelle. En outre, pour
accéder aux marchés extérieurs, il est donc nécessaire de respecter les normes de
qualité.
10 ème
ANDRIAMALALA Mamisoa Fredy, Cours économie du développement, 4 année Economie, 2011
12
Par conséquent, la définition varie en fonction de la réalité du pays où l’on
fait l’étude et l’approche qu’on devrait utiliser.
On peut définir l’état de la pauvreté comme une situation dans laquelle on
ne dispose pas des ressources nécessaires pour la survie, ou bien encore, comme
une situation dans laquelle on ne possède pas les moyens permettant de participer à
toutes les activités considérées normales dans une société. Par ailleurs, quelques
soient les approches utilisées, on constate donc une partition de la population entre
les pauvres et les non pauvres. En conséquence, on définit la pauvreté par rapport à
un seuil, en deçà duquel un individu est considéré comme pauvre. Ce seuil est
désigné par le seuil de pauvreté ou encore ligne de pauvreté.
D’une manière générale, on pourrait définir alors, la pauvreté, comme la
situation dans laquelle le bien être d’un ménage se trouve en dessous de la ligne de
pauvreté.
Il y a lieu de souligner que le terme seuil de pauvreté peut être utilisé selon
divers concepts tels concept absolu, concept relatif et concept objectif.
13
A propos de la méthode de ratio alimentaire, il s’agit donc de calculer la
proportion de revenus d’un ménage affecté à l’achat des quantités de biens
alimentaires nécessaire. Dans ce cas, un ménage est considéré comme plus pauvre
lorsqu’il consacre la plupart de son revenu à l’achat de quantité suffisante à la
nourriture.
14
de chaque personne interrogée, effectivement, il est essentiel de faire une enquête
pour collecter les opinions des individus interrogés plus précisément sur les
conditions de vie.
15
2.2.2.1.3. Affectation des ressources non planifiée et mal coordonnée
L’affectation des ressources n’est pas planifiée et est mal coordonnée, pour
les raisons suivantes, à savoir :
- les fonds d’investissement public ne sont pas encore repartis selon les
orientations réelles d’une politique de développement ;
- et la coordination des actions de développement rural et de sécurité
alimentaire reste insuffisante.
Les paysans sont limités en matière d’assimilation des innovations, ils sont
en grande partie analphabètes, tiraillés entre les traditions et la modernisation, et
dépendent des organismes d’appui.
Le monde rural est donc peu structuré, pour les raisons suivantes, à savoir :
- le dynamique des associations et organisations paysannes est encore
insuffisante ;
- les jeunes ne disposent pas d’environnement permissif pour favoriser leur
insertion dans le contexte opérationnel ;
- et les opérateurs privés sont très limités en nombre et donc la fourniture
des intrants pour la collecte des produits.
16
2.2.2.2.3. Appuis techniques et financiers non satisfaisants :
17
2.2.2.3.2. Difficulté d’accès aux facteurs de production
Dans cette nouvelle section, nous allons s’intéresser aux facteurs qui
entrainent ainsi la pauvreté en milieu rural.
2.2.3.1. Le foncier :
18
2.2.3.1.2. Imprécision du droit foncier
19
2.2.3.2.2. La santé de base :
2.2.3.2.3. L’éducation
2.2.3.2.5. L’environnement
20
La déforestation est un des principaux problèmes environnementaux,
constitue une menace pour la biodiversité. Autrement dit, la dégradation de
l’environnement est due à la culture sur brûlis et aussi à l’exploitation forestière pour
les besoins en bois d’œuvre.
21
PARTIE II : PREENTATION DE LA REGION
ANALAMANGA
PARTIE II : PRESENTATION DE LA REGION ANALAMANGA
Dans cette seconde partie, nous allons voir les deux points suivants, à
savoir, la monographie de la Région Analamanga et puis les contraintes et
potentialités de développement de cette Région.
1.1. Localisation11
1.2. Population12
11
PRD Analamanga, 2005, p8
12
Idem
22
concentrée dans la capitale, avec 39% de la population de la Région, environ 5% de
la population nationale. A l’opposé, les districts d’Andramasina, Anjozorobe et
Ankazobe comptent les moins d’habitants, avec respectivement 6%,6% et 5% de la
population d’Analamanga.
La densité globale de la population de la Région est de l’ordre de 138
habitants au km2 si la densité nationale n’est que de 29 habitants au km2. La
répartition inégale de la population de la Région Analamanga se traduit par une
densité de 8687 habitants au km2 à Antananarivo Renivohitra, qui représente plus
de 300 fois de la moyenne nationale, alors qu’à Ankazobe, celle-ci est de 17
habitants au km2.
23
1.3. Climat13
1.3.1. La température
1.3.2. La pluviomètre :
13
PRD Analamanga, 2005, p8
14
Idem
24
1.4.1. Le relief et topographie :
1.4.2. L’Hydrologie
25
Région Analamanga. Ce secteur fait partie de la partie de zone la plus arrosée
d’Analamanga.
De ces deux zones partent en général la plupart des cours d’eau de la
Région Analamanga. Ils s’orientent suivant deux principales directions :
- d’une part, vers l’Ouest où ils sont très longs dont le principal est le fleuve
de l’Ikopa ; ce dernier traverse et draine entièrement la partie occidentale de la
Région Analamanga, sauf sur les vastes plaines, il montre toujours des lits rocheux
avec à certains endroits des chutes (Andranomafan’Andriana) à d’importance
potentialité hydroélectrique non exploitée au profil des moteurs et groupes
thermiques à gasoil, très chers (comme à Ambohimanambola) ; la plupart des autres
cours d’eau provenant des autres altitudes dans cette partie rejoignant toujours ce
fleuve et en constituant ses affluents dont les rôles sont si importants pour le
drainage de cette partie occidentale d’Analamanga ;
- d’autre part, l’autre direction est vers l’Est où les cours d’eau sont plus
courts. De Tsiazompaniry partent la Varahina, le Sisaony qui va rejoindre le principal
fleuve d’Ikopa. Analamanga dispose d’un réseau hydrographique relativement dense
et assez bien reparti dans l’ensemble de la Région. Toutefois, ces potentialités sont
utilisées pour l’irrigation ou non pour la production d’énergie électrique par un central
hydraulique en faveur du développement.
