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F.26/40 vs M4A1 oe PUL ata AN CCTs PS \CHAR-DE RUPTURE T= rey Pee Te Oe) ror ry LA ee} iene Adu decree, | ,mo7o10 MHA i = NOS MAGAZINES eunatanen tects (erie ei, eecssis) Grntiveseeasonths j DER ll] =r4. Ceuta To AO elsteest staal NL ay Ey ait Rey Tae) , CHASSEURS DE CHARS Me Baa A Ue aa iy (a sy Center er een etry fantenars font portis incegrante de (arsenal engagé conte les Deacaereirariins Eee ntciier tect y Ui ntaienl firey re ety eats ONO ae Pare rear ae Ne a lta ae ee aes Perrone crete eat ra are een rar Orne Patent eet een ae a tienes gue Nota eat Ppa ea einen erate re SCL eine ea em Ce Pen rer ee cease at 87 et eC ae IS Eo reir mieten init te Deeteen ine On taco cat eet Pear eh er eer era acon taken Cun FE Rea ere aire eM cre oct ae ae ees eA earl eee ence eo aM te nce) Perera eciivienen ar icrga gener ty egal etal rac iece mec Fae Caer e Cae keer an Ye eM a tet Bie tener eee erences attra lee Pie aa Pern er Mei cd SrA eoerep ae cient ceteris tC avr mie ease ea reseettist ei in © Trucks & Tanks Magazine # 2 Janvier = Fleer 2012 ecscton: 0968 02 34 75 ‘Servign Commercial 04422406 76 “lange 044221 19.29 Info corahtrecom ° o ° eo A compter de 1943, la Wehrmacht mise tout sur ses formations motorisées et culrassées pour inversor le cours des baralles défen- sives dans lesquolles elle est engagée. En dépit de quelques échecs patents, 8 instar dde Koursk, elles demourent supérieuros aux lunités équivalentes de autre camp, notam ‘mont grace & des matériels & la pointe de la technologie, des équipages encore cor- twctement entrainés et un commandement efficace et expérimenté Rn uaLersy EOL oi Panzer en Norman re) La puissance das chars alemands n'est plus 8 démonire. ‘Avec leurs canons de 7,6em et de 8, cm, les Panzer IV, les Panther et autes Tiger sont capables de toucher leurs adversaires & longue distance. Par alleurs, los fauves ‘germaniques sont dotés d'une cuiracse suscoptibie de mattre on échec la quasi-otalté des projecles adver 50s. Concus pour le front de Est, is sont globalement supériaurs aux productions enemies. Pour autant, ces engins sophistiqués sontis la hauteur du défi roprésenté par le débarquomant dos Alliés dans une Normandie bien différente des steppes russes ? Tee ccd ps8 « Repidlté de jugomont, capacité de créer des situa- ‘ions nouvelles et des surprises plus vite que ennerni he peut réegir. Absence de dispositions arrétees 9 Tavance, telles sont les bases de la tactigue dans Je désert. » Voie la doctrine du général Rommel en Aique du Nord. Si ces manceuvres audacieuses vont ‘donner bien du fil retordre aux Aliés, elles n’aursiant as permis d’aussi bons résultats sans la présence de Son « Grol», un Sd.kf2. 250/3 de commandemant. De nombreuses vues en trois dimensions mettent en valour un « griffon » bien pariculior ' % Cran] ff Le joker de Pyongyang ny En 1944, les Panzer-Divisionen sont clai- rement taillées pour le front de l'Est, oft la lutte contre I'Armée rouge s‘intensifie, du fait des progrés évidents de cette dernire, Pour ce faire, les Panzer sont concus pour opérer dans de vastes compartiments de ‘terrain, 00 leurs eanone pertormants peuvent faite la difference jusqu'a 1 500 métres de portde. Néanmoins, le cours de la guerre ‘oblige Berlin 4 les expéclier en France, afin de faire échec au débarquement alié du 6 juin 1944, Les chars allemands affrontent done {dos Sherman et des Cromwell qui leur sont bien inférieurs, aussi bien en puissance de feu qu'en protection. Pour autant, envi ronnement dans lequel opérent les Panzer lest bien différent de celui des steppes rus ses ; le champ de bataille est cleisonné par le bocage et les distances de combat se réduisent & 300 métres, voire moins, oer tains affrontoments se déroulant quasiment {bout portant | Notre dossier, mblant aspects techniques et ‘opérationnels, contormément 3 evolution de la ligne écitoriate de ta revue, propose dana lyser le comportement des grands fauves dela Ponzerwalte hors de lout» habitat naturel v Nous vous gounaitons une bonne lecture ot, surtout, une excellente année 2012 | La ridaction Gace cast ae Cnet ene oie Stn Perea ek aon te oe plus de 45°, assurant au projectile een a acc ica HISTORIQUE en