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(12) DEMANDE INTERNATIONALE PUBLIEE EN VERTU DU TRAITE DE COOPERATION EN MATIERE DE BREVETS (PCT) (19) Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle Bureau intemational rate de lication internationale a (10) Numéro de publication internationale (43) Date de la publication international PCT (a0 pi 6 novembre 2008 (06.11.2008) WO 2008/132127 Al (51) Classification internationale des brevets CHB 5700 (2006.01) A230 9/007 (2006.01) (21) Numéro de la demande internationale : PCT/EP2008/054989 @) avril 2008 (24.04.2008) 25) Langue de dépot : Trangais (26) Langue de publication : Frangais (84) Etats désignés (sau indication contrat, pour tou ttre de protection régionale disponible) : ARIPO (BW, GH, #M, KE, LS, MW, MZ, NA, SD, SL, $2, 1Z, UG, 2M, (30) Données relatives & la prioité + o7m3129 30 avel 2007 (30.04.2007) FR ZW), eurasien (AM, AZ, BY, KG, KZ, MD, RU, TJ, TM), européen (AT, BE, BG, CH, CY, CZ, DE, DK, EE, BS, Fl, (71) Déposant et FR, GB,GR, HR, HU, IE\1S, 18, LT.LU,LV, MC, MT, NL, (72) Inventeur : LETAVERNIER, Jean-Francois [FR/FR} NO, PL, PT, RO, SE, SI, SK, TR), OAPL(BE, BI, CE, 23 rue Saint Romain, F-95420 Wy Dit Joli Vilage (FR), C1CM, GA, GN, GQ, GW, ML, MR, NE, SN, TD, TG). (74) Mandataire : LARCHER, Dominique; Technopdle Ata Publige : Janie, 16B rue de Jouanet, F-35703 Rennes Cedex 7(FR). — avec rapport de recherche internationale — avant Vexpiration du délai prévu pour la modification des (81) Etats désignés (saujindication contraire, pour tout tre de revendications, sera republiée si des modifications sont re protection nationale disponible) : AE, AG, AL, AM, AO, (ues (54) Tite: METHOD FOR OBTAINING FISH OILS ACCEPTABILITY, AND CORRESPONDING OILY F3 NTANT (54) Titre : PROCEDE DOBTENTION DHUILE UNE ACCEPYABILITE GUSTATIVE SATISFAISANTE (57) Abstract: ‘The invention relates to a method for obtaining fish oils stabilised by plants and having a satisfactory taste accept ability, characterisedin that it comprises the steps of macerating, away from air and light under an inert gas atmosphere or patil cardamom, ITY cinnamon ora vegetable composition constituting of eurry powder in a food fish il rich in polyunsaturated fatty acids, in particular 2 unsaturated omega3 fay acids, for a duration of at least 20 days at a temperature of 20°C +/-5°C; afer decanting the vegetable TX material, recovering, clarifying and conditioning the supernatant away from air, the method being implemented without volatile solvents and without heat supply ‘vacuum, a plant seleced from the group comprising thyme, logwood, cumin, caraway seed, oregano, nutmeg, mace, 132 & ide poe! un vigil coil dane le groupe conan parle hyn, le bos ink, lecmin, lca, orig, a muscade, le macs, a Candamone la canlle ot une composition vépéaeconsttude Cue powte de ciry dans une ile de poston alimentaire riche en © sxses es pointes, noammenon aides gran ome instr, pentane durée au moins 20 ours a une emperatre de 20°C15° Cards deantaton duit mata végsa, Scope, clair et conionne le sumageant labs de a leit procédé Ban mis en oer sans slvants lati sans apr de shale 15 20 25 30 WO 2008/132127 PCT/EP2008/054989 Procédé d’obtention d’huiles de poissons stabilisées par des végétaux et présentant une acceptabilité gustative satisfaisante et extraits hi leux correspondants. ETAT DE L’ART Les huiles animales et notamment les huiles de poisson font objet depuis des décennies de recherches et d’applications intensives en raison de leur inté ét en tant que compléments alimentaires susceptibles d’apporter un bénéfice pour la santé humaine et animale, ces proprigtés 's par Mc MURRAY-International Food Ingredients-2007-2-23/26 ont notamment été résum La consommation de ces produits se heurte p cipalement quatre obstacles : = la nécessité d’un apport quotidien de ordre de Igour d’une huile contenant au minimum 18 % d’EPA (acide eicosapentagnoique) et 12 % de DHA (acide docosahexaénoique) (Rapport de 'AFSSA- « Acides gras de la famille omega-3 et systéme cardiovasculaire, intérét nutritionnel et allégations » Juin 2003-). Ces acides gras insaturés communément appelés «oméga-3 », sont présents principalement dans les huiles extraites de certains poissons (notamment sardine, hareng, morue, raic, requin), sous forme de glycérides et parfois renforcés par addition d’esters de ces mémes acides gras : ~ les caractéristiques gustatives défavorables : gotit et odeur de rance et de poisson rémanents et perceptibles au cours de leur digestion ; - Pinstabilité chimique (oxydabilité) des composés insaturés présents dans ces huiles qui produit des substances aldéhydiques et acides responsables des notes olfactives et gustatives désagréables , perceptibles a I’état de traces.et de surcroit associées 4 un risque toxicologique . Cette instabilité s’accroit par l'emploi d’esters de ces acides gras . LIE KEN JIE et AL- NATURAL PRODUCTS REPORT-1998- «Fatty Acids, fatty acids analogues and their derivatives pp 607-615) ; ~ la nécessité d°éviter tout processus de cuisson qui risque de produire des produits de dégradation toxiques par pyrolyse et oxydation. Les corps huileux : glyeérides (esters plus ou moins complets du glycérol et d’acides gras saturés et insaturés) ; les acides gras issus du clivage de ces glycérides par saponification ou lipolyse enzymatique ; leurs divers esters obtenus par voie chimique ou biochimique (estérases) sont des solvants médiocres, peu puissants en termes de capacité et pouvoir d’extraction et solubilisation, et de surcroit instables, Les pharmacopées ont décrit dans le passé des solutés huileux tels que I’ « Huile camphrée » pour lesquels Vhuile (végétale) sert d’excipient, de véhicule ; ec qui améne a classer les produ s huileux comme excipients pharmaceutiques (A.DENOEL ~ « Cours de Pharmacie Galénique-1965-Tome II- p263 Presses universitaires de Liége). 