Transit de L4ankarana

REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA
« Fitiavana– Tanindrazana – Fandrosoana »
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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
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INSTITUT SUPERIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTSIRANANA

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TRAVAUX DE FIN D’ETUDES POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE TECHNICIEN SUPERIEUR SPÉCIALISÉ
ANALYSE DE LA CHAINE
DOCUMENTAIRE DE DEDOUANEMENT A
L’IMPORTATION DES VEHICULES
AUTOMOBILES D’OCCASION
CAS DE LA SOCIETE TRANSIT DE L’ANKARANA ANTSIRANANA
Réalisés par : AFANDE Nehmati
Parcours : Transit et Commerce International (TCI)
Année universitaire : 2018-2019
B.P. 509 ANTSIRANANA -201 www.ist-antsiranana.mg

REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA
« Fitiavana– Tanindrazana – Fandrosoana »
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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
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INSTITUT SUPERIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTSIRANANA

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TRAVAUX DE FIN D’ETUDES POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE TECHNICIEN SUPERIEUR SPÉCIALISÉ
ANALYSE DE LA CHAINE
DOCUMENTAIRE DE DEDOUANEMENT A
L’IMPORTATION DES VEHICULES
AUTOMOBILES D’OCCASION
CAS DE LA SOCIETE TRANSIT DE L’ANKARANA ANTSIRANANA
Réalisés par : AFANDE Nehmati
Encadreur professionnel : Mr DIALLO Michel Wellino
Encadreur pédagogique : Mr EDERALY
Année universitaire : 2018-2019
B.P. 509 ANTSIRANANA -201 www.ist-antsiranana.mg

Analyse de la chaîne documentaire de dédouanement à l’importation des véhicules automobiles d’occasion :
Cas de la Société Transit de l’Ankarana
DEDICACE
A mes grands-parents
Vos noms et souvenirs restent à jamais gravés dans nos mémoires.
Que vos âmes reposent en paix !
A mes très chers parents inoubliables, surtout ma tante qui a su jouer deux rôles dans ma vie :
mère et amie :
Votre présence, vos aides morales, matérielles et financières m’ont donnée la force et le courage de
persévérer dans mes études.
Vous, qui perdez toujours votre temps pour me soutenir, me conseiller et m’encourager, en vous je
puise la force d’affronter tous les obstacles du monde. Vos efforts sont inestimables et non
remboursables, aussi, reçois ces humbles remerciements en guise de reconnaissance. Que nos
souhaits se concrétisent.
Vos efforts ne sont vains, en voici aujourd’hui les résultats.
Que Dieu vous hisse parmi ses élus ! Merci pour tout
A tous mes précieux frères et sœurs

Vos encouragements, vos soutiens ont été pour moi une source d’énergie. Que cette amitié durera
aussi éternellement.
A tous mes ami(e)s

Que nous serons toujours ensemble pour le meilleur et pour le pire.
Que notre amitié sera longtemps que possible
A tous mes chers enseignants sans exception

Nous ne trouvons pas des mots capables de vous exprimer nos gratitudes, tout simplement merci.
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REMERCIEMENTS
En premier lieu, nous remercions Dieu tout puissant pour son grand amour et sa grâce de
m’avoir guidé durant toutes mes longues années d’études.
En second lieu, à sa bienveillance monsieur le Directeur de la société transit de l’Ankarana,
Madame RAZAFISON Gertrude Pâquerette, sans son acceptation, nous n’aurions pas eu l’occasion
d’effectuer ce stage au sein de votre société, raison pour laquelle je lui suis particulièrement
redevable.
Ensuite, je remercie également mon encadreur professionnel DIALLO Michel Wellino, qui,
malgré ses multiples occupations a accepté de diriger ce travail. Ses remarques, encouragement, ses
judicieux conseils et pratiques en entreprise nous ont été d’une aide précieuse. Et à tout le personnel
du transit Ankarana, pour leur accueil au sein de la structure, conseils et amabilité durant les trois
mois de stage. Sachez que nous sommes comblées de leurs avoir connu. Les brefs moments passés
avec eux ont été précieux et nous espérons que les relations tissées augmenteront davantage.
Et de même, j’ai l’honneur d’adresser mes humbles remerciements à Madame
RAHARIMIHAJA Lova Zakariasy Rognitsara, professeur titulaire, Directeur de l’IST-D pour les
sacrifices du meilleur fonctionnement de toutes les affaires afférentes à l’université ainsi de nous
avoir accueilli en tant qu’étudiante.
J’aimerais aussi remercier Docteur ATTOUMANI SAIDAH, le Directeur des Ecoles du Génie
Management, Commerce et Service (DEGMCS) car sans elle, toutes les activités au sein de notre
école n’auraient pas eu lieu.
Nul mot ne peut suffire pour exprimer ma gratitude à mon encadreur pédagogique, Mr
EDERALY, qui a su guider mes pas dans la réalisation de ce livre de mémoire ainsi que pour son
aimable accueil qu’il a toujours réservé et pour les précieux conseils qu’il nous a dépensé.
Aussi, pour la totalité du corps enseignant de l’IST-D qui a persévéré pour dispenser du
savoir-faire, des connaissances et de ces aimables conseils durant ces trois années d’études ; des vifs
et sincères remerciements leur sont dédiés.
Mes profondes reconnaissances vont à ma famille, qui ne cesse de me soutenir jusqu’au bout
de mes ambitions, de leur soutien financier, matériel et moral.
Un grand remerciement aux camarades et ami(e)s pour leur amitié et disponibilité, les échanges et
partages d’expérience, les remarques et suggestions pertinentes, le climat interactif tout au long de
notre formation.
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Enfin, un immense plaisir d’exprimer tous mes remerciements à tous ceux qui nous ont
apportés, de près ou de loin, leur soutien et encouragement dans l’accomplissement de ce présent
mémoire.
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AVANT-PROPOS
Préparer l’étudiant à son insertion au milieu professionnel, lui donner les connaissances
indispensables pour affronter ce milieu, lui permettant d’être immédiatement opérationnel et de
répondre sans difficulté aux besoins des sociétés dès la fin de sa formation, tels sont les objectifs
visés par l’Institut Supérieur de Technologie D’Antsiranana.
Cet établissement forme des techniciens supérieurs, des techniciens supérieurs spécialisés
et des ingénieurs. De ce fait, la formation se fait en deux (02) cycles. Le premier cycle dure deux
(02) ans pour l’obtention du diplôme de Technicien Supérieur (DTS). Le second cycle dure un (01)
an pour l’obtention du diplôme de Technicien Supérieur Spécialisé (DTSS) et deux (02) ans aussi
pour l’ingéniorat.
L’Institut dispose de trois (03) Ecoles des Génies lesquels l’Ecole du Génie Industriel
(EGI), Ecole du Génie Management Commerce et Service (EGMCS) et enfin, Ecole du Génie Civil
et Naval (EGCN) et celles-ci sont réparties sur 25 parcours. Pour compléter des acquis théoriques et
pour effectuer une expérience professionnelle, des divers stages entrent dans le programme à savoir
le stage d’imprégnation, le stage d’employé et le stage de mémoire.
Je suis maintenant en préparation du deuxième diplôme de cet établissement et doit
rédiger, présenter un projet de mémoire. Ce stage pratique a pour objectif principal la mise en
pratique des connaissances théoriques acquises lors de notre cursus universitaire, ainsi, nous devons
vivre la réalité d’une entreprise et élargir nos compétences en celle-ci d’où l’expression « la théorie
se concrétise dans la pratique ».
En effet le présent mémoire de fin d’études a été réalisé au sein de la société transit de
l’Ankarana Antsiranana. Le stage a été effectué pendant une période de trois mois ; durant laquelle
une multitude d’activités s’est affichée à l’horizon ; il matérialise en effet mes activités au cours de
cette période.
Ce faisant, le thème « Analyse de la chaîne documentaire de dédouanement à
l’importation des véhicules automobiles d’occasion : cas de la société Transit de l’Ankarana
Antsiranana » a retenu notre attention car il s’avère englober quelques objectifs spécifiques
affichés par la société.
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LISTE DES ACRONYMES
APMF : Agence portuaire Maritime et Fluviale

ARS : Acompte d’impôt sur les Revenus ou d’impôt Synthétique
ATPSM : Association des Transitaires Professionnels des Sociétés à Madagascar
AUXIMAD : Auxiliaire Maritime de Madagascar
BAD : Bon A Délivré
BAE : Bon A Embarqué
B/L : Bill of Landing
BOA : Bank Of Africa
BSC : Bordereau de Suivi de Cargaison
CMA-CGM : Compagnie Maritime d’Affrètement - Compagnie Générale Maritime
CIVIO : Contrôle d’Identification et de Valorisation des Véhicules Importés d’Occasions
CMDMD : Compagnie Malgache De Manutention de Diégo Suarez
CNUCED : Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement
COMADIE : Compagnie de Manutention de Diégo Suarez
DA : Droit d’Accise
DAU : Document Administratif Unique
EOP: Effets et Objets Personnels
GPCAD : Groupement Professionnel Commissionnaires Agrées en Douane
GTM : Groupement des Transitaires de Madagascar
IRI : Impôts sur les Revenus Intermittents
LGA : Les Gambas de l'Ankarana
MIDAC : Ministères, Départements et Agences de Contrôle
MSC: Mediterranean Shipping Company
OT : Ordre de Transit
PGN : prestation GasyNet
PTAC : Poids Total Autorisé en Charge
RCS : Registre du Commerce et des Sociétés
SARL : Société A Responsabilité Limitée
SECREN : Société d'Etudes, de Construction et de Réparation Navales
SCIM : Société Commerciale et Industrielle de Madagascar
SGS : Société Générale de Surveillance
SYDONIA : Système Douanier Automatisé
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TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée

VAO: Vehicles Automobiles Occasions
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LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1. Répartition du personnel de la société Ankarana...............................................................9

Tableau 2. Clients habituels à l’exportation.......................................................................................10
Tableau 3. Client habituel à l’importation..........................................................................................10
Tableau 4. Chronogramme des activités............................................................................................18
Tableau 5. Cadre logique du mémoire...............................................................................................20
Tableau 6. Diagnostic interne.............................................................................................................40
Tableau 7. Diagnostic externe............................................................................................................41
Tableau 8. Formulation des 5 Pourquoi et leurs réponses.................................................................43
Tableau 9. Description du niveau de la qualité de coordination des tâches.......................................49
Tableau 10. Récapitulatif des documents manquants........................................................................49
Tableau 11. Les prix unitaires de chaque sur frais.............................................................................54
Tableau 12. Nombre des véhicules payant les sur frais ces trois dernières années............................54
Tableau 13. Tableau comparatif du trafic de véhicules......................................................................55
Tableau 14. Les besoins non satisfaits du personnel du transit de l’Ankarana..................................58
Tableau 15. Avantages et inconvénients du TradeNet et MIDAC.....................................................65
Tableau 16. Avantages et inconvénients de la roue de Deming.........................................................66
Tableau 17. Avantages et inconvénients du tableau de bord.............................................................66
Tableau 18. Procédés d’amélioration de performance.......................................................................70
Tableau 19. Proposition de solution au non-conformité du résultat du CIVIO.................................81
Tableau 20. Choix des solutions prioritaires......................................................................................82
Tableau 21. Méthode de 5 S...............................................................................................................83
Tableau 22. Plan de formation...........................................................................................................86
Tableau 23. Coût d’investissement....................................................................................................86
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LISTE DES FIGURES
Figure 1. Classification des activités de la société Ankarana...............................................................5

Figure 2. Organigramme de la société transit de l’Ankarana...............................................................6
Figure 3. Ordre d’acheminement des marchandises en douane.........................................................27
Figure 4. Circuit du CIVIO................................................................................................................35
Figure 5. Diagramme d’Ishikawa appliqué au Transite de l’Ankarana.............................................42
Figure 6. Les 5 Pourquoi appliqués au problème du Transit de l’Ankarana......................................43
Figure 7. Synthèse de la diagnostique de la société Transit de l’Ankarana.......................................45
Figure 8. Longueur et lenteur de délais d’exécution de la chaîne documentaire...............................46
Figure 9. Pourcentage des documents manquants..............................................................................50
Figure 10. Evolution du trafic de véhicule automobile de 2017 à 2019............................................55
Figure 11. Les freins des clients du transit de l’Ankarana.................................................................57
Figure 12. Circuit du module MIDAC...............................................................................................62
Figure 13. La roue de DEMING........................................................................................................63
Figure 14. Pyramide de Maslow appliqué au problème du Transit de l'Ankarana............................69
Figure 15. Le triangle d’or du positionnement de service..................................................................72
Figure 16. Flux des informations.......................................................................................................78
Figure 17. La nouvelle procédure dématérialisée du dédouanement à l’importation........................79
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SOMMAIRE
INTRODUCTION
PARTIE I. CADRE GENERAL DE L’ETUDE
CHAPITRE I. CARACTERISTIQUES DE LA ZONE D’ETUDE
Section I. PRESENTATION GENERALE DE L’ENTREPRISE
Section II. APPROCHE THEORIQUE DE TRANSIT
CHAPITRE II. APPROCHE METHODOLOGIQUE
Section I. Compte rendu globale de stage
Section II. Cadre général de l’étude
PARTIE II. ANALYSE DES PROBLEMES LIES A LA CHAINE DOCUMENTAIRE DE
DEDOUANEMENT A L’IMPORTATION DES VEHICULES D’OCCASION
CHAPITRE I. DESCRIPTION DE LA CHAINE DOCUMENTAIRE DE

DEDOUANEMENT DES VEHICULES AUTOMOBILES D’OCCASIONS
Section I. Généralités sur l’importation d’un véhicule automobile
Section II. Les documents nécessaires à l’importation des véhicules automobiles d’occasions
Section III. Les différentes étapes de la chaîne documentaire de dédouanement à l’importation de
VAO
CHAPITRE II. ANALYSE DES PROBLEMES LIES AUX PROCEDURES DE
DEDOUANEMENT DES VEHICULES IMPORTES D’OCCASIONS
Section I. analyse des faits et des problèmes
Section II. Les causes du problème de retards de traitement des dossiers-clients
Section III. Analyse des impacts
PARTI III. DISCUSSION ET RECOMMANDATION
Chapitre I. DISCUSSION
Section I. Vérification des hypothèses et liste des outils de planification
Section II. Description de la chaîne documentaire et tableaux des avantages et inconvénients
Section III. Proposition des solutions
Chapitre II. RECOMMANDATION
Section I. Les solutions prioritaires
Section II. Les facteurs clés de succès et les facteurs limitants
CONCLUSION
REFERENCES DOCUMENTAIRES
ANNEXES
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GLOSSAIRE
Douane : est l’administration chargée du contrôle et de la perception des droits et taxes sur les
marchandises lors de leur passage à la frontière. La Douane s’est fixée comme objectifs : La
facilitation des opérations en douane par l'utilisation des moyens technologiques modernes ; La
modernisation de l'Administration des Douanes ; La participation active dans l'intégration régionale.
GasyNet : « (Malagasy Community Network Services S.A.) est né d’un partenariat public privé
entre le Gouvernement de la République de Madagascar et la SGS (Société Générale de
Surveillance S.A). Il a été conçu pour mobiliser les ressources techniques, technologiques et
financières devant contribuer à poursuivre les efforts pour une utilisation plus poussée des
technologies de l’information, notamment au niveau du commerce transfrontalier.1 »
Politique fiscale : c’est l’ensemble des décisions prises par les pouvoirs publics en matière de la
fiscalité.
Recette douanière : c’est l’ensemble droits et taxes perçus par l’administration. Pour notre pays
cette recette est primordiale car elle alimente la moitié du budget de l’Etat.
Sydonia++ : est une plateforme électrique d’échange et de communication. Ce Sydonia++ est
développé par la Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le développement. Il est utilisé
à Madagascar pour gérer l’ensemble des opérations de dédouanement depuis le dépôt du manifeste
en passant par la déclaration en douane, jusqu'à la délivrance de l’attestation de dédouanement afin
de standardiser le processus de dédouanement conformément aux normes internationales.
Le BAD ou Bon à délivrer est un document qui justifie le paiement des frais de manutention des
marchandises à l’importation
Le Bon d’embarquement est un document qui justifie le paiement des frais de manutention à
l’exportation.
APMF (Agence Portuaire, Maritime et Fluviale) : est un établissement public à caractère
industriel et commercial (EPIC) créé par le décret N° 2003-659 du 04 Juin 2003, autonome sur le
plan administratif, technique et financier, sous la tutelle budgétaire du Ministère chargé du budget,
sous la tutelle comptable du Ministère chargé des Finances et sous la tutelle technique du Ministère
chargé des Transport. L’APMF est l’autorité chargée d’assurer la régulation du sous-secteur
portuaire, maritime et fluvial. En conséquence, elle coordonne la mise en œuvre de la politique
nationale dans le domaine dudit sous-secteur.
Banque : est un établissement où se fait le commerce de l’argent. Elle permet également d’effectuer
le payement des droits et taxes à l’aide de virement bancaire.
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Connaissement : Document ayant une double fonction :

- Titre faisant preuve du contrat de transport maritime ou fluvial et de la réception des marchandises
par le transporteur et permettant au destinataire d’en prendre livraison ;
- Titre représentatif de la marchandise.
Code de douane : Recueil contenant une codification des principaux textes législatif et
règlementaire en matière de Douane.
Déclarant en douane : c’est la personne qui établit et signe sous sa responsabilité une déclaration
en Douane assignant un régime douanier à des marchandises importées ou exportées. Cette
personne peut être soit le propriétaire des marchandises, soit un commissionnaire en douane, soit un
titulaire de l’autorisation de dédouaner, soit une entreprise publique, soit un transporteur à titre
occasionnel.
Droits de douane : Impôt qui frappe les marchandises à l’entrée ou à la sortie du territoire
douanier.
Frais : Ensemble des dépenses annexes entraînées par l’exécution d’une dépense principale.
Manifeste : Document de transport maritime (ou aérien) qui récapitule l’ensemble des
marchandises embarquées ou débarquées dans un port ou aéroport lors de l’escale ou du départ d’un
avion ou d’un navire.
Dépôt en vente : La vente s’effectue avant le dédouanement.
Trafic : volume de circulation des marchandises ou véhicules
Le commissionnaire agrée en douane : est une personne physique ou morale, faisant accomplir
pour autrui les formalités douanières concernant la déclaration en détails des marchandises,
autrement dit il effectue les opérations de dédouanement à l’importation ou à l’exportation pour le
compte d’un tiers.
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CAHIER DE CHARGES PEDAGOGIQUES
Nom et Prénom : AFANDE Nehmati

Entreprise ou organisme d’accueil : Société Transit de l’Ankarana
Adresse physique : 3.086.14 Ruelle Princesse Fatima Hachimo
Adresse mail & téléphone : nehmatiafande99@gmail.com & 032 25 464 73
Personne responsable en entreprise à contacter : Madame RAZAFISON Gertrude Pâquerette
Adresse mail & téléphone : transankaranamel.wanadoo.mg & 032 69 610 44
Diplôme à préparer : DTS DTSS Ingéniorat
X
1. Entreprise
Transit de l’Ankarana Antsiranana
2. Contexte et domaine de l’étude
Créée le 08 Avril 2003 en tant que Société à Responsabilité Limitée (SARL) au capital de 3
750 000 Ar, la société Ankarana est sise au 13 bis ruelle Commandant Escande, Place Kabary.
Elle exerce le métier de transit en étant commissionnaire agréé en Douane, auquel elle a obtenu
de l’agrément auprès du ministère chargé de Douanes pour des opérations de dédouanement des
divers marchandises importées et exportées.
Nombreuses sont les difficultés et problèmes que les sociétés transitaires doivent faire face lors
du traitement des dossiers-clients. Elles sont liées d’une part, à la longueur de la chaîne de
documentation avec la lenteur d’exécution des tâches des organes opérationnels et d’autre part, à
la méconnaissance des clients sur différents dossiers et informations qu’ils doivent fournir, en vue
du dédouanement. L’interaction de toutes ces situations, selon le degré de leur gravité et leur
survenance, affecte la fluidité du traitement des dossiers-clients. Le transitaire risque et subit
même des sur frais.
Notamment, sur toutes les activités de la société transit de l’Ankarana, 35% concernent le
dédouanement à l’importation des véhicules d’occasions subissent parfois des sur frais. Ainsi, il
est nécessaire d’établir une stratégie au sein de la société pour optimiser le temps de traitement
des dossiers-clients à partir de l’analyse de la chaîne documentaire.
3. Problèmes émergents du contexte (enjeux ou paradoxe des faits)
La longueur des procédures à suivre lors du dédouanement des véhicules automobiles importées
d’occasions multipliée par la lenteur des circuits opérationnels laquelle est aggravée par des
fausses déclarations à fournir de la part des clients entravent l’optimisation du temps d’exécution
de la chaîne documentaire et en ce sens, oblige le transitaire à mettre un large délai sur le
traitement d’un dossier-client.
4. Proposition et justification du thème
Année 2018-2019 Page x
« Analyse de la chaîne documentaire de dédouanement à l’importation des véhicules automobiles

d’occasion : cas de la société Transit de l’Ankarana Antsiranana ».
Ce thème a été choisi afin d’optimiser le temps mise à la préparation des principaux documents
exigés au dédouanement des véhicules, consistant à proposer des stratégies adéquates pour
accélérer les activités de chaque circuit opérationnel afin que le transitaire puisse traiter à temps
un dossier-client.
5. Intérêts du thème
Sur le plan scientifique : elle viendra s’ajouter aux travaux déjà opérer dans le domaine et
offrira aux jeunes promoteurs d’une société transitaire un canevas voire des fondamentaux en
matière de dédouanement des marchandises. Et aux étudiants grâce à une démarche critique, de
comprendre comment proposer des solutions pratique vis-à-vis à un problème similaire auquel il
faudrait faire face.
Sur le plan managérial : elle permettra à la société d’avoir une bonne organisation aussi de
mettre tous les atouts de son côté pour acquérir des nouveaux clients tout en maintenant les
clients potentiels actuels, les développer pour pouvoir émerger dans cet environnement très
concurrentiel qu’est l’activité de transit.
6. Problématiques & Questions de recherche
Les problématiques :
- Comment optimiser du temps d’exécution de la chaîne documentaire relative au
dédouanement à l’importation des véhicules automobiles importées d’occasions ?
Les questions de recherche :
- Comment trouve-t-on l’environnement interne et externe de l’entreprise ?
- Quels sont les différents processus de dédouanement d’un véhicule automobile importé
d’occasions ?
- Quels sont les facteurs internes et externes du retard de dédouanement des VIO ?
- Quels sont les conséquences engendrées par le non-respect du délai de traitement des
dossiers-clients ?
- Que doivent faire la société transitaire pour dédouaner au plus vite les marchandises de
ses clients ?
- Quelles stratégies pourrions-nous apporter à ce problème de lenteur ?
7. Formulation d’hypothèses
- Les problèmes liés au traitement des dossiers-clients sont plus complexes qu’il ne parraît
dans le paradoxe des faits
- Le retard de traitement des dossiers altère l’activité de la société transitaire d’une manière
générale
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- La société doit se focaliser sur les problèmes qu’elle pourrait maîtriser

8. Objectifs
Objectif principal :
- Allouer des stratégies d’optimisation du temps d’exécution de la chaîne documentaire
relative au dédouanement des véhicules automobiles d’occasions
Objectifs spécifiques :
- Observer l’environnement interne et externe de la société transit de l’Ankarana
- Présenter les processus de dédouanement des véhicules d’occasions (chaîne de
documentation)
- Distinguer les facteurs internes et externes du retard de ce dédouanement
- Enoncer les différentes séquelles jointes au non-respect du délai de traitement d’un
dossier-client
- Proposer des solutions adéquates vis-à-vis de la lenteur des circuits opérationnels afin
d’éviter les sur frais : magasinage ou même mise en vente des véhicules sans faute de
l’importateur
9. Méthodologie, moyens et ressources utilisées
Méthodologie employée : collecte des informations et des données, diagramme d’Ishikawa (les
5M), les 5 Pourquoi, analyse de dysfonctionnement (QQOQCCP), les 5S, les 7S de Mac Kinsey
Moyens : entretien auprès des inspecteurs de douane, enquête auprès des déclarants agréés en
douane qui ne sont autres que le personnel de la société, sondage auprès des clients, entretien
avec les deux (02) encadreurs : pédagogiques et professionnels, consultation des ouvrages, des
documents internes du transit de l’Ankarana, cours, des sites web
Les ressources utilisées :
- Matérielles : un ordinateur portable, un téléphone portable, ....
- Documentations : livre de mémoire des anciens étudiants, document et archive de la
société, site internet (www.douanes.gov.mg)
- Logiciels de moteurs de recherche sur internet : Amazone, Mozilla Firefox, Chrome
- D’autres logiciels de traitement des textes et des données, respectivement : Word et Excel
10. Livrables
Les résultats attendus ainsi que les indicateurs objectivement vérifiables :
- Les processus de dédouanement des véhicules d’occasions
- Les principaux problèmes jointes à la lenteur des circuits opérationnels
- Les facteurs de retard du dédouanement et conséquences engendrées par le non-respect du
délai de dédouanement
Livrables :
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- Le cadre général de l’étude

- Analyse des problèmes liés à la chaîne documentaire de dédouanement à l’importation des
VAO
- Proposition des stratégies d’optimisation du temps d’exécution de cette chaîne
documentaire
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INTRODUCTION
Actuellement, de nombreux pays éprouvent la nécessité de réorganiser les relations

internationales en matière de commerce sur la base d’une coopération entre Etats. Ces pays se
donnent d’abord pour mission de favoriser l’échange international avec d’autres pays de systèmes
économiques et sociaux différents, ensuite d’encourager les négociations et les accords de
commerce multilatéraux aux divers stades de développement et enfin, de fournir une garantie à long
terme aux investisseurs étrangers.
Dans le cadre du commerce international, chaque pays achète et vend à l’étranger. Les
échanges constituent le commerce extérieur par opposition au commerce intérieur. Le commerce
international se développe dans un environnement complexe où des dizaines d’entités publiques et
privées collaborent et échangent des informations afin que la vente et le transfert des marchandises
entre exportateurs et importateurs puissent avoir lieu. Les parties ont besoin de réaliser cet échange
d’informations dans les meilleures conditions.
A Madagascar, le commerce demeure une des activités prometteuses, l’importation et
l’exportation contribuent énormément à l’essor de l’économie malagasy. La société ANKARANA
est une des principales sociétés d’import-export qui intervient dans cette commissionnaire agréée en
douane en portant le titre du TRANSITAIRE.
Le transitaire est un commerçant, prestataire de service, qui apporte son concours aux
entreprises, soit en tant que commissionnaire de transport, soit en tant que mandataire à l’occasion
des mouvements de marchandises. La fonction de transitaire est donc intéressée par tout ce qui
touche aux transports des marchandises vers l’étranger et inversement. Elle exécute les opérations
de dédouanement des marchandises importées ou exportées et l’enlèvement des marchandises au
magasin du port jusqu’au propriétaire ou à la destination finale.
Mais ce circuit peut présenter de différents problèmes relatifs à cette activité, de ce fait, le
transitaire doit les résoudre afin d’organiser aussi de réaliser toutes les opérations successives et
obligatoires qui passent dans sa société.
Son principal rôle est d’exécuter les ordres de son client. Ce qui ne l’empêche pas
davantage d’avoir un avis donné et diligent à son donneur d’ordre.
Dans le cas de l’importation de véhicules automobiles de tout genre, la plupart des
importateurs ont de grandes difficultés pour les opérations de dédouanement, d’un côté, il y a les
clients qui méconnaissent les détails des formalités ou des règlements à suivre et de l’autre, la
compagnie ne maîtrise pas la chaîne documentaire car certains documents qui constituent les
dossiers-clients sont traités par les entités opérationnelles externes.
Année 2018-2019 Page 1

Ces multiples raisons nous ont poussée à axer et à centrer notre travail sur les difficultés de
procédures de dédouanement de véhicules automobiles dans le but d’apporter un allègement aussi
bien dans les formalités que dans les règlements à suivre pour la satisfaction de l’importateur. Ce
qui pourrait faire éviter les pertes de temps et encourager les nouveaux importateurs (professionnels
ou particuliers) à se lancer dans le secteur et puis, pour confronter des impacts d’échange pour toute
personne ou société qui opère à ce niveau, l’importation devrait être une source de devises.
C’est ainsi que nous avons intitulé notre ouvrage : « ANALYSE DE LA CHAINE
DOCUMENTAIRE DE DEDOUANEMENT A L’IMPORTATION DES VEHICULES
AUTOMOBILES D’OCCASION : CAS DE LA SOCIETE TRANSIT DE L’ANKARANA
ANTSIRANANA ».
Trois grandes parties vont, par conséquent, dominer ce travail :
 Le cadre général de l’étude

 Analyse des problèmes liés à la chaîne documentaire de dédouanement à l’importation des
VAO
 Proposition des stratégies d’optimisation du temps d’exécution de cette chaîne documentaire
Cependant, ce travail n’aurait pas pu être réalisé sans un stage effectif de trois mois au sein
de la société transit de l’Ankarana Antsiranana où nous avons aussi mené des enquêtes non
seulement auprès des clients mais aussi à l’endroit des agents de Douane et des agents Portuaires
d’Antsiranana, les concurrents de l’entreprise ; par ailleurs, les ouvrages et les livres des anciens
étudiants nous ont été d’un grand recours.

