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L’ÉLECTRICITÉ

SOLAIRE
PHOTOVOLTAÏQUE
DANS LE BÂTIMENT

Retour
d’expérience
en France
du Projet
Européen
Hip Hip
Avancées
et réalisations
Remerciements
L’ADEME tient à remercier pour leur participation active, tant au niveau
de la définition du contenu, de la rédaction, que pour leur relecture positive
les personnes suivantes:
J.-H. Arrivets (Sunwatt France),
F. Berral (Total Énergie),
R. Coqueugniot (Sunwatt France),
J.-P. Lansard (CLIPSOL),
H. Latouche (Total Énergie),
M. Magnien (architecte),
M. Maurice Bonnand, Maire de Saint-Joseph,
G. Moine (Transénergie),
M. Mollaret (ST Microélectronics),
R. Morlot (CSTB),
M. Padet (Métallerie Concept).

Document rédigé par Isabelle Michel (Innovation Énergie Développement).


Sommaire

PRÉFACE .................................................................................... 2
INTRODUCTION ............................................................................ 3
1 PRÉSENTATION DE LA TECHNOLOGIE DU PHOTOVOLTAÏQUE
RACCORDÉ AU RÉSEAU .................................................................. 4
2 BILAN DU PROJET EUROPÉEN HIP HIP ..............................................5-8
2.1 OBJECTIFS DU PROJET DE DÉMONSTRATION HIP HIP ............ 5
2.2 LES RÉSULTATS ATTEINTS .................................................... 6
2.2.1 Principales innovations produites
au sein du consortium européen du projet HIP HIP ........ 6
2.2.2 Impact du projet de démonstration HIP HIP
sur le marché français ................................................ 7

3 LES DIFFÉRENTES POSSIBILITÉS D’INTÉGRATION AU BÂTIMENT .............. 9


4 EXEMPLES DE PROJETS RÉALISÉS
DANS LE CADRE DE HIP HIP EN FRANCE ............................................ 12
4.1 INTÉGRATION EN VERRIÈRE ................................................ 12
4.1.1 Bureau de M. Magnien à Bourg-en-Bresse (Ain) ............ 12

4.2 POSE EN FAÇADE ................................................................ 13


4.2.1 Nouveaux bureaux de ST Microelectronics
à Grenoble (Isère) ...................................................... 13
4.2.2 École publique de Mornant (Rhône) ............................ 14
4.3 ÉLÉMENTS RAPPORTÉS AU BÂTIMENT .................................. 15
4.3.1 Bureaux de Trivalor à Chambéry (Savoie) .................... 15
4.3.2 Salle polyvalente de La Tour-de-Salvagny (Rhône) .......... 16
4.4 POSE EN TOITURE .............................................................. 17
4.4.1 Bâtiment d’ERM Électronique à Fleurbaix
(Pas-de-Calais)............................................................ 17
4.4.2 Maison d’habitation de M. Connor
à Marcenod (Loire) .................................................... 17
4.4.3 Bâtiment de Métallerie Concept
à Châtillon-sur-Chalaronne (Ain) .................................. 18
4.4.4 Salle omnisports de La Faravelle
à Saint-Joseph (Loire) .................................................. 19
4.4.5 Lycée professionnel agricole
de Castelnau-le-Lez (Hérault) ........................................ 19
CONCLUSIONS.............................................................................. 20
D eux des défis majeurs pour notre siècle sont la lutte contre le
changement climatique et la diversification des sources d’énergies
que nous utilisons actuellement. Dans cette optique, les énergies renou-
velables ont indiscutablement un rôle important à tenir. La Commission
européenne l’a bien compris, puisque dans son Livre Blanc, elle indique
qu’elle souhaite porter à 12 %, contre 6 % actuellement, la part des éner-
gies renouvelables dans la production primaire d’énergie en Europe.

Les systèmes de production d’électricité solaire photovoltaïque sont fiables,


sans danger et d’une mise en œuvre très aisée. Cette technologie est donc
bien adaptée pour répondre aux enjeux énergétiques du XXIe siècle.

Les collectivités/municipalités et les architectes peuvent jouer un rôle


crucial dans le développement des applications. Ils peuvent respec-
tivement instaurer un cadre favorable sur leur territoire, ou préconiser
cette technologie aux maîtres d’ouvrages. Lorsque le concept de
cette technologie est introduit au tout début de la procédure de
construction/réhabilitation, et implique tous les acteurs (municipalité,
distributeur d’électricité, professionnels du bâtiment et de l’industrie
du photovoltaïque) l’intégration dans l’environnement urbain est
améliorée et les coûts réduits. Selon les contraintes ou le message
que veut donner l’initiateur du projet, la technologie photovoltaïque
peut rester invisible ou au contraire afficher une image haute tech-
nologie et environnementale, valorisant l’acte créatif de l’architecte.

PRÉFACE Le projet européen de démonstration HIP HIP (House integrated


photovoltaic hightech in public), objet de cette brochure, a permis
au marché français du photovoltaïque raccordé au réseau et intégré
au bâti tout juste émergeant en 2000, de se mettre au niveau de la
majorité des marchés des pays de l’Union européenne, en termes
de pertinence de solutions mises en œuvre et de coûts.

Cette publication présente les meilleures réalisations et l’expérience


acquise à travers le projet HIP HIP, par le biais de fiches produits et
de réalisations. Elle a pour objectif de convaincre les acteurs, en amont
d’un projet de construction ou de rénovation, des atouts des installations
utilisant le photovoltaïque raccordé au réseau et intégré au bâti.
Les réalisations et l’expérience acquise durant ce projet doivent désormais
montrer la voie à suivre pour de futures installations.

J’espère que vous prendrez plaisir à lire ce document et à découvrir cette


technologie résolument d’avenir.

JOSÉ COHEN-AKNINE
Directeur du Bâtiment
et des Énergies Renouvelables
de l’ADEME
P endant les années 1990, la stratégie française de développement
de l’électricité solaire photovoltaïque était tournée vers l’électrification
des habitations n’ayant pas accès au réseau électrique en France conti-
nentale et surtout dans les DOM. Les systèmes photovoltaïques étaient
installés à l’extérieur d’un bâtiment ou superposés sur sa toiture. Les
cadres légaux, financiers et techniques n’étaient alors pas favorables à
l’utilisation de la technologie du photovoltaïque raccordé au réseau et
intégré au bâti (que nous noterons PRIB pour la suite de la brochure).

