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Exposé Définitif Groupe 17
Exposé Définitif Groupe 17
LES PATHOLOGIES
DU BETON ARME
Exposant du groupe 17
SOMMAIRE
INTRODUCTION
I. Les pathologies du béton
1- Caractéristiques physico-chimiques du béton
2- Les differentes pathologies pouvant affecter les betons
3- Défauts mécaniques d’ordre structurel
4- Dégradation chimique du béton
5- Réactions de gonflement interne
a- Réaction alcali – granulat
b- Réaction sulfatique interne (RSI)
6- Dégradations liées à l’environnement
a- Gel/Dégel – action des sels
b- Eaux et sols acides
c- Attaque bactérienne
d- Milieu marin
II. La corrosion des armatures
1- Origines du phénomène
2- Carbonatation
3- Enrobage des Aciers
4- Action des chlorures
5- Fissuration et éclatements
6- Corrosion en cellule occluse
7- Synthèse
8- Armatures de précontrainte
III. Béton et incendie
IV. Les procédés de réparation
1- Méthodologies de réparation
2- Le traitement des fissures
3- Modes de protection des armatures
4- Protection cathodique
CONCLUSION
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Introduction
Parmi les premières, on rencontre essentiellement des phénomènes de fissuration, liés à des
problèmes structurels.
Les fissures verticales sont liées à un ferraillage insuffisant dans les zones les plus sollicitées :
- En partie inférieure à mi- portée,
- En partie supérieure (« chapeaux ») aux appuis.
Les fissures à 45° (fissures d’effort tranchant) sont causées par un nombre insuffisant de cadres aux
extrémités.
L’origine de ces désordres peut être liée à une erreur de dimensionnement, à un défaut d’exécution
(erreur dans le ferraillage, décoffrage prématuré) ou à une utilisation anormale (surcharge
d’exploitation).
Nota : même en l’absence de rupture, les fissures formées peuvent favoriser d’autres pathologies dans
la structure.
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Cette réaction se produit entre les alcalins de la solution interstitielle du béton et la silice ou les
silicates de certains granulats. Elle entraîne la formation de gels expansifs qui provoquent des
gonflements et une fissuration du béton.
Dans le cas d’une élévation importante de température lors du coulage du béton (entre 70 & 90° C,
par exemple dans des pièces massives) , l’ettringite primaire qui se forme initialement à partir des
aluminates ne se forme pas ou se décompose puis, lors du refroidissement, de l’ettringite différée se
forme.
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Dans un second temps, en présence d’humidité, cette ettringite précipite sous la forme de sels
expansifs qui entraînent la fissuration et l’éclatement du béton.
Des recommandations ont été établies pour limiter l’échauffement du béton, et pur contrôler la
teneur en sulfates et en aluminates du béton.
L’importance des désordres est directement imputable à la répétition des cycles gel- dégel ou
humidification-séchage.
c. attaque bactérienne
Ce phénomène se rencontre essentiellement dans les réseaux d’égouts et les stations d’épuration.
Biotope aérobie :
thiobacilles
H2SO4, SO42-
H2S
d. milieu marin
Facteurs physiques :
Action des vagues (abrasion) et cycles humidification / séchage (absorption et évaporation de l’eau)
Facteurs chimiques :
- Dissolution de la phase liante : échanges ioniques Ca2+ Mg2+ avec formation debrucite
Mg(OH)2 et de silicates de magnésium hydratés M-S-H sans propriétés liantes.
On peut distinguer 3 zones distinctes dans les structures exposées à l’ambiance marine :
- La zone immergée : les altérations sont modérées pour un béton compact (système saturé en
eau).
- La zone de marnage : il s’agit généralement de la zone la plus critique, en raison des effets
cumulée mécaniques, physiques et chimiques (action mécanique des vagues, cycles
humidification-séchage).
-La zone émergée (éclaboussures et embruns) : le risque essentiel d’altération concerne principalement la
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1- Origines du phénomène
La corrosion des armatures se produit en présence :
d’eau
d’oxygène
Elle est favorisée par :
le CO2
les chlorures
La qualité d’exécution du béton est un facteur essentiel dans l’apparition des désordres :
présence de fissures
ségrégation du béton
porosité importante
enrobage des armatures La corrosion des armatures : Carbonatation
2- Carbonatation
Dans le béton, l’acier se trouve dans un milieu de pH élevé, en situation de passivation.
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La vitesse de carbonatation varie avec l’humidité de l’air ; elle est maximale pour une hygrométrie
comprise entre 55 & 75 %.
3- Enrobage des aciers
L’enrobage des armatures est l’élément déterminant pour la durabilité du béton.
À titre d’exemple, les règlements de construction (CCBA 68, BAEL, puis Eurocode 2) fixent cet
enrobage entre 4 et 5 cm pour les bétons exposés à une ambiance marine.
La pénétration de l’oxygène, de l’humidité ou des agents agressifs peut être favorisée par :
Une composition incorrecte du béton (dosage insuffisant, mauvais rapport E/C) qui abaisse les
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5- Fissuration et éclatements
La rouille (oxyde de fer hydraté) présente un caractère expansif qui entraîne l’éclatement du béton.
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Efflorescences Fissures
Gel
2e stade :
1er stade : Agrandissement des fissures 3e stade :
Fissures fines Epaufrures sur les angles Eclatements
Efflorescences Gonflement des bétons Aciers fortement corrodés
Traces de rouille
8- Armatures de précontrainte
Pour les aciers de précontrainte (fils ou torons) la combinaison des attaques corrosives et des
contraintes de tension appliquées dans ces armatures entraînent une rupture par corrosion sous
tension.
Il s’agit d’une corrosion à caractère fissurant se développant à partir de piqûres superficielles des
armatures et qui peut entraîner la rupture sans perte de matière significative.
Liant :
- Jusqu’à 300° C : évaporation de l’eau libre et de l’eau liée physiquement,
- De 300 à 550° C : décomposition de la portlandite Ca(OH)2 CaO +H2O,
Granulats :
- À 573° C : point quartz – éclatement des granulats siliceux,
- de 600 à 800° C : décohésion liant – granulats sous l’effet de la dilatation,
- Au-delà de 700° C : décarbonatation des matériaux calcaires (CaCO3 CaO + CO2)
Armatures :
- Jusqu’à 300° C : pas de modification sensible des caractéristiques,
- De 300 à 550° C : baisse rapide des performances. À 550° C la limite élastique Re et le module
d’Young E sont réduits de 50 %,
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1- Méthodologies de réparation :
Les travaux de réparation doivent être précédés par une préparation comprenant :
- Le ragréage classique,
- L’injection de la fissure au moyen d’un produit souple,
- Le pontage de la fissure,
- La transformation de la fissure en joint de dilatation.
CONCLUSION
En somme nous retenons que le béton armé est un élément qui occupe une place de choix dans le domaine
de la construction et selon l’usage et la durée du béton armé, il peut connaitre des dégradations et il est
primordial d’effectuer des maintenances.