PARTIE I. CADRE GENERAL DE L’ETUDE
Cette partie est consacré dans une première chapitre, la présentation
de la société transit de l’Ankarana en se basant sur son historique,
environnement interne et externe. Aussi dans une seconde chapitre,
l’approche méthodologique employée lors de l’élaboration de ce
livre de mémoire.
CHAPITRE I. CARACTERISTIQUES DE LA ZONE D’ETUDE
Dans ce présent chapitre, nous allons baser la rédaction sur la présentation de l’entreprise, en
s’appuyant sur son historique, ses activités, ses objectifs tant que ses ressources, son environnement
à l’interne qu’à externe et enfin la notion sur le transit que sur le transitaire.
Section I. Présentation générale de l’entreprise
La « Société Transit de l’Ankarana » est une société de commissionnaire en douanes de 16 ans
d’existence portant un statut juridique d’une Société à Responsabilité Limitée (SARL) et qui est sise
à la 13 bis ruelle Commandant Escande, Place Kabary. Elle se spécifie dans des opérations de
dédouanement des marchandises aussi bien à l’import qu’à l’export.
1. Les coordonnées de la société Transit de l’Ankarana
La société ne dispose pas d’un quelconque siège social, il n’existe qu’à Antsiranana.
Raison sociale : Société Transit de l’Ankarana
Date de création : 08 Avril 2003
Statut juridique : Société à Responsabilité Limitée (SARL)
Numéro statistique : 71/03/0027
Quittance : 45749 du 24 mai 2008
Numéro téléphone et fax : 8222939
E-mail : transankaranamel.wanadoo.mg
Adresse : 13 bis ruelle Commandant Escande
Numéro de Registre de Commerce et de la Société : 45749
2. Historique de la société
2.1. Création
La société transit de l’Ankarana était créée le 8 Avril 2003 par Madame RAZAFISON Gertrude
Pâquerette et Madame Diane.
Madame Pâquerette était la première déclarante de la société toute en assurant la gestion de
l’entreprise. Et Madame Diane, de son côté, a été nommée en tant qu’aide-déclarante en se
chargeant de la procédure de dédouanement des marchandises.
2.2. Evolution
Quelques mois après sa création, l’entreprise a multiplié ses outils informatiques comme des
ordinateurs, dans le but de garder en archivage les dossiers concernant chacun de ses clients : un
vrai renouvellement de méthode de travail.
Elle a accru son personnel en recrutant Madame Edwige Adeline en tant que responsable des
travaux de saisies aussi responsable administrative.

En 2004, l’aide-déclarante s’est démissionner de son poste, en même temps, la société transitaire a
engagé deux (02) nouveaux déclarants lesquels : Monsieur Dominique et Madame Collète.
Des années se sont succédées, la société s’est fortifiée et remporte toujours de succès dans ses
affaires. Cependant, son chiffre d’affaires s’accroît au fil des années. Aussitôt, il a embauché deux
(02) agents de sécurité pour surveiller l’entreprise.
En 2006, elle a engagé deux (02) nouveaux déclarants qui sont : Monsieur RAKOTONDRASOA
Naivo Angelo Sylvio et Monsieur NDRAINONY Frédérique car la société est en insuffisance de
personnel et il lui est indispensable de leur multiplier afin d’accélérer leurs travaux.
En 2007, suite à la mise en place de nouveau système Sydonia++, la société transit de l’Ankarana
s’est procuré des nouveaux outils informatiques afin de progresser leurs activités.
En 2008, la société a installé un réseau internet afin de faciliter les dépôts de déclaration des
formalités dans le centre du serveur de douane.
En 2017, la société a embauché un nouveau déclarant, occupant le poste de passeur de pièces, qui
était un atout majeur pour redonner le dynamisme à la réalisation des activités et atteindre les buts
fixés par la société.
En 2018, le personnel de la société a été additionné par trois (03) autres jeunes diplômés,
compétents en domaines de transit et douane qui ont chacun leurs postes sachant : secrétariat
administrative, un déclarant et un nouveau passeur de pièces.
Actuellement, la communication interpersonnelle se passe à merveille et les employés sont
dynamiques et exercent chacun leurs responsabilités qu’à chaque fois leur supérieur a sollicité. Et
financièrement, leur chiffre d’affaires s’avère un secret professionnel mais il a été dit que ceci
s’évolue au fil des années grâce à l’accueil des nouveaux clients.
2.3. Transformation
Elle est encore en phase de développement au lieu d’être mature à son âge.
3. Activités du transit de l’Ankarana
La société transit de l’Ankarana effectue toute opération de transit. En ce sens, elle assure :
ï Toutes les activités de transit maritime, c’est-à-dire, toutes les opérations en douane à
l’importation qu’aussi bien à l’exportation
ï Les opérations de dédouanement des marchandises importées et l’enlèvement de ces
marchandises au magasin
ï Les opérations de dédouanement des marchandises exportées et leur mis à quai pour
embarquement
ï L’étude du prix de transport selon les indications qui sont donnés, en choisissant les modes
et moyens de transport les mieux adaptés.

Le transit Ankarana propose les meilleures conditions d’assurance, appelle à prévoir la matière et la
forme des documents nécessaires aux formalités consulaires, financières et douanières. Elle
organise, contrôle et coordonne toutes les opérations de transport quel que soit le moyen
d’acheminement employé en agissant sur les instructions de son client.
3.1. Répartition des activités
On peut classifier les activités de la société Ankarana en deux catégories : activité primaire comme
le dédouanement à l’importation qu’à l’exportation, aussi une activité secondaire, l’assistance aux
clients qui consiste à la diffusion des informations sur le dédouanement ainsi d’étudier à fond leurs
dossiers. Ci-dessous, le tableau qui démontre le classement des activités de la société.
Rép a rtitio n d es activités en p o urcenta g e
10%
Dédouanement à l'import
25%
65% Dédouanement à l'export
Assistance aux clients
Figure 1. Classification des activités de la société Ankarana

Source : Transit de l’Ankarana Antsiranana
Interprétation :
Le but d’existence de la société transit de l’Ankarana sur le marché est d’effectuer le dédouanement
à l’import et l’export, ce qui fait que ces deux (02) activités constituent ses activités primaires, et
que grâce à ceux-ci, la société arrive à gonfler son portefeuille justifié par l’accroissement de son
chiffre d’affaire. Ce dédouanement à l’import qu’à l’export recouvre respectivement 65% et 25% de
l’ensemble de toutes ses activités. En tant qu’entreprise de service, il est à considérer l’activité
secondaire de la société, celle d’assister aux clients, afin d’éviter une quelconque manque des
documents pourra ralentir le traitement de leurs dossiers, ce service regagne 10% de ses activités.
3.2. Objectifs de la société
3.2.1. Objectif sur le plan économique
Les objectifs économiques du transit de l’Ankarana consistent à normaliser des opérations import et
export, assurer la sécurité des actions douanières en respectant les législations malgaches et
contribuer à l’entrée des devises en payant des droits et taxes qui alimentent la caisse de l’Etat.
3.2.2. Objectif sur le plan commercial
L’objectif de la société transit de l’Ankarana est d’avoir le chiffre d’affaires le plus performant. En
même temps, grâce à la compétence ainsi qu’à la rapidité du personnel, les clients sont couverts

après lui. Par conséquent, la société transit de l’Ankarana reçoit une bonne performance (sachant
que la performance est le résultat obtenu par la société et notamment en matière de son chiffre
d’affaires).
3.2.3. Objectif sur le plan social
La société transit de l’Ankarana accueille à bras ouvert les stagiaires, en leurs offrant des cadres
adéquats à leur formation. Elle a aussi pour but d’installer d’autres agences afin de créer d’emplois,
qui est essentiel à la diminution du chômage. Car à Madagascar, le taux de chômage augmente
d’année en année. La raison pour laquelle, le transit Ankarana envisage d’apporter de l’aide aux
jeunes diplômés.
Après avoir présenté la société transit de l’Ankarana, avec ses activités statuant d’une place
importante au développement du pays, nous orientons à la présentation de l’environnement interne
de ladite société, ses ressources ainsi son environnement externe.
4. Le transit de l’Ankarana et son environnement interne

Pour une harmonisation des activités de la société transit de l’Ankarana, une organisation
administrative est établie. Les relations intérieures d’une société sont parfaites si seulement si le
personnel qui y travaille sont en bon terme de communication et que chacun est responsabilisé,
c’est-à-dire se contribuer au développement durable de l’entreprise.
4.1. Organisation fonctionnelle
L’organisation fonctionnelle représente l’organigramme de répartition et de hiérarchisation des
fonctions, attributions, tâches et responsabilités entre les membres du personnel de l’entreprise.
L’objectif de l’organigramme consiste à améliorer l’efficacité des services en précisant les
positionnements hiérarchiques et les attributions de chacun.
Gérante
Reponsable des ressources humaines

et comptable
Sécretariat
administratif Déclarant
Passeurs de pièces
E

Source : Auteur
4.2. Les organes de la société et les missions assignées
L’organisation technique vise à diviser et à coordonner le travail de façon à ce que les objectifs
fixés soient atteints. Ci-après, une représentation de cette hiérarchisation :
4.2.1. La gérante
Elle est investie des pouvoirs les plus étendus pour poser tout acte d’administration et autres
dispositions qi engagent la société.
 Elle a pour mission de gérer l’activité commerciale, technique, technologique, etc.
 Responsable des services généraux, administratif et financier de la société
 Elle a pour tâche, la connaissance de la réalité, le choix de la finalité, l’organisation des
moyens de conduite de chacun de personnel, le contrôle et définition de la structure
 Elle joue aussi le rôle de mandatrice en donnant une procuration aux agents pour signer à
son nom la déclaration en douane et doit être en mesures de préparer la société au
changement à venir en l’orientant en fonction de la demande et de l’évolution du marché
4.2.2. La responsable des ressources humaines et comptable
On a unifié ces deux différents postes parce que c’est un travail pour une seule personne au sein du
transit de l’Ankarana.
 Attributions en tant que responsable des ressources humaines
Ce poste est chargé d’effectuer pour le compte de la gérante, les divers travaux administratifs et de
bureau, cependant ses attributions sont :
 Elle a pour mission de gérer le personnel de l’entreprise
 Elle est responsable de la santé et sécurité de ce dernier
 Celle-ci a pour tâche de traiter les dossiers CNAPS et OSTIE du personnel, recruter des
nouveaux employés, etc.
 Attributions en tant que comptable
Des professionnels s’adaptent à chaque situation en fonction des exigences du client et de ses
besoins en travaux administratifs. Sur ceux ;
 La responsable de la comptabilité a pour mission d’établir le bilan et le compte des résultats
obtenus par l’Entreprise pour chaque fin du mois
 Elle a pour responsabilité de payer les droits et taxes des impôts, téléphone, JIRAMA,
paiement du personnel, etc.
 Celle-ci a pour tâche de vérifier le paiement des différentes factures ; vérifier les comptes
bancaires et doit surveiller l’argent qui sort et qui entre dans la caisse
4.2.3. La secrétaire administrative

o La secrétaire a pour mission de collaborer étroitement avec la gérante et établit la relation

avec le personnel et les services externes.
o Elle a pour responsabilité de s’occuper du classement des dossiers, de l’archive, des
documents de la direction générale.
o Elle a pour tâche d’assurer la gestion des fournitures de bureaux nécessaires aux autres
services et s’occupe du livre de répertoire de chaque dossier, c'est-à-dire qu’il enregistre son
numéro dans un livre de répertoire : c’est une obligation du transitaire car le numéro de
répertoire de chaque dossier est un élément indispensable pour remplir le DAU
4.2.4. Le déclarant
ï Il a pour mission de signaler la déclaration en douane
ï Le déclarant est responsable de tous les travaux relatifs au dédouanement jusqu’à
l’apurement total de chaque dossier traité.
ï Il a pour tâche de contrôler personnellement la conformité des documents de dédouanement
et informe leur supérieur des documents manquants.
ï Il supervise la reconnaissance, la visite et les expertises des marchandises le cas échéant.
4.2.5. Les passeurs de pièces
 Ils ont pour principale mission de suivre le circuit du dossier au niveau de la douane.
 Son travail s’arrête sur l’obtention de Bon A Enlever (BAE) ou Bon A Embarquer. En
arrivant à ce stade, il avise le déclarant pour la préparation du Bon d’Embarquement ou Bon
d’Enlèvement ou Attestation de Dédouanement à la sortie du port
 Les passeurs de pièces sont tâchés de savoir distinguer les cinq (05) jeux ou classement des
documents d’import-export : Primata (pour le service de douane Antananarivo) ; Finex (pour
la banque domiciliatrice) ; Statistique (pour le service statistique Antananarivo) ; A rendre
(pour le client) et archive (pour la société)
5. La société transit de l’Ankarana et ses ressources
L’ensemble des moyens mis en œuvre par l’entreprise pour le bon déroulement de ses activités sont
appelés : « ressources ». Dans les activités quotidiennes d’une organisation, il y a lieu de
mentionner plusieurs types de ressources, lesquels : les ressources humaines, ressources matérielles
et ressources financières.
5.1. Ressources humaines
Le transit Ankarana, en tant que jeune société, ne comprend que six (06) employés et comme
moyenne d’âge jeune. Sachant que ces jeunes sont qualifiés pour effectuer les tâches. Ils constituent
le maillon essentiel pour le bon fonctionnement de l’entreprise. On peut regrouper le nombre du
personnel de la société en quatre différentes catégories figurées dans ce tableau ci-contre.

Tableau 1. Répartition du personnel de la société Ankarana
Catégories Homm
socioprofessionnelles Postes e Femme
Cadres Gérante 1
Responsable des ressources humaines et
Agent de Maîtrise comptable 1
Secrétaire administrative 1
Agents commerciaux déclarant en douane 1
Employés passeurs de pièces 2
Total 3 3 6
Source : Auteur
Interprétation :
On peut constater selon le tableau ci-dessus, l’équilibre entre le personnel du sexe féminin et celui
du sexe inverse (effectif des femmes= effectif des hommes). On remarque aussi que pour le poste
de passeurs de pièces, ne compte aucune femme sachant la dureté de faire le va-et-vient, à pied en
plus avec la chaleur, en effectuant le circuit de transit.
5.2. Ressources matérielles
Dans le cas du transit Ankarana, les ressources matérielles se définissent en tant que biens tangibles
qui lui permettent d’offrir des services.
Pour son bon fonctionnement, la société transit de l’Ankarana possède des ressources matérielles
suivantes : un bâtiment administratif, des matériels informatiques, des mobiliers de bureau et des
fournitures de bureau, un logiciel Sydonia++ pour la déclaration en douane.
5.3. Ressources financières
Les moyens financiers constituent le moteur de l’activité d’une entreprise afin de se procurer des
actifs nécessaires. Aussi, les transactions financières avec des professionnels ou des particuliers sont
le dénominateur commun de toutes entreprises. Dans le cas du transit Ankarana, le paiement de
salaires se fait en espèce et se justifie par un bulletin de paie.
Les clients occasionnels font un paiement par chèque envers le transitaire, toutefois, pour les clients
fidèles, ils peuvent faire un acompte au cas où ils ne sont pas encore prêts à payer la société. Avec
une production ascendante du chiffre d’affaires, la société doit améliorer son espace de travail, car
ceci est trop étroit, on a remarqué que trois postes se trouvent dans un seul bureau.
6. Le transit Ankarana et son environnement externe
La communication envers l’extérieur joue un important rôle pour l’image et la notoriété d’une
entreprise. Elle regroupe les actions mis en place pour les publics extérieurs qui sont ses parties
prenantes comme : l’administration douanière, les milieux bancaires et financiers, les clients, les
acconiers, les consignataires, la compagnie de transport, la chambre de commerce, l’APMF, le

GasyNet, etc. Pour l’entreprise, les objectifs de la communication externe sont essentiellement de se
faire connaître, de se constituer une identité forte et de se différencier de la concurrence.
6.1. Environnement juridique
La SARL aujourd’hui régie par les articles 309 et 384 de l’acte uniforme est définie comme « une
société dans laquelle les associés ne sont responsables des dettes sociales qu’à concurrence de leurs
apports et dont ces droits sont représentés par les parts sociales. La société transit de l’Ankarana est
immatriculé au registre de commerce portant le numéro de contribuable 45749 dont les statuts sont
déposés au tribunal de première instance d’Antsiranana.
6.2. Environnement social
Le transit Ankarana se veut être le garant du développement et de l’épanouissement de ses salariés.
Ainsi ceux-ci sont couverts de tous risques et accidents lors de leurs activités d’où l’affiliation à la
CNAPS. En outre, ils bénéficient de bon de pharmacie et une prise en charge médicale à la SMIDS.
Bien qu’ayant des moyens limités, elle contribue à l’épanouissement des jeunes cadres en leur
offrant des stages de vacances et professionnels et porteurs de nombreuses expériences.
6.3. Les différents types de clients du transit de l’Ankarana
Nombreux sont les clients de la société transit de l’Ankarana qui lui donnent toute sa crédibilité ; on
peut citer entre autre.
 Les clients potentiels
Tableau 2. Clients habituels à l’exportation
Noms des clients Activités

LAW FRERE Exportation des produits marins
Etablissement MANANJARA Exportation des produits marins
Source : Transit de l’Ankarana
Tableau 3. Client habituel à l’importation
Produits importés Noms des clients Activités

TRANOMBAROTRA MEVA Vente des matériaux de constructions
AMIDJY ADNAN Vente des matériaux de constructions,
fourniture de bureau et des mobiliers
Commercial
FU KANG SARLU Vente des matériaux de constructions
Maison ABASS Vente des matériaux de constructions
EOP avec véhicules SJP Royale Commerçant Vente des voitures d’occasions
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Le tableau ci-dessus nous montre clairement que les clients à l’importation sont plusieurs par
rapport à ceux qui exportent.
 Les clients particuliers
Ceux-ci rassemble toutes personnes physiques important ou exportant des marchandises non
commerciales et confient le dédouanement des ces derniers au service du transitaire. Ces clients
particuliers comprennent : des clients habituels ainsi que des clients occasionnels. Prenons comme
exemple les clients qui veulent faire des déménagements d’ici vers un autre pays étranger et veulent
emmener avec eux certains de leurs biens connus en monde de transit au nom de « Effet et Objet
Personnel (EOP) sans véhicule ».
6.4. Les partenaires de la société transit de l’Ankarana
6.4.1. L’administration douanière
L’administration douanière est la première partenaire et lie en grande collaboration avec la société
transit de l’Ankarana. La douane est l’administration chargée du contrôle et de la perception des
droits et taxes sur les marchandises lors de leur passage à la frontière. Cette dernière possède trois
(03) grandes missions classiques, lesquelles elles se doivent de bien veiller à les atteindre.
a. Mission fiscale : consiste à procurer des ressources financières à l’Etat. Pour les pays en
voie de développement comme Madagascar, les droits et taxes douanières occupent une
grande importance pour le trésor public car elles atteignent environ 60% des recettes
budgétaires.
b. Mission économique : Parallèlement à sa mission de surveillance, la douane exerce aussi un
rôle important dans la promotion des échanges extérieurs.
 Surveillance des échanges extérieurs ou le pouvoir de contrôle
Application de la réglementation : pouvoirs de contrôle s’exerçant sur les personnes, les
marchandises, les moyens de transport et les documents qui confère à l’administration des douanes
la maîtrise des mouvements internationaux des marchandises.
Information statistique : est élaborée à partir des déclarations produites par les assujettis, lors de
leurs opérations de dédouanement des marchandises, les statistiques fournies par la douane
permettent au pouvoir public une connaissance précise de l’évolution des mouvements du
commerce extérieur en vue d’en prévenir ou d’en corriger les effets par la mise en œuvre au plan
national des mesures économiques appropriées.
 Promotion des échanges extérieurs
Elle se traduit par un certain nombre de mesure visant notamment :
- À faciliter le passage des marchandises à la frontière (contrôle ciblé, utilisation des outils de
dédouanement modernes…) ;
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- À réduire les arrêts aux frontières (création des bureaux de douane intérieurs) ;
- À alléger le coût des formalités douanières (procédure de dédouanement à domicile).
c. Missions particulières :
La présence permanente de la douane à la frontière et le contrôle qu’elle effectue lui assignent des
missions de protection dans divers domaines :
 La protection de la santé publique (lutte contre la drogue et le trafic des stupéfiants, contrôle
de l’importation des médicaments interdits ou contrefaits, contrôle sanitaire des denrées
animales…) ; la protection du consommateur (contrôle des normes techniques de sécurité de
certains articles importés…) ;
 La protection de l’environnement (surveillance des mouvements transfrontaliers de déchets
toxiques ou de matières dangereuses, contrôle des échanges portant sur des espèces animales
ou végétales menacées d’extinction…) ;
 La protection de la sureté publique (contrôle de l’importation des matériels de guerre,
contrôle de l’identité des personnes dans la lutte contre l’immigration clandestine et le
terrorisme…) ;
 La protection de la propriété intellectuelle (contrôle des produits de la contrefaçon…)
 La protection du patrimoine national (contrôle notamment de l’exportation des œuvres d’art
et des trésors nationaux).
6.4.2. Les acconiers ou compagnies de manutention
Il occupe le magasinage des marchandises en magasin et les conteneurs à la terre pleine,
l’importateur doit payer le frais de magasinage dans le délai de 15 jours de l’arrivée des colis dans
le magasin. La compagnie de manutention délivre le Bon à Délivrer en cas de l’importation et Bon
d’Embarquement en cas de l’exportation des marchandises. Il contrôle le mouvement de conteneur
ainsi que l’utilisation des engins ou élévateurs manipulateur. On peut citer deux compagnies
manutentionnaires existant à Antsiranana :
• CMDMD (Compagnie Malgaches Des Manutentions de Diégo)
• COMADIE (Compagnie de Manutention de Diégo)
6.4.3. La compagnie de transport
Elle est propriétaire des camions transportant les conteneurs et dispose un magasin pouvant être
magasiné les conteneurs comportant des marchandises, celle-ci travaille en collaboration avec les
compagnies de manutention. A Diego, il n’existe qu’une seule compagnie de transport qui est
connue sous le nom de SOREDIE (Société de Réparation de Diego-Suarez).
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6.4.4. Les consignataires ou compagnies de navigation

En générale, les compagnies de navigation s’occupent du navire. Elles doivent être au courant de
l’arrivée ou du départ du navire.
Ils produisent le manifeste pour l’opération du transitaire, qui est un document qui accompagne les
marchandises. Il sert à identifier les marchandises embarquées ou débarquées dans un coordonné.
Ils reproduisent les manifestes, les rectifient en cas de défaut et ils les enregistrent dans le bureau de
douane. Ils s’occupent du navire et de la prise en charge de la marchandise. Ils établissent le BAD
(Bon à délivrer) à l’importation et le BE (Bon d’embarquement) à l’exportation.
Après la vérification du BL, le transitaire demande le Bon à délivrer (BAD) qui est nécessaire pour
avoir la facture de débarquement à la compagnie de manutention et s’avère indispensable lors de
l’enlèvement des marchandises. Les principales consignataires des navires existant à Diégo :
 AUXIMAD (Auxiliaire Maritime de Madagascar)
 MSC (Méditerranéen Shipping Company)
 DSS (Diego Shipping Service)
 CMA-CGM
6.4.5. Le GasyNet
Le Gasy Net est une société privée qui remplace la SGS ou Société Générale de Surveillance. C’est
la société Gasy Net qui fournit le BSC ou Bordereau de suivi de Cargaison.
Toute Cargaison n’ayant pas fait l’objet d’un BSC validé ne pourra faire l’objet d’un
dédouanement. En outre, toute Communication des faux documents ou des fausses informations à
travers la soumission du BSC engage la responsabilité du destinataire et l’expose à des poursuites
douanières. Il a pour rôle de déterminer la valeur des marchandises : la valeur transactionnelle ; la
mise en vigueur des origines, tarif douanier ou autres éléments afférents au dédouanement des
marchandises et la perception des indemnités de TS ou Travail Supplémentaire des agents douaniers
et autre droits que nous allons voir ultérieurement
6.4.6. L’Agence Portuaire Maritime et Fluviale (APMF)
C’est un service qui a pris le responsable du port. Il reçoit le droit : (DSMI), (DSME), (RFM).
Lorsqu’il s’agit des exportations le transitaire doit payer le DSME par contre pour l’importation il
doit payer le DSMI. Ce paiement autorise la sortie de marchandises à l’extérieur du port.
6.4.7. Chambre de Commerce
Sur l’importation des marchandises à caractère de denrées alimentaires, destinées pour la
consommation humain, tout d’abord, il fait le D3bis, il fait le mis en emballage des marchandises
pour l’envoyer l’échantillon au laboratoire à Antananarivo. Après le résultat d’analyse, qu’on
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autorisera à les dédouaner. Sous ce résultat, les denrées ou produits consommables ne seront
dédouanés au port.
6.4.8. L’institution bancaire et financière
Le transitaire doit garder, discrètement des relations avec la banque. Dans la procédure de
dédouanement des marchandises à l’importation qu’à l’exportation, il est obligé de payer
systématiquement la prestation GasyNet et le paiement des droits et taxes contenu dans l’ordre de
virement bancaire douaniers auprès de la banque. La banque du transit Ankarana est la BOA.
6.5. Les concurrents du transit de l’Ankarana
Les entreprises exerçant la même activité et offrant des produits ou services similaires sont des
entreprises concurrentes. Pour son offre de service, la société transit de l’Ankarana se doute d’une
meilleure visibilité sur le marché du transit, se protège temporairement de la concurrence et se
construit une niche spécifique et difficilement imitable.
Cependant, les concurrents du transit de l’Ankarana peuvent être regroupé en deux catégories : les
concurrents directs et les concurrents indirects, lesquels :
 Concurrents directs :  Transit MEVA
 Fret Service
 BOLLORE AFRICA LOGISTICS
 AUXIMAD
 DSS
 Concurrents indirects : ceux-ci représentent les sociétés effectuant des transits maisons ;
elles ne font plus appel aux sociétés transitaires externes. On peut les cités :
 CSM
 SECREN-SA
 SCIM
 ETABLISSEMENT YVON SOAMIANGY
 LGA
Section II. Approche théorique du

transit
1. Notion sur le transit
1.1. Définition
Le transit est l’exercice de l’activité qui consiste à des personnes physiques ou morales à accomplir,
pour autrui, les actes et formalités indispensables au déplacement géographique des marchandises
dans le commerce international.
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1.2. Différents types de transit

Transit Maison : c’est un service de transit formé des entreprises qui entendent les formalités de
dédouanement de leurs propres marchandises. Ils sont regroupés dans une association appelée
Association Transitaire Professionnel de Madagascar (A.T.P.M). On peut en citer :
 SECREN-SA
 LGA
 SCIM
 CSM
 ETABLISSEMENT YVON SOAMIANGY
Transit agréé : est une opération de transit d’ordre morale agréé par l’Etat. Ils exercent les
opérations de dédouanement pour leur compte et celui des tiers. Chez nous, on a : Transit de
l’Ankarana, Transit Meva, AUXIMAD, Fret Service, DSS, Transit de l’Ankarana, Bolloré Africa
Logistics…
Transit Marron : est une pratique informelle de l’activité de transit et qui n’a pas l’approbation du
service de Douane.
2. Notion sur le transitaire
2.1. Définition
Le transitaire est un commissionnaire agréée, membre du Groupement Professionnel pour
Commissionnaire Agrée en Douane (GPCAD) mandaté pour effectuer toutes les opérations en
douane tant à l’importation qu’à l’exportation des marchandises, dont le rôle consiste à préserver les
intérêts de la société et ceux de sur représentant. Il doit organiser et faire exécuter tout ou une partie
du transport y compris les opérations annexes qui s’y rapportent.
2.2. Rôle du Transitaire
Le transitaire s’engage et accepte les instructions mentionnées sur l’ordre de transit déposé par le
client auprès de son établissement, soit la formalité douanière dès le début jusqu’à l’enlèvement.
L’ordre de transit : est un document par lequel l’expéditeur ou le destinataire des marchandises
donne ses instructions au transitaire pour que ce dernier effectue les opérations de dédouanement
pour leur compte. Les contenus de cet O.T sont : le régime douanier à appliquer, le connaissement
CNT, le nom et adresse du donneur d’ordre, les listes des documents et autorisations nécessaires, le
mode de règlement, le délai souhaité et le montant de la provision (acompte).
2.3. Obligations et droits du transitaire
Il est obligé de s’inscrire dans un des deux groupements professionnels : GPCAD ou ATPSM :
avoir de la localité équipée pouvant servir à classer les cautions et à préciser bien la recette à quoi il
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s’active. Cette recette est versée au nom du receveur de douanes pour ladite caution et une autre
auprès du trésor public.
Il doit avoir un cahier de répertoire par an pour enregistrer toutes ses opérations dans les conditions
fixées par le Directeur Général des douanes qui conserve le document y relatif dès le début de la
date d’enregistrement des déclarations correspondante jusqu’à la fin.
Les commissionnaires agréés en douanes sont tenus responsables envers les autorités douanières de
fournir l’exactitude des renseignements sur la déclaration des marchandises ; et de même, au
paiement des droits et de taxes à l’importation.
Le transitaire doit avoir un cahier de répertoire annuel où il insère toutes ses opérations, dans les
conditions fixées par le Directeur des Douanes, et le conserver, ainsi que les documents relatifs à
ses opérations douanières, 5 ans, à compter de la date d’enregistrement de la déclaration
correspondante.
3. La chaîne documentaire : est un ensemble des étapes matérielles, administratives et
intellectuelles parcourues par un document depuis le moment où les clients déposent ses
documents concernant le dédouanement de ses marchandises à la charge du transitaire
jusqu’à la fin de ce dit dédouanement, c’est-à-dire l’enlèvement des véhicules automobiles
du parking de la douane. Avec l’arrivée du numérique, cette chaîne s’est transformé en un
réseau multipolaire.
4. Le dédouanement : est un mot qu’on applique pour faire sortir une marchandise de la
douane en acquittant les droits et taxes. Il s’agit d’un ensemble des formalités
administratives auxquelles sont soumises obligatoirement toutes les marchandise, objets du
commerce international. Comme à l’import qu’à l’export, le service des douanes exerce sur
les produits de contrôle qui rentrent normalement dans le mécanisme du dédouanement.
5. Brève présentation de l’activité ou produits objet de l’étude

Les objectifs visés durant ces trois (03) mois de stage passé à la société transit de l’Ankarana est de
mettre en pratique la théorie acquis lors de notre cursus universitaire aussi de multiplier mes
connaissances depuis mes études à l’IST-D, sans oublier d’abonder mes expériences
professionnelles. Dans ce rapport de stage de mémoire, il sera évoqué les difficultés rencontrées par
l’entreprise, les analysés et enfin les résoudre.
CHAPITRE II. APPROCHE METHODOLOGIQUE DE L’ETUDE
Dans ce chapitre, on dégagera le compte rendu global du stage et l’approche méthodologique de
collecte des données dans laquelle sera marquée le calendrier du stage, les acquis humain et
technique, le cadre théorique et pratique.
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Section I. Compte rendu global du stage

