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ILE MONDE A LA FIN DU Vie SIECLE : SUPPORTS DE COURS| Document n°1 : La dislocation de I'empire romain Empire Romain d’Occident TE eae toca tore Source : http://bbouillon. free fr/univ/hl/Fichiers/Cartes/invas.h Document n°2 : La nouvelle configuration du monde au début du 7 siécle Source : IPAM clase de. ILA NAISSANCE DE L'ISLAM :; SUPPORTS DE COURS| Document n°1 : Mahomet I naquit & la Mecque vers 570 appartenant 4 la tribu des Qoraysh. II fut élevé par son oncle Abu Talib avec le fils de ce dernier Ali. Bientét, il se loua & des caravanes marchandes qui se rendaient vers la Syrie. Il en conduisit qui appartenaient 4 une riche veuve Qadija qu'elle épousa bien qu'elle fut nettement plus Ggée que lui... Il recut la premigre fois la parole de Dieu 4 I'age de quarante ans. Anxieux d'abord de n’étre pas l'objet d'une intervention diabolique, il se persuada ensuite peu 4 peu de l'authenticité de la révélation que par la volonté d'Allah il devait transmetire aux hommes. Vers 613, il commence 4 précher... il trouva quelques adeptes ardents parmi ses proches (dont Ali et Qadija), quelques affranchis de souche étrangére, quelques homme jeunes ou de conditions sociales difficiles. Mais, dans l'ensemble, il se heurta de Ia part des Qorayshites soit & un scepticisme méprisant, soit & une opposition reposant sur la crainte que Mahomet ne compromette les institutions religieuses ou commerciales dont ils tenaient leur puissance. La vie était pénible pour la petite communauté dont quelques membres émigrérent en Ethiopie... Finalement, en 622, Mahomet se décida. Son installation dans Ia vile qui devait ultérieurement en tirer le nom de Médine constitue 'émigration, hijra Hégire dont les musulmans devaient faire le point de départ de leur ére nouvelle... Finalement, en 630, Mahomet peut rentrer 4 la Mecque : I'ancien culte fut aboli, les Qorayshites se soumirent et il n'y eut pas de représailles... les adhésions se multiplient de toutes les parties de I'Arabie lorsque Mahomet mourut & Médine en 632. Claude Cahen, L'Isam des origines au début de I’empire ottoman, Bordas, Paris, 1970 P 14 et 15 Document n°2 : Le Coran Le Coran est le livre saint de |'lslam. II est subdivisé en chapitres (Sourates) et versets. II est constitué des paroles de Dieu fransmises au Prophéte Mohamed par L'Ange Gabriel. Les paroles, répétée par Mohamed au moment de la révélation 6taient notés par ses compagnons sur différents supports feuilles de palmier, os, morceau de cuir etc. Tous les recueils seront rassemblés et classés sous le regne du Calife Ousmane. Cet assemblage a donné ainsi forme au livre du Coran sous sa forme actuelle. Le Coran aborde entre autres des thémes relatifs aux régles de Vie en société, et aux obligations du culte. Document n°3 : Des régles de vie en société Lalimentation « Ce qui est interdit : la chair morte, le sang, la viande de porc, celle qui a été tuée pour un autre dieu. » Sourate V, verset 3 Le mariage et les femmes « Epousezles femmes qu'il vous plaira, par deux ou trois ou quatre. Mais, si vous craignez de n'étre pas juste, alors seulement une. » Sourate IV, verset 3 «Dites aux croyantes de baisser leurs yeux et de ne pas faire montre de leurs charmes, de rabattre leur fichu sur les échancrures de leur vétement. Elles ne laisseront voir leur beauté qu'é leur mari, 4 leur mari, & leurs enfants, & leur pére. »Sourate XXIV, verset 31 Lalcool et le jeu «Lalcool, le jeu d'argent ne sont que souillures voulues par le diable. Il ne veut que mettre parmi vous Ia haine et la méchanceté sous forme d’alcool et de jeu d'argent. II veut vous empécher de prier dieu. Prenez garde.» Sourate V, versets 90, 91 ef 92 L'EXPANSION MUSULMANE : SUPPORTS DE COURS| Document n° 1 : Les étapes de I'expansion musulmane Vexpansion arabo-musulmane aux VII* et VIII" siecles, ROYAUMES Ones eye ~~ Const AVANDALOUS. is, SE - *Cordove ; e \ i: KHURASAN EMPIRE BYZA Kairouan MAGHREB PERSE Naissance de I'lslam LHegire ; Mahomet et ses fidéles 7 cersecutés 3 La Mecque se réfugient § Medine en 622 Expansion de I'islam Ell 3 la mort de Mahomet (632) sous les quatres premiers caifes (632-656) fel iharpuant s0us les cafes omeyyades (661-750) We aret de Pexparsion OCEAN INDIEN Document n°2 : La guerre sainte, le jihad « Combattez ceux qui ne croient pas en dieu (...), ceux qui n'interdisent pas ce que Dieu et Ison prophéte ont interdit ; ceux parmi les gens du livre, ne pratiquent pas la vraie religion. Combattez-les jusqu’d ce qu'ils paient directement le tribut en signe d'humilité. Légers ou lourds, élancez — vous en combat. Luttez avec vos biens et vos personnes dans le chemin ide Dieu. C'est un bien pour vous, si vous saviez ?