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Tolérances applicables aux levers a grande échelle par Henri DESPORTES Directeur Départemental des Impots Le texte suivant a servi de fil conducteur 4 un exposé présenté aux cadres supérieurs du Cadastre de la région Aquitaine, 11 ne peut étre lu qu’ayant sous les yeux Varrété interministériel du 21 janvier 1980 et ta circulaire du 28 janvier, d'ailleurs publiés dans notre numéro 6 de ‘mars 1981, La finalité du texte explique que le style en est par. fois télégraphique. La nature de lauditoire initial justitie par ailleurs ‘qu’au niveau des canevas, seul le canevas “ordinaire” ait ét6 étudié. Mais bien entendu les raisonnements le concemant peuvent étre extrapolés au canevas “de précision”. Uarrété interministériel du 21 janvier 1980, pris en vertu de l'arrété interministériel du 20 mai 1948, abroge I'arrété du 24 février 1961 et fixe de nouvelles tolérances applicables aux levers & grande échelle entrepris par les services publies. Cet arrété et sa circulaire d’application du 28 jan- vier 1980 ont été publiés au Journal Officiel du 19 mars 1980 et sont par aillours édités en fascicule ‘s6paré par limprimerie des journaux officiels (Texte n? 296 Prix : 5 Fl lis sont en outre diffusés aux services régionaux et departementaux du Cadastre en nombre suffisant pour étte mis & la disposition des entreprises traitant avec la Direction Générale des Impéts des marchés de topographie (B.0.D.G.1. 11 G 3.1980). Ces textes sont comme d'habitude applicables dés leur publication, c'est-a-dire en pratique aux travaux commandés a partir duu 20 mars 1980, La nécessité d'une réforme du systéme de toléran- cos et de vérification résultait des défauts ou imper- fections reconnus au précédent systame. — llétaitincomplet puisqu'l ne prenait pas en comp- to les procédés photogrammétriques ; ~ | 6tait li aux précisions instrumentales de épo- que. Orde grands pragrés ont 66 réalisés, en ma- tidre de mesure des longueurs notamment. — Il était inapte & définir la qualité intrinséque d'un plan puisque les tolérances étaient liées aux mé- thodes utilisées (alignement, tachéométrie, plan- chette...) et parfois tributaire de I'instrument au sein d'une méme méthode (cas de la planchette ragle & éclimétre ou alidade a lunette) — Il était parfois critiquable jusque dans ses fonde- ‘ments scientifiques ; — Enfin, il était ts rigide, par conséquent tantot trop rude et tant6t trop laxiste, puisqu'il s‘impo- sait & l'exécutant sans tenir compte des besoin propres du maftre de louvrage Pour examen du nouveau texte, nous procéderons dans Wordre des articles, sans nous interdire parfois des rapprochements destinés & éclairer ensemble. auf indication contraire, les références indiquées se rapportent a V'arrbté du 21 janvier 1980. 1- CANEVAS PLANIMETRIQUE A- GENERALITES — Canevas (Art. 2) Pas de nouveauté dans la déti- nition, mais on distingue 2 niveaux de dévelop- pement. — Le canevas d’ensemble qui correspond a ce que nous appelions couramment “la triangulation’” (art. 2). — Le Ganevas polygonal qui correspond a ce qu'on appolie Ia “polygonation" (art. 4). AA chaque niveau de développement on doyrés de précision : — le canevas “de précision’ ; — le canevas “ordinaire”. Le canevas “polygonal de précision” ne peut évi- demment s’appuyer que sur un canevas “l'ensemble de précision” cela ressort clairoment des formules de tolérences (terme constant sous radical égal au carré de 4) Les méthodes polygonales sont admises pour le caneves d'ensemble. Elles s'appelient alors “chemi- ements & longs c6tés”. Mais la circulaire du 28 jan- vier met des restrictions & leur emploi : * Pas plus de 6 c6tés per cheminement, s'il s'agit dun canevas “de précision” * Longueur moyenne des c6tés supérieure & 500 m. © Pas de c6te inférieur & 200 m. * Tous les points de canevas