L’objectif premier du projet européen de démonstration HIP HIP était de


permettre à des pays qui possédaient peu d’expérience dans ce
domaine, comme l’étaient en 2000 la France, l’Italie et l’Espagne, de
bénéficier du savoir-faire de pays très en avance dans le domaine du
PRIB. L’Allemagne, la Hollande et l’Autriche, où de nombreux généra-
teurs PRIB avaient été réalisés dans les 10 dernières années, étaient des
partenaires idéaux dans cette optique. Le programme HIP HIP, d’un
montant total de 22 M€ avec une aide de 7,7 M€ de la Commis-
sion européenne, a ainsi permis l’installation de 2,7 MWc de
systèmes PRIB dans les 6 pays impliqués.

Cette initiative s’inscrivait aussi dans le cadre fixé par le Livre Blanc
du Parlement européen, dont l’objectif est de porter à 12 % les
consommations d’énergie primaire produites à partir des filières
renouvelables en 2010, avec un objectif de puissance installée
pour le photovoltaïque de 3 GWc (soit 30 millions de m2 de modules
INTRODUCTION photovoltaïques installés sur les bâtiments). Les objectifs du Livre
Blanc ont été traduits en 2001 par une Directive fixant à 22 % la
part d’électricité devant être produite en Europe à partir d’énergies
renouvelables à l’horizon 2010. Ces objectifs se traduisent en
France par une augmentation de cette part, de 16 % actuellement
(essentiellement d’origine grande hydraulique) à 21% en 2010.

L’intégration des systèmes photovoltaïques au bâtiment est devenue


une thématique forte avec deux dimensions connexes que sont le
raccordement au réseau et les contraintes liées à l’intégration à l’envi-
ronnement urbain. Pour l’ADEME, le développement de cette technologie
est indissociable de son intégration à l’enveloppe du bâtiment car le
photovoltaïque peut être un véritable matériau de construction, esthétique
et de haute technologie, et permet l’intégration d’un moyen de produc-
tion d’électricité sur le lieu même de sa consommation.

Ce type de systèmes photovoltaïques offre, de plus, une opportunité


unique de produire de l’électricité « verte » dans un environnement urbain,
sans occuper de surfaces à haute valeur foncière.

Depuis mars 2002, un dispositif tarifaire a été mis en place pour


l’achat de l’électricité produite à partir des générateurs photovoltaïques
Les rapports et photos produits (15 c €/kWh en France continentale et 30 c€/kWh dans les DOM
lors de ce projet sont disponibles et en Corse). L’ADEME apporte un soutien complémentaire sous la
sur le site internet : forme d’une aide à l’investissement, en partenariat avec les collectivités
www.hip-hip.net territoriales, pour rendre le dispositif global plus incitatif.
3
L es cellules solaires photovoltaïques sont des semi-conducteurs
capables de convertir directement la lumière en électricité. Cette
conversion de la lumière en électricité, appelée effet photovoltaïque,
s'effectue donc sans pièce mobile, sans fluide sous pression, sans
pollution ni production de déchets. Le terme photovoltaïque est parfois
remplacé par PV.
Plusieurs cellules photovoltaïques sont connectées entre elles afin de


• La puissance des modules varie
en fonction de l’ensoleillement. fournir au récepteur extérieur une tension et une puissance adéquates.
• La puissance assignée s’exprime Ces ensembles de cellules sont ensuite encapsulés dans des modules
en watts crête (Wc). Elle correspond étanches qui les préservent de l'humidité et des chocs. Le courant de
à la puissance délivrée par le module sortie, et donc la puissance, sont généralement proportionnels à la
dans des conditions spécifiques surface du module.
d’éclairement et de température
Un onduleur transforme le courant continu produit par les panneaux
(1 000 W/m2 à 25 °C).
photovoltaïques, en courant alternatif compatible avec le réseau de
distribution électrique.

PRÉSENTATION DE

illustration waterproof/ADEME
LA TECHNOLOGIE
DU PHOTOVOLTAÏQUE
RACCORDÉ
1 Schéma électrique d’un système solaire photovoltaïque

AU RÉSEAU Le photovoltaïque raccordé au réseau et intégré au bâti (PRIB) permet


ainsi la production de l’électricité sur son lieu de consommation.
L’électricité produite peut alors être vendue en totalité ou partie à EDF
(ou à une régie locale) à un prix d’environ 15 c€/kWh en France
continentale et 30 c€/kWh dans les DOM et en Corse.

• Un système photovoltaïque de 1 000 Wc (1 kWc) produit


C H I F F R E S

environ 1 000 kWh par an couvre une surface d’environ


10 m2, et coûte, installation comprise, entre 5 000 € et
9 000 €, en fonction du type de matériau utilisé, du degré
d’intégration et de la taille du système.
• 10 m2 de façade coûte 3 000 € en granite, 2 000 € en
vitrage isolant.
Q U E L Q U E S

• Les besoins électriques (éclairage et autres usages, à l’exclusion


du chauffage et de l’eau chaude sanitaire) d’une maison indi-
viduelle de 4 personnes représentent environ 2 500 kWh/an.
Un système photovoltaïque de 25 m2 (2,5 kW) peut produire
l’équivalent de cette consommation.
2.1 OBJECTIFS DU PROJET DE DÉMONSTRATION HIP HIP

Le projet HIP HIP est un projet du 5e Programme Cadre de Recherche et


Développement (PCRD) financé à hauteur de 35% par la Commission
européenne, dont l’objectif était d’aider la croissance du marché du
photovoltaïque raccordé au réseau et intégré au bâti (PRIB) par le
développement de produits innovants et de procédures adaptées.
Par ce biais, il visait à réduire les coûts des systèmes clef en main, de
7 €/Wc en 2000 à 5,45 €/Wc en 2002. Chaque pays devait
installer 450 kWc de systèmes, soit au total 2,7 MWc. Ce travail a
réuni pouvoirs publics, photovoltaïciens et professionnels du bâtiment.