(...) ceux qui croient en Dieu et au jour dernier ne se demandent pas de dispense quand il s'agit avec leurs biens et leurs personnes. Dieu connait parfaitement ceux quile craignent. » Le coran, sourate 9, versets 29, 41 et 44 Document n°3 : Les courants de I'islam C'est trés t6t dans l'histoire de I'lslam, en I'an 657, seulement 25 ans aprés la mort de Mahomet, que V'islam se divisa. La source du confit était politique : la désignation du calife ou imam, successeur du Prophéte ala téte de la communauté. Or Mahomet a eu des files mais pas de fils. Qui done allait diriger la communauté aprés sa mort ? II n’avait pas donné d'instruction 4 cet égard. islam sunnite - ou sunnisme — est le principal courant religieux de |'Islam. Il conceme 85 & 90 % des musulmans. Le sunnisme est dérivé du mot «sunna» qui représente la ligne de conduite de Mahomet. (...) Les Chiites dont le nom dérive de Chi'at a Ali («ceux qui suivent Ali») représentent aujourd'hui un dixigme seulement de l'ensemble des musulmans. Ils sont cependant majoritaires en Irak et en Iran et forment une communauté trés influente au Liban. Les musulmans chiites attribuent une importance cruciale au culte de I'imam. Cet imam chiite se distingue de l'imam qui, chez les Sunnites, préside simplement é la priére dans les mosquées. Il est le descendant d' Ali, le gendre du Prophéte. Les soufis sont Ia branche mystique de I'lskam. Le soufisme s'est développé en Islam parmi ceux qui cherchaient des relations plus affectives avec Dieu. Chaque confrérie a son maitre-guide spirituel. (..-) http://www.etaletaculture.fr/culture-generale/les-differents-courants-de-lisiam/_ LA CIVILISATION MUSULMANE : SUPPORTS DE COURS) Document n° : Les produits échangés 4 Bagdad «On importe de I'inde des tigres, des panthéres des éléphants, des peaux de panthére, des rubis, de l'ébéne et des noix de coco. On importe de la Chine des soieries, de la soie, de la vaisselle, du papier, de l'encre, des paons, des chevaux bons coureurs, des selles, des feutres, de la cannelle, de la thubarbe... on améne aussi des ingénieurs hydrauliciens (pour les barrages, les canaux), des experts agronomes (c'est-d-dire pour les cultures) et des marbriers. De la Béribéri (Maghreb) ; des panthéres, des produits pour la tannerie, des feutres et des faucons noirs. D'Egypte, des Gnes trotteurs, des vétements d'étoffe fine des papyrus, du baume et des topazes... Des pays de la mer caspienne, esclaves des deux sexes, des cottes de maile, des casques, du musc, de I'hémine, de la mante, du petit gris, du renard et de la canne & sucre » AL Jahiz, IX¢ siécle Document n°2 : La mosquée, un élément de la civilisation musulmane La mosquée, élément de civilisation urbaine “Al Fustat (Le Caire) est la capitale de I'Egypte au sens plein du terme : c'est la que sont groupés les bureaux de l'administration et que réside le Prince des Croyants. Sa surface est vaste, ses habitants nombreux, son district florissant, son nom célébre, sa valeur estimée. C'est elle Ia capitale de l'Egypte, celle qui éclipse Bagdad, celle dont s'enorgueilt l'isiam, celle o¥ toute I'humanité vient commercer : plus considérable que Bagdad, elle est l'entrepét du Maghreb, le dock de I'Orient, le marché achalandé. On ne saurait trouver parmi les villes plus populeuses qu'elle : des grands et des cheiks nombreux, des marchandises et des spécialités merveilleuses, de bons souks et de bons métiers, des bains qui sont le sommet de l'excellence, des marchés clos pleins d'élégance et de splendeur. Dans tout I'lslam, on ne trouve pas plus fréquenté que les assemblées de sa grande mosquée, plus magnifique que les vétements de ses habitants, plus abondant en navires que son port. Elle offre des noumtitures fines, des assaisonnements délicats, des douceurs & bon marché, foisonnant de legumes et de bois a briler, ayant des eaux légéres et un climat sain, mine de savants, agréable en hiver, pays de gens tranquilles et paisibles (...). “Al-Moqadassi, Les Régions de la Terre, fin du Xe siécle Document n°3 : l'art et les