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eee | AROUSSE BIBLIOTHEQUE médicale ~ DE LA FAMILLE aa LES MALADIES DES-APPAREILS DIGESTIF ET URINAIRE LAROUSSE Cet oswrage 2 été réalisé sous la direction du docteur Yves Morin, médecin des hopitaux, chef du service de médecine interne = centre hospitalier national d’ophtalmologie des Quinze-Vingts, Paris avec la collaboration des Doeseur Etienne Alexandre, stomatologue Docteur Catherine Brémont, endocrinologue a 'hpital Cochin, Patis Professeur Boyan Christoforov, chef du service de médecine inteme a Vhopital Gochin, Paris Docteur Jacques Fricker, nutritionniste & Thopital Bichat, Paris Professeur Bernard Gattegno, chirurgien au service d urologie de Phépital Tenon, Paris ‘Ont également cllaboué aux tentes Pour la Sass, Jean-Mare Guinchaed, sexétaire général de TAssociation des médecins du carton de Gente Pourla Belgique, Miche! Masson, dactexr en medline et membre de FAssoiation belge es syndicas méicaun (ABSYM) Pour le Canada, Bruno 1/Heureux, MD, ancien présidene de "Astociion metlcle canadienne, membre di conse d'sdmninisation de 'Assaciation mice mondiale Direction éditoriale ‘Adith Ybert, Laurence Passeneux, assisiées de Tatian Delesalle Direction artistique ‘VaueaceLebot* ‘Conception graphique Banque tbe Mise en page ee sconographie Nathalie Bocher-Lenoir, Catherine Dumeu Index Giles Le Jeane ALecure-tévision ‘Annick Valade, assisiée d'Balth Zhu Fabrication Jkabelle Goulhot ‘uditourremercie Sophie Compagne, Asti de Lange de Meue. Anne Devile-Cavalin Te Ae Sagi Nwepear ur ion ‘Malgré cout le toim apporté a wéacion de ce volume de I Bisque ade dea fale, fn aon de en des domaine brs, une ee ai ay ghee Nous ne sourions re tenus pout cesponsables de ses consequences oud une interpretation errand «ar, rappelonste, aucun liste ne pest remplacer avis du medecin. © Larausse-Bordas 1996 Toate reeduction ov iprsieataion intégmle ou patel, poriquelque pede que de sbi. du rete vou dels nomenclenre cores da le pgent aveage, ‘qui vet la pps de PEateus, en ucternent ere Edition du Club Face Loisiy, Paris ‘vee Isutorisation des Editions Larousse-Rardas ISBN 27041-11480 YN Ealieur :27529 spend: Septembve 98 Inyprimé en France 1s Publigtiovaset- 93500 Pantin SOMMAIRE Préface . a ou Les atteintes rénales oe OE Les calculs de la vésicule Gitinicer 37 Appareils digestif. Les calculs urinaires . .. 39 Le cancer de Testomac 41 urinaire- Le cancer de Poesophage v0.00... 43 systéme hormonal Le cancer du célon 45 =n Le cancer du foie . . a Introduction 9 Le cancet du rein 49 Les caries dentaires . oe 61 L’ APPAREIL DIGESTIF Les citrhoses .. . we 8 wisn macs Llappareil digestif : généralités. . Les colites 0... 0.005 . 55 La digestion sc... 0... : Lacolopathie soso Les examens dellapparel! dlgesté. «Uf. | {La comtization, 59 La cystite ........., 61 L’APPAREIL URINAIRE Le dlsbéte insipide: 63 Lappareil urinaire: les reins ....... 19 | Le diabéte inslinodépendant Llappareil utinaite : la vessie marl Généralités . 65 Les examens de lappareil urinaire .. 23 La vie quotidienne . 7 Le diabéte non insulinodépendant .. 69 Le sYSTEME HORMONAL Le diabéte sucré : les complications . 71 Le systéme hormonal : généralités .. 25 | Ladialyse rénale ................ 73 Les examens du systéme hormonal . 27 La diarrhée .. ve FS) as digestions dBGl86. a ccvaccs 50 77 LES MALADIES DE A AZ Liexcés de cholestérol . wae 79 Lamibiase et la bilharziose ....... 29 | La gastrite ..... sees 8t Les autres maladies parasitaires .... 80 | Lagreffe du foie ...0...0..00.... 88 L’anus artificiel - La greffe du rein i 85 Appendicite et péritonite .. 88 | Les hémortagies digestives 87 Les hémorroides ....... . 89 Les hemies de la paroi de abdomen 91 Les infections des dents et des gencives . Les infections urinaires Liinsuffisance rénale aigué. Liinsuffisance rénale chronique ... Liintoxication alimentaire ........ 101 Les kystes des reins . - 108 La maladie d’Addison . «105 La maladie de Basedow 107 La maladie de Cushing 109 Les maladies du pancréas La paneréatite . siaeene Td Le cancer du panctéas . s. U2 Les malformations de 'appareil urinaire ............ 118 Lobésité vax 105 L’occlusion intestinale .. M7 Prolapsus et incontinences ....... 119 Les prothéses dentaires .......... 121 Le reflux gastro-cesophagien ...... 128 La tétention d'utine ............. 125 Les troubles de ’hypophyse L'insuffisance hypophysaite .... 127 Les tumeuts de 'hypophyse .... 128 Les troubles de la thyroide Le cancer de la thyroide ....... 129 Le nodule thyroidien ......... 130 Les troubles de la cies Les thyroidites 131 Le goitre : » 132 Les tumeurs de la vessie ......... 133 L'ukére gastroduodénal .......... 135 Les urines anormales Lalbumine dans les urines . + 137 Le sang dans les urines . 138 Bien se nourrir hilar Introduction 139 Protéines, glucides et lipides ....., 148 Fibres, vitamines et minéraux 145 Les légumes et les fruits. Les féculents et le pain .. Viandes, poissons et ceufs Les produits laitiers . Les matitres grasses Les aliments sucrés Lieau et les boissons Le petit déjeuner ... Le déjeuner et le diner . Les besoins énergétiques ....... Lienfant de la naissance 4 3ans.... 167 L’enfant de plus de 3 ans et l'adolescent 169 Vadulte ..... 171 La femme enceinte . 173, Le sportif . 175 Les seniors . 3 177 Comment bien inaigetr ¥ concn Ae Comment grossir....-.......... 181 Associations d'aide aux malades France . . 188 Belgique, Canada/Québec, Suisse 185 TMM seegeemenens ge eeeeearene LOE LES MALADIES DES APPAREILS DIGESTIEF ET URINAIRE On ne peut réduire la notion de santé au seul fait de ne pas tre malade ; étre en bonne santé signifie également étre dans une forme optimale, sur le plan physique comme sur le plan intellectuel. La meilleure connaissance des nombreux éléments contenus dans chaque aliment ainsi que celle des besoins réels de l’organisme ont changé notre conception de la nourriture : les aliments traditionnels conservent une place de choix, tant par leurs vertus nutritionnelles que par le plai- sir qu’ils procurent et la convivialité qu’ils favorisent. En outre, la maniére de se nourrir intervient de fagon pri- mordiale dans la survenue de maladies (cancers, diabéte, etc.). Ainsi, pour combattre certaines maladies digestives, uri- naires ou hormonales, le médecin associe aux traitements classiques (médicaments, chirurgie, etc.) des régimes alimen- taires. Parmi ces affections, certaines sont anodines (consti- pation, cystite), d’autres, beaucoup plus graves (cancer du rein, cirthose). Mieux connaitre ces maladies permet parfois de les éviter, ou du moins de les diagnostiquer dés les premiers symptémes, ce qui favorise bien souvent leur guérison. Lobjectif de cet ouvrage est de fournir le maximum de réponses aux questions que peuvent se poser les personnes touchées ou dont les proches sont atteints par ces maladies. LES MALADIES DE LAPPAREIL DIGESTIF Les maladies digestives sont représentées par quatre groupes d'affections. Le premier comprend les cancers (du célon, du foie, etc.), en partie évitables par une meilleure hygiéne de vie et par le dépistage des personnes génétiquement prédis- posées. Le deuxiéme ensemble (cirrhose, pancréatite, etc.) est constitué par les conséquences digestives de mauvaises habitudes propres 4 certains : alcoolisme, tabagisme, surali- mentation. Le troisiéme groupe est composé par les hépa- tites B et C, qui lésent le foie au cours d'une longue évolution (hépatite chronique). Le dernier ensemble est celui des troubles fonctionnels, bénins mais génants (colopathie, dys- pepsie, etc.). Aujourd’hui, les moyens de diagnostic sont effi- caces : le fibroscope (tube optique) permet d’observer direc- tement les organes et ainsi de déceler'de maniére précoce un, cancer. Les traitements font appel a des médicaments dont Vaction est de plus en plus limitée a une cible précise, évitant au maximum les effets indésirables. Les traitements chirurgi- caux utilisés sont devenus plus faciles & supporter. LES MALADIES DE APPAREIL URINAIRE Les maladies de l'appareil urinaire peuvent atteindre des organes trés différents dans leur fonction, tels que les reins, les uretéres ou la vessie. Néanmoins, en l’absence de traite- ment, presque toutes les maladies de I’appareil urinaire sont susceptibles d’évoluer vers une altération de la fonction des reins (insuffisance rénale). Certaines maladies, comme I’in- continence urinaire, entrainent un handicap important pour ceux qui en sont atteints. Les traitements des maladies de Vappareil urinaire ont beaucoup évolué et sont devenus moins agressifs pour le patient. Ainsi, les progrés réalisés ont permis de