1. Conception du thème :
Pour notre stage au sein de la société transit de l’Ankarana Antsiranana, nous doutons si le thème
que nous avons choisi correspond ou non à l’option « Commerce International ». En choisissant
ladite société, nous étions amenées à savoir dans quel domaine s’oriente l’axe de la filière en
question. Pourtant, notre analyse aboutit à celle de l’importation d’un véhicule automobile d’où le
thème « Analyse de la chaîne documentaire de dédouanement à l’importation d’un véhicule
automobile d’occasion ». Au transit Ankarana, l’accès aux documents de l’entreprise facilitant nos
travaux de recherches a été libre. Et grâce à cela, nous avons pu constater quelques difficultés des
acteurs de la filière et de dédouanement. En conséquence, nous espérons apporter quelques
éléments de résolutions aux divers problèmes survenus.
2. Calendrier de stage
D’abord, il faut savoir le jour et heure du travail de la société, le matin nous entrons à 8h00 et
sortons à 11h00, l’après-midi nous retrouverons de 15h00 jusqu’à 17h00, du lundi au vendredi.
En général, notre stage s’est bien déroulé, nous avons pu pratiquer tous nos acquis en cursus
universitaire sur le transit. Ensuite, nous avons su le respect de discipline qui reste primordial. Pour
la collecte des informations relatives à l’étude, un stage de trois (03) mois a été réalisé au sein de la
société transit de l’Ankarana d’Antsiranana durant la période du 27 Octobre au 27 Décembre 2019.
Les travaux effectués pendant cette période de stage ont été déroulée comme suite :
 Pendant le premier mois, nous n’avons fait que des contacts suivis des enquêtes auprès du
personnel sur l’historique et l’organisation dans la société, la théorie sur le transit et nous avons
pensé directement notre sujet d’analyse. Après avoir porté notre choix sur notre thème ; nous avons
donc rédigé notre cahier de charge pédagogique et la première partie de notre livre sachant que,
notre temps a été basé surtout sur des recherches purement axées sur le domaine de l’importation,
sujet afférant à notre thème mais cela n’a pas empêché d’acquérir la domaine d’exportation.
 Le deuxième mois a été consacré à la mise en pratique des notions théoriques, la collecte des
données et informations avec différentes approches en faisant des enquêtes aussi des entretiens aux
circuits opérationnelles car cette semaine était réservée sur la recherche d’explication sur les
questions qui nous tracassaient. A cet effet le personnel du transit Ankarana était toujours présent
pour nous apporter d’amples précision.
 Le troisième mois se rapporte sur la finalité de la rédaction de notre livre et vérification tout
ce que notre encadreur nous a recommandé de revoir et corrigé d’une autre manière.
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3. Chronogramme des activités

Les activités durant ces trois (03) mois de stage ont été déroulés comme suite :
Tableau 4. Chronogramme des activités
Mois Octobre Novembre Décembre

Activités
Semaines S1 S2 S3 S4 S1 S2 S3 S4 S1 S2 S3 S4
Prise de contact et Visite de la société transitaire
Observation, définition du thème de mémoire
Eclaircissement théorique du domaine de travail
Descente sur terrain et recherche pratique
Collection des données et informations
Rédaction du livre de mémoire dès le début jusqu'à la fin
Vérification du livre par les encadreurs
Pré-soutenance
Fin du stage
Source : auteur
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4. Acquis de stage
4.1. Acquis humains
Etant étudiante, un stage dans une société nous apporte des avantages pour mieux nous adapter et
nous intégrer dans le monde professionnel. Ceci nous a permis de connaître la responsabilité de
chaque service de cette entreprise. Aussi, durant notre séjour d’apprentissage, notre capacité de
communication et de relation a été mise à l’épreuve grâce aux échanges faits avec le personnel du
transit Ankarana et surtout notre savoir-faire.
Cependant, ce stage nous a été particulièrement bénéfique dans la mesure où il nous a permis :
 De mieux comprendre le mécanisme du commerce international dans sa globalité.
 D’approfondir nos connaissances sur la chaîne documentaire de dédouanement appliquée à
l’importation.
 D’interpréter la manière dont procède la société transitaire en traitant un dossier client
 De nous familiariser aux opérations de dédouanement des marchandises acheminées par
bateau.
Enfin notre but c’est d’acquérir un niveau d’étude acceptable sur le marché, et de pouvoir mener à
bien finir notre travail de recherche, l’avoir maîtrisé et pu obtenir le diplôme d’étude supérieur et
spécialisée (licence).
4.2. Acquis techniques
Les entreprises fonctionnent grâce à une succession de procédures et des règles, ces procédures sont
utilisées par l’ensemble de l’entreprise, c’est ce qui constitue sa force et son ADN. Cependant, notre
séjour au sein de la société transit Ankarana Antsiranana nous a donné l’occasion d’apprendre le
vrai rôle de celle-ci dans la vie économique. Aussi de :
 Nous confronter à l’ambiance générale qui règne dans les entreprises.
 Voir l’importance de la communication, plus précisément la circulation des informations qui
favorise la bonne marche des actions menées dans l’entreprise.
 Constater que la convivialité entre les membres du personnel
 Favoriser la coopération et la coordination des activités entre ces membres.
 Développer nos expériences relationnelles avec différents acteurs de l’entreprise, que ce soit
avec les supérieurs hiérarchiques qu’avec le personnel.
Section II. Cadre général de l’étude

1. Cadre logique du mémoire
Le tableau ci-dessous illustre le cadre logique de ce stage de mémoire :
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Tableau 5. Cadre logique du mémoire
Thème « Analyse de la chaîne documentaire de dédouanement à Durée : 3 mois

l’importation des véhicules automobiles d’occasion : cas de la
société Transit de l’Ankarana Antsiranana »
Equipe Personnel de la société de transit Ankarana, les inspecteurs de douane, clients et autres partenaires de la société
Objectif Allouer des stratégies du temps d’exécution de la chaîne documentaire relative au dédouanement des véhicules automobiles
général d’occasions
Objectif OS 1 : Présenter la chaîne OS 2 : Distinguer les facteurs de OS 3 : Enoncer les différentes OS 4 : Proposer des stratégies
spécifiques de documentation de retard de traitement des dossiers- séquelles jointes au non- d’accélération de délai
dédouanement des véhicules clients respect du délai de ce d’exécution des tâches
d’occasions traitement de dossiers
Résultats La présentation de la chaîne Identification des causes du retard de Explication des conséquences Proposition des solutions
attendus documentaire de dédouanement des véhicules en liés au non-respect de ce délai pouvant accélérer des circuits
dédouanement d’un question, application de la méthode 5P de dédouanement, application
véhicule d’occasions de la méthode d’Ishikawa
Activités Traitement des données et Le suivi du fonctionnement interne et Analyse des faits et écoute Analyse des résultats et
informations ; effectuation externe de l’entreprise ; l’analyse de la des craintes des clients consultation du cours de
des circuits de transit ; clientèle , analyse des besoins du transport, transit et douane et
consultation du site internet personnel du site de la douane
de la douane (www.douane.gov.mg)
Moyens Enquête auprès des services entrevue auprès des clients et Enquête auprès des services Recherche sur la site
extérieurs concernés personnel ; QQOQCCP, matrice arbre extérieurs concernés douanière, cours de transport,
des problèmes 5P ; consultation des transit et douane
documents spécifiques au sein de la
société et auprès de la GasyNet
Source : Auteur
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2. Cadre théorique
Bien que mon stage ait été pratique, il n’a pas laissé à la marge l’enrichissement de mes
connaissances pratiques.
2.1. Méthodologie globale
Dans le dictionnaire Larousse, la méthode est définie comme étant une manière de dire, faire une
chose suivant certains principes et selon un certain ordre pour parvenir à un but. Et le choix d’une
méthode est conditionné par le sujet développé. Pour atteindre les objectifs et vérifier les
hypothèses de départ on a couru à la méthode dynamique qui nous a permis d’étudier les différents
dynamismes ayant la société transit de l’Ankarana dans l’exécution de ses activités. Cependant, la
méthode consiste à :
 Observer l’activité de l’entreprise ainsi que pendant la descente en effectuant le circuit
 Lire attentivement les documents de l’entreprise ainsi que les recherches faites sur internet
 Entretenir avec le personnel de la société transit de l’Ankarana Antsiranana
2.2. Méthodologie spécifique
 La méthode QQOQCCP ou hexamètre de Quintilien est habituellement utilisé pour une
résolution efficace des problèmes afin de savoir la fonction et responsabilité de chacun dans
l’entreprise. Vis-à-vis de la finalité de l’entreprise chacun du personnel doit savoir qui fait
quoi ? A quel moment et comment le faire pour parvenir aux objectifs ?
 Les 5 Pourquoi (5P) ou matrice arbre de problèmes, cette méthode permet de déployer les
causes fonds des problèmes da la lenteur des circuits opérationnels. Il consiste à poser cinq
(05) fois la question « Pourquoi » afin de déceler la vraie source de problème lequel nous
devons remédier.
 Le diagramme d’Ishikawa ou diagramme de causes à effet est une méthode de brainstorming
particulièrement bien adaptée, servant à rechercher ainsi qu’à représenter visuellement les
différents problèmes afin d’en trouver l’effet.
3. Cadre pratique
3.1. Méthodologie de collecte de données
Il s’agit ici de résumer la manière selon laquelle les données collectées concernant le thème ont été
acquises. Notons que notre travail est limité dans le domaine stagiaire, mais cette situation
n’empêche pas à la rédaction du dit mémoire grâce aux données essentielles requises. En effet, pour
obtenir des informations, nous avons effectué l’analyse des tâches réalisées et les données
pertinentes que nous avons besoin pour notre ouvrage. Ensuite, nous avons pu également réfléchir
sur toutes les tâches que nous avons effectuées et aussi sur les autres n’ayant pas le droit de traiter.
Nous pourrions toujours demander des explications sur le mécanisme que nous ne connaissons pas
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en prenant des notes. Nous avons profité l’occasion d’entretenir avec le personnel. Notre possibilité
passait en liberté d’accès aux consultations des documents, y compris ceux qui se déterminent
comme secret professionnel. En résumé, pour obtenir plus d’informations pour la rédaction de ce
mémoire, nous avons utilisé les méthodes suivantes :
3.1.1. Observation participative et analyse des tâches effectuées
La technique d’observation exige un regard attentif sur tout ce qui se passe dans la société entrant
ou sortant sans en évoquer quoi que ce soit ou même intervenir dans le processus d’activité réalisé
sans autorisation du responsable. Suite à cela, des prises des notes nous ont été mis en tête pour
noter les faits existants vraiment sans en inventer. D’une manière habituelle, on pose des questions
à chaque fois qu’on ne comprenne pas ce qui est en train de se passer sous nos yeux, et c’est une
meilleure façon d’acquérir des connaissances.
Cette technique m’a permis d’observer et de me rendre compte des failles et des performances de la
société transit de l’Ankarana.
3.1.2. La descente sur terrain
C’est la meilleure technique que nous avons effectué afin de bien suivre en temps réel les circuits de
transit autrement dit la chaîne documentaire laquelle est notre présent thème.
3.1.3. La recherche bibliographique
Cette technique m’a permis de parcourir non seulement les ouvrages mais également les mémoires,
rapport de stage ainsi que les notes de cours conformément au thème lequel nous avons opté.
3.1.4. Les mini-entretiens avec les agents de l’entreprise et ceux en dehors de l’entreprises
Les mini-entretiens sont loin d’être égal à une enquête, dans la mesure où ces derniers garantissent
l’obtentions des informations pertinentes sur le fonctionnement de chaque service de la société. Ce
dernier est en vue de fournir des données plus pertinentes à notre étude et qui a été administré à tous
les intervenants dans le circuit de transit comme l’inspecteur de douane, les clients, les agents
consignataires et manutentionnaire, le personnel du GasyNet, etc. Cette technique est plus efficiente
pour avoir des informations justes et palpables. Elle nous a aussi aidée à connaître les missions
assignées au personnel de l’entreprise et les contraintes des clients.
3.1.5. L’accès aux documents de l’entreprise
Cette technique m’a permis de savoir le fonctionnement interne de l’entreprise, ses changements au
cours du temps, les données et informations concernant celle-ci, tous les matériels que le transit de
l’Ankarana utilise. Ainsi nous avons accès à chaque dossier clients qui nous a aidés à détecter les
problèmes de la part des clients. Les données venant là-dedans sont plus assurées qu’aussi bien
claires.
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3.1.6. La recherche webographique

L’internet peut nous offrir une aide intelligente, les logiciels moteurs de recherche comme Google,
Chrome, Firefox, m’a permis d’optimiser des nombreuses données que j’ai pu recueillir pour la
bonne rédaction de mon mémoire. Ce stage m’a également enrichi sur le plan pratique et
professionnel. Afin d’éviter à mettre des plagiats sur les livres de mémoire, les sites internet nous
offre une large gamme des données grâce à sa rapidité de fournir des informations et sa
disponibilité.
3.1.7. Consultation du cours lors du cursus universitaire
La plupart du cours m’a beaucoup aidé pour la réalisation de ce travail acharné, mais les plus
concernés sont les cours de transport, transit et douane (TTD) et transport international et logistique
(TILO) ainsi le cours de Transit et Opération douanière (TROD). Ces trois (03) matières ont été
combinés afin de mettre au point cette rédaction, pour trouver des vues plus claires sur le sujet traité
et également pour pouvoir apporter des solutions sur les problèmes rencontrés par la société.
3.1.8. Traitement des données et informations collectées
Comme la pertinence de l’étude est nécessaire, la plupart des données et informations qu’on a pu
collectées tiennent ses sources du document interne de l’entreprise, les questionnaires auprès du
personnel, les clients et la recherche sur le net comme ce qui sont déjà été avant. De même, la
recherche des solutions appropriés aux problèmes détectés seront plus facile aussi de pouvoir bien
fonder des discussions que des recommandations relatives à chaque problème existant.
Afin de bien mettre en œuvre ce travail de rédaction, les matériels suivants sont utilisés : un
ordinateur portable, les logiciels de traitement des textes, des données et de présentation,
respectivement : Microsoft Word, Excel, Power point ainsi que des logiciels de moteurs de
recherche sur internet comme Google Chrome et Firefox.
3.2. Difficultés rencontrées pendant le stage
Comme tous les stagiaires, nous avons rencontré quelque problèmes mineurs tels que :
 Trouver les bureaux sur lesquels société transit Ankarana nous a confié les commissions
extérieures telles que : la compagnie de consignation, l’APMF, quelque service dans le
bureau de douane.
 Trouver les documents nécessaires à la réalisation de ce présent mémoire.
Bien que cette première partie ait été rédigée, elle contient la connaissance de l’environnement
interne et externe de la société laquelle notre stage a été effectuée, en considération de ses parties
prenantes et en présence de ses nombreux concurrents. Sans oublier de nous avoir appuyé sur la
méthodologie globale de cette rédaction. Actuellement, on va pencher sur l’analyse des problèmes
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de l’organisation aux temps présent et aux fils des années passées afin qu’on puisse connaître les
causes qu’aussi les conséquences que ces problèmes peuvent engendrés.
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PARTIE II. ANALYSE DE LA CHAINE
DOCUMENTAIRE DE DEDOUANEMENT
DES VÉHICULES AUTOMOBILES
IMPORTÉES D’OCCASIONS
Afin d’affirmer les différentes hypothèses citées dans la première partie, il s’avère
nécessaire d’analyser le processus de dédouanement des véhicules automobiles importées
d’occasions. Cette partie est axée principalement sur la présentation de l’enquête ainsi que
les résultats à l’issu de cette dernière concernant l’optimisation de la chaîne documentaire
à l’importation des marchandises en questions au sein de la société transit de l’Ankarana.
CHAPITRE I. DESCRIPTION DE LA CHAINE DOCUMENTAIRE DE

DEDOUANEMENT DES VEHICULES AUTOMOBILES D’OCCASIONS
Dans ce chapitre, il sera question d’abord, de déterminer ce que l’on entend par « importation » et
« véhicules automobiles » d’analyser ensuite la chaîne documentaire à l’importation des véhicules
automobiles d’occasions.
Section I. Généralités sur l’importation d’un véhicule automobile

1. L’importation
1.1. Définition
On appelle importation, l’entrée sur un territoire national des marchandises d’origine étrangère, que
le pays étranger les ait produites ou les ait achetées, éventuellement transformées puis revendues.
Ces marchandises peuvent-être :
 Des biens matériels et stockables
 Des services : biens immatériels non stockables
 Des véhicules
 Des effets et objets personnels, etc.
Mais dans le cas d’importation des véhicules, les plus fréquents sont des véhicules d’occasions.
1.2. Qui peut importer ?
Toute personne physique ou morale régulièrement habilitée à effectuer des actes d’importation, tout
en étant en règle vis-à-vis de la réglementation des changes et de la réglementation fiscale, elle peut
acheter des marchandises à l’étranger dans le respect des législations et procédures en vigueur.
1.3. Le régime d’importation

Les marchandises sont classées dans un régime douanier selon sa nature. Les régimes douaniers qui
sont applicables à l’importation sont :
 IM4 : c’est la mise en consommation directe des marchandises importées
 IM5 : c’est un régime applicable aux marchandises qui sont destinées à rester dans un
territoire douanier dans un temps limité, c’est l’admission temporaire. Il ne dépasse pas de
2ans
 IM6 : réimportation anticipé
 IM7 : les marchandises qui sont soumises à ce régime sont en suspension des droits et taxes
ainsi que des mesures du commerce extérieur, la mise en entrepôt de stockage.
 IM8 : le transit national à l’import
1.1. La Carte statistique
La carte statistique :
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- est délivrée par l’Institut National de la Statistique (INSTAT) c’est un document relatif à
l’activité de l’opérateur.
- permet d’identifier l’opérateur par l’attribution d’un numéro statistique
- est présentée aux formalités douanières de déclaration, ce numéro statistique devra aussi
figurer dans la déclaration (Rubrique 25)
1.2. L’attestation d’immatriculation fiscale (NIF)
L’attestation d’immatriculation fiscale :
 est délivrée par le Centre Fiscal Pilote des Entreprises (CFPE) en application d’une mesure
prévue dans la loi de Finance 1997.
 permet d’identifier et de répertorier les contribuables devant être soumis aux obligations
fiscales.
 Comporte un numéro d’identification fiscale (NIF) à faire figurer dans la déclaration
(rubrique 24)
1.3. La Réglementation d’importation
Les règlementations sur les relations commerciales et financières de Madagascar avec l’étranger
répondent :
- au décret N°92-424 du 03/04/92 « importation libre des biens et produits, ne nécessitant pas
d’autorisation préalable ni de licence d’importation »
- au décret N° 94-134 du 22/02/94 « Interdiction de l’importation sans cesse de devise référence »
- à l’arrêté N° 3537/95 « système de contrôle et d’inspection obligatoire pour les marchandises de
plus de 1 000$ US de valeur FOB. Domiciliation bancaire est obligatoire ».
2. Véhicules automobiles
2.1. Quelques définitions
D’après le dictionnaire Larousse, le véhicule c’est tout moyen de transport, tout engin qui permet de
se déplacer.
Et automobile c’est un véhicule à quatre roues et à moteur, qui sert au transport de personnes. Donc,
le véhicule automobile est un moyen de transport à moteur par terre pour transporter des personnes.
Mais, il existe aussi des véhicules pour transporter des marchandises.
2.2. Catégories de véhicules qui peut entrer sur le territoire malagasy
Catégorie A : Motocyclettes avec ou sans side-car. Tricycles à moteur de plus de 125 cm3
Catégorie A’ : vélomoteurs et véhicules à moteur de cylindrée de 50 cm3 sans excéder 125 cm3
Catégorie B : Véhicules de moins de 10 places et d’un poids PTAC n’excédant 3.500 Kg
Catégorie C : Véhicules à marchandises de plus de 3500 kg
Catégorie D : Véhicules de transport en commun
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Catégorie E : Véhicules des catégories B, C, D attelés d’une remorque de plus de 750 kg

Catégorie F : Véhicules de la catégorie B spécialement aménagés
2.3. Les Utilités des véhicules automobiles dans la vie quotidienne et économique
2.3.1. Les Utilités dans la vie quotidienne
Dans la vie quotidienne, les véhicules ont des objectifs très importants :
- D’après sa définition, c’est un moyen de transport qui économise le temps et l’énergie de
l’homme dans ses déplacements
- C’est un moyen de transports des personnes de chaque classe sociale ou catégorie des
personnes selon leurs moyens de financiers respectifs (propriétaire, taxi, bus)
- Les véhicules à fonction utilitaire, est indispensable dans la vie quotidienne de la population,
permettant notamment de gagner du temps, de se déplacer pour aller au travail ou faire ses courses.
Ces opérations dominent bien plus dans les représentations de l’opinion que celles relatives au
plaisir ou au sentiment de puissance que procure le véhicule
- Les véhicules sont utilisés pour transporter des marchandises et des personnes.
2.3.2. Les Utilités Economiques
L’utilisation de véhicule est une importante source de revenu pour l’état car :
- L’importation de véhicules compte parmi les sources de devises de l’état ;
- Pour chaque véhicule, le propriétaire doit payer les taxes et les assurances chaque année
(responsabilité civil Automobile)
- Toute personne de 18 ans et plus qui conduit une voiture doit avoir un permis de conduire qui
nécessite le paiement d’une taxe
- Tous les transporteurs doivent aussi payer, entre autres, une patente.
3. Les procédures de la conduite des activités en douane
Toutes marchandises importées doivent être présentées au contrôle de la douane. Il s’agit d’une
règle qui consiste à garantir l’acheminement sur les bureaux de Douanes. Il s’agit de :
Conduite en douane Mise en douane Prise en charge
Figure 2. Ordre d’acheminement des marchandises en douane

Source : Auteur
3.1. La conduite en douane

La conduite en douanes consiste dans l’acheminement des marchandises importées ou à exporter
vers le bureau de douane compétent le plus proche de la frontière douanière.
Cette obligation prend naissance dès le franchissement de la frontière pour le cas des importations.
Dans ce cas, le transporteur doit emprunter la route légale qui est désignée.
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Le but de cette obligation est de canaliser le flux de marchandises aussi bien à l’importation qu’à
l’exportation pour éviter d’une part le versement frauduleux des marchandises sur le marché
national et leur exportation illicite d’autre part.
3.2. La mise en douane
La conduite en douane oblige le transporteur à conduire la marchandise en ligne directe vers le
bureau de douane le plus proche, en suivant la route légale. Une fois parvenu au bureau de douane,
il doit procéder à la déclaration sommaire qui consiste, suivant le mode de transport utilisé, au dépôt
d’un document : manifeste de cargaison.
Ce document doit être signé par le capitaine de navire, il doit mentionner l’espèce et le nombre de
colis, leurs marques, la nature, le poids brut et le poids net des marchandises, le lieu et la date de
leur chargement. Cette obligation de mise en douane résulte des dispositions de code de
douane : « dans les 24 heures de l’arrivé du bateau le préposé conducteur doit déposer au bureau de
douane à titre de déclaration sommaire le manifeste de cargaison ».
3.3. La prise en charge
C’est l’opération par laquelle le service des douanes procède à l’enregistrement de la déclaration
sommaire dans un registre. Cette inscription constitue la prise en charge des marchandises.
Section II. Les documents nécessaires à l’importation des véhicules automobiles d’occasions
1. Les cartes grises originales
La carte grise est un certificat d’immatriculation et elle est aussi la carte d’identité du véhicule où
figurent les renseignements sur celui-ci. Un exemplaire sera joint en annexes.
2. Décompte de valeur :
C’est la présentation du décompte de valeur du véhicule automobile par le déclarant à partir de la
valeur GasyNet.
 Base de détermination de la valeur :
La valeur du véhicule sera fixée sur la base des cotations de l’Argus de l’automobile. Il faut
toutefois noter que les véhicules de plus de 8 ans seront considérés comme ayant 8 ans. On n’en
tiendra pas compte lors de la détermination de la valeur.
3. Fiche de suivi :
La fiche de suivi des déclarations doit être achetée à l’imprimerie. Elle contient tous les circuits à
suivre pendant le dédouanement.
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A partir de cette fiche de suivi, on note la date, l’heure d’entrée et de sortie du dossier et les
responsables par lesquels passe le dossier au bureau de la douane.
4. Certificat d’assurance – certificat de non assurance :
Le certificat d’Assurance (ou Attestation d’Assurance) peut être délivré soit par une compagnie
d’Assurance du lieu d’expédition, soit par une compagnie d’Assurance du pays de destination.
Dans les deux cas, la souscription doit se faire avant l’expédition.
La souscription d’une assurance doit tenir compte de la nature des produits, du trajet, des
évènements pouvant survenir en cours de route.
Etant une mesure facultative, le recours à l’assurance est laissé à l’entière appréciation des deux
parties (expéditeur / destinataire).
5. Certificat model numéro un :
Le certificat model numéro un est un document qui sert d’immatriculation automobile à
Madagascar. Le Receveur de douane certifie que ce véhicule fait l’objet de la mise à la
consommation suivant son numéro d’enregistrement d’après le régime fiscal de droit commun. La
déclaration n’est pas valable sans ce certificat model numéro un.
Ce certificat est rempli à partir de la carte grise originale. Il est signé par le receveur ou
l’inspecteur de douane et daté aussi.
Si le véhicule est déjà dédouané, il permet au véhicule de circuler en territoire malgache avec une
immatriculation provisoire valable pour un mois (1 mois) en attendant l’immatriculation définitive
délivré par le centre Immatriculateur Malgache. On le fera suite en annexe.
6. Certificat de non gage original ou non-nantissement ou certificat administratif :
Le certificat de non gage est un document exigé à la douane pour dédouaner le véhicule qui vient
de l’étranger.
Le certificat de non gage est un certificat de situation administrative et il est aussi un document
administratif délivré par la préfecture de Police qui atteste que le véhicule n’est pas :
 Volé (bloqué par les services de Police)
 Saisi (par un Huissier de Justice)
 Accidenté et déterminé officiellement irréparable
 En cours de destruction officielle
 Gagé (constituant une garantie auprès d’un créancier) bloqué administrativement par le
trésor public ou par une administration.
Ce certificat est donc garanti d’une transaction licite pour l’acheteur d’un véhicule d’occasion.
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En effet, si l’une des conditions ci-dessus s’applique au véhicule, aucun certificat de non gage ne
pourra être délivré et le véhicule restera invendable jusqu’à la levée de l’opposition établie par la
Préfecture de Police.
7. Le Certificat de cession :
Le certificat de cession est nécessaire pour les transactions de tout véhicule immatriculé, à savoir
AUTOMOBILES, UTILITAIRES, CAMPING CAR, VOITURETTE.
C’est un document officiel qui mentionne le changement de propriétaire pour l’un des biens cités
plus haut et il est aussi un certificat de vente.
Le recto du certificat de cession est complété par le vendeur qui décrit en détail le bien qu’il cède à
un acheteur et il y indique la date de la vente et y oppose sa signature conforme à celle de la carte
grise.
Le verso est rempli par l’acheteur, qui y indique ses coordonnées personnelles et retranscrit les
renseignements administratifs figurant sur la carte grise du bien cédé.
Avant de déposer sa demande d’immatriculation auprès de la préfecture, l’acheteur se munira des
documents cités plus haut selon les différents cas de véhicule.
8. Le connaissement original
Le connaissement est un document délivré par le transporteur ou son représentant. Il a pour rôle
capital la représentation de la marchandise et l’engagement du transporteur à assurer le transport
de cette dernière.
Le connaissement est aussi appelé « Bill of Lading ». Sur ce connaissement est mentionné le
chargeur, l’adresse du réceptionnaire (consignée), le port de destination, la destination finale, le
nom du navire transporteur, la ville de chargement, la ville de débarquement, le numéro des
conteneurs, le numéro des plombs, le poids net vide et le mode de paiement de Fret, l’ensemble
des contenus dans le conteneur comme par exemple : EOP, PPN, véhicules, etc.
9. La photocopie légalisée de la carte d’identité nationale (CIN) ou passeport
C’est la photocopie de la CIN légalisée ou passeport de l’importateur.
10. Le Certificat de conformité :
Le certificat de conformité est un document administratif de norme mondial qui est établi par les
constructeurs, et indique les caractéristiques de moteur et généralement sa conformité aux normes
du pays.
Ce certificat est aussi un document exigé de la douane pour dédouaner un véhicule plus de 3,5T
(exemple : camion). L’importateur ou le transitaire présente le connaissement et la carte grise
accompagnés d’une demande au service des travaux publics. Le service des travaux publics fait la
visite technique par le technicien au port de débarquement.
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Le rapport de visite est transmis au service public à Tananarive. Si le rapport est accordé, le
certificat de conformité de mise à en circulation est délivré par le service du ministère des travaux
publics de Tananarive.
11. Le Bon à délivrer ou BAD
Le BAD est un document fourni et visé par la compagnie de navigation pour acquitter les taxes
portuaires. Ce BAD est délivré par la compagnie manutentionnaire et le transitaire doit se
présenter compagnie de navigation en prenant l’attestation de Fret tout en payant les frais de
dossiers, à l’arrivée du navire. Le BAD est retiré auprès de la compagnie de navigation donc il faut
payer les frais de dossier pour en avoir un. Il sera emmené ensuite à la compagnie de manutention
pour en faire un cachet dessus aussi la photocopiée en deux (02) exemplaires. Dont l’une qui est
photocopié pour elle et l’original pour le transitaire, dont celui-ci doit la présenter au magasinier
lors du visite ou enlèvement du véhicule au parking de la douane.
12. L’ordre de transit ou OT
L’ordre de transit c’est le document par lequel, le destinataire ou le propriétaire des marchandises
donne ses instructions au transitaire pour que ce dernier effectue les opérations de dédouanement
pour son compte.
Il contient toutes les informations utiles du dédouanement, à savoir :
Le régime douanier à appliquer ; le nom et adresse du donneur d’ordre avec le numéro de C.I. ou
NIF ; les instructions particulières c’est-à-dire l’ordre proprement dit ; les listes de documents et
autorisations nécessaires au dédouanement ; les renseignements concernant les marchandises à
dédouaner ; les renseignements concernant les moyens de transport ; le mode de règlement du
fournisseur et les délais de dédouanement souhaités
13. La Déclaration en douane
Bien que les formalités douanières soient supprimées aux frontières communautaires, le document
administratif unique (DAU) est maintenu comme support des déclarations douanières avec les
pays Tiers.
La déclaration en douane recouvre les notions de déclaration en détail. Le formulaire de
déclaration en douane est obligatoire au dédouanement des véhicules automobiles.
12.1. Généralités sur le Document Administratif Unique(DAU)
a. Utilités du DAU
Le DAU a été fondé par la commission des communautés Européennes et mis en vigueur le
01/01/1988 dans le but de standardiser les documents de la douane, d’harmoniser la codification et
de simplifier les procédures règlementant les échanges commerciaux internationaux. Ainsi, le
Année 2018-2019 Page 32

document a remplacé la plupart des déclarations de douane existantes dans les Etats membres de la
communauté.
Le formulaire DAU est utilisé pour tous les régimes douaniers aussi bien à l’importation qu’à
l’exportation. Seule la codification de la déclaration et des régimes différencie un DAU d’un autre.
Ce qui permet d’affirmer que le DAU est unique.
b. Forme du DAU
Le DAU se présente sous forme d’une liasse de trois exemplaires différenciés par leur utilisation
respective et répondant aux caractéristique s du spécimen officialisé.
Comme la déclaration primat est prévue pour un seul article, il y a lieu d’utiliser des intercalaires
de la même forme pour déclarer plusieurs articles. Chaque intercalaire permet de déclarer trois
articles. Les intercalaires peuvent être ajoutés autant que de besoin.
 Les indications à faire figurer dans les différentes rubriques du DAU
Le DAU comprends des rubriques chiffrées de 1 à 54 aussi des rubriques lettrées d’A à D. Il
pourra être suivi d’un verso et/ou d’un intercalaire. Nous montrerons le contenu du DAU en
annexe.
Section III. Les différentes étapes de la chaîne documentaire de dédouanement à

l’importation de VAO
1. Le circuit interne de la société transitaire
Pour mieux comprendre la procédure de dédouanement par le code des douanes, l’administration
des douanes met en place plusieurs procédures de dédouanement.
L’importateur choisit le commissionnaire agréé en douane ou le transitaire à qui il confie ses
opérations de dédouanement.
Le prestataire de service chargé de l’accomplissement des formalités douanières de transit,
d’importation à son nom ou pour le compte des opérations auprès des bureaux de dédouanement.
Nous présentons ci-dessous la chaîne documentaire de dédouanement des véhicules automobiles
d’occasions si le transitaire reçoit les documents nécessaires du client.
1.1. Réception du client
La première étape la tâche du transitaire, c’est d’accueillir les clients en prenant connaissance de
leurs desiderata afin d’offrir les services répondant à leurs besoins.
1.2. Regroupement des dossiers des clients
La deuxième phase consiste au transitaire de regrouper les documents de ses clients. Il appartient à
l’importateur et à son déclarant de préparer à l’avance tous les éléments de sa déclaration et de
réunir tous les documents requis pour le dédouanement.
Année 2018-2019 Page 33