sciences dans le monde musulman Des hommes de lettres La mosquée de Médine L’EMPIRE DU GHAN. UPPORTS DE COURS Document n°1 : le Ghana @ son apogée Sidjlmassa © ; Cae Cm Rat saree Aino y gf Tenhezze # aes KANEM ‘ Bonnou Oust nL, kee Feag mossl MAOUSSA BEBE wre ov onsen ny Golte de Guinée hitp://mww.ankhonline.com/civilsations_afticaines/civilsations_atricaines_ghana.htm Document n°2 : Du royaume a l'empire Le Ghana était situé au Nord des deux boucles divergentes du Sénégal et du Niger. Il comportait essentiellement |'Aouker au Nord et le Hodh au Sud. Ce pays était appelé souvent le Ouagadou (pays des troupeaux). En effet, le Sahel soudanais bénéficiait alors d'un climat humide qui favorisait I'élevage et méme |'agriculture. Par ailleurs sa situation au contact de deux zones saharienne (donc maghrébine) et soudanaise, aux productions variées sinon complémentaires destinaient naturellement cette région & une fructueuse fonction commerciale. Or vers le Xle siécle ap. J.C., vivaient dans le Hodh et I'Aouker conjointement des pasteurs d'origine berbére (Sanhadja notamment) et des cultivateurs sédentaires noirs sans compter les multiples groupes métissés. L'élément dominant était constitué par les Ba Four (Bambara ou Mandé, Toucouleur, Wolof et Sérér) sans oublier les Songhai 4 |'Est... Les Soninké en particulier, dont les descendants forment les groupes Srakholé, Marka, Dioula, Dafing, etc. doivent étre considérés comme les vrais fondateurs de l'empire du Ghana... c'est en tout cas avec une dynastie noire que le royaume apparait et stimpose 4 l'histoire, prenant & partir du Xe siécle les proportions d'un véritable empire qui s'étendait du Tagnt au haut Niger et du Sénégal 4 Tombouctou... Joseph Ki-Zerbo, Histoire de L'Afrique Noire, Hatier, Paris, 1978, P 106 et 10 Document n°3 : Audience a la cour du Ghana Pour donner audience et recevoir des plaintes de ses sujets, |'empereur s'assied sous un déme autour duquel sont rangés dix chevaux couverts de caparacons en étoffe d'or. Derriére lui se tiennent dix pages, portant des boucliers en cuir et des épées ornées d'or. A sa droite se tiennent les princes des royaumes, aux habits magnifiques et cheveux tressés avec de |'or. Le gouverneur de la ville et les ministres sont assis G terre, devant I'empereur. La porte du déme est gardée par de trés beaux chiens qui ne quittent presque jamais le roi. lls portent des colliers d'or et d'argent, garnis de grelots des mémes métaux. L'arivée du roi G son audience est annoncée par des coups frappés sur une sorte de tambour, le douba, formé d'un long morceau de bois creusé. En I'entendant le peuple se rassemble. Les gens de la religion du roi se mettent 4 genoux et se jettent de la poussiére sur la téte : c'est leur maniére de saluer le souverain. Les musulmans lui leurs respects en frappant des mains. D'aprés El Bekri, Xléme siécle Document n°4 : L'économie La vie économique de l'empire était assez élaborée. La présence de puits et de nombreux jardins dénote une certaine aisance agricole, la majorité de la population étant vouée 4 Ia culture et a l'élevage.... La richesse de |'état provenait essentiellement du commerce et avant tout de I'or... L'or provenait de régions situées au sud: Galam, Bambouk et méme Bouré par le truchement des marchands dits Wangara . les marchands maghrébins déballaient leurs marchandises. C'étaient des lainages, des cotonnades, des soieries, et de la pourpre ou plus ordinairement des anneaux en cuivre, des perles bleves, du sel, des dattes et des figues... en plus de la poudre d'or, les commercants remportaient vers le Nord de I'Ivoire, de la gomme et des esclaves. Or le Tounka prélevait un dinar (monnaie d'or créé par les califes) pour chaque éne chargé de sel qui pénétrait sur son territoire et deux dinars pour chaque Gne qui quittait le pays. Joseph Ki-Zerbo, Histoire de L'Afrique Noire, Hatier, Paris, 1978, P 112 Document n°5 : La ville Koumbi Saleh LE MOUVEMENT ALMORAVIDE : SUPPORTS DE cours] Document n° : Les conquétes Almoravides Les hommes du « ribat » méme contre Ibn Yacin & cause des devoirs pénibles que sa doctrine leur imposait. Repoussé par eux, il s'éloigna avec I'intention d'embrasser la vie ascétique. Ayant obtenu l'adhésion de deux fréres nommés l'un Abou Bekr, l'autre Yahya Ibn Omar Ibn Tilalaguine, chefs lemtouniens , il les amena loin de la société des hommes et s'établit avec