réduire les indications de la chirurgie conven- tionnelle : les calculs urinaires sont, par exemple, pulvérisés grace a des ondes de choc produites par un appareil externe (lithotripsie extracorporelle). LES MALADIES DU SYSTEME HORMONAL Le systéme hormonal est composé d’un ensemble de glandes (hypothalamus, hypophyse, thyroide, parathyroides, pancréas, surrénales, ovaires, testicules) qui contrélent les grandes fonc- tions de l’organisme. Il régule le métabolisme, c’est-a-dire la production ou la dégradation des éléments chimiques, la croissance et le développement, la fonction sexuelle et les réactions du corps face au stress et aux maladies. L’atteinte d'une glande endocrine peut étre soit fonctionnelle, a l’origine d’un exces ou d’une insuffisance de production hormonale, soit morphologique, se traduisant alors par des tumeurs, bénignes dans la trés grande majorité des cas. Lorsqu’une glande fonctionne insuffisamment, le médecin prescrit des hormones de substitution, qui permettent de retrouver un état physiologique satisfaisant. A I’inverse, lorsqu’une glande produit trop d’hormones, le traitement consiste soit & administrer des médicaments qui empéchent son fone- tionnement, soit a pratiquer l’ablation de tout ou partie de cette glande. Dans un cas comme dans J’autre, il est indis- pensable d’expliquer au patient qu'il s’agit d'un traitement & suivre a vie. APPAREILS DIGESTIF- URINAIRE- HORMONAL Les appareils digestif et urinaire et le systeme hormonal regroupent des organes qui fonctionnent en étroite relation : tous participent au maintien de l'équilibre de notre orga- nisme. C’est pourquoi ils sont présentés ensemble dans ce premier grand chapitre. Les maladies des dents et des gen- cives (caries, parodontite, etc.) sont rattachées aux maladies de l’appareil digestif ; en effet, les dents concourent, par la mastication, a une bonne digestion. LA CONSULTATION DU GASTROENTEROLOGUE La plupart du temps, les gastroentérologues — médecins qui s‘occupent des maladies touchant l'appareil digestif - regoi- vent en consultation des patients qui semblent en bonne forme. Ces derniers viennent signaler des troubles minimes : faibles douleurs, difficultés a digérer, troubles intestinaux, petites pertes de sang. C’est parfois la maladie d’un proche ou la lecture de documents qui les incite 4 consulter. L’examen clinique est souvent normal ; lorsqu’il existe des anomalies, celles-ci sont généralement trop petites pour étre percues en palpant l'abdomen. Aprés un interrogatoire approfondi, le médecin choisit les moyens d’investigation a mettre en ceuvre : échographie, endoscopie, scanner, image- tie par résonance magnétique (IRM). Ces différents examens permettent d’établir un diagnostic précis. Si le bilan est nor- mal — cas le plus fréquent -, le praticien explique 4 son patient que |’on peut ressentir des troubles sans pour autant étre gravement malade, et que I’on ne doit pas obligatoire- ment prendre des médicaments. Bien souvent, une meilleure hygiéne de vie — arrét du tabagisme, limitation de la consom- mation de boissons alcoolisées, alimentation équilibrée, pra- tique réguliére d’une activité physique, etc. — suffit a faire disparaitre les symptémes ou, du moins, a les atténuer. Si une anomalie est découverte, le médecin fournit 4 son patient des explications sur l’affection qui le touche ; il décide avec son accord d’un traitement, d’un programme de surveillance, d’un dépistage familial lorsque la maladie est héréditaire. La stomatologie, spécialité médicale qui traite des maladies des dents et des gencives, a bénéficié durant ces derniéres années d’importantes avancées technologiques : les prati- ciens ont a leur disposition des équipements (instruments, radiographie, etc.) et des produits (matériaux d’empreintes, d'obturation, etc.) particuligrement sophistiqués. Les traite- ments des maladies bucco-dentaires sont ainsi de plus en plus efficaces. Le réle de la prévention est extrémement impor- tant dans ce domaine : grace aux moyens préventifs mis en ceuvre, les caries sont moins fréquentes et cesseront peut- étre d’étre le fléau qu’elles constituent encore aujourd’hui. LUROLOGIE ET LA NEPHROLOGIE L'urologie et la néphrologie sont les deux spécialités médi- cales qui traitent de l'appareil urinaire (la seconde concernant les reins). Les organes qui composent cet appareil (reins, ure- téres, vessie, urétre) sont essentiels pour maintenir l’équilibre du milieu intérieur. Les reins épurent le sang de tous les déchets que l’organisme accumule ; ces derniers sont élimi- nés dans ’urine. Celle-ci est ensuite €vacuée hors du corps, des reins jusqu’a la vessie par les uretéres, puis de la vessie vers l'extérieur par l'urétre. Ces différents organes peuvent étre défaillants 4 cause d’une anomalie dans l’élaboration ou dans |'évacuation de |’urine. Cela risque d’entrainer un désé- quilibre du milieu intérieur dont la plus grave conséquence est l'insuffisance rénale, qui conduit a l'accumulation des déchets dans l’organisme. D’autres maladies touchent également l’appareil urinaire : la formation de calculs dans les reins, qui peuvent ensuite migrer dans les uretéres et la vessie, des tumeurs, qu’elles aw 12 soient bénignes ou cancéreuses, des infections urinaires, des troubles de |’évacuation des urines vers l'extérieur pouvant provoquer une rétention d’urine ou, au contraire, une incon- tnence urinaire. LENDOCRINOLOGIE L’endocrinologie, qui étudie les anomalies de fonctionne- ment du systme hormonal, est une spécialité médicale rela- tivement récente. Rétrospectivement, on se rend compte que les maladies hormonales existaient depuis longtemps, mais les médecins n’avaient pas la possibilité de les diagnostiquer et encore moins de les traiter. Les avancées dans la connais- sance de ces affections et de leurs traitements permettent aujourd’hui de mieux les soigner. FONCTIONNEMENT LAPPAREIL DIGESTIF. L’appareil digestif correspond & l'ensemble des organes qui participent a la digestion. Il comprend le tube digestif, qui va de la bouche a anus, et plusieurs glandes : les glandes sali- vaires, le foie et le pancréas. @ U’'APPAREIL DIGESTIF dopiragme foie vesicle biiave Blon ascendant eon Meh Sein Lappareil digestif assure & la fois une Fonction physique ~ faire progresser les aliments 4 Vintérieur du corps — et une fonction chimique - décompo- ser ceux-ci en petits éléments qui puissent étre absorbés puis assimilés par les différentes cel- lules de Vorganisme. Il est éga- Jement chargé d’éliminer les déchets de Vorganisme LE TUBE DIGESTIF ET SES DIFFERENTES PARTIES Le tube digestif mesure environ 9 metres. fl débute avec li bouche, se prolonge dans la gorge par le pharynx puis, au niveau du thorax, par l'cesophage. Il se poursuit dans abdomen par un grand téservoir, l'estomac, suivi de T'intestin (intestin mréle, célon, rectum et anus). La bouche, les dents et la langue. La bouche constitue Ventrée du tube digestif. Les dents permettent de mastiquer les aliments. La langue les pousse vers V'arriére de la bouche pour quiils pénétrent dans le pharynx Le pharynx. Cest le conduit qui va du fond de la bouche a Ventrée de Voesophage. Il est formé de muscles qui assurent le premier temps de la dégluti- tion, acte par lequel les ali- ments sont avalés. Ces muscles se contractent et propulsent les aliments dans l'cesophage. Lesophage. I] est respon- sable du deuxiéme temps de la déglutition. Les aliments y 13 LE ROLE DES DENTS ‘Les dents ossurent la or fon, premigre étope de lo igestion. Choque ca! dents on «ble portic ioe iiss, ples ‘et coupantes, pelle, ranchent les dol. les canines, les plus poinives et les plus longues des _ dents, déchiquetient ceuxci. Les moloires, et dons une moindre mesure les prémolaires (qui sont munies de deux protuberances — situées sur lo surface de mast cation}, servent & broyer, progressent grice & une contrac: tion réflexe des muscles de sa patoi (le péristaltisrae). Liaxso- phage eat muni a son extrémité inférieure d'un sphincter, le cardia, qui s‘ouvre au moment adequat pour laisser passer les aliments dans l'estomac Lestomac. C'est une poche extensible en forme de corne- muse, constituée de deux par- ties. La partic supérieure (le fundus) sert de reservoit. Dans Ja patio infdsiorire (Paiste), les aliments sont malaxés et réduits en une bouillie de Bines patticules, impréanées de sucs sécrétés par les glandes de Testomac. chyme, passe dans lintestin getle par Vintermédiaine d’ anneau de muscles, appelé sphincter pylorique, Lintestin gréle. De 5 7 mé- tmes de long, il comprend le Guodénum, court et en forme é C ainsi que le jéjunum et Taleon, qui forment