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PHYSIOLOGIE NERVEUSE C’est une partie de la biologie qui étudie le fonetionnement le du systéme nerveux. 1. ETUDE DU SYSTEME NERVEUX : Le systéme nerveux est l'ensemble formé par: -T’encéphale logé dans la boite crénienne dont la plus grande parti est constitué par le cerveau -La moelle épiniére logé dans la colonne vertébrale qui est une tube cylindrique présentant deux sillons dont I'un plus profond est appelé sillon postérieur et l'autre plus large et moins profond appelé sillon antérieur. -Les nerfs rachidiens qui partent de la moelle épiniére et aboutissent dans les organes. L’encéphale et la moelle épiniére constituent le centre nerveux et les nerfs rachidiens constituent le systéme nerveux périphérique. 1) Leeneéphale : ~ilest constitué par le cerveau qui occupe la plus grande partie, le cervelet, et le bulbe rachidien, le cerveau est formé par deux hémisphéres cérébraux dont la surface est creusée des scissures et des sillons. 2) La moelle épiniére : celle est localisée dans le tube cylindrique de la colonne vertébrale et en connexion avec Peneéphale et les nerfs rachidiens -par observation microseopique, la moelle épiniére, renferme deux types de tissus _ La substance blanche : formée par des fibres nerveuses, et elle est interne dans les hémisphéres cérébraux mais externe dans a moelle épiniére. La substance grise : constitué par les corps cellulaire des neurones ou cellule nerveuses noyées dans un tissu de soutient appelé Névroglie. Elle est externe dans les hémisphéres cérébraux mais interne dans la moelle épiniére I, LETISSU NERVEUX: Le tissu nerveux est formé par deux types de cellules sles cellules nerveuses ou neurones qui sont de cellules capables de transmettre le message nerveux ou influx nerveux. -les cellules gliales nour névroglie. res, qui sont des cellules conjonctives dont l'ensemble constitue la 1) -LENEURONE Le neurone ou cellule nerveuse et une cellule particuliére qui existe das la naissance en totalité dans I’organisme. C’est une cellule non renouvelable c’est-d-dire qui ne se remplace pas en cas de destruction. 2) Lastructure d’un neurone : C'est une cellule constituée par -Un comps cellulaire : suivant étoilé, qui renferme un noyau et des corps de Nissle. -Un axone : sous forme d’un tube cylindrique longue et unique efférent qui conduit I'influx nerveux ou message nerveux vers un autre neurone ou vers une cellule effectrice. Une arborisation terminale : c'est une terminaison nerveuse qui se présente comme une ramification qui renferme des vésicules. Elle consttue Ia synapse qui relfe les neurones et assure la transmission de influx nerveux dun neurone a Pautte, SCHEMAS : neurone 3) Les différents types de neurones -neurone multipolaire sneurone bipolaire -neurone unipolaire ou en T 4) Les articulations neuronales ou synapses Un neurone nest jamais isl, il posséde toujours une articulation ou contact avec dautre neurone, et VPensemble forme une chaine neuronique. Les différents types de synapses sont: -synapse axo-dendritique : entre axone et dendrite d'un autre neurone -synapse axo-somatique : entre axone et le corps cellulaire d'un autre neurone -syhapse axo-axonique : entre axone et axone d’un autre neurone, elle est trés rare chez les étres vivants 5) Lenerf: C'est un tissu nerveux constitué l'association de plusieurs fibres nerveuses ou axones des neurones qui mettent en contact les organes avec le systéme nerveux central. Il assure le transport de influx nerveux ou message nerveux. Schéma de la coupe d’un nerf IIL Propriétés d’un nerf ou d'une fibre nerveuse : 1) Expérience : une grenouille décérébrée ou a cerveau détruite et dépénalisée ou A moelle épinidre détruite -avee un nerf sciatique mise a nu au niveau de la cuisse -le segment du nerf est interealé dans un cireuit électrique -en fermant le circuit électrique, le muscle gastrocnémien se contracte. INTERPRETATION : -sous I'action du courant électrique (stimulus électrique), ily a une modification ou perturbation regue par le nerf, c’est un influx nerveux ou message nerveux ; le nerf est EXCITABLE ou exeitabilité du nerf. -au niveau de la région stimulée, la perturbation ou influx nerveux se propage tout au long du nerf ou des fibres nerveuses, et conduit vers le muscle gastrocnémien : le nerf est conducteur "influx nerveux ‘ou conductible ou la CONDUCTIBILITE, 2) Propriétés d’un nerf ou dune fibre nerveuse : un neurone est une cellule glucodépendante qui ne peut utiliser que du glucose pour fonctionner -L'EXCITABILITE : le nerf et une fibre nerveuse réagissent et donne une réponse & une excitation ou une stimulation -LA CONDUCTIBILITE et LA COMMUNICABILITE : le nerf et la fibre nerveuse (neurone) transportent et transmettent I'influx nerveux issu d’un stimulus ou excitant, d’un nerf ou dune fibre nerveuse a un autre. -Le nerf et la fibre nerveuse obéissent une intensité seuil ou liminaire appelée RHEOBASE qui est. PPintensité minimale ou la plus faible capable de donner une premiére réponse, -La fibre nerveuse ou un neurone obéit a la loi de tout ow rien, avec laquelle, la réponse est tout de suite maximale ou sans réponse. -Une arborisation terminale + c'est une terminaison netveuse 4 ification qui renferme des vésicules. Elle constitue la synapse qui transmission de Pinflux nerveux d'un neurone & autre se présente comme une elie les neurones et assure 1a SCHEMAS : neurone 3) Les différents types de neurones : neurone multipolaire neurone bipolaire “neurone unipolaire ou en'T 4) Les articulations neuronales ou synapses : Un neurone n’est jamais isolg, il posséde toujours une articulation ou contact avec d’autre neurone, et ensemble forme une chaine neuronique. Les différents types de synapses sont synapse axo-dendritique : entre axone et dendrite d’un autre neurone -synapse axo-somatique : entre axone et le corps cellulaire d’un autre neurone “synapse axo-axonique : entre axone et axone d’un autre neurone, elle est trés rare chez: les étres vivants, 5) Lenerf: C'est un tissu nerveux constitué association de plusieurs fibres nerveuses ou axones des neurones qui mettent en contact les organes avec le systme nerveux central, Il assure le transport de "influx nerveux ou message nerveux. Schéma de la coupe d'un nerf Il. Propriétés d’un nerf ou d’une fibre nerveuse : 1)_Expérience: une grenouille décérébrée ou a cerveau détruite et dépénalisée ou a moelle épiniére détruite -avec un nerf sciatique mise a nu au niveau de la cuisse -le segment du nerf est -en fermant le circuit électrique, le muscle gastroenémien se contracte. INTERPRETATION -sous I'action du courant électrique (stimulus électrique), il y a une modification ou perturbation regue par le nerf, c'est un influx neryeux ou message nerveux : le nerf est EXCITABLE ou excitabilité du nerf. -au niveau de la région stimulée, la perturbation ou influx nerveux se propage tout au long du nerf ou des fibres nerveuses, et conduit vers le muscle gastrocnémien ; le nerf est conducteur d?influx nerveux ou conductible ou la CONDUCTIBILITE, 2) Propriétés d’un nerf ou dune fibre nerveuse : un neurone est une cellule glucodépendante qui ne peut utiliser que du glucose pour fonctionner -L/EXCITABILITE : le nerf et une fibre nerveuse réagissent et donne une réponse a une excitation ou une stimulation, -LA CONDUCTIBILITE et LA COMMUNICABILITE ; le nerf et la fibre nerveuse (neurone) transportent et transmettent influx nerveux issu d’un stimulus ou excitant, dun nerf ow dune fibre nerveuse a un autre. Le nerf et la fibre nerveuse obeissent & une intensité seuil ou liminaire appelée RHEOBASE qui est Vintensité minimale ou la plus faible capable de donner une premigre réponse “La fibre neryeuse ou un neurone obéit & la loi de tout ou rien, avec laquelle, 1a réponse est tout de suite maximale ou sans réponse, iterealé dans un circuit électrique IV. LES LOIS DE L'EXCITATION : Les conditions dune excitation efficace Une excitation efficace est une excitation ou stimulation suivie d'une réponse, Une excitation efficace dépend de l'intensité seuil ou liminaire ou rhéobase, c'est-A-dire la plus faible intensité qui donne la premiere réponse. Une excitation efficace dépend du temps utile, ou la durée d’application de lexeitation, Elle obéit au phénoméne de somation latente c’est-A-dire plusieurs intensités inefficaces ou inferieures a la rhéobase répétées A faible intervalle deviennent efficaces, Elle obéit & la loi de tout ou rien ou c’estal-dite, que excitation donne une réponse tout de suite maximale (cas dune fibre nerveuse ou neuron). Courbe d’excitabilité d’un nerf ou dune fibre nerveuse Temps) | 0.3 06 09 12 1S 18 2 2A enms Intensité | 3.3 20 15 12 ia 10 10 10 enmV Temps (ms) -Rh =Rhéobase= 1.0 mV Temps utile = 1.8 ms -Ch=Chronaxie =0.6 ms =c’est le temps qui correspond a l'intensité double de la rhéobase (2mV) REMARQUE : -Plus le nerf est excitable, plus la zone d’excitation inefficace(ZEI) est réduite -Plus la chronaxie(Ch) d’un nerf est court, plus le nerf est excitable -La chronaxie d’un nerfle plus excitable est inférieur & Ims, Y. Le potentie! de repos et le potentiel d'action d’une fibre neryeuse ou d'un nerf : 1, Le potentiel de repos ou potenticl membranaire : ‘Aurepos la membrane plasmique d’une fibre nerveuse ou neurone ou d'un nerf, est polarisée, Une fibre nerveuse ou un nerf au repos, ne subit aucune excitation : = Laface interne est chargée négativement ~ La face exteme est chargée positivement tithes bed tee eeseseres Ott SS ear tee Et Ebb e EEE Unneltont Unnert "=F il existe une différence de potenticl entre la surface interne et la face externe de Ia fibre nerveuse ou du nerf: c’est le potentiel de repos ou potentie! membranaire, =F Le potemtiel de repos d'une fibre nerveuse ou d’un nerf se trouve entre -6Omv A 100My dans les conditions physiologique (meme condition que celle de l'organisme) Enregistrement du potentiel de repos sur un oscilloscop. Pour enregistrer le potentiel de repos d'une fibre nerveuse ou dun R2 sur la fibre nerveuse telle que : -R1 : interne ou RI: externe -R2: externe ou R2: interne f, on place les électrodes RI et enn Ri Ri 70m on peti ea 2. Le potentiel d’action d’un nerf ou d’une fibre nerveuse : = Pour obtenir un potentiel d°action, il faut appliquer une excitation sur le nerf ou la fibre nerveuse = Aprés une excitation ou stimulation électrique, il y a un changement de la polarité membranaire qui se propage tout au long de la fibre nerveuse ou nerf : c'est une perturbation électrique. = La face exteme devient négative et la face inteme devient positive Enregistrement du potentiel d'action sur un oscilloscope Aprés une excitation, on observe une onde de dépolarisation ou changement de polarité sur Poscilloscope. 45{ enn) . 