eux. sur une colline entourée d'eau...S'y étant installés chacun de son cété, ils se livrérent aux pratiques de la dévotion. Le bruit de leur conduite se répandit au loin, et tous ceux qui portaient dans leur coeur les moindres semences de la vertu embrassérent leurs croyances et s'associérent a leurs exercices pieux. Mille des Lemtouna les avaient joints quand leur chef Ibn Yacin leur adressa ces paroles : « Mille hommes ne se laissent pas facilement vaincre aussi devons nous maintenant travailler & maintenir la vérité et a contraindre s'il le faut tout le monde 4 la reconnaitre. Sortons d'ici et remplissons la tache qui nous est imposée. » Ayant alors attaqué les tribus qui refusaient de les écouter. ils les forcérent 4 entrer dans la bonne voie et & embrasser la vraie religion. Ibn Yacin autorisa ses disciples 4 prélever la dime gs C sSuet an, Ala mort de Yahya Ibn Ibrahim... on se révolta “aANpagousted ALMORAVIOES 2 ——¥ | sur les biens des musulmans, et leur ayant donné le Fnaes dead ta SGmapeaiak FelToailie nom de d'almourabitoun (les hommes du ribat = “s almoravides, en Francais), les placa sous les ordres [7 2one cominde pares Amorovides => Auwquessinonader || de I'émir yahya ibn Omar. Ibn Haldoum, « Histoire des Berbéres », trad. De Slane - Casanova, T1I PP, 68- 69, Geuthner, 1927 [recone craton aux sce Document n° 2 : Les Almoravides et les chefs du Tékrour En l'an 448 (1056 - 1057 de J. C) les Gdala, au nombre d'environ 30000 guerriers, se retournérent contre Yahya Ibn Omar et bloquérent la montagne. Yahya se trouvait alors & la téte d'une force imposante, et il avait prés de lui Lebbi, fils d'Ouar Ndiaye et chef des Tekrour. Les deux armées se rencontrérent dans un lieu nommé Tebférilla... Yahya lon Omar y trouva la mort, et beaucoup de monde périt avec lui. On raconte qu'aux heures de la priére, on entend des voix des « moueddin», dans cet endroit ; aussi, chacun |'évite. Depuis ce temps, les Almoravides n'ont pas tourné leurs armes contre les Gdalla. En 446 (1054 - 4055) Ibn Yacin marcha sur Aoudaghost, pays florissant dont la capitale est trés grande et posséde plusieurs bazars, un grand nombre de dattiers et beaucoup d'arbres G henné... c' était la résidence d'un roi négre qui portait le titre de Ghana (...) Les Almoravides emportérent cette ville d’assaut.... Et s'emparérent de tout ce qui s'y trouvait. El Bekri L'EMPIRE DU MALI Document n°l : Le grand empire du Mali SUPPORTS DE COUR: MITES APPROXMATIVES DE VEMPRE OY MALI a+ A Povdament do Sears fay Ab ave ao Sonndate fos 4 Papoge (000) http://www.webafriqa.net/library/ifan/notes_africaines/mali/evocation.html Document n°2: Kankou Moussa Kankou Moussa enregistra de nombreux succés : il 6largit les frontiéres du Mall par Ia diplomatie et la guerre, favorisa le commerce, encouragea la diffusion du savoir, cima les arts, et surtout il fut un croyant fervent. Plusieurs des mansas (empereurs) du Mali s'étaient rendu en pélerinage 4 La Mecque, ville sainte de I'lskam. Mansa Moussa fit son hadj en 1324. Ce pélerinage n'avait en soi rien d'extraordinaire ; c'est la fagon dont il fut accompli qui le fut. Le hadj du mansa Moussa reste en effet comme |'un des plus grandioses déplacements royaux de tous les temps. Les spectaculaires fichesses exhibées par I'entourage du souverain éblouirent 4 tel point les populations des régions qu'il traversa que leurs descendants en parlaient encore un siécle aprés I'é6vénement. http://www cull rad net/index php Zoption=com_k2&view=item&id=55:kankou-moussa-empereur-du-malisitemid=86 Document n°3 : Organisation politique Pour gouverner cet immense empire ...les rois du mali ont adopté un systéme tres décentralisé. Leur empire ressemblait & une mangue. Au centre, un noyau dur soumis & l'administration directe du roi qui y apparaissait partout de temps & autre. Ce royaume était subdivisé en provinces, administrées sur place par un dyami tigui, ou farba. Les provinces elles-mémes se subdivisaient en cantons (kafo) et en villages (dougou)... autour de ce noyau central, une pulpe de royaumes maintenus dans une stricte dépendance, mais qui n'étaient gouvernés que par l'intermédiaire de leurs chefs traditionnels. Le farba du roi servait alors comme ministre résident, investissant le chef local parfois selon les coutumes du pays. Le ministre résident supervisait les agissements du maitre local. Il ramassait le tribut