de grandes eacles, appelées ances intesti- males Li in gitle regoit les 4 séerétions du panctéas et du foie. Il assure Vessentiel de Ja digestion et du passage dans la irculation: sanguine (absorp- tion} des éléments nutritifs, des vitamines et de Veau contenus dans le chyme. Sa patos est tapissée de millions de minus- cules exctoissainées en forme de doigt de gant, les villosités. Celles-ci, en augmentant la sur- face de contact avec le chyme, facilitent son absorption, Le gros intestin. |i est dispose en cadre sur trois ctés et com- prend le cxcum, puis le cdlon. Long d'environ 2 mets, le gros intestin 9 pour fonction prinei- pale de concentrer les matigres non digestibles et de les trans. former en matiéres fécales, feces, destinges & étxe evacudes par Vanus. Le célan absorbe travers sa muqueuse Veau et divers déments contenus dans les résidus du chyme. Le rectum et I'anus. Ils constituent la detnitre portion dui tube digestif, qui assure le contréle de Vévacuation des matiéres fécales, C'est leur arrivée dans le rectum qui déclonche le hesoin d'aller & la selle. l’anus se compose d'un sphincter inteme et dun sphincter exteme, Pévacuation des selles nécessitant action coordonnée des deux LES. GLANDES DIGESTIVES Ces glandes secrétent des sues contenant diverses enzymes Les role est de produire la salive et de Ia déverser dang la bouche par Vinteanédiaire de canaux. glandes salivaires. Leur LVAPPAREIL DIGESTIF Le foie. Situé a droite de Wab: omen, sous fe diaphragme, il pése environ 1,5 kilo. {I remplit plusieurs fonctions vitales, comme Mélaboration de_pro- 1sines indispensables. & Vorga- nisme, Il produit également de la bile, & partir de graisses.ali- mentaires dégradées. Cette der- ndte participe a la digestion des ptaisses, Elle est stockée dans la vésicule biliaire, qui se contracte au moment des repas, fa bile dans Fintestin gr Vintermédiaire de canaux. Le pancréas. C'est une glande situeée dans la pattie supérieure gauche de T'abdomen, en arriére de Vestomac. Le pan- créas assure ta sécrétion du suc pamncréatique, un liquide conte- nant de nombreuses substances (enzymes) nécessaires & le digestion des lipides et des glu- cides. Le sue panctéaique se déverse dans lintestin gréle par Vintermédiaire du canal de Clost la spécic se consacre | quis bi? 5 paper de I'esto- rene estin (intestin grale, célon, rectum, anus} sont de son taines anes jouant un ‘ee ~ dans lo digestion (foie, vési bilicire, ake hepa. elogie, qui se consacre a Ven Tie Bs le ot de bs FONCTIONNEMENT LA DIGESTION La digestion, l'une des grandes fonctions de 'orga- nisme, consiste a transformer et & absorber les ali ments afin qu‘ils puissent étre assimilés par le: cellules du corps. Ce processus nous apporte le: substances dont nous avons besoin pour vivre La digestion est un comple: réle ov, s'ls ne sont pas a milables, d’étre. réduits et odifiés pour ter leur e de selle Fique-nique en famille. Prendle son temps pour déjeuner dans un cadre agréable fecilite la digestion LE PERISTALTISME Si comespond 4 l'ensemble des contoctions du tube digestif, provoquant la progression de son conten d’amont en aval. Ce hénoméne, également cppalé motricié digestive, sert propulser les aliments du pha- ryax au rectum : les muscles de Foesophage, de I'estomac et des intesiins se contractent et se reléchent de proche en proche, foisont ainsi progresser le bol alimentaire. Le péristaltisme sert aussi & brasser les éléments rtritifs, ce qui facilite leur absorption. ai Wists de Fintestin gréle, =e niveau du deodénum. les wilositis permettont em accroissement considérable de bo sehace d absorption alimentaire est mixé avec les sécxétions et le mélange ainsi ebtenu, appelé chyme, par- dans |'intestin gréle LE PASSAGE DANS. LINTESTIN GRELE La digestion se poursuit dats ntestin gréle par la décompo sition en particules élémen taires des éléments nutritifs contenuus dans le chyme (pro: téimes, glucides et lipides), Pour ce faire, Vintestin gréle a besoin des sécrétions du pancréas et de la vésicule biliaire, Le suc pancréatique est riche en sub- stances (enzymes) nécessaires & la digestion des protéines, des ghaides et des lipides. La bile, cetient des sels biliaires qui feemment une émulsion avec ces demiess - ils les fragmentent en goumeiemes microscopiques. [iskeception dec substances mmsinemses se fait immédia memene ae niveau des cellules intestinales qui permettent le passage des aliments dans le sang (entérocytes). Dans la premiére partie de l'in- testin gréle, le duodénum, sont absorbés de préfeérence le fer, le calcium et les vitamines, ainsi que les sucres, les protéines et les graisses. L’absorption se poutsuit dans la deuxieme par tie de I'intestin gréle, le jéju- num, Les sels biliaires passent dans la circulation sanguine au niveau de la partie terminale de Pintestin gréle, Vléon. Apres leur absorption, les élé- ments nutsitifs sont achemines soit dans la circulation san- guine, soit dans les vaisseaux lymphatiques, Grace a existence de multiples replis, les villosités, la surface d'absorption de Vintestin gréle est considérable, LA FIN DE LA DIGESTION : LE COLON Les matiéres qui n'ont pas été absorbées par Vintestin gréle parviennent dans le célon. Celui-ci contient d'innam brables bactéries dont la pré sence constitue une barriére de protection efficace contre les microbes dangereux. Ce sont ces bactéries qui produisent les gaz, dont certains sont malodo- rants mais Ae constituent en aucune fagon un phénomene anormal, L’eau et les minéraux que contient le bal fécal sont absorbés par la paroi du célon. Les mati¢res non absorbées sont mélangées a des pigments de dégradation, a des cellules morten et A des bactérics et forment alors les matiéres fecales, Celles-ci passent dans LA DIGESTION Dives wool lg coe a Sine debe - raient un per diabéte. Toutefois, tion peut provoquer | et a eration transit, On le rectum, fa demiére partie du célon, avant d'étte évacuées par l'anus. LE BILAN DE LA DIGESTION La digestion est un phénoméne tres efficace Vappareil digestif assimile li quasi-totalité des substances nutritives conte coues dans les alintents. Le bilan ent également remarquable en matiere de liquides, Une dizaine de litres d'eau pénetre chaque jour dans le tube diges- tif : boisson, eau contenue dans. les aliments, sécrétions des organes digestifs. A Texpulsion des selles, il n'en reste qu'envi- on 120 millilitres, et pratique ment tolls les sels minéraux ont éré absorbés par Vorganisme. PREVENTION selene 3 tse de baju de viwaser le “Gow nest (a Les EXAMENS DE LAPPAREIL DIGESTIF Les organes de l’appareil digestif et leur | D’autres examens, regroupés sous le i dendié __ | terme d’épreuves: fonctionnelles, ont fonctionnement sont étudiés par de OR | sur boy Cobsenver-le Ronctionnesient breux examens. Ceux-ci font appel & des | des différents segments du tube digestif techniques d'imagerie médicale o ude du mécanisme de la défécation, conned genie UOTE | cs fonetionmiant des aphinciars de réalisés en laboratoire. Voesophage, pat exemple. ‘ramen Principe a Indications cre cat Frpoocore Anwsconie ipoanen deans edebendsrecum a lags des mene, des sues Files Taide din tobe mu dun yam opaque aral,dex lcs dscns eV ‘oto pe ems, ‘Calosopie “Hain pl pe lesbo toe Recherche de leone fae dine, Hin gnemeny lamuquetse du célon’ Taide d'un long tigniu digestif de douleuré abdotminales et dagrastie {Uk ued Cen psnd opine ououopeh clan pps on dn cancer ena; stvdlnce ‘Ospestpaaut despre det dx pate syst opis dn cance du cen ‘{binpoie) pendant Fexamen, ainai que, ow du rectum. Tscasdehéan,Fabation de polyp, Fhoeadoscopie fsploton do ube digs ide duo tube Dag estimation de Veen de ens de -Tubi 8 son extrérnité dune sonde emettane e€ — eesophage, de Yestommac et du ectum, des affections renullane des ulacort. Selon pate eur, ajgues ou chronique du paces. des maladies des ‘etube ering purl techs ou garam. vos baie, fehogaphie Répwo-blin. Technique pemetant de visual les oranes,Dépinage dmmatios, dune cnhose, de clas pancréatque de uhdomen én déotacant surlnpeau une dee véseule ble. Mise en evidence din hye sone émerast et recueillanc des wlurasons, -oud'une tumeur, Gastroxpie ‘Eoplontion dela mugueuse du hiot du be amendes noguewes du the pst mation ‘jet ide Peesophoge au duiodénem) Tele de corps erangers, ablation de pees tumeurs et art eum tube souple (broscope) introduc cthémoragies par injectiem ou coagulation, gat la bouche jasgu’a Pestomag, RM abdominal “Tecbigue wen lr props dexéonance Pc er Templcemenc et Vexersion made nica du cope et denna des une eon stages em coupe des oleae. Lavement aryté amin tadiologique