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Joe 20231209 0285 p000
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SOMMAIRE ANALYTIQUE
textes généraux
ministère de la culture
15 Arrêté du 28 novembre 2023 relatif à l’insaisissabilité de biens culturels
16 Arrêté du 6 décembre 2023 fixant le nombre de postes offerts au concours interne sur titre
et travaux d’accès au corps des assistants ingénieurs du ministère de la culture organisé au
titre de l’année 2023
17 Arrêté du 6 décembre 2023 fixant le nombre de postes offerts à l’examen professionnel
exceptionnel de recrutement dans le corps des chargés d’études documentaires du ministère
de la culture organisé au titre de l’année 2023
24 Arrêté du 7 décembre 2023 modifiant l’arrêté du 25 février 2005 relatif à la cotisation accidents
de travail et maladies professionnelles versée pour le travail des personnes condamnées
à exécuter un travail d’intérêt général et des personnes effectuant un travail non rémunéré
au profit de la collectivité dans le cadre d’une composition pénale
25 Arrêté du 7 décembre 2023 relatif à la mobilisation de la réserve sanitaire
mesures nominatives
ministère de la justice
31 Décret du 7 décembre 2023 portant détachement (magistrature) - Mme LE GALIARD (Léa)
32 Décret du 7 décembre 2023 portant maintien en détachement (magistrature) - M. ARNOU
(Thibaut)
33 Décret du 7 décembre 2023 portant détachement (magistrature) - Mme TAÏBI-LECOEUR
(Anaïs)
conventions collectives
Conseil constitutionnel
62 Décision no 2023-1074 QPC du 8 décembre 2023
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire
Banque de France
67 Avis de concours pour le recrutement de cadres (h/f)
Naturalisations et réintégrations
70 Décret du 7 décembre 2023 portant naturalisation, réintégration, mention d’enfants mineurs
bénéficiant de l’effet collectif attaché à l’acquisition de la nationalité française par leurs
parents et francisation de noms et de prénoms
En application de l’article L. 221-14, et des articles R. 221-15 et R. 221-16 pris après
avis de la CNIL, du code des relations entre le public et l’administration, les actes
individuels relatifs à l’état et à la nationalité des personnes ne peuvent être publiés au
Journal officiel de la République française, que dans des conditions garantissant qu’ils ne
font pas l’objet d’une indexation par des moteurs de recherche. Les actes concernés sont
accessibles sur le site Légifrance en "Accès protégé"
71 Décret du 7 décembre 2023 rapportant un décret de naturalisation
En application de l’article L. 221-14, et des articles R. 221-15 et R. 221-16 pris après
avis de la CNIL, du code des relations entre le public et l’administration, les actes
individuels relatifs à l’état et à la nationalité des personnes ne peuvent être publiés au
Journal officiel de la République française, que dans des conditions garantissant qu’ils ne
font pas l’objet d’une indexation par des moteurs de recherche. Les actes concernés sont
accessibles sur le site Légifrance en "Accès protégé"
72 Décret du 7 décembre 2023 rapportant un décret de naturalisation
En application de l’article L. 221-14, et des articles R. 221-15 et R. 221-16 pris après
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire
avis de la CNIL, du code des relations entre le public et l’administration, les actes
individuels relatifs à l’état et à la nationalité des personnes ne peuvent être publiés au
Journal officiel de la République française, que dans des conditions garantissant qu’ils ne
font pas l’objet d’une indexation par des moteurs de recherche. Les actes concernés sont
accessibles sur le site Légifrance en "Accès protégé"
Informations parlementaires
Assemblée nationale
Sénat
Offices et délégations
Avis et communications
avis divers
Première ministre
87 Avis no 20 relatif à la fermeture de certains quotas et/ou sous-quotas de pêche pour l’année
2023
Annonces
91 Concessions diverses
92 Demandes de changement de nom (textes 92 à 106)
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 1 sur 106
TEXTES GÉNÉRAUX
Publics concernés : services de l’Etat, conducteurs de véhicules soumis à obligation d’assurance, compagnies
d’assurance.