70m ony tens) on | 3. Les différents types d’enregistremdnts du potentiel d'action : ‘Montage a) Courbe monophasique : enredlrenient Qui posséde une seule pointe, Ri : ala surface et Re =a externe «pen my) Se 4 sro: ( E Ry Re omy : Hens) coms 1b) Courbe bi phasique ou diphasique : Qui posséde deun(2) pointes parfaitement symétriques, R et R2 : externes ou RI et R2 : interes R. Re E om | tien) Jom 4, Calcul de la vitesse de onde de dépolarisation : On calcul la vitesse & partir d’une onde monophasique ou bi phasique selon la formule V = vitesse de propagation d’onde, en m /s d : distance parcourue par l'onde entre le point d’excitation et I’électrode réceptrice R1 (ERI), en m tt: temps de latence ou temps de parcours de l’onde, en s dap Exemple es: e Ry | Re te Calcul de la vitesse: V === 10 m/s 5. Le phénoméne chimique du potentiel de repos : -La membrane d'une fibre nerveuse ou d’un nerf a deux compositions ioniques différentes La face externe est riche en Na’, Cl, et de Ca” _La face interne est riche en protéine porteurs de change négative -La membrane est perméable en Na* et K*, mais imperméable aux protéines, -Au repos, la membrane «une fibre nerveuse ou d'un nerf est perméable en Na* que K* : la DDP est due a I’entrée de 2Nacontre la fuite de 3K’, d’od la face interne plus négative et la face externe positive : c'est In pompe a Ne‘/K* Pee EEE HEE EEE 6, Phénoméne chimique du potentiel daetion : -Lexcitation, provoque un changement brusque de la polarité membranaire ou inversion de ta polarité ‘membranaire. -La membrane devient plus perméable en ion K* , mais moins perméable en ion Na+ : La DDP est due Ventrée de 3Na" contre Ia fuite de 2K”, d’oi le changement de la polarité membranaire , la face externe devient négative et la face inteme positive : e’est le potentiel d’action, 3Na* 2K" 7. Propagation de influx nerveux ou message nerveux : -la vitesse d’e T’influx nerveux dépend du diamétre de la fibre nerveuse : plus le diamétre est grand plus la vitesse est faible -elle dépend de la température optimale qui convient bien au déplacement de I'influx nerveux. la conductibilité d'une fibre nerveuse ou du nerf exige Ia présence d'un liquide intracellulaire de ion car le desséchement empéche le passage de composition convenable permettant au passage influx nerveux. -dans une condition expérimentale la conduction de I’influx nerveux se fait en deux(2) sens mais dans la condition physiologique (dans l’organisme), elle s'effectue & sens unique grace & la synapse. -pour les fibres nerveuses sans myélinises (amyéline), l’influx nerveux se déplace de fagon continue. -pour les fibres nerveuses myélinisées (ayec myéline), l’influx nerveux se déplace en mode saltatoire ‘ou faisant des sauts, REMARQU Le déplacement de influx nerveux est plus rapide dans les fibres nerveuses myélinisées que dans les fibres nerveuses amyélines WAIN teeeeeeeseseeeeeeees = per _ sent teeeeeeeedea eee ee ~ Clea ae Fb Fibre myélinisée VI. La transmission de influx nerveux au niveau d°une synapse : d’un neurone a un autre -l'influx nerveux peut se transmettre d’un neurone a un autre par la synapse ~l'influx nerveux électrique arrive au niveau du bouton pré synaptique et entraine I'éclatement des vésicules pré synaptiques, qui libérent une substance chimique appel Ja membrane post synaptique d’un autre neurone, et déclenche la dépolarisation de ce neurone. -le message électrique se transforme en message chimique au niveau de la synapse. Message électrique | Message chimique Message électrique Vésicule synaptique mitochondrie — Neurone pré-synaptique jeétylcholine qui se fixera sur VII. le phénoméne de recrutement d’un nerf: -le nerf est constitué par un paquet de fibres nerveuses de calibres différents ou diamétres différents -le potentiel d'action d'un nerf est maximal, lorsque toutes les fibres nerveuses sont excitées : c'est le phénoméne de recrutement, -le potentiel d'action du nerf est caractérisé par les ondes secondaires qui correspondent aux fibres nerveuses de calibres différents recrutées pendant excitation. -quand on augmente ["intensité de stimulation, l’amplitude du potentiel d'action augmente et elle reste cconstante lorsque toutes les fibres nerveuses sont excitées : om parle d'une sommation, kook Ib f f le s le b . Rhéobase T Intensité d excitation Intensités d'excitation Inefficace Efficace ~ Les nerfs sensitifs: ce sont des nerfs conduisant les centres nerveux. + Les nerfs moteurs : ce sont des nerfs conduisant I’influx nerveux venant des centres nerveux vers les muscles. ~ Les nerfs mixtes : ce sont des nerfs a la fois sensitifs et moteurs, influx nerveux a partir du point d’excitation vers GEOLOGIE DE MADAGASCAR I1.1. QUELQUES NOTIONS DE BASE Auparavant, les documents utilisés dans l’enseignement de I’histoire géologique de Madagascar sont les travaux de BESAIRIE (1964). Mais vu l’évolution de la recherche en géologie de Madagascar depuis quelques années, le programme scolaire doit conformer aux detniers résultats de la recherche du Programme de Gouvernance de la Ressources Minérales(PGRM) en 2012, qui donnent des nouvelles hypothéses sur le contexte géodynamique des différentes formations du socle précambrien en particulier, tandis que les études de formations sédimentaites, ne) présentent pas beaucoup de variation par rapport aux données scientifiques précédentes. De e¢ fait, Ceprésent fascicule est une synthése de document de base mise jour pour l’enseignement de la géologie de Madagascar au Lycée. : Avant d’étudier Phistoire géologique proprement dites,ill eSt)nécessaite deconnaitre quelques notions sur la stratigraphie. I1.2.Notion de Stratigraphie 11.2.1, Définition La stratigraphic est l'étude de la succession des|dépéts)surtout, sédimentaires sous forme des strates ‘ou couches. Elle permet de reconstituerl"histoire de la ferre : retracer les différentes évolutions paléogéographiques, reconstitution de chaque période ou tranche de temps. 