Documents : carte grise ; connaissement ; copie de la carte d’identité national ou passeport de

l’importateur ; certificat de non gage si le pays exportateur est en Europe ; certificat de cession si
la carte grise n’est pas au nom de l’importateur du véhicule ; certificat d’assurance ou de non
assurance ; BAD.
Après le regroupement des documents, il faut faire des photocopies en trois exemplaires à chaque
pièce des documents pour effectuer toutes les opérations douanières et portuaires.
1.3. Création du BSC ou Bordereau de Suivi des Cargaisons
Le BSC peut-être crée par le transitaire à la demande de son client. Regroupant toutes les
informations sur la marchandise de ses déplacements jusqu’à destination. Il répond au besoin
d’identification, de contrôle, de sûreté et sécurité, de traçabilité des flux, transparence pour
atténuer les fraudes (contrefaçon, falsification) des Marchandises à destination de Madagascar.
Toute cargaison n’ayant pas fait l’objet d’un BSC recevable ne pourra pas être dédouané.
 Les documents à fournir lors d’une création de BSC : connaissement – B/L ou LTA ;
Packing list (note de poids et de colisage) ; Déclaration d’expédition du pays de provenance ;
NIF, STAT (pour société) ; CIN et Passeport (pour particulier) et Certificat de résidence (moins
de 3 mois)
1.4. La création du D3Bis
C’est une demande d’autorisation de visite du véhicule établi par le transitaire avant le
déplacement de ce dernier au parking. Et l’attribution de faire cette visite revient à la
responsabilité du GasyNet.
1.5. Le CIVIO
Le Contrôle d’Identification des Véhicules Importés d’Occasions (CIVIO)est un outil pour
constater la conformité ou la non-conformité de la déclaration faite par le client par l’entremise du
transitaire. Si on se réfère au développement de l’acronyme CIVIO, on trouve Contrôle de
l’indentification ou Valorisation des véhicules importés d’occasion. Il permet de déterminer le
millésime qui correspond à la date de première mise en circulation d’un véhicule ou la date de
construction de ce dernier. En procédant à l’analyse très précise des données techniques relevées,
c’est un outil très performant pour les administrations douanières.
Après avoir réuni les documents indispensables à la visite, tels que : la fiche de renseignements à
l’importation dûment remplie ; le transitaire remplit la fiche de renseignements à l’importation,
déposée au bureau de GasyNet avec les documents nécessaires en deux exemplaires. L’agent de
GasyNet vérifie les dossiers et met des cachets sur les documents.
Année 2018-2019 Page 34

L’agent inspecteur ou identificateur de GasyNet procèdera à l’inspection du véhicule et relèvera

toutes les données pouvant être nécessaires pour son identification, sa classification et la
détermination de sa valeur.
2. Le circuit à l’externe de la société
Nous allons présenter dans une figure ci-dessous le circuit de dédouanement proprement dite, qui
est effectué au niveau de la Douane, c’est donc une procédure douanière. Il existe deux (02)
procédures à accomplir dans le local de la douane, lesquels : des procédures préliminaires et des
procédures après l’obtention de résultat du CIVIO.
La chaîne documentaire externe de l’entreprise peut être représenté comme suite :
2.1. Les procédures préliminaires
2.1.1. La déclaration D3Bis
Le D3Bis est une déclaration provisoire qui autorise le transitaire à manipuler, vérifier et de
dénombrer les marchandises avant la déclaration définitive. Il est appliqué aux EOP, véhicules et
les PPN. Dans le cas des véhicules, ceci a pour but de faire sortir le véhicule du conteneur afin de
passer au contrôle CIVIO. Le D3Bis est rédigé par l’agent transitaire ; il l’imprime en deux (02)
exemplaires ; et en accompagnant avec deux photocopies du connaissement pour le déposer au
bureau du secrétaire du receveur de douane d’Antsiranana afin que le receveur révise ce dernier et
les rapportent ensuite au bureau de l’inspecteur de douane, pour que celui-ci paraphe, cachette et
met son nom sur le verso du D3Bis.
Après, le secrétaire du receveur retient l’un des deux D3Bis et redonne l’une restante au
transitaire. Ce dernier devra présenter ceci au magasinier avant la visite du véhicule au parking de
la douane. L’emmènes ensuite au visiteur pour qu’il la paraphe, cachette, et y met son nom. Enfin,
l’agent transitaire le dépose auprès du GasyNet pour pouvoir passer au contrôle CIVIO.
2.1.2. Le CIVIO
Le CIVIO permet d'identifier la bonne date de mise en circulation ou la date de construction du
véhicule en analysant avec précision les données techniques obtenues à l’examen visuel et
matérialisées sur le papier par les photographies de toutes les parties du véhicule (numéros de
moteur, de châssis, de la plaque d’immatriculation), qui doivent être contrôlées avant, en principe
la délivrance de l’autorisation de remise en circulation autrement dit pour envisager de pouvoir
envisager l'âge exact
Le Rapport de visite constitue la signalétique du véhicule. La position tarifaire, la valeur FOB
suivant la côte Argus, le montant du fret forfaitaire et le montant approximatif des droits et taxes à
payer y sont mentionnées pour des besoins douaniers. Cette valeur approximative sera disponible
dans un délai de 2 jours ou 48 heures ouvrables après l’ouverture de la demande d’identification,
Année 2018-2019 Page 35

paiement des frais de participation et inspection du véhicule et constituera un critère de

recevabilité de la déclaration.
2.1.3. Le GasyNet
Actuellement, le dédouanement des marchandises à Madagascar est basé par le GasyNet.
Le GasyNet a fait la mise en place de TradeNet afin de permettre une réduction significative du
temps nécessaire au traitement des documents, une diminution des erreurs causées par la répétition
de la saisie de documents, et une augmentation de la transparence et de la sécurité dans les
démarches administratives grâce au CIVIO, de mettre en place et gérer la plateforme TradeNet
afin d’assurer une optimisation des performances douanières. A ce titre elle facilite l’élaboration
des BSC, la gestion du système informatique et la maintenance des scanners à conteneurs. Elle est
confortée par le MIDAC et TradeNet.
- MIDAC permet de gérer électroniquement et à grande vitesse les nombreuses procédures
administratives de demande, de permis, d'autorisation, de certificat ou de régime particulier. Pour
le dédouanement des véhicules importés d'occasion en s’introduisant deux fois sur le système
MIDAC ; d’abord, dans la préparation du CIVIO et ensuite, pour la rédaction du DAU.
- TradeNet est un logiciel de traitement des flux d'informations utilisé pour mettre en réseau
toutes les entités impliquées dans le processus de dédouanement. Il s'agit d'un système
électronique qui permet l'acheminement, la distribution et l'intégration électronique des données
dans un environnement sécurisé reliant tous les acteurs du commerce international, le tout sur une
plate-forme commune. Il interconnecte à la fois les entreprises privées et les administrations, afin
de réduire le coût et le temps nécessaires au traitement des documents de dédouanement et
d'accroître la transparence et la sécurité des procédures administratives.
ENVOIE DES DOCUMENTS CIVIO
Bureau du GasyNet
ANTSIRANANA
R
E
S
Bureau du GasyNet
ANTANANARIVE U
L
T
Bureau responsableA
de CIVIO en Côte
d'Ivoire (Abidjan) T
S
M
ID
Figure 3. Circuit du CIVIO
Année 2018-2019 Page 36

Source : Bureau du GasyNet Antsiranana
Interprétation
Le transitaire fait la demande d'impression de CIVIO auprès du GasyNet accompagnée de la fiche

de renseignement contenant la marque de l’automobile, le nom du client, le nom du navire, le
numéro : du châssis, d’immatriculation, du connaissement, du conteneur, de voyage affiché sur le
manifeste, la date d’arrivée et date du départ du navire, le type du conteneur. Le GasyNet de
Diego fera une prise des photos en plusieurs cliques pour avoir les caractéristiques à faire des
pièces jointes. Ensuite, toutes les informations sont envoyées via GasyNet à Antananarivo. Enfin,
l'agent du GasyNet à Antananarivo envoie la demande de CIVIO à Côte d'Ivoire (Abidjan) pour la
détermination de la valeur imposable du véhicule. Après l’analyse des données reçues CIVIO Côte
d’Ivoire transmet par le canal inverse le résultat obtenu grâce auquel GasyNet Diego le fait
parvenir au transitaire qui peut, enfin, informer son client sur la valeur dont il doit s’acquitter
auprès l’administration douanière qui est une administration fiscale de l’Etat.
2.2. La procédure proprement dite de dédouanement
C’est l’étape ultime pour le dédouanement d’un véhicule d’occasion importé quand le résultat du CIVIO
est reçu et la recevabilité du BSC acquise.
2.2.1. Validation du BSC venant de service GasyNet Antananarivo
La délivrance du BSC prend beaucoup de temps comme on l’a précisé là-haut. Cette lenteur de la
validation du BSC par le service GasyNet d’Antananarivo entraine le retard de la préparation des
formalités.
Le BSC est un outil moderne de suivi et de gestion du commerce, intrant permettant de disposer
en temps réel d’informations utiles sur les mouvements de marchandises développé par GasyNet.
2.2.2. Saisie et enregistrement du DAU
Le DAU est rédigé en prenant en compte toutes les marchandises et les documents inhérents à
celle-ci ; à savoir les factures, documents de transport, liste de colisage et autre documents
nécessaires. L’enregistrement électronique du DAU authentifie la liasse de documents attachés
ensemble.
Il s'agit de l'obligation qui doit être remplie, tant à l'importation qu'à l'exportation, pour toutes les
opérations entre l'Union européenne et un pays tiers. Dès réception de la valeur de résultat de
CIVIO, le DAU est saisi. Il s'agit d'une déclaration en douane, saisie sur Tradenet avec le logiciel
Sydonia++.
Une fois que le DAU fut envoyé sur TradeNet, l’inspecteur de douane envoie un numéro de
déclaration au transitaire.
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Après que ce dernier soit saisi, le transitaire procède à son enregistrement. Cet enregistrement fait
foi des documents. Une fois que le DAU est enregistré, il acquiert le statut de force probante.
2.2.3. La recevabilité
C’est un formulaire de contrôle. Avant, il consiste à l’agent transitaire déposer la déclaration
douanière au bureau de douane pour une première vérification à la douane mais actuellement, elle
se fait numériquement. Après avoir saisi le DAU sur le Sydonia++, le déclarant l’envoie via le
TradeNet à l’inspecteur de douane et y joint des liasses nécessaires au contrôle, lesquels :
décompte de valeur ; le BSC (Bordereau de Suivi des Cargaisons) ; la carte grise ; le certificat de
non gage et le certificat de cession.
La réception informatisée du DAU consiste à l’inspecteur responsable de saisir le numéro de ce
DAU dans son ordinateur et procède par la suite au contrôle automatique du manifeste, du reçu, du
nom du navire et de la gestion du conteneur.
 La déclaration est dite « recevable » si elle est régulière dans la forme, accompagnée des
documents dont la production est obligatoire et la déclaration doit être conforme au régime
douanier.
 La déclaration est « irrecevable » si l’inspecteur de douane la restitue purement et
simplement au déclarant en vue d’une régularisation
Une fois que la déclaration DAU soit recevable, l’inspecteur de douane attribue un numéro à celle-
ci, et le dédouanement automatique du manifeste.
2.2.4. Encaissement
Dès que le numéro du DAU soit sortie, le transitaire ou son client pourra accéder directement au
paiement. Ce paiement s'effectue par ordre de virement (O.V) par l'intermédiaire d’une banque
primaire aux choix du transitaire ou de l’exportateur et par confirmation électronique au profit du
compte courant du trésorier principal de la Banque Centrale et au nom du receveur des Douanes
du Port d’Antsiranana.
L’O.V constitue le montant des : coût de dédouanement (droits et taxes douaniers) ; prestation
GasyNet (PGN) ; Impôts sur les revenus intermittents (IRI) ; Taxes Agence Portuaire, Maritime et
Fluvial (APMF) ; Droit d’Accises (DA) et Acompte d’impôt sur les Revenus ou d’impôt
Synthétique (ARS)
Le processus complet consiste en :
 un paiement de l’O.V par le déclarant au niveau de la Banque Primaire qui émet en retour
une confirmation de paiement,
 une configuration électronique à la Banque Centrale du paiement reçu,
 une deuxième confirmation électronique au trésor du paiement reçu,
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 et une confirmation électronique à la Douane du paiement reçu,

Pour chaque processus, il faut attendre quelques heures ou quelques minutes selon la rapidité de
leur connexion ; le caissier de la douane fait entrer le numéro de la DAU dans son ordinateur et si
son écran devient vert, cela signifie que le paiement est déjà effectué et il imprime la quittance de
paiement et la délivre à l’agent transitaire.
2.2.5. Enregistrement du modèle N°1
Cet enregistrement se fait avec un ordinateur ayant accès à une connexion TradeNet, le secrétaire
du receveur de douane vérifie le contenu du Modèle N°1, l’attribue un numéro et le transcrit dans
un registre prévu à cet effet, cet enregistrement fait foi des documents.
Donnant suite à cela, l’inspecteur de douane vérifie à son tour ce modèle N°1, paraphe et cachette
le Modèle N°1.
2.2.6. Visite
Par la suite, l'inspecteur de douane envoie un agent visiteur pour effectuer le contrôle physique de
la conformité ou non de la déclaration du véhicule. L'agent prépare une fiche de reconnaissance
selon la vérification partielle ou bien intégrale. Il donne ensuite cette fiche de reconnaissance à
l'inspecteur qui procèdera à la liquidation de la déclaration.
Il est à noter que l’opération de vérification doit se faire en présence du déclarant ou de son
représentant au parking automobile de la douane.
2.2.7. Liquidation
Elle a pour but de vérifier le montant de la créance du trésor. Il s’agit de contrôler et de vérifier les
énonciations de la déclaration à liquider ainsi que les documents joints à la déclaration DAU. La
déclaration révisée doit être paraphée par l’inspecteur responsable.
Un dossier peut être liquidé si les droits et taxes douaniers correspondants aux valeurs imposables
ont été payés.
2.2.8. Acquittement du frais de magasinage
Le magasinage de l’automobile au parking de la douane engendre un frais, et ceci devra être payer
à la compagnie de manutention.
Le service magasinier du terre-plein assure la garde de la clef des automobiles sur le parking.
Cependant, le déclarant ou l’agent transitaire doit aller prendre cette clef avant la visite
systématique des automobiles et la lui remettre lorsque le visiteur ait terminé cette visite. Par la
suite, ce magasinier établit le bon de sortie en trois (03) exemplaires : un original pour le
transitaire ; deux (02) calqués, dont l’un pour lui et l’autre pour le chauffeur, ceci comporte les
signatures des trois (03) parties, autorisant le propriétaire à récupérer la marchandise (voiture).
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Le processus passe par :

(1) Le paiement du frais de magasinage auprès de la compagnie de manutention
(CMDMD) :
Il se fait par chèque remis au secrétariat la Direction Générale de la CMDMD, contre une
quittance de paiement. Les documents à présenter pour ce paiement sont : BAD, Connaissement
original, carte grise du véhicule concerné, certificat de cession, certificat de non gage, une
« accusée de livraison » attestant l’existence du véhicule en question au parking et un laissez-
passer (photocopie CIN du client + une lettre manuscrite en malagasy signée par le client ; dans
laquelle il déclare son titre de propriétaire et sa volonté de récupérer son bien qu’il décrira avec
précision)
(2) La demande d’autorisation d’accès au port auprès de l’APMF :
Cette demande est faite par le transitaire mais pour son client. Elle est accompagnée des
documents cités ci-dessus ave le quittance de paiement du frais de magasinage.
(3) L’établissement du Bon de sortie par le magasinier :
L’autorisation d’accès avec les autres documents sont présentés au magasinier du parking. Le bon
est d’établir en trois (03) exemplaires : un original pour le transitaire ; deux (02) calqués, dont l’un
pour lui et l’autre pour le chauffeur, ceci comporte les signatures des trois (03) parties, autorisant
le propriétaire à récupérer la marchandise (voiture).
2.2.9. Enregistrement du modèle N°1
Après que la liquidation soit faite, le transitaire emmène le bon d’embarquement au chef de poste
de la douane en compagnie du bon de sortie reçu au paiement du magasinage. Et celui-ci
enregistre le numéro du B.E et B.S dans son grand livre et le redonne ensuite au transitaire.
2.2.10. Dépouillement
C’est la répartition totale des documents entre le transitaire et son client.
Le transitaire retire les documents originaux pour les donner à ses clients, à savoir : décompte ; la
carte grise ; le certificat de non gage ; le certificat de cession et le model numéro un, le
connaissement, etc.
2.2.11. A la brigade des douanes
L’agent de la brigade de douane revérifie les informations concernant le véhicule dédouané par
rapport à son physique. Il s’agit d’une vérification finale : une revisite, recontrôle du véhicule
avant sa sortie de la douane. Et après que tout soit conforme aux informations, la brigade de
douane peut ordonner la sortie du véhicule à l’extérieur de la douane.
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2.2.12. Enlèvement
C’est la dernière phase de la tâche du transitaire dans le processus de dédouanement à
l’importation. A la sortie du portail, la gendarmerie vérifie le Modèle N°1 et le bon de sortie
venant du magasinier et transcrit les informations qu’il lui faut sur l’automobile dans un grand
registre.
Après avoir analysé le processus d’importation des véhicules automobiles, nous allons
maintenant évoquer les problèmes que peuvent rencontrer de part et d’autre, la plupart des
opérateurs et des clients dans leurs démarches.
CHAPITRE II. ANALYSE DES PROBLEMES LIES AUX PROCEDURES DE

DEDOUANEMENT DES VEHICULES IMPORTES D’OCCASIONS
Dans ce chapitre, nous allons procéder à la diagnostique de l’environnement de la société à travers
divers outils et méthodes afin de déterminer, de classer les problèmes et d’établir leurs relations de
causes à effets. A l’issue de cette diagnostique, il nous sera plus aisé d’analyser les problèmes
ainsi déterminés et classés et de comprendre leurs interactions.
Section I. Analyse des faits et des problèmes

Durant le stage, force est de constater que d’une manière générale, la principale préoccupation à
laquelle la société Transit de l’Ankarana est confrontée, c’est de pouvoir dédouaner à temps. C'est-
à-dire, être en mesure de boucler les procédures de dédouanement à l’importation des VAO dans
le délai prescrit par la règlementation. Nous allons comprendre le « pourquoi du comment » de
cette situation.
1. Analyse SWOT (Strengths, Weakness, Opportunities, Threats) de la société Transit
de l’Ankarana :
Le modèle SWOT résume les conclusions essentielles de l’analyse de l’environnement et de la
capacité stratégique d’une entreprise. Il est nécessaire de mettre en œuvre le diagnostic de
l’environnement interne consistant à savoir les forces et les faiblesses de la société. Ainsi que,
l’étude de diagnostic de l’environnement externe consistant à savoir les menaces qui pèsent sur
l’organisation et les opportunités qui s’offrent à elle. Les tableaux suivants montre le résultat de
l’analyse SWOT du Transit de l’Ankarana dans le cadre du dédouanement à l’importation des
VAO.
Tableau 6. Diagnostic interne
Forces Faiblesses
- Qualification et compétence du - Structure de coût : prestation jugée trop élevée
personnel - Pas de partenaire stratégique et pas de stratégie bien définie
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- Qualité de service : relationnel, - Manque de moyens de transport

appui-conseils - Risque de manque de liquidité
- Confiance du client - Sous-effectif du personnel et mauvaise organisation
- Des cartes grises incompréhensibles
- Méconnaissance, de la part des clients, des dossiers à
fournir en vue du dédouanement des VAO
- Situation géographique et milieux de travail
- Insuffisance de moyens de communication
Source : Auteur
Tableau 7. Diagnostic externe
Opportunités Menaces
- Changement des besoins des clients - La croissance économique
- Influence du marché de transit - La règlementation de l’activité : le délai du
- L’existence des étudiants stagiaires circuit documentaire
- Le non solvabilité des clients
- La concurrence grandissante et agressive
Source : Auteur
Interprétation :
Les principales forces de la société résident dans la qualité personnelle des ressources humaines
étant donné que leur organisation dans l’ensemble et leur effectif fait gravement défaut. Ajouter à
cela des problèmes d’ordres logistiques et financiers (interne : manque de liquidité et externe : le
risque d’insolvabilité des clients). Les menaces qui pèsent sur la société ainsi que les faiblesses
dont elle est victime sont parfaitement surmontables dans la mesure où la société exploiterait
raisonnablement ses forces et serait consciente des opportunités qu’elle doit saisir.
Afin d’affiner notre analyse, utilisons maintenant le diagramme d’Ishikawa pour déterminer les
problèmes pouvant affecter l’exécution de la chaine de documentation pour le dédouanement à
l’importation des VAO
2. Le diagramme d’Ishikawa de la société Transit de l’Ankarana
Ce diagramme est une méthode de brainstorming particulièrement bien adaptés à la gestion des
risques et qui sert à rechercher ainsi qu’à représenter visuellement les différents problèmes et à
établir des relations de causes à effets. On l’appelle aussi diagramme des 5M parce que les
différents problèmes, à l’interne comme à l’externe de la société, sont présentés et classés suivant
cinq (05) domaines. Lesquels :
Milieu : poste de travail, l’organisation physique, etc. Méthodes : les procédures, les flux
d’informations, etc. Matériels : les équipements, machines, les outillages, etc. Main d’œuvre : les
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ressources humaines, les qualifications du personnel, la santé, etc. Matériaux : les différents
consommables utilisés, ... Le digramme d’Ishikawa permet de déterminer vers quel problème
principal convergent les différents problèmes identifiés pour chaque domaine et les éventuelles
conséquences connexes (les 5M)
Les causes du problème Les conséquences du

problème
Méthodes Matériels
L’unicité du circuit de transit
La longueur de la chaîne Insuffisance de matériels de
documentaire bureau
La lenteur du circuit documentaire Absence moyens de
Mauvaise organisation transports
Pluralité des documents à fournir
Lenteur de connexion
Retards de dédouanements des véhicules
Conséquences directes : paiement de sur frais
Conséquences indirectes : mauvaise publicité, perte de clients, démotivation du personnel,
Risque de non solvabilité - Bureau du transitaire trop
Risque de manque de étroit et moins vu d’autrui Insuffisance du
liquidité Organes opérationnelles personnel
Coût du dédouanement distantes les unes des autres Plusieurs étapes de la
Barrière linguistique Absence de guichet rapide à chaine ne dépendent
la banque pas du transitaire
Matières Mains d’œuvre

Milieux
Figure 4. Diagramme d’Ishikawa appliqué au Transite de l’Ankarana

Source : Auteur
Interprétation :
D’après la figure, qu’ils soient liés directement à la société ou dépendants des autres services
impliqués dans le processus de dédouanement, les problèmes identifiés couvrent tous les domaines
proposés par le diagramme d’Ishikawa. En outre, on constate aussi que l’interaction des problèmes
aboutit à des retards de dédouanement autrement dit des retards d’enlèvement de véhicules du
parking de la douane. Ces retards engendrent dans l’immédiat des paiements de sur-frais de
dédouanement. L’abandon de clients est surtout lié au sous-effectif du personnel et aux manques
de logistique.
On peut affirmer que la maitrise des 5M, c'est-à-dire la maitrise des problèmes qui les
caractérisent garantit la résolution du problème principal, des retards de dédouanement, qu’ils
engendrent.
3. Méthode des 5 Pourquoi
Cette méthode va nous permettre de formuler d’une manière concise les différents problèmes
identifiés et de les placer par ordre de leurs relations de causes à effets. Il s’agit de poser une série
Année 2018-2019 Page 43

de cinq questions de causalités dont les réponses forment une suite logique des causes du
problème principal.
Cause racine
Absence de stratégies biens définies
Les risques sont mal anticipés
Des défaillances des organes opérationnels de la chaine documentaire

Autres causes racines
Relations d’effets
Relations de causes
Le non maîtrise du circuit documentaire
Le traitement de certains dossiers-clients s’étale par rapport aux délais prescrits

Problème principal
Retards dans le dédouanement de certains VAO
Figure 5. Les 5 Pourquoi appliqués au problème du Transit de l’Ankarana

Source : Auteur
Interprétation :
Le 1er « Pourquoi ? » est formulé à partir du problème principal identifié grâce au diagramme
d’Ishikawa. La réponse à la première question servira à formuler la question suivante, et ainsi de
suite (en remontant la figure).
Tableau 8. Formulation des 5 Pourquoi et leurs réponses
Réponse : Parce que ; cause du

N° Question : Pourquoi ce problème ?
problème qui un autre problème
Pourquoi y a-t-il des retards dans le Parce que le traitement de certains dossiers-
1
traitement des dossiers-clients ? clients s’étale par rapport aux délais prescrits
Le traitement de certains dossiers-
2 clients s’étale par rapport aux délais La chaîne documentaire n’est pas maitrisée
prescrits
La chaîne documentaire n’est pas Il y a des défaillances au niveau des organes
3
maitrisée opérationnelles de la chaine documentaire
Il y a des défaillances au niveau des
4 organes opérationnelles de la chaine Les risques sont mal anticipés
documentaire
5 Les risques sont mal anticipés La société ne dispose pas de stratégies bien
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définies lui permettant d’anticiper les risques

inhérents à ses activités
Source : Auteur
La réponse au 5e pourquoi est la cause racine du problème et celles des trois autres pourquoi (le 2 e,
3e et le 4e pourquoi) sont les autres causes racines du problème.
Cette méthode se focalise sur les causes du problème principal et on constate que ces dernières,
citées dans les deux premières méthodes, sont regroupées
Conclusion :
Le principal problème de la société Transit de l’Ankarana est les retards qui surviennent lors des
traitements des dossiers-clients, c'est-à-dire la capacité de la société à dédouaner à l’importation
les VAO dans les temps. Cette capacité à dédouaner dépend de la maitrise des problèmes
identifiés dans l’analyse SWOT, le diagramme d’Ishikawa et la méthode des 5 Pourquoi. Ces
problèmes sont les même pour toutes méthodes utilisées, ce qui confirme leurs véracités, mais ils
sont abordés ou formulés différemment.
En effet, l’analyse SWOT les problèmes aborde par rapport à l’environnement de la société
(problèmes internes et problèmes externes) ; le diagramme d’Ishikawa les aborde suivant les
paramètres régissant l’activité de la société (problèmes d’ordre des 5M) et permet d’aller plus loin
dans la diagnostique. La méthode des 5Pourquoi reformule les problèmes de manière à établir une
suite logique des relations de causes à effets et y repartit les problèmes identifiés dans les deux
autres méthodes.
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Méthode des 5 Pourquoi : reformule, hiérarchique et repartie les problèmes causes au fil des réponses
Analyse SWOT : les problèmes sont internes et externe à la société
Mauvaise pub, perte clients, démotivation du personnel, abandon clients

Diagramme d’Ishikawa : les problèmes sont classés suivant les 5M et hiérarchisés en causes et conséquences
Traitement de certains dossiers-clients s’étale par rapport aux délais prescrits

Défaillances des organes opérationnelles de la chaine documentaire
Retards de dédouanement de certains VAO

documentaire
LES PROBLEMES IDENTIFIES ET A RESOUDRE

Absence de stratégie bien définie
Risques sont mal anticipés
Paiement de sur-frais
Non maîtrise du circuit
Cause racine du problème principal Conséquences indirectes

Conséquences directes
Autres causes racines du problème principale Problème principal
Défaillances :
-Mauvaise organisation
Risque : Non-respect délais :
-Insuffisance matériels
-Transitaire manque de liquidité Non maitrise : -La longueur de la chaîne documentaire
-Absence moyens transports
- Plusieurs
-Non solvabilité du client-Lenteur de connexion étapes de la chaine ne dépendent
-La lenteurpas
dudu
circuit
transitaire
documentaire
-Unicité du circuit de transit
-coût du dédouanement -Barrière linguistique -Pluralité des documents à fournir
-Absence guichet rapide à la banque
-situation géographique
Figure 6. Synthèse de la diagnostique de la société Transit de l’Ankarana