La conception de produits remplissant une fonctionnalité de bâtiment


et de génération de l‘électricité était la base de la stratégie du projet
HIP HIP pour atteindre les objectifs de réduction de coût. De même,
l’échange de savoir-faire entre les pays où le marché était déjà établi
(l’Allemagne, les Pays-Bas et l’Autriche) et ceux où cette technologie
en était à son balbutiement (la France, l’Italie et l’Espagne) devait
permettre d’instaurer des cadres réglementaires, techniques et adminis-
tratifs adéquats pour l’expansion de la technologie, avec des
possibilités d’uniformisation de ces cadres au niveau européen.

BILAN DU PROJET
EUROPÉEN HIP HIP 2
e

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e

ce
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gn
ch

Ita

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an
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Au

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Pa
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Al

Puissance installée en fin 1999 dans six pays européens. *1 MWc =1000 kWc

Pour permettre au lecteur de comprendre le contexte européen à cette époque, il suffit


d’observer les puissances installées en fin 1999. Résultat d’une politique, et d’autres
facteurs propres à chaque nation, l’état d’avancement des marchés est très différent.
On observe par exemple un marché très développé en Allemagne, avec l’ambitieux
programme des « 100 000 toits solaires » lancé en 1999 et des tarifs d’achat de
l’électricité solaire de 0,5 €/kWh introduits en 2000, et des marchés presque inexistants
en Espagne, France et Italie.

Dans le but d’atteindre ces objectifs, ambitieux à l’époque du démar-


rage du projet (janvier 2000), un cadre de travail a été instauré afin de
réduire les barrières techniques et non techniques à la diffusion du PRIB,
et de faire émerger les meilleures pratiques en matière de standar-
disation, réglementation, certification et développement de nouveaux
produits.

5
BILAN DU PROJET EUROPÉEN
HIP HIP
2.2 LES RÉSULTATS ATTEINTS

2.2.1 Principales innovations produites au sein du consortium européen


du projet HIP HIP

Standardisation et économie d’échelle


Un grand projet hollandais sur un lotissement de 150 logements, avec
287 kWc de modules PV posés sur les toits, a permis d’atteindre un coût
du Wc installé inférieur aux objectifs fixés grâce à des économies
d’échelle. Ce projet a été rendu possible par la participation du distri-
buteur d’électricité NUON, qui possède les installations photovoltaïques
et revend l’électricité « verte » produite à ses clients, et par une étroite
collaboration avec le lotisseur et l’architecte. La municipalité de
Vroonermer est aussi à la base du succès de ce projet grâce à son
implication. Elle a, entre autre, réservé le terrain de construction pour des
maisons intégrant du photovoltaïque.

Développement d’outils financiers et de systèmes de qualité


En Espagne, AESOL a négocié auprès d’une banque un prêt à taux
Lotissement Vroonermer, Pays-Bas
(source : Écofys). avantageux pour ses clients désirant installer des systèmes PV sur leur
bâtiment. Ce partenaire a également mis en place une garantie de fonc-
tionnement à long terme du système complet (jusqu’à 8 ans) et effectue
régulièrement des mesures et contrôles sur ses installations.

Développement d’une tuile solaire autrichienne,


fabriquée par la société SED
Ce produit permet une production d’électricité sans impact sur l’environ-
nement, aussi bien du point de vue paysager que de la recyclabilité.
Ces éléments, facilement posés et connectés, sont d’un usage simple.
Son support est fabriqué à partir de plastiques recyclés sans PVC
(POLYMATRIX ©).
Tuile solaire, Autriche
(source : SED).
Réalisation d’installations sur mesure
Saint Gobain Glass Solar (SGGS), en Allemagne, intègre des modules
photovoltaïques dans des verrières, atrium, brise soleil ou façades,
laissant ainsi passer la lumière naturelle. Le résultat final est un produit
de haute technologie sur mesure, faisant partie intégrante du bâtiment.

Verrière au-dessus
d’une piscine,
Allemagne
(source : SGGS).

Façade de verre,
Brise-soleil au musée des Mines, Alsdorf, Allemagne
Allemagne (source : SGGS). (source : SGGS).
BILAN DU PROJET EUROPÉEN
HIP HIP

2.2.2 Impact du projet de démonstration HIP HIP sur le marché français


L’ADEME a coordonné le consortium frrançais du projet européen
HIP HIP et a participé au financement des systèmes photovoltaïques,
installés par trois ensembliers : Apex bp solar, Total Énergie et Sunwatt.

Avec la dynamique instaurée par le projet HIP HIP, la puissance


cumulée en matière de PRIB installée sur le marché français a consi-
dérablement augmenté : de 350 kWc d’installations cumulées en
fin 1999 à environ 1500 kWc fin 2002.

Quelques chiffres sur les projets réalisés dans le cadre de


HIP HIP :
• 450 kWc de systèmes ont été installés sur une centaine de
bâtiments en France continentale, soit le tiers de la puissance
cumulée installée en fin 2002 en France.
C H I F F R E S

• Environ 50 % de la puissance installée correspond à des


applications dans le secteur résidentiel, contre environ 12 %
dans le secteur public. Le reste de la puissance, c’est-à-dire
38 %, est distribué dans le secteur concurrentiel.
• La puissance moyenne d’une installation est d’environ
4,5 kWc.
Q U E L Q U E S

• Le nombre de réalisations est légèrement plus élevé dans


la réhabilitation que dans le neuf.
• La pose en toiture est majoritaire, soit environ 90 % de la
puissance installée, contre seulement 10 % en façade.
• 9 systèmes de plus de 10 kWc représentent plus de 40 %
de la puissance totale installée.
• Un tiers des systèmes, en terme de puissance, remplissent une
fonctionnalité (toiture, bardage, brise-soleil...), autre que la
production d’électricité pour le bâtiment.
BILAN DU PROJET EUROPÉEN
HIP HIP

Grâce à la dynamique créée autour de ce projet de démonstration,


de nombreuses avancées d’ordre technologique, réglementaire, normatif
et administratif ont vu le jour :

mise en place d’une obligation d’achat de l’électricité produite


à partir des systèmes photovoltaïques raccordés au réseau de
15,25 c€/kWh en France continentale et 30,5 c€/kWh en Corse
et DOM (pour comparaison, vous achetez votre électricité à EDF
environ 8 c€/kWh) ;

lancement d’un programme national pour les systèmes PRIB, en


complément du tarif d’achat et afin d’offrir aux utilisateurs des condi-
tions financières acceptables. Une subvention à l’investissement a été
mise en place par l’ADEME, en partenariat avec certains conseils
régionaux ;

concertation entre l’industrie du PV et EDF et approbation des spéci-


fications légales et techniques pour l’achat de l’électricité et le rac-
cordement au réseau ;

rédaction d'une trame d'Avis Technique pour les produits photovol-


taïques intégrés au bâti, avec la collaboration du CSTB, afin de défi-
nir les éléments nécessaires à la l’évaluation technique des produits
photovoltaïques à évaluer et certifier ;

développement de nouveaux produits d’intégration du photovoltaïque


au bâtiment (cf. chapitre 3) ;

tests de performance des onduleurs par le CEA GENEC ;