11.2.2 Strates C’est un agencement en couches, ou strates; de dépéts successifs et horizontaux de sédiments. Les strates ou lits ouGouches\sont les unités sédimentaires supérieures a 1 em. Le plan de stratification(S0) est des surfaces supérieure et inférieure des strates appelées également « surfaces de stratification ». surfaces de stratification Figure 11 : Structure de ta stratification 11.2.3. Géochronologie La stratigraphie a besoin de repérage dans le temps. On utilise la géochronologie pour déterminer ige de la terre, les différentes formations géologiques existantes : roches, minéraux, stratification, série des couches, fossiles, ... On distingue la géochronologie relative et la géochronologie absolue. a- Géochronologie relative 35 La géochronologie relative dépend essentiellement sur des événements géologiques : sédimentation, discordance, déformation tectonique, métamorphisme, magmatisme, apparition et disparition de nouvelles especes fossiles,... Elle est basée sur les principes de la stratigraphie selon le tableau ci- dessous : Principe de continuité | Une couche a meme age sur toute son étendue Principe Ge | Les couches les plus basses sont les plus anciennes ; si une couche 1 est sous superposition lune couche 2, alors 1 est plus ancienne que 2 Principe @identité | Deux couches renfermant les mémes types de fossile@\ont le méme age et se Paléontologique sont formées dans les mémes conditions Principe Ge | Lorsqu’une couche est recoupée par une strustufe géologique (fale ollfilon ou recoupement veines, ...), alors cette couche est plus ancienine qué ectte structure péologique Principe @inclusion | Un objet inclus dans cette couche €etantérieur & cette couche b- Géochronologie absolue La géochronologie absolue vise & obtenir’des estimations quantitatives de l’age des événements géologiques. La méthode la plus utilisée est la tadiochronoldgie. Elle est basée sur la désintégration isotopes radioactifs de certains éléments, chimiques Gontents dans des minéraux de roches. La radioactivité correspond i des changements naturels ou artificiels du nombre de protons et de neutrons avec des noyaux instables. Un, élément pére P naturellement radioactif (radiogéne) qui est instable, contenu dans un minéral au moment de sa cristallisation, se désintégre au cours de temps en donnant un élément fils F (isotope radiogénique) généralement stable. Les isotopes radioactifismajeurs P (pére) et leurs produits F (ils) sont: - Pour les longues durées:40K/40Ar, 238U/206Pb, 235U/207Pb, 232Th/208Pb, 87Rb/87Sr - Pour les courtes durées: 14@/14N Ces méthodes ont permis»de préciser les différents ages (Age chiffré) utilisés dans I’échelle stratigraphique. ¢- Echelle stratigraphique : Les principes dé la chronologie relative ont permis d’établir I’échelle stratigraphique des temps géologique. Les grandes divisions et subdivisions dépendent de la coupure stratigraphique : cycle sédimentaire (transgression et régression marine) qui délimite bien les couches sédimentaires et de la coupure tectonique : plusieurs orogenéses, magmatisme anorog. 36 Echelle des temps géologiques ‘eye orostrige sols Figurel2 : Echelle de temps géologique I.1.3 Notions de domaines et de groupes Le Domaine : Crest une région ayant un “caractére géologique particulier. Plus précisément, dans les reconstitutions paléogéographiques, vaste secteur caractérisé par une série stratigrapl particuliére (correspondant & un certain palgoenvironnement) et/ou par une évolution tectonique spécifique: Exemple : Domaine d’ Antananarivo. b= Le Groupe: Le groupe est une division lithostratigraphique comprenant plusieurs formations. 4’ Ambatolampy dans le Domaine d’ Antananarivo 11.1.3 Les suites magmatiques Ce sont des ensembles de formations magmatiques d'ages différents qui traversent le socle précambrien. Exemple : suites d’Imorona-tItsindro 37 11.2. CONTEXTE GEOLOGIQUE DE MADAGASCAR Les 2/3 orientaux de Madagascar, soit environ 400000Km?, sont formés par des roches meétamorphiques et magmatiques d’Age Précambrien appelé « socle précambrien ».Le bordure de 1a cOte Ouest occupant le tiers de Pile présente une formation sédimentaire, recouvrant le socle cristallin en couche non plissée plongeant directement avec un pendage de 10%vers le Canal de Mozambique. Ces formations sédimentaires, grace a leurs fossiles, sont d’age de Permien au Quaternaire. On rencontre également des roches sédimentaires dans les bassins lacustres des hauts plateaux (Moramanga Alaotra et Antanifotsy Antsirabe), et quelques bordures de la céte Est de Madagascar. La grande ile présente également des formations volcaniques aussi bien sur le socle que sur la couverture sédimentaire, qui se sont manifestées a différentes époques espacées du Crétacé jusqu’au Quaternaire, 1124, TEXTE n° : HYPOTHESE DE L’HISTOIRE GEOLOGIQUE DE MADAGASCAR A Veehelle"de! Gondwana) Gna Constaté que Varchitesture et la nature lithologique des. blocs de PArohéen’ de Madagascar sont