Source : Auteur
Section II. Les causes du problème de retards de traitement des dossiers-clients
Durant le stage, on a pu participer directement aux traitements de dossiers-clients ; ce qui a permis
amplement à l’observation de la réalisation en temps réel des différentes étapes de la chaine
documentaire du dédouanement à l’importation des VAO.
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1. Traitement de certains dossiers-clients s’étale par rapport aux délais prescrits

Le compte à rebours pour le dédouanement à l’importation des VAO commence à l’arrivée du
navire au port. A partir de là, le transitaire, avec son client (l’importateur), dispose de quinze (15)
jours : une quinzaine. Passé ce délai, il a encore droit à deux (02) quinzaines supplémentaires à
condition de payer le frais de magasinage strictement au plus tard le quinzième jour de chaque
quinzaine et renouveler la demande de rallonge : pour éviter la mise en dépôt de vente. Passé ces
délais, les véhicules seront définitivement propriétés de l’administration douanière et mis en
ventes aux enchères.
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Les Etapes Temps effectués Les Documents
01 Accueil du client 15 à 20mn
02 Regroupement du
dossier-client 15mn à 2jr
5 à 7jr
03 Création du BSC 10 – 15mn
04 Validation du BSC 1 à 3jr 2 : carte grise ; connaissement ; copie de

la carte d’identité national ou passeport
05 Préparation du D3Bis 10 à 20mn de l’importateur ; certificat de non gage ;
certificat de cession ; certificat
06 d’assurance ou de non assurance ; BAD
Validation du D3Bis 3 à 5h
3 : la facture définitive ; la lettre de
transport pour les expéditions maritimes
07 Préparation au CIVIO 20 à 30mn et la déclaration en douane à l’exportation
5 : D3Bis rempli, connaissement
7 : Fiche de renseignement à
08 Déchargement du 3 à 5h : recherche dockers
conteneur 5 à 6h l’importation, D3Bis validé
8 : D3Bis validé, connaissement
09 Le CIVIO 11 à 18h 9 : 7, fiche pour le CIVIO
10 : 7, fiche CIVIO rempli
10 Résultat du CIVIO 5 à 7jr 11 : résultat du CIVIO, factures,
documents de transport, liste de colisage,
11 Saisie et Enregistrement et autres, DAU saisi
2 à 4h
du DAU 12 : 11, décompte de valeur ; le BSC ; la
carte grise ; le certificat de non gage et le
12 Recevabilité du DAU 2h à 1jr certificat de cession,
14 : numéro du DAU enregistré, Ordre de
Virement, quittance de paiement
13 Attente du numéro du 3 à 5h 15 : certificat Modèle N°1
DAU et de l’OV
16 : fiche de reconnaissance
14 Encaissement 4 à 10h 18 : BAD, Connaissement original, carte
grise, certificat de cession, certificat de
Enregistrement du non gage, lettre manuscrite du service
15 Modèle N°1 10 à 15mn magasinage, laissez-passer,
19 : 18, quittance de paiement, demande
16 Reconnaissance 3 à 4h autorisation d’accès au port,
20 : 19, bon de sortie.
17 Liquidation 4 à 6h 21 : bon d’embarquement, bon de sortie
23 : assurance, attestation de sortie du
véhicule
18 Paiement du frais de
magasinage
3 à 5h 24 : certificat Modèle N°1, bon de sortie
19 Autorisation d’accès au 5 à 8h
port
20 Obtention du bon de 2 à 4h
sortie du véhicule
Enregistrement du bon
21 d’embarquement et bon 2 à 4h
de sortie
22 Dépouillement 3 à 4h
23 Attestation de sortie 3 à 4h
24 Enlèvement 5 à 7h
Figure 7. Longueur et lenteur de délais d’exécution de la chaîne documentaire

Source : Auteur
Année 2018-2019 Page 48
1. Longueur de la chaine documentaire

A l’issue des observations et des entretiens avec le personnel de la société et des responsables des
différents services concernés, on a dénombré vingt-quatre (24) étapes successives dans l’exécution
de la chaine. Comme on peut l’observer sur la figure ci-dessus, les étapes commencent vraiment
au tout début, c’est-à-dire par l’accueil du client parce que dans le processus de dédouanement, il
y a une phase de préparation avant l’arrivée du navire. Cette phase est très cruciale pour la suite du
traitement des dossiers ; elle est composée des quatre (04) premières étapes (voire figure ci-
dessus).
2. Lenteur d’exécution de la chaine
Pratiquement, le transitaire avec son client dispose de quarante-cinq (45) jours ou trois (03)
quinzaines pour dédouaner un véhicule, moyennant des sur-frais de magasinage selon le délai
franchi.
En se référant à notre figure, le temps effectué pour boucler toutes les étapes de la chaine varie
entre 15 jours 07 heures 40mn à 24 jours 1 heure 05 minutes. Ainsi, on peut en déduire que le
traitement de tous les dossiers clients dépasse la 1ère quinzaine et que certains dossiers dépassent la
2e quinzaine. D’autant plus que le temps des va et vient, dans les différents services et
administrations, pour effectuer le circuit est estimé à trois (03) jours au total.
A ce stade de notre analyse, le temps nécessaire à l’exécution de la chaine documentaire ne nous
permet pas d’expliquer le dépassement de la 3e quinzaine, donc la mise à la vente aux enchères de
certains véhicules.
3. Multiplicité des documents requis
En se référant toujours à la figure, on ne peut que constater de la quantité et de la diversité des
documents nécessaires au dédouanement des VAO. De plus, la manière dont ces documents sont
requis au fil des étapes alourdit les opérations. Des documents qui ont été déjà requis, vérifiés et
validés dans des étapes antérieures sont à nouveau requis pour vérification et validation dans des
étapes ultérieures.
4. Non maitrise de la chaine documentaire
On pourrait dire que tous les problèmes viennent du non maitrise de la chaine documentaire, mais
il s’agit ici de déterminer précisément les facteurs de ce problème.
4.1. Unicité de la chaine documentaire
L’exécution des étapes de la chaine documentaire ne se fait que l’une après l’autre. Il est
impossible d’exécuter deux ou plusieurs étapes simultanément parce que des documents
nécessaires pour l’étape suivante dépendent de la réalisation en bonne et due forme de l’étape
précédente ; quitte à attendre le temps que ça prendra.
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4.2. Des étapes hors contrôles

Même dans le meilleur des cas, le traitement des dossiers-clients rencontrera toujours des retards.
Ceci vient du fait que l’exécution de la plupart des étapes ne dépend pas directement du transitaire.
Ainsi, la maitrise du temps nécessaire au traitement des dossiers clients semble lui échapper ;
d’autant plus qu’il n’a aucun pouvoir d’influence sur les autres organes opérationnels tels le
GasyNet et l’Administration douanière.
L’accumulation des délais d’attentes lors de l’exécution des différentes étapes du processus est la
cause de ces retards. Cela revient à remettre en cause l’efficacité des organes opérationnels dans
le processus du dédouanement.
A première vue, ces retards ne sont pas du ressort de la société transitaire car ils dépendent en
grande partie, d’après la figure ci-dessus, au Gasy Net et à l’administration douanière. Mais, on
constate aussi que le regroupement des dossiers-clients (étape 2) peut prendre du temps et c’est là
que l’efficacité de la société est mesurée. De plus, notre diagnostique nous a permis d’identifier
des faiblesses de la société qui compromettent son efficacité dans le traitement des dossiers de ses
clients.
5. Défaillances des organes opérationnelles de la chaine documentaire
5.1. Défaillance au niveau de la société transitaire
A l’interne, les problèmes sont surtout d’ordre organisationnel du personnel et de la logistique.
5.1.1. Insuffisance du personnel
Le transit de l’Ankarana ne dispose pas assez de personnel pour effectuer le travail ; il se trouve
vite déborder. Au moment où les clients sont nombreux, une seule personne suit le circuit de deux
ou trois dossiers-clients. Ce qui non seulement, entraine un mélange des dossiers ou perte de ces
derniers mais aussi la fatigue de faire un va-et-vient à pied. Il arrive même que la société renonce à
des clients.
5.1.2. Insuffisance et manque de matériels
Durant le stage, on a remarqué que la société ne dispose pas assez d’ordinateurs de service, ils
n’en n’ont que deux et que chaque employé fait le tour pour pouvoir utilisé ceux-ci, ce qui retarde
les services et l’effectuation des tâches.
De plus, il y a aucun moyen de transport comme une moto ou/et une voiture par exemple, ce qui
mène à une grosse perte de temps pour l’exécution du circuit car les agents se déplacent à pieds.
La qualité de la connexion internet de la société n’est pas adaptée aux volumes de données qu’elle
traite.
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5.1.3. Manque de coordination

La coordination des tâches est une difficulté majeure et celle-ci, se présente sous plusieurs
formes :
 l’absence des moyens de déplacement pour l’exécution des tâches ralentit le délai de traitement des
dossiers-clients
 la répartition des tâches et la définition des fonctions de chaque responsable ne sont pas
cohérentes
 la démotivation causée par une utilisation trop limitée du matériel de travail par rapport à
la responsabilité (photocopieuse, e-mail, fax, ordinateur, etc.…)
Tableau 9. Description du niveau de la qualité de coordination des tâches
Processus Planning de Contrôle Moyens de réalisation de

d'activité travail d'activité travail Tâches
En
Favorable Désorganisé Insuffisant En pénurie confusion
Source : Observation de déroulement des activités du transit de l’Ankarana
5.2. Défaillance au niveau du client

5.2.1. Méconnaissance des documents et de la procédure de la part des clients
Pour effectuer l’opération du dédouanement des véhicules automobiles d’occasions de ses clients,
le transitaire a besoin, au préalable, de certains documents. Au transit de l’Ankarana, les clients
sont soit en retard pour le dépôt de leurs dossiers, soit ils ne les déposent pas au complet.
Des documents incomplets sont considérés comme entant le plus difficile des cas dans l’opération
du dédouanement des marchandises à l’importation. Les documents manquants sont souvent : le
connaissement original (CNT) ou Bill of Lading (B/L), la carte grise, et le BSC.
Le transitaire se doit de lui tenir au courant à chaque document manquant mais cela ralentit encore
plus l’activité de la société transitaire.
Tableau 10. Récapitulatif des documents manquants
Documents manquants Effectifs des dossiers-clients Pourcentages
Connaissement original 4 20%
Carte grise 7 35%
BSC 9 45%
Total 20 100%
Source : Auteu
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20%
Connaissement Original
45%
Carte grise
BSC
35%
Figure 8. Pourcentage des documents manquants

Source : Auteur
Interprétation :
Cette figure nous montre clairement le résultat suivant, sur les documents manqués : le premier,
c’est le BSC occupant un pourcentage de 45%, comme nous avons pu remarquer avant, la
longueur de temps de délivrance de ce dernier du bureau du GasyNet Tananarive. Ensuite, il y a la
carte grise qui détient 35% des manques et 20% constituent le manque de connaissement original.
On peut cependant en tirer que le BSC qui freinent le plus l’avancement de l’activité du transitaire
puisqu’il détienne le plus de pourcentage.
5.2.2. Fausse déclaration de la part des clients
Pour réduire les droits et taxes sur les marchandises de grande valeur, les clients mal intentionnés
les déclarent sous une autre désignation. Alors que c’est le transitaire qui est responsable devant
l’administration des douanes, des informations relatives à toutes les opérations qu’il effectue, Si
cette dernière est fausse, c’est le transitaire qui sera pénalisé.
5.3. Défaillance au niveau des autres organes opérationnels
5.3.1. Au niveau de l’Administration douanière
D’après notre observation sur les ressources humaines, le principal problème auquel elle est
confrontée c’est le manque de personnel face au nombre de dossiers à traiter : vérification,
validation et certification des documents requis pour le dédouanement, non seulement des VAO
mais des marchandises en général. S’ajoute à cette situation, la passivité que font preuve certains
fonctionnaires dans l’accomplissement de leur travail.
Ce qui cause cependant, un problème méthodologique, qui est la difficulté voire l’impossibilité
d’avoir des données plus détaillées sur des problèmes qui affectent l’efficacité de l’exécution des
opérations car les responsables sont réticents pour aborder le sujet. La réponse qui revient souvent
c’est que c’est au niveau du GasyNet que les choses trainent.
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5.3.2. Au niveau du GasyNet

Le système TradeNet a été mis en place afin de permettre une réduction significative du temps
nécessaire au traitement des documents, une diminution des erreurs causées par la répétition de la
saisie de documents, et une augmentation de la transparence et de la sécurité dans les démarches
administratives. On peut considérer que GasyNet a échoué concernant le temps de traitement car
les délais d’attente auxquels le transitaire est victime proviennent, en grande partie, de son
système de traitement et de validation des documents.
Si on parle de l’importation des véhicules automobiles, il existe quelques difficultés au niveau de
l’exécution de la procédure, en ce sens que :
- l’importateur ne peut pas savoir à l’avance la valeur du véhicule à importer. C’est un grand
problème pour les importateurs car souvent il n’a pas les moyens financiers pour payer les taxes
au moment du dédouanement de son véhicule.
- Il peut au moins commencer l’opération avant la visite de la marchandise (véhicule) au port de
débarquement. Il peut ainsi minimiser ses dépenses car la plupart des importateurs sont seulement
de passage à Antsiranana.
- L’opération ne peut se faire tant que le bateau n’est pas encore arrivé au port car dans le système
de TradeNet, la soumission du manifeste constitue le point de départ de toute procédure de
dédouanement.
- Le GasyNet décline toute responsabilité quant aux délais supplémentaires engendrés par le retard
de l’inspection dû au non représentation de l’importateur ou à l’impossibilité de réaliser
l’inspection dans les cas cités. Cependant c’est souvent à cause de l’indisponibilité de son agent
que ces délais supplémentaires surviennent.
Ainsi, si GasyNet est supposé faciliter la procédure, au finalement on pourrait être tenté de dire
qu’il ne fait que la compliquer. Raison de plus de le penser quand aucune information n’est
fournie pour justifier les délais d’attente qui s’allonge de plus en plus ; et ça pousse à se
questionner sur la transparence dans la procédure.
5.3.3. Encombrement du circuit MIDAC

Le MIDAC GasyNet fait partie d'un guichet unique électronique TradeNet Madagascar, son rôle
est la soumission en ligne, le traitement, l'approbation et la diffusion de la documentation liée au
commerce par les ministères et organismes pour contrôler les différents utilisateurs potentiels :
importateurs, exportateurs, agents de clarification, entreprises de logistique, etc. Grâce à leurs
interfaces, les utilisateurs peuvent soumettre des demandes, de recevoir et de répondre aux
questions, présenter des pièces justificatives et de suivre les progrès de leurs applications.
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L’encombrement du réseau MIDAC est l’un des obstacles pour le transitaire, car nombreuses
sociétés transitaires déposent leurs documents en même temps, plusieurs utilisateurs du plate-
forme engendre sa lenteur. L’entreprise transitaire n’est pas fautive et elle n’a aucune résolution
face au problème, il pourra gagner la sympathie de celui-ci.
5.3.4. Problème de la part de compagnie de navigation

La date d’arrivée du navire dans le programme de la compagnie de navigation n’est pas toujours
respectée. En effet, la rotation du navire dépend de la disponibilité du quai du port de Diego et
surtout des intempéries.
Aussi, le dépôt du manifeste est nécessaire au dédouanement des marchandises car avant l’arrivée
de navire dans le territoire douanier, le manifeste doit être remis par le capitaine du navire qui est
en charge de transporter les marchandises. Malgré cela l’enregistrement de manifeste est souvent
effectué après l’arrivée de navire. Cela ralentit la procédure douanière puisqu’on attend la
validation de manifeste afin de pouvoir passer à la déclaration des marchandises.
5.3.5. Problème auprès de la banque
Le paiement de la prestation GasyNet, des droits et taxes Douaniers ainsi que des divers impôts
sont effectués à la banque Primaire.
Cette procédure est pratique mais son application est pénible pour l’importateur ou pour le
transitaire car, à la banque, ils ne bénéficient d’aucun privilège, mais doivent faire la queue
comme les autres clients de la banque.
Aussi, l’attente de la validation du paiement de l’O.V effectué à la banque, est assez longue sur le
TradeNet, ce qui nous met en cause la lenteur de la connexion TradeNet. Nous allons décrire dans
un tableau ci-dessous le niveau de retard de la procédure.
6. Mal anticipation des risques
L’analyse de la chaine documentaire et des problèmes liés aux retards de dédouanement à
l’importation des VAO nous amène à affirmer que c’est l’incapacité du client ou de son transitaire
à couvrir les coûts du dédouanement qui constitue un réel blocage à l’effectivité du traitement des
dossiers. Parce que malgré tous les retards engendrés par les problèmes qu’on a cités au paravent,
définitivement, le délai de trois quinzaines ne sera dépassé que si l’ordre de virement (OV) n’est
acquitté.
Ainsi toute l’efficacité de la société transitaire repose sur son aptitude à anticiper et éviter cette
situation.
6.1. Client non solvable
Dans le commerce international, l’administration douanière exige le cautionnement par un
transitaire, une banque ou une grande société, en cas de non-paiement au comptant des droits et
Année 2018-2019 Page 54

taxes. Cette caution signifie que lorsque le client est insolvable, c’est le transitaire qui est attaqué.
Dans ce cas les risques s’avèrent énormes : fausse adresse, détérioration des marchandises durant
le trajet, perte …
6.2. Risques d’insuffisance de liquidité
Les opérations de transit demandent un volant assez important de liquidité car la société est
appelée à avancer les fonds nécessaires pendant les opérations pour le dédouanement. Ces avances
seront récupérées lors du règlement de la facture par le client. Or, entre la date quand a lieu le
décaissement pour l’avance de fond et la facture du service rendu, il faut au moins une demi-
journée. Mais il faut tenir compte du délai de recouvrement accordé au client. Parfois, ces clients
exigent ou bénéficient d’un à trois mois d’échéance.
Si le transitaire n’a pas assez de liquidité, il ne peut pas accepter d’autres clients voire avancer les
fonds nécessaires pendant les opérations. Donc, la capacité d’exploitation est souvent réduite.
Section III. Analyse des impacts

1. Les conséquences directes aux retards de dédouanement des VAO
1.1. Paiement de sur-frais
Tout d’abord, il faut savoir qu’il existe trois (03) sortes de sur frais appliqués au dédouanement
des véhicules automobiles d’occasions :
1.1.1. Le magasinage
C’est un sur frais exigé par la société de manutention, sur les véhicules occupant le magasin ou le
parking de la douane, lequel fait partie du terre-plein de la société manutentionnaire. Le paiement
de ce magasinage s’effectue après chaque 15jours qui se suivent à compter de la date d’arrivée du
navire transportant les véhicules en questions, mais ces quinzaines de jours de paiement se
multiplie seulement 3fois.
1.1.2. Dépôt en vente
C’est un sur frais exigé par la douane, sur les véhicules entrant sur le territoire Malagasy. Le
paiement de ceci s’effectue à partir du 45 ème jour de la date de dépôt du manifeste entre la main de
l’inspecteur de douane.
Remarque : Il se peut que la date du dépôt du manifeste n’est pas la même de celle de l’arrivée du
navire.
1.1.3. Mise en vente aux enchères
Cette mise en vente aux enchères des véhicules est effectuée par les agents douaniers
principalement le receveur de douane aussi l’inspecteur, en cas du manque de liquidité des clients
pour enlever leurs véhicules dans les délais prescrits. A partir de ce jour de mise en vente, les
véhicules ne sont plus au nom de l’importateur mais à celui/celle qui les a remportés à la vente aux
Année 2018-2019 Page 55
enchères. Sachant qu’à la date de sortie de cette mise en vente, le transitaire sera le premier
informé par l’administration douanière, et elle a encore une chance d’apporter une modification au
dédouanement des véhicules pour éviter cette mise en vente.
Tableau 11. Les prix unitaires de chaque sur frais
Prix Magasinage Dépôt en vente Vente aux enchères

Durées (par quinzaine)
1ère période 1,62 €
2ème période 1,86 €

3ème période 2,19 € Selon le modèle du
véhicule et fixé
seulement par la
douane
4ème période Selon le modèle du
véhicule
Source : Auteur
Interprétation :
Le prix du magasinage augmente chaque quinze jour, afin d’inciter le client à dédouaner au plus
vite possible son véhicule. Le dépôt en vente du véhicule dépend du type des véhicules importés,
et enfin, la vente aux enchères enlève tout droit au propriétaire. Ces derniers seront vendus à un
prix des véhicules automobiles conforme aux ceux des prix d’ici.
 Résultats des enquêtes effectués

Le tableau ci-après, montre les nombres des marchandises dédouanées des trois dernières années
(2017, 2018 et 2019) qui ont payés des sur frais au niveau de la compagnie de navigation, la
compagnie de manutention ainsi que la douane.
Tableau 12. Nombre des véhicules payant les sur frais ces trois dernières années
Dépôt Vente
Pourcentag
Magasinage en Pourcentage aux Pourcentage
e
Marchandise vente enchères
s frappées 2ème
1ère 3ème
quinzain
quinzaine quinzaine
e
2017 15 9 5 29,41 3 18,75 1 14,29
2018 17 11 8 33,33 5 31,25 2 28,57
2019 19 13 11 37,25 8 50 4 57,14
Total 51 33 24 100,00 16 100 7 100,00
Interprétation :
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Le tableau ci-après relate qu’en 2017, parmi tous les véhicules dédouanés, 11exigeaientle
paiement des frais de magasinage auprès de la compagnie de manutention et 2véhicules ont été
mises en dépôt de vente.
L’année 2018, cela a connu une hausse ; 13automobiles ont payé des frais de magasinage et 3
parmi eux ont été mises en dépôt en vente. Et enfin, en 2019, cette situation s’est encore empirée,
17 véhicules ont payé le frais de magasinage et 7 automobiles sont mis en dépôt en vente.
Toutefois, ces 3 années d’études fait ressortir que, 2 véhicules sont soumis à la vente aux enchères.
Tous ces problèmes sont dus au manque de liquidité des clients.
2. Les conséquences indirectes aux retards de dédouanement des VAO

2.1. Détérioration de l’image de la société
2.1.1. Baisse des activités : clients et VAO dédouanés
Le trafic des véhicules importés d’occasions au sein du transit de l’Ankarana
Cette analyse du trafic de véhicules importés d’occasions se fera selon la nature des véhicules
importés de l’année 2017 à 2019. Il s’agit cependant, d’aborder l’évolution comparée du trafic
d’importation de VAO.
Tableau 13. Tableau comparatif du trafic de véhicules
TOTAL
2017 2018 2019
Catégorie ANNUEL
des véhicules Janv.- Avr.- Juil.- Janv.- Avr.- Juil.- Janv.- Avr.- Juil.-
2017 2018 2019
Mar Juin Sept Mar Juin Sept Mar Juin. Sept.
Voiture 11 5 22 10 4 20 9 3 15 38 34 27
Tracteur 1 - 4 - - 3 2 - 3 5 3 5
Engin 2 - - - - 1 - - - 2 1 -
Remorque - 1 - - - - - - - 1 - -
Total
14 6 26 10 4 24 7 4 34 46 38 32
trimestriel
Source : La société transit de l’Ankarana
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Figure 9. Evolution du trafic de véhicule automobile de 2017 à 2019

Source : Auteur
Interprétation :
L’analyse de ce tableau ci-dessus fait remarquer la même tendance au niveau des natures de
véhicules au fil des années ; en dehors d’une part l’importation, pour l’engin et remorque,
l’importation est rare. D’autre part, les voitures ont connu une évolution à la hausse d’une année à autre.
Cette figure fait ressortir à son tour, une évolution considérable et persistant à la baisse du trafic de
véhicule automobile d’occasions à l’importation de 2017 à 2019. L’allure de cette courbe montre
que ce trafic des véhicules ont connus une chute libre en 2019, une situation un peu inquiétante
pour la société transitaire puisque cela souligne la fuite des clients vers les concurrents. Comme
les mouvements de trafic ont connus toutes sans exception une décroissance, il est aisé de
constater que la chute est moins brutale, c’est-à-dire dans une proportion plus raisonnable.
Aussi, on remarque que, ce sont les voitures qui sont les plus souvent importés au service du
transit de l’Ankarana. Le dédouanement des voitures a pris sur les trois (03) années d’étude une
part importante de l’évolution du chiffre d’affaires de la société notamment en 2017 et augmente
beaucoup plus du mois de juillet au mois de septembre. Les engins sont rarement dédouanés, son
importation n’est que deux (02) fois, en début du 1 er trimestre pour l’année 2017 et le dernier
trimestre de l’année 2018. Le tracteur ne varie pas trop tout au long de l’année. Tandis que le
remorque a connu une décroissance voir n’a plus connu un sujet de dédouanement qu’en 2 ème
trimestre de l’année 2017.
2.1.2. Facteurs de fuite de clients
Un sondage effectué auprès de dizaine des clients habituels important des véhicules automobiles
d’occasions, occasionnels a permis de connaitre les principaux obstacles empêchant les clients de
rester fidèles à la société transitaire.
- La valeur de la commission de transit : certains clients jugent le total à payer imposé par le
transit de l’Ankarana, car les clients doivent d’abord payer la somme que le transitaire lui
propose avant le dédouanement de ses marchandises. Ils sont donc obligés de se tourner
vers les concurrents de son transitaire actuel.
- La situation géographique : les clients réclament que l’emplacement de la société est moins
vu de tous et difficile à trouver.
- Le manque de communication : la société ne dispose pas des moyens efficaces pour se
communiquer avec les clients, comme par exemple : l’entreprise doit communiquer avec
ses clients sur les documents nécessaires au dédouanement afin d’éviter un quelconque
retard.
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Freins des clients

La manque de
30% communication
Le montant du commission
45% de transit
Situation géographique
25%
Figure 10. Les freins des clients du transit de l’Ankarana

Source : Sondage-client
Interprétation :
La manque de communication avec ses clients occupent 45% des freins des clients, ce manque de
communication même conduit au manque des documents déposés par les clients et qui retardent le
dédouanement de ces véhicules. Le transit Ankarana se base encore sur la bouche-à-oreille comme
moyen de communication, les clients affirment qu’ils ont été conseillés par des connaissances qui
leurs inspiraient confiance (amis, famille, employés, ...).
2.1.3. Mauvaise publicité
On sait que durant ces trois dernières, le nombre de véhicules atteints de sur-frais de magasinage,
de dépôt en vente et même de mise en vente aux enchères n’a cessé d’augmenter. Ce qui implique
que le nombre de clients non satisfaits, d’une manière ou d’une autre, a aussi augmenté.
On sait aussi que ces clients non satisfaits vont exprimer leur insatisfaction à d’autres clients,
conformément à une loi du marketing stipulant qu’un client non satisfait équivaut à plusieurs
clients perdus. Cette loi est ici vérifiée parce que le nombre de véhicules que la société à dédouané
n’a cessé de diminuer durant la période considérée (2017 à 2019).
2.2. Ralentissement de l’activité de la société
Si le nombre total de véhicules dédouanés diminue, c’est-à-dire le nombre de dossiers clients
traités, alors que le nombre de véhicules atteints de sur-frais et mis en vente aux enchères
augmente, on ne peut que conclure sur la dégradation de l’efficacité de la société et confirmer sa
part de responsabilités dans les retards qu’occasionne l’exécution de la chaine documentaire
2.2.1. Perte de motivation du personnel
En se basant sur l’historique de la société, on peut remarquer déjà que le mouvement de va-et-
vient ou encore « Turn-over » règne au sein de l’entreprise, un employé ne se tiendra pas
longtemps en y travaillant, le vrai pourquoi reste à savoir. Suite aux enquêtes effectués auprès du
personnel, concernant le volet d’ancienneté des membres du personnel, le maximum est de 4ans.
Leurs compétences se fixent sur :
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- La promptitude ou la rapidité d’accueil des clients

- Le dynamisme de chacun d’entre eux
- La capacité d’écoute qu’ils ont en conseillant, persuadant les clients
- La courtoisie envers les clients
Mais l’esprit d’équipe manque souvent dans l’accomplissement des activités. Malgré cela,
l’atmosphère de travail semble encore bonne. Le personnel travaille pendant les jours ouvrables et
parfois même le week-end mais en contrepartie d’un supplément de salaire. Cependant, nous
allons établir un tableau constituant les besoins non satisfaits des membres du personnel.
Tableau 14. Les besoins non satisfaits du personnel du transit de l’Ankarana
Nombre de personnes
Les besoins non satisfaits du personnel enquêtées Pourcentage
Absence de liberté de choix sur la méthodologie
de travail (besoin d'estime) 1 20%
Non reconnaissance du travail faite (non

considération du besoin d'estime des employés) 1 20%
Travail en équipe non sollicité (besoin
d'appartenance) 1 20%
Absence de moyen de transport pour effectuer le
circuit (Besoin de sécurité) 1 20%
Augmentation de salaire (Besoin physiologique) 1 20%

