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Q (enc) Ones eet ne LLanalyse des chaines de valeur aide a la décision dans le dialogue politique et les opérations d'investissement. Elle permet de situer le développement agricole dans la dynamique des marchés et de déterminer impact des chatnes de valeur sur les petits producteurs et les ‘entreprises. Laméthode danalyse a été élaborée parla Commission Européenne. Elle vise & comprendre dans quelle mesure la chafne de valeur contribue & une croissance inclusive ‘et est durable socialement et pour l'environnement. Intervention de 'UE Dans le cadre du Programme Indicatif National 2014-2020 de Union Européenne en Céte d'Ivoire, la Commission Européenne développe depuis 2016 un programme de soutien au secteur vivrier pour les filtres maraichéres et la chaine de valeur manioc dans les zones rurales. Lobjectif est de promouvair des activités performantes, organisées et créatrices d'emploi Wee RCW Ce Les résultats attendus sont une croissance durable de la production de manioc et des revenus des producteurs ; ainsi qu'une meilleure articulation de la production avec les, activités de transformation et de commercialisation, Contexte de la chaine de valeur Le manioc est une des principales cultures vivrigres en Céte divoire. La production nationale s'éléve & environ 5 millions t par an et sa consommation se place au deuxiéme rang, aprés igname et devant le riz. Le manioc a connu un ‘essor important au cours des dix demigres années avec une production qui a progressé & un rythme moyen annuel de £8,5% entre 2005 et 2015. Cependant, la chaine de valeur peut connaitre des crises comme en 2016 oii la baisse de la production de 119%, due & la sécheresse, a entrain une forte pénurie de manioc sur les principaux marchés d'Abidjan > Wanioe Frais dour > Manice frais amar » Placall, Transformateurs (srsarouret inst) Marché local/national [-} Marché régional ad HY ree oneness Analyse fonctionnelle Répartition géographique de la production La carte de ia production du manioc a évolué rapidement ces deritres années, La région du Sud-Est principal pole de pro- duction jusqu’a une époque récente (avec plus de 40% de la production nationale en 2002) a vu ses surfaces en manioc baisser cu fait de la concurrence des cultures de plantation (cacao, hévéa, palmier & hulle) plus rémmunératrices, de tag- riculture péri-urbaine en plein développement autour d’Abid- Jan et de urbanisation qui pése fortement sur les terres ag- Ticoles, La production de manioc se déplace donc vers le Centre et le Centre-Ouest, en passe de devenir les premigres régions procctrces, Cet éoignement des centres urbains pose des problémes de logistique, de colts de trans- port élevés et de conservation d'un produit périssable (la ra- Cine fraiche doit subir une premiére transformation dans un délai maximum de 48 heures apres la récolte). Types de produit et variétés On distingue deux types de maniac : te manioe doux, con- sommé en bouillie ou en pate (placali) mélangé avec de la banane plantain ; et le manioc amer que l'on utilise pour la fabrication cattiéké (produit cuit prét & consommer) ou de pate pressée (produit non cult qui se conserve mieux lors des transports sur des longues distances). Une diversité de variétés est cultivée qui ont des aptitudes différentes pour la transformation : tracitionnelles (Yavola), intro- duites (Yacé, Yavo), issues de la recherche agronomique lo- cale (Bocou). Des activités familiales et artisanales Les activités sont majoritairement familales et artisanales tout au long de la chaine de valeur. Le manioc est cultivé sur de petites parcelles (environ 5 ha) ne recevant pas de fertilisation et avec une faible utilisation cherbicides. La pratique de la jachére permet de GH aaa eda préserver la fertiité des sols, une parcelle passant 3 ans en culture suivis de 3 a 10 ans en jachere, La transformation se fait principalement dans des unités artisanales villageoises (de type familial ou en associa~ tion informelle au sein d'un quartier villageois) et plus rare- ‘ment dans des unités