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GENERALITES
La topographie est la discipline par excellence à laquelle on fait appel chaque fois que
l’homme veut intervenir sur la surface du sol. En effet on ne peut pas imaginer un projet
d’infrastructure quel qu’il soit (construction de barrage, de route, de ponts, tunnel, port,
aéroport, etc…) sans faire appel à la topographie et à l’ingénieur topographe. Ce dernier est
appelé à faire un plan de situation (plan côté), des profils de terrain ; sur lequel l’avant-projet
sera étudié. Une fois que le projet est approuvé l’ingénieur topographe est sollicité pour
implanter les limites des travaux et leurs niveaux ; et enfin lorsque le projet est finalisé
l’intervention du topographe est imminente pour vérifier les réalisations effectuées, dresser les
nouveaux plans de situation et dans certains cas contrôler périodiquement la stabilité de
l’ouvrage d’art.
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Cours de topographie (Cherkaoui-O.M. IAV Hassan II)
b- La topométrie
La carte, le plan ou le fichier numérique sont donc des documents sur lesquels figurent
essentiellement les résultats des observations topographiques. Ils représentent les détails
planimétriques concrets, fixes et durables existants sur la surface du sol à un moment donné
ainsi que la représentation des formes du terrain c’est à dire l’altimétrie.
Pour avoir une bonne description des éléments à représenter, il faut faire sur le terrain des
mesures qui permettent la détermination géométrique des points, des lignes, des surfaces et
des volumes. L’ensemble de ces opérations porte le nom de levé topographique et aboutit à
l’élaboration d’une minute (plan non rédigé).
c- La photogrammétrie :
Pour les surfaces étendues, le procédé utilisé est différent de la topométrie. On fait
appel à une couverture du terrain par des photographies aériennes prises par un
avion photographe ou un Drone. Les images obtenues du terrain sont ensuite
restituées au laboratoire à travers des instruments, qui permettent une vision
tridimensionnelle (vision stéréoscopique) du terrain photographié. La restitution
des détails planimétriques et altimétriques figurants sur les images ou les
photographies donnent lieu à un document une stéréo-minute (plan ou carte non
rédigé).
d- La cartographie:
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Pour rendre ces documents parlants, on procède à la rédaction de la minute ou la
stéréo-minute en donnant à cette dernière :
● Un cadre
● Un titre
● Une échelle
● Une orientation
● Des coordonnées
● Une légende
● Des toponymes (noms des chefs-lieux)
Pour les zones très limitées en surface, la minute est reproduite directement en quelques
exemplaires (généralement monochrome c’est à dire en une seule couleur) tels que les plans
cadastraux. Selon certaines situations on peut rencontrer des levés spéciaux :
Lorsque la zone est vaste, la rédaction de ce document nous donne une carte dont chaque
feuille est reproduite en un grand nombre d’exemplaires généralement en couleur, tels que la
carte de base (1/50.000 pour le Maroc) ou les cartes dérivées (1/100.000, 1/200.000,
1/500.000 etc…)
e- La Télédétection :
Un système d’information est une simple base de données. Lorsqu’elle est associée à
une position géographique (x,y) elle devient géo-référenciée. Un S.I.G représente un
bon outil d’aide à la prise de décisions territoriales.
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1.4 Le matériel topographique
Pour la détermination de la planimétrie (X, Y) d’un détail nous aurons besoin d’effectuer des
mesures angulaires ou linéaires ou les deux à la fois.
Les instruments qui permettent les mesures angulaires sont le tachéomètre ou le théodolite.
Les instruments qui permettent d’effectuer directement les mesures linéaires (mesure des
distances) sont les chaînes, les distances-mètre alors que le stadia ou le tachéomètre sont
utilisés pour effectuer les mesures indirectes des distances.
Actuellement les appareils modernes (station totale) permettent d’effectuer à la fois les deux
types de mesures (angulaires et linéaires).
Pour la détermination des altitudes (Z) le niveau reste par excellence l’instrument utilisé.
Comme matériel accessoire on utilise le trépied, la mire, le fil à plomb, les jalon (tiges en bois
ou en fer de 2 ou 3 cm de diamètre et 3 ou 4 mètres de long), les fiches (tiges de 0.5 cm de
diamètre et 30 ou 40 cm de long), boussole, jumelles, massette etc….
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CHAPITRE II
NOTIONS D’ERREURS
2.1 Introduction
Les mesures linéaires ou angulaires effectuées sur le terrain ne sont jamais exactes. La
différence entre la valeur vraie et la valeur mesurée est l’erreur qui est plus ou moins grande.
Tout dépend de l’instrument utilisé, de la méthode employée, des conditions du travail et des
soins apportés aux mesures.