1 10 20 35 WO 2008/132127 PCT/EP2008/054989 Un exemple est constitué par le «Baume tranquille » dite également « Huile de jusquiame composée », préparation pharmaceutique, aujourd’hui obsoléte ; qui met en oeuvre une huile végétale pour véhiculer un extrait alcoolique de principes actifs médicinaux ; il sagit la effectivement d’un d’excipient. I existe encore actuellement sur le marché des extraits huileux d’Ail, Gui, Aubépine & usage thérapeutique, les deux demiers composants relevant d’ailleurs du Monopole ). A contrario, les huiles de poisson appartiennent au domaine alimentaire ; plus Pharma re étant cutique (La matiére prem rite & la Pharmacopée Fran précisément celui des compléments alimentaires dits nutraceutiques . Dans Ie domaine culinaire des huiles des macérations de égétales servent a obter piment pour pizzas, voire de basilic & des fins strictement aromatiques, mais les huiles de poiss n n’ont pas d’emploi en raison de leurs got répulsi Comparativement aux solvants d’extraction usuels (qui peuvent étre utilises dans des conditions variges : macération a l'ambiance, extraction au reflux, percolation, lixiviation et qui sont principalement les alcools, les solvants volatils tels que lacétone, hexane ; ou encore les polyols (propyléne-glycol par exemple) et qui figurent sur une liste positive officielle européenne des solvants utilisables pour lobtention d’extraits usage alimentaire fhumain ou animal ) ; les huiles de po: son n’y figurent pas et présentent les défauts suivants = un coiit élevé ; ~ un pouvoir solvant réduit et difficile a gérer ; = Limpossibilité de pouvoir concentrer les extraits obtenus et de recycler tout ou de Phuile ut pai isée comme solvant ; - une instabilité directement lige a la présence de composés insaturés ralement les huiles insatut Les huiles de poisson, et plus g% ne sont pas utilis jusqu’a présent,comme solvants d’extraction par quelque industrie que ce soit ; en particulier dans les industrie Alimentaire et Pharma itique pour les raisons déjé évoquées et notamment : goiit et odeur répulsives ; - instabilité, accompagnée du risque de production de substances foxiques Les matigres aromatisantes et aussi les anti-oxydants ne sont jamais extraits 4 aide Ahuiles de poisson et plus généralement les huiles insaturées. Par huiles de poisson on entend tout produit d’extraction huileux extrait d’organismes marins composé principalement de glycérides d’acides gras saturés , insaturés ct poly-insaturés et toute composition comportant une huile marine associée & des esters d’acides gras saturés, poly-insaturés. II existe en effet toute une gamme d’huiles marines : 2 10 20 35 Wo 2008/132127 PCT/EP2008/054989 = les plus classiques, issues notamment de la sardine, du hareng, de la morue comportent idéalement 18% d’acide eicosapentaénoique (EPA) 12% d’acide docosahexaénoique (DHA) (% exprimes, par convention, par rapport au total des acides gras présents dans I’huile). - des huiles « reconstituées » issues de l’assemblage de diverses huiles de divers poissons - des huiles renforeées par adjonction d’esters d’acides gras issus de l’extraction, saponification, extraction puis hémisynthése par voie chimique ou enzymatique ; cette voie permet d’obtenir des teneurs extrémement élevées en esters d’acides gras insaturés d’intérét (notamment EPA et DHA). Face aux jcultés mentionnées ci i-dessus, les producteurs et formulateurs ont jusqu’a présent eu recours aux palliatifs suivants : -Vemploi d’anti-oxydants , -la protection contre l’oxygene -Padjonction de substances aromatisantes et, ou masquantes (Le Brevet US 6,576,253 revendique l'association de malto-dextrines et d’arémes naturels). Ces palliatifs sont insuffisants et n’autorisent pas une conservation de longue durée et une acceptabilité gustative satisfaisante,avec un surcoat acceptable. L’ensemble de ces problémes non résolus jusqu’a présent a été exposé dans AROMES INGREDIENTS ADDITIFS- 2007-68-45/51 On notera principalement que -Vemploi d’anti-oxydants est limité qualitativement et quantitativement par les réglements européens et nationaux,concemant l'emploi des additifs alimentaires ; ~ ces anti-oxydants ont une capacité anti-oxydante extrémement limitée et ne peuvent a eux-seuls stabiliser une matigre premiere et & fortiori une formulation ; = empiriquement, les formulateurs ont observé des synergies avec des associations d’anti oxydants, sans qu’une compréhension et une théorie de cet effet soit possible ; bien plus les anti- oxydants ou leurs propres produits d’oxydation peuvent se révéler fréquemment pro-oxydants ct aceélérer les processus de dégradation ; - la protection contre l’oxygéne est d’une relative efficacité par inertage , a l’azote par exemple ; ou sous-vide partiel , pour le stockage industriel ; ou par encapsulation (capsules molles ou micro-capsules) , ce qui est réalisable avec des coiits élevés et une dilution inévitable de l’huile qui nuit 4 la facilité ingestion. L’encapsulation permet d’obtenir des durées de conservation de trois années, par leffet «barriére contre Poxygéne » mis en ceuvte et par Penrobage du produit quelque soit son 3 10 20 Wo 2008/132127 PCT/EP2008/054989 Gtat ; C’est ainsi qu’on reproche aux produits encapsulés d’étre pou digestes en raison de relents éventuels de poisson ; - Tadjonetion de substances aromatisantes ou masquantes constitue généralement un «plaquage» , ou une juxtaposition de notes gustatives et olfactives qui s’ajoute de facon plus ow moins heureuse aux notes oxydées et poisson ,et se révéle incapable d’ inhiber leur formation. Généralement la durée de perception des sensations gustatives de l’ardmatisation est inférieure & celle des notes poisson et oxydé qui sont extrémement rémanentes - considérés individuellement ou en synergic ces procédés et stratégies apportent des surcoiits considérables,sans bénéfice notable, La stratégie générale repose systématiquement sur l'emploi d'additifs : aromes agents masquants, anti-oxydants, agents d’encapsulation ; sans exploitation des fonctionnalités des huiles marines & stabiliser (leur capacité extractive éventuelle), ni connaissance de la compatibilité desdits additifS avec les composants naturels de ces huiles. La maitrise de Vacceptabilité gustative de ces assemblages reste problématique et constitue un obstacle majeur pour utilisateur & observance de consommation des doses recommandées, (Brevet US 4,853,247) DESCRIPTION DE L’INVENTION L’objectif de 'invention est de proposer un procédé permettant l’obtention d’huiles de dire ne s poissons stabilisées, ¢” oxydant pas ou trés peu dans le temps et présentant une bonne acceptabilité gustative, c’est-i-dire ne présentant pas d’odeur ni d’arriére -goit de poisson oxydé. De fagon inattendue nous avons observé que les huiles de poisson possédaient un pouv: solvant suffisant et spécifique envers des xydants naturellement présents dans certaines sen Art culinaire ou dans I'Industrie épices, et certains condiments et aromates. util Aromatique en plus de leur pouvoir solvant de substances aromatisantes. Ces propriétés permettent l’extraction combinée, simultanée, des anti-oxydants et de substances aromatiques et sapides de divers végétaux ct parties de végétaux utilisés communément comme condiments , épices ou aromates. D’une maniére générale, les végétaux et leurs fractions (graines, feuilles, racines, fruits) ont été largement étudiés pour leurs propriétés olfuctives et gustatives, en se basant sur les résultats des méthodes d’analyse les plus efficaces (chromatographic en phase gazeuse (CPG) ; CPG couplée a Ia spectrométrie de Masse ou