Guide de rédaction du
cahier des charges techniques des
générateurs photovoltaïques
connectés au réseau
N° ADEME /PVC / V1

définition par l’ADEME de stan-


dards techniques au niveau de la
qualité, de la productibilité et de la
protection des biens et personnes :
CONNAÎTRE POUR AGIR
Cahiers techniques
« Guide de rédaction du cahier des
charges techniques des générateurs
photovoltaïques connectés au
réseau », N° ADEME / PVC / V1,
ISBN 2-86817-689-5.
Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie
EN MATIÈRE D’INTÉGRATION,
ON DISTINGUE DEUX GRANDES FAMILLES
D’IMPLANTATION DES GÉNÉRATEURS
PHOTOVOLTAÏQUES : • sur toiture inclinée couverte en éléments discontinus;
• sur toiture-terrasse ou toiture revêtue d’une étanchéité;


Type C1
• fixation sur un mur isolé ou non isolé, par l’extérieur;
les réalisations en surimposition sur des
ouvrages existants, ne réalisant pas de • fixation sur une façade légère;
fonction de clos ni de couvert : • visière de balcon ou brise-soleil;
• garde-corps de balcon.


Schéma Type C1.1 : Exemple de surimposition en toiture
toiture inclinée (Hespul)

Les Structures SPT (à Plat sur Toiture) de Total Énergie ont été spéciale-
ment étudiées pour la fixation et le maintien de modules photo-
voltaïques sur tous les types de toiture. Constituées uniquement d’alu-
minium et d’acier inoxydable, elles sont conçues pour résister à toutes
les conditions atmosphériques avec une excellente durée de vie (15
LES DIFFÉRENTES à 20 ans). L’assemblage est simple et rapide à mettre en œuvre.

POSSIBILITÉS
D’INTÉGRATION 3
AU BÂTIMENT
Schéma Type C1.2 : Exemple de sur imposition
toiture terrasse en toiture terrasse (Apex bp solar)

Schéma Type C1.3 : Exemple de fixation sur un mur


mur extérieur (Transénergie)

Schéma Type C1.4 : Exemple de brise-soleil


brise-soleil (Tecsol)
LES DIFFÉRENTES POSSIBILITÉS
D’INTÉGRATION AU BÂTIMENT

• élément de paroi dans toute son épaisseur d’une partie de façade ;


• élément de bardage devant un mur en béton;


Type C2
• élément verrier extérieur d’un vitrage isolant;
les réalisations intégrées prenant part
aux fonctions de clos et de couvert: • élément de paroi dans toute son épaisseur d’une partie de façade ;
• élément de bardage devant un mur en béton.

Schéma Type C2.1 : Exemple d’élément de toiture inclinée


toiture intégrée couverte (Total Énergie)
Modules photovoltaïques et capteurs thermiques
posés en juxtaposition (source : Électricité Waechter).
Exemples :
SUNWATT
La Mégatuile de SUNWATT est un exemple de produit de standardisa-
tion émanant du projet européen de démonstration HIP HIP. Les modules
photovoltaïques laminés sont encadrés avec une structure aluminium pour
donner in fine un matériau de couverture toiture respectueux des régle-
mentations du bâtiment : étanchéité, ventilation. Le profilé aluminium
Mégatuile solaire Sunwatt intégrée au bâtiment
(source : Sunwatt). s’adapte à tous les modules photovoltaïques du marché. Les mégatuiles
Sunwatt s’adapte à tous les types de couvertures (tuiles, ardoise, bac
acier…). De plus, l’élément peut être démonté partiellement après
installation pour permettre les réparations et la maintenance.
Les systèmes intégrés en toiture
viennent en lieu et place de la toiture,
CLIPSOL
ce qui donne une meilleure esthétique Le procédé d’intégration au bâtiment de capteurs solaires thermiques de
au projet d’ensemble. Une juxtaposition la société CLIPSOL – utilisé pour les chauffe eau solaire et les chauffages
avec des capteurs solaires thermiques par Plancher Solaire Direct – a été adapté au photovoltaïque, grâce à
est possible sans dénivelé par rapport une aide à la Recherche et Développement octroyée par l’ADEME et
à la couverture du toit. une coopération de la société Total Énergie.
La toiture photovoltaïque CLIPSOL a été fréquemment utilisée dans le cadre
du projet HIP HIP, pour obtenir une architecture contemporaine à un coût
optimisé. À l’épreuve du temps, elle offre de séduisantes caractéristiques :
• grande facilité de calepinage due à sa petite trame ;
• aucune limite dimensionnelle dans les deux sens ;
• parfaite inaltérabilité des matériaux sélectionnés ;
• recyclage en fin de vie pratiquement intégral ;
• garantie décennale;
• montage et raccordement rapides sur tout support ou toiture.
Installation de modules photovoltaïques grâce à la Technique de montage
structure Clipsol (source : CLIPSOL).
Les modules photovoltaïques sont « clipsés » sur les supports modules grâce
aux parecloses de serrage. Les lisses (ou ossature primaire) sont posées
au nu des chevrons de la toiture ; l’ossature secondaire peut ensuite rece-
voir les modules photovoltaïques et assurer la fonction de clos et de cou-

Evolution du produit
Une adaptation en système vert du toit. Le montage des éléments se fait très facilement, de manière
de verrière/véranda manuelle, conformément aux méthodes de travail que l’on trouve dans
est en développement. l’habitat traditionnel et avec les compétences des ouvriers du bâtiment.
LES DIFFÉRENTES POSSIBILITÉS
D’INTÉGRATION AU BÂTIMENT

Schéma Type C2.2 : Exemple d’élément de verrière


verrière intégrée (Total Énergie)

Schéma Type C2.3 : Exemple de remplissage de façade


façade intégrée (Tecsol)

FSchéma Type C2.4 : Exemple d’élément de paroi


élément de paroi (Solarte)
6.1
4.1

4.1 INTÉGRATION EN VERRIÈRE


SURIMPOSITION EN TOITURE INCLINÉE OU TERRASSE
INTÉGRATION EN VERRIÈRE

4.1.1 Bureaux de M. Magnien à Bourg-en-Bresse (Ain)


M. Magnien est un architecte qui intègre les concepts environnementaux
dans ses réalisations, à travers la HQE. Il a décidé d’appliquer cette
philosophie à ses nouveaux locaux, conçus par lui-même et partagés
avec un cabinet d’experts comptables et un bureau de géomètres.
Ces locaux respectent 50 sous-cibles sur les 52 de la démarche HQE
(Haute Qualité Environnementale) y compris l’utilisation des énergies
renouvelables.

