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Les antiépileptiques : 1.

Crise tonique :Contraction musculaire, altération de la conscience, blocage


respiratoire hypersalivation... constituent l'essentiel des symptômes ;
Déf :
2. Crise atonique: Au contraire de la crise tonique, cette crise se caractérise par une
Le terme «épilepsie» dérive du grec «epilepsia» qui veut dire : saisir, prendre par surprise. c’est un
trouble paroxystique récidivant de la fonction cérébrale. Elle est caractérisée par des crises
altération du tonus musculaire pouvant entraîner une chute ;
brutales et brèves d'altération de la conscience, d'activité motrice, de phénomènes sensoriels ou 3. Crise clonique: Convulsions musculaires et tremblement involontaires en sont les
de comportement inadaptés, symptômes isolés ou associés, selon les différents types d'épilepsie. principaux signes cliniques ;
L’épilepsie est une maladie chronique, d’étiologie variable, caractérisée par une excitation 4. Crise tonico-cloniques: Grand mal, la plus spectaculaire de toutes les crises. Elle
neuronale incontrôlée, survenant par accès et limitée dans le temps. La décharge électrique peut entraîne une perte totale de conscience et conjugue les symptômes des crises toniques
toucher une zone cérébrale de taille variable, et peut se manifester par des phénomènes moteurs, (phase 1) et cloniques (phase 2). S'ensuit une confusion mentale associée à un état de
sensitifs, psychiatriques ou végétatifs traduisant une souffrance cérébrale. Une crise ne signe pas fatigue prononcée. Le malade ne conserve aucun souvenir de la crise ;
l’épilepsie. La maladie se défini par la survenue d’au moins deux crises.
5. Crises myocloniques : brèves secousses par saccade des membres ou du tronc. Une
Epidémiologie :
Dans le monde = 8,2% : 50 millions d’épileptiques en 2017
crise myoclonique n'est pas accompagnée par la perte de conscience du patient.
En Algérie = 8,32% : avec prédominance des crises généralisées. Etiologie :
Principaux facteurs responsables de cette augmentation : Infections cérébrales
Ø Neurocycticerose Ø Méningites Ø Paludisme Ø Complications obstétricales Ø Malnutrition Physiopathologie :
1. Transmission de l’influx nerveux d’un neurone à l’autre
Notion de synapse :
- Electrique : La transmission est directe, et se fait par passage d'ions de cellules à
cellules par l'intermédiaire de canaux Ex: du muscle cardiaque
- Chimique : Permettent le transfert d'informations au moyen d'une substance : un
neurotransmetteur(+.-) Ex :GABA ,glutamate

