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Les hautes technologies

Les techniques de pointe ou, abusivement, hautes technologies ou technologies de


pointe, aussi connues sous l'anglicisme high-tech (pour high technology), sont
des techniques considérées comme les plus avancées à une époque donnée.

Les domaines qui sont communément acceptés comme relevant de la technique de pointe
sont aujourd'hui :

 l'aérospatiale ;
 les biotechnologies ;
 Les technologies de l'information ;
 Les nanotechnologies ;
 la robotique.

L'aérospatiale rassemble les techniques de l'aéronautique (déplacement dans


l'atmosphère, utilisant des avions ou des hélicoptères par exemple) et spatiales
(déplacements spatiaux, c'est-à -dire trajets hors atmosphère et interplanétaires, en
utilisant des navettes spatiales ainsi que des fusées).

La biotechnologie, ou « technologie de bioconversion » résulte, comme son nom l'indique,


d'un mariage entre la science des êtres vivants – la biologie– et un ensemble de techniques
nouvelles issues d'autres disciplines telles que la microbiologie, la biochimie,
la biophysique, la génétique, la biologie moléculaire, l'informatique…

Depuis le milieu des années 1990, le domaine de la transgenèse est le plus médiatisé et
toujours en expansion. Mais des progrès sont attendus ou espérés (ou craints parfois) dans
les domaines des nanotechnologies et de la bio-informatique et
des Nanobiotechnologies qui pourrait par exemple permettre une fabrication programmée
de nano ou micro composés, ou de biomolécules, avec de nouveaux risques sanitaires,
environnementaux ou géopolitiques en cas de dérives ou de mésusage de ces nouvelles
possibilités.

En Europe, des industriels et certains laboratoires ont proposé de classer les


biotechnologies en catégories "colorées"5:

 « Biotechnologies vertes » (d'intérêt agricole),


 « Biotechnologies rouges » (d'intérêt médical)
 « Biotechnologies blanches » (définies par EuropaBio en 2003 comme suit : « Les
biotechnologies blanches consistent à appliquer des procédés naturels à la production
industrielle » ; il s'agit donc notamment de génie biologique appliqué au service de
la chimie). Les biotechnologies blanches permettent la fabrication de produits tel que
les biocarburants, les biogaz... Pour cela, on va prendre de la matière première (maïs,
colza...) que l'on va transformer en produits fini (bioéthanol...) grâ ce à des micro-
organismes.
 « Biotechnologies jaunes» (traitement et élimination des pollutions)
 « Biotechnologies bleues» (liées à l'exploitation de la diversité génétique des
organismes marins, par exemple pour créer de nouveaux cosmétiques, médicaments,
produits aquacoles, agroalimentaires, etc.)
 « Biotechnologies oranges» (d'intérêt pédagogique, visant à diffuser les biotechnologies
et développer du matériel éducatif et des stratégies sur les questions de biotechnologie
(par exemple production de protéine recombinante) pour la société y compris les
personnes ayant des besoins particuliers tels que ceux ayant une déficience auditive
et / ou visuelle.

Les techniques basées sur la transgénèse sont devenues la base des biotechnologies qui
s'appuient maintenant sur les nouveaux outils de décryptage des génomes, avec pour but
premier la création de nouveaux produits d'intérêt commerciaux, par :

 la modification génétique d'organismes d'intérêt économique, comme les céréales, afin


de leur donner des caractéristiques qu'elles n'ont pas encore, par exemple la résistance
à un nuisible,
 la modification génétique d'autres organismes, afin de les rendre utiles à l'homme. Par
exemple la création de chèvres intégrant dans leur génome des gènes d'araignées afin
de pouvoir extraire de leur lait des fils utilisables comme textile.

Ces technologies ont donc générées d'importants débats éthiques, politiques et


économiques sur le brevetage du vivant, parfois conflictuels.

Technologies de l'information et de la communication (TIC : transcription de


l'anglais information and communication technologies, ICT) est une expression,
principalement utilisée dans le monde universitaire, pour désigner le domaine de la
télématique, c'est-à -dire les techniques de l'informatique, de l'audiovisuel, des multimédias,
d'Internet et des télécommunications qui permettent aux utilisateurs de communiquer,
d'accéder aux sources d'information, de stocker, de manipuler, de produire et de
transmettre l'information sous différentes
formes : texte, musique, son, image, vidéo et interface graphique interactive (IHM). Les
textes juridiques et réglementaires utilisent la locution communications électroniques.

L'expression « technologies de l'information et de la communication » transcrit une


locution anglaise utilisée dans diverses instances internationales qui correspond à peu près
au domaine de la télématique. Elle a différentes définitions selon le point de vue de leur
auteur ou selon l'époque, en raison du brouillage progressif des frontières des domaines
concernés et de l'évolution rapide des techniques avec la convergence numérique.

Le terme NTIC (nouvelles technologies de l'information et de la communication) a


souvent été utilisé dans la littérature francophone au cours des années 1990 et au début
des années 2000 pour caractériser certaines technologies dites « nouvelles ». Mais les
définitions fournies sont généralement floues ou équivalentes à celles des TIC.