ee en ee ee ene oe een eee eerie es re ie eee ere eet eco ee Cre erect) es tere tier eee ea eel Se eer les : sur une plaque de base est fix un pot en rae tee ope deme ne t onsen ee ee ea Cae rcs ean et tea acer tiag ta eee eae ee Ce aa eta Crore tae Cet en etary eer ees Co eee eed lancer un obus de 1,08 tonne & une dietanco Cercle re mee Teate tI teeta Li Aegan We a eae Moa een Roa en el ata nea ele Rte ec ga EME arose eta eres tTors StI Com Pieters rea suarenr (ieee tr ile etc Care eerie Wier mr ites ‘accidents, contre des tranchées ou des troupes abritées, Pi tees secon Bese eee etn Ce ie oe Cerrina oor nes Puma ete ats Pa netren ear aarteg nc ate tees owen eee ean eae te at area eran na Co re ees Peohen eG ete eet tee ceases eau Gaurant que les tranchoes sont difficles 3 Pie ae cot tombbent selon un angle trop aigu. En conee, Glee tees orang urents erect ee a Dente eNotes waco tg Cee oiueneae rt area) Dee ee eee ere to a ean coscear (eee eee Cena eas Pee ol een ec ea acta botterie de 16 tonnes, l expédie un obus de Pe ae ener oat ed =e . Encore plus meer, le mortir de 370 Filoux possade une munition do 413,9 kg avec uno ortée de 10 400 métres ou 8 100 matres pour celle pesant 489 kg. Ces deux maté fiels sont extrémement etficaces au moment de pulverser les réseaux de vranchées et les installations souterraines, Pour autant, leurs Servants ne les apprécient guere, car leur mize nbottore est tres longue et leu poriée maxi male trop faible. En outra, les fantacsine ne pouvent plus compter sur leur puissance une fois front percé et, wop souvent, les offens- ‘ves des deux bords échouerontfaute d'sppui feu immédatement disponible. C'est dans co ‘contexte au'apparait un matériel développé par Sr Wiliam Stockes : le mortiordinfanteri, eit Trench Mortar, d'un caliore de 78 mm. Pius moniable, est Wansportable et rapidement mobiisable sil assellants vensiont & buter Contre une ligne de défense non détuite par Ie ilonnage de arte lourde. Les Franeais, quite désignent « Crapouilot » ~itéralement tr petiterapaud » —, en dérivent « Fartilerie Ge tranchée », comme le mortiar de 58 T fel apte a projeter une torpiie de 16 kg 300 mates. PRINCIPES DE FONCTIONNEMENT. Le mortier est en rbgle générale de conception ‘assez simple et se compose d'un eviindre, une plague de base, d'un support et dun ‘systéme de hausse, Le canon ast formé d'un tube en acior lisse, dent ie dispositif de mise 2 fou est intégré a la pibce de culasse, hab tuellemont fixée & l'extrémitéinférieure du ‘tube. L’obus est enfourné & la main par la bouche. Ptacée dans la partic infériaure de la towpille, ls charge propulsive est allumée via une amarce déclenchée par un contact vee un goujon. Dans cartane cee, le méce risme digntion se compose d'un percuteur rassort actionné par une détente extérieure. Engendrées pares gaz conséeutits au départ du coup les forces de recul sont ensuite réparties sur la plaque de base de maniére 8 vitor entoncement du mortier dans le co i. a Le mortier d'infanterie Le tubo est maintenu en position da tr par un affar bipode, parfoi tripode, faisant office {de support pour les appareils de pointage en dérive ou en élévation, Toutefois, lee 932 éstablicent ensemble au risque de rendre la précision aléatoire. De facan & limiter la poussée, des emortisseurs, prenant la forme d'un ou deux cylindres contenant des res- sorts, sont interposés entre le collier du tube et le bipode. Par aileurs, cos amortissours permettent & la piéce de reprendre sa igne do tir. Afin de pouvoir 6tra manipulé sur un ‘01 négal,affat comporte des équipements mettant & niveau le tube, Dans un premier temps, les viseurs sont assez besiques et se composent d'une lunette de viséo et d'un plateau gradué avec lequel le servant ‘cherche un point de référence arbitrore de facon & pointer 'arme par rapport & celui Paradoxalement, la portéelimitée du mortor devient un avantage en combat rapprachs, puisque impact du projectile est visible et, fen fonction des résultats, la tajectoie peut {tre cortigge immediatement. Para suit, las progres techniques rendent possible la toca: lisation exacte de objectf tout en caleulant la distance la eéparant du morter Dy fit son poids meaner dae rove do eee composer lororoer eet un