CPG-olfactométrie) ; ceci a permis de recenser uniquement les composants volatils des huiles essentielles qu’ils contiennent. En revanche, leur 10 20 WO 2008/132127 PCT/EP2008/054989 composition en anti-oxydants naturel -omposés insaturés et polyphénols reste & ce jour mal connue L’homme du métier sait également, de fagon empirique ~ que les anti-oxydants naturels en mélange complexe ,sont généralement plus efficaces que les substances chimiques obtenues a partir de leurs extraits purifiés (Le Romarin , ’Origan et leurs extraits respectifs en constituent des exemples- type) ; - que effet protecteur des anti-oxydants, quel qu’il soit, est limité et nécessite une conservation 4 abri de Pair ; (HAMILTON et AL- J.Am Oil Chem Soc-1998-75-7-813/822) (M.OZCAN- Journal of Medicinal Food-2003-6-3-267/270). De ce fait il nous a fallu procéder a une étude comparative de l'efficacité de divers Epices, aromates et condiments. La validation de effet de tel ou tel anti-oxydant est généralement obtenue a partir de la mesure de traceurs chimiques globaux (indice de peroxydes, test & acide thiobarbiturique, indice d’iode, dosage des acides gras, recherche de composés traceurs d’oxydation, (par exemple le limonéne-oxyde dans le cas du limonéne); une autre approche consiste & oxyder volontairement la préparation présumée stabilisée et & comparer sa stabilité relative , en fait son profil de dégradation, un témoin non traité ; test Rancimat®) par exemple. Tous ces tests sont, ou bien fragmentaires (mesure de traceurs plus ou moins arbitraires) ou excessivement agressifs (lorsqu’il s’agit de démonter un pouvoir protecteur global contre Voxydation), ct , de ce fait, difficilement prédictifs de la conservation de I’échantillon considéré. Dans Je cas des huiles de poisson, des traces infimes de composés d’oxydation sont sensoriellement détectables avec une sensibilité trés largement supérieure a celle de l'ensemble des méthodes classiques ; il en découle une extréme sévérité du test en raison de exploitation des résultats sensoriels en tout ou rien: apparition d'une «off-note» ou note parasite, « poisson » ou « rance » nous améne a rejeter la formulation considérée. (VENKATESHWARLU et AL-J.Agric.Food.Chem-2004-52 (2)-311/317) Ces prod s d’oxydation sont souvent accompagnés de traces d’amines aliphatiques (triéthylamine, notamment) issues de la dégradation partielle des poissons ou organes (fies) des poisons utilisé. Ces tests olfactifs et gustatifs permettent trés rapidement ( dans un délai de trois semaines au maximum), de constater 'amoree dune dégradation :il s’agit la d’ un avantage considérable sur les méthodes chimiques, (HAMILTON R J ct Al-J.Am Oil.Chem Soc-1998-75-N°7-pp8 13/822) 10 20 WO 2008/132127 PCT/EP2008/054989 L’application du processus extractif faisant objet de la présente invention & divers extraits a permis de constater les effets suivants 1°) I existe une grande variabilité du potentiel stabilisant anti-oxydant des divers extraits hhuileux des végétaux étudiés 2°) Pour une méme espéce végétale les effets obtenus peuvent varier s ignificativement nm du d'un lot & l'autre , notamment en fonction de la durée et des conditions de conserva matériel végétal utilisé ; Ces deux caractéristiques sont connues de l'homme du métier. 3°) Comparativement aux anticoxydants les plus communément uti comme les plus efficaces: BHA (butylhydroxyanisole) BHT (butylhydroxytoluéne) Palmitate d'ascorbyle ‘Tocophérols naturels (extrait) Association de palmitate d’ascorbyle et de tocophérols, On constate dans le cadre de la présente de végétaux par wwention,pour certains extra des huiles de poisson, des performances de protection contre 'oxydation nettement supérieures ct qualifiables par -l'amélioration de la durée de conservation ion dans des flacons entamés., c'est. dire présentant un espace de téte, done un volume d’oxygene significatif. Ceci constitue un mod d’étude de la dégradation oxydative , représentatif de conditions d’utilisation de I’huile sans précautions particuliéres. A ce jour, ces faits n’ont pas &t6 reportés et ne peuvent étre rapportés & I’état des connaissances actuclles sur la composition des végétaux mis en ceuvre 4 une quelconque préparation extractive comparable 4°) Si on se référe aux anti-oxydants naturels végétaux reconnus et listés ci-dessous, on constate que leur liposolubilité est souvent, théoriquement, favorable a une extraction par une huile. 5 10 20 35 Wo 2008/132127 PCT/EP2008/054989 Dans ces conditions, une relative uniformité des performances de protection contre Voxydation devrait étre observée entre les divers extraits végétaux étudiés. Ce n’est absolument pas le cas et cette observation s’oppose a toute généralisation, Cola signifie que, de maniére inattendue ; dans certains végétaux ou parties de végétaux (feuilles, graines, fruits, racines, éeorces -ou bien des composés anti-oxydants puissants,et_non-décrits. & ce jour, naturellement présents, sont extractibles par les huiles de poisson -ou bien les composés anti-oxydants ou partie de ces composés existent dans le végétal sous un état physique ou en combinaisons chimiques particuligres et non crits & ce jour, qui permettent leur extraction par les huiles de poisson dans les conditions de la présente invention. Tableau des principaux anti-oxydants naturels (**) ‘Solubilité dans les huiles. dans les solvants organiques (***) Vitamine C Nalle Nulle Vitamine E Bonne Bonne Folates Natle Nutle Caroténes Modérée Bonne Polyphénols (*) Bonne Bonne Polyphénols salifiés Nulle Nulle Flavonoll Moyenne Moyenne Lycopéne Bonne Faible Coenzyme QO Bonne Bonne Origines documentaires (*)-P.Brat- CIRAD-Montpellier (*)-LES ANTIOXYDANTS DANS L’ALIMENTATION- K-Pelli-MLLyly Flair Flow Europe 4- INRA (**)-V.NEDYALKA et AL-European J.of lipid science and Technolog (**) Merck Index 1001-103-11-752/767) Les extraits de Romarin constituent la référence en termes d’ant oxydants phénoliques naturels, Compte tenu des propriétés faiblement acides des phénols, diverses stratégies existent pour l’extraction -lextraction par solvants: méthanol, acétone,généralement a chaud, suivie de Pévaporation et la dissolution de extrait dans une huile végétale (ESTEFANOVITS et AL- Acta Biologica SZEGEDIENSIS-2003-47(1-4)11 1/113) (D.BANDONIENE et AL - NAHRUNG-2001-Avril-45(2)-105/108) 7 10 20 35 WO 2008/132127 PCT/EP2008/054989 -la mise a profit de la solubilité dans l'eau des sels obtenus par action d'une base sur les phénols (brevet US 4,012, 531) , ou celle d’extraits a organiques.