Une verrière photovoltaïque est intégrée sur une partie du toit du


bâtiment, au dessus des parties communes des bureaux et du hall
d’entrée. Les modules sans cadre bi-verre avec fond transparent sont
intégrés en verrière grâce à la structure CLIPSOL (cf. chapitre 3).
Cette réalisation est visible depuis une route relativement fréquentée. Un
panneau indiquera la puissance instantanée et la production électrique
cumulée de l’installation photovoltaïque.

Le système est dimensionné de façon à assurer la consommation


annuelle électrique du bureau d’architecte (la consommation d’énergie
annuelle du bâtiment devrait être d’environ 60 kWh/m2).

L’architecte estime un temps de retour sur investissement de l’ordre de


EXEMPLES
4
6 ans grâce aux coûts évités sur le bâtiment du fait de
l’intégration de la verrière (par exemple, le nombre de chevrons
DE PROJETS RÉALISÉS nécessaire a été réduit de moitié, ce qui a généré des économies).

EN FRANCE
CETTE SECTION PROPOSE Caractéristiques et coûts du projet
UNE ILLUSTRATION DES RÉALISATIONS Type d’intégration : verrière
FRANÇAISES DU PROJET EUROPÉEN Surface du champ photovoltaïque : 50 m2.
HIP HIP Puissance installée : 6 080 Wc.
Productible annuel escompté : 5 500 kWh.
Coût total : 36 886 €.
Maître d’ouvrage/Architecte :
M. Grégoire Magnien.
Installateur : Total Énergie.

Verrière photovoltaïque au-dessus


du bureau d’architecture de M. Magnien (source : ADEME).
4.2
EXEMPLES DE PROJETS
RÉALISÉS EN FRANCE
4.2 POSE EN FAÇADE

POSE EN FAÇADE
4.2.1 Nouveaux bureaux de ST Microélectronics à Grenoble (Isère)
ST Microélectronics fait de la protection de l’environnement et du
développement durable un véritable engagement. La société s’est fixée
3 priorités pour réaliser des économies de matières premières et
notamment d’énergie :
1) chaque site de production s’engage à réduire de 5 % par an sa
consommation d ’énergie,
2) chaque établissement doit être en mesure de réduire ses émissions de
CO2 de 10 % par an,
3) les sites doivent utiliser les énergies renouvelables à hauteur de 5 %
de ce qu’ils consomment à l’horizon 2005. Le site de Grenoble pro-
duit aujourd’hui 1,5% de ses besoins à partir des énergies renouve-
lables (installation photovoltaïque, production d’eau chaude sanitaire
solaire, système de récupération de chaleur).

Le nouveau bâtiment destiné aux bureaux de la société a été équipé de


modules solaires photovoltaïques représentant, en 2002, la plus grosse
installation photovoltaïque française raccordée au réseau et intégrée en
façade, soit 36,4 kW. Elle fournit 1% de l’énergie consommée par le
bâtiment. Les modules photovoltaïques verre/verre viennent en rempla-
cement du revêtement sur la surface du mur. Cette installation peut être
vue à partir d’axes routiers importants à l’entrée de la ville de Grenoble,
et a donc une forte valeur démonstrative.

Un contrat de revente de l’électricité est établi avec la régie GEG de


Grenoble.

Caractéristiques et coûts du projet


Type d’intégration :
en remplacement de garde-corps de fenêtre
Surface du champ photovoltaïque : 340 m2.
Puissance installée : 36 400 Wc.
Productible annuel escompté : 25 000 kWh.
Coût total : 210 000 €.
Maître d’ouvrage : ST Microélectronics.
Installateur : le façadier de la société
Architecte : François Dubuisson.

Façade photovoltaïque
sur le bâtiment
de ST Microélectronics Gros plan sur les modules photovoltaïques en remplacement
(source : ST Microélectronics). du garde-corps de fenêtre (source : ST Microélectronics).
4.2 EXEMPLES DE PROJETS
RÉALISÉS EN FRANCE

4.2.2 École publique de Mornant (Rhône)


POSE EN FAÇADE

A l’occasion de l’extension de l’école publique de la commune de


Mornant, les élus de la commune ont décidé de suivre une démarche
HQE. Le bâtiment est en ossature bois, et intègre des mesures de maî-
trise de l’énergie au niveau de l’éclairage et de l’isolation thermique.
Des modules photovoltaïques sont également posés sur une façade du
bâtiment. L’intégration en brise-soleil n’a pas été possible dans ce village
dont l’église est classée par l’Architecte des Bâtiments de France.
La maître d’ouvrage a donc dû établir un compromis entre l’optimisation
du productible et l’intégration architecturale dans un environnement classé.

Cette réalisation, non seulement produit de l’électricité, qui est injectée


sur le réseau de distribution d’électricité, mais a également une fonction
pédagogique. La puissance instantanée de l’installation et le nombre
de kWh d’électricité produits cumulés sont affichés à l’entrée du bâtiment,
à la vue des élèves, des parents et de tout visiteur.

Caractéristiques et coûts du projet

Type d’intégration : surimposition façade


Surface du champ photovoltaïque : 20 m2.
Puissance installée : 2 100 Wc.
Productible annuel escompté : 1 405 kWh.
Coût total : 11 450 €.
Maître d’ouvrage : Mairie de Mornant
Installateur : Total Énergie
Architecte : Denis Boussant

Vue de la terrasse de l’extension


de bâtiment de l’école publique
de Mornant (source : Total Énergie).