mat inp svi eat aime vanaporsbe tr ca rise on better ne rend que gases trinutes, En our, ks servers ort a poss ‘Ree changer promptement e bl ers rayon do 200°, Le fas preson grant {ane lobe avtrsent ution e'0bu3 iors contenant une fore charg exlosve fesoige tan ard cre ques vertical ate pssance fat mori une ae r= roona susceptible do projet des éclats tGos aut au canvare au canon, De os, Sitreres ten de murine, alt do fmt tt 8 ovo on pues pa lore art er aorfae Sa cadence dt est Soloment Sonaterbie des srvonts bien eninge vert anc 20 propio, mortar ese Stplocr avant ues pro’ coup ne roppe son but Toutto, pea ports augment, mows fa pov ext boone. Pour str, trorer estprsert dae ous lx reonau, de al do pays le phe een acon ts trons ben eqpée. En cuts 08 [ore depos Fartiloie nvera. = Featsonjigar (parachutes allonands) lente feb Jou dor Cronanworor a(n Gr 38) Ce morior (debt 4 nm est gneroomont sen par os hommes, ‘Tnreses Br spt de on aut ate de achnlogt, ee doe nes dou Cass (Ure Sates bx Cops) one ‘Templo une or ust «sev a ori N27 quest ne ope da 120 mm Raye Trace MocleF (0 "20 RTs "Yew 128, un moran do 42:inch (197 ma a fu su poston orcovdongs Les sorvans deo 375 Neary Mota” Co. bu stoves Chora Pest 311, son ss xpos cee ge nara 03 mos Nein passarce Fone dane une fess sgreusemensaménagbe ot tee des ws ‘iron sau nga morgen uote ps bai za Sia Srurmeescnirz IV sez | Le Sturmgeschitz If est V’archétype du blindé polyvalent. Né canon dassaut, il évolue en fonction de la situation tactique, devenant chasseur de chars ou se substituant au pied levé aux Panzer dont la Wehrmacht manque cruellement. Pour autant, sa conception remonte a avant-guerre et au fur et mesure que le conflit avance, ses archaismes, a l'exemple de sa cuirasse verticale, se font de plus en plus criants. Par aillours, aprés installation d'un 7,5cm lang, son armement n‘est plus en mesure d’évoluer. Un successeur est dans ces conditions mis en chantier : le Sturmgeschiitz never Art. Néanmoins, les Alliés vont bouleverser ce programme en bombardant les sites de production du StuG Ml avant que le nouveau modéle ne soit prét. Les Allemands sont done contraints de développer dans I'urgence une machine capable d'Btre déployée dans les Sturmgeschiitz-Brigacen, les Panzerjager- Abteitungen ou les Panzer-Regimenter | Maas Le 15 juin 1936, sur proposition de nepecton de "evartere, | Heeresvarenprifenn (Okection dea. ‘mement de 'armée de Terre) progremme un engin Soppur desing aux farnaseine, Pole suit, la femme Daimler-Benz est sole ain en éabi les pans Pour rationaiser au maximum le pare mécanisé do la Watemacta, le chess a Panzer il est cos Le cohir des enarpes prise que sa sihoucte dete ramassée pour mieux se fondre dane le asor. Si cat automotedr, équipé dun 7,Som Stuk 97 1/24, est Une réusste technique, son potenti! est mis a de Spreuve rsd operation + Barberossa lances le 22 jin 1941. Toujours redoutabiean tart que canon GFossout, oa Sturmgeschitee M (Sdiktz. 1421 som controntés, pareifemont ours res d'armes, 4 Une menaco non prévue! le tanks sovitques, ion QU? Celane soit théarquement passa mission est mun <'une pice longue de 7.Sern de 43 puis 48 calbres, do fagon 8 co ai puissejouer ele de Panceriigr. | ah Su /taune Fite dane rurgence, cette greffeautoriseles éqapa- erento de evan an ges Sengagerloursadversaes Sisco de secure, Pacerososicen peur De véhicule d'appu, I devint rogressiverant un _ Goreefenarcna tet chasseur de chars. En outro, 20 Tacité do Tabica- _ Kereeangenferonne, Orne tion son coct radu, tout comme sa puissance de SfariterinStUc dnt ‘eu lui font intégrer de plus en plus fréquemment les Soppsa par ses vorbrcementa Panzer Divisionen et autos PanesrigorAbtelungen. | se aren aubmota2t En definitive, te StUG Mest quasiment davenu un sisos de Poze vere | metielunvecsel,capabled'assumertafonetonct'un _ Malemertson sserblgs Panoriiger, d'un Pancer et éuidemmant cele d'un fear comes ‘Strmgeschorz, Toujours eet que le dessin erhat cue do ros Uindages vorieax doesent sa protection, Immposent a mise en cheer d'un remplacant. Bes Sots anglais examine, eye et mann adres apts Resa ea LY Le Sn henge En soptomixe 1942, le Watfenamt toureau de I'ar- Se gen Semoran’ dy 72 Tame cos rementl, plus