(Brevet US 4,354,035) - Pemploi de solvants fluores (brevet US 6,855,349) ; ifiés dans des solvants = le recours a des gaz 4 Pétat supereritique, qui dans ces conditions se comportent sensiblement comme des solvants organiques. Dans aucun cas il n’y a possibilité de recourir 4 une huile végétale ou animale en tant qu’agent d’extraction 5°) Le choix des épices et aromates étudiés a pris en compte l'acceptabilité de la saveur et Vodeur des extraits obtenus De fagon inattendue certains de ces extraits huileux sont non seulement & méme dextraire des substances naturelles anti-oxydantes complexes, mais également des matiéres aromatisantes gustativement et olfactivement, non seulement acceptables mais aussi inctes des extrémement riches , fines et complexes sur le plan aromatique et qualitativement dis extraits aromatiques usuels (Huiles essentielles, oléorésines, extraits divers). Ceci est explicable par l'absence d’emploi de solvants volatils, l'absence du recours & la concentration ; l'absence d’emploi de la chaleur & quelque étape que ce soit du procédé,ce qui minimise les risques de dégradation, mais aussi au fait que de nombreuses substances aromatisantes existent dans le végétal sous un état physique ou dans des combinaisons chimiques (hétérosides par exemple) qui échappent aux techniques usuelles d’extraction (Thématique de recherche du CIRAD-Montpellier) Co signifie que la sub: obtenus a l'aide des huiles de tution hypothétique aux extrai poisson ,d’un mélange d*huiles essentielle et ou d’oléorésines , voire d’extraits obtenus par autres voies ne permettrait, ni de restituer complétement la saveur et odeur, ni le pouvoir anti-oxydant des extraits obtenus avec les huiles de pois on, I est important de souligner qu’une aromatisation-stabilisation classique telle que celle qui est mentionnée a Valinga précédent n’est_ en aucune fagon interchangeable ou substantiellement Gquivalente, en comparaison a l'extrait végétal correspondant obtenu dans les conditions de ’invention avec les huiles de poisson Le procédé faisant ’objet du présent document pourrait étre rapproché de la technique classique dite d’ yenfleurage » des extraits pour parfums ; a la différence que les matiéres extractives utilisées par ce dernier procédé sont significativement différentes, séparées « in- fine » des matigres extraites et que le présent procédé ne reléve pas de la parfumeric et des 's premisres destinées 10 20 WO 2008/132127 PCT/EP2008/054989 De plus les agents d’extraction mis en ceuvre en enfleurage sont obligatoirement neutres sur le plan sensoriel 6°) Les extraits huileux animaux, aromatiques obtenus, présentent par ailleurs d’excellentes qualités de conservation ; de fagon inattendue on obtient ainsi des huiles insaturées stabilisées, des extraits aromatiques compatibles et stables (non décrits & ce jour) et des formulations gustativement acceptables ayant un statut d’alimentarité non contestable. Ceci différencie radicalement les extraits obtenus, des ssemblages classiques obtenus par addition d’arémes et de stabilisants. 7°) Sous les réserves précédentes, il va de soi que la transposition du procédé a d'autres composés insaturés, tels les composés terpéniques qui entrent dans la composition de nombreuses matiéres premiéres et extraits aromatiques est praticable. On parvient ainsi A un concept inédit de « building-block » ou « prémélange » qui peut ire d’une grande utilité, sous condition de compatibilité gustative et olfactive dans le produit final entre la matiére extractive (un terpéne par exemple) et agent aromatisant et stabilisant extrait d’un végétal par ce terpéne A titre d’exemple on peut concevoir un extrait utilisant une huile végétale comme solvant d’extraction de sauge,ou romarin.ou girofle etc ; associé a une huile essenticlle de sauge ou romarin, ou girofle... ayant une conservation améliorée sans avoir recourir 4 addition d’un anti-oxydant classique. 8°) De maniére inattendue, on observe pour certains extraits Vobtention de notes aromatiques inédites qui résultent soit de la juxtaposition des notes aromatiques propres & ’huile de poisson mise en euvre a celles du condiment, de l’aromatisant ou de I’épice utilisé ; soit de extraction de matiéres aromatisantes originales. Il y a la une source d’innovations aromatiques potentielles qui présente en outre avantage de contenir simultanément des substances anti- aussi la stabilisa oxydantes utiles non sculement pour la stabilisation de I’huile utilise, mai des substances aromatisantes extraites. 9°) Bien que les huiles soient considérées comme de médiocres solvants, et que le substrat végétal a extraire soit entier ou contusé (graines-feuilles), on constate de maniére inattendue, que lextraction des substances aromatiques ct anti-oxydantes s'effectue dans des délais relativement courts et comparables aux délais usuels de macération dans des solvants tels 10 20 35 WO 2008/132127 PCT/EP2008/054989 que V’aleool, le glycérol, le propyléne glycol voire les polyoxyéthyléneglycols liquides ; ce dernier étant utilisé pour Pindustrie eosmétique et pharmaceutique. L’homme du métier sait que l’extraction est limitée par la vitesse de diffusion des espéces chimiques d’intérét (ardmes et anti-oxydants; il est done inutile de procéder & une agitation prolongée et intense du mélange en cours de macération, De ce fait la diffs n des espéces chimiques d’intérét devrait étre extrémement lente. De maniére inattendue, l’équilibre extractif est atteint en quelques semaines, ce qui laisse présumer que les substances d’intérét sont sous une forme physique ou une structure chimique ineonnue, mais propice a et favorable au procédé décrit dans la présente demande. 10°) L’extraction s’effectue en outre & température ambiante (20°C +/-5°C) ce qui est le garant d’une protection des substances d’intérét : arémes et substances anti-oxydantes, ct différencie le procédé revendiqué des techniques usuelles d’extraction des composés anti- oxydants en particulier. 11°) Enfin, état physique des végétaux (graines,feuilles séchées) contusées ou non n’influe pas significativement sur la vitesse du processus extractif. Ces deux demiéres observations étaient a priori imprévisibles compte tenu de état des connaissances sur les propriétés des huiles de poisson. 