tr8s similaires’ a ceux de I'Inde. Ainsi, le domaine d’Antongil- Masora et la partie occidentale du eraton du Dharwar sont 2 fragments dun seul et méme ensemble d’Age mésoarchéen, Le domaine néoarchéen d’Antananarivo (incluant le complexe de Tsaratanana) ‘et quant a lui trés similaire a la partie orientale du craton de Dharwar oriental. De ce fait, on peut proposer le terrain d’ge néoarchéen dit craton de Dharwar oriental et du domaine d’Antananarivo ‘aight €1é disposés symeétriquement autour des noyauix d’age mésoarchéen constitué par le craton de Dharwar occidental et domaine d’ Antongil-Masora. Le domaine d’Antananarivo forme le substratum de /bassins sédimentaires formés au cours d'une période d’ extension intracontinentale. Team, Figure 13 : Fragment du craton de Dharwar en Inde 38 11.2.2 LES DIFFERENTES FORMATIONS : SOCLE CRISTALLIN, FORMATIONS SEDIMENTAIRES 4.2.2.1 LE SOCLE PRECAMBRIEN Le socle précambrien de Madagascar est constitué par des vicilles formations sédimentaires et Gruptives qui ont été transformées en roches métamorphiques & divers degrés de métamorphisme au cours des différentes orogenéses successives dont les formations actuelles en sont les vestiges. Seules les Stromatolithes sont des formes minérales créées par lactivité biologique des algues rencontrées dans les cipolins d? Ambatofinandrahana mais n'ont pas des fossiles Du point de vue géologique, le socle précambrien de Madagascar peut étre stibdiyisé en six grands domaines géologiques : - Domaine d’ANTONGIL-MASORA ~ Domaine d’ANTANANARIVO : complexe de Tsaratanana et Solis- démaine ITREMO. - Domaine d’IKALAMAVONY - Domaine ANDROYEN-ANOSYEN - Domaine de BEMARIVO = Domaine de VOHIBORY LES SUITES MAGMATIQUES Madagascar comporte trois suites magmitiques\ principales qui traversent sur les différents domaines. Il s’agit des : ~ Suite de DABOLAVA (1Ga):“comprend» des rocheS»plutoniques calco-alcalines allant des pyroxénites aux granites mais dominges\par des Babbros et des granodiorites-tonalites. La Suite de Dabolava se trouve au nord-ouest du“Domaine d'Ikalamavony dans la région de Dabolava— Miandrivazo-Betrondro - Suite d'IMORONA»= ITSINDRO (820-760 Ma): est trés présente dans les domaines précambriens du centre de Madagsacar a savoir celui d‘Antananarivo, le sous-domaine dItremo et le Domaine d*Ikalamayony. Elle présente des compositions allant des granites (alcalins) aux syénites quartziques alors que l¢s variétés basiques sont constituées par de gabbro-diorite et ceux de gabbronorite - Suited’ AMBALAVAO-KIANGARA-MAEVARANO (570-: tectoniques du sid a l'exception du Domaine du Vohibory, du centre et de la moitié nord de Madagascar se ldcalisent les différents gisements de pegmatites. Les intrusions sont des complexes de granitoides, soit des orthogneiss pré a syn-tectoniques, soit des plutons intrusif’, parfoisvemboités, tardi & post-tectoniques, (type Ambalavao) soit des massifs « stratoides » également tardi a post-tectoniques (type Kiangara). L’équivalent du type Ambalavao dans le Nord de Madagascar porte le nom de Maevarano. 20 Ma) :recoupe tous les domaines 39) ico Complexe do Tearatanana)| sous-domaine d'Antongit ‘sous-domaine de Masora ‘sous-domaine Androyen Domaine du Vohivory 5 190m ‘sous-domaine Anosyen i a snort Couverture sé aoe Carte n° 3 Carte de localisation des formations géologiques de Madagascar > Domaine d’ANTONGIL- MASORA Le domaine d’Antongil-Masora, a ’est de Madagascar, est divis¢ en deux sous-domaines + Sous-domaine d’Antongil : qui est constitué d’orthogneiss et de roches paradérivées, d'age Palgo- a Mésoarchéen. Il affleure la presqu’ile d’Masoala et dans le pourtour de la baie ’Antongil ; Il s’étale depuis Antalaha (N) jusqu’a Fenerive-Est (S), Il est formé par des orthogneiss migmatitiques deNosy Boraha, paragneiss du groupe de Fenoarivo, schiste psammitique du groupe d’Ambodiriana, gneiss et schiste vert du Groupe de Mananara, 40 + Sous-domaine de Masora : qui s’étend de Mahanoro 3 Mananjary, est caractérisé par ta présence d'orthogneiss migmatitiques et orthogneiss de Befody, d'dge 3,2 Ga, Il est également constitué des paragneiss du Groupe de Vohilaya-Nosilovo d’tige méso-archéen > DOMAINE D’ANTANANARIVO Le Domaine d‘Antananarivo, qui correspond aux hauts plateaux du centre de Madagascar, est une vaste étendue composée d’orthogneiss et de paragneiss d'age Néoarchéen a Paléoprotérozoique. Il comporte trois formations = Les formations dage Néoarchéen qui comportent le groupe de SOFIA , VONDROZO, les complexes de TSARATANANA * Groupe de VONDROZO : affleure au sud-est du Domaine d?Antananarivo oi il forme une séquence paragneiss, de gneiss quartzo-feldspathiques, et de schistes 'plus ou moins graphiteux, d'amphibolites et de quartzites & maghétite. Groupe de SOFIA : Ill est formé par des mafbfes ct paragitciss a silicates calciques, de « paragneiss et schistes » et de « quarztites et paragheiss quartzique Complexes de TSARATANAN. On ‘reconhait trois unités lithologiques au sein du Complexe de Tsaratanana : les orthogneiss basiques) les paragneiss basiques et les quartzites & magnétite (Ces roches sont interprétées commie issues du métamorphisme de BIF). = Formation d’Age paléoproterozoique > Sous-domaine d’ITREMO Il est constitué par l’ensemble)Schisto-Quaitzo-Cipolins ou Schiste-Quartzo-Dolomitique ou SQC ou SQD. II se localise dans la région d?Ambatofinandrahana-Ibity. = Les formations Néoproterozoiques Elles