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Histoire de source solde :

Le dysfonctionnement de source solde :


Dans le cadre d'une réforme de la fonction ressources humaines (RH) du ministère de la
défense, a été mis en service, au mois d'octobre 2011, le logiciel Louvois (Logiciel Unique à
vocation Interarmées de la Solde), un calculateur de rémunération « raccordé » aux systèmes
d'information des ressources humaines (SIRH) des armées, dans lesquels se trouvent les
données nécessaires au calcul de la solde. Mis en place dans toutes les grandes organisations
du ministère, ce logiciel vise à remplacer les chaînes autonomes de traitement de la solde.
Comme tout projet de grande ampleur, il s'agit d'une démarche complexe et risquée.
Complexe, parce que le calcul de la solde des militaires obéit à des règles particulières,
nombreuses, parfois anciennes, qui correspondent à la grande diversité de leurs compétences,
de leurs situations et des missions qui leur sont confiées ; risquée, parce qu'elle touche à la
rémunération et que, dans ce domaine, tout retard ou toute anomalie prend tout de suite,
légitimement, des proportions importantes. En dépit de ces éléments qui ne pouvaient être
ignorés, la méthode adoptée par le précédent Gouvernement pour le déploiement du logiciel
Louvois est identique à celle appliquée à la conception et l'ouverture à marche forcée des
bases de défense (BdD). Cette politique de la précipitation, dispensée d'évaluations préalables
et d'études d'impact, a eu pour conséquence, lors de la brutale bascule informatique des
soldes, l'émergence de difficultés majeures de fonctionnement et le mécontentement légitime
du personnel directement affecté. Là encore, le précédent Gouvernement, qui n'avait pas pris
toute la mesure des risques et de la complexité de ce projet, a alors tardé à réagir lorsque les
premières difficultés sont apparues. Conscient de ces graves dysfonctionnements et les
jugeant inacceptables, le ministre de la défense estime que le système doit être stabilisé sans
délai et les difficultés sérieusement prises en compte. Il a demandé un état des lieux précis des
dossiers encore en souffrance, afin que tous les moyens nécessaires à leur régularisation
soient mis en oeuvre.
Depuis la mise en place d'un nouveau système informatique de gestion en automne 2011, le
paiement des soldes des militaires n'est pas toujours régulier.
Ce logiciel unique à vocation interarmées de la solde, appelé « Louvois », avait pour but de
rationaliser les procédures de paiement des soldes en les uniformisant pour toutes les armées. 1

À ce jour, des dysfonctionnements sont toujours constatés. Les salaires sont versés avec des
retards plus ou moins prolongés et des amputations parfois importantes. Les efforts de
rattrapage n'ont pas suffi. Les militaires sont des fonctionnaires soumis à un strict devoir de
réserve. Ce sont leurs épouses qui osent parler de la gravité de leur situation financière. Il n'est
pas acceptable de mettre des familles dans de si grandes difficultés et depuis si longtemps.

Il souhaite connaître les mesures concrètes qui vont être prises pour rassurer ces familles. 2

1
Publiée dans le JO Sénat du 17/01/2013 - page 151
2
Publiée dans le JO Sénat du 11/10/2012 - page 2211
Pendant près de 7 ans, de nombreux soldats français ont vécu
l’enfer. Non pas sur le terrain mais à cause de leur fiche de paie.
Victimes d’un système informatique du ministère de la Défense, le
logiciel Louvois, ils en subissent encore aujourd’hui les lourdes
conséquences.
Marcel F.*, officier de l’armée de terre, toujours en activité et père de famille, a les traits tirés.
Comme des dizaines de milliers de collègues, il est victime du logiciel Louvois, système
informatique de paie des militaires, mis en service en 2011. « Un jour, ma solde n’a plus été
calculée. Conséquence, ma mutuelle m’a radié, et je ne l’ai jamais su, sauf le jour où j’ai dû
aller aux urgences. Là on m’a dit : ‘Mais monsieur, vous n’avez plus de mutuelle’. » Marcel
F. est aujourd’hui criblé de dettes.