payé par lui et pouvait en cas de guerre réquisitionner des troupes parmi ses gens. Enfin une troisiéme zone, en général périphérique, consfituait la peau de ce fruit. C’étaient les royaumes subordonnés qui reconnaissaient I'hégémonie de |'empereur et le signifiaient en expédiant réguliérement des présents, mais n'étaient pas organiquement et constamment reliés avec le centre. C’étaient en somme de protectorats dont I'adhérence et l'adhésion au pouvoir étaient en fonction de la vigueur de celui- ci. Joseph Ki-Zerbo, Histoire de |'Afrique Noire, Hatier, Paris, 1978 Page140 EMPIRE SONRHAI Document n°1 : L’empire Sonrhai SUPPORTS DE COURS Document n°2 : La bataille de Tondibi (12 avril 1591), fin de I'empire Songhai Depuis le début du XVie sidcle, le Songhay et le Maroc se disputaient le contréle des mines de sel de Teghazza. [...] Les armées marocaines, fortes de 2000 & 3000 hommes étaient composées en majorité de renégats! chrétiens, dont le commandant en chef, Djouder. Si les forces songhay étaient plus nombreuses (30000 fantassins et 12000 cavaliers), elles souffraient aussi de leurs divisions [. Surtout, équipées de mousquets2, les Marocains n'eurent pas de peine 4 arriver & bout des Songhay armés de lances et de fléches. Victorieux & Tondibi (1591), les Marocains se montrérent impitoyables : lourdes indemnités de guerre, massacre des lettrés de Tombouctou et arrestations des plus illustres d'entre eux [..] emmenés en captivité au Maroc, substitution aux autorités songhay d’agents marocains [...]. Elikia M'Bokolo, Afrique Noire, Histoire et Civilisations, Hatier, 2008 Document n°3 ; Gao, carrefour commercial Je partis pour Caoucaou!, grande ville située prés du Ni2. C'est une des plus belles cités des nagres?, une des plus vastes et des plus abondantes en vivres. On y trouve beaucoup de fiz, de lait, de poules et de poisson ; on s'y procure cette espéce de concombre sumommé 'inany, et quin'a pas son pareil. Le commerce de vente et d'achat chez les habitants se fait au moyen de petites coquilles ov cauris*, au lieu de monnaie. Je séjournai environ un mois dans la ville 00 je recus Vhospitalité de Muhammad ben Umar originaire de Meknés. Ibn Batuta Document n°4 : Mosquée de Djinguere-Ber de Tombouctou Grande mosquée de Djenné LES ROYAUMES MOSSIS : SUPPORTS DE COURS) Document n°1 : Le territoire des mossis Ai ¥ http://www. yennenga.com/fr/les-royaume-mossi/ Document n°2 : La legende de Yennenga Le roi Nédéga avait une fille, Yennenga, qui était une guerrére illustre. Elle condvisait elle- méme au combat ou au pillage les cavaliers de son pére, mieux que ne |'aurait fait le meilleur capitaine. Heureux d'avoir un pareil chef, Nédéga ne voulait pas se séparer de sa fille et refusait de la marier. Un jour, Yennenga montée sur son cheval le plus fougueux, partit & la téte de ses troupes pour razzier des tribus voisines, vers Tenkodogo. En route le cheval s'emporta et entraina la princesse dans une épaisse forét, loin de sa troupe ; lorsque la fatigue le forga 4 ralentir, il s'arréta devant une hutte. Un jeune chasseur en sortit et offrit I'hospitalité a la princesse €puisée. Il se nommait Ridlé ; il était le fils d'un prince malinké mais avait quitté sa famille pour vivre dans la forét profonde et y chasser les éléphants. Yennenga et Ridlé décidérent d'unir leurs vies et restérent dans la forét ov ils étaient heureux. Un fils leur naquit, qu'ils appelérent Ouidiraogo (étalon). Le roi Nédéga croyait sa fille morte et se désespérait. Quand Ouidiraogo fut devenu un jeune homme, Yennenga envoya un messager auprés de son vieux pére pour lui apprendre la vérité. Nédéga fit repondre qu'il attendait avec joie sa fille, son gendre et son petit-fils ; il voulu les garder auprés de lui, mais Yennega et Ridlé préférérent retourner dans la forét. Quidiraogo recut du roi de belles armes et des chevaux de prix; il succéda & Nédéga et fut le fondateur de l'empire Mossi. Lorsque Nédéga mourut, son corps fut rapporté G Gambaga ; son tombeau devint un lieu de pélerinage et on y sacrifiait, au décés de chaque Naba, un cheval et une femme. D'aprés J.