12°) Comparativement aux extraits anti-oxydants d'origine naturelle, la «dose équivalente — plante » est du méme ordre de grandeur, En effet si on considére qu’une teneur maximum de 10% poids/poids en plante par rapport & Vhuile est suffisante pour atteindre le double objectif de I’aromatisation et de la stabilisation, il en est pratiquement de méme pour les extraits végétaux anti-oxydants usuels obtenus par des techniques drastiques (solvants, hautes température d’extraction ct OKg de romarin permet d’obtenir environ 0,13Kg d’extrait anti-oxydant brut,dont la dose d’emploi concentration) ; ainsi, pour extrait anti-oxydant de Romarin qui fait référence : préconisée est au minimum de 200mg/Kg voire SO0mg/Kg de produit fini, soit 5% ’équivalent-plante Dans la mesure ou le processus revendiqué aboutit nécessairement & un état d’équilibre, comparativement & un processus d’extraction clas ique qui vise & I’épuisement du substrat 4 10 10 20 WO 2008/132127 PCT/EP2008/054989 extraire, on peut considérer qu’économiquement et techniquement les procéd: sont comparables ; il en va tout autrement sur le plan qualitatif : du fait des conditions non agre: ives du procédé revendiqué et de la nature des espéces chimiques actives (anti-oxydantes) extraites, extraction par les huiles de poisson constitue une alternative recevable. Les exemples d”application ont mis en ceuvre : dune part des huiles de poissons (Huiles de foie de Requin ou de Raic) riches en acides gras omega-3. insaturés (« oméga-3 ») et en alkyl-glycérols, nommées « huile B » dans les exemples et présentant les caractéristiques suivantes Aci gras libres : moins de 0,5% Indice d’iode : minimum 80g/p 100g Indice de saponification minimum 120mg de KOH/1g inimum 20%, Teneur minimale en omega-3 : 40% ‘Teneur en acide oléique : 20% d’autre part des huiles de poisson (Sardine, Morue,Hareng) Saumon, riches en Omega-3 nommées « huile A » dans les exemples et présentant les caractéristiques suivantes Teneur minimale: EPA : 10% DHA : 20% DESCRIPTION GENERALE DU PROCEDE : L’huile de poisson issue du processus d’extraction et purification est additionnée du matériel végétal & extraire préalablement contusé si nécessaire. L’expérience montre qu’une tencur maximum de 10% cn poids pour poids du végétal par rapport a Vhuile ,est généralement suffisante, En effet des concentrations supérieures posent des problémes de dispersion du végétal a extraire et risquent d’aboutir dans certains cas & une saturation de extractant (I’huile mise en ceuvre) en substances d’intérét (arémes, anti-oxydants) Vabri de Vair et de la lumiére , sous Le mélange végétal et huile de poisson est conservé gaz inerte (azote) ou sous vide particl ; A température ambiante (20°C +/-5°C) pendant au minimum 20 jours.Une durée supérieure ne présente ni risque ni bénéfice notable, " 10 20 35 WO 2008/132127 PCT/EP2008/054989 Tous les cing jours, par des moyens appropriés, et sans introduire d’air, la macération est remise en suspension pour faciliter l’action de ’extractant, On constate que la décantation du matériel végétal est relativement rapide et que la totalité des extraits se clarific aisément, méme dans le cas de matigres premigres pulvérulentes. En fin d’extraction, aprés décantation du surnageant,a l’abri de lair; le résidu solide peut re pressé ct son produit, clarifig, ajouté au sumageant. Le surnageant est clarifié a l’abri de l’air ; et conditionné en emballages inertes, étanches, opaques et complétement emplis ou inertés & l’azote, si l’emplissage ne peut étre complet. Ce procédé permet en outre une standardisation aisée du pouvoir protecteur et aromatisant global par I’assemblage d’extraits de puissance différente tant en anti-oxydants qu’en matiéres aromatiques. De fagon préférable, extrait, aprés contréle, peut étre directement réparti en dos unitaires : sachets souples opaques, étanches, scellés ou flacons uni-dose. Le contréle final permet de s’assurer des caractéristiques physico-chimiques et nl microbiologiques de l’extrait obtenu ; il s’accompagne de la détermination de traceurs chimiques doxydation et de la comparaison gustative aux échantillons d’extraits de référence, ce dernier test est décisif, Ce processus a l'avantage de pouvoir s’intégrer sans difficulté a la séquence normale de production d’une huile de poisson ; il nécessite, outre la maitrise de la qualité des huiles mises en ceuvre, celle des matériaux végétaux utilisés et notamment -la durée de conservation entre récolte et emploi, tracabilité, -la teneur en humidité résiduelle des végétaux ou pa ies de végétaux mis en ceuvre ; -la qualité microbiologique (recherche de spores de micro-organismes anaérobies notamment) ; la qualité gustative, Ces contréles sont familicrs & homme du métier qui utilise des Condiments, Epices ou Aromates. Le milicu huilcux étant a priori favorable au développement de micro-organismes anaérobies, nous avons également pratiqué des essais sur des plantes fraiches, non séchées (Thym, Sarriette, Sauge,Echalote, Oignon). Dans ces conditions extrémes et favorables au développement de telles contaminations ; aucune revivification de spores n’a été constatée et d’une maniére générale aucun développement de bactéries, levures ou moisissures n’a été constaté, mais "ensemble des extraits réalisés s'est révélé moins protecteur de l’oxydation et surtout moins puissant que les extraits obtenus & partir de plantes séches ou leurs fractions séches (4 poids see équivalent). n 10 20 35 WO 2008/132127 PCT/EP2008/054989 L’emploi de matiéres premigres séchées minimise le risque de contaminations, réduit le risque de réactions enzymatiques incontrOlables (oxydases, peroxydases, estérases) et reste compatible avec une gestion industrielle du procédé extractif. EXEMPLES SELON L’INVENTION ET EXEMPLES COMPARATIFS Deux types d’huiles de poisson ont & systématiquement utilisés comparativement Une huile riche en acides gras polyinsaturés de type omega-3, notamment EPA et DHA : dite huile « A». Une huile riche en acides gras polyinsaturés de type Omega 3, notamment EPA et DHA che en alkyl-glycérols : dite huile « B », Pour chaque type d’huile , deux témoins ont éé conservés - un exempt d’anti-oxydant(s) correspondant a la matigre premiére dorigine mise en ceuvre « Huile témoin 1 » ; - le second additionné de BHT, considéré comme lant xydant de référence et dans le cadre limité d°une modélisation : « Huile temoin 2», En effet le BHA et le BHT sont des anti-oxyd: suspects sur le plan de leur emploi en alimentaire L’analyse sensorielle comparative s'est effectuée aprés 3 semaines, puis 6 mois de conservation température ambiante (pour les sculs essais jugés satisfaisants aprés 3 semaines de conservation), 4 'obscurité, en flacon verre étanche présentant un espace de téte de 50% . Cet espace de téte important, riche en air, constitue un modéle d’étude de la conservation, sans précautions particuligres pris trois semaines de conservation, les deux huiles ~ témoin 1 et 2 ont présenté des notes gustatives et olfactives rances Exemple 1- EXTRAITS DE THYM (Thymus vulgaris) 1-1-Thym séché, en fouilles, origine Maroc, stockage initial de 24 mois avant emploi 3 10 20 35 Wo 2008/132127 PCT/EP2008/054989 Aprés 3 semaines : Les extraits A et B, verdatres, limpides présentent une odeur d’huile de lin. Gustativement une note poisson en « attaque » au début reste perceptible puis disparait au profit de la note « thym » qui persiste