Total 5 100%
Source : Enquête auprès du personnel
Interprétation :
Tenant compte de ce tableau ci-dessus, on constate que chacun des membres du personnel possède
son niveau de besoin, la dirigeante doit se charger de connaître les besoins de ses employés pour
pouvoir mieux les motiver car un personnel non motivé est un personnel non performant.
2.2.2. Risque d’abandon de clients :
Plusieurs fois la société a été contrainte de renoncer à des nouveaux clients. C’est peut-être parce
qu’elle est consciente d’avoir atteint ses limites tant au niveau de la direction qu’à celui de
l’organisation. A terme elle se limitera à traiter les dossiers de ses clients habituels.
2.2.3. Recours à la corruption
La corruption apparaît généralement lorsque les pratiques utilisées sont dépassées et peu efficaces
en matière, et lorsque les clients sont incités à éviter des procédures lentes ou lourdes en
soudoyant le personnel des douanes et en achetant ces services.
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PARTIE III. Proposition des stratégies
d’optimisation de cette chaîne documentaire
La deuxième partie comporte des nombreux problèmes que la société
transit de l’Ankarana rencontre, ces problèmes ont des causes qu’aussi
bien des conséquences à la survie de l’entreprise sur le marché très
concurrentiel. Toutefois, sachant qu’à chaque problème, des solutions
remèdes existent toujours. Cependant, quels peuvent être notre
contribution pour pallier les dysfonctionnements rencontrés ?
Allouer des stratégies d’optimisation du temps d’exécution de la chaîne documentaire relative au

dédouanement des véhicules automobiles d’occasions est un moyen de mesurer précisément la
performance de la société transitaire. Ainsi dans cette dernière partie il sera question de d’apporter
une modeste contribution en vue de la perfection de la situation de vente au sein de la société mais
avant tout il est nécessaire de conserver les résultats de la partie précédente. Il est important
d’affirmer que l’analyse se fait à partir des hypothèses suivantes :
 Les problèmes liés au traitement des dossiers-clients sont plus complexes qu’il ne parraît
dans le paradoxe des faits
 Le retard de traitement des dossiers altère l’activité de la société transitaire d’une manière
générale
 La société doit se focaliser sur les problèmes qu’elle pourrait maîtriser
Nous allons donc tâcher de vérifier un par un, les hypothèses adoptées.
CHAPITRE I : DISCUSSION
En basant sur l’analyse faite dans la seconde partie, la société traverse une situation difficile sur son
importation des véhicules automobiles cette année-ci. Le traitement des dossiers-clients ralentit en
contexte de la longueur et la lenteur du circuit administratif qui l’effectue. Ces différents problèmes
emmènent au retard du dédouanement de ces véhicules des clients et qui occasionnent le paiement
des sur frais. Face à tout cela, on ne peut tout simplement pas de croiser nos bras mais au contraire
d’apporter notre contribution à l’amélioration de l’activité de la société en proposant nos solutions
pour remédier aux problèmes existants.
Mais avant tout, il faut vérifier les hypothèses adoptées.
Section I. Vérification des hypothèses et liste des outils de planification des activités
1. Vérification des hypothèses :
1.1. « Les problèmes liés au traitement des dossiers-clients sont plus complexes qu’il
ne parraît dans le paradoxe des faits »
Cette hypothèse est une remise en cause des responsabilités de la société transit de l’Ankarana étant
donné que cet aspect n’est pas explicite. En effet, au début de notre stage, le constat fait par
l’intermédiaire de la société a permis de formuler le contexte de notre étude. De ce contexte, il a
apparu que lors du dédouanement à l’importation des VAO, les principaux problèmes qui causent
des retards dans le traitement des dossiers des clients sont la longueur de la chaîne documentaire
aggravée par la lenteur des opérations et la méconnaissance, de la part des clients, des documents
requis pour la déclaration ainsi que les éventuelles fausses déclarations. Cela revient à dire que les
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problèmes sont au niveau des clients et des autres organes opérationnels dont dépend l’essentiel des
opérations.
Cependant, à l’issue de l’analyse de la situation et des problèmes, la part de responsabilités de la
société a été clairement établie. Elle se situe d’une part dans son efficacité à organiser ses activités à
l’interne (ressources humaines, logistique, méthodes) et d’autre part, dans sa capacité à gérer ses
clients ; c’est-à-dire à anticiper les défaillances et risques liées à sa clientèle.
En outre, malgré le fait que la chaîne documentaire est effectivement longue et que les délais
d’attentes pour son exécution conduisent dans la majorité des cas, pour ne pas dire dans tous les cas,
à des retards ; le réel obstacle à cette exécution est l’insolvabilité et/ou le manque de liquidité de la
société transitaire. Tant que l’ordre de virement contenant les coûts inhérents au dédouanement ne
sera pas acquitté ; le processus de dédouanement se trouvera bloqué au niveau de l’étape
« Encaissement ». Si cette situation est male anticipée, elle conduira dans le cas le plus extrême, à la
mise e vente aux enchères du véhicule concerné.
1.2. « Le retard de traitement des dossiers altère l’activité de la société transitaire d’une
manière générale »
En confiant leurs dossiers à la société transitaire, les clients (les importateurs du VAO) lui affirment
leur confiance et s’assurent ainsi du service leur permettant de se préparer à toutes éventualités. Les
sur frais et mises en ventes aux enchères que subissent certains dossiers-clients (véhicules) affectent
la confiance des clients qui remettent en cause la qualité et l’efficacité du service offert par la
société. Ces dernières sont telles que de 2017 à 2019, le nombre total de dossiers traités ont toujours
diminué alors que le nombre des véhicules atteints des sur frais et de mise en vente aux enchères
augmentent : le nombre de clients baissent et il y a de plus en plus de retards de traitement de
dossiers.
La baisse du nombre de clients expliquerait le fait que la société choisit d’augmenter son coût de
prestation « le montant de la commission du transitaire » ; aux moins pour certains types de clients.
Ceci dans le but, peut-être de garder le niveau du chiffre d’affaire ou de la liquidité ; mais ça freine
encore plus les clients et les incite à aller chez les concurrents, en occurrence le transit MEVA.
Puisque d’une part, le temps normal maximum pour effectuer les étapes de la chaîne documentaire
ne dépasse pas la 2ème quinzaine. Et que d’autre part, la clientèle révèle du marketing et que le
marketing est l’affaire de la société. Alors, la société peut se considérer être la seule responsable de
l’augmentation des retards de traitement de dossiers ; la démotivation du personnel.
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1.3. « La société doit se focaliser sur les problèmes qu’elle pourrait maîtriser »
On a vu que les problèmes qui causent des retards de traitement des dossiers-clients sont liés aux
différents organes opérationnels de la chaîne documentaire et que la société transitaire n’a de
l’influence que sur elle et sur son client ; mais aucune sur les autres organes (Douanes, GasyNet,
compagnie de navigation, etc.).
De plus, la part de responsabilités de la société dans ces problèmes est stratégique.
Pour optimiser le temps de traitement des dossiers-clients et redynamiser son activité, elle doit
maîtriser ses problèmes à l’interne et ceux par rapport à ses clients en adoptant une politique
managériale et communicationnelle bien définie.
2. Evolution dans les opérations de dédouanement
Pour toutes les problèmes existants, la douane a adopté de son côté, deux plates-formes pour alléger
la longueur de la chaîne documentaire :
2.1. Le traitement des dossiers sur Sydonia World

C’est un système Douanier automatisé, un projet conclu entre le Gouvernement de la République de
Madagascar et la CNUCED (Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le
Développement) qui consiste à l’informatisation des opérations de dédouanement.
La conception fut en 1989 sur l’appui du Gouvernement SUISSE ; se perfectionne de jour en jour.
Le système devient Sydonia ++, mise en place en 2005 après avoir remplacé la version 2.7 (où le
traitement reste encore manuel). Depuis Novembre 2016, la Douane Malagasy a utilisé la version
plus améliorée et actuelle du système douanier automatisé appelée « Sydonia World », développé
par la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (CNUCED), avec
l’appui financier de la Banque mondiale. Ce Sydonia World traite les manifestes, les déclarations en
Douanes, la comptabilité, le transit et les régimes suspensifs.
2.2. L’élaboration du système TradeNet

Ce système est un véritable guichet électronique qui met en réseau les systèmes informatiques de
toutes les parties prenantes au dédouanement sur une plate-forme commune et dans un
environnement sécurisé. Le TradeNet se traduit comme étant le commerce par Internet, Trade :
commerce, net est le diminutif d’Internet.
Par définition, le TradeNet est un logiciel de traitement de la circulation des informations utilisées
pour mettre en réseau toutes les entités impliquées dans le processus de dédouanement.
2.3. Le module MIDAC
MIDAC ou Ministères, Départements et Agences de Contrôle sont des organes gouvernementaux à
la charge de contrôle spécifique des marchandises à l’importation qu’à l’exportation. Il a été conçu
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par le développement d’une collaboration entre l’ensemble des Ministères et Agences

Gouvernementales chargées de contrôles spécifiques sur les marchandises importées ou exportées,
le soutien technique de GasyNet, et dans le cadre de la gestion coordonnée des frontières mises en
œuvres par l’administration des Douanes.
Sur ce, les différentes Agences de Contrôle doivent être informées, le plus tôt possible, des
marchandises soumises à leur contrôle afin de délivrer le permis (autorisation, certificat ou régime
spécial) y afférant dans les meilleurs délais, suivant les exigences réglementaires.
L’Administration des Douanes, quant à elle, doit être informée, dans les plus brefs délais et d’une
manière sécurisée, de la décision des Agences de Contrôle.
Cette image montre la démarche nécessaire à suivre pour l’utilisation du module MIDAC :
Figure 11. Circuit du module MIDAC

Source : Cours T.T.D, Monsieur RAKOTOMALALA Aimé
Commentaire :
Après avoir réunis tous les documents constituant les pièces jointes, les importateurs font une
demande d’interférer leurs documents dans le module MIDAC. Une fois la demande est approuvée,
le traitement de document suit son étape. Il faut créer une liasse documentaire sous MIDAC pour
chaque dossier et attachement de tous les documents nécessaires au dédouanement. Puis il faut
enregistrer la déclaration sous Sydonia World avec mention de la précédente liasse documentaire
obtenue ci-dessus. Après on fait un contrôle de recevabilité et contrôle documentaire de la liasse à
travers l’application sous MIDAC. Et enfin, on passe au contrôle de la déclaration en douane à
travers Sydonia World pour les vérificateurs.
3. Situation du transit de l’Ankarana actuellement par rapport à l’évolution du marché
En synthétisant les problèmes rencontrés, l’organisation actuelle de l’entreprise n’est plus adaptée
aux contextes du marché car conformément au cycle de vie d’une société sur un marché donné et
par rapport à l’âge de la société transit de l’Ankarana Antsiranana, elle doit être en phase de
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maturation mais notre constatation fait ressortir qu’elle se trouve encore en phase de
développement face à ses concurrents.
Elle est essoufflée car son efficacité se détériore en même temps que le volume de ses activités
diminue. Cela nous conduit à affirmer que la société a atteint ses limites et doit définir des nouvelles
stratégies à suivre. Face à cette problème au niveau stratégique, cet outil d’amélioration :
3.1. La roue de Deming
C’est un modèle d’amélioration continue utilisé en management de la qualité. Son nom vient du
statisticien William Edwards Deming. La roue de Deming est un moyen mnémotechnique
permettant de repérer avec simplicité les étapes à suivre pour améliorer la qualité dans une
organisation.
VISION
A P P D C A OBJECTIFS
D C Corriger ou améliorer ce
Assurance qui est fait
qualité Contrôler ou vérifier si ce
qui est fait correspond à ce
Faire ce qui a été dit
quiva
Dire ce que la société a été dit COMPETITIVITE
faire
PERENNITE
Figure 12. La roue de DEMING

Source : Auteur
3.2. Tableau de bord
Le tableau de bord est un outil destiné au responsable pour lui permettre grâce à des indicateurs
présentés de manière synthétique de contrôler le fonctionnement de son système en analysant les
écarts significatifs afin de prévoir et de décider pour agir
4. Description du processus et tableaux des avantages et inconvénients
4.1. Description du processus
Pour mettre en place les différents outils de planification cités ci-dessus. Tels sont les processus à
suivre en tenant comme note que chaque outil a ses propre processus d’élaboration :
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4.1.1. La roue de Deming

ï Etape 1 : PLAN (Planifier) : pour la 1ère étape, il s’agit de définir le processus qui doit être
amélioré ou le nouveau processus qui doit être développé. A cette étape, il s’agit de se remuer les
neurones et de brainstormer (seul, mais c’est souvent mieux à plusieurs). Puis de définir un plan
d’amélioration (ou de développement), de définir un cahier des charges (travail à réaliser et leur
coût) et aussi établir un planning de tout ce qu’elle va faire.
ï Etape 2 : DO (Développer/Faire) : la 2ème étape consiste à exécuter le plan d’action, à
déployer les ressources nécessaires et à mettre en œuvre toutes les actions mentionnées dans le plan
ainsi que toutes les solutions retenues, c’est l’étape de réalisation.
ï Etape 3 : CHECK (Contrôler) : la 3ème étape consiste à contrôler que les ressources et les
résultats obtenus correspondent bien à ce qui a été prévu. Il faut analyser et évaluer les données
récupérées puis les comparer avec les standards en place ou l’objectif visé.
ï Etape 4 : ACT (Agir) : la 4ème étape consiste à ajuster les écarts, corriger les erreurs et
rechercher de nouveaux points d’amélioration. Ce qui amènera un nouveau projet à réaliser donc,
une nouvelle planification à établir et ce sera le début d’un nouveau cycle.
4.1.2. Tableau de bord
 Etape 1 : Préciser le résultat final : mettre par écrit un énoncé qui décrira comment on
saura que les activités sont complétées avec succès.
 Etape 2 : Identifier l'étape finale et son produit : quelle action signifiera l'achèvement du
traitement d’un dossier-client ?
 Etape 3 : Identifier le point de départ et son produit : quelle est la première action
indiquant le démarrage d’un dossier à traiter ? L’entreprise se doit donc de développer un
plan de travail, etc.
 Etape 4 : Dresser une liste d'activités séparées et distinctes qui auront lieu entre le
démarrage et la fin. Le mieux est d’employer le brainstorming.
 Etape 5 : Raffiner la liste des activités : ceci consiste à clarifier la liste préliminaire ;
éliminer les activités redondantes ; séparer les activités trop complexes ou trop longues ;
regrouper les activités trop petites ; inscrire comme une rubrique unique toutes les activités
se groupant par ordre chronologique continu et inscrire comme des rubriques séparées toutes
les activités comportant des interruptions ou des dates limites différentes.
 Etape 6 : Préparer un tableau synthèse du plan : inscrire la liste des tâches/étapes avec
un numéro d'étape ; placer les tâches dans l'ordre chronologique à partir de la date de
départ ; déterminer le produit, la personne responsable, la date limite, les personnes
impliquées, le budget de chaque étape ; décider si vous allez ajouter des catégories
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optionnelles au tableau comme : les clients, les contraintes, les pièges à éviter, des objectifs
secondaires
 Etape7 : Indiquer les activités qui ont des relations d'arrimage (ou de coordination) avec
d'autres
 Etape 8 : Prévoyez des validations auprès d'autres intervenants.
 Etape 9 : Tracer un diagramme de Gantt après avoir complété le tableau.
4.2. Les avantages et des inconvénients des outils d’amélioration
Les différents tableaux ci-dessous montrent les avantages et inconvénients de chaque outil
d’amélioration qui sont listés ci-dessus.
Tableau 15. Avantages et inconvénients du TradeNet et MIDAC
Outils Avantages Inconvénients
d’amélioration
TradeNet Pour la douane :
Le TradeNet permet aux agents de la Brigade de :
-Vérifier le paiement des droits et taxes douaniers avant de

délivrer l’autorisation d’enlèvement des marchandises.
-Procéder à l’enregistrement de la sortie des marchandises

du port.
-Remettre la quittance après confirmation du paiement des

droits et taxes par le message Email automatique du
TradeNet (par le caissier).
Pour les Usagers (Transitaire) :
Il existe quand
- A part la transparence et le gain de temps, le
TradeNet offre un sentiment de sécurité dans les étapes et même des
circuit de dédouanement retards au
- Limite les déplacements (toutes les opérations
niveau de
peuvent se faire à domicile, connexion via Telma)
- Au courant de la situation des dossiers à tout chaque plate-
moment. forme
Pour les Importateurs et Exportateurs :
- Le TradeNet génère la confiance, la transparence, la
sécurité et la rapidité dans leur traitement.
- Réduction des dépenses et coût dans l’enlèvement
ou embarquement des marchandises.
Sydonia World - Permet l’automatisation des opérations douanières
et augmenter du même coup les recettes douanières. Il est à
noter que 70 pays dans le monde l’utilisent actuellement.
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MIDAC - Permet d’informer, le plus tôt possible, des

marchandises soumises au contrôle du bureau du ministère
afin de délivrer le permis (autorisation, certificat ou régime
spécial)
Source : Auteur
Année 2018-2019 Page 66

Tableau 16. Avantages et inconvénients de la roue de Deming
Outil d’amélioration Avantages Inconvénients
 permet de planifier dans le temps  Ne permet pas de décrire

les différentes étapes toutes les activités et
 permet de suivre l’état ressource à mettre en
d’avancement des étapes place
 Facilite la communication entre
 Nécessite un suivi
partenaires
 facilite la lecture d’un dossier
La roue de Deming
 Méthodologie universelle
 permet de visualiser l’ensemble des
activités
 Permet de corriger les défauts
avant de définir une nouvelle
stratégie
Source : Auteur
Tableau 17. Avantages et inconvénients du tableau de bord
Outil d’amélioration Avantages Inconvénients

 permet de mettre l'opérationnel au  nécessite souvent un
service de la stratégie travail important pour un
 permet d’évaluer la performance, résultat décevant
réaliser un diagnostic de la  effets négligeable en termes
Tableau de bord situation communiquer, informer, d’action et communication
motiver les collaborateurs,  entraine du désintérêt et du
progresser de façon continue discrédit
Source : Auteur
Section II. Proposition des solutions
Le service transit est le premier responsable habilité à effectuer les opérations d’importation de
véhicules automobiles et la plupart des importateurs, par méconnaissance des procédures de
dédouanement, sont dans l’obligation de passer par ce service pour éviter les problèmes de perte de
temps, d’argent…
Toutefois, le transitaire doit compter sur les qualités humaines, la bonne volonté, le sens de l’esprit
d’équipe et de l’adaptation. Il ne s’agit pas seulement de la technique, mais aussi de l’exercice
particulier de l’activité de transit ; c’est un métier qui nécessite une technique qui s’acquiert sur le
terrain, une spécialité en la matière et une forte connaissance générale.
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Ce qui a pour conséquence une perte de temps considérable. L’existence de tous ces problèmes
nous a poussée à proposer des idées d’amélioration des opérations d’importation des véhicules
automobiles.
1. Catalogue des solutions
Le service transit fait face à des problèmes internes et externes et cette section sera constitué par un
essai de résolution des problèmes liés à cette activité.
Notre démarche portera essentiellement sur trois niveaux, à savoir :
 Les propositions de solutions sur l’environnement interne de la société ;
 Les suggestions d’amélioration sur l’environnement externe ;
 Les suggestions dans l’allègement de la procédure de dédouanement du véhicule
automobile.
1.1. L’environnement interne de l’activité de transit
Le commissionnaire en douane c'est-à-dire le « transitaire » est toute personne physique ou morale,
faisant profession d’accomplir, pour autrui, les formalités de douanes relatives à la déclaration en
détail des marchandises, que cette profession soit exercée à titre principal ou à titre accessoire et
quelle que soit la nature du mandat, à lui confier.
Il réalise aussi dans des meilleures conditions et aux meilleurs coûts des opérations en défendant
partout où il intervient les intérêts de son client et il joue un rôle négligeable à l’importation qu’à
l’exportation.
Dans le cas du transit Ankarana, il a été constaté qu’il y a un manque du personnel, une personne
fait le travail de deux ou trois personnes. Face à cela, pour acquérir des personnes compétentes dans
le domaine de transit, il faut procéder au recrutement strict d’un personnel spécialisé et performant.
1.1.1. Au niveau organisationnel
a. Recruter des nouveaux employés
Le recrutement est un acte de management stratégique qui conditionne la performance d’une
entreprise. Cette dernière doit régulièrement répondre aux besoins de renouvellement de la main
d’œuvre soit pour compenser des départs définitifs hors de la société (retraite démission, départ
anticipé…), soit pour accompagner les mouvements de son personnel au sein de l’organisation
(mutation). Dans une entreprise, il y a deux sources de recrutement :
- le recrutement interne se fait au sein du personnel actuellement employé dans l’entreprise ou

à titre de stagiaire qui peut être contacté individuellement ou au moyen d’une affiche.
- le recrutement externe où il faut faire des annonces ; la publicité aussi offre est un autre
moyen de faire connaître les offres d’emplois et de recruter des candidats.
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De cette façon, on peut joindre un plus grand nombre de personnes et de candidats potentiels. Dans
les deux cas, il faut un processus de recrutement ; ce dernier a pour objectif d’identifier des
personnes compétentes et de les inciter à déposer leur candidature aux postes disponibles.
Commentaire :
Dès que l’entreprise ressent le besoin de recrutement, il publie une offre d’emploi. Les candidats
déposent leurs candidatures. Dès que le dépôt de ces derniers est clos, la société procède au test
d’embauche pour déterminer la performance de chaque candidat et choix de la personne pouvant
occuper le poste ; après ce test, l’entreprise commence à choisir les candidats ayant la meilleure
note. Enfin, le candidat accepte le poste.
Dans une entreprise, les salariés doivent être motivés, avoir le sens de l’organisation et de la
communication.
b. Motiver le personnel en basant sur son niveau de besoin

La motivation est un terme très utilisé aujourd’hui dans l’entreprise et il est employé pour désigner
l’ensemble des impulsions, des désirs, des besoins, des préférences. Elle peut se définir comme
étant une émotion conscience qui pousse à l’action afin de satisfaire les besoins, désirs et qui pousse
ainsi des individus à agir de façon voulue (c’est donc un mobile qui pousse l’individu à agir.)
A l’heure actuelle, les individus (salariés) constituent en quelque sorte les matériaux de base d’un
système social et conditionnent en grande partie sa performance sur la longue durée.
Une entreprise qui possède des ressources financières supérieures à celle de son concurrent peut
sans doute s’avérer efficace pendant un temps. Mais si elle se montre incapable d’attirer, de
conserver et de motiver le personnel compétent, elle subira la loi de l’entropie, verra ses profits se
réduire ainsi que le volume des ressources financières et technologiques.
La performance des individus est globalement en fonction de l’interaction entre ses capacités et sa
motivation. La motivation est reliée aux efforts déployés pour satisfaire un besoin, afin de réaliser
un objectif. La satisfaction est relative à la fierté ressentie après qu’un besoin soit satisfait.
La motivation implique ainsi un effort visant un résultat et la satisfaction des résultats déjà atteint.
Selon MASLOW, tant qu’un besoin n’est pas satisfait, il constitue une source d’insatisfaction.
A partir du moment où il est satisfait, c’est le besoin du niveau supérieur qui apparaîtra comme une
nouvelle source de motivation. Nous présentons ci-dessous, la pyramide hiérarchique des besoins
selon Maslow :
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Besoin
de
réalisatio
n
(Innover,
Créer)
Besoin d’estime (Etre reconnu,
apprécié, Approuvé)
Besoins sociaux (Aimer, se sentir accepté)
Besoin de sécurité (Vivre sans peur, se protéger)
Besoins Physiologiques (Manger, Boire, Respirer, être au chaud)
Figure 13. Pyramide de Maslow appliqué au problème du Transit de l'Ankarana

Source : Cours d’organisation en entreprise
Commentaire :
Les techniques de motivation spécifiques sont :
ï l’argent : constitue le premier facteur de motivation car il est un moyen d’atteindre un niveau de vie
minimum. D’après la théorie de gestion scientifique des entreprises et des méthodes de travail
basées sur l’étude des temps élémentaires de Fréderic Taylor, un bon travailleur est celui qui
réalise exactement ce qu’on lui demande. En échange de son travail, il reçoit un salaire. C’est
ce qui doit le motiver (heures supplémentaires bien payées, …)
ï le renforcement positif : cette approche soutient qu’il est possible de motiver les individus en créant
un environnement de travail adéquat.
ï L’enrichissement du travail : ensemble des défis et d’accomplissement d’une tâche. Il s’agit de :
 donner aux travailleurs plus de liberté concernant les choix des méthodes de travail
 encourager la participation des collaborateurs et favoriser l’interaction entre les travailleurs.
 donner aux travailleurs un sentiment de responsabilité vis-à-vis de leur tâche. Selon la
théorie de HEYBERG : « enrichir le travail, c’est donner aux individus plus de
responsabilités et plus de considération ; de donner une possibilité d’avancement » (donner
au chef section une entière responsabilité pour coordonner son travail)
c. Consolider la performance de l’organisation

Dans un premier sens, les organisations désignent les groupements humains, qui coordonnent leurs
activités pour atteindre les buts qu’ils se donnent. Elles sont de nature économique dans l’entreprise.
Secundo, elles caractérisent les diverses façons par lesquelles ces groupements structurent les
moyens dont ils disposent pour parvenir à leurs fins. Ce sont des instruments de rationalisation,
Année 2018-2019 Page 69

permettant d’optimiser la gestion des ressources, la division des tâches, la répartition du pouvoir ou
les règles de fonctionnement.
Dans un troisième sens, le terme « organisation » sert à décrire l’action d’organiser c’est-à-dire le
processus qui engendre les groupements ou les structurations décrit plus haut.
La formalisation, la formation et spécialisation sont les paramètres structurels qui définissent la
conception des postes de travail dans une organisation.
ï La formalisation concerne en spécification explicite du contenu du travail, des
comportements corrects. Les descriptions de poste, les manuels de procédure, le répertoire
d’instruction, le règlement, les plans, les programmes relèvent de la formalisation.
ï La formation peut porter sur des savoir-faire généraux ou sur des connaissances techniques.
Elle est l’ensemble des dispositifs pédagogiques mis à la disposition des salariés. Elle
s’inscrit dans le cadre d’une logique gagnant entre l’entreprise et le salarié dans la mesure
où elle permet d’augmenter le potentiel des salariés face au changement d’organisation et de
leur apporter des satisfactions professionnelles (satisfaction d’avoir acquis de nouvelles
compétences, une évolution professionnelle suite à la formation.
ï La spécialisation consiste l’étendue du champ d’action attribuée à une poste. Elle découle
directement de la nature et du degré de la division du travail.
Le tableau ci-dessus nous mène à se demander quels procédés doivent suivre l’entreprise afin
d’atteindre la performance ? Cependant le tableau ci-dessous nous précise ce qu’elle doit faire :
Tableau 18. Procédés d’amélioration de performance
Procédés Mode d’exécution

La dirigeante fait un diagnostic participatif Décrire les tâches et responsabilités de chaque
et organisationnel employé
Elle opte une approche d’évaluation Evaluer les travailleurs et hiérarchiser les postes
Spécifier les objectifs attendus de chacun Mettre une limite temporelle à chaque activité de
des travailleurs chacun des employés
Définir des règlements intérieurs auxquels Organiser, planifier et respecter les règles
doivent soumettre tous les employés
Bien gérer le personnel Avancement, formation, prime, promotion et gestion
des carrières.
Source : support des cours théoriques
d. Répartir les tâches selon le niveau organisationnel
Un seul responsable n’arrive pas à assumer toutes les tâches au sein d’une entreprise. D’où
l’exigence d’une répartition équitable des tâches. La société doit s’organiser avec ses collaborateurs,
ses subordonnées, il doit les contrôler, coordonner, superviser.
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Cette répartition équitable est une condition essentielle de la bonne gouvernance c'est-à-dire, qu’elle
doit permettre de répondre aux caractéristiques suivantes : EFFICACITE et EFFICIENCE,
RESPONSABILITE, TRANSPARENCE et PARTICIPATION.
Dans notre domaine, le but de cette égalité de répartition est de donner plus de responsabilités aux
responsables, c’est-à-dire, savoir différencier les employés qui s’occupent la section import aux
ceux qui s’occupent de la section export en leur faisant comprendre leurs entières responsabilités à
l’exécution de leur travail.
1.1.2. Vérifier les documents déposés par les clients

Il s’agit ici de poser des séries de questions aux clients, sur les documents qu’il vient d’apporter.
L’objectif de ce petit entretien est de leurs inciter à admettre son attente d’assistance afin que le
transitaire sache quel document à rajouter parmi leurs dossiers, dont ce commissionnaire en douane
se doit de s’en charger personnellement. Il se peut que les documents fournis par le client soient
conformes en tout point de vue : carte grise, certificat de cession et attestation de non-gage, etc.
Selon les clients, ils n’ont pas l’intention de frauder l’administration douanière ; toutefois, parmi les
documents comme la carte grise par exemple, ne fournit pas l’information conforme au véhicule
dédouané. Raison pour laquelle, le transitaire doit s’assurer que le véhicule embarqué au terminal
du départ est bien celui qui est mentionné sur la carte grise. En effet, le client est certainement en
mesure d’entrer en contact avec l’expéditeur qui connait exactement la marque du véhicule
embarqué. La vérification avec des Nouvelles de Technologie d’Information et de Communication
(TIC) peut être faite en très peu de temps : il suffit de demander à l’exportateur de scanner l’original
et puis l’envoyé mail à l’entreprise ou via autres moteurs internet. De cette façon, le risque d’erreur
sera moindre, sachant que cette vérification est non seulement au profit des clients, de ne pas payer
une quelconque sanction mais aussi de faciliter la tâche de la société transitaire.
1.1.3. Au niveau du D3Bis : comment obternir la ponctualité des controleurs

Au moment d’Cinq personnes sont en général engagées dans le contrôle provisoire ou le D3Bis.
Pour obtenir la ponctualité de ces cinq personnes afin d’éviter le retard de cette opération, il faut
une concertation entre les participants pour fixer une heure et date précise de l’exécution de
l’opération. Le reste est affaire de respect d’autrui, de soi et de savoir-vivre.
1.1.4. Articuler l’axe de communication et le positionnement
Nous devons savoir que la première responsabilité d’une telle société est d’exécuter ses obligations.
La relation permanente avec la clientèle est l’une d’elle et qui doit être réalisé d’une manière
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agréable. Dans le but de répondre aux attentes de ses clients, la société doit articuler son axe de
communication ainsi que le positionnement.
Un service ne devrait pas chercher à plaire à tout le monde ? Il importe de poser la question ultime :
« Qu’est-ce qui distingue la société transitaire des autres ? En d’autres termes, quel est l’avantage
concurrentiel, la chose ou la manière qui rend l’entreprise unique dans son genre ?
Cependant, le transit de l’Ankarana doit investir sur la communication média qui est l’un des
facteurs de réussite d’un accueil des clients. Le moyen média efficace et efficient est la télévision.
Attentes du public
Atouts du service offert Positionnement des concurrents
Figure 14. Le
triangle d’or du positionnement de service
Source : Auteur
Commentaire :
Une entreprise peut avoir le meilleur marketing au monde, mais qi le service qu’elle offre est
mauvaise, cela risque de ne pas répondre aux attentes des clients.
1.1.5. L’assistance du client lors de la création de son dossier

Ce dernier consiste à affecter au client une personne qui l’assistera sur toute démarche pour
l’obtention du certificat de conformité donnant l’autorisation de dédouaner le véhicule suite à sa
valorisation. En activité de dédouanement à l’import qu’à l’export, il faut mettre en tête que les
risques à prendre sont plusieurs, dont la difficulté d’y faire face. Pourtant, il est possible de réduire
ce risque au maximum.
Et c’est l’assistance du transitaire à ses clients, à partir de la création du D3Bis, jusqu’à

l’enlèvement du véhicule au port d’Antsiranana, ceci est une mesure efficiente pour les deux
parties, et surtout permet de dédouaner les véhicules dans le temps en évitant des sur frais et les
pénalités de retard. Il va de soi que les risques de non-conformité encouru vont disparaître
soulageant les deux parties. Les informations relatives au véhicules importés doivent être conforme
à la déclaration fournie par le client. Cependant, le client devra suivre les recommandations de son
transitaire et ne sera pas tenter de falsifier quelconque document que ce soit pour minorer le frais de
dédouanement du véhicule. Il est donc nécessaire pour l’entreprise d’affecter une personne dont la
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principale activité est de faire le suivi du client tout au long de cette démarche et devra en recruter
pour ce poste si personne n’est pas disponible pour faire ce travail d’assistance.
1.2. L’environnement externe