I.Crises partielles
A. Crises simples :sans B. Crises complexes ( C. Crises partielles
secondairement 2. Epilepsie et neurotransmission excitatrice
troubles de la conscience altération de la conscience). • Glutamate(+++): Ø Des expériences anciennes avaient montré une + du glutamate
généralisées.
1- avec signes moteurs. 1- début partiel simple suivi par une extracellulaire dans du tissu humain épileptogène Ø+conductances membranaires
2- sympt sensitifs et altération de la conscience. cationiques: dépolarisation : (+) perméabilité au Ca2+
sensoriels. 2- début par une altération de la 3. Epilepsie et neurotransmission inhibitrice :
3- sympt végétatifs. conscience. Le GABA, principal neurotransmetteur inhibiteur cérébral, est synthétisé dans les
4- sympt psychiques. terminaisons synaptiques à partir d’un AA : l’acide glutamique grâce à une décarboxylase
II. Crises généralisées - En se liant à un Rc GABA.A post-synaptique il induit une entrée d’un flux Cl-
A. Absences D. Crises toniques hyperpolarisant inhibiteur.
B. Crises myocloniques E. Crises atoniques
C. Crises cloniques F. Crises tonico-cloniques ( grand mal) G. Spasmes infantiles 2. Classification selon le l’efficacité
III. Crises inclassables Les antiépileptiques majeurs Les antiépileptiques mineurs
- La fixation sur les Rc GABA.B pré-synaptiques induit un blocage des canaux Ca++. Ils suppriment la majorité des crises lorsqu’ils Ils peuvent agir seuls mais ils sont
L’activation des récepteurs GABA B postsynaptiques module l’ouverture des canauxK+ sont employés seuls (en monothérapie). plus efficaces en association.
hyper pol - Un défaut d’inhibition GABAergique pourrait être impliqué dans la genèse de phénobarbital, phénytoïne, valproate vigabatrin, lamotrigine
certaines crises épileptiques en particulier les crises focales. 3.classification en génération : voir diapo
4. Epilepsie et principaux canaux ioniques (Na+, K+, Ca++ et Cl-)
Plusieurs facteurs touchant les canaux ioniques peuvent être invoqués dans l’émergence III. Mécanismes d’action des antiépileptiques
d’épilepsies. EX: Certains dérèglements de l’excitabilité sont dus à la mutation d’un gène • D’une manière générale, les antiépileptiques sont appelés à rétablir l’équilibre rompu
codant des canaux par gain (Na+, Ca2+) ou perte (K+, Cl-) de fonction conduisant dans lors de la survenue de l’épilepsie : soit en agissant sur les facteurs excitateurs qu’ils ↘,
tous les cas à une augmentation de l’excitabilité neuronale. soit en agissant sur les facteurs inhibiteurs qu’ils ↗
5. Epilepsie et plasticité neuronale 1. Action sur les canaux sodiques voltage dépendants
La destruction initiale des neurones GABAergiques provoquent un processus de • ↘pénétration de sodium • ↘ l’excitabilité cellulaire • Effet stabilisant de membrane.
compensation la plasticité neuronale. Ce dernier permet de remplacer les synapses Exemples : Carbamazépine (Tegrétol®) ; Phénytoïne (Dihydan ®) ; Valproate (Dépakine ®)
perdues grâce au bourgeonnement des axones des neurones survivants. ; Lamotrigine (Lamictal®)…
Malheureusement, les nouvelles synapses sont des synapses excitatrices glutamergiques 2. Action sur les canaux calciques • L’inhibition des canaux calciques
et non inhibitrices. • diminue la formation des décharges répétitives(ABSENCE)
V- traitement : Exemples : Triméthadione(Epidione®) Ethosuximide (Zarontin®) Ac valproïque
1.Traitement médicamenteux : 80% des patients, ceux chez lesquels les médicaments ne 3. Action sur la transmission glutamergique
sont pas efficaces sont dits pharmaco-résistants (20%), • ↘ des fonctions des synapses excitatrices à glutamate
2.Traitement chirurgical : Chez la moitié d'entre eux (5 à 10%) la chirurgie est possible. • peuvent agir comme antagonistes du Rc à glutamate(NMDA et non NMDA)
Lors de l'intervention, le neurochirurgien essaye de réséquer le foyer épileptique. Si, • ↘ du flux sodique excitateur.
malheureusement, le foyer est inaccessible, ou s'il y en a plusieurs, l'opération est Exemples : Felbamate (Taloxa®) Topiramate (Topamax®) lamotrigine(Lamictal®)
impossible. 4. Action sur la transmission GABAergique
3.Régime cétogène : pauvre en glucides et riche en lipides • Action agoniste sur les Rc GABA A • Action sur les sous unités du Rc GABA A
4.Stimulation vagale : électrode implantée • Action sur l’ensemble du métabolisme du GABA.
Progabide = analogue du GABA. Il agit sur les Rc GABA par (+) du flux de chlore
B/ les antiépileptiques : hyperpolarisant inhibiteur.
I. Historique : Les Benzodiazépines « clonazépam (Rivotril®), diazépam (Valium®) et
La première molécule à avoir été utilisée pour le traitement de l’épilepsie fut le bromure de clobazam(Urbanil®) » ainsi que les Barbituriques (phénobarbital) exaltent le système
potassium en 1857, après la découverte fortuite de ses propriétés anticonvulsivantes. • 1912 que GABA-ergique, non pas par substitution ou ↗ de libération, mais par potentialisation de
le premier médicament antiépileptique fut synthétisé : le phénobarbital, 1937 la phénytoïne. • Au l’affinité des récepteurs pour le GABA Certains antiépileptiques induisent
cours des années 1960, deux molécules antiépileptiques apparurent, la carbamazépine et le l’augmentation de la concentration de GABA par :
valproate de sodium qui, jusqu’à présent, représentent la majorité des prescriptions. • Après près
•- enzymes de dégradation du GABA cérébral : vigabatrine
de trois décennies de stagnation, sont apparues, depuis le début des années 1990, de nouvelles
molécules considérées comme antiépileptiques « nouveaux » dits de 3ème et 4ème génération
• + des enzymes de synthèse : l’acide valproique
II. Classification des antiépileptiques • - de la recapture présynaptique du GABA : tigabine
1. Classification selon le Mécanisme D’action

