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Section 4 - Analyse Du Résultat
Section 4 - Analyse Du Résultat
42. NOMENCLATURE
La comptabilité générale (dite aussi financière) est entièrement orientée vers la saisie des opérations
d'après leur nature , et vers la détermination :
Cependant l'entreprise marocaine a besoin , de plus en plus de connaître, analyser et maîtriser le processus
de formation de son résultat .
A cette fin, et dans le but de mettre entre les mains des décideurs des outils d'analyse, la loi comptable a
prévu :
à titre obligatoire pour les entreprises dont le chiffre d'affaires dépasse 7,5 millions de dirhams,
l'établissement d'un état des soldes de gestion. ( voir n°144 et suivants).
à titre facultatif, un mode d'analyse des résultats basé sur un système de comptabilité analytique,
adaptable aux besoins et à la taille des entreprises .
d'une part :
d'autre part :
Pour atteindre ces objectifs le système de comptabilité analytique d'une entreprise doit être adapté
exactement à sa structure organisationnelle et aux activités d'exploitation particulières qu'elle exerce.
Il s'ensuit que si les dispositions de la comptabilité analytique intéressent les entreprises autant que celles
de la comptabilité générale, leur présentation est différente :
celles de la comptabilité analytique sont constituées par une gamme de solutions possibles, entre
lesquelles l'entreprise opère des choix et des combinaisons, en fonction de ses particularités et du
niveau de développement de son organisation interne.
Pour faciliter ces choix, l'éventail des solutions est présenté par le CGNC dans un cadre général,
adaptable à toutes les entreprises quelque soit leur dimension, leur dispersion géographique, leur structure
organique ou leur branche professionnelle.
Ce cadre général est donc un système ouvert à partir duquel peut être établi un plan de comptabilité
analytique, en retenant les solutions les plus adéquates pour répondre aux besoins d'information exprimés
par les responsables de l'entreprise.
42. NOMENCLATURE
Le cadre comptable proposé par le CGNC se présente sous la nomenclature suivante :
Les comptes de cette rubrique sont ouverts et attribués selon les nécessités de l'entreprise.
CHAPITRE 6 : LES COMPTES DE RESULTAT
SECTION 4 : ANALYSES DU RESULTAT
9211. Section A
9212. Section B
9231. Section A
9232. Section B
9251. Section A
9252. Section B
9271. Section A
9272. Section B
9281. Section A
9282. Section B
Ces comptes sont utilisés pour assurer le contrôle de concordance entre la comptabilité analytique et la
comptabilité générale lorsque celles-ci sont tenues de façon autonome.
Les montants sont inscrits de façon symétrique dans les comptes des deux comptabilités comme si elles
étaient «réfléchies» dans un miroir-plan.
CHAPITRE 6 : LES COMPTES DE RESULTAT
SECTION 4 : ANALYSES DU RESULTAT
Ces comptes sont destinés à reclasser des charges et produits d'exploitation dans un ordre différent de
celui préconisé par la comptabilité générale, soit pour obtenir des valeurs significatives de la gestion de
l'entreprise, soit pour préparer l'analyse ultérieure des comptes .
Il est recommandé de classer les sections dans l'ordre des fonctions économiques qu'elles assument :
Il est ouvert normalement pour chaque fonction économique autant de comptes qu'il est jugé utile pour les
besoins d'analyse .
Ces sections peuvent, le cas échéant, se céder des prestations les unes aux autres.
A cet effet, la valeur de l'ensemble des charges affectées à chaque section et supportées par l'ensemble
des prestations fournies pendant la même période, peut être exprimée en «Unités d'oeuvre» (heure,
ouvrier, heure machine,..).
Ainsi calculée, cette valeur, rapportée aux nombres des unités d'oeuvre de ladite section, fournit le coût
d'une unité d'oeuvre .
Ce coût permet, d'une part, de céder des prestations d'une section à une autre et d'autre part, d'imputer le
coût d'un centre d'analyse aux comptes de coûts des produits.