1.4.3. La géologie
26
importantes en dimension sont aussi observées, associées à cet ensemble ; tandis
que dans les zones synclinoriales se développent des formations alumineuses
constituées par la succession de gneiss, graphite, micaschiste et quartzite. A cet
ensemble, sont interstratifiées des veines de quartz qui sont à l’origine des
gisements alluvionnaires le long des cours d’eau de la Région.
La zone de Manjakandriana est caractérisée par l’intrusion orogénique du
granite de Nandihizana marquant la fin de cette orogénèse.
Les plaines sont surtout constituées par des formations d’origine lacustre
dominées par les argiles dont l’épaisseur peut atteindre dans certains secteurs plus
de 15 mètres. Elles sont, avec des intercalations de petits niveaux. Ces zones
d’alluvions lacustres, généralement fertiles, jouent un rôle important pour
l’occupation humaine. Elles sont surtout utilisées pour la riziculture, mais dans les
parties où l’eau est difficilement maîtrisable, ces argiles, en particulier sur la capitale,
sont exploitées pour la fabrication des briques cuites.
15
PRD Analamanga, 2005, p12
27
On note également que les privés sont beaucoup plus présents dans les
CSB2. Les centres de santé publics sont assez bien repartis dans l’ensemble de la
Région. C’est le district de Manjakandriana qui dispose du plus grand nombre avec
18% de l’ensemble des centres de santé de la Région tous types confondus.
La Région Analamanga est relativement mieux loti en infrastructures
sanitaires par rapport à d’autres régions de Madagascar. Toutefois, quelques
communes demandent encore d’implantation d’autres centres de santé à cause de
l’éloignement par rapport à certains villages de leurs circonscriptions.
Concernant le personnel, les centres de santé de la Région comptent trois
personnels soignants par formation sanitaire dans le public. Dans l’ensemble, la
Région compte un médecin pour 1758 habitants.
On doit cependant noter l’importance de la médecine traditionnelle dans la
culture Malagasy. Ce recours au médecin traditionnel est notamment remarqué dans
les agglomérations relativement éloignés des centres médicaux.
Par contre, les médecines dites « douces » (kinésithérapie) commencent à
avoir leurs partisans dans les centres urbains.
En milieu rural, la population estime être mal encadré en matière de suivi-
médical. Il faut noter que la plupart des infrastructures des centres de santé dans les
communes rurales nécessitent des réhabilitations, voire une reconstruction.
16
PRD Analamanga, 2005, p15
28
Les établissements primaires sont assez bien repartis pour l’ensemble de la
Région à l’exception des lycées qui sont concentrées à Antananarivo Renivohitra.
Concernant le personnel dans les établissements scolaires, le ratio du
nombre des enseignants travaillant à Analamanga sur le total des effectifs du corps
enseignant montre une tendance à la hausse. Ainsi 33% des enseignants dans les
écoles primaires travaillent à Analamanga, 48% pour le niveau secondaire premier
cycle et la majorité des enseignants en secondaire second cycle enseignent à
Analamanga.
La répartition des enseignants et celle des établissements scolaires suivent
la même tendance, ce qui peut indiquer que les enseignants sont plus ou moins bien
répartis dans les établissements scolaires.
Pourtant, on constate une insuffisance du personnel enseignant dans la
Région, notamment dans les communes éloignées. La population de ces communes
a recruté par l’intermédiaire des associations des parents d’élèves des instituteurs ou
encore des enseignants dans le Collège d’Enseignement Général.
Concernant la couverture scolaire, le taux des enfants scolarisés est de
22,6% par rapport à la population totale de la Région. Les garçons sont plus
favorisés que les filles en matière d’éducation pour l’ensemble de la Région avec
respectivement 67% et 33% de l’effectif.
On remarque que la déperdition scolaire après l’école primaire est très
élevée. En effet, seulement 6% des élèves inscrits en primaire arrivent au niveau
secondaire second cycle dans le secteur public.
L’enseignement professionnel est aussi développé. Ce type d’enseignement
est sensé préparer les étudiants à la vie professionnelle pour différents niveaux allant
de spécialisation pour les ouvriers au technicien supérieur.
29
- les exploitations modernes qui s’appuient sur les réseaux de services privés
et utilisent de la main d’œuvre salariée. Elles sont principalement localisées dans les
districts d’Ambohidratrimo et de Manjakandriana ;
- les micro-exploitations familiales, qui constituent la grande majorité des
unités de production, sont faiblement équipées et monétarisées.
Cette situation traduit une assise relativement faible des entreprises
implantées dans la Région.
2.1.3.1.1. L’agriculture
30
Tableau n°2: Répartition de la production de pomme de terre par district
Unité : Tonne
District 2005 2006 2007 2008
Avaradrano 10 719 10 150 10 830 10 930
Ambohidratrimo 29 623 30 610 29920 30 140
Ankazobe 34330 34500 34665 35005
Manjakandriana 19975 20140 20175 20330
Anjozorobe 32 009 31 980 32 325 32635
Andramasina 10669 10790 10780 10880
Atsimondrano 25 966 26 190 26225 26460
Total 163290 164360 164920 166380
Source : MAEP/Statistiques agricoles
31
Tableau n°5: Répartition de la production de maïs par district
Unité : Tonne
District 2005 2006 2007 2008
Avaradrano 323 375 450 460
Ambohidratrimo 1 156 1 120 1 175 1635
Ankazobe 2124 2280 2395 3015
Manjakandriana 392 460 490 560
Anjozorobe 859 950 990 1 220
Andramasina 542 590 610 770
Atsimondrano 4054 4125 4180 5760
Total 9450 9900 10290 13420
Source : MAEP/Statistiques agricoles
2.1.3.1.2. L’élevage
17
PRD Analamanga, 2005, p16
18
Idem
32
- l’élevage bovin fait partie intégrante des systèmes de production et
approvisionne l’agglomération urbaine en lait. Il joue un rôle important dans
l’amélioration de la qualité des sols cultivés. On remarque que la Région
Analamanga se ravitaille en viande venant d’autres régions.
En général, l’élevage est plus ou moins bien reparti dans le milieu rural,
pourtant, c’est le District d’Ambohidratrimo qui représente la plus importante zone
d’élevage de la Région Analamanga.