sont des points nodaux. Cette derniére restriction mérite un commentaire : les points de canevas considérés sont ceux vis de la densité se substituent aux tradi Sommets de triangulation (1 par 100 ha - BODGI 11- B-1.1980 art. 90 - sur le remaniement du Cadastre). On note encore iméme instruction, art. 91) que pour les travaux cadastraux, le canevas d’ensemble (et par suite le canevas polygonal -v. ci- dessus) est un canevas “ordinaire”. jingue 2 Nous n’aurons done presque jamais dans la prati que & considérer un canevas “de précision” qu’ll soit "d’ensemble” ou “polygonal”, si ce n'est pour des: travaux autres que cadastraux car un maitre drouvrage peut avoir mis au cahier des charges de son géométre un canevas de précision et nous devons en cas de vérification nous assurer de l'adé- uation d’un résultat aux normes fixées par le maitre drouvrage. Dans ce qui suit nous ne nous intéressons, sauf exception, qu’aux canevas “ordinaires”. Auparavant quelques remarques touchant le vocabulaire — introduction du mot “'séquence”, pour désigner ce qu’on appelait couramment "tour c'horizon”” dans I'expression “faire un tour d'horizon”. Natu- rellement les séquences vont par “*paires”” (mé- thode des visées symétriques) et le nombre de paires est lui-méme une puissance de 2. = définition des mots “tour d'horizon” entendus ‘comme le résultat final d’un certain nombre de paires de séquences observées d'une méme sta- tion sur les m8mes points et rapportées @ une méme référence. B- CANEVAS ORDINAIRE D’ENSEMBLE Observations : art. 3-3. — Fermeture angulaire des séquences : T = 2,8 mar ‘A rapprocher de 'ancienne tolérance : 5,6 mgr. Nécessité de scinder les séquences quand les points ‘observés sont nombreux et/ou si on opére dans de mauvaises conditions ; — Ecart des lectures. T = 1,3 mgr. Ne s’applique qu’? partir de deux paires. = Ecart sur la référence : Notion nouvell s'applique que dans le cas visé ci-dessus. — Mesure des longueurs Tom = 3 + L (km) (1) Meme tolérance qu’en canevas de précision et ‘qu’en particulier pour le mesurage des bases. Caleuls : art. 3-4 — somme des angles d'un triangle oVer + [* 7 (a lest tenu compte de la forme plus ou moins favo- rable du triangle (terme a). Applications pour concrétiser : ingle 5-5-5 km -T = 2,75 mgr Triangle 8-5- 3 km -T = 3,0 mgr — Ecart d'orientation en une station ; cart entre gisements observé et défintif d'une direction écart entre Vo moyen V visée. Ne 1 ‘at Exemple Gisements Lect. = V Ecarts —Tolérance définitts —visées. mgr (3) 2a1ont7 - 2.4 T= 4a\[et 0243 + 1.0 (n= 023-03 T= 4,3/4/5 0260 + 2.2 0230 - 0.8 T= 3,8mgr Vo moyen 241,0238 — Ecart moyen quadratique d'orientation On fait la moyenne quadratique de tous les écarts tels que ci-dessus (soit N leur nombre) et on la com- pare & la tolérance, -——~ +, 7V2N-3 + 2,58 An a 14) 2N Sur un chantier totalisant par exemple 150 visées (intersections - relévernents - éventuellement obser- vations de triangles) T= 1,9mgr On notera & ce sujet 2 nouveautés 1° L’égalité de traitement est rétablie entre intersec- tion et relevement, Dans le passé le résultat de lin- tersection était jugé sur un seul critére : le rayon moyen d'indécision ; le relévement sur deux crité- tes: le rayon moyen d'indécision et I'écart moyen au Vo, Désormais la notion d’écart moyen ‘au Vo est supprimée mais la solidité angulsire de ensemble du chantier {intersections et releve ments) est vérifiée par ’écart d orientation en cha- que station d'abord, par I'écart moyen quadrati- que ¢'orientation ensuite 2° fAu sujet de ce demior notons quen rencontre pour la premiére fois au fil de larrété la notion d’écart moyen quadratique mais qu’elle se retrouvera plusieurs fois co qui se justifie aisément. Il tombe en effet sous le sens que si dans un chantier tous les écarts individuols se situaient en deca de la to