semi-industrielles (arganisées en cooperative formelle ou de type entrepreneurial) basées dans les périphérles des centres de consommation urbains. I existe aussi quelques unités industrielles récemment installées dans la région centrale du pays, & dimension na- tlonale et avec des visée sous-régionale et internationale, Pour la commercialisation, les femmes se rasserblent souvent en groupements dachat pour mutualiser les frais de ‘transport qui sont élevés en Céte d'ivoire, Par contre, pour la vente, chaque commergante a sa propre clientae. Une chaine de valeur dynamique Autrefois le manioc était considéré comme une culture de soudure destinge essentiellement a lautoconsommation, Aujourd'hui, la demande croissante en produits dérivés (attiéké, pte pressée) pour les centres urbains et exportation crée des opportunités de revenus, notamment dans les opérations de transformation et de commerclalisa~ tion, particuliérement pour les fernmes. De nouveaux leaders apparaissent, certains émanant du milieu rural, qui tendent a structurer la production et la transformation (associations formelles, coopératives, plate- formes, fédérations, centrales dachat et de vente...) ; cer tains ont besoin de renforcer leurs capacités de gestion, Le manicc attire également de nouveaux investisseurs ur- bains (diplémés, anciens fonctionnaires, entrepreneurs...) qui tentent de développer des modéles de production et trans- formation intégrés (contractualisation verticale) ; cependant peu ont abouti & ce jour. eee ae eer Analyse économique Rentabilité Les activités de la chaine de valeur sont rentables. Les pratiques culturales, le niveau d'enclaverent des exploitations, le type de main d ceuvre et la situation fonciére des producteurs influent sur les coUts de production et donc sur les revenus exploitation agricoles, avec de fortes variations régionales. Les producteurs sont aussi confrontés & la volatlité des prix et au risque de mévente. Toutefos, les unités de transformation artisanales sont & la limite du seull de rentablité. Les unités industrielles sont les plus rentables mais ne représentent que 5%) des volumes transformés. La situation des commergants est moins délicate du fait de expansion des marchés urbains Création et répartition de la valeur ajoutée La valeur aloutée directe de la chane de valeur séléve a 514 milliards (Mds) FCFA dont 56% est réalisée dans la sous- fire altiéké, 375% dans la sous-filére frais et 796 dans la sous-fil@re export. Les producteurs agricoles générent une part importante de cette valeur ajoutée : 40% en moyenne et jusqu’a 47% dans {es circuits artisanaux et ruraux. Les transformateurs créent moins de 10%6 de la valeur ajoutée directe de la filére. Les unités de type industriel pourraient prendre un poids croissant dans les années & venir, si les plans Ginvestissements publics et privés se concrétisent. Elles pour- raient en particulier peser & la baisse sur les prix payés aux procucteurs, et concurrencer les unités semi-industrielles, dgj& en situation plutét fragile, sur les marchés urbains secondaires et les grands marchés nationaux ainsi que sous-réglonaux. Figure 2: Répattion dela valow ajoutée Stecte Les commergants, grossistes et détaillants, cumulent prés de 50% de la valeur ajoutée directe, et jusqu’d 60% dans les circuits urbains grace & des prix de vente plus élevés Emplois Les emplois directs engendrés par la chatne de valeur représentent plus de 425 000 équivalent temps plein. Une grande partie de ces emplois se situent dans le com- merce de détail, la production agricole et la transformation artisanale. La chatne de valeur, avec 9 millions dactifs en 2016, représente 4,7% de l'emploi dans le pays. Macro-économie du manioc Les activités le long de la chaine de valeur générent des retombées dans l'économie nationale pour 83 Mds FCFA (services de broyage, presage manuel, gardiennage, transport, achats d'énergie, de paniers, etc). Avec 597 Mds FCFA de valeur ajoutée totale (directe + indirecte), la chaine de valeur contribue & 12,4% du PIB agricole et 2,8% du PIB national. La