2.1.3.1.3. La pêche
Quant à la filière pêche, elle reste une activité peu développée dans la
Région. La pêche est pratiquée autour du lac de Tsiazompaniry dans le District
d’Andramasina et à Mantasoa dans le District de Manjakandriana.
33
2.2. PROBLEMATIQUE REGIONALE ANALAMANGA
La Région n’est pas autosuffisante en riz. Cette situation est due à une faible
productivité des rizières, à des réseaux hydro-agricoles déficients au mal exploités
par la non maîtrise de l’eau, et la non maîtrise de l’approvisionnement des intrants.
Cette situation génère des problèmes fonciers qui entraînent des conflits
sociaux, mais plus encore ne sécurise pas les investissements. Pourtant, les
investissements étrangers exigent comme une des conditions de leur intervention les
papiers en règle des titres fonciers
Pour la zone rurale, les routes et pistes sont estimées insuffisantes. Cela
signifie que ces routes et pistes ne sont pas en état satisfaisant faute d’entretien
régulier. Par conséquent, centaines localités ont des difficultés à exporter leur
production.
34
2.2.5. Systèmes sanitaire et scolaire non performants
35
PARTIE III : LES POLITIQUES DU SECTEUR
AGRICOLE DE LA REGION ANALAMANGA
PARTIE III : LES POLITIQUES DU SECTEUR AGRICOLE DE LA REGION
ANALAMANGA
Dans cette dernière partie, nous allons évoquer les deux points suivants, à
savoir, d’une part, les méthodes et moyens du développement agricole de la Région
Analamanga, ensuite, d’autre part, le Programme Régional de Développement Rural
Analamanga, et les stratégies de développement agricole
Dans le présent chapitre, nous allons aborder dans la première section les
méthodes propres à promouvoir le développement agricole d’un côté, et puis, dans
la seconde section l’enseignement et la formation professionnelle agricoles de l’autre
côté.
Nous venons de voir qu’il est souhaitable qu’il n’y ait pas un véritable choix
effectué de l’extérieur mais qu’au contraire ce choix doit être, dans toute la mesure
du possible, le fait du milieu rural concerné.
Voyons maintenant quelles doivent être les qualités essentielles de
l’animateur :
36
- l’animateur doit avoir un esprit ouvert au progrès, le désir de faire mieux
qu’il ait fait jusqu’alors. II doit d’ailleurs avoir ce désir pour lui-même comme pour la
collectivité à laquelle il appartient. Ce désir peut se rencontrer chez des hommes
ayant des âges divers et certains animateurs ont pu être trouvés avec des
cultivateurs ayant atteint ou dépassé la quarantaine ;
- l’animateur doit avoir de l’influence sur les autres membres de la
collectivité. Cette influence est le plus souvent faite de facteurs personnels mais la
tenue, la valeur morale, sont également des éléments importants. Il est certain que
ce sont les réactions du milieu qui seront déterminantes en ce domaine.
Ce sont ces qualités essentielles qui feront de l’animateur le guide de la
collectivité. C’est pourquoi on l’appelle parfois cultivateur pilote.
La formation des animateurs ruraux revêt une très grande importance. Elle
devra se faire sur le double plan : professionnel et psychologique, c’est-à-dire en ce
qui concerne le métier d’une part, le maniement des hommes d’autre part.
19
GAUDY, animation rurale, 1969, p24
37
1.1.1.2.2. Programme des stages.
38
Il en est de même pour celles qui doivent s’instaurer entre l’animateur et les
autres cultivateurs.
La formation psychologique devra se garder de tout vocabulaire technique,
d’idées abstraites, de généralisations. La simplicité et la clarté de l’expression doit
être recherchée, surtout si des traductions sont nécessaires. La vie au village et le
comportement des cultivateurs au sein de la collectivité doivent être sans cesse des
termes de référence.
39
Mais surtout, le contrôle constitue un appui précieux pour l’animateur dont la
position au village est, comme nous venons de le voir, assez particulière et, partant,
assez difficile. C’est l’agent chargé de la formation qui assure ce contrôle.
On voit bien que le contrôle ne doit pas être conçu comme une simple
vérification mais qu’il doit avant tout, constituer un soutien pour les animateurs dont
la tâche est incontestablement difficile.
40
L’agent d’encadrement de base est un professionnel plutôt qu’un technicien,
étant donné le niveau auquel il se situe. Il connaît bien son métier dans ses aspects
pratiques et dans ses adaptations locales ou régionales. C’est avant tout un bon
praticien, mais en aucun cas un théoricien.
41
d’engrais minéraux, de lutte contre les parasites, de triage des récoltes. La formation
restera cependant limitée aux cultures de la région.
La formation psychologique aura les mêmes bases que pour les animateurs.
Mais l’analyse du milieu et de ses motivations sera poussée plus loin. Les méthodes
d’intervention seront expliquées avec plus de détail mais sans jamais s’éloigner du
contexte régional. Il s’agit toujours de psychologie pratique appliquée à un milieu
donné. Mais l’encadreur devra être mieux informé du détail des méthodes e de leur
justification.
Il est également certain que l’agent d’encadrement est souvent appelé à
jouer un certain rôle sur le plan social: il ne pourra le faire que s’il peut, ‘l’une certaine
manière, dominer le milieu sur le plan de la connaissance. Cela lui permettra
également de conserver plus aisément son indépendance par rapport à certains
éléments de la collectivité: chefs et responsables divers.
20
GAUDY, animation rurale, 1969, p51
42
La formation féminine a été trop rarement abordée par les organismes
responsables du développement rural, sans doute parce qu’elle est difficile. Cela ne
constitue pas une raison suffisante et ne justifie pas les carences.
Il est également certain que leur rôle social est important notamment au sein
de la famille rurale et souvent au niveau des collectivités, même si ce rôle n’est pas
toujours apparent pour l’observateur non averti ou quelque peu superficiel.
De ce fait, nombre d’actions entreprises en matière de vulgarisation agricole
prétendant toucher les hommes, n’intéressent ceux-ci que médiocrement car les
travaux correspondants sont surtout exécutés par les femmes.
Pour ces raisons, il devient nécessaire de s’attaquer très sérieusement au
problème de la formation féminine en milieu rural.