De l’argent trop perçu

Des dizaines de milliers de soldats ont, comme lui, reçu des bulletins loufoques. Au pic de la
crise, on dénombrait 120 000 dossiers en souffrance. Certains n’avaient reçu qu’une partie de
leur solde. Le comble était atteint avec cette solde, réduite à seulement trois centimes d’euros.

A l'inverse, Louvois s’est aussi mis à gonfler les paies. Des militaires ont ainsi touché trop
d’argent, parfois même sans qu’ils s’en aperçoivent. Le logiciel a même envoyé des
paiements à des réservistes qui n’étaient plus militaires. « J’ai reçu un bulletin de solde qui
m’attribuait 200 €, témoigne Daniel P.*, un ex-réserviste en procès avec ses anciens
patrons. Mais je n’étais plus dans l’institution. On est dans une situation d’angoisse. Je ne
suis plus sous les drapeaux et on me paye quand même. Et vous ne savez même pas à quel
organisme il va falloir les rendre. »
Le ministère de la Défense n’ayant pas l’intention de laisser filer l’argent versé en trop, s’est
donc mis à poursuivre ses soldats pour leur demander de rembourser ces trop perçus. Montant
de la facture : 545 millions d’euros.

Des paiements fantômes

Le ministère a donc monté une structure de recouvrement du trop versé. Près de 6 000
contentieux ont été portés devant la commission de recours militaire, passage obligé avant de
déposer un recours devant un tribunal administratif civil.

L’armée a bien récupéré une partie de son argent : 360 millions d’euros ont été remboursés. Il
resterait 3 000 cas à régler. Mais l’état-major a tout de même laissé filer 83 millions d’euros
qu’il n’a pas réclamés. Pourquoi ? Il est arrivé que l’on facture, sur des fiches de paie, des
sommes qui en fait n’ont jamais été versées. « Il s’agit certainement de trop versés inventés
par le logiciel, explique Jacques Bessy, un ancien gendarme aujourd’hui à la tête de
l’association ADEFDROMIL qui défend des dizaines de militaires. Ces 83 millions d’euros
ont été abandonnés parce qu’ils ne pouvaient pas être justifiés clairement. »

J’ai peur d’aller au courrier »

De nombreux militaires ont donc été amenés à contracter des prêts pour rembourser ces trop
versés. Conséquence : le moral des troupes est au plus bas. « Quand j’étais militaire, ça ne
me faisait pas peur de partir au front. Mais maintenant, je suis beaucoup moins bien dans ma
tête avec Louvois, raconte Nathalie D.*, mère célibataire qui a quitté l’armée après 15 ans de
service. Destinataire en 2013 d’un trop versé, elle a soigneusement conservé l’argent qu’on ne
lui réclamait pas tout en signalant qu’elle était prête à le rendre. Mais comme pendant deux
ans on ne lui a rien demandé, elle finit par acheter un appartement. Et là, patatras, en 2017,
elle reçoit la lettre fatidique : 37 000 € à rembourser ! Depuis, elle vit dans l’angoisse. « Peur
d’aller au courrier, peur de redécouvrir combien je vais devoir payer ou combien ils
m’auraient donné en plus… Je suis dans une situation où je ne pourrai pas les
payer » poursuit-elle.
Jusqu’à fin 2013, les cas se sont multipliés, touchant tous les grades dans l’armée de terre,
sauf les généraux, payés par un autre logiciel qui, lui, fonctionne correctement. Mais en bas de
l’échelle, ceux qui partent en mission à l’extérieur subissent la pression. « Ce sont les petits
qui trinquent, explique encore Jacques Bessy, c’est-à-dire ceux qui n’ont pas forcément accès
à l’information, ceux qui n’ont pas un niveau d’instruction qui leur permette d’écrire,
d’engager des recours, de lire correctement leur bulletin de solde, de les corréler avec leurs
relevés bancaire. Ceux-là se sont fait avoir. Les ‘résistants’, qui ont eu les moyens de se
défendre, sont ceux qui ont un petit grade : sous-officiers, officiers subalternes, voire officiers
supérieurs. »