Vue de la cour de l’école publique de Mornant (source : ADEME).


4.3
EXEMPLES DE PROJETS
RÉALISÉS EN FRANCE
4.3 ÉLÉMENTS RAPPORTÉS AU BÂTIMENT

ÉLÉMENTS RAPPORTÉS AU BÂTIMENT


4.3.1 Bureaux de Trivalor à Chambéry (Savoie)
L’installation photovoltaïque de la société Trivalor, un bureau d’étude dans
le domaine des énergies renouvelables et de la HQE, a été possible
grâce à la fabrication sur mesure de supports métalliques par l’entreprise
Métallerie Concept (cf. fiche d’exemples de réalisations en pose sur
toiture).

Cette intégration est le résultat d’une collaboration étroite entre


professionnels de l’industrie du photovoltaïque et du bâtiment. L’intégration
des modules photovoltaïques en brise soleil, au total 2,2 kWc, (soit
44 modules de 50 Wc), permet de réduire les gains solaires dans le
Brise-soleil et installation sur toiture de modules PV, bâtiment tout en produisant de l’électricité. Afin d’augmenter la production
locaux de Trivalor (source : SUNWATT). d’électricité, un système photovoltaïque de 19,8 kWc (soit 198 modules
de 100 Wc) a également été posé sur la toiture du bâtiment.

Disposition n° 3: petit brise-soleil à 50° et 3 rangées en toiture

Disposition des modules PV –


Brise-soleil à 50°
et 3 rangées en toiture
(source : SUNWATT).

Modules de la rangée du bas: Modules des 3 rangées du haut :


• Type: PWX 500. • Type: PWX 1000.
• Nombre : 44. • Nombre : 198.
• Puissance : 2,2 kWc. • Puissance : 19,8 kWc.

Total
• Puissance : 22 kWc.

N. B. : les modules PWX 500 de la rangée du bas pourront être de type semi-transparent.

Caractéristiques et coûts du projet


Type d’intégration :
brise-soleil et surimposition toiture bac acier
Surface du champ photovoltaïque : 200 m2.
Puissance installée : 22 000 Wc.
Productible annuel escompté : 17 625 kWh.
Coût total : 129 670 €.
Maître d’ouvrage : Trivalor.
Vue de dessous du brise-soleil installé Installateur : Sunwatt/Métallerie Concept
sur le bâtiment de Trivalor (source : SUNWATT).
4.3 EXEMPLES DE PROJETS
RÉALISÉS EN FRANCE

4.3.2 Salle polyvalente de La Tour-de-Salvagny (Rhône)


ÉLÉMENTS RAPPORTÉS AU BÂTIMENT

La commune de la Tour-de-Salvagny a lancé une réflexion sur le déve-


loppement durable à l’occasion de la construction d’une nouvelle salle
polyvalente et de l’aménagement du gymnase, en partenariat avec
l’ADEME, la région Rhône-Alpes et l’Agence Locale de l’Energie de
l’agglomération Lyonnaise. Elle a réalisé une chaufferie automatique au
bois déchiqueté et un réseau de chaleur sur l’ensemble des bâtiments
(neuf au total, dont le gymnase) situés dans l’enceinte du Parc de
l’hippodrome.

La salle polyvalente s’approvisionne en eau solaire et en électricité par


l’intermédiaire d’un capteur solaire thermique et d’un générateur photo-
voltaïque. Ce dernier fait fonction de brise soleil et d’intégration archi-
tecturale sur une surface de plus de 200 m2. Cette double fonction per-
met des économies substantielles sur le coût d’investissement du système
photovoltaïque. En effet, le prix des grilles caillebotis qui auraient été
posées à la place des modules, environ 48 000 €, peut être soustrait
du coût total de l’installation. Le coût du système photovoltaïque est, par
conséquent, ramené en dessous des 5 €/Wc.

Caractéristiques et coûts du projet


Type d’intégration : brise-soleil, auvent
Surface du champ photovoltaïque : 180 m2.
Puissance installée : 18 900 Wc.
Productible annuel escompté : 15 000 kWh.
Coût total : 107 100 €.
Maître d’ouvrage : Mairie de La Tour-de-Salvagny
Installateur : Total Énergie
Architecte : Les Ateliers Chabanne

Salle polyvalente
de La Tour-de-Salvagny
(source : ADEME).

Modules PV intégrés au brise-soleil de la salle polyvalente


de La Tour-de-Salvagny (source : ADEME).
4.4
EXEMPLES DE PROJETS
RÉALISÉS EN FRANCE
4.4 POSE EN TOITURE

POSE EN TOITURE
4.4.1 Bâtiment d’ERM Électronique à Fleurbaix (Pas-de-Calais)
ERM Electronique a installé sa propre toiture photovoltaïque, pose des
modules et connections électriques. La mise en service a ensuite été
effectuée par SUNWATT France. Un couvreur a effectué le bandeau
d’étanchéité de l’installation. ERM Électronique, familier de l’électronique
de puissance, a désormais acquis l’expérience nécessaire pour créer
une nouvelle activité, et vient ainsi agrandir le cercle des installateurs de
systèmes photovoltaïques.

Caractéristiques et coûts du projet


Type d’intégration :
en remplacement de la toiture ardoise.
Surface du champ photovoltaïque : 100 m2.
Puissance installée : 11 400 Wc.
Productible annuel escompté : 10 652 kWh.
Coût total : 77 520 €.
Maître d’ouvrage : ERM Électronique.
Installateur : Sunwatt.
Bâtiment d’ERM Électronique (source : SUNWATT).

4.4.2 Maison d’habitation de M. Connor à Marcenod (Loire)


M. Connor, anglais d’origine, a établi récemment sa résidence
principale dans un hameau retiré du département de la Loire. Cette instal-
lation reflète son désir de s’installer à la campagne tout en respectant
l’environnement.

Caractéristiques et coûts du projet


Type d’intégration :
en remplacement de tuiles canal.
Surface du champ photovoltaïque : 30 m2.
Puissance installée : 3 300 Wc.
Productible annuel escompté : 3 480 kWh.
Coût total : 20 170 €.
Installateur : Sunwatt.