Objet : simplification des modalités de preuve et de contrôle de l’assurance de responsabilité civile automobile
obligatoire.
Entrée en vigueur : 1er avril 2024.
Notice : le décret fait évoluer les modes de preuve et de contrôle de l’obligation d’assurance automobile visée à
l’article L. 211-1 du code des assurances. Il prévoit la fin de l’obligation, pour les conducteurs de véhicules
immatriculés, d’être en mesure de présenter une attestation d’assurance lors d’un contrôle et d’apposer un
certificat d’assurance (« vignette verte ») sur leur véhicule. La présomption d’assurance de ces véhicules reposera
sur les informations du fichier des véhicules assurés mentionné à l’article L. 451-1-1 du code des assurances. A
l’inverse, les conducteurs de véhicules non-immatriculés, qui ne relèvent pas du périmètre dudit fichier, resteront
soumis à l’obligation d’être en mesure de présenter une attestation d’assurance et d’apposer un certificat
d’assurance sur leur véhicule.
Références : les code des assurances, code de la route et code des transports modifiés par le décret, peuvent être
consultés dans leur rédaction issue de cette modification sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
La Première ministre,
Sur le rapport du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique,
Vu le code des assurances, notamment ses articles L. 211-1, L. 211-4 et le I de son article L. 451-1-1 ;
Vu le code de la route ;
Vu le code des transports ;
Vu l’avis du Comité consultatif de la législation et de la réglementation financières en date du 21 septembre 2023 ;
Le Conseil d’Etat (section des finances) entendu,
Décrète :
CHAPITRE Ier
MODIFICATION DU CODE DES ASSURANCES
Art. 1 . – La section IV du chapitre Ier du titre Ier du livre II du code des assurances est modifiée comme suit :
er
« III. – Les dispositions du I et du II ne sont pas applicables aux conducteurs de véhicules ayant leur
stationnement habituel au sens de l’article L. 211-4 sur le territoire d’un Etat autre que la France mentionné à ce
même article. Toutefois, tout conducteur dont le véhicule est immatriculé dans un Etat membre de l’Union
européenne autre que la France ou immatriculé dans un pays tiers mais en provenance d’un Etat membre doit être
en mesure de produire, à l’occasion de contrôles de police ne visant pas exclusivement à vérifier le respect de
l’obligation d’assurance, un des documents justificatifs prévus, respectivement, aux articles R. 211-22
ou R. 211-23, ou de prouver par tout autre moyen que son véhicule est assuré.
« Art. R. 211-14-0-1. – I. – L’entreprise d’assurance délivre sans frais à l’assuré à chaque souscription d’une
police d’assurance couvrant un véhicule un document comportant les indications suivantes :
« 1o La dénomination et l’adresse de l’entreprise d’assurance ;
« 2o Les nom, prénoms et adresse du souscripteur du contrat ;
« 3o Le numéro de la police d’assurance ;
« 4o La date de délivrance du document ;
« 5o La date d’effectivité de la garantie ;
« 6o Le numéro d’immatriculation du véhicule ;
« 7o La marque et le modèle du véhicule ;
« 8o Si la garantie du contrat s’applique à la fois à un véhicule à moteur et à ses remorques ou semi-remorques,
une mention du type des remorques ou semi-remorques qui peuvent être utilisées avec le véhicule ;
« 9o le cas échéant, la mention que le véhicule est utilisé dans le cadre d’une activité de transport public
particulier de personne à titre onéreux.
« II. – Le document mentionné au I rappelle que le véhicule est soumis à l’obligation d’assurance. Il comporte la
mention suivante : “Ce document constitue une présomption d’assurance pendant les quinze jours suivant la date
de prise d’effet de la police”. Pour les polices dont la couverture est inférieure à quinze jours, ce document précise
que cette présomption vaut jusqu’au terme de la période couverte.