Louvois : genèse d’un gâchis

L’idée d’une harmonisation des paies des militaires a germé il y a une vingtaine d’année,
quand l’armée s’est professionnalisée. « La volonté de l’Etat, en 1996, était d’avoir un
logiciel pour l’ensemble des fonctionnaires, dans lequel on voulait aussi faire rentrer les
militaires, explique Patricia Adam, ancienne députée et ancienne présidente de la commission
de la Défense à l’Assemblée nationale. Le problème, c’est que la condition militaire est très
différente du statut de fonctionnaire. » En 2006, le processus est arrêté. On s’aperçoit qu’un
logiciel à part entière est nécessaire. Ce logiciel, ce sera Louvois.

Pour le concevoir, on fait d’abord appel à une société extérieure, Sopra. Mais les militaires
vont rapidement l’écarter pour reprendre le projet en interne. Il faudra attendre 2011 pour
qu’il mûrisse. Mais l’Etat cherchant à faire des économies, plus de 750 postes sont supprimés
au service de la paie des armées. « C’était pour faire du chiffre. On n’a absolument pas
mesuré les conséquences » s’exclame Patricia Adam

« C’était couru d’avance »

Pourquoi ce logiciel n’a pas fonctionné ? La paie des militaires variant en fonction de la
nature des missions, avec un système de 174 primes et indemnités différentes, impossible de
définir des critères simples de calcul. Ainsi, lorsque l’on a raccordé les 180 000 soldats de
l’armée de terre sur Louvois, est arrivé ce qui devait arriver. « Imaginez qu’il faille mettre
tous ces gens qui dépendent de centaines de critères de paie différents dans une énorme base
de données, développe Emilien Ercolani, journaliste spécialiste en informatique_, avec des
primes qui changent tous les mois : chaque fois que quelque chose change, des engrenages
doivent se mettre en place, afin de calculer la paie le plus rapidement possible. Si cela semble
simple sur le papier, c’est extrêmement compliqué techniquement. »_

Des erreurs en cascades

En juillet 2012, pour tenter d’éteindre l’incendie, le ministère de la Défense fait appel à Steria,
une société qui assurait déjà la maintenance de certains systèmes informatiques de l’armée
depuis 2008. Steria va alors dépêcher un « commando informatique » composé de consultants
parfois payés 1 000 € la journée. « Grâce à Steria, trois ou quatre mois après le premier pic
d’erreurs, il n’y avait presque plus de problèmes de sous-paiements » admet Sylvain_._ Mais
un autre problème beaucoup plus complexe survient, fin 2012 : les fameux sur-paiements. A
la décharge de Steria, les militaires avaient conçu le progiciel Louvois en y insérant des
millions de lignes de code incompréhensibles pour des personnes qui travaillent
habituellement sur des logiciels classiques.

Jean-Yves Le Drian, alors nouveau ministre de la Défense, ne mesure pas tout de suite
l’ampleur de ce désastre. « Les problèmes lui ont été cachés par l’état-major, affirme Patricia
Adam. Quand il décide de remplacer Louvois en 2013, le dossier change de main. Le
nouveau logiciel sera conçu comme un programme d'armement. »

Un gâchis reconnu mais… sans responsable

La facture de toutes ces erreurs est difficile à chiffrer. Jean-Yves le Drian lui-même a reconnu
que l’on a gaspillé l’équivalent de ce qui avait été économisé en supprimant des emplois.
« Pour Source solde et Louvois, comme il y en a un en trop, comptons 130 millions d’euros
perdus, calcule Sylvain B., plus 160 millions d’euros de trop-versés qui sont toujours dans la
nature, on arrive à peu près à 300 millions foutus en l’air. » Évaluation sans doute sous-
estimée. En 2014, on estimait que 359 millions d'euros avaient été versés en trop aux
militaires. Quoi qu’il en soit, cette opération est un énorme gâchis.

D’autant plus qu’aucune sanction n’a jamais été prononcée. La Cour des comptes reviendra
surement sur ce monumental échec. Peut-être posera-t-on alors la question des éventuelles
responsabilités. Jean-Paul Bodin l'admet :

Nous n’avons pas été en mesure d’exiger et faire des tests suffisamment importants. La
responsabilité est collective au sein du
ministère.