La formation est donnée en prenant pour base de départ, les désirs exprimés
par les femmes elles-mêmes; ce sont donc ces dernières qui déterminent les
premiers centres d’intérêt. Ces thèmes sont d’ordre ménager (cuisine, couture).
L’important est d’être utile aux femmes avec lesquelles on travaille. Il est bien évident
qu’il faut éviter les abstractions et les idées générales mais commencer avec des
notions pratiques, applicables sans trop de difficulté.
43
Mais il semble que les agents ayant reçu une certaine formation générale soient plus
aptes que ceux qui n’en ont pas eu, à s’adapter à de nouvelles conditions de travail,
font preuve de davantage d’initiative. Cette question est importante à une époque où,
faute de cadres en nombre suffisant, les Etats doivent souvent faire appel, pour
occuper certains postes, à des agents d’une catégorie sensiblement inférieure à celle
qui est prévue.
De plus, la formation générale, en ouvrant l’esprit des agents, doit leur
faciliter le perfectionnement professionnel en cours de carrière. Il est nécessaire, au
cours de la formation, d’habituer les futurs agents d’agriculture à rédiger d’une
manière claire et concise et à exposer oralement les sujets de vulgarisation agricole.
Des exercices peuvent donner cette habitude afin que les agents restent toujours à
portée de leur auditoire.
- L’enseignement technique doit être concret, à base d’observations, de
manipulations. Il est important d’habituer les agents à l’observation des faits, l’étude
des milieux naturels ou humains. Les manipulations doivent être à la base de
nombreux enseignements tels que chimie, physique, géologie, pédologie, botanique,
zoologie.
- L’enseignement doit être vivant, ce qui implique la participation des élèves.
On évitera les cours dictés ; il faudrait donc doter les établissements en ouvrages
techniques et en matériel de reproduction.
- Les travaux pratiques doivent prendre une place importante, et cela
d’autant plus que les agents à former seront plus proches du cultivateur. Il est donc
nécessaire que le centre de formation ou l’école d’agriculture dispose d’un domaine
agricole équipé pour pouvoir y faire une exploitation moderne, ouverte sur l’avenir.
-On pourra compléter la formation pratique par des visites de réalisations
agricoles et des stages ces derniers ne seront vraiment utiles que s’ils sont conduits
par des agents expérimentés, capables de donner aux stagiaires toutes les
explications et informations utiles à une bonne compréhension des opérations
agricoles étudiées. Si cette condition n’est pas remplie, le stage risque fort d’être à
peu près inefficace.
- Formation morale et sociale : cette formation est fort importante à tous les
niveaux, Il s’agit de préparer non seulement des techniciens, des professionnels,
mais également des citoyens conscients de l’intérêt du pas. Une telle formation ne se
donne pas seulement à partir de cours. Elle doit être également le souci constant de
44
tous les agents intervenant dans la formation, à l’école. Comme hors de l’école. Elle
est à base de discipline librement consentie, de bonne tenue, de respect de soi-
même et des autres. Il est souvent utile de charger un membre du corps enseignant
de l’établissement, de suivre plus particulièrement ces questions et d’établir le
contact avec les élèves sur le plan de l’éducation civique et morale. Les meilleurs
résultats devraient être obtenus avec du personnel national orienté vers ces tâches
particulières.
Nous avons vu que les agents d’encadrement de base sont formés sur place,
par des stages courts sur des centres ou des exploitations agricoles.
Cette appellation n’a pas d’autre objet que de situer le niveau des
établissements qui la donnent.
-Les écoles pratiques d’agriculture qui visent surtout à la formation
d’encadreurs à scolarité courte (un ou deux ans) dont l’enseignement est
essentiellement pratique.
21
GAUDY, animation rurale, 1969, p60
45
- Les stages pratiques sur des réalisations agricoles, cherchant surtout à
former des animateurs ruraux. On peut les effectuer sur des stations, des
exploitations modèles, des secteurs de développement. Les stagiaires participent à
tous les travaux et on ne leur donne que des explications, sans cours véritable;
46
Ils sont encore assez proches des cultivateurs pour devoir se pencher sur les
problèmes au niveau du village ; mais ils doivent également élargir leur horizon car
ils devront faire preuve d’initiative, assumer des responsabilités importantes. Ce sera
encore plus vrai dans les années qui viennent car les cadres supérieurs resteront
encore peu nombreux. Les cadres moyens seront souvent appelés à les aider et
même à les remplacer dans bien des cas.
La formation avec un tronc commun au départ puis la spécialisation en une,
deux plus rarement trois années, est préférable. Elle donne une unité de vue et de
doctrine aux divers agents intervenant en milieu rural, donc plus d’homogénéité à
leur action.
Dans cette formation, on retrouve:
- la formation générale, qui revêt ici une importance particulière et qui doit
être solide et étendue. C’est elle, en effet, qui facilitera les éventuelles
adaptations à des tâches nouvelles ou à de plus grandes responsabilités;
- la formation professionnelle et technique qui comportera plus de théorie
qu’au niveau précédent, également davantage de généralisations.
Il restera cependant nécessaire de faire un enseignement aussi concret que
possible et bien adapté aux conditions de la région. Il importe, à ce niveau que les
professeurs techniques soient très informés du développement économique de leur
région et que leur enseignement soit parfaitement à jour.
La formation pratique sera évidemment moins importante que dans la
catégorie des moniteurs. Elle doit cependant subsister afin que les été’ es gardent le
contact avec la réalité des choses de la terre. Les stages peuvent y aider ainsi que
les visites, venant s’ajouter aux travaux de l’exploitation annexée à l’école. Dans ces
cadres, les élèves devront recevoir des responsabilités d’organisation et de conduite
de chantiers de travail.
47
Dans les diverses formules appliquées, on trouve, soit la revalorisation d’un
établissement existant sur le plan du recrutement, des programmes et des examens
de sortie, soit le développement d’une branche agronomique au sein d’une faculté.
Dans ce dernier cas, l’école supérieure agronomique peut être individualisée, mais
elle entretient des relations très étroites avec une faculté des sciences, avec, parfois,
une propédeutique commune. C’est d’ailleurs souvent une formule plus économique
pour un début car les étudiants d’agronomie peuvent utiliser les structures
universitaires.
