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Les Unités Commerciales Physiques et Virtuelles Un peu d’histoire: owls foes de commerce leconmaceainentaie Hredelagrandesutece stiredu dal ———— Tan "282 oe "oe 2000 lusandee errands Wouweture | teNaedscompte Premier delespiete —_mogass iscbutewr dat hypemaché | saurfemeigre herman, FébxPetn:” ——eBonlaré, leer coefue i sees deat riseoud tapes suid intemos —pusPrsuni, | Blandomeay A SuiteGenevve: | are clk elect uvendert tok alas ‘Gretage). erdoe | dtlemage, ‘des produits. Lafayette. Leterme (Essonne). Sominnte Trion «dion Bimertake, ember spac toute nesonme ee predate n ‘nome to L’appareil commercial Aujourd’hui ae i commerciales constiué de Pensemble des points de vente de gros et de dé qui exercent la fonction de disrbuion, Ony rerowelagande disbuton, en oppositions commere indépendant. ide distribution fait oe ands cathe fk slntlemeny ene aw ‘commerce de détail proposant & la vente des produits de consom- Er re-service eaux intégréset/ou associés. ono Anon ane onpule de GSS, gale suf pals ~ eefonctionne 1 @achats groupés pa Te Bais des at ou de en Foe near a pouvoir de négocaton face aux fourisseurs. QU’EST CE QUE L’UC ? Lunité commerciale (UC) est un lieu physique ou virtuel qui permet & un client d'accéder une offre de biens et/ou services. 41° UC PHYSIQUES A. Les unités commerciales physiques ‘Une unité commerciale physique (mé jermet & un client potentiel d’accéder @ une offre de produits ou de services et d’étre en conta sique avec cette offre. Elle se distingue grace a plusieurs criteres tels que le cible (BtoC ou BtoB), les méthodes de vente (traditionnelle, automatique, en libre-service) ou les formats. - Dans le cadre de relations de Bto8, il existe deux types d’unités commerciales : les grossistes qui jouent le rESErié0s aux professionnels™ réle d’intermédiaires de la distribution et les cash et carry, grandes surfaces re-senice —— — B, Limplantation des unités commerciales physiques dans un ensemble commercial unités commerciales sont généralement rassemblées autour d’ensembles commerciaux. Un ensemble Xd ) demmercaleorepond ay regrupame de pseu pols de vee dans Un Te ar fe plusieurs points de ve raphique donné. Lorsque leew comprend un magasin locomotive, on parle de centre commercial. ifférentes formes d’ensembles commerciaux existent 7 Centres commerciaux rgionaux, Parcs actités Centres focaur ou intercommunaux commerciales de magasins sine Galeries Espaces marchandes piétonniers Les Formes de commerces On distingue les unités commerciales selon leur degré d’indépendance : l exerce sa responsabilité juridique, financiére et commerciale en totale autonomie ; EXEMPLES Points de vente traditionnels de proximité : une boulangerie, un bar-tabac.. ~ commerce indépendant associé : il s'associe & un réseau pour des raisons d’effi- cacité commerciale mais il reste indépendant juridiquement et financiérement ; EXEMPLES Groupements de détaillants (Leclerc, Intermarchél, de franchises [Yves Rocher, McDonald's, Century 21), d’affiliations (Mango, DPAM] ou de concessions (Peugeot). - commerce intégré : le point de vente est la succursale d’un groupe ; il est dirigé par un salarié de Uenseigne qui met en ceuvre les directives de la téte de réseau. EXEMPLES Les grands magasins {Le Printempsl, la plupart des grandes surfaces spécialisées (Decathlon, Darty) et des grandes surfaces alimentaires (Auchan, Carrefour]. LES FORMATS DE COMMERCE Lp PpiGPSRENTS (au Ui om francais est trés dense (440 000 magasins de commerce de de détail) et trés diversifié, avec des formats distincts. qe a Les petites surfaces ILexiste diverses sortes de petits commerces : ~ le commerce alimentaire traditionnel : ce détaillant assure un accueil personna- lisé et propose des produits souvent de qualité a prix élevés (ex. : boulangerie] ; le petit commerce spécialisé!: d'une surface de moins de 120 m®, il propose une assistance (achat, avec Un assortiment étroit et profond centré sur un métiery (ex. : fleuriste} ; petite