pracisément le Wa Prif 6, ene sunnaiws sov wis Gu pce tn contact aves Ia firme Vorieg ~acronyme de Se/Srm sepa deduce Voatindche Maschinenfabrik AG poirlaréaaion SI Seale enon Pgecnante rodéle deporte ado ntlee Povtaties touca votentquine Gpoaue un dapat eo @ bord snr te pot, durant rannée 1935. La mobi eta vlocité apparaissent clairement en favour duT-28, qui sécuitles oficiels soviiiques, En effet, surroute et sans ‘ses cheniles, le T-29 atteint presque BO kmh (le confort de 'équipage est alors tout relatt |), ot 86 kmh avec cheniles. Le premier galetde route est Airectionnel et les cheniles sont largos de 500 mm, un gain appréciable sur sol meuble. Un second démonstrateur, énommé T-29-6, apparait courant 1936 : trols galote da retour supplé- Imentaies sont installs, ainsi que des résorvoirs plus vastes de 600 Hires, offrant une meilleute autonomia. Le 7-29-5 est une réussite sur bien des aspects, et semble plus prometteur que le T-28, malgré une complexité ‘encore supérieure. En 1937, le lancement é'une fabrice tion de masse ast sérieusement envisage, commo en ‘émojgne la chute de production du T-28 aux usines Kirov, et trois exempaires de présérie sont réaisds, ‘Une version bindageinelng, parole eésignse T-25C, lest meme prévue. Pourtant, le projet est subitement abandonné. Pusiewrs raisons peuvent étre & Vori- gine de ce roviremont, notamment Iarrestation de "ingéniour Tseytsa pour espionage, en 1937, et la ‘complexité du programme. Le prototype T-28.8 est {orrallé on 1988, lo T-23-4 étant envayé aux depots de Koubinka, pour y disparate au début dela guerre. ‘Quant aux trols examplares de préssric, is auraient lt6 réarmes avor des pléces de 76,2 mm A-10 en 1938-39, ot envoyés au combat contre Ia Finlande entre novembre 1939 et mars 1940 ; aucun document re fat routotois état de leur sot. Une mouture « sous-marine » est égaloment testée, Le T-28PH (Podvedinago Haddenjal peut traverser des uésde 4.5 métves, Deraniée franchirles coupures humides, i est entigrement étancheifié et muni d'un schnotkel sur le tot do la tourelle principale, passant parla trappe ou commandant. Les ventisteurs et pots Gréchappement du moteur y sont relés, ainsi qu'une prise se pour Véauipage. Cependart, engin ne peut théoriquementrester qu'une haure sous 'esu. Modifié& Koubinka, le Padvadrogo Hozoenga est mis 8 'éprewe tenire got et décembre 1937, dans divers plans d'eau de le région moscovite, Le 14 septembre 1937, un incident @ lev 4 bord. Le compartment moteur est inondé lorsque le brutal changement d pression fat ‘csauter» plisiours joints tanches de habitace. Le Charest envahi par les eaux, mai equipage porvient 23 s'en sort indemne. Malgré ca contretamps, Tauta- risation de poursuure est donnée, avec une possible ‘conversion d'untés supplémentares. Cependant, le T-28PH sora abanvdonné au début do! année 1938. VARIANTES Dans ignde des autoroteurs « SU » (Semokhodhaje Ustanovka, Caorodvan Yeravoara, dansta langue de Tosti) le T-2B ost pressenti pour serve ce base {'élaboration de plusieurs sutomoteurs, dont une Version antaérienne baptisée SU-8, équinge du tube antiadrien M1931 K de 76.2 mm (dlaboré en secret ‘avec Rhsinmetall en 1831-32) dans une superstruc ‘ure ouverte @ Varriére. Le SU-8 davait fournir un soutlon antagrian dact aux formations méearisées soviétiques. Les travaux de conversion d'une csisse {de T-28 debutent en 1933, mais face 8 la lenteur du ‘développement et la faible cisponibité du char, le projet ne connait aucune suite, le wéhicule étant reconvert en modBlestondaré en 1934, Danse cadre {du programme SU-14, eemé dun obusier de 203 mm 184 11931, plusieurs pidces do T-28 sont fourrias pout la construction du prototype, ul debure en 1935 tet s'achve en 1936, Contrairernent 8 ce qui peut Se lve, le SU-14 est instalié sur une caigse ot une suspension de T-35, et non de T-28. Les daux engins présentent néanmoins un certain nombye d'organes aécaniques communs. Tauoursdans esprit automo- tut, plusiours projets de cancnslourds fobusies et ‘rilore da marine) Sut chassis de T-28 sont lances, sans dépasse le stade dela plenche & dessin Le T-281M (inzenorno-Mostovaj pour poseur de pont) fest coneu durante contit7uss fniandse ca 1939:40 finde ranches fossés antichars