Il apparaît cependant plus intéressant d’individualiser l’école supérieure
agronomique pour créer une certaine ambiance rurale qui peut difficilement s’établir
dans l’université. Mais il reste cependant important que les étudiants de cette école
puissent entretenir des relations aisées avec l’université, de telle sorte que toutes les
catégories d’étudiants puissent se fréquenter et se connaître.
Ce que nous disions précédemment en faveur des écoles valables pour
plusieurs régions, a encore plus d’importance au niveau ingénieur qu’au niveau
précédent. Peu d’Etats peuvent justifier de tels projets car leurs besoins, surtout à
moyenne et longue échéance, ne sont pas tels qu’ils puissent assurer la rentabilité
d’établissements importants et bien équipés. De plus, les besoins théoriques en
encadrement supérieur ou même moyen, sont une chose, la possibilité de prise en
charge des dépenses qu’ils impliquent en est une autre. C’est le difficile problème
des charges récurrentes qui constitue la pierre d’achoppement de nombreux
programmes de développement.
A ce niveau, il est évident que la formation doit être de grande qualité:
- l’enseignement général subsiste mais très orienté et de haut niveau,
notamment en ce qui concerne les sciences et les mathématiques dont les secteurs
d’application sont de plus en plus nombreux;
- l’enseignement technique devra ouvrir largement les esprits car les cadres
ainsi formés devront pouvoir aisément dépasser les horizons nationaux et pouvoir
apprécier les éléments d’une économie à l’échelle nationale.
Il est toujours nécessaire de développer l’esprit d’observation, comme l’esprit
d’analyse et l’esprit de synthèse. Ceci reste vrai pour tous les niveaux, avec une
adaptation à chacun d’eux. Mais cela devient impératif au niveau supérieur C’est
pourquoi les cours d’économie avec leurs conséquences: statistiques, planification,
analyses, établissement de bilans, revêtent une importance particulière. Ils doivent
48
également faire une large place à la structuration du milieu rural: organisation
professionnelle (groupements de producteurs, mutuelles, coopératives diverses.
Nous avons déjà eu l’occasion de dire que la mise en place de ces structures
conditionnera souvent la bonne exécution des programmes du développement.
Souvent aussi, les cadres supérieurs seront amenés à y prendre d’importantes
responsabilités. Il est nécessaire de les y préparer aussi soigneusement que
possible.
Si, à ce niveau, la formation pratique n’a pas le même sens que pour les
niveaux précédents, les futurs ingénieurs devront rester très proches des réalités du
monde rural, car ce sont ces réalités qu’ils devront affronter et non pas des
abstractions.
49
CHAPITRE II : LE PROGRAMME REGIONAL DE DEVELOPPEMENT RURAL
ANALAMANGA ET LES STRATEGIES DE DEVELOPPEMENT AGRICOLE
22
PRDR Analamanga, 2007, p6
50
2.1.2. Les objectifs de développement rural régional
23
MAP, 2007, p5
51
son élaboration ainsi que le processus de sa mise en œuvre comporte donc aussi
pour les parties prenantes un aspect d’apprentissage commun ou
d’approfondissement de l’approche filière.
Une filière est un système centré sur la production d’un bien ou d’un service reposant
sur une séquence d’opérations ou de fonctions techniques reposant sur la
coordination de plusieurs acteurs et des processus qui concernent un produit, depuis
ce qui procède la production jusqu’à son utilisateur final.
Ainsi les fournisseurs d’intrants, engrais, semences, ou matériel, font partie de la
filière. De même les acteurs qui concourent à la production, le producteur, mais aussi
la main d’œuvre et des fournisseurs de services font partie d’une filière. Enfin le
secteur en aval, de la collecte primaire jusqu’au consommateur final, en passant par
les transporteurs, les fournisseurs d’emballage et les transporteurs font partie de la
filière.
24
PRDR Analamanga, 2007, p25
25
Idem
52
- des études de marché pour définir la demande du marché ;
- une contractualisation avec les acheteurs ;
- une adaptation des qualités produites aux demandes du marché ;
- une adaptation de l’offre, en termes de volume, de présentation, de
distribution et d’approche du marché ;
- une intégration de nouvelles fonctions par les producteurs : groupage,
transport, parage, calibrage ;
- une amélioration de l’accès aux intrants qui permettront d’adapter la
production à la demande du marché (accès ou production de semences
adaptées, accès aux engrais ou produits de traitement phytosanitaire) ;
- un accès ou développement des sources d’informations permettant de
suivre l’évolution du marché ;
- une ouverture de nouveaux marchés ;
- une professionnalisation des acteurs assurant les fonctions
intermédiaires (amélioration des emballages, ou des conditions de
transport, agréage des produits. mise en place des cahiers de charges,
amélioration des conditions de transformation) ;
- un appui pour la mise en marché de produits transformés (conserves de
produits, farines).
- La Région Analamanga a sa spécificité et ses dévolus économiques.
Ainsi, elle va développer six filières porteuses prioritaires qui vont être
mis en œuvre incessamment.
53
Tableau n°6: Les filières porteuses et la vision ré gionale
54
Tableau n°7: Matrice des orientations, axes stratég iques et
Programmes retenus par la Région
décentralisation
55
2. Faciliter l’accès au 2.1. Facilitation de l’accès 211. Mettre en œuvre te
capital et au x facteurs des producteurs et Programme National Foncier
de production investisseurs à la terre et en aval
56
3. Améliorer la sécurité 31. Amélioration de la 311. Renforcer la recherche
alimentaire et productivité agricole
augmenter la
312. Assurer la diffusion des
production et la
1 technologies appropriées
transformation agricole
dont la mécanisation
323. Promouvoir la
modification
Habitudes alimentaires
333. Désenclaver
effectivement les zones
isolées
57
34 Préparation aux 341. Consolider et
urgences développer le
système d’alerte et de
surveillance
des catastrophes
35. Transformation des 351. Appuyer les acteurs
produits locaux pour développer des
formules de coopératives de
production et/ou
transformation
422Etendre la mise en
œuvre des programmes
agrobiologiques
58
. 43 Gestion durable des 431 Promouvoir le
ressources forestières reboisement
59
5. Développer les 51. Partenariat - Public - 511. Mettre en place et
marchés et organiser les Privé : articulation des développer les structures
filières réseaux d’acteurs ruraux professionnelles
26
source : PRDR Analamanga, 2007
60
Les diverses prestations effectuées par le PSDR sont :
- petites infrastructures Agricoles : travaux d’aménagement hydro-agricole
(barrage, canaux, prises, digues), unités de transformation et de traitement (fruits,
lait, soie, boulangerie), infrastructure de stockage (stockage, centre de collecte,
hangar de séchage, fumoir et chambre froide, décortiquerie, provenderie), aires/
couloirs de vaccination, points d’abreuvement (abreuvoirs, puits), tueries (abattoirs
volailles, boucheries, tueries), infrastructures halieutiques et aquacoles (alevins,
étang piscicole).