Iérance, tous la “frisant” néanmoins, le travail ne serait pas satisfaisant ot devrait étre rejeté. La considération de la moyenne quadratique se substitue a celle du classement des écarts par tran- ches 0-1, 1-2, 2-3, 3-4 écarts probables. Nulle part ‘on ne procéde plus & aucun classement. ‘On notera que pour N = n = 2 (minimun calcula ble) les valeurs de T dans les formules (3) et (4) sont 3,04, Simple remarque sur la cohérence des formules. On notera aussi que dans la formule (4) T tend vers. 1,7 lors N tend vers linfini et que 1,7 vaut les 2/5 du coefficient 4,3 de la formule (3). Ceci est en rapport ‘avec le fait que dans une distribution gaussienne un 6cart supérieur & 5/2 fois Verreur moyenne quadrati- que n’a qu'une chance sur cent d’étre rencontré. Le joint est ainsi fait avec Iancien usage du classement Gvoqué ci-dessus et le fixation de la tolérance indivi- duelle au niveau de la probabilité 1/100. — Ecart linéaire = distance entre le point définiti et un des “lieux”” servant a le déterminer. Deux nouveautés au niveau de cette notion par ai leurs ancienne eh cas de relévement I'écart linéaire est pris par rapport a la visée inverse préalablement réorientée et non par rapport au iieu-segment. * introduction du “lieu - distance” pour prendre en compte les déterminations par trlatération par exemple. ‘Avec cette tolérance de 20 cm on dispose d'un moyen de juger — et au besoin d’éliminer — incivi- ‘duellement les éléments de détermination d’un sommet. — Rayon moyen quadratique d‘indécision : on oom- bine quadtatiquement les écarts linéaires sur chaque point. La tolérance est 12m au lieu de 16 ou 14 dans le passé. On remarque ainsi, une nou- velle fois, 'accroissoment de la séverité des tolé- rances par rapport & celles de 1961. — Chominements & longs cétés. Fermeture en orien- tation oe Tinge = 0,1\/ 6000 + 200m + 1) 16) 1 étant le nombre de cotés. * Structure de la formule : le terme constant sous ra- ical tient compte de lindécision sur les orienta- tions de départ et o’arrivée. Le terme 200, multiplié par le nombre d'angles observés prend en compte "erreur possible sur chacun deux. © Valeurs numériques Pour les apprécier il convient de réintégrer sous le radical le coefficient 0,1. La formule devient ainsi Tonge = V50 420+ 1) (6) On constate ainsi que l'erreur dorientation au départ et a Varrivée a été retenue pour 80/2soit 5 mgr. Un calcul fait c’aprés la formule (3) ne peut jamais don- ner un résultat supérieur 8 4,3 et aveo n = 5 donna- rait 3,85 mgr. On s'est montré généreux au niveau du terme constant. erreur maximele admise sur un des angles du cheminement est 2mgr, soit 1,4 mgr. Cette valour, assez stricte au contraire, exige pratiquement le tecours au centrage forcé, * Application numérique : n=6 Vt= %+2x7 = Fetmeture planimétique Tom = V 400 + 16n + 402 1% (7) A noter d‘abord I'abandon des notions de ferme- ture longitudinale et de fermeture transversale, parti culidrement contestables en présence d'un chemine~ ment non tendu, et leur remplacement par unique notion de fermeture planimétrique, Autrement dit un cheminement est acceptable lorsque son résultat tombe dans un cercle de rayon T centré sur Marcivée théorique. Structure : la formule (7) prend en compte 3 i6- ments. 1- Lindécision sur la posi des termes de depart et oarrivée estimée & \/400 soit 20 em. 2- L’erreur sur la mesure do chacun des n e6tés considé- réo comme indépendante ce leur longueur (mest- rage élactromagnétique) estimée 4 V'15 = 4 em. 3 Linfluence de 'etreur d'orientation des c6tée suc cessifs, d‘autant plus grande qu’s sont plus éloi- gnés de arrivée, estimée a V" 40 soit 8,3.0m par kilometre, Liintroduction de ce demier terme exige que l'on détermine, pour Iepplication de la formule, la distance a I'arivée de tous les som- mets successifs ce qui pout se faire par le calcul