Il est souhaitable que les mesures soient exécutées avec la plus grande précision possible,
cependant l’amélioration de la précision entraîne une augmentation du temps et d’effort et
parfois un changement de matériel ; d’où l’augmentation du coût de l’opération. Pour cela il
faut savoir obtenir la précision requise pour un travail demandé, c’est à dire prendre les
précautions nécessaires pour satisfaire les exigences du travail en cours.
On peut classer les erreurs suivant leur causes (instrumentales et opératoires) ou suivant leur
effet (systématiques et accidentelles)
● Une erreur est dite systématique lorsque son effet se répète d’une manière
constante. Puisqu’elle obéie à une loi connue (physique ou mathématique)
on peut alors la calculer et par conséquent l’éliminer ou au moins la
corriger. Les erreurs systématiques sont cumulatives c’est à dire qu’elles
s’ajoutent autant de fois qu’elles ont la chance de se reproduire.
● Une erreur est dite accidentelle lorsque sa cause est fortuite et mal définie.
On ignore sa grandeur et son signe. On ne peut par conséquent l’éliminer.
Par contre on peut la minimiser ou la réduire par l’augmentation du nombre
d’observations. Les erreurs accidentelles se propagent comme la racine
carrée du nombre de fois qu’elles ont la chance de se reproduire.
● L’erreur moyenne quadratique (EMQ) ou écart-type est la racine carrée
de la somme des écarts au carré (v = valeur mesurée – moyenne des
mesures) sur le nombre de mesure effectuées diminuée d’une mesure.
● La tolérance : T = 2,7 x EMQ : c’est la valeur qu’il ne faut pas dépasser
dans 95% des cas.
● Les fautes : ce sont les erreurs graves qu’il ne faut pas commettre, on ne
peut ni les corriger, ni les réduire, il faut absolument les éviter.
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CHAPITRE III
Pour effectuer un levé topographique, nous aurons besoin de faire des mesures de distances
et des mesures de directions pour déterminer les angles (angles horizontaux).
On ne prend en considération dans le traitement des données que la distance horizontale.
Les mesures des distances peuvent être obtenues soit directement soit indirectement.
Pour mesurer directement une distance on peut utiliser la méthode conventionnelle qui est le
chaînage ou la méthode moderne basée sur les ondes électromagnétiques.
3.11 Le chaînage
La distance que l’on désire mesurer est matérialisée entre deux points (piquets en bois ou en
fer, bornes, etc…). La mesure directe d’une distance est pratiquée à l’aide d’une chaîne
(ruban en acier gradués en cm) dont la longueur peut varier (10, 20, 50, et 100 m). Pour une
mesure très précise on utilise un fil d’acier invar (dont la longueur est invariable).
Les jalons nous permettent de faire l’alignement entre deux points, le fil à plomb pour
matérialiser la verticale en chaque repère et les fiches pour dénombrer le nombre de portées.
Jalon
Portée appoint
En terrain plan et horizontal, le long de la distance AB, le chaîneur et son aide portent bout à
bout le nombre suffisent de fois le ruban (la chaîne). Le chaîneur arrière aligne son aide par
rapport au point d’arrivée à l’aide de jalons; ce dernier plante une fiche au bout de chaque
portée ; le chaîneur prend successivement les fiches plantées. Le nombre de portées sera égal
à celui des fiches qu’il a en main.
La distance à mesurer sera égale à ce nombre fois la longueur de la chaîne plus
l’appoint.
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En terrain incliné, le chaînage se fait soit suivant la pente soit par ressauts (par cultellation)
Di
B
Chaînage suivant la pente B par cultellation
DH
● Erreur due à la pente : Une mesure faite suivant la pente doit être réduite à
l’horizontal, la correction à apporter sera toujours négative.
Di
CH DH B
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● Erreur de dilatation dû à la température :
CT = (t – t0) x 1/80.000 x D
t0 = 20°c
t = température ambiante
D = distance mesurée
Cependant toutes ces erreurs sont tantôt positives tantôts négatives, elles tendent
donc souvent à se compenser.
Aux erreurs viennent s’ajouter les fautes, les bévues grossières qui n’ont pas leur raison
d’être.
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Les méthodes indirectes sont basées sur des observations à travers un appareil optique et le
calcul par l’intermédiaire de formules mathématiques
Pour effectuer la mesure de la distance par méthode stadimétrique nous aurons besoin d’un
tachéomètre d’un trépied et d’une mire verticale graduée en cm.
Mire verticale
Lecture sup.
Tachéomètre α/2
Δl
A B
DH
Lunette du
Tachéomètre
Fils stadimétriques
On l’appel procédé stadimétrique, à cause des deux traits du réticule de la lunette qui
permettent la lecture sur la mire.
Après avoir réaliser la mise en station du tachéomètre sur le point A, l’observateur lit à travers
la lunette de l’appareil les lectures supérieure et inférieure sur la mire verticale posée en B. La
distance DH entre A et B sera en fonction de la différence de lecture Δl (lecture sup. – lecture
inf.).