surface urbaine a large horaire proposant un assortiment étroit et superficiel de produits de consommation courante {ex. : Daily Monop’] ; — ms ~ la superette : magasin d’alimentation générale de 120 & 400 m? proposant un assortiment de base, superficiel, a dominante alimentaire (ex. : Carrefour City). -_ ——" - — a = LES MOYENNES ET GRANDES SURFACES B Les moyennes et grandes surfaces On distingue ~——> le supermarché : libre-service de 400 8 2 500 m? proposant un assartiment large et profond en alimentaire, et étroit en non-alimentairetéx. : Super U) ; —# |e supermarché hard-discount (maxidiscompte) : il propose une offre limitée aux de consommation de base peu chers et sans aménagement ni service lex Lidl; p -th : d'une surface de 2 500 m? au moins, localisé en périphérie, il ‘Bropose un vaste assortiment (30 000 & 100 000 références} en libre-service et libre-service assisté, a prix divers (bas & élevés) [ex. : Géant Casino) ; le : magasin de centre-ville de 2500 m? en moyenne, proposant Un assortiment mixte [alimentaire et non-alimentaire] & prix variables [bas & éle- vés}, avec une offre large de services {ex. : Monoprix) ; ——py le grand magasin : de 2500 40 000 ime, implants en centre-ville, il est organisé P enctispartemments avec un assortiment large et profond en equipement de la per- sonne et de la maison, & des prix élevés, avec une offre trés large de services {ox Le Printemps) inte de biens d’équipement : il propose une gamme de produits, souv ‘de marque unique, avec une force de vente spécialisée [ex. : concession Renaul «concept store » : boutique souhaitant marquer une rupture avec [univers concur- eS ae Broposahit une offre centrée aur un concept orgingflex. : Résonnances] _——— Le magasin amiral (flagship) : boutique dédiée a la communicatar Fque, ‘située Sur un TeU prestigieux (ex. : Nike sur les Champs-Elysées). eS ane Les formes de commerces Atypiques © Les formes de commerce aty 1. Les uni personnel de contact e sont les distributeurs automatiques, bornes multimédia, caisses automatiques {ex. : Yatoopartoo, Ximiti - agence bancaire entiérement automatiséel. ues. 3.2. Les ensembles d’unités commerciales .geant des services communs [communication, animation: uc ths Sn ssurunméme espace, 2 — indisting@@plusieurs formes: = ta galerie marchande : quelques magasins spécialisés de proximité ; le centre commercial de quartier : boutiques spécialisées adossées & un super- marché : =e centre commercial intercommunal d’intérat local : méme concept mais les boutiques sont adossées & un hypermarché ; le centre commercial régional : doté d'une vaste zone de chalandise, il dispose de plusieurs locomotives {hypermarché, @SS...), d'équipements et de services fex. : Party 2); =le centre de magasins d'usine : il regroupe des magasins vendant & prix réduits des fins de séries ou des seconds choix de produits de marque {outlet} [ex. : Usine ater aie partes UC {corner ou shop-in-shop! : localisées dans les UC, elles sont iden- tifiabtes 3 leur propre effSeigne et constituent un centre de profit autonome {ex. : Chanel chez Printempsi. on 2°UC de VAD et les UC VIRTUELLES A Uunité commerciale virtuelle n’a pas existence physique. Le client accéde a I'offre de produits ou de services et réalise sa commande par le biais de médias (internet, télévision, catalogue, etc). L'unité commerciale virtuelle repose donc sur la vente a distance et le e-commerce. Le e-commerce correspond a l'ensemble des “transactions réalisées 8 distance par le biais de l'outil digital & partir de différents supports : smartphone, tablettes, ordinateurs, consoles connectées, etc. ane ‘fin de facilifer achat en ligne, différents moyens sont exoloités par les réseaux : les catalogues (VPC) ; le t-commerce (télephone : centre d’appels), le e-commerce (pure players et click & mortar), le m-commerce (tabletie, smartphone), le v-commerce (virtual-commerce), les réseaux sociaux. Les marketplaces occupent une place de plus en plus importante et permettent a I'internaute d’accéder @ un centre