mais plus simplement sur une mappe a échelle Application numérique : cheminement tendu dont les cdtés mesurent, dans Vordre de calcul : Pour ce cheminement : > L? = 21, 63 (Len kmb T= V400 45 x 16 + 40 x 21,63 \ 2 = 36,7 cm 8 mgr — Point nodal. (v. art. 3.2.3. de Iarrété) est prescrit d’adopter la moyenne pondérée, tant en X qu'en Y, des résultats donnés par chacun des cheminements aboutissant au point nodal. Les poids sont inversement proportionnels aux earrés des tolé- rances de fermeture planimétrique des chemine- ments considérés isolément 7? Pour juger la validité du point nodal et la qualité des cheminements qui le définissent on calcule ensuite une “tolérance sur la moyenne pondérée”” qui ne trouve pas d‘application propre : =e mais qui sert& calculer la “tolérance sur écart entre tune détermination individuelle et la moyenne pondé- réo" par la formule T=V12-7,2 (3 ou Tk est la tolérance qui s‘appliquerait au chemine- ment n° k s'il s'agissait d'un cheminement entre 2 points connus (Tolérance de la formule (7) - illustra tion dans t'exemple suivant) ‘Au sujet de l'art. 3.2.3 de l'arété on fera trois, romarques. 1 - Ila une portée générale, s‘appliquant & toute espéce de détermination par moyenne pondérée non seulement aut cas d'un point nodal de chemi- ements. 2- L'artété est muet sur accord en gisement des cheminements aboutissant au point nodal. Cela ne veut pas dire qu’ll ne doit tre contrdlé. En ver- tu de la temarque 1 la méme procédure est appl quable, avec, au départ la tolérance de la formule (6), 3- La formule donnée a atinéa “a” soit T =V7,2 + 7,2 s’applique lorsque l'on compare un mesurage de verification & un résultat antérieur obtenu par mo- yenne pondérée de résultats partils. Elle n’a pas d'epplication dans le cas du point nodal. Application numérique On considére trois cheminements définissant le Point nodal M et aboutissant, avant compensation, @ux points (1) - (2), et (3) de coordonnées réduites respectives : 0,0 - 0,30 - 40,0 cm. Leurs tolérances individuelles de fermeture planimetriques, en les con. sidérant comme développés entre points connus, sont Ti = 30cm, Ti2 = 40cm, Ti3 = 50 om Pour |'application des formules nous prenons K 10 000. Il en résulte les poids : pr = Wy = 11,4; 72 = 10000 — 6.25; pg = 10.000 _ 4 2.500 Les coordonnées du point M sont calculées sur la figure suivante. Par ailours on ealcule : 72, = 10.000, 40.000 ™ "TA + 6.25 +4 21,95 puis la tolérance applicable a chaque cheminement : T, = V 900 — 468,4 = 20,8 cm = 468,4 = 33,6 cm Ty = 2500 — 468,4 = 45,1 om La figure montre la position définitive de M et les éoarts de fermeture planimétique des 3 chemine- ments E1, E2 et E3. »t © - CANEVAS ORDINAIRE POLYGONAL art. 5 — Formeture en orientation 8) Tinge = 0,1 V3 000 + 10 000TH + 1) La structure est la méme que celle de la formule (6), Les valeurs des coefficients montrent que ‘on @ attribué aux orientations de départ et d'atrivée une imprécision de V'330/2 = 10,7 mgr =E1 cg et que les angles doivent étre mesurés & mieux que 10 mgr ou 1 egr. Pratiquement les observations doi- vont étre faites avee un appareillisant le miligrade. — Fermeture Planimétrique __(10) Tom = V 400 + 160L + 2605547 + 30L En revanche la formule différe ici de son homolo: ue (7) du canevas d'ensemble * sous le radical le terme en n est remplacé par un terme en L car les mesurages des c6tés effectués avec les moyens traditionnels sont susceptibles d'une erreur accidentelle proportionnelle & la racine de la longueur et évaluée & 12 cm/km ou 4 cm/100 m, «© hors radical (terme 30 L) on a tenu compte de ia ppossbllté d'une erreur systématique sur le mesurage es longueurs (eaileurs considérable : 30 cm/km). Application numérique : Cheminement tendu de 6 c6t6s mesurant dans ordre du calcul 180 - 200 - 160 - 200 - 120 m. On trouve T = 64cm. Pour le méme