durablement, sans arrigre-goit de poisson. Dans ces conditions cet essai n’a pas &é poursuivi, bien que Pobtention d’une note « anchois - thym » puisse se concevoir et étre jugée acceptable en présentation sur des crofitons apéritifs 1-2-Thym séché, en feuilles, origine France, stockage initial 12 mois avant emploi Apres 3 semaines : L’extrait huileux « B» est vert, limpide, il présente une odeur faible de thym, l'odeur de rance et de poisson est non détectable, La saveur « thym » est intense , sans saveur , ni arrigre-goait d’huile de poisson ; elle fait penser aux notes aromatiques « L’extrait huileux A est sensiblement moins puissant, mais ne présente aucun défaut gustatif, Aprés 6 mois Les extraits A et B ont conservé leurs caractéristiques initiales satisfaisantes, comparativement aux témoins correspondants conservés 4 +4°C. L’application a des carottes rapées, a la dose de 1g d°huile pour 50g environ de legume qui correspond 4 lapport quotidien recommandé, leur communique une franche note thym et exhauste l’amertume globale , cette dernigre est corrigée par V'emploi d’huile d’olive Ces extraits s'associent sans difficulté 4 la salade de méche ou au céleri rémoulade. L’application sur crodtons de pain grillé reste la plus acceptable. 1-3 Thym frais, non séché, récolté en fin de floraison, Apris trois semaines les extraits huileux A et B_présentent une odeur faible qui rappelle celle de Phuile de lin et un faible goiit de poisson Globalement ’ardme évoque davantage celui du Basilie que celui du Thym Au bout de six mois de conservati n, les caractéristiques n’ont pas évolué, pas de dégradation notable. Exemple 2- EXTRAITS DUN MELANGE D”! EPICES cn poudre dit « QUATRE EPICES » défini comme un mélange de : Cannelle, Girofle,Gingembre et Muscade Origine Inde- Durée de conservation avant emploi ineonnue. 4 10 20 35 WO 2008/132127 PCT/EP2008/054989 Au bout de trois semaines les extraits huileux A et B présentent une odeur de poisson et annelle ; le goiit, inattendu n’est pas désagréable. Lessai de conservation n’a pas été poursuivi faute d’une activité anti-oxydante suffisante, EXEMPL 3- EXTRAITS DE GIROFLE (Eugenia caryophyllata) dit « clous de girofle » entiers, durée de conservation avant emploi inconnue. Au bout de trois semaines les extraits huileux A et B présentent une note poisson nette, ocige a une note « eugénol- oxydé », désagréable. Ceci illustre qu’un anti-oxydant puissant tel que eugénol est inadapté pour la protection Whuiles marines, ce qui va dans le sens de l’exemple 2. EXEMPLE 4-EXTRAITS DE BOIS D’INDE (Pimenta racemosa) graines entieres Au bout de trois semaines les extraits huileux A et B montrent une odeur agréable exempte de notes parasites et un godt 1égérement résineux 4 l'exception de toute autre note gustative. ‘Au bout de six mois les caractéristiques sont inchangées, sans apparition de notes oxydé ou poisson. EXEMPL 5-EXTRAITS DE POUDRE DE CURRY Les curries correspondent 4 des mélanges variés selon les pays utilisateurs, Composition: Curcuma, Coriandre, Moutarde,Fenouil,Cumin,Echalote, Piment, Céleri, Fénugree. Au bout de trois semaines, les extraits huileux A et B présentent une odeur tres agréable de « curr » ef un goat identique, ‘ans notes parasites. Au bout di caracl ix mois de conservation, k stiques des extraits n’on pas chang. es-(Cuminum cyminum) et CARVI (Carum Deux échantillons dorigines différentes ont été testés. Les résultats ont été trouvés strictement comparables. Aprés trois semaines - extrait huileux A est limpide, de couleur vert-jaunatre nette odeur de cumin, sans traces détectables d’odeur de poisson ou de produits d’oxydation ; Le goat de cumin est puissant, persistant.sans notes oxydé ou poisson et sans arriére-goit - Vextrait huileux B présente des caractéristiques similaires avec une puissance légérement moindre, le produit est plus « doux », plus « rond » en termes aromatiques. 15 10 20 35 WO 2008/132127 PCT/EP2008/054989 Apres 6 mois les extraits A et B ont conservé leurs performances initiales satisfaisantes. L’application de ces extraits a la salade de mache et au céleri rémoulade donne des aisonnements tré agréables et trés acceptables, La salade de Tomates exhauste le godt du cumin. Les extraits de Carvi se comportent d’une fagon tout a fait comparable Le Carvi est botaniquement proche du Cumin, ceci ne permet pas d’extrapoler les effets airement de positifs obtenus aux graines d’ombelliféres par exemple car il n’y @ pas néces concordance entre la classification botanique et la composition chimique des diverses plantes dune méme famille botanique, cette réalité est connue de l'homme du métier. EXEMPLE 7-EXTRAITS D’ORIGAN feuilles séches (Origanum vulgare) Origine France, durée de conservation avant emploi inconnue, Apris trois semaines, l’extrait huileux A est limpide, jaunatre, pratiquement inodore ; les notes origan, oxydé et poisson sont imperceptibles. Gustativement : on pergoit des notes chaudes globalement de « cuisine méditerrangenne » exempte de notes parasites, notamment poisson et oxyde, L’extrait huileux B : est sant, {rés comparable, mais sensiblement moins pu Les témoins | et 2 sont oxydés, Apres 6 mois : les extraits A ct B ont conservé leurs caractéristiques satisfaisantes. En application en salade de tomates les notes poisson réapparaissent, il y a sntre cet aliment et les extraits huileux consid incompatibilité, et c'est le seul cas recensé i L’acceptabilité sur croditons de pain grillé est satisfaisante : absence de notes et d’arrigre-goat de poisson. L’origan et le thym sont botaniquement proches, mais leurs composants ct miques ne sont pas nécessairement similaires ni fonctionnellement équivalents, ce titre la réalisation dextraits végétaux par des huiles insaturées peut constituer un test de d’évaluation du potenticl anti-oxydant dun végétal ou d’un extrait végétal, EXEMPLE 8-EXTRAITS DE MUSCADE , fruit rapé grossi¢rement (Myristica fragrans) ervation inconnue. Origine Inde- Durée de cor Aprés trois semaines, l'extrait huileux B est limpide,peu coloré, et présente une odeur nette proche de celle de I’huile de lin. Le gotit est distinct de celui de la muscade ; floral, il rappelle les erudités (radis). Sans défaut parasite d” rxydation ou de note poisson. 