Une affirmation que les victimes ont du mal à entendre. La lassitude l’emporte. Ils sont
nombreux à rembourser l’armée après une transaction à l’amiable. Mais leur avocate, Aïda
Moumni, ne se satisfait pas de la version officielle. « C’est Louvois qui a dysfonctionné, ce ne
sont pas les victimes. Le ministère de la Défense aurait dû répondre de ces
dysfonctionnements ; la hiérarchie a trahi ses subordonnés en agissant de la sorte. »

Louvois n’a pas fait que fragiliser des militaires, il en a aussi dissuadé beaucoup de rester sous
les drapeaux. L'armée a perdu la confiance de nombre de ses soldats.
Mesure prise pour combler le dysfonctionnement :
- le renforcement des effectifs du CERHS pour lui permettre de traiter de façon satisfaisante
toutes les demandes dans un délai raisonnable ;

- la mise en place, depuis le 1er octobre 2012, d'un numéro vert accessible aux militaires et à
leurs familles afin de répondre directement à toutes leurs questions et de les accompagner
dans le traitement de leur dossier ;

- la création d'un « groupe utilisateurs » rassemblant les acteurs de la solde du ministère, les
représentants des militaires et de leurs familles, et auquel est associé le conseil supérieur de la
fonction militaire ;

- l'instauration d'un contrôle mensuel de la fonction solde permettant une double remontée des
incidents, à la fois par la chaîne de commandement et par la chaîne solde ;

- l'établissement d'un dispositif spécifiquement dédié au suivi du versement des soldes et des
primes du personnel de retour d'opérations extérieures (OPEX), s'inscrivant dans le devoir de
reconnaissance de la Nation envers celles et ceux que leur engagement expose à de difficiles
et périlleuses missions.

Pour accompagner ces actions, le ministre a décidé la création d'une mission d'appui avec le
déploiement d'équipes de spécialistes dans toutes les bases de défense. Par ailleurs, le
30 octobre 2012, le ministre a annoncé la mise en place d'une procédure exceptionnelle
d'urgence pour que tous les militaires vis-à-vis desquels l'État a une dette soient payés
immédiatement par le centre interarmées d'administration de la solde sur fonds d'avance,
lorsqu'ils en font la demande. Tous les militaires qui ont demandé la régularisation des
sommes qui leur étaient dues ont été payés. Dans le même temps, le ministre de la défense
s'est efforcé de sensibiliser les opérateurs bancaires aux difficultés auxquelles la communauté
militaire est temporairement susceptible d'être confrontée. Simultanément, des solutions de
nature à garantir une juste appréciation de la situation des militaires au regard du calcul et des
modalités de recouvrement de leur impôt sur le revenu ont été étudiées par le ministère de la
défense en liaison avec la direction générale des finances publiques.

Un nouveau logiciel… commandé aux mêmes prestataires

Le remplacement de Louvois est acté. Nom de code : Source solde. Mais là encore, cela va
prendre beaucoup plus de temps que prévu. « L’appel d’offre a pris des mois, explique
Sylvain_. Le ministère voulait tout contrôler. Un logiciel nouveau comme ça, il faut au moins
trois ans pour l’installer. Comme on a pris la décision de le lancer mi-2015, il sera
opérationnel mi-2018, voire en 2019 ou 2020. » _

C’est finalement le français Sopra-Steria qui remporte l’appel d’offre, un contrat de 130
millions d’euros sur 10 ans. Oui, Steria, la même société appelée à réparer Louvois juste avant
le trop versé, et Sopra, qui avait travaillé sur le tout premier logiciel de l’armée finalement
abandonné. Elles ont fusionné… et ont obtenu le nouveau marché, de façon régulière. Chez
certains hauts gradés, dans un premier temps, on a du mal à comprendre. Mais Sopra-Steria
finit par faire consensus au sein de l’état-major.
On prévoit le lancement au 1er janvier 2019