permettane, apis En ca ie wouibles di transi (sleenence de constipation Inrodsrns ars Tabus fm pdude cde dates), pou dagroniques es ples livers ou sn caer cen, 17 LES EXAMENS peste ane ang, dot yeas du taux est réwélatrice de certaines affections. DE LAPPAREIL DIGESTIF ame Peincipe Indications : a TBamen pee: pectepais——Rechce ie cn encase duu ae direc ide un egies res, array hézorge inaytine ogg Despelbvenens, dele iar tu tubes du wait a lp) se pom. ‘Scammer abdominal “nen ralog que ane wn apparel Frade tes ogame conenus dns a cavitt ‘eames’ tj Xu erst abe dehdeem xe pes esate, me nage cape Sn de Tne ise cave ve, abe ia vee “Teast bared ety eng oan pte lof | Mixed dune von de iveinale Tren pe apesabsorion aiding pr ine Gehmimet er ond cere des ‘Xd (prs uc bu ene) a pode gma, de naton ewe cn eta bye Tamicuseyaueduaaa Si delchinodlphnsdela pair Ml dene de lin de pt de organs sop da tbe Spe esophag, teu dre ne mal ato, fen, ddean lis api pon we uur ou un he de produit de contrase (haryte). sno nN ij : ‘Aaylinie Main dl uae eeyne= ‘Dig Bune anne gu cued rerveraredns discon deFaidon, mean es oss Miabinimie Mavi du amd bib, pgment june rstton dag ers nee fle trun dcr del émogekine pip os ue bition de ies lies, cone ab. Lpetnie ‘Meaue de ta de lips, ubwtances Spine Vaan ike GE (eas pp soetatsfomatcns diana oud ue cbt ducal pars chix dex gies Gide (anal de Wit) arya we ue mae Tmmunawéne ——=—=—senae sds yanmipwsr meaner Ena e upicon d'aide de ‘ou dur ance da fie oprcaise Teoemen iconcape dun darn de nea sls ese et sanlates (sets sels poury mech dévenielsmiaobes dle die aromas de Bre {exces is). Enamen peritlogque mena un ehaellan de ‘fra cde spin une roe prasai aine, esses sells poury eveataes pass, bia) semers acronis Meee ‘ramen devi & eyes preslons Ditecton de nhl de cation, dun dau legen Peat Gate dig de lichen un hie de eophag Plkeme cesphasienne ——_Mesutepehsiear res, du degié ‘Diag du pantape arom dhgude aie fs de apace pe ‘aids du bas det eamphag, rie une Yestomic dns cespphape (lls pastes onde munie d'une éectrode, introdite or wie ice je Peaopige onl eet pater cargo wal dc fh FONCTIONNEMENT LAPPAREIL URINAIRE LES REINS Les reins assurent une fonction vitale. Ils sont chargés de filtrer le sang, en éliminant les déchets qu’il contient, et de maintenir constante Ia quantité d’eau dans le corps. Les déchets et eau en excés sont éliminés dans les urines. nt des cen: nilliers de minus: 4e filtration, ape ale des suifit & assurer cette fonction indispensable 4 la vie, et les personnes ayant subi ‘ablation diun rein (néphrectomie}, vi vent tout fait normalement LA STRUCTURE DES REINS Les rei au nombre de deux, anes en forme Glomérules du rein. Le glomérule, visible sur lo photo sous forme dene shire pourwe de nombreux repls, constive ove: ke be exits, fe nephron, Hunité de hitration du rein tebres lombaires et des deux demigres cates — lun a droite sous le foie, l'autre 2 gauche, Chaque rein est entouré d'une mince capsule hbreuse de cou leur blanche, tensible. Cette capsule ren- ferme le tissu fonctionnel du rein (parenchyme rénal), le: tres nombreux vaisseaux irti- guant les reins, ainsi que les résistante et inex. és dans Jesquelles staccu: mule l'urine. Ces cavités com- prennent les calices, caniaux qui dainent l'urine sécretée par le tissus du rein, et le bassinet structure creuse en forme den: te ir formée par la reunion des calices. Le bassinet longe, da P qui le relie a la vessie et par lequel s'écoule urine : luretére LA STRUCTURE DES NEPHRONS Choque néphron est consitvé de deux éléments : le glomérule et le tube urnifére. Le glomérvle ext une sphére consfituée de inwscules capilleires sanguins 1) Slcbore une urine primitive directement & parti du song, Le fube utinifére élabore I'urine déhinitive & portir de urine pri mitive. I se décompose en quatre segments, assurant cho: cun une fonction physiologique précise (réabsorplion de cer foins éléments et sécrétion). | 19 Le parenchyme rénal. La fonction essentielle de ce tissu est P@aboration de I'urine, Le parenchyme de chaque rein connent environ 1 3 1,2 million de minuscules structures, appe- lées néphrons, formées cha: cune d'un glomerule et d'un tube urinifére (ou tubule rénal) Le gomérule, premiére partie Su néphron, élabore l’urine pri- mative en filtrant le sang. Cette wunine est ensuite transformée par ke tube urirufere, | partie du néphron, qui réab- sorbe différents éléments (une partie de l'eau, du sodium, ete.) ‘et élabore l'utine définitive. Le parenchyme est abonelam ment irrigué par une ou deux artéres (selon les individus), qui naissent directement de la prin: cipale artére de l'organisme, Vaorte, et par une ou deux vei- nes, qui se jettent dans la plus importante veine ranienant le sang du bas du corps vers le ‘cceur, la veine cave inférieure. LE ROLE DES REINS Les reins assurent plusieurs fonctions essenticlles, qui, per- mettent de maintenir Vorge- niisme en équilibre, L’élaboration d'urine & par- tir du sang. C'est cetre fone- tion qui permet d’élimminer les déchets contenus dans le sang et de maintenir constant le milieu intérieur du coxps (équi- libre acidobasique du sang), La scerétion d’érythropoié- tine, Lérythropoiétine est une hhormone, dont le rdle est de stimuler la maturation des glo- LVAPPAREIL URINAIRE @ STRUCTURE DU REIN mide. ae eadpigh tic pile intviour bules rouges a Pintérieur de la moelle osseuse, Cest la baisse du taux d'oxygene dans les ts- qui déclenche la production d’étythropoiétine, selon un mécani encore mal connu. La séerétion de rénine, La rémine est une substance (en zyme) qui participe a la régulas tion de la pression artérielle elle Yaugmente quand celle-ci est top, tas Eile ese sécrétée notamment lorsque Virrigation sanguine du tein est anormale- ment faible, par une zone du rein située pres des glomérules (apparel juxtaglomerulaite). La transformation de la vita- mine D en sa forme active. Ia vitamine 1D est indispen- sable a absorption intestinale du calcium et a sa fixation sur les os, ainsi qu’a la réabsorp: tion do phosphore par les reins. Elle participe également a d’au- tes phénomenes tels que la défense contre les infections. Pour étce efficace, fa vitamine D provenant de Yalimentation doit étre tansformée, une fonction assuxée par les reins. FONCTIONNEMENT LA VESSIE LAPPAREIL URINAIRE La vessie est le réservoir naturel dans lequel s'accumule l'urine provenant des reins. Un sphincter situé a la partie inférieure de la vessie permet d’en contréler l’évacuation. La vessie constitue, avec le conduit par lequel s'évacue urine (urétre), le bas de lappa- reil urinaire. C'est dans cet organe que s'accumule l'urine, élaborée par les reins et dans laquelle la plupart des déchets de lorganisme sont éliminés STRUCTURE DE LA VESSIE La vessie est un organe creux, de forme sphérique. Elle est située dans la partie inférieure du bassin (petit bassin ot se trouvent aussi les organes géni- ‘aux internes), @ UAPPAREIL URINAIRE MASCULIN La vessie tegoit urine prove- nant des teins par deux conduits (un par rein) de 25 3 30 centi- metres de long, les uretéres. Ces derniets sont reliés & la partie armite de la vessie par une sorte de valve qui empéche l'urine de refluer de la vessie vers les reins. La pattie la plus basse de la vessic est reliée a l'uretre, conduit de 8 ou 4 centimetres chez Ja femme, de 12 centimé- tres chez homme, gui permet écoulement de Iutine vers 'ex- térieur (et du sperme chez homme). Elle est entourée d'un sphincter, muscle cizculaire, UVAPPAREIL URINAIRE FEMININ LES DIFFERENCES ANATOMIQUES ENTRE Lo vessio est positionnée d’une maniére différente chez les hommes et les femmes, en tion de leurs organes génitoux respectifs. Chez les hommes, la prostato, une glande sexuelle qui joue un réle dons la formation du sperme, est située jus la vessie ay les premiers im tiene. ee Pi pour @yacver i Tetne Chee aired 21 de Foppareil urinaire. (On distingue netiement les reins, tes eretives et la vessie (corties fchées) @ controle Vouverture et la fermeture du col de la vessie de mission d’utine. CURINE ine est un liquide jaune pile. ambré, limpide au mo- ment od il est émis, d’odeur sefande et légerement acide ‘Ele est constituée d'eau dans Lequelle sont dissoutes des substances minérales (sodium, poxzssim, calcum, etc.) ct orga seqees (urée, hormones, vita smimes, etc) Elle contient des bales rouges et des globules Slams em faible quantité. A Feet mcemal, elle ne content ni sexe, me pecttine, ni bactérie. Cictalemene, come 05 et 22 LAPPAREIL URINAIRE litres dlutine sont émis | LES PRINCIPAUX chaque jour. Cette quantité | EXAMENS DE LA VESSIE varie en fonetion de lage, de