Flare age fortifide « Mannerheim ». abandonne ses tourelles pour une superstructure octagonal plus ramaceée, binde de30 & 50 mm. Ete accucile le commandant, jouant le roe d’ebservateur, et Vopérateur du pont mobile. Celie, déployé 8 ade dela force mécanique du bloc-moteu, atteint uno longueur de 13 mate, pour Unelargeur de 3.5 metres et une capacts do50 teres ‘A cetoxompiate a probalemere retour Unt! systonctennems [requo ce mest pas tut smplemsnt mecoouecs CMs ‘Ainsi lo pont est praticable par toute la gamme des véhicules sovidtiquas de'époque, notamment|es 7-28 ul rappelonste, ce par laut rede rupture», ceva ent s'aporocher au plus prits des positions enemies afin de es anéant, La superstructure est étenduejus u'a favant, la plece des tourelles de mirailouse, et posstide une rotule aves une miraileuse DT avant gauche, Lenambrede menbresd'équipage vate, selon les souroes, entre trois et quatre hommes. Leprotorype ‘du T-28IM est terminé lo 5 avrl 1940, trop tard pour participa a quate contro ta Finland. Des essais ont leu Gurent 66 1940, avant qui ne soit envoyé aux depots de Koubinka au de Kazan Le -28 set également de base 8 un certain nombre de variants « démineurs », en partculer le modéle TR.28. Composé. unrouleau fixe surFavant, avec deschaines etpoids aux extémits, co typo de montage balaye un couloir de sécurité de 3,5 metres de largeur das les champs de mines adveraes, tout an conservant intact le potenti offenst Egalomant arrive top tare pour le confit finiandas, io systbme subit des essais avec svects durant été 1940, avant ogre absndonné. De la meme meniére, le dispositi de déminage s Katkov » ost tost6 eur le T-28 entre mai et juilet 1939. Composé de deux chariots munis de rouleaux pesant 2,11 tonnes, i fait détonner toutes les mines antichers de arsenal sovigtique, avec une vitesse {0 progression de Forde de 10 km/h. Chaque cha riot balaye un couloe de 60 em de fargo. Migr son efficacté, le principe est abandoané. Toujours pour le déminage, mais netiement plus particule, le T-28 Eloktrotalschik est équiné un générateur produisent tun champ élacromagnétque tbs puissart, sur ce ros hautesfrequences, afin de déclenchar es detonateurs ‘magnétques des mines. Ingénieux, ce dernier ast mis fen eure avoc auccés en avi! 1940, sans toutefoie Connaitre de déveioppoment. Enfin, pour clore ce chapitre dédié aux variates, tons le eas des tourlies de T-28 rmonteos& bord de taine Binds. Lacgement utlisés par Armée rouge, ces trans save rent redoutables, tant quela Luftwaffe reste hors de we | De mime, ces tourelles ser vent da banes dessa pour dee pices ant chars, notamment le 78,2 mm &-11 et son Concurrent F-34, qui équiperales premieres génératione de 7-24, T-28 ae | ‘Au sein de Armée rouge, le T-28 intigre les rangs de quatre brigades de chars ourds (10", 14, 2°, 219. Conte la Fnlande ennevembre 1938, la 20" en monopole Vessertil,y perdant pas moins de 285 véhicules cous le fou ennemi ; la proxrité ‘des usines Kirov permet cependant den céparer a grosse major ‘ité, D’aleurs, la plupart feront au moins deux alers-retours vers les usines de Leningrad ! Au final, seuls 30 tanks sont \finivement perdus, deux stant capturés par les Financ Pour leur part les 10" et 2° brigades perticinent aux opérations militares contre la Pologne en septembre 1939. En 1941, 8 "orée de la Grande Guerre Patriotque, Armée rouge en ligne 470, en majorite rassemblés au sein Ges districts militares de Kiev 1215 unités), de Leningrad (89), dela Volga (67) et dans le « datrct Ouost » en Bilorussie (63). Ceci étant dit, eur ces 4470 machines, saules 200 environ sont en rél état de marche, les documents sovitiques indiquant que 189 nécessitent des ‘paretions rlativement importantes au 1® jun 1941. Réparts {2 son das corps mécanisés dela AKKA enjuin 1941, les chars souffrent de Yusure de leurs mécniques et du manque crent dd pidces de rechange. L'invasion ellemande prend de court les unités dotées de T-28, qui, malgé leur courage, doivent Ja plupart du temps abandonner leurs montures, victimes de Danres. Bien quela Wehrmacht leur attibue une dénomnation Daniculre (Panzerkamafwagen 746i), lew réuilisation sora ‘wes sporadque, etn excsdera pas les quatre cing exerplaes. En 1840, ous entre 