-L. Monod LES ROYAUMES DU GOLFE DE GUINEE : SUPPORTS DE COURS| Document n°1 : Les cités Yorouba et leur extension G la fin du XVIe siécle fh ate aN Document n°2 : La ville de Bénin, vue par un Portugais, 4 la fin du XVe siécle De petits bateaux de 50 tonneaux pouvaient aller jusqu'd Guato (le port de |a ville de Bénin) et de Id, par 9 lieues de bonne route 4 Bénin... La ville elle-méme a environ une lieve (6 km) de porte 4 porte, elle est sans murailles, mais entourée d'un grand fossé, trés large et trés profond, qui suffit G sa dépense... J'y fus quatre fois. Ses maisons sont faites de murs de boue séchée (le banco} couvertes de feuille de palmier... Bénin avait étendu son pouvoir sur la région environnante qui avait en tout 80 lieues de long sur 40 de large... Bénin était généralement en guerre avec ses voisins, D'aprés Pacheco Pereira, fin XVe-début Xvie. Document n°3 : L'art des béninois Téte dite de fOni Obalufon ler (Bristin Museum) Téte dite de tusuppateur Lajuwa (Coll. difé) PRESENTATION DE LA SENEGAMBIE : SUPPORTS DE COUR Document n°1 : Cadre géographique de la Sénégambie Source : J. Faure, Histoire des missions et églises protestantes en Afrique Occidentale des origines 4 1884, Yaoundé, Editions CLE, 1978, p. 287. Document n° 2: La Sénégambie du XVle siécle La Sénégambie, qui englobe les bassins du fleuve Sénégal et du fleuve Gambie, est quelque peu éloignée de Ia boucle du Niger, 4 mi-chemin entre le Sahara et la forét. C'est pour cela qu'elle est restée, jusqu'au XVe siécle, sous la dépendance des Etats du Soudan et du Sahara. La mise en valeur de sa facade atlantique, avec l'arrivée des Portugais, lui donna alors toute son importance géopolitique car elle devint un axe de pénétration de la domination économique et politique de I'Europe en pleine expansion et le débouché des produits de I'intérieur du Soudan occidental vers |I'Atlantique. Malgré les variantes régionales sur le plan géographique et, surtout, la diversité du peuplement — wolof, fulbe, mande, seereer, tukuloor, joola, nalu, baga, tenda —, la Sénégambie ne connut qu'un seul destin lié G la convergence, sur cette pointe ouest- africaine, des influences du Soudan, du Sahara et de la forét. Cette unité fut renforcée, & partir du XVe siécle, par |'influence du commerce atlantique dont le réle fut alors déterminant sur |'évolution économique, politique et sociale des Etats de la Sénégambie. Le commerce portugais de I'or, de l'ivoire, du cuir et des esclaves détourna, dés le XVe siécle, les voies commerciales de |'intérieur vers la céte et provoqua, au cours du XVle siécle, la dislocation de la confédération du Jolof qui fut suivie par la montée du Royaume denyanke dans la vallée du fleuve Sénégal et du royaume du Kaabu (Gabu) vers les riviéres du Sud. Boubakar Bany, La Sénégambie du XVle au XVie siécle : évolution des Wolof, des Seereer et des Tukuloor, Histoire générale de |'Afrique, volS L’Afrique du XVle au XVille siécle, chapitre 10, Pp299 LE TEKROUR ET LE FOUTA : SUPPORTS DE COURS) Document n°1 : du Tékrour au Fouta Le territoire sénégalo-mauritanien actuel, qui a regu le nom de Fouta Toro, portait vers le Xe siécle de notre ére la dénomination de Tékrour, lequel était habité par diverses populations peul, berbére, maure, malinké, manding, soninké, wolof, serer, ainsi que toucouleur vraisemblablement. Le Tékrour de cette 6poque était surtout un agrégat de peuples, plus ‘OU moins soumis 4 un mMéme pouvoir monarchique. (...) Entre le Xle et le Xile siécle, le Tékrour anarchique sera facilement dominé par l'empire soninké du Ghana, puis annexé non moins aisément par l'empire manding du Mali. Au cours du XVle siécle (1512 ? le Pullo Denyanke Koli Tengella Baa met fin 4 I'hegémonie manding, par une conquéte généralement réputée sanglante. (...) Koli reprend le Tékrour & ses maitres mandings, et rebaptise le pays conquis du nom de sa propre contrée d'origine, savoir le Fouta (Kingi), dont la capitale était Jaara précisément. L'ancien Tékrour devient alors Fouta Tooro avec Koli Tengella pour souverain, sous le titre de Satigi ou Siratik, ou encore Selatigi (le guide en malinké). Cette dynastie paienne des Satigi connaitra deux siécles et demi d'existence. Sa capitale, d'abord Silla... (... se serait ensuite déplacée vers le déclin de la dynastie G HorkaJere (Orkadiéré). (...) Yaya Wane, Les Toucouleur du Fouta Toro : Stratification sociale et structure familiale in http://www.webpulaaku.net/defte/yWane/intro.him! Document n°2 : Le Fouta Toro Pee oe LE FOUTA-TORO iin nie eatin ef ats mmm ie es prc | Extrait de la "Carte du voyage de Mr Mage de St-Lovis & Ségou. Sénégambie. Niger’, dans Voyage dans le Soudan