la quantité de boissons absor- | De nombreux examens permet bees, de Valimentation, ete. tent d’explorer Ia vessie et d’étudier son fonctionnement EMISSION D'URINE Certains font appel aux tech niques dimagerie médicale Llémission d'urine, ou miction, | échographie, scanner, radiogra se déroule en plusieurs phases. | phie apres introduction dans Le remplissage de la ve: une veine d'un produit de uurine élaborée par les reins | contraste qui opacifie les reins, est évacuée par les ureweres | les urettres, la versie ot l'urétce dans fa vessie. Le muscle qui | (urographie intraveineuse), ra forme la couche exteene de li | diographie’ apres. introduction vessie se distend, Le bas de la | d'un produit de contraste direc vessie (col vésical) et le sphine- | tement dans Ja vessie (cystogra- ter qui lentoure sont fermés, | phie retrograde), examen de la ainsi que le sphincter qui | vessieal'aide d'un tube optique entoure l'urdtre, ce qui permet | muni d'un systeme d’éclaurage le remplissage de la vessie (endoscope) intraduit dans La miction. Lorsque la vessie | urétre (cystoscopie). D'autres, st pleine (sa capacité moyenne | comme Vexamen cytobactério- varie entre 300 et 400 milli- | logique des urines (ECBU), sont litres), le besoin d'uriner se fait | effectués en laboratoire, a pactir ressentir. Les sphincters se rela- | d'un échantillon d'uine, Enfin, chent, tandis que le muscle | un ensemble d’examens réunis vésical se contracte, entrainant | sous le terme d'exploration uro- évacuation de T'urine par | dynamique, permettent den Vurétte. Puis, les sphincters se | gistret les variations de pres referment et (e muscle vésical | sion de la vessie pendant son se détend de fagon que la ves- | remplissage, et le débit d’éva- sie pursse & nnuveause remplir, | cuation pendant la miction LES SIGNES D’ALERTE : (CHANGEMENT D‘ASPECT DES URINES De nombreuses maladies des voies urinaires peuvent altérer l'ospect des urines, co qui doit alerter le patient et lengager & consulter un médecin. Les urines peuveit prendre une couleur rougemarron, tro- duisant la présence de sang {hématurie}, ou étre troubles, par le pré- sence de pus sous forme de Hocons blanchéres (pyurie), ce qui ‘@voque une infection urinaire. Elles peuvent aussi contenir une sorte de sable, signe de |évacvation spontanée de colculs. Plus rarement, les urines peuvent renfermer des bulles d’air lors de leur émission (pneumarurie}, ce qui doit faire rechercher une communication anor- male de la vessie avec un organe creux, tel que l'intestin - | L’appareil urinaire et son fonctionnement peuvent étre étudiés a l'aide des différentes techniques d’imagerie médicale : radiogra- phie, scanner, imagerie par résonance magnétique, échographie et endoscopie. Les EXAMENS DE APPAREIL URINAIRE ‘D'autres examens sont réalisés en labo- ratoite 4 partir d’un échantillon d’urine ou d'un fragment de tissu preteve lors d'une petite intervention ou par endo- scopie (biopsie). Ils permettent de déce- ler diverses anomalies et de suivre |'évo- lution de nombreuses affections. Examen Principe Indications ‘bucant nleica FF pose Gpptowofie examen de i vse fod us abe sop Observation ds br de panel urna fvsie, wit) rigid murs un ytmeoprique top), ‘ue fn inrdu pa vies aus (or), pre antic cher Phomime Echographieprstatique Technique dnvageie méticale permeate se sule pitt gre ne side rerant cecil dev ule rue paras, ehoprapie rere Technigve ages médcale jermetant de vale srt en déplaga ut apa, Teed of sont suds ces ean, be sande merase des ulasont ‘RM skdominopebieme Teche mages ripe se np seme magpie cae es compas 6 Cpe Somat de mag Seannerabdomino-pelien Examen nicogioue ena wn appar (sme yn 1 emma es Urographemaveneust Examen raising gt emet eaer ages en coupe is fines de Roepe = Teasing pendant xan tester dveres ‘nterverions prlévement ete, extition de eae ee Recheshe os dino Wine mabe dea praae ani tienen ‘echt deals aes, estan des ees. ae; yk LE ae en de rouble de Véieion d'une, de dour, Aileen, de présence desing dats les wines eins sa FemplacementeTestendn une son es organes de apparel rite (is essere) fede det onpmes de Tapparel wnmie(cin, vse} Emerald en cat infection uncare, de péence lamorpbologe te faeionement de sag ins es ins, de ous es migton apparel rte conse Saber den cake dans swe ries (ogues estes rnaes apts avoir nde apes) x de trouls de sion die ‘opaque aux ayes Xen ijn, dan ae ‘veined palet, un procht1odé acho opaque. ' Lssixgsass oecatorsroks —— Megute dans un échantllen de angen tnx Recherche ox confirma dune enact Crexisingmie de céatinine, une substance sormalement des ins assure corecerent eur de filet ‘mine pres ees dans les ines sang ufsance rae. LES EXAMENS DE LAPPAREIL URINAIRE — Principe Indications Coen rade secede elle desuomées Recerhe decele anda ned dep des wei bet dun Atunlon en appr atc ine eu de sve ies a Mest en iret sen Diag et sense ts tet di cane peoaigues signs (5A) lain de i, dtc de anger dela cute, di adeome de poate aren spktiie deb pros, ape eae bie dine nnn aig depot. Soa Emme qrobacioogque fam umicncope, ath enabortone, Dag ne nection de appr wae eee (ECHL) vm calor doe cues dass Enid etn de oles ges dns ies smfhcen née diel tax dedeerminer mute) onenain de dent ve kl Je naib de mies te oies ged mou ue tune de fp una st bis at le dug. Tenogrmme wise ace, dn fell ie imo: e so de males pert hong conti ny, pt, acmpien eet eos de igs can, magnum, coe, e:)etmenne de Fans dnb, netfee le A ea oem pctv sy dato, ethan te Shana paar dtekgse We tracanioee ‘valuation di sid foration de ale acide ey ies, llectdeen about pti un chile. | ‘ive an fg de rosa de Fexamen ni ricroseap des tun pred urgue en cas ins trop aide, Diagauaie dev tumcurs (oéngnes ou malig) dela prose. (Confiracon du diagnostic eattctiensséoler Pooction-biopse énale ilevement dun Sapient de teu dun rel, aide enim uncon decay lie ee: yr eli, rides Examen proiqué seleiethasquelespétatéte moueuse ov lupus ythémaceux dss. utes moyens dinvestigation sont inwutfisants, een dane Srey crac in|) toasted gine ne hah -nicroacopigue échaallon during afin de déteainer store di dagnctc yr ine infcticn wine, ‘enti dv rang ue toner de ls eai;de ee rasa. “eine Hic RE OUNel Acti Goal: RicheieW eeaierian eee ico deoeln due, un produit de cher des allmens ‘assure cmectement lure de lire du sang alsa ening pts es, Guinea “Us Bens FONCTIONNELLES earn i - (Débiemétre miconaelle ‘Mesure dels qualtéde a mon en sane Recherche obaalé vacuation del wel, {seg pte da pyre (bine) on puede /ncasdnlsome de apa sl pemet dealeldit ine ne ‘Explxaton urodynamique ‘Ensemble des examens permetiant ‘Rechorche de certaines anomaties de Févacuation lesoitr erate depron de ies ie ds tio ae et de dit sane dans Fappael urinate, ela mieten. 24 } I } FONCTIONNEMENT LE SySTEME HORMONAL Le systtme hormonal régule le métabolisme (c'est-a-dire la dégradation ou la production — d’éléments biologiques), la croissance et le déve- loppement, la fonction sexuelle et les réactions du corps au stress ou aux maladies. ‘Le systéme hormonal (ou endo- ctinien) est composé de plu- sieurs_glandes. L’hypophyse, clle-eméme sous le contréle de Thypothalamus situé a la base du cerveau, en est le chef d’or- chestre. Elle agit sur d'autres glandes, dites périphériques : thyroide, parathyroides, sur rénales, pancréas, ovaires, tes- ticules. Toutes ces glandes constituent un réseau de com- munication et de contréle com plémentaire du systéme nex veux, Pour communiquer, elles sécrétent des hormones qui ont une action sur d'autres glandes ou tissus de Vorganssme. LES HORMONES Les hormones produites par les différentes glandes sone sé=ré- tées directement dans le sang. @® LOCALISATION DES GLANDES ENDOCRINES Jondos Srréneles LV ADRENALINE Lodrénaline est sécrétée en por- fie por les glandes surrendies, ‘en réponse & un stress, une Smoson, om donge. Dis que Elles carculent ainsi dans toutes Jes parties du corps. Quand eles arrivent au niveau des t- sus sur lesquels elles agissent, esse fixent sures récepreurs spécifiques portés par les cel- fules du tissu - chaque hor- mone est adaprée 3 son récep- ‘eur spécifique comme une clef & ume sermure. Elles modifient alors le fonctionnement de ces callules (dites cibles), afin de xépondre aux besoins du moment UHYPOTHALAMUS ET LES DIFFERENTES GLANDES hypothalamus et I'hypo- physe. Situé dans le cerveau, Vaypothalamus sert de relais entre le systéme nerveux et le 25 4 corps. Principal centre. | conttéle il production hormonale, hypophyse, ave: fonctionne étroite- physe, localisée a au, est la glande orchestre » du carps re plusieurs hormones qui influencent la production des