- élevages divers : amélioration race bovine, embouche bovine, vaches
laitières, porciculture, porcs naisseurs, ovins et caprins, cannetons, canards,
mulards, gavage, canards de chair, poules pondeuses, poulet de chair, poulet gasy,
cuniculture, apiculture, sériciculture.
- artisanat : atelier de couture (coupe et couture, broderie, confection,
crochet, tricotterie, moustiquaire) vannerie et tissage (lapidairerie, lutherie, raphia,
maroquinerie, rabane, tressage, vannerie, poterie, panier, sacs, artisanat en
bambou) atelier bois et menuiserie (divers meubles), atelier fer et outillage agricole
(matériels agricoles, ferblanterie, ferronnerie, charrettes pneumatiques, herses,
fatana mitsitsy,) production de matériaux de construction.
61
2.1.5.3. Le CSA ou Centre de Service Agricole
62
la lutte contre la pauvreté, le renforcement des capacités des organisations locales,
le développement équitable et équilibré entre femme et hommes, la gestion durable
de l’environnement. La stratégie est de permettre aux populations rurales d’améliorer
leur développement économique et social SAHA préconise alors, une approche qui
responsabilise davantage les acteurs de la société civile rurale et qui les invite à ne
plus se contenter d’être spectatrice mais à participer aux prise de décisions et à
devenir l’un des principaux maitres d’œuvres du développement économique et
social local.
Pour pérenniser les actions du programme, le renforcement des
compétences des prestataires de services locaux est réalisé, afin qu’ils puissent
répondre de manière pertinente aux demandes de la population rurale.
Ainsi différentes activités ont été réalisées :
- activités agricoles : arboricultures fruitières, culture de contre saison,
fraise, maïs, pomme de terre, oignon, riziculture, aviculture, apiculture,
sériciculture, pisciculture ;
- artisanat : rabane, tissage et filature, soie ;
- construction et infrastructure : barrages, ponts, canaux, extension et
réhabilitation des bâtiments scolaires, équipements écoles, réfectoires ;
- renforcement de capacités : artisanat, technique de culture et
d’élevage, arboriculture fruitière, broderie, socio-organisationnelle.
Dans la réalisation de sa phase III, le programme SAHA poursuit ses actions
à travers des stratégies visées qui inclut l’inscription des programmes dans le cadre
de planification communale et régionale, le désengagement de l’accompagnement
direct à la base pour une insertion progressive dans le niveau méso. Par ailleurs, il
compte contribuer au renforcement des leviers de développement.
SAHA phase III adopte les principes de renforcement de la maîtrise d’ouvrage locale,
de la réduction de la vulnérabilité, de la démarche territoriale, et de l’alignement et de
coordination.
63
2.1.5.7. CECAM ou Caisse d’Epargne et de Crédit Agricole Mutuel
64
2.2.2. La réforme agraire
Voyons dans cette section les deux points essentiels suivants : d’un côté, la
politique agricole et alimentaire, de l’autre côté, la politique foncière.
65
- en premier lieu, le master plan pour le développement rural présentant
une approche vers le marché dont les objectifs principaux sont bien
définis, à savoir, le développement de systèmes de production agricole,
d’élevage et de la pêche traditionnelle orienté vers le marché ;
l’établissement d’un environnement plus favorable afin d’assurer un
développement rural rapide et durable ; et puis, la création d’alliances
pour identifier les ressources financières et promouvoir les opportunités
commerciales ;
- en second lieu, le business plan pour l’agriculture pour passer d’une
économie de subsistance à une économie de marché où les objectifs
principaux visés s’articulent autour de la diversification et la
transformation des produits, l’augmentation de la productivité et des
surfaces irriguées ;
- en troisième lieu, la politique de mécanisation qui repose sur les
principes suivants : le développement et l’intensification de l’utilisation de
matériels dans les exploitations agricoles, la motorisation conventionnelle
pour ces grandes exploitations agricoles.
66
CONCLUSION
67
d’assurer la sécurité alimentaire pour la population et donc l’amélioration des
conditions de vie de ces paysans.
Pour faire face à ces obstacles, il paraît nécessaire d’avoir un meilleur
développement agricole. Pour y aboutir, plusieurs méthodes et moyens de
développement agricole peuvent être élaborés, comme entre autres, l’animation
rurale et l’encadrement de base d’un côté ; l’enseignement et la formation
professionnelle agricoles de l’autre côté. En outre, il est également utile d’adopter
des stratégies de développement agricole telles la valorisation du potentiel agricole
de la Région ; la révolution verte s’agissant d’un transfert de technologie ; et la
reforme agraire ayant pour but de supprimer les injustices sociales et de mettre en
place l’outil capable de favoriser la modernisation agricole. Il est à remarquer que
nous avons énuméré des politiques régionales du secteur agricole, à savoir, la
politique agricole et alimentaire ayant comme finalité de passer d’une économie de
subsistance à une économie de marché, et puis la politique foncière afin de répondre
à la demande massive en sécurisation foncière.
D’une manière générale, il faut reconnaître que seul le développement
agricole n’est pas suffisant pour sortir la Région rurale Analamanga de la pauvreté.
En conséquence, il faudra donc considérer un système englobant le développement
économique.