Les comptes 92 sont d'abord débités par le crédit des comptes 90, correspondants ou des comptes 91.
Ensuite, ils sont crédités par imputation sur les comptes 93 et 95.
Ces comptes permettent aux entreprises de production ou de transformation de calculer le coût des
produits à leurs diverses phases d'élaboration, y compris lors de leur entrée en magasin.
CHAPITRE 6 : LES COMPTES DE RESULTAT
SECTION 4 : ANALYSES DU RESULTAT
Pour les entreprises de négoce, ces comptes permettent de calculer le coût d'achat des marchandises
vendues.
d'une part des charges directes qu'il est possible d'affecter immédiatement sans calcul intermédiaire,
au coût d'un produit déterminé (stocké ou vendu), par le crédit des comptes 90 correspondants ou des
comptes 91 s'ils ont été utilisés ;
d'autre part, des charges indirectes par le crédit des comptes 92.
L'objet de ces comptes est de suivre les mouvements des stocks en entrées et en sorties afin de connaître
les existants chiffrés en quantités et en valeurs.
Les comptes d'inventaire sont débités à l'ouverture de la comptabilité analytique et au début de l'exercice,
si l'entreprise clôture ses comptes à la fin de chaque exercice par le crédit des comptes 90,91,92, 93.
Les comptes d'inventaire sont crédités en cours d'exercice, chacun en ce qui concerne, de la valeur des
sorties de stocks par le débit des comptes 93 et 95, et en fin d'exercice, par le débit des comptes réfléchis
903 pour être reportés au bilan en classe 3, si l'entreprise clôture ses comptes à la fin de chaque exercice.
Si la comparaison des situations de stocks, telles qu'elles résultent, d'une part, de l'inventaire physique et,
d'autre part, des comptes d'inventaire permanent, fait ressortir des différences, celles-ci doivent être
régularisées afin de ramener les stocks à leur montant réel.
débités des différences positives par le crédit du compte 976 "Différences d'inventaire",
Ces comptes permettent, à toutes les entreprises, de déterminer le coût des produits à leur stade final, en
prenant également en ligne de compte le coût de distribution .
CHAPITRE 6 : LES COMPTES DE RESULTAT
SECTION 4 : ANALYSES DU RESULTAT
Dans le cas d'utilisation de la méthode de comptabilisation dite "à coûts préétablis", ces comptes
enregistrent les écarts entre les données comptables ou constatées postérieurement en comptabilité
analytique et les données préétablies.
Le coût préétabli est le coût évalué, à priori, soit pour faciliter certains traitements analytiques, soit pour
permettre le contrôle de gestion à travers l'analyse des écarts.
a) le compte d'écart (96) et ses subdivisions enregistrent à leur débit ou à leur crédit, la seule
différence entre charges ou coûts réels et charges ou coûts préétablis ;
Dans ces comptes sont portées les différences d'incorporation correspondant à l'écart constaté entre :
d'une part, les charges figurant en comptabilité générale (classe 6) et les charges incorporées aux coûts
en comptabilité analytique ; et ,
d'autre part, les produits figurant en comptabilité générale (classe 7) et les produits d'exploitation
retenus par la comptabilité analytique.
Le compte principal 98 "Résultat analytique" sert à regrouper les différents résultats observés et ventilés
du compte 981 à 987, et ce, selon les besoins de l'entreprise.
Ainsi, le solde de ce compte laisse apparaître un résultat (bénéfice ou perte). Sous réserve des différences
d'incorporation, il doit correspondre à celui dégagé par la comptabilité générale .
Ces comptes sont utilisés en vue de permettre l'établissement des liaisons nécessaires entre les
comptabilités analytiques autonomes d'établissements distincts d'une même entreprise et son propre
système de comptabilité générale, et ce, dans l'objectif de fournir une vue unique et globale de ses
opérations.