Les constructeurs, pour faciliter les calculs, donnent ½. cotg (α/2) = 100 = constante
stadimétrique.
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● L’axe n’est pas vertical à la mire ;
● La graduation de la mire (avec le temps).
Δl
Δl’
Di
DH
Pour cette méthode nous aurons besoin d’un tachéomètre de deux trépieds et d’une mire
horizontale (mire invar) appelée stadia. Cette mire qui mesure 2 m est fabriquée en métal qui
résiste aux dilatations thermiques.
DH Δl
α
A
Le tachéomètre placé en A et la mire placé horizontalement en B. l’angle α mesuré entre deux
plans verticaux est un angle dièdre. Même si on déplace la stadia verticalement, α est toujours
horizontal est la distance entre A et B sera toujours la distance horizontale :
DH = ½ cotg α/2 . Δl
Δl étant la longueur de la mire (2 m) ce qui donne directement la distance DH = cotg α/2.
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CHAPITRE IV
L’instrument le plus utilisé pour mesurer les angles est le théodolite (angle seulement) ou le
tachéomètre (angle et distance).
● Les angles horizontaux ou azimutaux : ce sont les angles dièdres mesurés entre deux
plans verticaux. L’angle horizontal (α) est la différence entre deux lectures effectuées
sur deux directions (lecture finale – lecture initiale). Pour les angles horizontaux, les
instruments sont conçus de sorte que les angles progressent dans le sens des aiguilles
d’une montre.
Lecture initiale
A
Lecture finale
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● Gisement d’une direction : c’est l’angle horizontal que fait une direction par
rapport à la direction du nord, mesuré dans le sens des aiguilles d’une montre.
Nord B
Gisement AB = α
Gisement BA = α + 200 gr
tgα = (XB – XA)/(YB – YA) d’où gisement AB = α = Arc tg [(XB – XA)/(YB – YA)]
Sur le terrain on veut mesurer un angle horizontal ou vertical. En stationnant l’appareil, il faut
que le centre de celui-ci soit directement au dessus de la station (cette opération est réalisée à
l’aide du fil à plomb ou du plomb otique).
A l’aide des pieds du trépied, on centre la nivelle sphérique et à l’aide des vis calentes on
règle l’horizontalité parfaite du plateau inférieur (nivelle horizontal) de telle sorte que l’axe
mécanique de l’appareil soit parfaitement confondu avec le vertical du lieu.
Lors d’un projet de levé topographique, nous sommes amenés à effectuer plusieurs mesures
angulaires sur différentes stations en plus parfois des mesures linéaires.
Lorsqu’on part d’une station donnée et on revient à la même station on dit que nous avons
affaire à un cheminement fermé.
A B
C
E
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Lorsqu’on part d’une station donnée et on ferme sur une station différente, on dit qu’on a
affaire à un cheminement ouvert.
C D
A E
Dans les deux cas, le contrôle des mesures est effectué après avoir terminé les mesures des
angles horizontaux :
Pour un cheminement ouvert il faut calculer les gisements de toutes les directions à partir du
gisement de départ connu, en fonction des angles horizontaux mesurés et comparer le
gisement d’arrivée connu avec le gisement calculé.
Exemple : on connaît les gisements AB et DE, on commence par calculer le gisement BC, CD
et DE et on compare le gisement DE calculé avec le même gisement connu.
Toutes ces erreurs sont éliminées par double retournement (cercle de gauche et cercle de
droite)
Elles peuvent être des erreurs sur le centrage et le pointé sur les lectures.
Les erreurs moyennes quadratiques peuvent varier selon l’appareil ; certains théodolites
donnent le centigrade (la minute) ces appareils sont suffisants pour les travaux
topographiques ordinaires, d’autres le déci milligrade pour les travaux de très grande
précision (géodésie).
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CHAPITRE V
Pour calculer les coordonnées planimétriques d’un point nous aurons besoin de connaître les
angles horizontaux (pour calculer les gisements) et connaître les distances entre les différentes
stations.
Par convention l’axe des Y est confondu avec la direction du Nord géographique et l’axe des
X lui est perpendiculaire et de gauche à droite :
Y (N) D
θ2
C
θ1
α B
A X
Par définition, le gisement d’une direction donnée est l’angle que fait cette direction à partir
du nord dans le sens des aiguilles d’une montre.