Le phénomène le plus caractéristique des TIC est le brouillage des frontières entre
télécommunications, informatique et audiovisuel/ multimédias. Un rapport des Nations
unies insiste sur l'impact de la convergence des TIC : « La convergence a supprimé nombre
de distinctions entre les secteurs des TIC, notamment la radiotélédiffusion, l’informatique
et les télécommunications, et a favorisé l’innovation dans des secteurs autres que les TIC,
tels que les services financiers. Dès lors, les utilisateurs ont accès à du contenu, à des
services et à des applications sur de multiples plates-formes, ce qui accroît la versatilité et
la sophistication de l’accès à l’information et de l’utilisation des communications ».

Avantages

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L’investissement dans les TIC serait l’un des principaux moteurs de compétitivité des
entreprises. En effet, selon des études de l'OCDE, les TIC seraient un facteur important de
croissance économique aux É tats-Unis.

 sur le plan du système d'information :


o Hausse de la productivité du travail pour la saisie et réutilisation de l'information,
donc baisse des coû ts.
o Délocalisation de tout ou partie de la production sur des sites socioéconomiques
plus favorables (ex. : centre d'appels).
o Meilleure connaissance de l'environnement, réactivité plus forte face à cet
environnement.
o Amélioration de l'efficacité de la prise de décision permise par une veille
stratégique plus performante.
 sur le plan organisationnel fonctionnement et organisation de l'entreprise et de
la gestion des ressources humaines :
o Organisation moins hiérarchisée, partage d'information.
o Meilleure gestion des ressources humaines (recrutement, gestion des carrières plus
facile).
 sur le plan commercial :
o Nouveau circuit de production grâ ce à l'extension potentielle
du marché (commerce électronique).
o Baisse des coû ts d'approvisionnement.
o Développement des innovations en matière de services et réponse
aux besoins des consommateurs.
o Plus grande diffusion de l'image de marque de l'entreprise (entreprise innovante).
o Meilleure connaissance de la clientèle (gestion d'adresses)
 sur le plan professionnel :
o Création de nouveaux emplois (entreprise et main-d'œuvre)

Les nanosciences et nanotechnologies (d’après le grec νά νος, « nain »), ou NST – est

l’ensemble des études et des procédés de fabrication et de manipulation de structures


(physiques, chimiques ou biologiques), de dispositifs et de systèmes matériels à l’échelle
du nanomètre (nm), ce qui est l’ordre de grandeur de la distance entre deux atomes.

Les NST présentent plusieurs acceptions liées à la nature transversale de cette jeune
discipline. En effet, elles utilisent, tout en permettant de nouvelles possibilités, des
disciplines telles que l’optique, la biologie, la mécanique, microtechnologie.

Les nanomatériaux ont été reconnus comme toxiques pour les tissus humains et les cellules
en culture. La nanotoxicologie étudie les risques environnementaux et sanitaires liés aux
nanotechnologies. La dissémination à large échelle de nanoparticules dans
l’environnement est sujette à des questions éthiques.

Les nanotechnologies bénéficient de plusieurs milliards de dollars en recherche et


développement. L’Europe a accordé 3,5 milliards d'euros pendant la période 2007-2013.

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La robotique est l'ensemble des techniques permettant la conception et la réalisation
de machines automatiques ou de robots.

L'ATILF définit le robot de la manière suivante : « Appareil effectuant, grâ ce à un système


de commande automatique à base de micro-processeur, une tâ che précise pour laquelle il a
été conçu dans le domaine industriel, scientifique, militaire ou domestique ».

De cette définition découlent deux interprétations : la première serait de voir le robot


comme une machine, qui possède des capteurs, un système logique et des actionneurs. Il
est matériel. La deuxième laisse penser qu'un robot peut aussi être virtuel ( Bot
informatique).

La robotique actuelle trouve des applications dans différents domaines (liste non
exhaustive) :

 la robotique industrielle,
 la robotique domestique,
 la robotique médicale,
 la robotique militaire,
 la robotique scientifique, par exemple pour l'exploration de l'espace (aérobot), des
fonds marins (robots sous-marins autonomes), dans les laboratoires d'analyse
(robotique de laboratoire), etc., ou encore
 la robotique de transport (de personnes et de marchandises), avec par exemple ROPITS
(Robot for Personal Intellingent Transport System), Robosoft, RoboCourier, etc

Les institutions les plus connues dans la recherche en robotique sont : Defense Advanced
Research Projects Agency (DARPA), aux É tats-Unis ; National Robotics Initiative (NRI), aux
É tats-Unis ; Centre national de la recherche scientifique (CNRS), en France ; Institut
national de recherche en informatique et en automatique (INRIA), en France ; National
Institute of Advanced Industrial Science and Technology (NIAIST), au Japon. Auxquels il
faut ajouter des universités, laboratoires privés et entreprises de beaucoup de pays.

Au début du XXIe siècle la Commission européenne renforcé ses financements (outre les
aides des programmes-cadres de financement de la recherche et de l’innovation, ce sont
600 M€ (millions d’euros) qui ont été investis de 2007 à 2012 pour aider plus de 120
projets portant sur« l’interprétation de scènes et de situations, sur la perception de
l’environnement par des organes sensoriels artificiels (vision, toucher) et sur le
comportement physique, tel que la préhension d’objets ou le déplacement dans des espaces
familiers ».

La commission européenne a soutenu la création d'un réseau européen de recherche en


robotique.

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