comportent deux groupes = “Groupe de MANAMPOTSY Cette formation(est située pour I'essentiel, a I*est de la zone de cisaillement d‘Angavo-lfanadiana. Elle peut s‘étendre sur plus de 50 km de large par endroit et elle répartie sur 800 km de long entre Bealanana au nord ét la marge ouest du Domaine de Masora au sud. Au nord, les paragneiss de Iancienne Série 4 graphite sont considérés comme équivalents 4 ce groupe. En plus des schistes et des gneiss quartzo-feldspathiques stratifiés, dont certains sont trés riches en graphite, le Groupe de Manampotsy comprend des amas et des lentilles de roches basiques ct ultrabasiques qui peuvent varier en taille jusqu’a plusieurs centaines de métres d'extension, Ces amas sont isolés et ont enregistré la méme histoire tectonique et métamorphique que les paragneiss encaissants. Le Groupe de Manampotsy est subdivisé en sept unités : roches ultrabasiques,quartzites (séquences de quartzite d‘Ampasary), paragneiss a silicates calciques et marbre, schistes graphiteux indifférencié, paragneiss de Ranomafana Est, paragneiss et schistes d’Andasibe, quartzites et paragneiss d’Ampasary @ reliques de roches ultrabasiques. > Groupe d’AMBATOLAMPY rr 41 Antéricurement reconnu comme « Série d’Ambatolampy », il représente une séquence de roches supracrustales, inégalement préservées, fortement plissées et avec une extension de plus de 400 km depuis Antananarivo jusqu‘d Fianarantsoa au sud, Ce groupe tient sa dénomination de la ville d'Ambatolampy qui est situge & environ 70 km au sud d'Antananarivo. Ce groupe est caractérisé par des schistes et des paraganciss alumineux, certains riches en graphite, et avec d'abondants niveaux de quartzite. >» DOMAINE D’IKALAMAVONY Il est caractérisé par des formations voleano-sédimentaires déposées entre 1,03 80.98 Ga c’est-d- dire entre 1030Ma — 980Ma, Le Groupe d’Ikalamavony, consiste en un mélangende roches métavolcaniques et métasédimentaires, de composition intermédiaire a basique et’ probablement. @affinité dare insulaire. Ces roches comprennent des basaltes océaniques, Mmétamorphisés en amphibolite & hornblende ; d’épais sédiments clastiques, calciques et magnésiensymétamorphisés en paragneiss a biotite-homblende, gneiss a silicates calfiques et Fares marbres éf quartzites. II est possible que certains quartzites du Domaine d’lkaléfiayony appartiennent\au Groupe d°Itremo. Malheureusement, la distinction entre ces unités est, 4!"heure actuelle, impossible 4 |’échelle a 1:1 000 000. En plus de ses roches méta-(voléano)® sédimentaires) liées a un are, le Groupe @ Ikalamavony est recoupé par les intrusigns ealco-alcalines basiques, intermédiaires et acides de la Suite de Dabolava. > DOMAINE D'ANDROYEN-ANOSYEN Ce soni les domaines les plus méridionaux qui étaient interprétés comme 2 blocs différents (Androyen et Anosyen) limités par une suture majeure. Ces 2 domaines sont constitués d'un substratum d’Age paléoprotérozoique @ntre,2-@1.8Ga et d'une couverture dont le dépot s'est fait avant le néoprotérozdique terminal. Le domaine Anosyen-Androyen est done considéré comme une seule et méme entité g€ologique recoupée par la zone de cisaillement « intra-domaine ». II est ‘caractérisé par un soele Encissique commun d’age Paléoprotérozoique (Groupe de Télagnaro) et une séquence de plateformé (les groupes de Tranomaro, d'Imaloto, et de Mangoky) qui présentent une signature de-zircons détritiques du Néoarchéen et du Paléoproterozoique. Ce domaine est recoupé par des toches plutoniques d’age Sténien-Tonien des suites de Dabolava d’lmorona- Itsindro, La suite d?Ambalavao-Kiangara-Maeravano datés respectivement & 573 + 6 Ma et 521 + 12)Ma est trés rpandue dans le sous-domaine Anosyen. 4 Solis-domaine ANDROYEN : Il compérte 2 groupes: Groupe de Mangoky qui est constitué par des Orthogneiss quartzo- feldspathique, Quarizite, Gneiss basique graphiteux A pyroxéne, Marbre impur & minéraux calco- silicatés, Paragneiss migmatitique 4 biotite-grenat et des Gneiss graphiteux & biotite-sillimanite ; Groupe d’Imaloto qui est une séquence de gneiss quartzo-feldspathique lité et homogene prédominante au centre du sous-domaine Androyen, 4 Sous-domaine ANOSYEN : a2 Ise forme une longue bande bordant a I'Est par des chaines d’Anosyennes, & partir de Manambondro sur la c6te Est, et se prolonge en direction NNW jusqu'a la région de Zazafotsy en Passant par Midongy du sud et lakora, Cette bande est imitée on N-W par la faille de Ranotsara, II Comporte le Groupe de Taolagnaro qui est formé par un assemblage de lorthogneiss basique, Porthogneiss quartzo-feldspathique et le paragneiss quartzo-feldspathique, > DOMAINE DE BEMARIVO Ce domaine est divisé en 2 sous-domaines: % Au Nord, il est composé de métasédiments et roches voleano-sédimentaites intrudés par des Roches plutoniques 720Ma. Au Sud, il est formé desparagneiss (probablement du Palédprotrozo‘que, intrudé par des Foches plutoniques 750 Ma). Cet ensemble chevauche vers le sud sur les terrains d’ Antongil et d’Antananarivo aux environ de 530Ma (Age de métamorphisme entre.520Ma’et 540 Ma), Le domaine de Bemarivo comporte le groupe de Betsiaka quijest constitué de Schiste et gneiss, le groupe de Daraina Milanoa qui est localisé dans‘les, gouttiers synclinaux:au-dessus du complexe Branodioritique. Les granitoides tari- 4 post-tectoniques @@Ma Suite d’Ambalayao-Kiangara-Maeravano, dont le pluton le plus jeune a été daté & 520 Ma, réeoupent