16 10 20 WO 2008/132127 PCT/EP2008/054989 En application sur un croton de pain grillé l'ensemble est extrémement plaisant : notes de type « cracker » pour apéritif. L’extrait huileux A est trés nettement moins puissant, mais sans défaut gustatif, Aprés 6 mois : les performances des extraits A et B sont au minimum conservées, voire améliorées : notes aromatiques plus équilibrées, trés apéritives. En application dans une salade de tomates, le goiit est inhabituel, non désagréable. Associé & un poisson fumé (hareng) extrait adoucit les notes fumée et comme [extrait de cumin apporte des notes saumon franches exemptes d’oxydation Ces extraits, hormis leur effet stabilisant offrent @ 'aromaticien ct au cuisinier des potentialités de création ou de renforcement de saveurs inédites. Associé a la salade de tomates I’extrait huileux B communique des notes cuites, confites inattendues ; cette observation conforte la remarque qui précéde. EXEMPLE 9-CARDAMOME fruit sec (Elettaria cardamomum) Origine et durée de conservation inconnues Deux échantillons différents ont &é utilisés : 9.1 Pun ancien, pratiquement décoloré, 9.2 autre, plus récent, de couleur vert pistache Apres trois semaines extrait huileux A issu de cardamome récente (verte) est limpide, jaune a forte odeur de —cardamome, sans. notes. parasites. poisson et_—_oxydé. Le goait est uniquement celui de la cardamome, puissant ct durable, sans arrigre-goait de poisson ; extrait huileux B est comparable qualitativement, mais sa puissance permettrait d’utiliser un mélange extractif initial & 7 ou 8% de cardamome. En application dans I’a aisonnement de carottes rapées , en présence de jus de citron ou satisfaisante, sans notes rances. de vinaigre l’acceptabilit Ien va de méme pour l’assaisonnement d’une salade de tomates. L’application sur crotitons de pain grillé est la plus appétente ; il en va de méme sur une pizza L’addition & des préparations de poisons fumés donne des résultats inattendus : la chair du hareng fumé est pergue comme celle d’un saumon trés délicatement préparé. Dans ces diverses applications :aucun arrigre-goat rance ou oxydé n’est perceptible et seul perdure le goat de cardamome. L’extrait huileux A issu de cardamome ancienne (décolorée) présente une note d’attaque «poisson » fugace, relayée par des notes « girofle » décevantes. 7 10 20 WO 2008/132127 PCT/EP2008/054989 Aprés 6 mois, les échantillons d’extraits huileux A et B,décrits en 9-1 et 9-2 ont sensorielles satisfaisantes. conservé des caractéristiqus EXEMPLE 10- EXTRAITS DE SAUGE, feuilles (Salv officinalis) 10-1-Feuilles sches :Origine Allemagne-Durée de conservation 18 mois. (Un témoin feuilles de sauge fraiches non séchées.a également été utilisé en comparaison) Aprés trois semaines ’extrait huileux A est limpide, 4 odeur unique de sauge.Gustativement on observe une note sauge associée a une trace de note poisson.La puissance de la note sauge est telle que la mise en ceuvre de la plante pourrait étre diminuée et ramenée 4 6 ou 7% (p/p) dans le mélange extractif initial. En application, l’addition des extraits a assaisonnement de carottes rapées, de tomates est trés satisfaisante et la note parasite poisson devient inapparente, méme en présence de jus de citron ou de vinaigre, L’essai de conservation n’a pas été poursuivi en raison des performances moyennes en tant qu’anti-oxydant et en raison de la présence de thuyone qui présente un risque en cas utilisation répétitive, ce qui est de régle avec les régimes enrichis en acides gras polyinsaturés. On peut considérer simplement ce type d’extrait comme un modéle représentatif de la fonctionnalité anti-oxydante des extraits huileux de sauge. 10- ‘euilles fraiches Aprés trois semaines les extraits A et B, limpides, de couleur verte n’ont pas d’odeur de poisson. Gusta cement la note de poisson se retrouve, associée a un goiit savonneux déplaisant. EXEMPLE L1- E! fRAITS DE BULBES D’ECHALOTE séchés ,concassés (Allium ascalonium) Apris trois semaines les extraits A et B sont limpides, jaune d’or et présentent une odeur souftée agréable associée a une note « sardine ». L’acceptabilité est bonne, Ia dégradation nest pas aggravée par rapport aux témoins des huiles de départ, mais sa typicité et la nature de la note parasite ont motivé arrét de lessai, EXEMPL 12 - EXTRAITS DE « PL PILI» ou piment langue d’oiseaux » fruit entier (Capsicum frutescens) 18 10 20 WO 2008/132127 PCT/EP2008/054989 Aprés trois semaines les extraits A et B sont jaune vif et présentent une simple juxtaposition du caractére piquant & des notes poisson qui ne se sont pas aggravées par rapport au témoin initial et font douter de I’intérét et de l'acceptabilité On se trouve ici typiquement dans le cas d’une aromatisation classique qui juxtapose des notes aromatiques ou sapides aux notes aromatiques et gustatives indésirables, sans complémentarité ou synergic. EXEMPLE 13 EXTRAITS DE CORIANDRE graine (Coriandrum sativum) Aprés trois semaines les extraits huileux A et B présentent une odeur et un goat de poisson. EXEMPLE 14-EXTRAITS DE POUDRE DE MACIS, arilles séchées de Myristica fragrans, Aprés trois. semaines , les extraits huileux A et B sont limpides et présentent une coloration jaune d’or avec une odeur plaisante «florale», trés riche et tres fine. Gustativement il n’y a pas de notes poisson et oxydé perceptibles, la se i tion globale est erement poivrée avec une bouquet vert, floral tres doux, Apris 6 mois, les caractéristiques sont inchangées. Si ces caractéristiques aromatiques sont connues pour le Macis dans des extraits non huileux, son pouvoir stabilisant demeure inédit. EXEMPLE 15- EXTRAITS DE POIVRE Poivre noir et poivre vert concas s (Piper nigrum) Apris trois semaines, les extraits A et B, fortement colorés présentent des notes poisson. EXEMPLE 16-EXTRAITS DE CANNELLE pulvérisée (Cinnamomum zeylanicum) Aprés trois semaines les extraits A et B sont li pides, Iégerement verdatres , avec une odeur florale et un goiit huile de lin non oxydée et cannelle , inattendu,agréable Loriginalité des notes gustat ‘es obtenues nécessiter étude de lapplicabilité culinaire dans des crackers apéritifs par exemple, Apris six mois, les caractéristiques n’ont pas change : tres bonne conservation, On peut considérer ces extraits comme des modéles d’activité stabilisante et d’obtention de saveurs originales pour |’ Aromaticien et le Cuis ier. EXEMPLE 17-EXTRAITS D’ANETH ,+ feuill siches (Anethum graveolens) 19 10 20 35 WO 2008/132127 pcr Aprés trois semaines les extraits A et B sont limpides, de couleur verdatre,|’odeur d’aneth 2008054989 est modifige et le goiit de poisson est présent, bien qu’adouci, EXEMPLE 18-EXTRAITS DE BASILIC feuilles fraiches (Ocimum basilicum) Aprés trois semaines, les extraits A et B sont limpides et présentent une odeur de persil combinée a celle de la note poisson , ainsi qu’un goat rance. Bien que l'acceptabilité demeure bonne, l’essai n’a pas été poursuivi. EXEMPLE 19-EXTRAITS DE SARRIETTE, feuilles fraiches (Satureta hortensis) Apris trois semaines les extraits A et B sont limpides et présentent une odeur fruitée agréable, Le got reste celui d'un poisson frais, modérément intense. I1n’y a aucun arriére-goiit oxydé ou poisson. La sarriette séche perd trés