Modules PV intégrés au toit de la maison de M. Connor


(source : SUNWATT).
4.4 EXEMPLES DE PROJETS
RÉALISÉS EN FRANCE

4.4.3 Bâtiment de Métallerie Concept à Châtillon-sur-Chalaronne


POSE EN TOITURE

(Ain)
Le propriétaire de la société Métallerie Concept, M. Padet, fabricant
de structures métalliques, fait partie des pionniers du PRIB en France.
Actionnaire de la première installation photovoltaïque raccordée au
réseau, il croit fortement dans le potentiel de cette technologie.

Le toit de son entreprise est maintenant couvert sur 50 % de sa surface


avec un système PRIB, sur un support créé sur mesure en interne. Ce
support est utilisable pour tout type de toiture fibrociment ondulé. Un cha-
riot sur rail est placé sur le toit pour permettre la maintenance du système.

Deux employés ont été formés à la technologie du photovoltaïque


Support pour systèmes PV sur les aspects électriques pour faciliter le travail des systémiers.
posés sur toiture Métallerie Concept est consultée régulièrement lorsqu’un support
en tôle ondulée (source : ADEME).
métallique sur mesure est nécessaire pour l’intégration d’un système
au bâti.

Caractéristiques et coûts du projet


Type d’intégration :
surimposition toiture fibrociment
Surface du champ photovoltaïque : 230 m2.
Puissance installée : 24 200 Wc.
Productible annuel escompté : 26 650 kWh.
Coût total : 160 200 €.
Maître d’ouvrage : Métallerie Concept.
Installateur : Sunwatt.

Bâtiment de Métallerie Concept (source : ADEME).

Modules surimposés sur la toiture de Métallerie Concept


(source : SUNWATT).
4.4
EXEMPLES DE PROJETS
RÉALISÉS EN FRANCE

4.4.4 Salle omnisports de la Faravelle à Saint-Joseph (Loire)

POSE EN TOITURE
Le développement des énergies renouvelables de même que les
économies d’énergie sont des axes majeurs de la politique de dévelop-
pement pour une commune rurale comme Saint-Joseph. Le Maire de cette
commune et ses élus ont décidé d’intégrer la technologie du photovol-
taïque lors de l’extension du gymnase, suite à la suggestion de l’architecte.
Cette réalisation a deux objectifs : d’une part produire de l’électricité, et
d’autre part afficher l’engagement de la commune vis-à-vis de l’environ-
nement. Le volet pédagogique est en effet prépondérant : un affichage
de l’ensoleillement, et de la production instantanée et cumulée de
l’installation, a été installé dans le hall d’accueil afin d’informer les visiteurs.
Deux champs distincts ont été installés :
1) sur le toit de l’extension, côté ouest, des modules à plat, surélévés de
15 cm pour favoriser la ventilation des modules et donc le rendement,
2) sur la terrasse orientée sud des modules fixés sur bacs en polyéthylène
lestés de graviers afin de ne pas toucher l’étanchéité du bâtiment. Cette
configuration permet d’obtenir un bon compromis entre la mise en
avant au niveau visuel du système PRIB et la production d’électricité.
Système PV sur la toiture
de l’extension de la salle Caractéristiques et coûts du projet
omnisports de la Faravelle Type d’intégration :
(source : ADEME).
surimposition toiture inclinée et sur toiture terrasse
Surface du champ photovoltaïque : 60 m2.
Puissance installée : 6 600 Wc.
Productible annuel escompté : 6 500 kWh.
Coût total : 44 500 €.
Maîtrise d’œuvre : Transénergie.
Architecte : Bernard Chassagneux.

4.4.5 Lycée Professionnel Agricole de Castelnau-le-Lez (Hérault)


Toujours dans une optique de démonstration et d’information du grand
public, les responsables de ce projet ont souhaité disposer d’un outil
pédagogique lié à la maîtrise de l’énergie. Chaque salle de ce bâtiment
du lycée a fait l’objet d’un bilan énergétique détaillé. Avec le système
photovoltaïque, une salle du bâtiment produit désormais de l’électricité.
Un bilan est réalisé pour évaluer l’impact du système par rapport aux
consommations de la salle. Les lycéens sont très impliqués dans ce projet,
l’énergie faisant partie de la culture du monde agricole.
Le générateur photovoltaïque est composé de 12 modules polycristallins
75 Wc fixés sur des bacs plastiques lestés.
Caractéristiques et coûts du projet
Type d’intégration : pose sur terrasse
Surface du champ photovoltaïque : 9 m2.
Puissance installée : 900 Wc.
Productible annuel escompté : 1 270 kWh.
Coût total : 6 300 €.
Maître d’ouvrage :
lycée professionnel agricole La Frondaie.
Modules PV posés sur la terrasse Installateur : Apex bp solar.
du Lycée de La Frondaie (source : Apex bp solar).
E n conclusion, la technologie de la production d’électricité du photo-
voltaïque raccordé au réseau et intégré au bâti est aujourd’hui techni-
quement maîtrisée. À travers le projet de démonstration HIP HIP soutenu
par la Commission européenne, une centaine de projets PRIB ont été
réalisés en France pour une puissance d’environ 450 kWc (4 500 m2)
de systèmes installés, produisant de solides références et ouvrant la voie
à d’autres réalisations.

Le projet HIP HIP a démontré la faisabilité de l’intégration au bâtiment


du photovoltaïque raccordé au réseau par le biais de l’innovation et
de la mise en place d’un cadre réglementaire et technique propice au
développement du marché. Le programme national de diffusion de
l’ADEME peut prendre désormais le relais du projet européen HIP HIP,
en bénéficiant de toutes les avancées réalisées grâce à la dynamique
créée autour de ce projet :
• développement de nouveaux produits d’intégration du photovoltaïque
au bâtiment;
• mise en place d’une obligation d’achat de l’électricité produite à
partir des systèmes photovoltaïques raccordés au réseau;
• approbation des spécifications techniques et légales pour l’achat
de l’électricité et le raccordement au réseau;
• rédaction d’une trame d’avis technique du CSTB pour les produits
photovoltaïques intégrés au bâti.

CONCLUSION Dans le futur, les efforts des pouvoirs publics et des architectes
en faveur de la « Haute qualité environnementale » (HQE)
devraient encourager l’industrie du bâtiment et de la construction
à considérer plus systématiquement les sources alternatives d’énergie
dans le cadre d’une stratégie de développement durable.

Dans ce cadre, le photovoltaïque a, assurément, beaucoup d’atouts


à faire valoir.