occidental, p. 8 (Le Tour du monde : nouveau journal des voyages, sous la direction de Edouard Charton) L'EMPIRE DU JOLOF : SUPPORTS DE COURS Document n°! : L'empire du Djolof VEMPIRE DU DYOLOF (XIV*-xV*) Source : Document n°2 ; de la formation 4 Ia dislocation Les Almoravides, moines guemiers berbéres du Sahara partis @ la conquéte du Maroc et de T'Algérie, prolongérent leur périple jusqu'au fleuve Sénégal et renversérent Empire du Ghana, Mais seuls les Toucouleurs ‘au Nord se convertirent, le Sud du tertitoire, peuplé par des Mandingues et des Soussous vit se fonder Empire Songhai, s'étendant du Niger a la céte comprise entre la Gambie et le Sine. Au Xille siécle 'Empire du Mali, ou Malinké, s'étendant sur les principales tribus du Sénégal et de la Gambie, fut fondé par les gueriers mandingues et Soundiata, victorieux & la bataille de Karina (1235) contre l'armée de Soumangourou Kanté, souverain ghanéen du Sosso. Au XiVe siécle Empire mandingve atteint son apogée. Son tertoire s’étend de focéan Atlantique 4 Agades, et de Ia forét guinéenne au coeur du Sahara. Le déciin de Empire est survenu aprés la mort de Kankan Moussa, dés lors les mandingues émigrérent vers la Casamance o ils constituent aujourd'hui tune des principales ethnies. Suite & feffondrement de Empire mandingue. Ndiadiane Ndiaye, descendant des Almovarides, fonde I'Empire du Djolof s'étendant sur le Walo, le Kayor, le Baol, le Sine-Saloum, le Dimar et une partie du Bambouk. L'Empire devient le fondateur de I'unité culturelie des Wolofs qui constitue actvellement le plus important groupe ethnique du Sénégal. A partir de 1559, I'Empire fini! par se cissocier sous la poussé des régions réclamant leur autonome, et en premier lieu le souverain du Kayor. Les confrontations se poursuivent jusqu'en 1886, date de la bataille de Yang-Yang, ot 'armée du Djolof écrase celle du Kayor. http://fred.hullin free fr/senegal/hist/m02f4.html Document n°3 : Du Djolof aux Wolofs Au XIV° siécle, sous limpulsion d'Abou Beker Ben Omar, descendant des Almoravides, naif empire du Djolof ; i est & lorigine de lunité culturelle des Wolofs, qui constituent, aujourd'hui, le plus important groupe ethnique du Sénégal. Le Djolof commence par absorber les petites royautés qui se disputaient les dépouilles de empire du Mali. il consttuit ensuite une société hiérarchisée, rigide, rappelant un peu Inde et ses castes. Trés vile, les ambitions personnelles lézardent les bases de ce nouvel empire. Le Djolof éclate 4 Ia fin du XViéme siécle. Les luttes fratricides s'y poursuivront pendant trois cents ans. http://matthieu.monceaux.free.fr/nangadet/histoire/ L'EMPIRE DU GAABU : SUPPORTS DE COUR Document n°1 ; Localisation du Gaabu [a comer mone os panama merges Tenens anoes rps eraacne [Ei rome seamen ll me mss art ernest tot EE) ewer somes Canter 1 wee nanree Fine a oe dosent du Ferto plateau mandingue| Fouta Ojaion Document n°2 : Position géostratégique du Gaabu Dans le contexte de la Sénégambie, le Gabou, situé entre les fleuves Casamance et Gambie, fut un Etat relativement considérable par ses dimensions et son poids démographique, politique et social. C'était I'extrémité occidentale du Mali. Avec le déclin de cet empire, le Gabou devint Pratiquement, indépendant, tout en conservant la langue et d'autres faits culturels mandingues. Au moment de I’apparition des navigateurs portugais sur la c6te senégambienne, en 1446, la présence des populations mandingues était bien assise sur les deux rives de la Gambie, de |l'ouest 4 I'est. Les Mandingues représentaient donc |'élément dominant. De l'Atlantique aux chutes de Barrakounda, le Gabou comprenait un grand nombre de petits royaumes tributaires, plus ou moins centralisés, dont chacun avait son roi (mansa) et sa dynastie €ligible G la royauté provinciale (mansaya). En partant de |'Atlantique, sur la rive méridionale, il y avait Kombo, Fogny, Kiang, Jarra, Nyamina, Wuropina, Jimara, Toumani, Kantora et le Kabou ; ‘au nord, Niumi (Barra), Baddibou, Pakala, Niani et peut-étre Woulli. (...) Lansiné KABA, Des aspects de l'histoire du Gabou au xixéme siécle in http://www.efer.sn/ethiopiques LE SYSTEME FEODAL EN EUROPE : SUPPORTS DE COURS} Document n°1 : L'organisation de la société féodale La pyramide vassalique LES HOMMES. LEUR TERRITORE Document n°2 : la cérémonie Pour marquer le lien entre le suzerain et son vassal, une cérémonie