glandes périphériques. Elle produit aussi des hormones qui lent la ctaissance (hor: mone de croissance), la produc- ion et lexceétion de lait (prolac tune et acytocine) et le maintien du niveau d'eau dans le corps (hormone antidiurétique). La glande thyroide. Elie séeréte des hormones (thy. oxine, tri-lodothyronine-et cal. citonine) qui jouent un rdle dans le métabolisme et dans la tégulation du calcium dans l'or- ganisme, ainsi que dans la croissance et le développement z les enfants. Les glandes parathyroides. Elles “produigent la parathor- Hypophyse vue par imagerie IBM). Urypophyse correspond 6 bo toche rose, sitvée sous fe ceneau mone, qui assure la répartition du calcium et du phosphore dans le corps. Les glandes surrénales. Elles libérent plusieurs hormones (edrénaline, comtisol, aldosté rone), qui influencent notam ment la réaction au, stress, le meétabolisme des glucides, 'équi- libre en sel et en eau du corps. Le paneréas. Il sécréte plusieurs hormones, dont l'insuline et le glucagon, qui régulent lutilisa- tion du glucose par l'organisme. Les ovaires. lls produisent les cestrogénes et la progestérone qut commandent les caractéres sexuels féminins. Les testicules. Ils séerétent la testostérone, I'hormone res- ponsable des caractires sexuels masculins. LA REGULATION HORMONALE Uhypothalamus et Vhypophyse sont capables d’apprécier le taux d'une hormone dans le sang, et, en retour, d’agir sur la glande périphérique respon- sable de la production de lhor- mone en cause pour en ajuster la sécrétion aux besoins du moment : c'est le rétrocontrale hormonal. Ce mécanisme de controle agit un peu comme un ‘thermostat. Lorsqu'une glande produit plus d’hormanes que nécessaire pour Vorganisme, le meécanisme de contréle formé par I'bypothalamus et I'hypo- physe commande A la glande de séeréter_ moins d’hormones (tétrocantréle négatif). Si, a Vin- verse, la glande ne produit pas assez d'hormones, ce méca- nisme lui ordonne d’en produire plus (rétrocontréle pasiti® LE SYSTEME HORMONAL UTILISATION DES HORMONES ‘On connait la: composition ehi- mique de presque toutes les hormones. On « ainsi pu metire av point des médicaments ayant la méme formule. chi migue, qui peuvent se substitver & une hormone manquante lors- qu'une glande est défectueuse. Par ailleurs, il existe des médi- ‘caments qui font diminuer lscti- vité dune glande sans qu’il soit besoin dintervenir chirurgicole- ment. Ce sont les inhibiteurs d'hormones. Les chercheurs découvrent sans cesse de. nov- veaux mécanismes par lesquels les hormones agissen. Ces découvertes devraient aboutir & des traitements plus efficaces, ‘en particulier en cancérologie (hormonothérapie) LES MALADIES HORMONALES TLoxiste deux types de dérégle- ment hormonal, Le plus sous vent, cest une glande péri- phérique qui est atteinte, par exemple par une tumeur ou une maladie cazactétisée par une agression de l'organisme par son propre systéme immu- nitaite (maladie auto-immune) la glande produit alors trop ou pas assez d’hormones. Le deuxieme type de déréglement est provoque par une maladie de Vhypothalamus ou de l'hy- pophyse (par exemple, pré- sence d'une tumeu), entrainant un mauvais fonctionnement des glandes périphériques quis contrdlent, 26 PREVENTION Les EXAMENS DU SYSTEME HORMONAL | LES DOSAGES HORMONAUX Les dosages hormonaux font partie des exa- mens régulitrement pratiqués lorsque Ion sou- haite étudier le systéme hormonal. Les dosages hormonaux. Effectués en laboratoire por des personnes spécialisées, cas dosages nécessitent des moyens techniques sophistiqués. Les dosages hormonaux per | mettent de mettre en évidence une anomalie de la sécrétion d'une hormone. Ils sont effec- tugs en laboratoire, 3 partir de divers peélevemients : de sang, d'urine, ou, dans certains cas particuliers, de salive. Tls peu- vent étre complétés par des examens d'itnagerie médicale de la glande qui sécréte Mhor- mone en cause (échographie, scanner, jmagerie par réeo- nance magnétique, scintigra~ phie). Pratiquement toutes les hormones de organise peo- vent étre dosées. Selon objec: uf du médecin, Jes dosages harmonaux sont réalisés de cif- férentes fagons. LES DOSAGES DE BASE Ils évaluent la production spon- tange d'une hormone par i Jande concernée. Par exemple, lorsque l'on soupgonne une maladie des glandes surrénales, ‘on mesure la production spon- tanée des hormones suména- liennes. Le résultat permet de mettre en évidence un mauvais fonctionnement de ces glandes. LES TESTS DYNAMIQUES, Leé tests dynamiques sont généralement demandés en complément des dosages de base. Ils ont pour but de mesu- tet la réponse d’une glande hor- LES HORMONES SURRENALIENNES: tes glondes surrénales sécrétent plusieurs hormones > l'akdoste- fone, responsable de la réten- fion de sodium par les reins, le ‘contisel, qui influence certaines réoctons chimiques, les ondro- génes surrénaliens, hormones méles, 'adrénoline et la nora- ‘rénoline, qui jovent un (dle dons les efoctions de lorgo- nisme face au stress, Un excés Kens] de leur production entrat- sent divers symptémes qui sécessitent un traitement Ces monale lorsque son activité est stimulée ou, al'inverse, freinée. [I Les tests de stimulation consis- tent @ injecter une, substance qui augmente [2 production hormonale parla gignde concer- née. lis sont pratiqaés lorsque Yon suspecte une insuffisance de production hormonale (par exemple, une insuffisance sur- se: sénalienne dans le cas des gandes surrénales). A inverse, les tests de freinage consistent & administrer une substance qui diminue, voire annule, la pro- duction hormonale de la glande en cause. Ils sont indiqués lorsque l'on suspecte un excés de production homonale (par exemple, un hypetcorticolisme), 27 UIMAGERIE MEDICALE Les différentes techniques d’imagerie médicale permettent de visualiser les diverses glandes qui composent le sys- téme hormonal et d’évaluer leur fonction- nement, normal ou anormal. Examen Principe Eehogaphie “Teague pepe eval ts Ahetes pads en dept sare pa, endo ester cx npn, ne DU SYSTEME HORMONAL LES EXAMENS ues résulears des examens d'inagerie médicale, quel que soit le type de tech- nique mis en ceuvre, doivent toujours @tre controntés aux données obtenues ar l'examen clinique du patient et par les dosages biologiques des hormones. Ainsi, grace & ensemble des résultats de ces examens, le médecin peut éta- blir un diagnostic précis. Indications, Diagnostic de yes ou decumeurs des lande thyroid, dl pacts, des oss et de yest -sonde éiyetasn dea wftagans. Litmage shtemie avis surun én, Por explorer ‘es andes pafondes panda) cee ‘chaque peur fre atone a Fendescopie» ‘a sonde est itenduite. dome fe coxps pa Vintertediaite d'un tobe aptiqne ren Uhaaysime Plage FRM (image parésonance —Tectuique iant es propiets de tsnanee Didgnsticde tes de hyphae, magnétique) smagnésique nucéaye des composants dt de hypophyse, des glands sinies, de bytes ‘cons burmin et peonevantde rcontuss dss srl at onlateur des ager cep desiree lands, Scan ‘Bamen ufian un pp (anne Dapstiede rime e Thymus Arayons Xl perma oa ex ingts de Fhypopye des ganes suis ‘eh csp ets pebeies ds dférmnen ales. UUnordnser sense es donee binues en inapes vibes stn ere Sasgaphie Technique pemeuadevivalst ies ges Digeosne use melatonin dea gande ‘onnonwles eeaevatier leur fonctnnement thyroid (nodule ean ets de production de url ditecapa des ruiation dss parla lane thyroid fypertivi et de lanes ‘une substance mdioactive (tadio€lément), ‘pacathyrides (hyperperathyro ie) Examen cgalernene iene ae a iq en nde secdthen nrmalemene ewe _alfiité pariculléve poot fs glande surlaquelle —aidostérone, honrmone produ par las glandes celle se fine siuinénales (hyperaldosnénmciame} MALADIES LAMIBIASE ET LA BILHARZIOSE | De nombreux parasites peuvent infester l'appa- | Les symptémes. Uamibiase reil digestif, entrainant diarrhées, douleurs | "y-No"" Pat ne dlauhee abdominales, ulcérations. L’amibiase et la bil- fre harziose sont parmi les maladies parasitaires de Vappareil digestif les plus répandues au monde. iennent de | g plications qui tou: | aduisent fl leur au ak fj Surtout présentes dans [es | La contamination pays tropicaux, ces affections peuvent atteindre les voya geurs, sur place ou & leur retour igions, lorsquils n’ont et suffisamment les regles prévertives, concemant Yalimentation et les baignades fectu jue 3 Vinfes- les bilhar: des mol- La contamination. UVAMIBIASE Cette maladie est due & une amibe, organisme cot d'une seule cellule versent la e develop: t adultes. La e jour des i se propa: ermédiaire de . Le passage ia peau pro- ration, ines plus tard, le ent fivreux mhée et a des es urticaire. Les