Systèmes PV installés dans un lotissement aux Pays-Bas (source : ADEME).


LES IMPLANTATIONS DE L’ADEME
ALSACE LIMOUSIN GUADELOUPE
8, rue Adolphe-Seyboth 38 ter, avenue de la Libération Immeuble Café Center,
67000 STRASBOURG 87000 LIMOGES rue Ferdinand-Forest
Tél. 03 88 15 46 46 Tél. 05 55 79 39 34 97122 BAIE-MAHAULT
Fax 03 88 15 46 47 Fax 05 55 77 13 62 Tél. 05 90 26 78 05
Fax 05 90 26 87 15
AQUITAINE LORRAINE
6, quai de Paludate 34, avenue André-Malraux GUYANE
33080 BORDEAUX CEDEX 57000 METZ 28, avenue Léopold-Heder
Tél. 05 56 33 80 00 Tél. 03 87 20 02 90 97300 CAYENNE
Fax 03 87 50 26 48 Tél. 05 94 29 73 60
Fax 05 56 33 80 01
Fax 05 94 30 76 69
AUVERGNE MIDI-PYRÉNÉES
Technoparc Bât. 9 MARTINIQUE
63, boulevard Berthelot
Rue Jean-Bart - BP 672 42, rue Garnier-Pagès
63000 CLERMONT-FERRAND 97200 FORT-DE-FRANCE
Tél. 04 73 31 52 80 31319 LABÈGE CEDEX
Tél. 05 96 63 51 42
Fax 04 73 31 52 85 Tél. 05 62 24 35 36
Fax 05 96 70 60 76
Fax 05 62 24 34 61
BOURGOGNE RÉUNION
10, avenue Foch - BP 51562 NORD - PAS-DE-CALAIS
Parc 2000 - 3, avenue Théodore-Drouhet
21015 DIJON CEDEX Centre Tertiaire de l’Arsenal
BP 380
Tél. 03 80 76 89 76 20, rue du Prieuré 97829 LE PORT CEDEX
Fax 03 80 76 89 70 59500 DOUAI Tél. 02 62 71 11 30
Tél. 03 27 95 89 70 Fax 02 62 71 11 31
BRETAGNE Fax 03 27 95 89 71
33, boulevard Solferino NOUVELLE-CALÉDONIE
CS 41 217 BASSE-NORMANDIE SME - BP 465
35012 RENNES CEDEX CITIS « Le Pentacle » 98845 NOUMÉA CEDEX
Tél. 02 99 85 87 00 Av. de Tsukuba Tél. 00 687 27 01 97/023
14209 HÉROUVILLE-SAINT-CLAIR CEDEX Fax 00 687 27 23 45
Fax 02 99 31 44 06
Tél. 02 31 46 81 00
CENTRE Fax 02 31 46 81 01 POLYNÉSIE FRANÇAISE
22, rue d’Alsace-Lorraine DAT - BP 115
HAUTE-NORMANDIE 98713 PAPEETE CEDEX
45058 ORLÉANS CEDEX 1
« Les Galées du Roi » Tél. 00 689 46 84 51/84 57
Tél. 02 38 24 00 00
30, rue Gadeau-de-Kerville Fax 00 689 46 84 49
Fax 02 38 53 74 76
76100 ROUEN
SAINT-PIERRE-ET-MIQUELON
CHAMPAGNE-ARDENNE Tél. 02 35 62 24 42 DAF - BP 4244
116, avenue de Paris Fax 02 32 81 93 13 97500 SAINT-PIERRE-ET-MIQUELON
51038 CHALONS-EN-CHAMPAGNE Tél. 05 08 41 19 80/19 82
PAYS DE LA LOIRE
CEDEX 5, boulevard V.-Gâche - BP 16202 Fax 05 08 41 48 85
Tél. 03 26 69 20 96 44262 NANTES CEDEX 02
Fax 03 26 65 07 63 Tél. 02 40 35 68 00
CORSE Fax 02 40 35 27 21 SERVICES CENTRAUX
Parc Sainte-Lucie PICARDIE ANGERS
Le Laetitia - BP 159 2, rue Delpech Siège social
20178 AJACCIO CEDEX 1 80000 AMIENS 2, square Lafayette - BP 406
Tél. 04 95 10 58 58 49004 ANGERS CEDEX 01
Tél. 03 22 45 18 90
Fax 04 95 22 03 91 Tél. 02 41 20 41 20
Fax 03 22 45 19 47
Fax 02 47 87 23 50
FRANCHE-COMTÉ POITOU-CHARENTES
25, rue Gambetta - BP 26367 PARIS - VANVES
6, rue de l’Ancienne-Comédie
25018 BESANÇON CEDEX 6 27, rue Louis-Vicat
BP 452 75737 PARIS CEDEX 15
Tél. 03 81 25 50 00 86011 POITIERS CEDEX Tél. 01 47 65 20 00
Fax 03 81 81 87 90 Tél. 05 49 50 12 12 Fax 01 46 45 52 36
ÎLE-DE-FRANCE Fax 05 49 41 61 11
VALBONNE
6-8, rue Jean-Jaurès PROVENCE - ALPES - CÔTE D’AZUR Centre de Sophia Antipolis
92807 PUTEAUX CEDEX 2, boulevard de Gabès - BP 139 500, route des Lucioles
Tél. 01 49 01 45 47 13267 MARSEILLE CEDEX 08 06560 VALBONNE
Fax 01 49 00 06 84 Tél. 04 91 32 84 44 Tél. 04 93 95 79 00
LANGUEDOC-ROUSSILLON Fax 04 91 32 84 66 Fax 04 93 65 31 96
Résidence Antalaya RHÔNE-ALPES BRUXELLES
119, avenue Jacques-Cartier 10, rue des Émeraudes 53, avenue des Arts
34965 MONTPELLIER CEDEX 2 69006 LYON B-1000 BRUXELLES
Tél. 04 67 99 89 79 Tél. 04 72 83 46 00 Tél. 00 322 545 11 41
Fax 04 67 64 30 89 Fax 04 72 83 46 26 Fax 00 322 545 11 44

Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie


Direction Bâtiment et Energies Renouvelables
Centre de Sophia Antipolis - 500, route des Lucioles - 06560 VALBONNE
Téléphone : 04 93 95 79 00 - Télécopie : 04 93 65 31 96
www.ademe.fr

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