est organisée. Elle se déroule en trois temps Hommage, Document n°3 Un hommage en 1127 investiture «Le comte demanda au futur vassal sill voulait devenir son homme sans réserve, et celui-ci répondit : "Je le veux" ; et ses mains étant jointes dans celles du comte qui les étreignit, ils salligrent par un baiser. En second lieu, celui qui avait fait hommage engagea sa foi en ces termes : "Je promets en ma foi a'étre fidéle & partir de cet instant au comte Guillaume et de lui garder contre tous et entigrement mon hommage, de bonne foi et sans tromperie" ; il jura cela sur la relique des saints. » Gilbert de Bruges, Histoire du meurtre de Charles le Bon, comte de Flandre Document n°4 : Le serment du vassal au seigneur « Tout le monde sait que je n'ai rien pour me nourir et me vétir. C'est pour cela, mon seigneur, que j'ai sollicité votre miséricorde, et vous avez bien voulu me l'accorder, la faveur de me placer sous votre protection. Je le fais 4 condition que vous me donniez de quoi vivre, en change de mes services... Tant que je vivrai, et bien que demeurant libre, je vous servirai avec fidélité. Mais en échange, je resterai toute ma vie sous votre pouvoir et votre protection. » Chroniques de Jean Froissard, XVe, (Bibliothéque nationale de France) IHUMANISME ET RENAISSANCE EN EUROPE : SUPPORTS DE COURS} Document n°1 ; L’humanisme et la Renaissance : les faits marquants 1495 1500-1812 (0 aissonce de rus Flalond de To Uapele Sistine i ‘de totwelh or Michol Ange *— 2 Renaissance + 1482-1819 téonond de Wii ——— artistique $$ 1095-1868 macht Ange —————+ $$ 83-1506 wines 1545-1563, 1542-1578 Réforme “conch 6s et SEES ceeres dr reign en ance TS ee i a sible dite de Gutenberg Wadvction du Nouveoe —Gorgantoe De lo evolution des axbes invention de Funpnetic Testament pai tasme de Rabcias estes de Copeic Document n°2 : Quelques conceptions humanistes ‘ai cr avoir compris pourquoi I homme [BBS pours également veer avec sin ce que la fatigue sat est Tétre digne de toute admiration et ite ext et que, ar conséquent, le dammage soit ins- quel est en definitive ce haut rang qui lui ifiant. est ce qui se prodira si nous inculguons pas aux ‘est échu dans V'ordre de univers. Le des Jkiples et désordone Parfait Artisan prit l'homme et lui parla er carne ne ere tins |< © Adcom, pour Te sone ie figtclls qu sont les meikurs et qui convement erie, nature est régie par des lois que. nous fmiagément et plus cativant que la subtiité. En oute, tell avons prescrites, toi tu n’es limité par fmanire douce de les communiquer les fea ressembler & un jew aucune barrire (..]. Je tai installé au fet non & un traval, Car, a cet Age, ies néessire de ls romper pes oe, en 8 eo [vec des appt séduisants puisquils ne peuvent pas encore com existe Nous ne € rons fit ni cee ni el tut er tut presi tute plaques ude teres, morta immo joe eR eu prcurr dan ave Ce rsukat ser obteu en mmaltre de tot-méme tu te composes Is alte parla douceur etl bone rice du mate, en parte par fortune que tu ara préfee. Ts pouras pon ingnisté et son habit, qui ui fernt imagine divers sett ome ial et Brera Tl pale ent emi animales, tu pours aw contrare par Hen resent fatigue. Rien nest en effet pus nfs qu'un pi dkcision de ton esprit ere reper en Beeeur dnt ecrctre amines enfants ire eedes sat formes supérieures qu sont divines » BP ete tare tane rage, Ht en mesure de comprndte pourquoi il fat es amex Del dgnte de Mom, 1498, Erase Ltr Gulloune, de Ces, 1529, Document n°3 : Quelques productions durant la Renaissance taucaton & a Renaissance Guide — géographique de A la Renaissance. les humonistes travailent & un renouveau de iéducation et de Ptolémée linstruction. Les études, plus systématiques, comportent désormais des niveaux, et les Carte = extraite du Guide Soacoter per Gay Has get cues cork gs ores nine cemeen: | | eoacetiaue de Polinés. at ‘ammate ef humanité, pul thélorque, os de ploke et de persvader sont love Shu inventa la notion de longitude et dans la langue antique de référence, Dans cette enluminure italienne de la Renaissance, de latitude: Mosimfone Slows, leis Gy duc de Mion asta 8.10. legon dun. mone humonile Eiuminue Holene du xv esécle, fowont fe jeune Mosimilano Stora llurtion extralle dun manuscft Renaisonce de TAs grommatica du grommatien tongue Donat Bbotoca Miksa, Mion Microsoft ® Encarta ® 2009.

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