contribution aux finances publiques est réduite pour ce produit vivrier encore trés manuel et artisanal. Les taxes sur les herbicides, énergie, le matériel importé, et les taxes de marché ne dépassent pas 13 Mds FCFA soit 0,2% des fecettes du budget de Etat La balance commerciale du manic présente un sol- de faiblement positif de ordre de 4 Mds FCFA. La part des exportations pourrait toutefois progresser dans les an- riées & venir grace & la notoriété a intemational des produits transformés & base de manioc (attiéké, placall. Conner Conmerederos | anlomateniniele Trnterstenane | © sao actco sano rte Epis eval pen temps Figure 5: Répartion das emmplos directs LA CHAINE DE VALEUR CONTRIBUE-T-ELLE A LA CROISSANCE ECONOMIQUE 7 Les activités liées au manioc sont rentables et se développent avec l'émergence de nouveaux débouchés dans les centres urbains et pour les filéres dexportation, en particulier pour lattiéké. Les revenus restent cependant limités pour les activités de production agricole (Revenus Bruts d'Expioitation (RBE) annuels compris entre 25.000 et 39.000 FCFA par exploitation) et surtout de transformation (RBE annuels compris entre 10,000 et 33,000 FCFA par unité de transformation), Ainsi, le RBE des producteurs agricoles ramené a des revenus mensuels ne représente-t-il qu'environ 15.000 FCFA ; et pour les transformateurs, tne variation de 10% du prix c'achat (& la hausse) ou de vente (a la baisse), fait apparaltre des marges négatives. AA léchelle nationale, la chaine de valeur manioc contribue de fagon substantielle au PIB agricole. Etant donné le caractére vivrier, souvent manvel, artisanal et informel de plusieurs activités, la chatine de valeur contribue peu aux finances publiques et {la balance commerciale. Elle ne creuse cependant nile deficit de Etat ni le solde commercial Analyse sociale La chaline de valeur a des effets positifs dans le domaine de la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Elle contribue aussi a des progrés dans les domaines de égalité de genre, des conditions de vie et de travail et du capital social. Cepen- dant, les droits daccés & la terre sont problématiques. ® A. conoirions, wacees Deve (aa E oN 2 gfe CAPITAL EGALITE pes Social GENRES we stcunrrt | usta er ASAE = Ss 0 1 2 3 4 Figure 4 Profl social dela chane de valeur _ CETTE CROISSANCE INCLUSIVE? La croissance économique générée par la chaine de valeur ‘manioc peut étre considérée comme inclusive. Surla totalité des revenus directs distrbués dans cette chatne de valeur, 28% sont des revenus c'exploitation nets pour les produc- teurs, qi sont majoritairement de petits exploitants, et 1856 sont des salaires versés pour les différentes activités, soit au total prés de la moitié La chaine de valeur emplole massivement des femmes, Elles représentent environ 80% des producteurs, quasiment 100% des transformateurs et 90% des commercants. Les activités lies au manioc occupent aussi de plus en plus de jeunes : production, emplois connexes comme la fabri- cation doutilsartisanaux de transformation (presse, répeu- se.,), prestations de services de proximité pour les taches culturales et opérations de transformation. On peut y rap- procher la décélération des départs des jeunes ruraux vers ta ville, & laquelle fattraction des activités liées au manioc contribue sans doute. IU conviendra de vérfier que fengoueient récent pour la culture du manioe (nouveaux acteurs) ne remette pas en cause le caractéve inclusif de cette chaine de valeur ECONOMIQUE —EST-ELLE + Ratication mals méconnaissance des conventions Internationales (OI) et sous-régionales (OHADA), + Risque de sous-rémuneration du aval, + Aide des enfarts pour aches mineures, + Absence assurance. + Méconnaissance des directives. vlontares, ap- plication peu effective de la lol sur le foci rural, + Ressources en tere résorvées aux cultures de rent, Terres peu sécurstes. Conditions de vravail, Droits ala terre et eau ~ Forte présonce des fernmes 8 tous les stades, + Accs la tere (héntage eatin, con, * De plus en plus aszociées aux prises de décision galt des (ménage, communaut), prise de parole en aubl, ‘es leadership dans les associations + Mais fable acris aux structures finances, + Analphabétsme love et pénilite des taches feminines. + Approuisonnement des marchés mals risque de fite secure vets pays Umitrophes, alimentaire et]. Divert des préparations alimentaires, rutctionnelle | Renchérissement dy pre & cause du transport, + Inért es fuilles pour Valmertation 7 a des professionnelle, + Quelques associations interprofessionnlies et producteurs ev organisations anita socal | Sroupementsinformels, + Cependant, un pouvoir de négocation fable et fable accis au credit. + Acts crolssant aux infrastructures de base (loge- Conditions de | Mens, soins, duction... ‘Ambloration des conditions de Vie + Dotation déquipement pour la transformation dans pliers locales, Figure 5: Prncipales ebservations par domaine (A CHAINE DE VALEUR EST-ELLE DURABLE D'UN POINT DE VUE SOCIAL 7 La chaine de valeur du manioc est socialement dura- ble, avec cependant d'importantes marges de progres. Le principal effet positif est la contribution du manioc dans ses différentes formes a la sécurité alimentaire et nuttitionnelte LLimplication des femmes dans la chaine de valeur leur confére un pouvoir de leadership et une autonomie fi- ranciére, Les conditions de vie des populations, en matiére d'ac- cés aux infrastructures, aux logements et & l'eau po- table, siaméliorent progressivement dans les zones ol! les activités liées au manioc se développent. Le manioc fournit aussi de emploi en milieu rural. ‘Mais, ces impacts positifs sont entachés par une grande précarité et nsécurité de acces au foncier des produc- teurs qui peut remettre en question la durabilité sociale de la chatne de valeur. i) Afi eee eg eee Analyse environnementale Lempreinte environnementale de la filére se révéle modeste comparé a des systémes intensifs (avec engrais aux champs et usines entiérement mécanisées). Production Les pratiques de cultures (itinéraires techniques) sont peu in- tensives. Le manioc est produit essentiellement en rotation de cultures avec jachéres assurant la fertlité du sol (3 ans de culture puis 3 & 10 ans de jachére selon les régions). Peu ou pas de mécanisation du travail du sol, usage limité d'intrants, peu d'engrais (azotes et autres), herbicides (glyphosate 8Uha) seulement pour un désherbage intial. La production agricole représente moins de 10% des impacts environnementaux totaux (sauf eutrophication), ce quiest trés éloigné des 40-70% qui ont été mesurés dans diautres pays pour le manioc dans des systémes intensifs avec utilisation dlengrais, Transformation La transformation est peu mécanisée. Les deux stapes con- sommatrices énergie sont le broyage des racines (utlisa- tion diélectricité ou essence) et la cuisson (utlisation de bois ou gaz). Les principaux impacts environnementaux résultent du traitement des eaux usées ot de l'utilisation de bois. Pour la cuisson de Uattiéké : d'une part le bois, énergie renowelable, a des impacts importants sur la santé humaine (émissions de fumées et particules) et les écosystémes (dé forestation,perte de biadiversit), dautre part le gaz butane, énergie non-tenouvelable, a des impacts importants. sur tépuisement des ressources. Transport Le transport des racines par des petits véhicules (bachées, Kia) multiplie les allers-retours et a consommation de diesel, avec des conséquences sur la santé humaine (Emis- sions de particules, changement climatique) et les ressources rnon-renouvelables. Létat des routes secondaires (hors grands axes de circu- lation) contribue & augmenter la consommation de carburant et alourdir les impacts environnementaux. Santé humaine 168 £ 20 & cconmime [2 | 4 62 ® & | fo ° 5 0 1 Endpoint single score(Pt TE Songon-X mT2Blockhaus m3? Couaké 234 LA CHAINE DE VALEUR EST-ELLE DURABLE D'UN POINT DE VUE ENVIRONNEMENTAL 7 Les activités de la chaine de valeur manioc causent des dommages environnementaux, qui affectent par ordre décroissant la santé humaine, (utilisation de ressources non-renouvelables et la qualité des écosystémes. Cependant, la