Les Sodiques (canaux sodiques): oxcarbazépine, carbamazépine, felbamate, acide Les aléas cinétiques des anciens produits sont les suivants :
valproïque 1) cinétique non linéaire (ex : phénytoïne) ; 2) forte liaison protéique ;
Les Gabaergiques (système GABAergique) Vigabatrin, Gabapentine, Tiagabine, BDZ ; 3) autoinduction de leur propre métabolisme hépatique ; 4) métabolites actifs ;
Les Calciques (canaux calciques) : ethosuximide, zonisamide. 5) interactions nombreuses ; 6) cinétique variable selon l'âge (enfant, sujet âgé).
Les Glutamatergiques (système glutamergique): Lamotrigine, topiramate Monitoring plasmatique
Phénobarbital Les hydantoines : Phénytoine:(Dihydan®)

l’acide 5-phenyl-5 éthyle barbiturique - Diphénylhydantoine - découverte en 1938.


- l’activité anticonvulsivante max est obtenue Lorsqu’un phényl est substitué en 5. - médicament non sédatif
- Le dérivé 5,5 diphényle barbiturique a une activité antiépileptique moindre que le - une substitution 5-phenyl semble essentiel pour conférer à la molécule une activité
phénobarbital. Spécialité disponible : dans les crises convulsives tonico-cloniques
GARDENAL : phénobarbital
ALEPSAL : phénobarbital + caféine : la spécialité contenant du phénobarbital qui est la
plus prescrite. L’association avec la caféine permet de lutter contre les effets sédatifs du
phénobarbital.
APAROXAL : phénobarbital.
Phénobarbital: Acide faible (pka = 7,3). - Absorption orale lente. - Pic plasmatique:3-12heures.
Résorption digestive: lente, complète, pic plasmatique : 1/2 H à 4 H. - Fixation protéines plasmatiques: 90 %.
Distribution : lente dans le S.N.C. (pas un trt en urgence) - passage transplacentaire. - Métabolisme et élimination: • 5% de la Phénytoine est excrétée sous forme inchangée
Fixation protéines plasmatiques: 45-60 %. Biotransformation hépatique : hydroxylation. dans les urines, Le reste est métabolisé au niveau hépatique: le principal métabolite est
Métabolite principal: parahydroxyphenyl (inactif). Induction enzymatique: accélère sa le parahydroxyphenyl (inactif) excrété essentiellement au niveau de la bile ensuite au
propre biotransformation. niveau urinaire sous forme glucuroconjuguée.
Excrétion: rénale . - 25% sous forme inchangée : pH-dépendante. - dérivés • la cinétique de disparition de la phénytoïne varie en fonction de la dose. - *Inducteur
glucuroconjugués . enzymatique. demi-vie : 20-60 heures (jusqu’à 10j surdosage).
Demi-vie: 100 heures.
Le phénobarbital renforce l’inhibition synaptique par l’intermédiaire d’une action au Blocage des canaux Na+voltage dépendant donc il y aura réduction de la vitesse de
niveau du récepteur GABA A récupération de l’activité de ces canaux : prévention des décharges répétitives et
prolongées.
Crises généralisées tonicocloniques et crises partielles. Épilepsie partielle, généralisée tonico-clonique. Non active sur les absences.
demi vie très lente et cinétique régulière permettant une prise unique par jour. • faible Toxicité :
coût Dose toxique: adulte=1g enfant=0.01g/kg. Dose thérapeutique: 0,2-0,5 g
• son long délai d'action et sa lenteur d’élimination. • effets indésirables sur les fonctions
cognitives. En début de traitement, sédation chez l'adulte et excitation chez l'enfant sont
fréquentes. En traitement chronique, diminution de la vivacité intellectuelle. • effets
indésirables rhumatologiques • effet inducteur enzymatique
Doses toxiques: Adulte :0.5g. Enfant :0.02g/kg.
Intoxication chronique: Tolérance, dépendance, sevrage