1941 et 1943, os Finland en captureront une dizaine, dont sept seront ris on état de marche et utilisé jusqu'en 1951. Les Roumains et les Hongrois font également main basse sur quelques exemplaires et un sera envoyé aux ‘arsenaux de Budapest, oi les Soviétiques le découvrront en "1945, Un part aussi pour Bucorest, an quise de trophe. Cote sovidtique, una vingtane sont meintenus en état de marche par les usines Kirov durant le sitge de Leningrad, Le dernier repport sevigique mentionnant son utiisation date do févier 1944, 2u ‘moment of les Allemands se replent. CT use ee Le 7-28 représente Maboutissement des pramiéras recherches sovittiques dans le domaine des blindés. Sisa conception a ‘ortement été inspirée du Vickers AG britannique, i nen reste ‘ambitieux pour une Industrie miltaire qui n’en est qu’a ses ‘abuts. A se corti, i est a tank le plus « puissant » au monde, ‘ane sure plan de armament, dela mobie que dela protec ‘ion, Seu blindé multtourell 8 avoir été duit en nombre i ‘ne soutfre pas de ls complexté du T-35 en se limitant a tro ‘ourelles. Un comproms quis avéeasutfisant sane era exces Molgré les faiblesses de sa suspension, ses performances en ‘out-terrain sont tout 3 fat honorables pour les années 1930. Le canon ayant toujours une longuew d'avane sur la cuirasee, ‘I ’est pas étonnant de constater qu'en 1940, catte machine {st incuffissmment protégée. Son surlindage, sil est eficace Sur le plan de la pratection, a un impact négatit sur sa fragile ‘mécanique. Complexe, le char sovitique neste un entation "igoureux et un Sauipage entrainé. 'usine Kirov ayant emai produit assez de piéces détachées, los équipages de T-23 ne peuvent que déplorer le taux élevé d’indisponibits an 1941. Bousculés par les Panzer, ces tanks ne peuvent prouver leur _botenta ; potential bien réal, puisque méme en 1941, iseestent ‘mieux armés et mieux protégés que la plupart des matérils allamands, 8 Vexception du Panzer IV, Plus « rakete » que le 7-38 ot autres SMK, lo T-28 incarne bel et bien les ambitions ‘milttes du Kremin, portent Aare Bindéo sovétique &.un dears ‘de modernism inégalé au début des années 1930. = a Bere M0) ane (cey Buea REP eee ey eee Sey Reto ane iene reer Pee or eeu) eee Merete eon r st pera feta Pee ne enter ees Pere ieee ace een nord eee eae eco aera Bed NN aun cet) Les 227 exemplates du eae ia tray ai ce Rags eee Nese Cra roe ae T-28 MODELE 1940 01-28 modéle 1940 est | Een Bren Pee Cee tr Peet Peal hac: ee aca Pa rea ta tart Pe er eget fab eer reparts dane des unités autour do Le ee ee ea eek ety ere ery seront modifiés, dont hult partilloment. = Vie max ey Autonome sur route OY ai “ Tranche 360" art Ca Ts as Mage 202 T-28 movéte 1933 T-28 monéve 1940 KV-IB 755(r) Par Rob Steiner VASO UU AH Se2 Up ALB UN KV-1 A LA SAUCE GERMANIQUE Afin de compenser les pénuries de matériels, les Allemands modifient des engins de prise pour leur propre usage. Le char lourd soviétique Kliment Voroshilov n’échappe pas & ce recyclage militaire LE RECYGLAGE, UNE OBLIGATION TACTIQUE Faute de dsposer d'une industeie mitra ante & soutenir un efor de guerre prolongé face & I'URSS, I'Armée allemande est obligée de récupéror des véhicules adverees capturés afin de comaléter ses effectfe. Plusieurs solutions s’offrnt alors & ella. Ainsi, des engine Strangers integrent ses formations avec, comme seule modification, la ose d'une Balkonkraxs didentfcation ou dun toureleau spécifigue. Des conversions plus lourdes sont également effectuées par la feme Alkett ou le Baukornmando Becker, et peuvent méme étre conscérées ‘comme semi-industrilés eu vu des moyens déployés. En perlite, es personnels des ateliers de campagne ne sont pas moins imaginatits ‘que les ingénieurs restés sure Sol national et procicent, eux aussi, & des adeptations originales, comme le KV18 756i, un char sovistique KV-1 modale 1942 réarmé avee un canon do 7, Sm. DES PRISES DE GUERRE GIGANTESQUES Sites opérations « Barbarossa »fuin 1941) et « Fall Blau» mai 1942) ont pss le sucoés eratégique escompté par Beri iln’en demoura pas moins vrai quo la Wevsch fat main baeso ur un mata plthoraue, dont des chars lous KV-1. Contraiement& ce que sa puissance laisse présager, co deriar est assez « facil » 3 capture, 68 plete