68
ANNEXES
ANNEXES
Annexe 1: Répartition de la superficie rizicole par district
Unité : Ha
District 2005 2006 2007 2008
Avaradrano 6115 6170 6225 6280
Ambohidratrimo 8776 8 855 8935 9015
Ankazobe 14313 14440 14570 14700
Manjakandriana 6 596 6655 6715 6 775
Anjozorobe 17 531 17 690 17 850 18 010
Andramasina 4491 4 530 4 570 4 610
Atsimondrano 5337 5385 5435 5480
Total 163 159 163 159 64300 64670
I
Annexe 4: Répartition de la superficie développée irriguée par district
selon le type de semence
Unité : Ha
Type de semence
District Traditionnelle Amélioré Total
Avaradrano 5855 117 5972
Ambohidratrimo 8417 147 8 564
Ankazobe 13783 203 13985
Manjakandnana 6407 156 6 563
Anjozorobe 15370 31 15401
Andramasina 4447 7 4455
Atsimondrano 5 248 42 5 290
Total 59 527 703 60230
II
Annexe 7: Répartition de la superficie de manioc par district
Unité : Ha
District 2005 2006 2007 2008
III
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages
Revues et Rapports
REMERCIEMENTS
LISTE DES ACRONYMES
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES ANNEXES
GLOSSAIRE
SOMMAIRE
INTRODUCTION ........................................................................................................ 1
PARTIE I : SECTEUR AGRICOLE ET PAUVRETE RURALE A MADAGASCAR ..... 2
CHAPITRE I : CONCEPTION ET APPROCHE THEORIQUE DU DEVELOPPEMENT
RURAL ....................................................................................................................... 2
1.1. Conception du développement rural .................................................................... 2
1.1.1. Définition du terme développement .................................................................. 2
1.1.2. Le milieu rural : définition et caractéristiques .................................................... 4
1.1.2.1. Définition du milieu rural ................................................................................ 4
1.1.2.2. Caractéristiques du milieu rural ..................................................................... 4
1.1.3. Contenu du développement rural ..................................................................... 5
1.2. Approche théorique du développement rural ....................................................... 5
CHAPITRE II : SECTEUR AGRICOLE ET PAUVRETE RURALE A MADAGASCAR 9
2.1. Le secteur agricole à Madagascar....................................................................... 9
2.1.1. L’importance du secteur agricole ...................................................................... 9
2.1.2. Problématiques, enjeux et défis du secteur agricole ...................................... 10
2.1.2.1. Problématiques du secteur agricole............................................................. 10
2.1.2.2. Enjeux du secteur agricole .......................................................................... 10
2.1.2.3. Défis du secteur agricole ............................................................................. 11
2.1.3. Objectif de développement du secteur agricole .............................................. 11
2.1.3.1. Assurer la sécurité alimentaire et le respect des normes qualitatives.......... 11
2.1.3.2. Améliorer les revenus des producteurs ....................................................... 12
2.1.3.3. Procurer des emplois aux ruraux ................................................................. 12
2.2. La pauvreté rurale à Madagascar ...................................................................... 12
2.2.1. Définition du concept de la pauvreté .............................................................. 12
2.2.1.1. La pauvreté absolue .................................................................................... 13
2.2.1.2. La pauvreté relative ..................................................................................... 14
2.2.1.3. La pauvreté objective................................................................................... 14
2.2.1.4. La pauvreté subjective ................................................................................. 14
2.2.2. Problématique du monde rurale Malagasy : ................................................... 15
2.2.2.1. Dimensions réformes institutionnelles ......................................................... 15
2.2.2.1.1. Décentralisation : répartition des compétences ........................................ 15
2.2.2.1.2. Insuffisance de capacités et inadéquation des ressources ....................... 15
2.2.2.1.3. Affectation des ressources non planifiée et mal coordonnée.................... 16
2.2.2.2. Dimensions acteurs partenaires du développement rural ............................ 16
2.2.2.2.1. Faible professionnalisation du monde rural .............................................. 16
2.2.2.2.2. Faible structuration du monde rural .......................................................... 16
2.2.2.2.3. Appuis techniques et financiers non satisfaisants : .................................. 17
2.2.2.2.4. Connaissance insuffisante du monde rurale ............................................. 17
2.2.2.3. Dimension production : ................................................................................ 17
2.2.2.3.1. Inadéquation des systèmes de production et des politiques publiques ... 17
2.2.2.3.2. Difficulté d’accès aux facteurs de production............................................ 18
2.2.3. Les déterminants de la pauvreté rurale : ........................................................ 18
2.2.3.1. Le foncier : ................................................................................................... 18
2.2.3.1.1. Difficultés d’accès à la terre et répartition foncière inégalitaire ................. 18
2.2.3.1.2. Imprécision du droit foncier...................................................................... 19
2.2.3.1.3. Régime foncier et droit de propriété......................................................... 19
2.2.3.2. Les entraves à l’accroissement de la productivité........................................ 19
2.2.3.2.1. L’enclavement : éloignement des différents services et marchés et
réduction du rendement de la production : ............................................................... 19
2.2.3.2.2. La santé de base : .................................................................................... 20
2.2.3.2.3. L’éducation ............................................................................................... 20
2.2.3.2.4. L’accès à l’eau potable et assainissement................................................ 20
2.2.3.2.5. L’environnement ....................................................................................... 20
PARTIE II : PRESENTATION DE LA REGION ANALAMANGA.............................. 22
CHAPITRE I : MONOGRAPHIE DE LA REGION ANALAMANGA ........................... 22
1.1. Localisation........................................................................................................ 22
1.2. Population.......................................................................................................... 22
1.2.1. Evolution de la population............................................................................... 23
1.2.2. Répartition par classe d’âge et par sexe......................................................... 23
1.3. Climat ................................................................................................................ 24
1.3.1. La température ............................................................................................... 24
1.3.2. La pluviomètre : .............................................................................................. 24
1.4. Milieu Edaphique ............................................................................................... 24
1.4.1. Le relief et topographie : ................................................................................. 25
1.4.2. L’Hydrologie .................................................................................................... 25
1.4.3. La géologie ..................................................................................................... 26
CHAPITRE II : CONTRAINTES ET POTENTIALITES DE DEVELOPPEMENT ...... 27
2.1. Situation socio – économique ............................................................................ 27
2.1.1. Les infrastructures sanitaires .......................................................................... 27
2.1.2. Les infrastructures scolaires ........................................................................... 28
2.1.3. L’aspect économique ...................................................................................... 29
2.1.3.1. Le secteur primaire ...................................................................................... 30