Exemple : Gisement AB = α
Gisement BA = α + 200 gr
XC = XB + D BC . Sin β
YC = YB + D BC .Cos β (β étant le gisement de la direction BC)
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Et pour calculer les coordonnées du point C il faut connaître :
● Les coordonnées du point B (qui viennent d’être calculées)
● La distance BC (mesurée)
● Le gisement de la direction BC qui sera calculée comme suit :
β = α +200 gr + θ1
(θ1 étant l’angle interne observé sur la station B entre la direction BA et BC)
XD = XC + DCD . Sin γ
YD = YC + DCD . Cos γ ( γ étant le gisement de la direction CD)
γ = β +200 gr + θ2
(θ2 étant l’angle interne observé sur la station C entre la direction CB et CD)
Ainsi de suite jusqu’au moment où on arrive à fermer le cheminement sur un point dont les
cordonnées sont connues.
Si on ferme, par exemple sur le même point de départ (point A) on a un cheminement fermé,
nous auront donc deux coordonnées pour ce point :
Dans le cas où on ferme sur un autre point connu différent de A on aura un cheminement
ouvert.
Dans les deux cas, nous aurons donc une erreur de fermeture linéaire dX et dY.:
dX et dY qui vont permettre de corriger (compenser) les coordonnées calculées de tous les
points (B, C, D, etc…) sauf celles du point A (cheminement fermé) ou celles de A et le
dernier point (cheminement ouvert) qui sont considérés comme point fixes (connus).
dXB = dX DAB / Σ D
dYB = dY . DAB / Σ D (ΣD étant la somme totale des distances mesurées)
dXD = dX . DAD / Σ D DAD étant la somme des distances DAB + DBC + DCD
dYD = dY . DAD / Σ D
etc…
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5.3 Calcul des superficies
Y
B
C
A
X
a b c d
Surface ABCD = surface ABba + surface BCcb + surface CDdc – surface ADda
2S = (YA+YB).(XB–XA)+(YB+YC).(XC–XB)+(YC+YD).(XD–XC)–(YA+YD).(XD-XA)
ou encore
2S = Σ Xn . (Yn-1 – Yn+1)
2 S = Σ Yn . (Xn-1 – Xn+1)
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CHAPITRE VI
LE NIVELLEMENT
Par opposition à la planimétrie qui a pour objet la représentation plane du terrain, l’altimétrie
est la branche de la topographie qui concerne la représentation du relief.
Chaque point défini par ses coordonnées planimétriques X et Y peut être déterminé en
altimétrie par son altitude ou coordonnée Z qui est la hauteur entre ce point et le niveau zéro
de référence (Niveau moyen de la mère).
Le nivellement est donc l’ensemble des méthodes et procédés pour la détermination des
altitudes.
Niveau
LV
LR B
ΔZ
A
Le plan horizontal engendré par la ligne de visée d’un niveau intercepté sur la mire, tenue
verticalement, sur les points A et B permet de faire deux lectures :
● Une lecture sur le point connu A (lecture arrière : LR)
● Une lecture sur le point à déterminer B (lecture avant : LV)
ZB = ZA + ΔZ
d’où ZB = ZA + LR - LV
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6.2 Nivellement composé ou par cheminement
Si la distance AB est trop grande, ou si la dénivelée entre A et B est très forte, on décompose
l’opération en une succession de nivellements simples : AM, MN, NB.
LR2 LV2
LR1 LV1
LR3 LV3
M N
A B
ZM = ZA + LR1 - LV1
ZN = ZM + LR2 - LV2
ZB = ZN + LR3 - LV3
ZB = Z A + Σ L R – Σ L V
En effet sur chaque station nous sommes amenés à lire une lecture arrière et un autre
avant, mais en réalité nous devons lire trois lectures « arrière » et trois lectures
« avant ».
Ces trois lectures correspondent au fil réticulaire supérieur, au fil médian (niveleur) et
au fil inférieur.
sup
med
inf
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Le contrôle de marche consiste à faire la somme des lectures supérieur et inférieur, la
moitié de cette somme doit correspondre à la lecture effectuée sur le fil niveleur à plus ou
moins 3 mm au maximum.
Dans les deux cas l’écart de fermeture ne doit pas dépasser la tolérance :
L’écart de fermeture s’il est tolérable est réparti entre les portées d’une manière
proportionnelle :
mire
P
hm
ϕ ΔZ
α r
ha
A DH B’
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Pour calculer la dénivelée ΔZ entre A et B nous aurons besoin :
les formules précédentes montrent que la précision du nivellement indirecte est fonction
surtout de la mesure de ϕ (ou α) et de la distance DH car la hauteur de l’appareil ha et la
hauteur de la mire peuvent être connues à ±1 cm près. Pour minimiser les erreurs sur la
mesure angulaire (ϕ ou α) on effectue deux mesures : lunette directe et lunette inversée
(comme cercle de gauche et cercle de droite pour les angles horizontaux).
C’est pourquoi le nivellement indirect est beaucoup moins précis que le nivellement
géométrique.
On admet en générale une tolérance de ±15 cm sur la détermination des altitudes avec cette
méthode.
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