Cette section suggère des propositions de solutions face aux problèmes concernant les autres
sociétés, la douane et GasyNet, la banque, la compagnie de navigation, enfin la procédure de
dédouanement du véhicule automobile.
1.2.1. Le renforcement du rôle du GPCAD ou du GTM
L’exercice de l’activité de transit est soumis à l’agrément du GPCAD ou du GTM.
Ainsi, étant un professionnel, le rôle principal du groupement est avant tout de défendre l’intérêt de
leur secteur d’activité.
Dans ce cadre, il doit :
 poursuivre les concurrents déloyaux (transit marron) ;
 définir les conditions d’accès au secteur ;
 agir auprès des institutions financières afin de réaménager les conditions d’octroi des
moyens de financements nécessaires (résolution des problèmes financiers) ;
 agir auprès de l’administration fiscal afin d’assouplir certaines dispositions pour faciliter
l’acquisition des équipements ;
 organiser des séminaires de formation
1.2.2. La fidélisation de la clientèle

Fidéliser la clientèle est une approche qu’une société pratique, parce qu’elle veut augmenter la
confiance de la clientèle dans ses opérations. Cette approche est très intéressante car elle est la
source du succès face à la concurrence. Alors, pour que le client soit fidèle, le service doit être
souple, rapide, attirant et teinté d’objectif de qualité, de sécurité et de garantie.
En outre, certaines stratégies doivent être envisagées par une société de transit. Elle devrait, par
exemple :
 accorder des échéances de paiement de la facture (01 à 03 mois) ;
 accorder des remises au client ;
 avoir une forte considération du client ;
 donner des résultats toujours positifs aux clients ;
 répondre à 99% des besoins du client
1.2.3. Les solutions sur les problèmes de caution
A part la totalité de confiance réciproque qui doit exister entre le transitaire et le client, il peut
procéder aux démarches suivantes :
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- rechercher un garant : le transitaire doit obliger le client à chercher un garant. Ce dernier peut être
une banque ou une société importante ;
- s’informer sur la moralité du client : les renseignements sur la solvabilité des clients peuvent
s’obtenir de différentes manières : auprès des banques, d’un autre transitaire ou d’une société avec
qui, il a déjà traité une affaire. Avant tout engagement, l’analyse du client est nécessaire.
- utiliser les effets de commerce, les lettres de change ou billets à ordre pour que le client s’engage à
payer au transitaire une certaine somme à une échéance déterminée.
1.2.4. Douane et GasyNet
La douane et le GasyNet se trouvent parmi les autorités aptes à juger les raisons de blocages qui se
manifestent lors d’une opération de dédouanement.
L’objectif de notre travail n’est pas de critiquer mais de proposer des éléments de réflexion pour
rendre les formalités douanières, quelles que soient les procédures ou modes de dédouanement
utilisés, les moins contraignants pour les opérateurs du commerce et participer au développement de
la fluidité des échanges commerciaux internationaux ; ce qui contribuerait à la moralisation et la
professionnalisation du métier du transitaire et du douanier.
La douane joue un rôle essentiel dans les opérations de commerce international. En effet, elle a pour
but de contrôler la régularité des échanges extérieurs.
De nos jours, le GasyNet continue sa mission dans l’amélioration des services douaniers. Les efforts
de modernisation de l’administration douanière vont se poursuivre. La douane malgache n’a pas fait
de mauvais choix en optant pour le CIVIO qui est devenu un moyen efficace de lutte contre les
tentatives de fraude douanières. Pour supprimer de nombreux risques de corruption, le partenariat
stratégique avec le secteur privé reste la meilleure solution. Il comprend notamment un mécanisme
consultatif, la responsabilité de la prévention de la corruption qui incombe principalement à la
direction des douanes, l’importance des systèmes et des procédures douanières.
a. Conduite et engagement des responsables

La responsabilité de la prévention de la corruption doit incomber principalement au chef de la
douane et aux cadres dirigeants. La nécessité de maintenir un niveau élevé d’éthique doit être mise
en exergue et l’engagement à lutter contre la corruption ne doit pas se démentir. Les responsables et
le personnel d’encadrement de douane doivent assurer effectivement leur fonction afin que des
normes d’éthique rigoureuses soient respectées dans tous les domaines d’activités de la douane. Les
responsables des douanes doivent clairement et sans équivoque montrer l’intérêt qu’ils accordent à
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l’éthique et être considérés comme jouant un rôle exemplaire, conforme à la lettre et à l’esprit du
code de conduite.
b. Cadre règlementaire
Les lois, règlements, directives administratives et procédures de la douane doivent être harmonisés
et simplifiés au maximum de manière à ce que les formalités douanières puissent être remplies sans
constituer une charge excessive. Ce processus comprend l’adoption de conservations, normes et
autres instruments retenus à l’échelon international. Les pratiques douanières doivent faire l’objet
d’un examen et d’une refonte afin de supprimer les formalités administratives et de réduire les
doubles emplois inutiles.
Les taux de droits doivent si possible être modérés et les exceptions à la règle commune réduites au
minimum. Les systèmes et les procédures doivent être conformes à la convention internationale
pour la simplification et l’harmonisation des régimes douaniers (amandée) (convention de Kyoto
révisée).
c. Transparence
Les clients de la douane (transitaire, compagnie de navigation, compagnie de manutention, etc.)
sont en droit d’attendre que les transactions qu’ils mènent avec elles soient empreintes d’un degré
élevé de certitude et de prévisibilité. Les lois, règlements, procédures et directives administratives
des douanes doivent être rendus publics, être aisément accessibles et appliqués de manière uniforme
et cohérente. La base sur laquelle des pouvoirs discrétionnaires peuvent être exercés doit être
clairement définie.
Des procédures d’appel et de recours administratif doivent être créées pour permettre aux clients de
contester les décisions prises par la douane ou d’en demander un nouvel examen. Des chartes de
services à la clientèle ou des normes d’exécution des tâches précisant le niveau de service que les
clients sont en droit d’attendre de la douane doit être établies.
d. Réformes et modernisation
Afin d’éviter le recours à la corruption, l’administration de douane doit reformer et moderniser leur
système et leur procédure afin de supprimer tout avantage prévisible que le fait d’enfreindre les
règles officielles permettrait d’obtenir. Ces projets de réforme et de modernisation doivent être de
nature globale et s’appliquer à tous les aspects des opérations et du fonctionnement de la douane. La
convention de Kyoto révisée offre un cadre de référence à ces projets.
e. Code de conduite
L’un des éléments clés de tout programme efficace en matière d’éthique est l’élaboration, la
publication et l’acceptation d’un code de conduite exhaustif qui décrit en terme très pratiques et
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sans aucune ambiguïté le comportement que la douane attend de tout son personnel. Ce code doit
prévoir, en cas de non-respect, des pénalités proportionnelles à la gravité de l’infraction, appuyées
par des dispositions administratives et législatives appropriées.
f. Gestion des ressources humaines
La mise en œuvre de principes et de pratiques sains en matière de gestion des ressources humaines
joue un rôle majeur dans la lutte contre la corruption au sein de la douane. Les méthodes de gestions
des ressources humaines qui se sont avérées utiles pour contrôler ou éliminer la corruption au sein
de la douane sont notamment les suivantes :
 offrir au personnel des douanes un salaire, autre rémunération et condition suffisante pour
leur assurer un niveau de vie décent ;
 recruter et retenir le personnel dans l’éthique répondant aux normes rigoureuses pour
lesquelles on peut penser qu’ils continueront à s’y conformer ;
 veiller à ce que les procédures de sélection et de promotion du personnel soient impartiales
et exemptes de tout favoritisme, et qu’elles reposent sur le principe du mérite ;
 veiller à ce que les décisions prises en matière de répartition, de rotation et de changement
d’affectation du personnel tiennent compte de la nécessité
 de réduire les possibilités que le personnel douanier occupe des postes vulnérables pendant
une longue période ;
 offrir au personnel des douanes, lors de son recrutement et tout au long de sa carrière, une
formation et un perfectionnement professionnel appropriés en vue de promouvoir et de
renforcer continuellement le principe selon lequel il importe de respecter des normes
rigoureuses en matière d’éthique et sur le plan professionnel, et mettre en œuvre des
systèmes appropriés de gestion et d’évaluation de l’exécution des tâches qui renforcent les
pratiques saines et encouragent le personnel des douanes à respecter un niveau élevé
d’éthique personnelle et professionnelle
g. Relation avec le secteur privé
L’administration douanière Antsiranana doit favoriser des relations franches, transparentes et
fructueuses avec le secteur privé. Les groupes de clients doivent être encouragés à accepter un
niveau approprié de responsabilité à l’égard du problème, ainsi que la définition et la mise en œuvre
de solutions pratiques. La signature d’un protocole d’accord entre la douane et les organismes
professionnels peut s’avérer utile à cet égard.
De même, il peut être utile d’élaborer à l’intention du secteur privé des codes de conduite exposant
clairement des normes de comportement professionnel. Les pénalités applicables en cas de
manifestation d’un comportement corrompu doivent être suffisantes pour ne pas inciter les groupes
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de clients à soudoyer le personnel des douanes et à acheter ses services afin d’obtenir un traitement
de faveur de sa part.
Les membres du conseil de coopération douanière invitent les administrations des douanes à mettre
en œuvre, en matière d’éthique, des plans d’action complets et durables, reposant sur les principes
clés énoncés ci-dessus ; les gouvernements, le secteur privé et les membres de la communauté
internationale doivent soutenir la douane dans sa lutte contre la corruption.
Enfin, dans la section suivante, nous allons avancer quelques propositions pour alléger et améliorer
la procédure de dédouanement des véhicules automobiles.
1.2.5. Pour le service GasyNet
Le GasyNet doit réunir dans un délai optimum les autres documents qui pourront être utiles à la
validation du BSC car la lenteur de sa validation à Tananarive engendre des problèmes au
transitaire pour accélérer le traitement des dossiers-clients.
1.2.6. Pour la compagnie de navigation :
L’ignorance de la compagnie de navigation sur la vraie date d’arrivée du navire retarde le dépôt du
manifeste. Face à cela, cette compagnie devra s’informer auprès du pays du départ, l’estimation de
la date d’arrivée de ceci, et c’est là que la compagnie de navigation pourra déposer ce manifeste à la
Douane. Elle devra l’émettre dans un délai de 24 heures avant l’arrivée du navire.
1.2.7. Pour la Banque :
La douane Malagasy doit permettre à la banque d’utiliser le système TradeNet. Cela pourra faciliter
la tâche au transitaire, et lui évite de faire la queue avec les autres clients de la banque. La société
transitaire pourra effectuer un paiement électronique via la connexion TradeNet.
1.3. Les suggestions pour l’amélioration de la procédure de dédouanement du véhicule
automobile
La procédure de dédouanement du véhicule automobile est caractérisée par sa lourdeur. Nous allons
proposer ici de simplifier ces mesures en accélérant le délai des opérations douanières pour éviter à
l’opérateur de payer des frais complémentaires directs (magasinage) et de réduire les droits et taxes
douaniers qui ont été évoqués auparavant.
1.3.1. Considérer le coût élevé des taxes douanières
L’Etat devra retirer la détaxation comme en 2005 en permettant l’entrée des véhicules automobiles
neufs, des véhicules automobiles de transport personnel et des véhicules automobiles d’occasion.
En cherchant un autre moyen pour payer la part revenant aux prestations de GasyNet en diminuant
le montant des frais et taxes douaniers.
Année 2018-2019 Page 77

Cette réduction du coût des taxes douanières est très importante pour les importateurs de véhicules
automobiles pour qu’ils puissent augmenter le nombre de véhicules automobiles importés à
Madagascar.
1.3.2. Synchroniser des démarches de dédouanement
Il faut procéder à la préparation de dédouanement c’est-à-dire que le transitaire et l’importateur
doivent avoir une démarche de dédouanement à exécuter s’il a des documents en main en attendant
l’arrivée du navire. Ils doivent juste attendre la vérification des dossiers et du véhicule à débarquer à
l’arrivée du navire. Si les documents des véhicules importés sont corrects, ils passent directement au
versement des droits et des taxes. Par la suite, ils font l’enlèvement du véhicule.
La synchronisation de toutes cette démarche est primordiale car elle découle de la diligence de
l’exécution du visite CIVIO dans sa phase primaire. La justesse des informations et la sincérité de la
déclaration sont les principes permettant d’accomplir le dédouanement dans un délai acceptable tout
en évitant le va-et-vient.
1.3.3. Maîtrise du circuit des informations
Sont concernés par ce circuit des informations le transitaire avec son client, la Douane et GasyNet.
Au niveau de ces quatre entités, il doit exister un échange permanent d’informations pour rendre
plus efficace et plus fiable la communication et la circulation des informations concernant l’objet
déclaré. L’objectif de la maîtrise du circuit des informations est la mise en place d’un consensus
entre transit de l’Ankarana, GasyNet et la Douane. On peut même parler d’une synergie
automatique entre ces trois entités. En clair, il y a interdépendance entre le transitaire, GasyNet et la
Douane dans la mesure où le transitaire fournit à la Douane des recettes fiscales et donne du travail
à GasyNet. Sans la Douane, le transitaire n’a pas de raison d’être. Sans GasyNet, le transitaire ne
peut pas obtenir le certificat de conformité nécessaire au dédouanement de l’objet déclaré.
Transit de
l'ANKARANA
Informations sur
Douane les véhicules GasyNet
dédouanés
Clients du
transitaire
Figure 15. Flux des informations

Source : Auteur
Année 2018-2019 Page 78

1.3.4. Minimiser les charges du transitaire en atténuant l’étape de procédure de

dédouanement
Afin de minimiser les charges du transitaire, certains documents constituant un dossier-client ont été
informatisés, quelques procédures d’avant ont été supprimées mais cela n’empêche, la longueur de
la chaîne documentaire de dédouanement à l’import. Cependant, la douane Malagasy doit mettre en
œuvre le Sydonia World, pour faciliter le dépôt du DAU, aussi accélèrera le délai mis sur le
dédouanement des marchandises en douane. Sydonia est l’outil principal utilisé auquel est ajoutée
une application web sous MIDAC dédiée pour les documents nécessaires au dédouanement.
Cette envie de changement au niveau matériel qu’on nomme aussi « La dématérialisation » est
encore en cours de test au Bureau de Mamory Ivato depuis cinq (5) ans déjà, et jusqu’à maintenant,
la douane de Diego utilise encore le Sydonia++. Sans oublier, on doit encore les imprimer en y
joignant tous les documents relatifs au dédouanement pour effectuer le circuit.
CONTROLE DE
TRANSITAIRE SYDONIA DECLARATION (DAU)
WORLD
DOCUMENTS ENREGISTREMENT DE
MODULE DAU
CONTROLE DE
MIDAC
RECEVABILITE ET DE
DOCUMENT
Figure 16. La nouvelle procédure dématérialisée du dédouanement à l’importation

Source : Auteur
Commentaire :
Conformément au figure ci-dessus, la nouvelle procédure dématérialisée du dédouanement des
marchandises à l’importation présente des traits marquants par rapport à la procédure non
dématérialisée sont :
ï Création d’une liasse documentaire sous MIDAC pour chaque dossier d’importation et
attachement de tous les documents nécessaires au dédouanement
ï Enregistrement de la déclaration sous Sydonia World avec mention de la précédente liasse
documentaire obtenue ci-dessus
ï Contrôle de recevabilité et contrôle documentaire de la liasse à travers l’application sous
MIDAC
ï Contrôle de la déclaration en douane à travers Sydonia World pour les vérificateurs.
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Un dédouanement totalement dématérialisé n’est pas encore possible, pourtant les documents en
version papier nécessaires au dédouanement sont numérisés puis intégrés à la liasse précédemment
citée. Les vérifications physiques ainsi que les autres étapes s’effectuent.
1.3.6. Solution à la lenteur de la constitution des pièces jointes du DAU
Comme les clients méconnaissent les nombreux documents qu’ils doivent remettre au transitaire, ce
dernier doit lui présenter la liste des pièces à fournir pour constituer le dossier et lui expliquer
clairement la nécessité de les avoir afin de pouvoir créer le DAU. Les clients doivent tous réunir
avant l’arrivée du navire.
1.3.7. Recours à un traducteur ou recherche sur internet sur la langue d’écriture de la carte
grise
Dès fois quand le transitaire obtient une carte grise en langue difficile comme l’allemand, japonais
et autre ; la solution est de recourir à un traducteur extérieur qui, moyennant un débours d’une
somme conséquente d’argent, donnera la solution facilement. Pourtant, le plus simple est d’utiliser
un moteur de recherche interne, là-dans, il y a des sites de traduction de toutes langues et cela coûte
peu puisque l’entreprise ne se charge que du frais de connexion.
1.3.8. Solution pour le dépôt tardif du dossier

En général, l’ajournement est un grand problème qui nous concerne tous. Cette attitude de remettre
à demain tout ce que l’on fait est souvent le problème des clients en déposant leurs dossiers. Face à
cela, il lui est nécessaire de consulter un psychiatre ou autrement il faut s’éloigner de l’esprit de
procrastination dès l’avance pour constituer le dossier étant donné que les documents relatifs au
véhicule parviennent toujours avant l’arrivée du navire par la voie de l’expéditeur (exportateur), ce
qui lui procure la possibilité de se préparer et de réunir dans les temps les pièces exigées aussi de
prévoir le montant approximatif du dédouanement après concertation avec le transitaire, qui, à force
de dédouaner des nombreux sortes de véhicules automobiles, connaît leurs valeurs ou sinon, il ira
demander au GasyNet. Le circuit de transit ne fera que profiter du temps disponible.
1.3.9. Solution au non-conformité du résultat du CIVIO
Ici, nous allons procéder à une méthode de QQOQCCP, cette méthode permet de mener une analyse
fine de la situation. Et ce d’une manière constructive, basée sur un questionnement systématique de
façon à tourner le problème dans toutes ses dimensions, décaler les regards et ouvrir le champ des
possibles en matière de solution.
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Tableau 19. Proposition de solution au non-conformité du résultat du CIVIO
Problèmes Solutions
La non-conformité du résultat du Mise en conformité en reprenant le CIVIO

Quoi
CIVIO depuis le début des opérations
Qui Clients (documents non-conformes) Assistance du client par le transitaire lors du
remplissage de la déclaration
à l’accueil (la prise en main du Information complète et prise en main du client
Où client) de façon à le mettre au courant des démarches à
faire le mieux possible pour éviter la perte de
temps.
Quand Lors de la réunion des documents Assister le client et le guider dans la démarche
nécessaires pour le dédouanement qu’il entreprend.
Comment Lors de la réception du résultat de La non-conformité du VIO déclaré doit être
conformité via GasyNet Diego, il a résolue en conformant tous les documents au
été constaté que l’objet déclaré n’est CIVIO i.e. en contrôlant systématiquement
pas conforme au CIVIO toutes les pièces du dossier. Ce contrôle sera fait
par le transitaire en confrontant les informations
de la carte grise avec celles de la déclaration.
Combien Allongement du délai de Le contrôle ci-dessus des informations portées
dédouanement au-delà de 48h dans la déclaration va permettre d’éviter tout
retard du délai du dédouanement.
Pourquoi Cela est dû à la fausse information Pour éviter les erreurs menant à la fausse
de la part du client information, le client devrait se faire aider par
une personne compétente en la matière.
Source : auteur
Interprétation
Selon le tableau ci-dessus, c’est quand le client fournit au transitaire les informations exactes
concernant le véhicule automobile dédouané afin que celui-ci les vérifie avant d’emmener le dossier
du client au bureau du GasyNet la conformité du contrôle CIVIO soit obtenue. De cette façon les
parties prenantes que sont le client, le transitaire et l’administration douanière trouveront chacun
son compte à l’issue de l’opération de dédouanement
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CHAPITRE II : RECOMMANDATIONS
SECTION I. solutions prioritaires et budgétisations

1. Plan d’action
1.1. Solutions prioritaires
Après avoir cité les différentes solutions auxquelles l’entreprise peut recourir, et afin de maîtriser la
chaîne documentaire à l’importation des véhicules automobiles d’occasions, la priorisation selon
l’ordre d’importance de ces solutions s’avère nécessaire.
Tableau 20. Choix des solutions prioritaires
Solutions Exécution
1. Exigence des garants comme la banque de la part des clients A chaque arrivé des clients
pour le problème de caution
2. Avoir plus de liquidité en main Chaque jour
3. Appliquer la roue de Deming Pour Chaque objectif fixé
4. Appliquer la méthode de 5S pour contrôler les dossiers- Toutes les 2 semaines
clients
5. Etablir un tableau de bord Chaque semaine
6. Evaluer les activités faites pour pouvoir en corriger les A chaque fin du travail
dysfonctionnements
Source : Auteur
1.2. Autres solutions considérées comme prioritaires
1.2.1. Au niveau interne de la société
a. Motiver le personnel
Afin de pouvoir avancer de façon la plus vite son activité, il est d’une haute priorité pour le
transitaire de savoir garder une meilleure atmosphère de travail, celui de motiver le personnel pour
atteindre les objectifs de l’entreprise. Pour que le personnel soit motivé, la société transit de
l’Ankarana doit établir il est très important d’établir des moyens de les motiver. Comme par
exemple, leur donner une prime ; une promotion.
b. Former le nouveau personnel embauché
Ceci est un moyen efficace afin d’améliorer les services ainsi que la productivité de la société. La
formation aidera le nouveau embauché à multiplier leurs acquis afin de pouvoir faire face à la vie
professionnelle.
Cette formation doit se porter principalement sur :
 Les nomenclatures et les tarifs estimatifs des véhicules
 Le Décompte de valeur
 Le saisi du DAU
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 Les tâches, responsabilités et missions

c. Multiplier les matériels
Pour pouvoir accélérer le traitement des dossiers-clients, la société transit de l’Ankarana doit :
- Comme la coupure de l’électricité est aussi souvent, l’entreprise de se procurer d’un groupe
électrogène qui arrive à supporter au plus, un ordinateur contenant le support de leurs
activités.
- Pour ne pas perdre du temps à effectuer le circuit de transit, elle doit acheter un moyen de
transport : une voiture, au moins une moto.
- Acheter des nouveaux ordinateurs afin que chaque personnel s’active dans leurs tâches
d. Améliorer le circuit de l’information
Le transit de l’Ankarana doit se tenir au courant de toutes les informations liées à ses activités, elle
doit avoir l’œil et oreille partout. Elle doit maîtriser la communication inter organisationnelle tenant
compte qu’elle travaille en interdépendance avec d’autres entreprises. Dans ce cas, l’entreprise
doit :
 Consulter son mail chaque jour, heure ou même minute qui passe
 Se tenir informer en effectuant le circuit de transit
 Contacter chaque service pour se tenir compte de l’actualité
 Le journal télévisé aussi peut aider à connaître les nouvelles sur le commerce international
1.2.2. Au niveau documentaire
a. Application des 5S pour le traitement des dossiers-clients
La méthode japonais « 5 S » permet de constater le manque de certains documents apportés par les
clients, et pour éviter l’encombrement des dossiers en papiers, le transitaire peut scanner certains
documents constituant leurs dossiers pour les enregistrer dans un ordinateur pour faire un objet
d’archive.
Tableau 21. Méthode de 5 S
Les 5S Signification Autres sens et commentaires à propos

s
SEIRI Débarras Consiste à jeter, trier, recycler, archiver, placer les outils de travail
selon leur fréquence d'utilisation.
 Le transitaire doit faire un tri entre les documents que les

clients doivent avoir en main en se débrouillant seul et les
documents que le transitaire doit encore préparer
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SEITON Rangement Consiste à ranger, classer de manière à limiter les déplacements

physiques ou le port d'objets lourds, optimiser l'utilisation de
l'espace.
 Le transitaire doit ranger par ordre d’importance ainsi selon la

date d’arrivée du navire pour ne pas perdre certaines dossiers-
clients et pour établir le plus vite que possible la demande de
contrôle CIVIO
SEIKETSU Propreté Consiste à nettoyer, réparer
 En cas d’une fausse déclaration détectée à l’obtention du

résultat du contrôle CIVIO, le transitaire doit réparer les
informations fournies par ses clients, ceci fera un objet d’une
modification apportée auprès du GasyNet. La non-
conformité du CIVIO aux informations fournies par les
clients est un objet de la longueur du délai de dédouanement.
SHITSUKE Ordre Consiste à ordonner les documents ou son poste de travail de

manière à ce qu'une autre personne puisse s'y retrouver.
 Le processus de dédouanement requiert une disposition

ordonnée pour que chaque document comportant dans les
dossiers-clients soit facile à lire qu’à exploiter
SEISO Rigueur Précise la manière d’être rigoureux, application des 4 opérations

précédentes et les maintenir dans le temps.
 Afin d’avoir une exactitude sur les informations concernant le

véhicule à dédouaner, être rigoureux est une qualité essentielle.
Le transitaire ne doit pas tolérer aucune erreur sur les
informations fournies afin que celles-ci soient conformes au
résultat du CIVIO.
Source : auteur
b. Demander la soumission
Pour éviter un manque quelconque de documents pour le dédouanement des marchandises,
l’importateur peut effectuer une « soumission ». Celle-ci est un document par lequel l’importateur
Année 2018-2019 Page 84

s’engage à produire pour un délai ultérieur à la déclaration des marchandises, des documents
exigibles à leur dédouanement.
Le transitaire pourra souscrire une soumission permettant la main levée sur le véhicule, moyennant
une caution lors d’un manque de documents nécessaires au moment du dépôt de déclaration.
1.3. Au niveau externe
1.3.1. Implanter des guichets spécialement pour le paiement de l’Ordre de Virement
Actuellement, la banque est l’une des services qui sont classés comme les plus importantes au
niveau de l’opération en douane. La mise en place d’un guichet spécial pour effectuer le paiement et
qui permettra d’accélérer le dédouanement des véhicules. Cette guichet doit être composé de :
 Une plate-forme mettant en partage les données, règles de gestion et contrôles communs à
tous les acteurs
 Une interface permettant d’échanger et de synchroniser les flux entre les systèmes
d’information des acteurs ;
 Un guichet unique virtuel permettant à un utilisateur d’effectuer ses opérations en accédant à
l’ensemble des différents intervenants à travers une interface unique.
1.3.2. Au niveau de GasyNet

A Madagascar, seul le service GasyNet à Tananarive qui peut valider les BSC de chaque ville
portuaire, alors que non seulement cette centralisation ralentie le délai de dédouanement mais aussi
long dans l’attente des résultats de validation. Il dure des jours pour obtenir le résultat.
Pour surpasser ce problème, la décentralisation est une des solutions que nous proposons. Le
ministère du département, agence et contrôle devra donner l’agrément et l’autorisation à chaque
ville portuaire de valider tous les BSC qui leur sont parvenu dans leurs propres villes.
2. Plan de formation et budgétisation

2.1. Plan de formation
Former le nouveau personnel embauché coûte cher pour une entreprise mais ceci est efficace pour
vite progresser dans ses attributions afin d’atteindre la finalité de l’entreprise. Une formation sert au
nouveau personnel d’accumuler plus de connaissance en multipliant ses savoirs
Cette formation se portera sur :
- L’assistance aux clients et vérification de leurs dossiers
- Le saisi de la déclaration DAU
- Le circuit de transit
Tableau 22. Plan de formation
Année 2018-2019 Page 85

Activités Exécution Ressources humaines et matériels

concernés
Formation sur l’assistance au client et 2 mois - Les anciens cadres de la société, le
vérification de leurs dossiers dirigeant
- Un ordinateur équipé des logiciels
Formation sur le saisi de la
moteurs de recherche et de traitement
déclaration DAU
des informations, ayant accès TradeNet.
Former le nouveau personnel sur le 2 semaines - Les agents douaniers, les anciens cadres
circuit de transit - Une voiture ou un moto pour effectuer
le circuit de transit
Source : Auteur
2.2. Coût d’investissement

Le coût d’investissement sur la formation de tout le personnel au coaching du client, la réalisation et
la vérification du dossier client pour parvenir à l’interchangeabilité des fonctions dans l’entreprise.
Tableau 23. Coût d’investissement
Désignations articles Nombres Prix unitaire (en Ar) Montant (en Ar)
Ordinateurs de bureau Deux (02) 150 000 300 000
Imprimante une (01) 345 000 345 000
Voiture pour le Une (01) 85 785 000 85 785 000
transport du personnel
Ancien cadre Un(01) 100 000 100 000
TOTAL 86 530 000
Source : auteur
SECTION II. Les facteurs clés de succès et les facteurs limitant

1. Les facteurs clés de succès
Les facteurs clés de succès sont obtenus à partir d’une analyse externe de l’organisation sur les
opportunités que la société peut saisir sur le marché de transit et les menaces qui pèsent sur son
activité. Comme on le sait tous, une menace peut tout à fait devenir une menace et une faiblesse
peut bien devenir une force. Pour cela, on n’obtient pas la réussite en croisant le bras mais en
agissant, en se préparant dès l’avance. Cependant, nous proposons les conditions suivantes :
Année 2018-2019 Page 86

 Préparer, planifier, contrôler et optimiser les activités en définissant un cahier de charge et

en établissant un planning de tout ce que l’entreprise va faire pour éviter d’agir à la dernière
minute à la survenue des problèmes
 Distinguer les stratégies à long, moyen et court terme de l’entreprise
 Revoir ces objectifs collégialement afin de pouvoir attribuer les responsabilités et les rôles
en fonction de leurs compétences
 Toujours apporter une bonne atmosphère de travail au sein de l’entreprise pour dynamiser le
personnel, leur encourager et leur inciter à agir afin d’atteindre l’objectif fixé.
 Récompenser et primer le meilleur travailleur de l’année, ceux-ci aussi pourront leur
motiver ainsi que les autres
 Savoir exploiter la pluralité et complémentarité des compétences du personnel afin
d’améliorer le rendement et la productivité
 Fonder un climat de confiance basé sur le respect mutuel interpersonnel
 Améliorer le moyen de communication interne et externe pour une meilleure qualité de
travail et rendement global de l’entreprise en privilégiant la circulation de l’information à
double sens pour réduire les risques des conflits et consolider la confiance entre le personnel
 Faire régner la collaboration entre le membre du personnel pour la poursuite d'objectifs
communs. Inviter les parties prenantes à partager les responsabilités et les rôles. Le
personnel doit se sentir impliquer à l’atteinte des objectifs de l’entreprise, sachant que leur
implication constitue une condition de réussite.
Comme on dit « facteurs clés de succès », veulent dire qu’ils doivent diriger l’entreprise en chemin
de réussite en appliquant les solutions proposées ainsi que les outils de planification précédemment
cités, lesquels :
 la définition apparente des objectifs collégiaux
 le suivi du planning des activités
 la disponibilité des ressources financières
 l’instauration d’un climat entre les membres de l'équipe
 la progression dans les échanges d’information
 l'implication de chaque employé à l’atteinte des objectifs
2. Les facteurs limitant le succès de l’entreprise