2.1.3.1.1. L’agriculture .............................................................................................. 30
2.1.3.1.2. L’élevage .................................................................................................. 32
2.1.3.1.3. La pêche ................................................................................................... 33
2.1.3.2. Le secteur secondaire ................................................................................. 33
2.1.3.3. Le secteur tertiaire ....................................................................................... 33
2.2. PROBLEMATIQUE REGIONALE ANALAMANGA ............................................ 34
2.2.1. L’insuffisance de la production rizicole ........................................................... 34
2.2.2. Les problèmes fonciers................................................................................... 34
2.2.3. L’insuffisance des infrastructures routières..................................................... 34
2.2.4. L’accès au financement difficile ...................................................................... 34
2.2.5. Systèmes sanitaire et scolaire non performants ............................................. 35
PARTIE III : LES POLITIQUES DU SECTEUR AGRICOLE DE LA REGION
ANALAMANGA......................................................................................................... 36
CHAPITRE I : METHODES ET MOYENS DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE DE
LA REGION ANALAMANGA .................................................................................... 36
1.1. Méthodes et moyens du développement agricole ............................................. 36
1.1.1. Méthode de travail .......................................................................................... 36
1.1.1.1. Choix des animateurs .................................................................................. 36
1.1.1.2. Formation des animateurs. .......................................................................... 37
1.1.1.2.1. Organisation des stages ........................................................................... 37
1.1.1.2.2. Programme des stages............................................................................. 38
1.1.1.2.3. Formation psychologique. ......................................................................... 38
1.1.1.2.4. Stages de perfectionnement. .................................................................... 39
1.1.1.2.5. Contrôle de l’animation rurale. .................................................................. 39
1.1.1.2.6. L’appui technique de l’animation............................................................... 40
1.1.2. L’encadrement de base22................................................................................ 40
1.1.2.1. Rôle de l’encadrement de base. .................................................................. 41
1.1.2.2. Formation de l’agent d’encadrement de base.............................................. 41
1.1.2.2.1. Formation psychologique. ......................................................................... 42
1.1.2.2.2. Contrôle de l’encadrement de base. ......................................................... 42
1.1.3. La formation féminine ..................................................................................... 42
1.2. L’enseignement et la formation professionnelle agricoles ................................. 43
1.2.1. Les principes de l’enseignement et de la formation professionnelle agricoles 43
1.2.1.1. Organisation de l’enseignement. ................................................................. 43
1.2.1.2. Comment organiser la formation agricole ? ................................................. 45
1.2.2. Divers types de formation des cadres............................................................. 45
1.2.2.1. Formation agricole primaire ......................................................................... 45
1.2.2.2. Formation secondaire agricole. ................................................................... 46
1.2.2.2.1. Formation au niveau moniteurs d’agriculture. ........................................... 46
1.2.2.2.2. Formation agricole moyenne. ................................................................... 46
1.2.2.2.3. Formation des cadres supérieurs. ............................................................ 47
CHAPITRE II : LE PROGRAMME REGIONAL DE DEVELOPPEMENT RURAL
ANALAMANGA ET LES STRATEGIES DE DEVELOPPEMENT AGRICOLE......... 50
2.1. Programme Régional de Développement Rural Analamanga .......................... 50
2.1.1. Définition du terme PRDR .............................................................................. 50
2.1.2. Les objectifs de développement rural régional ............................................... 51
2.1.2.1. L’objectif global ............................................................................................ 51
2.1.2.2. Les objectifs spécifiques .............................................................................. 51
2.1.3. Le PRDR et l’approche filière ......................................................................... 51
2.1.3.1. Définition 1................................................................................................... 52
2.1.3.2. Définition 2................................................................................................... 52
2.1.4. Cadre logique ................................................................................................. 54
2.1.5. Les réalisations ............................................................................................... 60
2.1.5.1. Le PSDR ou Projet de Soutien au Développement Rural ............................ 60
2.1.5.2. Le FID ou Fonds d’Intervention pour le Développement............................. 61
2.1.5.3. Le CSA ou Centre de Service Agricole ........................................................ 62
2.1.5.4. L’ONN/PSN ou Office National de Nutrition /Programme de Sécurité
Nutritionnelle............................................................................................................. 62
2.1.5.5. Le programme SAHA Imerina ...................................................................... 62
2.1.5.6. L’OTIV ou Ombona Tahiry Ifampisamborana Vola : ................................... 63
2.1.5.7. CECAM ou Caisse d’Epargne et de Crédit Agricole Mutuel ........................ 64
2.2. Les stratégies de développement agricole ........................................................ 64
2.2.1. La valorisation du potentiel agricole :.............................................................. 64
2.2.2. La réforme agraire .......................................................................................... 65
2.2.3. La révolution verte .......................................................................................... 65
2.3. Les politiques du secteur agricole : ................................................................... 65
2.3.1. La politique agricole et alimentaire : ............................................................... 65
2.3.2. La politique foncière........................................................................................ 66
CONCLUSION 67
BIBLIOGRAPHIE ......................................................................................................... I
TABLE DES MATIERES ............................................................................................. I
Nom : RABEFANDIO
Prénoms : Rajohanesa Harthmann
Titre : Le secteur Agricole de la Région Analamanga
Nombre de pages : 68
Nombre de tableaux : 07
Nombre de graphiques : 02
RESUME
La Région Analamanga se situe au centre de Madagascar et c’est un espace
dominé par une ville à la fois capitale et poumon économique du pays. Pourtant, en
milieu rural, la vie est plutôt dure. Effectivement, la pauvreté touche la majorité des
paysans. Cela suscite un obstacle au développement économique de la région.
Cette problématique régionale Analamanga réside dans l’incapacité à mettre sur les
marchés les produits agricoles et aussi de l’insécurité alimentaire. Ces problèmes
agricoles résultent donc de la faiblesse de moyens de production, du foncier, mais
également des inégalités sociales. Pour faire face à cette pauvreté rurale, nous
avons donc opté pour le développement au niveau du secteur agricole. Ainsi,
plusieurs méthodes et moyens de développement agricole ont été élaborés, à savoir,
l’animation rurale et aussi l’enseignement et la formation professionnelle agricoles.
Par conséquent, nous avons mis en œuvre des stratégies de développement
agricole pour la Région Analamanga dans le but d’améliorer les revenus des
paysans. Ces stratégies sont : la valorisation du potentiel agricole, la reforme agraire
et puis la révolution verte.