vers suite, dans le gros formation d'excrois- normales (polypes) et dulcérations. Le patient res- férents troubles : diar- douleurs dans Yabdo- mentation du volume Transmission des maladies parasitaires. Dans les pays chauds, les eaux stagnantes sont souvent infestées de parasites. | du foie et de la rate. 29: Les AUTRES MALADIES PARASITAIRES Les maladies de l'appareil digestif dues & des parasites se soignent grace 4 des médicaments qui tuent les parasites en cause. MALADIES DE A AZ Pour éviter ces maladies, il faut respecter des régles d’hygiene alimentaice (consommer notam: ‘ment des boissons encapsulées). ‘xe sur mga denen lectins types aunt couraenment apples vers slats, Maladies Causes Contamination Symprmes Aisne ‘lft pu ds lanes de “arconsommition de posi Vives ules dase vente tree Tmsohiy ver give Xa deliwe inks mangés crus La hve gaese anette ie, dirsfalomenet donslesmasces —Vestomacou Tite es eke diangeisn, cece, ete. Ea Faber de ‘leaomie possons dea deer dans eurpte, teatemer, ne tumeuteghsbant a ant (barns, mara, aqua fom, et emane ue ocuson esta Ankyle ——-Inesation porn pase de ‘Enmcancpiedhmgurucsol Td ine 8h 8p. storie quelques mimeties de Tong, seule Les lrves pact a peau, ~ Pui douleus et seasasinas de briese Tankstome,Seslanves dosent migeatdans es purrs parle sirg! doné'shdomen. did, sande, pars cfs pésenis dames pls ciniplament dons inten, aise. costes nes maies, ‘Avcaridiace —Inestaon cds vers pmeses”—Pringestion ders ouiane eau, ‘Toun et douleus das le thors. de 21a cenamares dekomg, ke Tuivetleslégunes es vers Fa fatigue amin, ables, rarst, esas. elon daw Ibe digs cemangeisons, ahi, dukes ‘agent ef, es pou stains aus, mares pi Vines gle Disvomatose —Tnfsson pat une douve st plat Faritgetien dalimenes ens infers: ~Diamatose sigue fit, soos, porat menue sql salad dstomagehepaize), aes du fe, pounes uae. Seenmimérs de lng Le paste vega ou pois ros pis golem dexanltions. se fice date edo ou les eesti (Ustomanovs esl). ~Ditpatoeeenale ouleu ‘dasha, dane onique ave: mation de ese de sing “Amnirsement et grande ge. Lamblase ——aletation pac Glatt fai, ‘faringeton dite du pate. ‘Ds inal dses au sane cu pardase pie present ule vole es mas mer Sn cae sabes tae ou dt Vole aimera ‘lsd ease pos magsemen: ‘Tense Inston par unverpla guise Yarmgestion dines conenan des Fatigue, miguel on ps tere Ines eas ase cuts: vane de ‘en de pore upon dex owe lon le type We vet gos appt, mau de vente, paral slntde et démangeaions Infeasion dy the digestif par un pet ve, Je tachocéphale. “Pacing des ce et ap soulet eles aipsert suck goes vai ‘Askin ptm, suf en cog iaferaton tassie: dare e aie. MALADIES LANUS ARTIFICIEL L'anus artificiel est un orifice créé dans la paroi | #1 : Vonifice est percé sur le f 5 i s6té du clon, sans que celui-ct de l'abdomen pour évacuer directement les | soit sectionné, Elle pout égale- matiéres fécales, en court-circuitant l’anus. Un tel | ment érre sae + le célon dispositif peut étre définitif ou temporaire. Ine | [<0 ") bow spevear constitue plus aujourd’hui une infirmité grave. inférieur fermé. Dans certains cas, c'est la demiere partie de Vintestin, gréle (iléon), qui est Chez Jes personnes ayant un | | TECHNIQUE relige & la peau. Il s'agit alors anus artificiel, les selles sont d'une ilgostamie évacuées dans une poche en | Selon les besoins du malade, | L’anus artificiel peur étre défi matiére plastique, maintenve | l'anusartificiel est créé en diffé- | nitif ou pravisoite. Dans ce der- par une plaque adhésive collée | rents niveaux de l'intestin, La | nier cas, Je chirurgien prépate sur la peau, On change cette pattie de I'intestin relide & la | les conditions nécessaires au poche réguligrement, une ou | peau peut étre le gros intestin | rétablissement ultérieur du cis- deux fois par jour, en fonction | (cdlon), On parle alors de colo- | cuit intestinal. de lévacuation intestinale. stomie. Celle-ci peut atte laté- LES INDICATIONS L’anus temporaire. Il est posé lorsqu’il existe un risque de cicatnsation difficile et longue, aprés une intervention chirurgi- cale sur le clon. C'est le cas quand le patient souffre d'une infection de la membrane qui sse les parois de l'abdomen jtoine) ou lorsque son jlon a été distendu par une occlusion. Une fistule peut alors survenir, c'est-a-dire un écoulement de matiéres fécales par la cicatrice abdominale: Pour éviter cette grave conipli- cation, on crée un anus artifi- ciel temporaire qui dérive les matiéres en amont et protége efficacement les sutures. Deux ou trois mois plus tard, lorsque la cicatrice est complete et que ‘ayant subi une colostomie. les phénoménes infectieux ont Elle recoit les matiéres évacuées | disparu, le circuit intestinal par onus artificiel normal est rétabli. La fermeture = COLOSTOMIE Poche en place sur un patient 31 de anus artficiel est une opé- ration breve et sans danger, qui nécessite une trés courte hospi- talisation. Lanus définitif, Les indica- tions de Yanus antificiel défini- tif sont de plus en plus ares. I slagit de cancers du rectum situés tres bas, ou de maladies inflammataires de Vintestin qui décruisent définitivement l’anus naturel. Parfois, I'anus artficiel est imposé par la fragilité de certains patients qui ne peuvent supporter une longue intezven- tion chirurgicale et chez qui on craint une mauvaise tolérance de 'opération de rétablissement (patients agés, cardiaques), LE FONCTIONNEMENT La colostomie. Aprés ls mise en place de I'anus artificiel, les selles franchissent lorifice créé. La difficulté du fonctionnement: ent au fait qui nexiste plus de réservoir ott les selles s'accu- mulent. Leur émission fré- qucnee ex imprevisible nécessite donc Finstallation d'un dispo- aif pour les secucillic. On fabrique des. poches en. plas- tique, comportant une colle- rette qui se colle de facon Gtanche als peau de abdomen, Un dispositif spécial petmet dévacuer les gaz en les désodo- risant. Quand la poche est pleine, on la remplace facile- ment. Pour l'entaurage, l'anus attificiel est invisible et imper- ceptible. Des personnes spé lisées, les stomatherapeutes, sont en mesure d’apporter aux colostomisés les soins et les conseils nécessaires au bon fonctionnement du dispositif. Liléostomie. Liléon est une portion de V'intestin ott la diges- tion n'est pas terminée : les matiéres qu'il contient sont semi-liquides. Ainsi, quand Vanus artificiel est ‘créé au niveau de ce segment, le va- lume des matiéres 4 évacuer chaque jour est plus grand (pres. d'un litre). Les poches doivent donc ‘adapter’ ce volume. Par ailleurs, les pertes de liquides et de sels étant plus importantes, le patent doit consommer de grandes quantités de liquide, afin d'éviter la déshydratation LANUS ARTIFICIEL et de prévenit le risque de for mation de calculs dans les reins. De plus, le contenu éva- cué contient des substances (enzymes digestives) qui peu- vent itriter la peau. Les soins locaux doivent étre particulie~ rement minutieux. anus naturel. Si la colosto- tie est définitive, elle s'accom- pagne le plus souvent d'une amputation de l'anus. Le péri- née (plancher du petit bassin situé entre les cusses), ne com- porte plus d'orifice. S'il s'agit d'un anus temporaire, la partie inférieute de l"intestin continue a fabriquer des selles, compo- sées de sécrétions liquides et de produits de desquamation de la paroi du célon (chute des cel- lules qui tapissent I'intestin). 32 MALADIES MALADIES DE ALK z APPENDICITE ET PERITONITE Liappendicite et la péritonite font partie des affections les plus fréquentes qui tou organes abdominaux. Elles n'ont pas caractére de gravité, mais elles toutes les deux une intervention chirur; LA CONVALESCENCE D'UNE APPENDICITE 'y 2 pas de durée standard pour lo convalescence d'une appendicite. En régle générale, semaine apcés le retour au 2 et 6 jours ces fotigue lige 6 Fintervention chi- nungicole se dissipe progressive: mest. Pendent sa convoles- cence, le t ne doit pas reser couché, en raison du msque de constitution d'un cxillot dons une veine (phlé- bite). Trois semaines aprés operation, la reprise d'un tra yall sédentoire est tout 4 fait En Vabsence de com possible plication, les efforts physiques importants et les activités spor- fives sont permis deux. trois mois aprés intervention. Traitement de Fappendicite. Il consiste & ret enflammé, bien visible ici, lors d'une interver et la péritonite | Ses cause se. tradi ns, Tes: de 'appendice et du péritoine, membrane qui tapisse les patois de Vabdo- | matiéres men et la mulent. 