La plus grande barrière freinant l’activité de la société transit de l’Ankarana, en étant dans le
troisième (3ème) rang parmi les meilleures sociétés de transit. Mais face à ce fameux succès, ses
ressources humaines sont très insuffisants : les membres du personnel sont constitués de seulement
Année 2018-2019 Page 87

six (06) personnes à compter le directeur. Même avec un grand dynamisme des employés, il est
quasiment impossible d’obtenir une efficacité de travail dans ces conditions.
Les membres du personnel méconnaissent le système de contrôle des déclarations des clients et se
contentent de prendre le dossier de ceux-ci ensuite les transmettant aux organes compétents. En cas
de certain manque des documents, ces derniers rejettent toute responsabilité de traiter ou paraphé
les documents du client, ceci engendre une perte de temps ainsi des dépenses. De ce fait, le client
juge l’entreprise et lui tournera le dos vers les concurrents de la société.
 A part cela, le plus grand des problèmes de l’entreprise se trouve dans les problèmes de
cautions. Elle s’avère avoir un chiffre d’affaires volumineux, mais celle-ci a peur de payer
un dédouanement de ses clients en avance pour ne pas perdre d’argent surtout qu’elle n’a
pas confiance aux clients douteux, alors elle préfère mieux que la douane se charge du cas
des véhicules de ses clients que les dédouaner par son propre argent.
Aussi comme il a été constaté que la société transit de l’Ankarana doit considérer ses problèmes
au niveau de son organisation interne, il lui faut des budgets pour y parvenir ; et l’entreprise ne
s’attend pas à une telle dépense. Et si l’idée d’amélioration vient d’un des employés, il lui faut
avertir la direction et comme il y a une barrière de communication, cet apport d’idées
d’amélioration risque de ne pas voir le jour.
En prenant en considération les solutions externes proposées, les entités opérationnelles doivent se
munir de leur propre volonté de les appliqués car ni eux ni la société transitaire ne sont pas en
mesure de maîtriser la chaîne documentaire. Cependant, elles doivent adopter des stratégies
d’amélioration de leur délai de traitement des dossiers des clients déposés par le transitaire, car
ceci impact l’activité de la société transitaire en entraînant des retards au niveau du traitement des
dossiers de ses clients ainsi un retard de dédouanement des véhicules.
Aucune des organisations concernées sur le dédouanement des marchandises en douane n’ont pas
la maîtrise sur la chaîne documentaire, il leur sera juste d’adopter chacune d’entre elles, une
stratégie d’optimisation de leur délai de traitement des dossiers afin d’accélérer le dédouanement
et amoindrir les dépenses de la propriétaire des marchandises à dédouaner. La société transitaire
n’a pas la capacité d’aider les circuits opérationnels mais au moins elle peut leurs juste proposer
des idées au cas où, les organes externes peuvent en appliquer.
La société transit de l’Ankarana n’a aucun pouvoir sur les autres entités avec lesquelles elle
travaille, son pouvoir s’arrête à l’entour de son organisation interne, ils appartiennent aux autres
entités de décider sur leurs propres voies à suivre.
Année 2018-2019 Page 88

En outre, les solutions sont multiples pour améliorer le retard en traitement des dossiers-
clients au niveau du transit de l’Ankarana, mais le problème, comme la plupart de toute entreprise,
notre livre contenant ces fameuses solutions deviendront un simple décor de la bibliothèque de
l’entreprise aussi resteront lettre morte si la société transitaire ne les applique pas et attendre le pire
moment de survenance de ces problèmes pour ouvrir le livre.
Avec un effectif du personnel aussi peu, qui est actuellement surchargé du travail. L’amélioration
est possible car toute est question de volonté de la dirigeante sur la décision d’investir ou non dans
l’embauche et la formation d’une personne ou deux qui seront chargées de l’assistance et du suivi
du dossier des clients.
 La manque de connaissance et manque de volonté à appliquer les outils de planification car

cela demande plus d’efforts.
 Problème d’égo du personnel (exemple : je connais mon travail et ce n’est pas vous qui va
m’en apprendre).
Pour conclure cette partie, il est aisé de dire que les hypothèses émises ont été vérifié en fonction
du développement des travails effectués, il ne reste qu’à l’entreprise de mettre en application la
troisième hypothèse. Et maintenant, il est nécessaire de passer à la conclusion.
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CONCLUSION
La croissance des activités sur le marché international offre beaucoup de créneaux pour
toutes les entreprises mais engendre aussi la multiplication de conflits commerciaux.
La présence d’un intermédiaire commercial est une nécessité pour essayer de résoudre
certains problèmes organisationnels afin de répondre aux besoins des opérateurs souvent
embarrassés par des difficultés d’ordre sociopolitique et économique. La procédure de
dédouanement des marchandises est l’un des problèmes majeurs que peuvent rencontrer les
importateurs.
Par conséquent, pour un meilleur rendement, la procédure de dédouanement dans son
fonctionnement a adopté une rénovation sur la structure de la procédure et la méthode de travail en
se basant sur une infrastructure technologique de haut niveau ayant pour vocation de faciliter les
échanges commerciaux qui s’avèrent indispensables pour accroître l’avantage compétitif de
Madagascar.
Dans cet ouvrage nous avons pu examiner les différentes opérations douanières au niveau
des véhicules importés, la responsabilité de chacun devant ces pratiques : les transitaires, les
importateurs, les agents de douane et les agents portuaires et autres. Mais des intermédiaires et des
auxiliaires interviennent aussi dans le circuit pendant l’opération. Parmi eux, les sociétés de transit
ou les commissionnaires agréés en douane à qui les opérateurs peuvent confier quelques opérations.
Notre aspiration était de compléter nos connaissances théoriques, avec celles du pratique
au sein de la société transitaire. Par ailleurs le travail d’un transitaire n’est pas du tout aisé ; c’est
une tâche qui est aussi complexe surtout dans les pays sous-développés à cause de l’incompétence
et/ou le manque de savoir-faire.
Etant donné que l’importance quotidienne et économique des véhicules automobiles est
une source de revenus et de devises pour l’Etat Malagasy, il est très important que nous adoptions
une révision dans la procédure de dédouanement pour qu’elle soit moins chère, plus rapide et plus
facile encourageant ainsi l’importateur. Raison pour laquelle, nous avons donné quelques
suggestions d’amélioration concernant les secteurs d’administration qui effectuent cette opération.
Le service transit fait le groupement des documents nécessaires au dédouanement et il doit suivre le
circuit de dédouanement jusqu’à l’enlèvement du véhicule automobile.
L’avantage qui satisfera sans doute la majorité des opérateurs est la facilitation des
échanges commerciaux, qui seront rendus plus sûrs, plus rapides et plus protégés contre les vols et
dommages sur les marchandises, occasionnés lors des inspections physiques. Grâce à l’efficacité du
CIVIO, la compétitivité et l’attractivité des ports de Madagascar seront considérablement
Année 2018-2019 Page 90

améliorées. Ce CIVIO jumelés avec le réseau TradeNet simplifieront considérablement également

les procédures dédouanement.
En effet dans les perspectives d’avenir, il serait souhaitable que la société transit de
l’Ankarana se penchent d’abord sérieusement sur la résolution de ses problèmes internes qui
contribueront fortement à l’activation des formalités administratives et douanières et qui
permettront une compensation du retard causé par les formalités externes.
Bref, c’est à partir de ce stage que nous avons pu évaluer nos connaissances pratiques et
théoriques sur le domaine du transit. Les acquisitions théoriques et pratiques constituent une
richesse de savoirs ; le savoir se comporter avec le personnel d’une entreprise, savoir travailler en
équipe, savoir sur le monde des échanges en général et sur le commerce international.
À deux pas de l’obtention de la licence en commerce international, nous déduisons qu’on

est presque arrivé à une maturité professionnelle grâce à nos efforts personnels et à ceux de notre
établissement, aussi entrevoir notre future vie professionnelle, songer aux efforts qui doivent être
fournis dans l’avenir pour une future responsable constituent notre principale préoccupation.
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REFERENCES DOCUMENTAIRES
1. Ouvrages
ï AUBERT Nicole, Management : aspects humains et organisationnels, édition PUF, 1991,
Paris 173 Pages
ï LE DUFF Robert, Encyclopédie de la Gestion et des managements, édition DALLOZ 1999,
Paris, 1644 pages.
ï O. GIRAULT, Gestion commerciale et administrative : organisation et suivi d’activités, 142
pages
ï P. MARTIN ET S. ACKER : « Logistique du Commerce International », Edition Foucher,
Paris 1998.
ï E. du PONTAVICE ET CONSORTS : « Transport et affrètement maritime « Edition
Horizon, Paris 1997.
ï Code de douane, édition 2019
2. DOSSIERS, DOCUMENTAIRES ET PERIODIQUES
 Conditions Générales Assurance Automobile : Assurance ARO (Assurances Réassurances
Omni branches), réf 000.031,200
 Document établi par le Directeur Générale des Douanes, « Guide d’utilisation du Document
Administratif Unique », Ministère de l’Economie des Finances et du Budget, 2017
 Document établi par le Directeur Générale des Douanes, « la procédure de dédouanement à
l’importation », Ministère de l’Economie des finances et du Budget, 2017.
 LAROUSSE, Dictionnaire encyclopédique illustré
3. REVUES ET AUTRES SOURCES
Affiche : CIVIO ou Contrôle d’Identification des Véhicules Importés d’Occasion, au bureau de
Douane Antsiranana, Septembre 2019
4. INTERNET
 http://www.interex
 http://www.douane.gov.mg
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REPERTOIRE DES ANNEXES

Annexe 1. Questionnaire d’enquête auprès des clients
INSTITUT SUPERIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTSIRANANA (IST-D)
Concernés : Questionnaire d’Enquête Madame, Mademoiselle, Monsieur
Nous avons l’honneur de vous adresser le présent questionnaire dans le but de récolter auprès de
vous certaines données pouvant nous permettre d’élaborer notre travail de recherche (Mémoire de
DTSS en Transit et Commerce International (TCI)) qui a pour titre : « Analyse de la chaîne
documentaire de dédouanement à l’importation des véhicules automobiles occasions »
Soyez rassurer d’avance que les avis et opinions que vous aurez à nous communiquer seront traités
avec plus d’anonymat possible.
Tout en vous remerciant de votre franche collaboration, nous vous assurons, Madame,
Mademoiselle, Monsieur, l’expression de nos sentiments les plus distingués.
1. Identité
Profession :
 Fonctionnaire d’Etat
 Fonctionnaire d’entreprise privée
 Agent d’entreprise
 Société
 Transporteur
 Commerçant détaillant
Questionnaire proprement dit :
2. Etes-vous les clients fidèles de la Société Transit de l’Ankarana ?
- Oui
- Non
3. Quels sont les freins qui vous empêchent à y rester fidèles ?
- La manque de communication
- Le prix de la commission de transit
- Autres
4. Qu’est-ce qui vous motive à son offre de service ?
- Les conseils des agents transitaires
- Leurs promptitude et efficacité
5. Qu’est-ce que vous proposez afin que la société puisse améliorer son offre de service ?
...............................................................................................................
..................................................................................................................
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Annexe 2 : Questionnaire auprès du personnel de la société

1. Quels sont vos niveaux de besoins ?
- Physiologique
- Sécurité
- Appartenance
- Estime
- Accomplissement
2. Qu’est-ce qui vous motivent dans votre travail ?
- L’ambiance de travail
- La communication
- Le salaire
- L’équipe
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CONNAISSEMENT
Année 2018-2019 Page xvi

CERTIFICAT DE MODELE N°1
Année 2018-2019 Page xvi

CARTE GRISE
Année 2018-2019 Page xvii

D3Bis
Année 2018-2019 Page xviii

BSC
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CERTIFICAT DE CESSION
Année 2018-2019 Page xx

VEHICULE APRES LE CONTROLE CIVIO
Année 2018-2019 Page xvii

Année 2018-2019 Page xviii


Année 2018-2019 Page xx

QUITTANCE DE PAIEMENT

5.La société transit de l’Ankarana et ses ressources........................................................................8

5.1.Ressources humaines............................................................................................................8
5.2.Ressources matérielles..........................................................................................................9
5.3.Ressources financières..........................................................................................................9
6. Le transit Ankarana et son environnement externe ..................................................................
10
6.1.Environnement juridique....................................................................................................10
6.2. Environnement social.........................................................................................................10
6.3.Les différents types de clients du transit de l’Ankarana.....................................................10
6.4.Les partenaires de la société transit de l’Ankarana.............................................................11
6.4.1.L’administration douanière............................................................................................11
a.Mission fiscale..............................................................................................................11
b.Mission économique.....................................................................................................11
c.Missions particulières...................................................................................................12
6.4.2.Les acconiers ou compagnies de manutention..............................................................12
6.4.3.La compagnie de transport............................................................................................13
6.4.4.Les consignataires ou compagnies de navigation..........................................................13
6.4.5.Le GasyNet....................................................................................................................13
6.4.6.L’Agence Portuaire Maritime et Fluviale (APMF).......................................................13
6.4.7.Chambre de Commerce.................................................................................................14
6.4.8.L’institution bancaire et financière................................................................................14
6.5.Les concurrents du transit de l’Ankarana...........................................................................14
Section II. Approche théorique du transit.......................................................................................15
1.Notion sur le transit....................................................................................................................15
1.1.Définition............................................................................................................................15
1.2.Différents types de transit...................................................................................................15
2.Notion sur le transitaire..............................................................................................................15
2.1.Définition............................................................................................................................15
2.2.Rôle du Transitaire..............................................................................................................15
2.3.Obligations et droits du transitaire......................................................................................16
3.La chaîne documentaire..............................................................................................................16
4.Le dédouanement........................................................................................................................16
5.Brève présentation de l’activité ou produits objet de l’étude.....................................................16
CHAPITRE II. APPROCHE METHODOLOGIQUE DE L’ETUDE...............................................17
Année 2018-2019 Page

Section I. Compte rendu global du stage.........................................................................................17

1.Conception du thème :................................................................................................................17
2.Calendrier de stage.....................................................................................................................17
3.Chronogramme des activités......................................................................................................18
4.Acquis de stage...........................................................................................................................19
4.1.Acquis humains.....................................................................................................................19
4.2.Acquis techniques.................................................................................................................19
Section II. Cadre général de l’étude.................................................................................................19
1.Cadre logique du mémoire.........................................................................................................19
2.Cadre théorique...........................................................................................................................21
2.1.Méthodologie globale............................................................................................................21
3.Cadre pratique.............................................................................................................................21
3.1.Méthodologie de collecte de données...................................................................................21
3.1.1.Observation participative et analyse des tâches effectuées..............................................22
3.1.2.La descente sur terrain.....................................................................................................22
3.1.3.La recherche bibliographique..........................................................................................22
3.1.4.Les mini-entretiens avec les agents de l’entreprise et ceux en dehors de l’entreprises...22
3.1.5.L’accès aux documents de l’entreprise............................................................................22
3.1.6.La recherche webographique...........................................................................................23
3.1.7.Consultation du cours lors du cursus universitaire..........................................................23
3.1.8.Traitement des données et informations collectées.........................................................23
3.2.Difficultés rencontrées pendant le stage................................................................................23
PARTIE II. ANALYSE DE LA CHAINE DOCUMENTAIRE DE DEDOUANEMENT DES
VÉHICULES AUTOMOBILES IMPORTÉES D’OCCASIONS.....................................................24
CHAPITRE I. DESCRIPTION DE LA CHAINE DOCUMENTAIRE DE DEDOUANEMENT
DES VEHICULES AUTOMOBILES D’OCCASIONS....................................................................25
Section I. Généralités sur l’importation d’un véhicule automobile.................................................25
1. L’importation...........................................................................................................................25
1.1.Définition............................................................................................................................25
1.2.Qui peut importer ?.............................................................................................................25
1.3. Le régime d’importation....................................................................................................25
2. Véhicules automobiles...............................................................................................................26
2.1. Quelques définitions..........................................................................................................26
2.2. Catégories de véhicules qui peut entrer sur le territoire malagasy....................................26

2.3. Les Utilités des véhicules automobiles dans la vie quotidienne et économique................27
2.3.1. Les Utilités dans la vie quotidienne..............................................................................27
2.3.2. Les Utilités Economiques.............................................................................................27
3. Les procédures de la conduite des activités en douane...........................................................27
3.1. La conduite en douane.......................................................................................................27
3.2.La mise en douane..............................................................................................................28
3.3.La prise en charge...............................................................................................................28
Section II. Les documents nécessaires à l’importation des véhicules automobiles d’occasions.....28
1. Les cartes grises originales......................................................................................................28
2. Décompte de valeur.................................................................................................................28
3. Certificat d’assurance – certificat de non assurance...............................................................29
4. Certificat model numéro un.....................................................................................................29
5. Certificat de non gage original ou non-nantissement ou certificat administratif....................29
6. Le Certificat de cession...........................................................................................................30
7. Le connaissement original.......................................................................................................30
8. La photocopie légalisée de la carte d’identité nationale (CIN) ou passeport..........................30
9. Le Certificat de conformité.....................................................................................................30
10.Le Bon à délivrer ou BAD.....................................................................................................31
11.L’ordre de transit ou OT.........................................................................................................31
12.La Déclaration en douane.......................................................................................................31
12.1. Généralités sur le Document Administratif Unique(DAU).............................................31
a. Utilités du DAU................................................................................................................31
b. Forme du DAU.................................................................................................................32
Section III. Les différentes étapes de la chaîne documentaire de dédouanement à l’importation de
VAO ..................................................................................................................................................32
1. Le circuit interne de la société transitaire................................................................................32
1.1.Réception du client.............................................................................................................32
1.2.Regroupement des dossiers des clients...............................................................................32
1.3.Création du BSC ou Bordereau de Suivi des Cargaisons...................................................33
1.4.La création du D3Bis..........................................................................................................33
1.5.Le CIVIO............................................................................................................................33
2. Le circuit à l’externe de la société...........................................................................................34
2.1.Les procédures préliminaires..............................................................................................34
2.1.1.La déclaration D3Bis.....................................................................................................34

2.1.2.Le CIVIO.......................................................................................................................34
2.1.3.Le GasyNet....................................................................................................................35
2.2.La procédure proprement dite de dédouanement................................................................36
2.2.1.Validation du BSC venant de service GasyNet Antananarivo......................................36
2.2.2.Saisie et enregistrement du DAU..................................................................................36
2.2.3.La recevabilité...............................................................................................................37
2.2.4.Encaissement.................................................................................................................37
2.2.5.Enregistrement du modèle N°1.....................................................................................38
2.2.6.Visite..............................................................................................................................38
2.2.7.Liquidation....................................................................................................................38
2.2.8.Acquittement du frais de magasinage............................................................................38
2.2.9.Enregistrement du modèle N°1.....................................................................................39
2.2.10.Dépouillement.............................................................................................................39
2.2.11.A la brigade des douanes.............................................................................................39
2.2.12.Enlèvement..................................................................................................................39
Chapitre II. Analyse des problèmes liés aux procédures de dédouanement des véhicules importés
d’occasions.........................................................................................................................................40
Section I. Analyse des faits et des problèmes..................................................................................40
1. Analyse SWOT (Strengths, Weakness, Opportunities, Threats) de la société Transit de
l’Ankarana..........................................................................................................................................40
2. Le diagramme d’Ishikawa de la société Transit de l’Ankarana..............................................41
3. Méthode des 5 Pourquoi..........................................................................................................42
Section II. Les causes du problème de retards de dédouanement à l’importation de VAO.............45
1. Traitement de certains dossiers-clients s’étale par rapport aux délais prescrits......................45
2. Lenteur d’exécution de la chaine.............................................................................................47
3. Multiplicité des documents requis...........................................................................................47
4. Non maitrise de la chaine documentaire.................................................................................47
4.1.Unicité de la chaine documentaire......................................................................................47
4.2.Des étapes hors contrôles....................................................................................................48
5. Défaillances des organes opérationnelles de la chaine documentaire.....................................48
5.1.Défaillance au niveau de la société transitaire....................................................................48
5.1.1.Insuffisance du personnel..............................................................................................48
5.1.2.Insuffisance et manque de matériels..............................................................................48
5.1.3.Manque de coordination................................................................................................48

5.2.Défaillance au niveau du client...........................................................................................49

5.2.1.Méconnaissance des documents et de la procédure de la part des clients.....................49
5.2.2.Fausse déclaration de la part des clients........................................................................50
5.3.Défaillance au niveau des autres organes opérationnels.....................................................50
5.3.1.Au niveau de l’Administration douanière...................................................................50
5.3.2.Au niveau du GasyNet................................................................................................50
5.3.4.Problème de la part de compagnie de navigation........................................................52
5.3.5.Problème auprès de la banque.....................................................................................52
6. Mal anticipation des risques....................................................................................................52
6.1.Client non solvable.............................................................................................................52
6.2.Risques d’insuffisance de liquidité.....................................................................................53
Section III. ANALYSE DES IMPACTS...........................................................................................53
1. Les conséquences directes aux retards de dédouanement des VAO.......................................53
1.1.Paiement de sur-frais...........................................................................................................53
1.1.1.Le magasinage.............................................................................................................53
1.1.2.Dépôt en vente.............................................................................................................53
1.1.3.Mise en vente aux enchères.........................................................................................53
2. Les conséquences indirectes aux retards de dédouanement des VAO....................................55
2.1.Détérioration de l’image de la société...................................................................................55
2.1.1.Baisse des activités : clients et VAO dédouanés.........................................................55
2.1.2.Facteurs de fuite de clients..........................................................................................56
2.1.3.Mauvaise publicité......................................................................................................57
2.2.Ralentissement de l’activité de la société..............................................................................57
2.2.1.Perte de motivation du personnel................................................................................57
2.2.2.Risque d’abandon de clients........................................................................................58
PARTIE III. Proposition des stratégies d’optimisation de cette chaîne documentaire......................59
CHAPITRE I : DISCUSSION...........................................................................................................59
Section I. Vérification des hypothèses et liste des outils de planification des activités..................59
1. Vérification des hypothèses.....................................................................................................59
1.1.« Les problèmes liés au traitement des dossiers-clients sont plus complexes qu’il ne parraît
dans le paradoxe des faits »................................................................................................................59
1.2. « Le retard de traitement des dossiers altère l’activité de la société transitaire d’une
manière générale »..............................................................................................................................60
1.3.« La société doit se focaliser sur les problèmes qu’elle pourrait maîtriser »........................60

2.Evolution dans les opérations de dédouanement ...................................................................... 60

2.1.Le traitement des dossiers sur Sydonia World....................................................................61
2.2.L’élaboration du système TradeNet....................................................................................61
2.3. Le module MIDAC .......................................................................................................... 60
3. Situation du transit de l’Ankarana actuellement par rapport à l’évolution du marché ............ 61
3.1. La roue de Deming ...............................................................................................................
62
3.2. Tableau de bord .................................................................................................................. 62
4. Description du processus et tableaux des avantages et inconvénients ......................................
62
4.1. Description du processus ..................................................................................................
63
4.1.1. La roue de Deming ......................................................................................................
63
4.1.2. Tableau de bord ...........................................................................................................
64
4.2. Les avantages et des inconvénients des outils d’amélioration ...........................................
64
Section II. Proposition des solutions .............................................................................................. 63
1. Catalogue des solutions...........................................................................................................67
1.1. L’environnement interne de l’activité de transit .............................................................. 63
1.1.1. Au niveau organisationnel ........................................................................................ 63
a. Former les nouveaux employés .................................................................................... 64
b. Motiver le personnel en basant sur son niveau de besoin..............................................68
c. Consolider la performance de l’organisation.................................................................69
d. Répartir les tâches selon le niveau organisationnel.......................................................71
1.1.2. Vérifier les documents déposés par les clients...........................................................71
1.1.3.Au niveau du D3Bis : comment obternir la ponctualité des controleurs....................71
1.1.5.L’assistance du client lors de la création de son dossier.............................................72
1.2.L’environnement externe....................................................................................................73
1.2.1.Le renforcement du rôle du GPCAD ou du GTM.......................................................73
1.2.2.La fidélisation de la clientèle......................................................................................73
1.2.3.Les solutions sur les problèmes de caution.................................................................74
a.Conduite et engagement des responsables......................................................................74

b.Cadre règlementaire........................................................................................................75
c.Transparence...................................................................................................................75
d.Réformes et modernisation.............................................................................................75
f.Gestion des ressources humaines....................................................................................76
g.Relation avec le secteur privé.........................................................................................76
1.2.6. Pour la compagnie de navigation...............................................................................77
1.2.7.Pour la Banque............................................................................................................77
1.3..............Les suggestions pour l’amélioration de la procédure de dédouanement du véhicule
automobile..........................................................................................................................................77
1.3.1. Considérer le coût élevé des taxes douanières...........................................................77
1.3.2. Synchroniser des démarches de dédouanement.........................................................78
1.3.3. Maîtrise du circuit des informations..........................................................................78
1.3.4. Minimiser les charges du transitaire en atténuant l’étape de procédure de
dédouanement.....................................................................................................................................79
1.3.5. Solution à la lenteur de la constitution des pièces jointes du DAU...........................80
1.3.6. Recours à un traducteur ou recherche sur internet sur la langue d’écriture de la carte
grise ...................................................................................................................................................80
1.3.7. Solution au non-conformité du résultat du CIVIO.....................................................80
CHAPITRE II : RECOMMANDATIONS.........................................................................................82
SECTION I. solutions prioritaires et budgétisations.......................................................................82
1. Plan d’action............................................................................................................................82
1.1.Solutions prioritaires...........................................................................................................82
1.2.Autres solutions considérées comme prioritaires...............................................................82
1.2.1.Au niveau interne de la société...................................................................................82
a.Motiver le personnel.......................................................................................................82
b.Former le nouveau personnel embauché........................................................................82
c.Multiplier les matériels...................................................................................................83
d.Améliorer le circuit de l’information..............................................................................83
1.2.2.Au niveau documentaire.............................................................................................83
a.Application des 5S pour le traitement des dossiers-clients.............................................83
b.Demander la soumission.................................................................................................85
1.3.1.Implanter des guichets spécialement pour le paiement de l’Ordre de Virement........85
1.3.2.Au niveau de GasyNet................................................................................................85
2. Plan de formation et budgétisation............................................................................................85

2.1. Plan de formation...............................................................................................................85

2.2. Coût d’investissement........................................................................................................86
SECTION II . Les facteurs clés de succès et les facteurs limitant...................................................87
1.Les facteurs clés de succès.........................................................................................................87
2.Les facteurs limitant le succès de l’entreprise............................................................................88
CONCLUSION..................................................................................................................................90
REFERENCES DOCUMENTAIRES..............................................................................................xiii
1. Ouvrages...................................................................................................................................xiii
3. DOSSIERS, DOCUMENTAIRES ET PERIODIQUES..........................................................xiii
4. REVUES ET AUTRES SOURCES.........................................................................................xiii
5. INTERNET..............................................................................................................................xiii
REPERTOIRE DES ANNEXES......................................................................................................xiv
TABLE DES MATIERES................................................................................................................xxi

Transit de L4ankarana

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REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA

« Fitiavana– Tanindrazana – Fandrosoana »

INSTITUT SUPERIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTSIRANANA

TRAVAUX DE FIN D’ETUDES POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE TECHNICIEN SUPERIEUR SPÉCIALISÉ

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Parcours : Transit et Commerce International (TCI)

Année universitaire : 2018-2019

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Réalisés par : AFANDE Nehmati

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Encadreur professionnel : Mr DIALLO Michel Wellino

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Année universitaire : 2018-2019

B.P. 509 ANTSIRANANA -201 www.ist-antsiranana.mg

A tous mes précieux frères et sœurs

A tous mes ami(e)s

A tous mes chers enseignants sans exception

Année 2018-2019 Page i

Année 2018-2019 Page ii

Année 2018-2019 Page iii

Année 2018-2019 Page iv

LISTE DES ACRONYMES

APMF : Agence portuaire Maritime et Fluviale

Année 2018-2019 Page v

TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée

Année 2018-2019 Page vi

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1. Répartition du personnel de la société Ankarana...............................................................9

Année 2018-2019 Page vii

LISTE DES FIGURES

Figure 1. Classification des activités de la société Ankarana...............................................................5

Année 2018-2019 Page viii

CHAPITRE I. DESCRIPTION DE LA CHAINE DOCUMENTAIRE DE

Année 2018-2019 Page ix

Année 2018-2019 Page viii

Connaissement : Document ayant une double fonction :

Année 2018-2019 Page ix

CAHIER DE CHARGES PEDAGOGIQUES

Nom et Prénom : AFANDE Nehmati

« Analyse de la chaîne documentaire de dédouanement à l’importation des véhicules automobiles

Année 2018-2019 Page xi

- La société doit se focaliser sur les problèmes qu’elle pourrait maîtriser

Année 2018-2019 Page xii

- Le cadre général de l’étude

Année 2018-2019 Page xiii

Actuellement, de nombreux pays éprouvent la nécessité de réorganiser les relations

Année 2018-2019 Page 1

Trois grandes parties vont, par conséquent, dominer ce travail :

 Le cadre général de l’étude

Année 2018-2019 Page 2

CHAPITRE I. CARACTERISTIQUES DE LA ZONE D’ETUDE

Année 2018-2019 Page 3

Année 2018-2019 Page 4

Rép a rtitio n d es activités en p o urcenta g e

Assistance aux clients

Figure 1. Classification des activités de la société Ankarana

Année 2018-2019 Page 5

4. Le transit de l’Ankarana et son environnement interne

Reponsable des ressources humaines

Année 2018-2019 Page 6

Année 2018-2019 Page 7