faite fe sa conscmmation gargantuesque obligeant souvent ses équipages { Fabendonner quasiment intact. Dans ces conditions, nombre sont Femorqués ves eee par les Alemands, ob ces mastodontos antament parfois ue seconde cariére mitare sous auras couleurs. Les mécs- Ficlens ont ensuite beau jeu de cannialiser les machines soviétiques tombées entre leurs mains de maniére & assurer la maintenance de calles qui sont les plus aptos a reprendro du service, Si cette méthode fonctionne tant bien que mal dane le cas des pidces de recharge, tlle montre ses mites en ce qui concern les stocks de munitions, Effectivement, durant "été 1941, les tankstes russes attaquent bien souvent aver des coutes vides et, en 1942, les conguétes gormariques priventindusirie chimique russe d'une partie do ees gisements de ratiées premires. Par conséquent, silesréserves d’obus de 76,2 mm destings au ZIS-5 du KV-1 sont au plus bas dans Armée rouge, eles le sont d'sutant pus dans le camp a'en face | Anpréciant ce colosse {quasiment invulnérable et histoire de contourner le s0vei logistique afférant aux projectiles, atelier régimentaire dela 22. Panzor-Divsion retire le 7.5m Kwk 40 L/S d'un Panzer IV Ausf. G hors de combat our le monter sur un KV-1 modsle 1942. Puig, ex-tank sovidtique fst affecté au Panzer Regiment 204. LES MODIFICATIONS ALLEMANDES ‘Grice & des amvénageronts sur la parts frontale de sa tourell, le KV-1 voit done son tube de 76,2 mm femplacs pr un 7,5em Kwk 40 oe 143 cares. Au passage. les performances blistiques fent un bond en ‘avant, avec 81 mn acer tanspercés & 1 000 metres conto 43 mn ‘euparavant! De fapon &feciter a tache du Border, un tours Panzer IV Aust. G prend place sur la dessus dro dela tourele. En oute, ‘urcate damit, cbté avant gauche, un ventlateur de ot en provers (Jun T-34 eat implants. Un phar de route, cai d'un Pancer lou dan Panzor IV da début do production, et fixé 8 Tavant dot dela case, ey ‘we charmaniserles communications ene les binds rappde d une crete noire, un pose radiophonique Fu. Sv. Gar et san antenne radio, &Faent ‘gauche, sont instalés. Bion consclonts des faibesees méconiques dus ‘ Kimere Vorochioy », ls Allemand soudant un suppor earimage coud ‘en acer sure tot dee plaque daocds a transmieson, de facon &ader ‘au ramplacerent dela bolted vitosss. Enfin, des rengements dectngs ‘24 lot de bord ou 8 das jricans sont présente eu la superstructure, ‘Aisi pare, le Panzerkarnofwagen KVIB 755|0 mit 7,5em Kwk 40 b/s test peta afronter ses anciens frees d'armes | = Papetonpege 0 757 Ponzaragiment 206 22\Penzercicon © ace Te & Tanks apie 202 aaa OSMAN bal) MA et aL 5 a course a I'armement opposant I'Armée rouge et la Wehrmacht pousse cette derniére a se doter des matériels les plus efficients possibles. Qualitativement, le résultat est Ia hauteur des espérances des équipages. Concus pour opérer sur le front de "Est IJ atin de contrer la menace représentée par le T-34/76, le Panther et le Tiger sont deux des chars les plus performants du conflit. Difficiles a détruire du fait de leur é dage, mobiles sur sol meuble grace 3 leurs chenilles larges et leurs suspensions perfecti de neutraliser leurs adversaires a des distances supérieures & wutant bi ces fauves ont également la capaci 2.000 metres. Au sein des arsenaux occidentaux, ces Panzer n’ont pas d’équivalent. Po ces engins sophistiqués sont-ils a la hauteur du défi représenté par le débarquement des Alli une Normandie bien différente des steppes russes ? Par Laurent Tirone LA PLACE DES PANZER DANS LE DISPOSITIF ALLEMAND EN JUIN 1944 Plusieurs avs s'epposent au sein de''état major allemand & propos de la stratégie& adopter en cas de debarquement alo, Le Goneraloberst {Guderian ne rjoint ainsi pasa vision du Generatfolimarschall Rome! comme ile précisa dans un interagatoire mené par les forces ams reais le 16 aout 1948 «lly avait une différence de vues entre le Generaitekimarschall Rommel et moi:méme, Jo m’étais rendu en France en ave 1944 pour lui demander son avis quant \'emploi des chars, et ai pro- posé de les replier (comme le suggéraient le Generalfelomarschall von Fundstedt et le General der Panzertyppen Leo Freier Geyr von Schweppenbutg) pour former une Panzer Armee au nord Oran Rommel éait