V’ensemble des formations présentes au nord de Madagascar. > DOMAINE DE VOHIBORY L'extréme Sud-Ouest de Madagascar est constitué par le Domaine de Vohibory. Ce domaine est interprété comme un are insulaire\intra-océanique acerété au domaine Androyen-Anosyen au cours de I'Ediacarien (€tage=630MA), Le Domaine du Vohibory est un domaine véritablement exotique composé d’intercalations-de métabasaltesy de roches volcaniques acides & intermédiaires et d'une séquence de roches métasédimentaires d’originechimiques et terrigenes. Ces roches se sont probablement formées dans |’océan paléo-Mozambique et entre 670Ma et 630 Ma, Ce domaine comporte : ~ Groupe, de Linta, qui couvre l'ensemble des roches métasédimentaires avec une séquence de psammites graphiteux. ~ Groupe de Mahafaly qui est caractérisé par des métabasaltes am basiques'et ultrabasiques ~ Groupe de Gogogogo, ce sont des gneiss quartzo-feldspathique rhyolitique. phibolitisés formés pardes roches 1.2.2.2. LES FORMATIONS SEDIMENTAIRES Les, formations sédimentaires sont constituées par un empilement de couches monoclinales, réguliérement inclinées vers l'ouest avec des pendages qui, de 30 4 20° au contact du socle, diminuent progressivement vers l'ouest pour atteindre de 1 A 3° dans la zone cdtiére, Elles se Aivisent en trois bassins ; bassin de Morondava, bassin de Majunga, bassin de Diego, Les formations sédimentaires comprennent - Le Karroo, d’ge Carbonifére supérieur au Jurassique moyen, - Le post-Karroo, d’age Jurassique supérieur au Quatemaire, 43, » LESYSTEME KARROO Ce nom provient de formation similaire de l'Afrique du Sud, Ces formations se rattachent au grand systéme du Gondwana qui joue un rdle trés important dans I'hémisphére Sud, Stratigraphic : Comme le Gondwana, le Karroo malgache est constitué par des dépéts continentaux, terrestres ou lacustres. Il comprend trois groupes séparés : Sakoa, Sakamena, Isalo qui, outre leurs faciés propres sont séparés par de légeres discordances angulaires. a- Le groupe de la SAKOA : Iest localisé dans le Sud-Ouest de I'ile. I montre quatre formations différentes superposées ~ Caleaires marins & Productus et Spirifer de Vohitolia. @ [haut = Série rouge = Couches a charbon. ~ Formation glaciaire de base : Tillite et schistes noirs. base b- Le groupe de SAKAMENA : West formé de grés et de schistes avec toujours da*flore &)Glossopteris inais avec en sus des Amphibiens et Reptiles. Ces formatons sont cOntinefitales, mais lodalement il se produit des abaissements du sol qui permettent quelques transgressions marines de courte durée. Dans le Nord de Vile seulement, le groupe présente un fatiés marin généralisé.ct montre une trés intéressante faune de Poissons fossiles inclus dans des odules,avee ides Ammonites. Ces poisons sont extrémement bien conservés. Il y a,-parmiiveux, I’ancétfe du fameux Coclacanthe qui n’atteignait alors qu’une taille de quelques centiméttes. Le groupe de la Sakamena renferme quelques indices de bitumes. Le groupe se place & la limite de M"Ere Primaire et de I’Ere Secondaire (Permien supérieur, base du Tria c- Le groupe D'ISALO : Il se place a la base de™l'Ere secondaire (Trias) et monte plus au moins haut dans le systéme, Jurassique. Le groupe de W"Isalo)est une formation continentale essentiellement gréseuse mais comportant des bancs d’argiles. rouges ou bariolées (vert, jaune, rouge). On distingue, dans le roupe, diverses formations dont les coupures sont définies par leur corrélation avee des formations marines © + Isalo I correspondant au Trias : Buntsandsteis ‘Muschelkalk, il est formé surtout des grés igrossiers, conglomératiques, peu cimentés et par suite tendres. + _ Isalo If eorrespondant au Lias : keuper, il est constitué de grés et d’argile, = Isalo III correspondant au jurassique moyen : Liasest assez analogue a I'Isalo Il et est aussi constitué de grés et d’argile. > LE POST-KARROO {Le systéme Karoo se termine définitivement & Ia fin du Jurassique moyen, Au Jurassique supérieur, tne transgression marine généralisée »étend sur toute la edte Ouest de Madagascar Ilse dépose alors des calesires mameux, des marnes et des argiles renferment en abondance des fossiles tres bien conservés et en particulier des Ammonites et des Bélemnites. bbe Jurassique supérieur forme, sur la ete Ouest une bande médiane d'assez. faible largeur (10 20 Kilometres) dont les sols sont riches et, avec irrigation, supportent des belles cultures, Le Jurassique Supérieur est riche en glauconie, minéral potassique. Du point de vue de la géologie appliquée, ces couches peuvent former des couvertures imperméables protégeant des nappes de pétrole ou maintenant en place des nappes aquiféres. Les argiles renferment souvent des eristaux de gypse qui font parfois objet d’une exploitation par cueillette (Tsaramandroso). % Le Crétacé anté-basaltique La présence généralisée de grandes coulées basaltiques dans le Crétacé nous permet de distinguer les formations anté- et post-basaltiques. D’une manitre générale, le Crétacé anté-basaltique sont gréseux et, suivant les régions, présente un facies marin de marnes ou un facies continental. La base du Crétacé présente souvent un facies marin de mames & glauconie, analoguéia,celles du Jurassique supérieur. Le reste de I’étage est de type gréseux avec surtout des grés rouges, LeSicouches marines sont trés fossiliféres. Les coulées ues et les int Sur la cOte Ouest, depuis la région d’Analalava