cheminement les to: lérances les plus étroites de I'ancian systéme (terrain plat sans obstacle) auraient 66, en longueur : 70.cm, fen direction 35 cm. Deux remarques au sujet du canevas polygonal ordinaire = la distinction de cheminements principaux et se- condaires a disparu. Cela ne remet pas en cause la nécessité d'un développement rationnel des réseaux polygonaux, peut arriver que pour un petit chantier (quelques centaines d’hectares) on soit appelé a utiliser un Chominement fermé sur lui-méme, sans encadre- ment par un canevas d'ensemble. Ce cas n‘est pas prévu par 'arété interministéiel mais il se résout facilement par analogie avec celui prévu en 3.2.2. pout fo canovas d'ensemble de précision. I! suffit de négliger dans la formule (10) les termes relatifs a Vincohéronce des termes de départ ot c'arivée, ainsi quaux causes systématiques derreur. I vient T =V160L + 260 S34? 111) — Point nodal : comme ci-dessus. = CANEVAS ALTIMETRIQUE Nivellement direct Particularités : trois degrés sont considérés : précision, précision, ordinaire. Sans autis remarque. lement indirect Los formules donnant la tolérance sur la mesure dune dénivelée en mode indirect dérivent de celles {ui expriment cette dénivelée en fonction de la lon- ‘gueur et de inclinaison de la visée : Ligi + qL2 _(L = distance horizontale) (12) Lsini + gL? (L = eistanco suivant la pente) (13) le terme q L2, correction de niveau apparent, étent 118s potit. » Sareea ence horizontale Ah= Avigi + LAtgi + £ (al) Ab -Aligi+ Lins Ai + € GU) (On notera que lo terme q L? n'est pas différentié par rapport & L car Verreur sur ce terme provient beaucoup plus de fincertitude sur q que de linexacti- tude sur L. On notera aussi qu'un terme constant (4) est ajouté sous le radical pour tenir compte de I'incohérence relative des altitudes des origines des visées. La comparaison des formules T 1, T2, 13, de méme qu’ensuite celle des formules T4, T5, T6, mon- tre comment la réciprocité des visées, Surtout si elles sont simultanées, atténue T'incertitude sur la correc tion de niveau apparent. Pour comprendre introduction du coefficient 80 (ou 40 = 80/2 dans le cas de visées réciproques), i! faut considérer que dans les formules A ou T est exprimé en centimetres alors que L est en kilometre. En unités homogenes (le cm par ex.| le terme corres- pondant ka 80 L? (1 + tg? doit s'écrire pattie de AR apy = 100.000 Lyn (1 + 192A 5 par identification = 00 000 Ar = Vag i = 10° V'80 = 8,94427.10% rad ‘Ai = 8,7 mor Les tables de tolérances publiées dans la circulaire du 28 janvier (BODGI p.p. 23 et 24) retiennent effecti- vement la valeur de 5,6 mgr, ce qui parait & premiére ‘ue considérable Pour les valeurs de AL (ou TL) les tables ont retenu 4 cm pour les canevas de précision, 20 cm pour les canevas ordinaires, en conformité avec les, valeurs considérées en planimétre. © Cas de la distance mesurée suivant la pente. On pourrait développer le méme genre de com- mentaire que ci-dessus, I suffit de noter que la valour L est retenue pour 3.cm + Lim) comme on I'a vu a Varticle “mesure des longueurs” pour la planimétrie. * Cas do cheminement. Chaque dénivelée bénéfice de la tolérance exami- née ci-dessus, sauf a en exclure le terme constant sous radical (4). Soit T; cette tolérance, La tolérance sur la fetmeture du chéminement est Ton = V44 572 (10) * Point nodal. expression “point nodal” ne serait tout a fait pro- pre que si altitude d'un point état déterminée par le résultat de plusiours cheminements alimétriques y aboutissant. Dans esprit du nouveau systéme de tolérance il faut élargir cette notion. Soit un point dont Ialtitude est donnée par la moyenne pondérée des résultats d'un certain nombre de visées directos et/ou d'un certain nombre de visées inverses et/ou d'un cortain nombre de cheminements. Chaque détermination particuliére doit