Évacuateur: - lavage gastrique - Charbon activé Évacuateur: § Lavage gastrique. § Charbon activé.
Symptomatique: - Ventilation assistée - Remplissage - Correction de l’hypothermie Symptomatique: § Ventilation assistée en cas de coma. § Diazépam si convulsions. §
Épurateur: - Diurèse osmotique alcaline Lactate ou bicarbonate de Na+ en cas de trouble de conduction.
Antidote: Aucun Épurateur: Diurèse forcée et hémodialyse peu efficaces. Antidote: Aucun
ème
antiépileptiques 2 génération
2.1. Succinimides Ethosuximide (Zarontin®) 2.2. Iminostilbènes Carbamazépine (Tégretol®) 2.3 Acide valproique : Valproate de sodium
Toxico-cin - Absorption: rapide et complète (le pic plasm : Structure proche des antidépresseurs tricycliques. Spécialités disponibles :
étique 3h). Médicament de base dans le traitement des crises DEPAKINE (sirop, soluté buvable, cpés gastrorésistants)
- Liaison aux protéines plasmatiques: non partielles et tonicocloniques. DEPAKINE CHRONO 500 mg (forme LP)
significative. Absorption digestive: lente (pic 4-8h voire 24h). Fixation VALPROATE DE SODIUM IREX (Sol. buvable, cpés
- Métabolisme: hépatique ; dérivé hydroxyéthyl protéines plasmatiques: 75-80 %. gastrorésistants)
inactif. Distribution : se distribue dans tous les tissus. Le rapport MICROPAKINE LP (microgranules Actif sur les différentes
- Élimination: urinaire , sous forme entre Cp et cérébrale est voisin de un. formes de l’épilepsie.
glucuronoconjuguée et métabolite hydroxyéthyl. Demi-vie : 10 - 25 heures. Absorption : L’absorption digest est quasi complète. Pic
- 25% sous forme inchangée. Biotransformation hépatique: 97% de [ ] 1-4h.
- 1/2 vie plasmatique: 40-50 heures. - Dérivés époxydes actifs. - Métabolites inactifs. Distribution : forte liaison protéique (80 à 94 %).
* inducteur enzymatique . Excrétion: rénale sous forme Métabolisme : glucuronoconjugaison 1/2vie=8-15h.
glucuroconjuguée. 1-2% de la forme inchangée. • Inhibiteur enzymatique
Élimination : urinaire des métabolites 51
Mode Diminue le courant Ca++ « courant T » au niveau Blocage des canaux Na+voltage dépendant Canaux Na+ voltage-dépendants et favorise l'entrée de
D’action thalamique, impliqué dans la genèse de Cl- par effet GABA-mimétique
l’absence.
Indication traitement des absences. Tous les types de crises avec une prédominance de son Effets II :
efficacité sur les crises partielles Pas d'efficacité, voire
aggravation des absences typiques
Posologie usuelle : 10 à 12 mg/Kg/jour chez l'adulte 20 à 25
mg/Kg/jour chez l'enfant en 2p/jr pour la forme LP
toxicité Doses toxiques: adulte :4g enfant :0.05g/kg. Dose toxique: Adulte : 3g. Enfant : 30 mg/kg. - L’intoxication associe dépression du SNC : convulsion,
- Troubles digestifs (anorexie, nausées, Toxicité aigue: - Troubles de conscience évoluant vers un coma calme et aréflexique
vomissements). - Plus rarement s’observent des coma qui peut être profond et s’accompagner de signes - Intoxication massive : œdème cérébral, atteinte
manifestations neurologiques (somnolence, extrapyramidaux et anticholinergiques. hépatique et pancréatique, rhabdomyolyse et atteinte
céphalées, ataxie). - convulsions. - dépression respiratoire peut être hématologique
- Psychiques (irritabilité, troubles psychotiques) importante - troubles cardiaques (effet stabilisant Tératogénecité
ou hématologiques (leucopénie). membranaire).
Trt intox Lavage gastrique. - Charbon activé. - Benzodiazépines.
- Soluté hypertonique de Na+ en cas de troubles
intraventriculaires.