rapidement ses qualités aromatiques et n’a done pas été testée, L’emploi d’extraits huileux de sarriette semble réservé a un usage sur une courte durée, bien que la synergie avec les notes poisson soit aromatiquement prometteuse. EXEMPLE 2 : EXTRAITS DE CACAO ,poudre (Theobroma cacao) Ces extraits ont été réalisés & la concentration de 5 p 100(p/p) en raison de la puissance aromatique du cacao. Aprés trois semaines les extraits A et B présentent des notes poisson du type thon et sardine, sans notes parasites ni notes cacao. Le seul intérét_potentiel de l’essai est la potentialisation de notes poisson par des extraits de cacao ; leffet stabilisant , réel restant marginal car un des objectifs demeure le masquage de goiits de poisson. EXEMPLE 21: EXTRAITS DE PERSIL ,feuilles fraiches (Petros jum = sativum- Petroselinum crispum var. neapolitanum) Apres trois semaines les extraits A et B sont limpides, colorés en vert et présentent des notes poisson. EXEMPLE 22 : EXTRAIT DE CIBOUL! ETTE, feuilles fraiches (Allium schoenoprasum) Aprés trois semaines les extraits A et B présentent une odeur alliacée, ct un goiit de bouillon de moules qui n’a qu’un intérét aromatique. 20 10 WO 2008/132127 PCT/EP2008/054989 EXEMPLE 23 : EXTRAIT DE ROMARIN feuilles fraiches (Rosmarinus officinalis) Les extraits de Romarin, comme indiqué plus haut, font référence en tant qu’anti- oxydants. Les feuilles seches de Romarin se dégradent trés rapidement, par oxydation notamment et sont rapidement envahies par des moisissures qui accélérent leur dégradation. Apris trois semaines les extraits A et B sont limpides, de couleur verte ; sans oxydation notable, avee une diseréte note poisson mais avec une saveur savonneuse et terreuse désagréable, I apparait dans ces conditions que Vextraction des anti-oxydants du romarin par les huiles marines est insuffisante et que certaines des matigres aromatisantes de cette plante sont gustativement incompatibles et insuffisantes pour couvrir les notes poisson. a 10 20 35 WO 2008/132127 PCT/EP2008/054989 REVENDICATIONS, L Procédé d’obtention d’huiles de poissons stabilisées par des végétaux et présentant une acceptabilité gustative satisfaisante caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant & faire macérer 4 l’abri de l’air ct de la lumiére, sous gaz inerte ou sous vide partiel, un végétal choisi dans le groupe constitué par le thym, le bois d’inde, le cumin, le carvi, Vorigan, ta muscade, le macis, la cardamone, la cannelle ou une composition végétale constituée d’une poudre de curry dans une huile de poisson alimentaire riche en acides gras polyinsaturés, notamment en acides gras oméga-3 insaturés, pendant une durée d’au moins 20 jours & une température de 20°C +/- 5° C ; aprés décantation dudit matériel végétal, récupérer, clarifier ct conditioner le surnageant a l'abri de I'air, ledit procédé étant mis en ceuvre solvants volatils et sans apport de chaleur 2. Procédé selon la revendication 1 caractérisé en ce que ladite huile de pois une huile de raie, de requin, de sardine, de morue, de hareng ou de saumon. 3. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2 caractérisé en ce que ledit végétal est choisi dans le groupe constitué par le bois d’inde, la muscade, le macis. 4. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2 caractérisé en ce que ladite poudre de curry est un mélange de curcuma, de coriandre, de moutarde, de fenouil de cumin, d’échalote, de piment, de céleri et de Fenugrec. Procédé selon I’une quelconque des revendications 1 4 4 caractérisé en ce que ladite étape de macération est effectuée avec une teneur maximum de 10% en poids dudit végétal ou de ladite composition végétale par rapport au poids de ladite huile, 6. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 4 5 caractérisé en ce que ledit végétal utilisé est un végétal seché. tions 1 a 6 7. Procédé selon I’une queleonque des revendi ractérisé en ce qu’il comprend une étape préalable de contusion dudit végétal n WO 2008/132127 PCT/EP2008/054989 8 Procédé selon I’une quelconque des revendications 1 & 7 caractérisé en ce qu’il inclut une remise en suspension au cours de ladite étape de macération. 9. Produit obtenu grace au procédé selon "une queleonque des revendications 1 7 caractérisé en ce qu’il est constitué par une huile de poisson dans laquelle a macéré un végétal choisi dans le groupe constitué par le thym, le bois d’inde, le cumin, le carvi, Vorigan, la muscade, le macis, la cardamone, la cannelle ou une compo ion végétale constituée d’une poudre de curry. 2B INTERNATIONAL SEARCH REPORT ‘eterationl appiation N PCT/EP2008/054989 7 RP SSEEATOY Br SUTTER NV.” C11B5/00 ‘823D9/007 According o ntmazona Paton iassteaton (9) oro bth naonalcassteatn and PC B. FIELDS SEARCHED irimar dosureraionSorehed (SaSGRCaba Seam Towed By Gassncaen FRED) C11B Az30 ‘Docarsetaton said ono fan anim dbcuntaion To he Sar Nal sich GOCURBRTS ae BENGE Te els SaaTOU EPO-Internal, WPI Data, FSTA, BIOSIS, COMPENDEX ison ala base conaiod diego PIOMaIGrl Src (ara Ola base anG WETS PAA, ar TS waa) (©. DOCUMENTS CONSIDERED TOBE RELEVANT ‘Calgary | Ctaton ot ecumon, wan nacaten, whore afpropra ofthe relevant passages x TSIMIDOU, M.; PAPAVERGOU, E.; BOSKOU, D.: "Evaluation of oregano anttoxidant activity in mackerel 011" FOOD RESEARCH INTERNATIONAL, vol. 28, no: 4, 1995, pages 431-433, xP002460343 page 432, left-hand column, paragraph 2 - Page 433, left-hand column, paragraph 2; figures 1,2 x PIZZOCARO F; CAFFA F; GASPAROLI A; FEDELT E: “Antioxidative properties of sone aromatic herbs on sardine muscle and of1" RIVISTA ITALIANA DELLE SOSTANZE GRASSE, vol. 62, no. 7, 1985, pages 351-356, xP008086327 figures 1-7; tables I,1I abstract 1-9 1-9 X] Furmer socumenis re sta nthe contusion of Box ©. K ‘os patent fam annex. 7” Spedietegove5 cis Goan “A” document defining the general ial ofthe which enc consoored io bee ahaa relwance ‘ing ae focimert which may tow doubt on prot cant) or ‘tiers cegts eas the pupcalen as of ear ‘tation or eter petal reason e spetiog) “0° camer toring isn acm xh ot *P* doctment published the ideation! tg date but ‘rorran be psy ae red z ‘cr erty dts ard tel coma wih he apples bl eter ne pando ony hey the “enna be connor noel canna be conrad fivove an iventve stop on be dosunent aka alone 7 eocaman ot parle relevance th calmed vention frase cominaion berg vows ba prin Sd document member of te sume pen tamiy ‘ale othe al complaton one hioaona sara 1 septembre 2008 aro ard naling ess oe SA ‘European Pant Oico, P5818 Panta 2 Me eaaD HY iow Te (t=O) 980-2000, Tx 31651 ep, Fac 94-70) 40-3016 ‘Dae of alng oho bran cea por 10/09/2008 ‘athorzedoear Saettel, Damien Fem PTTRATS moo oo BO)

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