1 digestif L’appendie des viscére: UAPPENDICITE Les causes. L’appendicite touche le plus souve! lescents et les Dans certains troubles est déterminer en raison 33 de ls position inhabituelle de Tappendice, sous le foie ou trés bas dans le bassin, par ewemple. Les complications. Dans sa forme Ia plur courante, l'ap- pendicite consiste en une simple inflammation de la muqueuse. Dans dautres cas, Tappendice est obstrué par du pus. I] peut alors se rompre; le us est susceptible de gagner le péritoine, ce qui déclenche une inflammation de cette mem- brane, appelée péritonite. LABLATION DE VAPPENDICE Le traitement de l'appendicite consiste en ablation chirur- gicale de lappendice (@p- pendicectomic}, réalisée sous anesthésie générale. Depuis quelques années, !intervention peut également étre réalisée a Vaide d’un tube optique muni d'un systeme d’éclairage (endo- scope), introduit dans T'abdo- men (céeligsvopie). Vineision est le plus souvent de petite aalle, lissantalora, apres I'inter- vention, une citattice a peine visible. Lorsque Vappenidice, en raison de sa position, est diffi. cile @ extraire, il peut étre nécessaite diagrandir incision initiale. Dans la grande majo- té des cas, hospitalisation est de courte durée (de 2 & 6 jours) etla convalescence assez breve. 1A PERITONITE Linflammation du péritoine, ou pétitonite, est souvent lige a une appendicite, dont elle constitve une complication. Les causes. La peritonite est presque toujours consécutive a 34 Vatteinte d'un organe situé dans Vabdomen (l'appendice par exemple, un des cas les plus fréquents), Elle survient le plus souvent brusquement soit c'est tun viscére plein qui est infecte, et les bactéries se sont propa gées de proche en proche jus- qu/au petitoine ; soit c'est la paroi d'un viscete creux (tel Pintestin) qui s'est perforée, et son contenu s'est accumulé dans le péritoine. Une péritonite peut étre géné- ralisée a tout Vabdomen, ou rester lacalisée. Dans ce dernier as, Iinfection a entrain la for- mation d’adhérences gui clot sonnent la cavité du péritoine, ce qui empéche la propagation de Vinfection. Une péritonite peut étre, beau coup plus rarement, chronique. Elle est alors, le plus souvent, d'origine tuberculeuse. Les symptémes. Une périto- nite se traduit par une intense douleur dans le ventre, des vorniasoments et un arrét de Permission des selles et des gaz. Le malade est figvreux, abattu et souvent anxieux et pale. ‘Dans certains cas, son pouls sfaceélere. La paroi de 'abdo- men est dure et douloureuse. En car de péritonite localisée, le sigge des douleurs dépend de Vorgane en cause (en bas et & droite de abdomen en cas de complication d'une appendi- cite, par exemple). LE TRAITEMENT DE LA PERITONITE Une péritonite aigué générali- sée nécessite une hospitalisa- tion en urgence dans un service de chirurgie. Le patient est mis, APPENDICITE ET PERITONITE sous perfusion intraveineuse pour compenser ses pertes en liquides. Vintervention chirur- gicale vise, d'une part, a soi- gnet la cause de la péritonite (suture pour fermer un ulcére perforé, ablation de lappen- dice, etc), d'autre part, & net- toyer la cavité abdominale et a mettre en place un drain, des- tiné a évacuer du sang ou du pus. Gette opération est com- plétée par l'administration de médicaments (antibiotiques) L’hospitalisation dure en géné- ral de 8 a 15 jours, mais elle peut s‘éendre a plusieurs semaines dans les cas les plus raves traitement de la péritonite localisée est le méme, mais les lésions responsables de I'in- flammation peuvent étre trai- tées quelques mois plus tard, une fois terminge la phase aigué ce |’inflammation. IES DEA AZ LES ATTEINTES RENALES Les reins peuvent étre atteints de nombreuses | On classe les maladies du rein, nd «| ou nephropathies, en. quatre | maladies. Celles-ci touchent, selon le cas, les uni- | "eP4oPs Mes, due | } MALADIES = tés de filtration des reins (néphrons), leur tissu de | du rein qui est touchée : rh «les i atteinte des glomérules ; des soutien, ou encore les vaisseaux qui les irriguent. tubules uriniferes (glomenule et tubule urinifére forment le néphron, Vunité de filtration du rein); du tissu de soutien du rein (tissu interstitie) ; des vais- seaux iriguant les reins. LES ATTEINTES DES GLOMERULES sous le nom de gloméruloné- | phrites taduisent par wr tomes ne de syn: je, gui en une tres | cétention d dans les tissus (aedéme). EI aigués ou chro: es. Dans ce dernier cas, S peuvent entrainer une atteinte irréversible des reins, gui n’assutent alors plus leur fonction de filtre du sang (insuffisance rénale) Glomérulonéphrites aigués. Elles sont généralement consé- cutives & une angine non soi- gnée. Le vaitement est celui des symptémes (restriction des apports en eau et en sel et prise iques pour faire dimi- me), parfois associé | 4 des médicaments dont le rae | est de faire baisser la tension, | | J Massage des jambes d’une personne souffrant d’cedémes. Cette affection guérit en une Le gonilement ces jombes constive un des symptémes de quinzaine de jours, le plus sou- lo néphrose, une maladie qui aiteint les glomérules des reins, vent sans laissex de séquelles, Clomérulonéphrites _chro- niques. Elles peuvent survenir sans cause connue (on parle alors de néphrose). Elles peu vent aussi étre consécutives. & des maladies : diabéte, palu- disme, affections auto-immunes caractétisées par «ine agression de Forganisme par son propre systeme de défense (lupus éry- thémateux disséminé, purpura thumatoide). Elles peuvent également découler de la prise de médicaments (sels d'or, D-pénicillamine). Le traitement fait appel aux corticostéroides ou aux médicamer suppresseurs, associes si besoin au traitement des symptomes (régime sans sel, mécicaments hypotenseurs, ete.) LES ATTEINTES DES TUBULES URINIFERES Elles sont regroupées sous le serme de tubulopathies et peu- vent étre aigués ou, beaucoup plas rarement, chreniques. Tubulopathies aigués. Elles se caractérisent par la destruc- tion des tubules uriniferes, due 4 la prise excessive de certains medicaments (antibiotiques, par exemple), a absorption de toxiques (mercure, plomb, etc.) ou un état de choc, Les tubu- lopathies aigués se manifestent par une insuffisance rénale aigué, se traduisant par un arcét de Véraission d'urines. Le tai- tement est avant rout celui de la cause (arrét du médicament responsable, par exemple) Dans les cas les plus graves, tune filtration aruiticelle du sang (dialyse) teraporaire peut s'im= poser en attendant la guérison. ‘Tubulopathies chroniques. Hlles peuvent se traduire par des symptémes tres vasiés. IL peut sagir de Ja présence de glucese dans les urines alors que le patient n'est pas atteint Ge diabate, r’entrainane dans ce cas aucun trouble particulier. Les tubules peuvent sere inca: pables d’absorber certaines substances (acides aminés), ce qui se traduit par la formation de caleuls, ou cheore ere insensibles a [hormone anti- diurétique, qui favorise la réab sorption de Teau, ce qui entiaine une Emission tres importante d’urine, LES ATTEINTES DU TISSU. INTERSTITIEL Biles surviennent au cours de certaines intoxications médica- imentetises ou d’infections par une. bactérie (pyélonéphrite) La forme la plus fréquente est la pyélonéphiite aigué, qui n’atteint souvent qu'un seul rein et se traduit par des LES ATTEINTES RENALES troubles de'I'émission d’urines {émissions fréquentes et impé- Teuses associées & une sensa- tion de brillure, utines troubles), puis par des douleurs dans le dos aa hauteur du rein malade associée & une fiévre élevée, Le traitement repose sur l'admi- istration d’antibiotiques. LES ATTEINTES DES VAISSEAUX DES REINS La néphroangiosclérose et le syndrome de Goodpasture sont les maladies les plus fré quentes qui atteignent les vs seaux sanguins du rein. Néphroangiosclérose. C'est tun durcissement (selétose) des andres ot des artérioles. irsi- guant les reins, consécutive & tune hypertension artérielle mal ou non taitée, sur plusiewts années, La néphroangioselé- rose se traduit le plus souvent par la présence de protéines dans les urines, Elle aboutit, & long terme, 2 une incapacité des teins & assurer leur fonction Gnsulfisance rénale), Le traite ment, essentiellement préven- til, consiste a suivre et soigner coute hypertension artérielle. Syndrome de Goodpasture. Tl est lié 8 la fabrication par Vorganisme d'anticorps contre ses propres constituants, qui affectent la paroi des capillaires iniguant les glomérules rénaux et les alyéoles des poumons. Latteinte des reins enttaine rapi- dement une insuffisance rénale. Souvent, malgré Je traitement @ base de corticastéroides et de médicaments. immunosup- presseurs) Tateinte progresse, nécessitant alors un traitement & vie par dialyse. 36

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