2.4 benzodiazépine : diazépam/ clonazépam :


Médicaments de 1ère intention dans les états de mal épileptique, car ils peuvent être administrés rapidement. L’avantage du diazépam est l’utilisation possible de la voie rectale pour
arrêter l’état de mal épileptique quand la voie intraveineuse n’est pas utilisable.
• Les benzodiazépines ↗ la transmission GABAergique, non pas par substitution au GABA mais par potentialisation de son action. • ↗la fréquence d'ouverture du canal chlore.

les nouveaux antiépileptiques


VI- suivi thérapeutique : 5. limites du suivi thérapeutique :
1.Déf : Stratégie pour ajuster les doses à administrer d’un médicament en utilisant la - Les paramètres pharmacocinétiques sont déterminés au niveau du sang et ne reflètent
mesure de la concentration plasmatique à fin de: que de loin ce qui se passe dans le compartiment central (ici le SNC) ;
🡪Assurer efficacité maximale vis-à-vis de la pathologie à traiter - Les concentrations plasmatiques ne sont pas corrélées à l'activité (pharmacodynamie)
🡪Minimiser le risque de toxicité lié à l’usage du mdt TDM (Therapeutic Drug Monitoring) -En général, seule la molécule mère est dosée, alors que les métabolites peuvent être
L’objectif du STP est de : Diminuer le taux d’échecs thérapeutiques (dose insuffisante) actifs ou toxiques ;
Diminuer la fréquence des effets indésirables et / ou toxiques (dose excessive) - La relation reliant la concentration (pharmacocinétique) à l'activité (pharmacodynamie)
« Le suivi thérapeutique pharmacologique (STP) est une spécialité clinique est souvent complexe
multidisciplinaire dont l’objectif est d’améliorer les soins aux patients en ajustant de Tableau page 69
manière individuelle la dose de certains médicaments (ceux pour lesquels l’expérience VIII- detection et dosages :
clinique ou les essais cliniques ont montré que cette pratique était bénéfique au patient), Prélèvement
soit chez tous les patients, soit dans des populations particulières. Il repose sur des Conditions de prélèvement : - En cas de suspicion de surdosage, le prélèvement est
informations pharmacogénétiques, démographiques et cliniques a priori et/ ou sur la effectué lors de la survenue des signes cliniques d’intoxication.
mesure à postériori des concentrations sanguines des médicaments (suivi - Dans le cadre du suivi thérapeutique, le prélèvement doit être réalisé à l'état d'équilibre
phamracocinétique), des composés endogènes de substitution ou des paramètres pharmacocinétique, obtenu après 5 demi-vies,
biologiques d’effet Dans le cadre du suivi thérapeutique : - Le dosage des antiépileptiques est effectué sur
2. Justification du suivi thérapeutique des antiépileptiques sérum ou sur plasma hépariné . - Pour faciliter le suivi thérapeutique de certains
● Index thérapeutique (IT) étroit et gravité des effets liés à une toxicité antiépileptiques (comme la carbamazépine) chez les jeunes enfants, la salive est
● Interactions médicamenteuses préconisée. - l'enfant de moins de 8 ans
● Variabilité interindividuelle de la cinétique de l’A.E (ADME)
En cas de surdosage : Les recherches toxicologiques en urgence sont, en général,
3. Indications du suivi thérapeutique
effectuées sur le sang, les urines et les liquides de lavage gastrique
Le suivi a une valeur particulière pour les médicaments induisant de grandes variabilités
interindividuelles d’un point de vue cinétique, mais également pour les médicaments
susceptibles d’induire d’importantes interactions médicamenteuses
- Les épileptiques en début de traitement
- Les épileptiques non stabilisés : suspicion de non compliance, signes cliniques de
surdosage
- Cinétique non linéaire
- Interactions complexes : mélange de médicaments
- Les épileptiques stabilisés mais dont l’état intercritique n’est pas parfait ou dont la
situation se modifie: grossesse, pathologie rénale, ….
Critère de choix d’une technique de dosages :

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