davis de maintenr les Parzer Diviionen eur les 20n08 susceptibles d'accuelirledébarquement, quil supposaitéte au nord e 'embouchure de la Somme, prés de Dieppe. Pusieus divisions ont ste placées immeédiatoment derrere la promiéeeigne, & cet endroit, sur les doux rives de Vestuaire de le Somme, et pusiurs autres ont été stationnées dans le sud dela France, prée des Boushes-du Fine. ly avait, dis lore, pau de dvisione demére le front vertablament re tenes pour invasion. Du fat de votre supeématieaérianne a fala beaucoup trop de temps pour les amenet du sud de lo Somme vers le secteur d'invasion.u'a\ propose & Hitler, an mai 1944, dele rotter et de les nositionner dans la région du Mans, mais ia retusé, C'est la vértable raison pour laquale n'y @ pas eu de Panzer-Divsionen ‘ temps sur le front » lest vrai qua la strategie allorande, la elle du dabarquement, fest pour le moins compliquée. Dei le cammandement en Europe ‘cecidentale est assuré par le Gonevalfeldmarschall ven Rundstodt, ‘ui st fa tate des forces stationndes 4 'Quest. Mais lest secondé ‘dans cette téche par le Generaifeldmarschal Rommel, drigeart 2 Jemont lo groupe dames 8. Pour fini, le Genera Leo Freiherr Goye vvon Schweppenburg est en charge de le Panzergrupne West. Cette ‘dispersion des responsabiltes aide évidemment pas 8 centralise les ‘déclsions, Pour compliquer les chases, les trols officers ont des wes ‘ues diferentes sur les Soénari possitis, Fort de son experience an Afique du Nord, Rommel pense que la Wefrmachr doit écraser les ‘Aliés urls plages durant los premiros heures, de facon & emaécher arrive massive de renfons. De ce fat, le iférenticl numérique en favour de I'ennemi ne pourra pas jouer & plein. Pour appliquer une ‘elle tactique, i demande le pesiionnement des Panzer Divisionen & proximité mame des plages, tol un « collier de peries ». En revanche, von Rundstedt désive poster les duisons blindées & une centaine de klométres du Mur de Atlantique, avec pour mission de lancer une contre-attaque massive sur ls t8te da pont ennemie avant qu'elle ne sot consoidée.Reste maintenant &repérerendoit du déoarquement pour que les Panzer ne soient pes trop éleignés. Fin avil 1944, un Consensus se dégage sur le nord dela Seina. Von Schwreppenturg ppartagale post de we de von Rundetedt. Cenendant, ce deror peal Ferait un afrontement en rase campagne, ou experience des toupes (geraniques, tout comme leur puissance de feu, pourrait s‘exprimer pleinement dans une querre de mouvement que la Wehvmacht mate ‘héoriquement meus En definitive, Hier opte paur un comproms Qu {24 fina, ne satisait personne : sur le dix Panzer-Divsionen dispar bles, ian sisce six sous le commandement de Rornmel et en place {quatre dans une résorve stratégique que Wi eoul pourra débloquer. En éfintive, le « Renard du désert» n'a pas asses d’unités pour couver ‘out litoral, et von Rundstedt voit ses précieuses formations ou raseées envoyéae vers aire, mals Ina pes la possible de sen servr sans ordre du Flv ! Le point de vue de von Schweppenburg fest, quant & lu ignoré. Dans ces conditions, tout est en place nour {que ia confusion figne au mommont du débarquement adverse... C'est Pourquoi, intoxiqué par une éventuello action dans le Pas de Coles état-major allemand, totalement dspersé le 6 juin 1844, 3 Gu mal 6 prensre une déision. Du fa d'une chalne de commandement toe longue, seule a 27. Panzer-Division peut attaquer le jour mame, to 12. 8S ParzerDivson « Hierugend » rinenvenca qua elendeman tla Panzer Lehr Division sora tetardée per l'acion des chossorrs bbombarders ennernis. Les autes formations vont éqslement mettre du temps 8 manter en ligne, un temps perdu qui ne pourra jomats tre rogagné. La Wehvmacht est donc contrainte de ivrer batalla dans le bocage, face & das Aliés qui ont désormsis securisé long tres de pont. LES PANZER AEPREUVE DU FEU Loraque "Armée amdricain déarque en Normandie, en juin 1944, tle ats objects. Dune part, Hbtrer Saint a ers Gu Cototn, D'oute part, alo do are promenses Instone nd erst ax! ounst cqu's Avonches, Ein, son Gti Coot encerclement de troupes alemandes sationndas en Newmar Sursemmés la «bot cas hee les combats vont dre 4 fur sane

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