au Nord jusqu’a l"Onilahy.au Sud} des coulées essentiellement basaltiques, mais parfois accompagnés dé rhyolite s*interealent dans le Crétacé en s‘interrompant toutefois entre le Manambolo et le Mafigoky. @éte Est de Vohigmar au Cap Masoala, puis de Mahanoro au Sud de Vangaindrano. Elles, constituent aussivle’ massif volcanique de I’Androy. Dans extreme Nord, de petits massifs intnisifS avec) rhyolites, trachytes, syénites néphéliniques sont en liaison probable avec, Mes filons auriféres quartzo-barytiques de W’Andavakoera. Sur la cOte Ouest, deiix,celitres, éruptifs importants se trouvent dans la presqu’ile d’Ampasindava et dans la région Morafendbe-Bekodoka tacées + Le erétacé post-basaltique Le erétacé post-basaltiqle comprend une, partie inférieure principalement formée de grés continentaux a grands Reptiles Dinosauriens, présentant un facies entrecroisé assez comparable & celui de I’Isalo, avec/aussi des argiles et une partie supérieure entitrement marine de caleaires et de mares. Dans le Menabe; la’base est aifacies marin et toute la série est extrémement 1 Ammonites. Madagascar est le pays du monde le plus riche en Ammonites du Crétacé supérieur. + LeTertiaire L'Ere tertiaire & Madagascar, 8€ divise en deux parties. La partie inférieure, Eocene, Oligocene et Miocéne est marine, L’Eocéne est trés développé forant de grands plateaux calcaires dans toute la moitié du Sud de la'c6te Ouest, des bandes discontinues au Nord et se développent & nouveau dans Vextréme Nord. Les calcaires éocénes renferment des fossiles particuliers : alvéolines abondantes, Numimulites plus Fares. Oligocéne et Miocéne ne correspondent qu’d des dépéts de faible importance au bord de mer. La partie terminale du Tertiaire correspond a une régression marine généralisée et il ne se dépose plus que des formations continentales dont la plus importante est la carapace sableuse qui recouvre une grande partie des terrains plus anciens. C’est a la fin du Tertiaire qu’a la faveur de cassures tectoniques, il se forme, sur le socle, des lacs importantes (Alaotra-Mangoro, Sambaina-Antsirabe) obi se fera une épaisse sédimentation argilo- gréseuse. La série lacustre de Sambaina renferme des couches de lignite et de schistes bitumeux. Ces grands lacs s’asséchent progressivement et il ne subsiste plus aujourd'hui que le lac Alaotra, résidu final d’un lac qui avait atteint une longueur de 200 kilometres. 45, Voleanisme Ces cassures de la fin du Tertiaire sont en rapport avee une nouvelle activité voleanique qui se Poursuivra au Quaternaire, Cette activité se manifeste par de pulssantes coulées, surtout basaltiques, qui constituent le massif d’Ambre dans PExtréme Nord, les hauteurs de 'Ankaizina, le massif de PAnkaratra dans Ia région centrale et le massif moins important du Takarindoha a l'Ouest de Vatomandry. Le Quaternaire Le Quaternaire est marqué par une sédimentation fluviale dans les valiges,(alluyions), par des dépéts dunaires sur les plages, par la formation de laterite sur le socle, Sur Weedte Ouest, une demiére transgression marine de courte durée envahit es grandes vallées) en particulier la Betsiboka, et remontera de 70 kilométres & V'intérieur des terres, déposant des couches fossiliféres dans la plaine d’ Ambato-Boéni ‘ossil Un quaternaire récent que s'est introduite @ Madagascaf, venant d’Afrique paF’une voie encore \déterminée, la célebre faune subfossile qui a pris toUirécemiment un regaind’ intérét a la suite de la découverte d’un nouveau gisement dans la proptiété du Président TSIRANANA a Majunga Cette faune prospérait il y a 8000 ans (date gédchronologique) et était composée d’ Hippopotames, de grandes Tortues, de grands Lémuriens avec aussi un oiseau géant, I’ Aepyomis atteignant trois métres de hauteur. Elle a maintenant complétement disparu, Vtaisemblablement détruite a la suite de Varrivée de I" Homme & Madagascar. Manifestations volcanian Lvactivité voleanique se poursuit et s¢.termine avec les volcans tres récents qui couronnent la montagne d’Ambre, !’Ankiizina et la région. de I’ Ankaratra et I’Itasy. Ces demniers volcans sont Surtout basaltiques et rhyolitiques, @ertains Eorrespondent des cheminées emplies de roches néphéliniques et constituent les pitons phonolitiques comme celui du Vontovorona (Est d’Antsirabe), > LE BASSIN COTE ORIENTAL Au crétacé supérieur, la fracture majeure de la cote orientale a séparé Madagascar du continent Bondwanien qui le bordait 4 TEst. Cette rupture s’est accompagnée d’émission de coulées voleaniques fissurales : basaltique et rhyolitique qui forment une bande cétiére continue allant de Vatomandry Manambondro. Une transgression maestrichticnne a recouvrit des coulées. La série stratigraphique comporte de bas en haut ¥_ des manifestations volcaniques sont formées par : = des coulées de rhyolites et dacites. Elles se trouvent a Antsenavolo (sur la route de Fianara- Mananjary, entre Manakara-Vohipeno) ; - des basaltes de Mahanoro 4 Manambondro Y des formations sédimentaires transgressives : mames et calcaites avec des Ammonites, Echinodermes, ... Remarques : les bassins lacustres du haut plateau de Madagascar, a savoir le bassin lacustre d"Antanifotsy-Amtsirtabe et celui de Mangoro-Alaotra font partie des formations sédimetaires récentes. Ils sont constitués par des grés, des argiles et des volcanosédiementaires: —-— eoO,oeoeoooor—— 46.

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