« Ce document n’implique pas une obligation de garantie à la charge de l’entreprise d’assurance.
« III. – Pour les véhicules utilisés dans le cadre d’une activité de transport public particulier de personnes,
l’entreprise d’assurance délivre sans frais à l’assuré un document justificatif comportant les informations
mentionnées au I avec l’indication expresse que la police couvre cette activité. » ;
2o Après le nouvel article R. 211-14-0-1, il est inséré une sous-section 2 intitulée : « Sous-section 2 : Le contrôle
de certains véhicules non immatriculés soumis à obligation d’assurance » et comprenant les articles R. 211-14 à
R. 211-21-6 ainsi modifiés :
a) A l’article R. 211-14 :
i) Les premier, deuxième et troisième alinéas constituent un I, les quatrième et cinquième alinéas constituent un
II et le sixième alinéa constitue un III ;
ii) Au premier alinéa, après les mots : « à l’article L. 211-1 », sont insérés les mots : « du présent code non
soumis à l’obligation d’immatriculation prévue à l’article R. 322-1 du code de la route » et le mot :
« section » est remplacé par les mots : « sous-section » ;
iii) Au deuxième alinéa, les mots : « par le décret en Conseil d’Etat prévu à l’article L. 211-1 » sont remplacés
par les mots : « par la présente sous-section » ;
iv) Au quatrième alinéa, les mots : « à l’article L. 211-1 et non soumis à l’obligation prévue à
l’article R. 211-21-1 » sont remplacés par les mots : « au I » ;
b) A l’article R. 211-14-1 :
i) Après les mots : « conducteurs de véhicules », sont insérés les mots : « mentionnés au I du même article » ;
ii) Les mots : « et Monaco » sont supprimés ;
iii) La seconde phrase est remplacée par les dispositions suivantes : « Toutefois, ces conducteurs doivent être
en mesure de produire, à l’occasion de contrôles de police effectués dans une finalité ne visant pas
exclusivement à vérifier le respect de l’obligation d’assurance, un des documents justificatifs prévus aux
articles R. 211-22 ou R. 211-23, ou de prouver par tout autre moyen que leur véhicule est assuré. » ;
c) A l’article R. 211-15 :
i) Les deuxième, troisième, quatrième, onzième et douzième alinéas sont supprimés ;
ii) Au e, les mots : « son numéro d’immatriculation ou, à défaut, et, s’il y a lieu, le numéro du moteur » sont
remplacés par les mots : « son numéro de châssis ou de série » ;
d) L’article R. 211-21 est abrogé ;
e) A l’article R. 211-21-1 :
i) Après les mots : « par l’article L. 211-1 », sont insérés les mots : « dont le véhicule n’est pas soumis à
l’obligation d’immatriculation prévue à l’article R. 322-1 du code de la route, » ;
ii) Le second alinéa est supprimé ;
f) A l’article R. 211-21-2 :
i) Au premier alinéa, les mots : « , à l’exception toutefois des remorques » sont supprimés ;
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 1 sur 106
CHAPITRE III
DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES
Art. 7. – Les dispositions du présent décret entrent en vigueur à compter du 1er avril 2024.
Art. 8. – Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique et le ministre
de l’intérieur et des outre-mer sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera
publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 8 décembre 2023.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
BRUNO LE MAIRE
Le ministre de l’intérieur
et des outre-mer,
GÉRALD DARMANIN
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 2 sur 106
TEXTES GÉNÉRAUX
actions de la société SRT Group SAS, soit 100 % du capital de cette société, selon les modalités prévues aux
articles 2 et 3 ci-après, est autorisée.
Art. 2. – La cession s’effectue à un prix de 1 euro.