commercial virtuelregroupant des offres de plusieurs commergants ou plusieurs enseignes. % oe T coves Site marchand {Amazon}, entreprise de vente par correspondance (La Redoute), banque en ligne [ING Direct], chaine de téléachat (Mé Boutique]. _ ee lt CA du E-COMMERCE Les chiffres du e-commerce 2021 ——— Adu e-commerce Eacheteurs, M-acheteurs Produits et services achetés | | | >12,2mitians de > 96 % des yberacheteurs en % des interna | | | +85% parrapporta 2019 satisfits de leurs achats réalisés || + Mode-tiabillement 53.9% | | | | +32 %surles produits ‘sur intemet au cours + Produits culturels 501% | | 710% surles services (dont des 12 derniers mois + Hygiéne, beauté 388% | 41% sur transport, + Jeux, jouets 377% | | toutisme, losis) > 41,6 millions de Frangzis » Chaussures 355% 1 achétent sur internet + Produits techniques/électroménager 35,2 % > 1,84 milliard de transactions || +1,5 million par rapport a 2019 + Alimentation et boisson. 303% en ligne en 2020 81,4 % des internautes * Maison, décoration 29,7% | | +5,8% par rapport 8 2019 (vs78,4% en 2019) ++ Billet de transport a1% -» Séjours Blk Fréquence d’achat, produits et services achetés >53,3% des intemautes >2700€ paracheteur surlannée ntachetéaucous du demier || on de e-acheteurs mois 1s 4,5 Sen 2018) asters Femur Multi des rans utes sical en ligne cma 3,7 transactions en ligne -Produitscuturels 573 || TOP 3des cra utilises | enmoyenne par mois tei soe, || TOrdinateur 86.6% | {ws3,5 parmoisen 2019) «pwede, pots 2Mobile 14% | de grande consommation 53% || 3Tablete 16.3% | | Article covid 2020 Selon le barométre 2019 « Croissance & Digi- tal » de P’Acsel, I'an dernier, la moitié des com- mercants ne disposaient pas de boutique en ligne ex ceux qui en possédaient une la considéraient comme concurrente de leur boutique physique. La pandémie de COVID-19 et ses conséquences ont eu raison de cette idée puisque 65 % des commergants considérent désormais que le digi- tal ne Soppose plus au magasin physique, soit 12 points de plus que l'an dernier. Ln Lig eet em eft impost en quelques mois comme un levier de résilience : alors que pendant le premier confinement, ce canal était le seul disponible pour les commerces non-essen- Is, dés leur réouverture, de nouveaux isi- HE Comine Te Gick & collect se sont lazgement a = Intentions d’achats en ligne sures sites des commerces de proxinité de centre-ville ++ Textile, linge de maison + Musique, vio en igne + Bricolage, jardinage 254% BB% 23% Fevad, Chifires clés e-commerce, 202 Pour résister & la crise, les marchands ont dé proposer de nouveaux parcours achat pour clients. Ils se sont ainsi engagés dans une logique de commerce intégré et non plus siloté, plus en phase avec les nouveaux usages. Le barométre 2020 « Croissance & Digital » révéle ainsi que, pour résister & la crise, les entreprises ont davan- tage utilisé les réseaux sociaux et prés de la moitié entre elles ont redéfini leur scratégie en matiére de e-commerce pour accrottre les ventes en ligne, ie Le numérique est pourtant un facteur de crois- sance décisif pour toute entreprise. Demai nous ne patlerons plus de e-commerce d'un cété etde commerce physique de Pautre, mais bien de commerce tout court! [. Alexandre Eruimy, Le Jourel de Net, 29.12.2020 LES AUTRES TYPES D’UC Vidéo 3,52 mn Bovate” Autres types d’U.C. UE. de service Corners, Professionnels BtoB LE MARCHE SE TRAN: ME Le client est de plus en plus connecté, ce qui modifie son comportement d’achat. ILutilise plusieurs canaux d'information et d'achat pour comparer les offres en temps réal et choisir entre point de vente physique et point de vente virtue. @® Du canat unique & Comnicanat Le mode dominant en distribution a longtemps été te canal simple : Loffre de chaque intervenant n'est disponible que par un seul canal, le point de vente physique et la vente par correspondance. Avec Internet et {apparition du e-commerce, plusieurs ae canaux se sont ajoutés se Te canal simple, qui utilise uniquement la vente en boutique physique ; ~ le multicanal : Uenseigne utilise en paralléle des modes de contact et de vente physiques et virtuels. Chaque canal est considéré de maniére indépendante ; "ene CDiscount, présent uniquement sur Internet, a aussi ouvert des points de vente. ion et d'information de synergies entre eux; exenpre Leclerc, en plus de son parc de magasins, gére plus de 650 Drive et 16 sites Spécialisés [parapharmacie, culture, électromériager..1 a > Comnnicanal privilégie Cutilisation simultanée des divers canaux : le client pourra utiliser piusieurs canaux en méme temps [par exemple son mobile en boutique). et de payer. BB Les outils de romnicanalité Ils sont nombreux : la livraison & domicile : déja utilisée par la boutique traditionnelle, c'est Uoutil principal de la vente & distance [VAD] ; ~ le Click & collect : l'enseigne propose au client de commander en ligne et de retirer ses achats dans une UC dans un délai trés court ; — le Drive : tes achats sont livrés au coffre du véhicule en point de retrait. Le client commande sur Internet et choisit un créneau horaire de retrait ; ~ les applications mobiles permettent de commander un produit, de le géolocaliser dans le magasin, de le payer et de bénéficier de promotions individualisées ; = les bornes de commandes nermettent de cammander en manasin des nroduits nondisponible immédiatement non dis non non ;GLEMENTATION S’AMPLIFIE la CNIL VEILLE P' PROTECTION DU CONSOMMATEUR CNIL et RGPD ( Réglement général sur la protection des données) Ressource 2 La CNiletle RGPD CNIL La CNIL (wwwenilft) ext une instance de PE, = console ede sanction qut a pour object de SQamscox wwnsiat yell Ala protection des données & caractére personnel Chague citoyen ala possibilté de weifer sl ex enrepistré dans un fichier et le eas échéant, de eonsulrer son dossier ex de fine valoir un droit «epposition ou de rectification, ciate EE scl LES REGLE: ISME COMMERCIAL Différentes régies régissent le paysage commercial afin, d‘une part, de veiller un équilibre dans urbanisme commercial et, d’autre part, de limiter impact des activités commerciales sur I'environnement. A. La Commission départementale de l'aménagement commercial “Te ig a Dans le cadre,d’une implantation ou ¢’un agrandissement d’un commerce de plus de 1000 m?, un projet doit tirelposé el ous Fla CNC Cts cere et ntladc par ur au preecTa pUaT orice. 73t.16u Truth, See de commerce Prise parle pret, chacueCOAC es composts deserts, dontlemairedelacommune ‘Tappa, eicegaie petals pelliar en ebro Steen te eee _Eed/aménagemest di terfboie [3 CDKCs pour mission de se prononcer sur les effets du projet en matiore 'aménagement du territoire, de développement durable et de protection de environnement gt dispose if gui i aude quasgnaae, esse ers Seton sens ete se na (Commission nationale de I'aménagement commercial) qui dispose alors de quatre moi ir se prononcer. ns le cadre de implantation des drives, article 129 VI de la foi ALUR (accés au logement et urbanisme nové) défini “encadre ces der S : « constituent des points permanenits dé retrait par la dientéle * ve d'achats au détail commandés par voie télématique, organisés pour I’accés en automobile, les installations, RANE | amnagements ou queens corms pour le eat parce de marchandses commande ot fete tclamatique ac! que spies de maptaibcmert cites. eadohapunselebhdadedicias __d’expioitation commerciale tout agrandissement ou création de surface. 2B. Les régles d'intégration dans le paysage local { En cas de projet de modification de fa devanture d'un commerce (modification ou remplacement de la vittine, changement de menuisere..., une déclaration préalable doit tre demandée en mairie. De plus, ‘ifférentes conditions relatives & emplacement des enseignes commerciales doivent étre respectées afin notamment de garantir la sécurité routitre, la culation et la signalsation, et 'élalrage des enseignes doit viser&récuire ies nuisances luminouses ef les consommations énergie. eee Se tester sur le chapitre UC FIN

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