chaine de valeur a des effets limités sur environnement et s'avére donc durable : du fait du caractére extensif de a production agricole avec peu dintrants suivie de plusieurs années de jachére permet- tant de maintenir la fertlté des sols ; et d'une empreinte ‘environnementale faible de la transformation en attigké et autres produits dérivés. Mais elle montre aussi plusieurs risques pour la dura~ bilité auxquels il convient d'étre attentif: la croissance démographique peut remettre en cause la jachére, les équipements utilisés pour la transformation en attické consomment plus d’énergle que nécessaire (peu eff- cients), les petits véhicules de transport qui utilisent des infrastructures routiéres peu développées alourdissent le bilan environnemental. © Potricio Mendez del Vilor 273, igure 6: Dommages envronnementaux de a caine de valeur Sut les to's domaines (ares de protecton)? * Mesurés en ageégeant los dférentes categories dpact (changement cimatique txt, aciifeation.) pour tos cults dars diferentes régions de Cote clvore, (7 production racines Abijan , tarspor + 49 ken fiche) transformation Abijan, transpcrt 10 ken (blchée), marches Abin Tz production racines Abidjan, transport + 148 km (camion 40%) et 10 ken (bSchée) transformation Abidjan, transport 10, kan bch). marchés Abidjan, "3 production racines Bouaké attd, traneport + $0 km (sche) transformation attiené GouaKé, transport +10 sm (achée), marches Bovaké et vies avotsinartes, Conclusions Seer ce See eee ee ee ee Les principaux risques économiques pewvent étre atténués avec Vamélioration des compétences techniques des acteurs ; 'amélioration des capacités de gestion des coopératives et groupements (gestion financiére et hu- maine) ; Vamélioration de Vaccés au capital (préts ban- caires) pour facilitr les investissements dans les techniques de production et de transformation du manic. Du point de vue social, les principales recommandations sont de faire mieux connaftre la toi sur le foncier, afin de facilter son application ; d’inciter les acteurs A s’or- ganiser pour défendre leurs intéréts, créer des économies dléchelle et obtenir des prix plus rémunérateurs ; de mettre en place des lignes de crédit pour ta commercialisation afin daméliorer les capacités de stockage des producteurs ; Value Chain Analysis for Development est un out ancé pa en ceuvre en partenariat avec Agrinatu chatnes de valeur lies & Vagrcuture, Vélevage, la péche, bitpsi/eurena eulcanacty dovlval ay aI utilise un cadre mét Agrinatura (hutpdiagrinatura-evuey) est constituée des unverstés dans la echerche agricole et la formation pour le dévelopaement | Negaut CNL conan *) Toa inten Proc Pe fe pour soutenir le développement de stratégies d'exportation du manioc par les producteurs et les commercants. Du point de vue environnemental, la forte croissance démogtaphiaue prévue dans les 20 & 30 prochaines années va entrainer augmentation et (intensification de la produc- tion du manioc, et une augmentation de la transformation en attigké et autres produits dérivés. Dans ce contexte il faudra fe : pratiques agricoles raisonnées pour atténuer les impacts de intensification uti- Uisant des engrais azotés ; meilleurs véhicules de trans- port et infrastructures routiéres ; efficacité énergé- tique des technologies de transformation et type de combustible utilisé, maintenir la durabilité de la fil la Commission Européenne / DEVCO et mis dologique systématique pour analyser les ulture et la Torestetie, Plus diaforration: vend lt centres de Les informations et connaissances produltes par les études de chaines de valeur ont vocation & alder les Délégations de [Union Europdenne et leurs partenaires & développer le dialogue politique, Invest dans les hanes ce valour et connate les changements liés & leurs actions LLétude de la chaine de valeur maniac en Céte dvote a été réalsée par Patricio Mendez det Villar (Cra), [Akoua Adayé (Université Félb« Houshougt-Bolgny), Thiery Tran (CIRAD), Konan Allagba (expert national) Victoria Banca (CIRAD),

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