Art. 3. – Dans les conditions prévues par le contrat de cession, Geopost souscrit à une augmentation de capital
de la société SRT Group SAS de telle sorte que cette société dispose, au plus tard à la date de réalisation de la
cession, des niveaux de trésorerie et de besoin en fonds de roulement prévus par ce contrat et consent des
engagements de financement et d’indemnisation au bénéfice de SRT Group SAS.
Art. 4. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 27 novembre 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le commissaire aux participations de l’Etat,
A. ZAJDENWEBER
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 3 sur 106
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 6 décembre 2023 autorisant la cession amiable d’un ensemble immobilier dénommé
« Ancienne faculté de pharmacie » situé sur la commune de Nancy (Meurthe-et-Moselle)
NOR : ECOE2332942A
Par arrêté du ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et
numérique, chargé des comptes publics, en date du 6 décembre 2023, est autorisée la cession amiable d’un
ensemble immobilier dénommé « Ancienne faculté de pharmacie », situé sur la commune de Nancy (Meurthe-et-
Moselle) dont l’assiette foncière est constituée de 1 parcelle, pour une surface totale de 10 950 m2 :
– BH 149.
Cet immeuble est immatriculé dans Chorus sous les numéros :
– LORR/169529/332872 ;
– LORR/169529/389715 ;
– LORR/169529/394706 ;
– LORR/169529/517810.
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 4 sur 106
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 7 décembre 2023 modifiant l’arrêté du 1er février 2021 portant application des
articles L. 562-3-1 et suivants du code monétaire et financier en matière de gel des avoirs
sans délai
NOR : ECOT2328367A
14 Résolution 2653 (2022) du Conseil de Sécurité des Nations unies et ses résolutions Comité du Conseil de sécurité mis en place conformément à la
subséquentes résolution 2653 (2022) concernant Haïti
»;
2o A l’article 4, la phrase : « Le présent arrêté est applicable en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française et
dans les îles Wallis et Futuna » est remplacée par : « Le présent arrêté est applicable dans les îles Wallis et Futuna,
dans sa rédaction résultant de l’arrêté du 7 décembre 2023 portant modification de l’arrêté du 1er février 2021
portant application des articles L. 562-3-1 et suivants du code monétaire et financier en matière de gel des avoirs
sans délai. »
Art. 2. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 7 décembre 2023.
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
La directrice générale adjointe du Trésor,
M. LACOUE-LABARTHE
La ministre de l’Europe
et des affaires étrangères,
Pour la ministre et par délégation :
Le directeur général
des affaires politiques
et de sécurité,
P. ERRERA
Le ministre délégué auprès du ministre de l’intérieur
et des outre-mer, chargé des outre-mer,
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général des outre-mer,
O. JACOB
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 5 sur 106
TEXTES GÉNÉRAUX
Décret no 2023-1153 du 8 décembre 2023 modifiant le décret no 2022-280 du 28 février 2022 relatif
aux modalités de versement aux centres de formation des apprentis des frais de formation des
apprentis employés par les collectivités territoriales et les établissements publics en relevant
par le Centre national de la fonction publique territoriale
NOR : IOMB2322783D
Publics concernés : le Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT), les centres de formation
d’apprentis (CFA), les collectivités territoriales et les établissements publics en relevant, l’institution nationale
mentionnée à l’article L. 6123-5 du code du travail.
Objet : mise en œuvre de l’article L. 451-11 du code général de la fonction publique, dans sa rédaction issue de
la loi no 2022-1726 du 30 décembre 2022 de finances pour 2023.
Entrée en vigueur : le décret entre en vigueur le lendemain de sa publication, à l’exception des dispositions de
l’article 2 qui entrent en vigueur au 1er janvier 2024.
Notice : le décret modifie les dispositions du décret no 2022-280 du 28 février 2022 relatif aux modalités de
versement aux centres de formation des apprentis des frais de formation des apprentis employés par les
collectivités territoriales et les établissements publics en relevant par le Centre national de la fonction publique
territoriale en renvoyant la contribution, devenue optionnelle, de l’institution nationale mentionnée à
l’article L. 6123-5 du code du travail, à la convention conclue entre cette institution et le Centre national de la
fonction publique territoriale.