Sauf qu’un nouveau grain de sable vient gripper la machine : le prélèvement à la source.
Lorsque le développement de Source solde a débuté, ce n’était pas dans le cahier des charges.
Or, en prévision de sa mise en place opérationnelle en janvier 2019, il a fallu le rajouter au
programme informatique. Rallongement des délais, d’au minimum un an, et augmentation de
la facture en prévision, soit quelques dizaines de millions d’euros en plus…

Pour le ministère, on estime que cela fait partie des aléas inhérents au lancement d’un
programme informatique. « Le système n’est pas figé, il ne cesse d’évoluer, se défend Jean-
Paul Bodin, secrétaire général de l’administration des armées. On prévoit le lancement au 1er
janvier 2019. » Il y aura donc bien un an de retard, et peut-être plus si l’on en croit d’autres
sources.

Conception de source solde :

Pourtant, la DGA veut rassurer. En collaboration avec la direction des ressources humaines du
ministère de la Défense, elle affirme « reprendre ses méthodes issues des programmes
d’armement », selon les mots de Caroline Gervais. Le ministère vise une fiabilité à 99 %
(après d’importantes mises à jour, Louvois ne tombe aujourd’hui juste que 91 fois sur 100).
Pour cela, l’armée a choisi de s’appuyer sur le logiciel HR Access de Steria et de le
redévelopper à son usage. Chaque technologie a été évaluée comme un risque potentiel
d’échec. A partir d’avril, une longue période de test commencera. Comme les tirs d’essai d’un
missile balistique. « Nous allons commencer des expérimentations avec des dossiers fictifs
mais réalistes, explique Caroline Gervais. En juillet, nous mènerons des calculs de soldes à
blanc dans la marine nationale. » Pendant un temps, les marins pourront comparer les
résultats des deux calculateurs, le temps de s’y habituer avant une mise en service définitive
de Source Solde à l’été 2017. L’armée de terre et l’armée de l’air suivront d’ici à 2019.
Durant ces mois de test, Sopra Steria et la DGA espèrent repérer et corriger les éventuels
problèmes de compatibilité entre Source Solde et les 18 autres logiciels RH utilisés dans
l’armée et qui sont censés alimenter en données le système central.

Source solde à vue le jour :


Sopra Steria se félicite du bon fonctionnement depuis mai 2019 du système de calcul des
rémunérations des militaires Source Solde pour la Marine nationale et de ses déploiements
réussis auprès de l'Armée de Terre au printemps 2020 et auprès de l'Armée del'Air et de
l'Espace et du Service de Santé des Armées en janvier 2021. Désormais, l'ensemble des
armées, directions et services du ministère des Armées est soldé par le calculateur unique
Source Solde, ce qui représente 250.000 militaires.

Ce système, fondé sur la solution RH de Sopra HR Software, a été conçu, paramétré, testé et
mis en service par Sopra Steria qui a mobilisé à cet effet, et dans une approche end-to-end,
l'ensemble de ses compétences françaises en matière d'intégration de systèmes, d'éditionde
logiciels, de conseil, d'exploitation et de cybersécurité. « Nous sommes très fiers du travail
accompli par nos équipes auprès de la Direction générale de l'armement, de la Direction des
ressources humaines du ministère de la Défense, du Service du commissariat des armées et
des Armées, Directions et Services. Nous restons pleinement mobilisés pour continuer à
assurer un très haut niveau de services au Ministère et relever, avec agilité, ses futurs enjeux.»
précise Laurent Giovachini, Directeur général adjoint du Groupe.

À propos de Sopra Steria

Sopra Steria, l'un des leaders européens du conseil, des services numériques et de l'édition de
logiciels, aide ses clients à mener leur transformation digitale et à obtenir des benefices
concrets et durables. Il apporte une réponse alobale aux enieux de competitivite des arandes
entreprises et oraanisations, combinant une connaissance approfondie des secteurs d'activite et
des technologies innovantes à une approche résolument collaborative. Sopra Steria place
l'humain au centre de son action et s'engage auprès de ses clients à tirer le meilleur parti du
digital pour construire un avenir positif. Fort de 46 000 collaborateurs dans 25 pays, le
Groupe a réalisé un chiffre d'affaires de 4- millas

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