étre const- dérée comme “branche” d'un point nodal et les pro- cédures développées ci-avant au sujet du point nodal planimétrique s'appliquent. En outre trouve a s'appliquer la formule T= Viz + 2 écartée dans le cas du point nodal proprement dt, la détermination individuelle indice k étant le résultat d'une mesure de vérification, Ml - TRAVAUX _ PHOTOGRAMMETRIQUES La plupart des grandeurs soumises a vérification en cette matiére ne peuvent étre appréciges qu’au niveau de I'atelier de photogrammétrie. C'est 8 lui qu‘appartient de fournir au maitre d’ouvrage, avec les résultats, leur examen au regard des tolérances. Cette partie de 'arrété ne concernant qu'un nom- bre restreint d'usagers, il n’en sera pas traité dans le présent exposé. IV - LEVER DE DETAIL ET VERIFICATION DES PLANS Le canevas, objet de l'étude faite jusqu’a présent, est jamais réalisé pour lui-méme. Le produit fini au’attend le maitre d'ouvrage, c'est le plan, qui doit satisfaire ses oxigences de quelque maniére qu’ait cru bon le géomstre de réaliser son canevas. Si les auteurs du texte de I'arrété ont néanmoins consacré une partie importante de leur travail au canevas, c'est en raison de deux considérations + 1- Le canevas dun lever doit pouvoir étre utilisé en vue d'autres travaux ultérieurs. I convient donc de lui conférer un intérét général 2- Pour éviter des mécomptes au géométre lors de la remise et de la verification de son plan, il était in- dispensable de lui fournir un guide tout au long de la conduite de son travail. En matiére de verification des plans la circulaire du 28 janvier pose en son § V.B un principe sain {et nou- veau) : “‘La vérification d'un plan a pour but de s‘assurer de son atléquation aux normes fixées par le maf ‘tre d’ouvrage en ce qui concerne la présentation, le contenu, la précision” Ine s'agit done plus pour le vérificateur, d'imposer au maitre douvrage et par suite au géomatre des ormes transcendantes, et en particulier une préci- sion tant6t superfétatoire tantot insuffisante, mais de s‘assurer que la volonté du premier a bien &t6 respec- 1t6e par le second, En revanche et pour que son choix soit éclairé, le maitre d'ouvrage dispose, tant pour la planimétrie que pour laitimétrie, d'un catalogue de normes qu’en trouve a Mart. 9 du décret, arrétées, la vérification pro- Les normes une fo cde on doux temps ! 1- Examen des écartsindividuels entre os “dimonsions- plans” et les mesures de verficaion correspon. antes. Aiseue de ce premier examen le travail peut déja fire rejt6 1 626 ot la proportion d'écarts hors tole rance est trop forte, Voir crculare § V-C.2, Dans le cas contrare on passe & la phase suivante, 2. Examen de la moyenne quadratique des écart. Tout co qui a été cit 8 ce suet la rubrique | 8 (écart moyen quadratique d'orientation peut étre transpose Ici: La tolérance sur '6oart moyen quadratique est T= 0 Van 1 + 288 (43) Hi Q étant pour chaque norme les 2/5 de la tolérance sur les carts individuals, Si le plan vérifié subit avec succés cette nouvelle épreuve, il sera accepté et bénéficiera du label pos- {uld. Sinon il ne pourra bénéfcler que d'un label Inte A nnoter qu'un rejet définitif de plan n’est jamais pro- noneé sans qu’on ait procédé d/abord & une exten- sion de la vérification, En conclusion provisoire a cette étude on peut dire que le nouveau systame de tolérances et verification marque un grand progrés sur celui de 1981 puisqu'il ‘est offorcé den cotriger les imperfections. Toute- fois on doit aussi admettre qu'il n’a pas encore large- ‘ment subi épreuve du feu et qul serait trds intéres- sant que les services concerés — tant vérificateur que vérifiés — fassent part aux Comités départemen- ‘taux des levers & grande échelle de toutes les remar- ques que viendrait a suggérer son utilisation,

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