Références : le décret peut être consulté sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
La Première ministre,
Sur le rapport du ministre de l’intérieur et des outre-mer,
Vu le code général de la fonction publique, notamment son article L. 451-11 ;
Vu le code du travail, notamment ses articles L. 6123-5, R. 6332-25, D. 6332-78-1, D. 6332-78-2 et D. 6332-83 ;
Vu le décret no 2022-280 du 28 février 2022 relatif aux modalités de versement aux centres de formation des
apprentis des frais de formation des apprentis employés par les collectivités territoriales et les établissements
publics en relevant par le Centre national de la fonction publique territoriale ;
Vu l’avis du Conseil national d’évaluation des normes en date du 5 octobre 2023 ;
Vu l’avis de la Commission nationale de la négociation collective, de l’emploi et de la formation professionnelle
en date du 19 septembre 2023,
Décrète :
Art. 1 . – A l’article 2 du décret du 28 février 2022 susvisé, les mots : « le 5o du I de l’article 12-1 de la loi
er
no 84-54 du 26 janvier 1984 susvisée » sont remplacés par les mots : « l’article L. 451-11 du code général de la
fonction publique ».
Art. 2. – Le second alinéa du I de l’article 3 du même décret est remplacé par les dispositions suivantes :
« Sous réserve de la signature de la convention prévue au précédent alinéa, l’institution nationale mentionnée à
l’article L. 6123-5 du code du travail peut verser au Centre national de la fonction publique territoriale des fonds
d’un montant égal à 18,75 % des dépenses acquittées par le Centre national de la fonction publique territoriale au
titre du financement des frais de formation des apprentis à concurrence d’un montant annuel fixé par la convention
et au maximum de 15 000 000 d’euros. ».
Art. 3. – A l’article 5 du même décret, après les mots : « modalités de paiement des centres de formation
d’apprentis », sont insérés les mots : « en fixant notamment les délais de réception des factures et des pièces les
justifiant ».
Art. 4. – Les dispositions du présent décret entrent en vigueur le lendemain de sa publication, à l’exception de
celles de l’article 2 qui entrent en vigueur le 1er janvier 2024.
Art. 5. – Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le ministre de
l’intérieur et des outre-mer, le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion, le ministre de la transformation
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 5 sur 106
et de la fonction publiques, le ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté
industrielle et numérique, chargé des comptes publics, la ministre déléguée auprès du ministre de l’intérieur et des
outre-mer et du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargée des collectivités
territoriales et de la ruralité, et la ministre déléguée auprès du ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion et
du ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse, chargée de l’enseignement et de la formation professionnels,
sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la
République française.
Fait le 8 décembre 2023.
ÉLISABETH BORNE
Par la Première ministre :
Le ministre de l’intérieur
et des outre-mer,
GÉRALD DARMANIN
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
BRUNO LE MAIRE
Le ministre du travail,
du plein emploi et de l’insertion,
OLIVIER DUSSOPT
Le ministre de la transformation
et de la fonction publiques,
STANISLAS GUERINI
Le ministre délégué auprès du ministre
de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargé des comptes publics,
THOMAS CAZENAVE
La ministre déléguée auprès du ministre de l’intérieur
et des outre-mer et du ministre de la transition écologique
et de la cohésion des territoires,
chargée des collectivités territoriales et de la ruralité,
DOMINIQUE FAURE
La ministre déléguée auprès du ministre du travail,
du plein emploi et de l’insertion et du ministre
de l’éducation nationale et de la jeunesse,
chargée de l’enseignement et de la formation professionnels,
CAROLE GRANDJEAN
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 6 sur 106
TEXTES GÉNÉRAUX
1o Les attestations de formation continue délivrées aux référents pédagogiques nationaux des organismes
habilités et associations agréées, par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises entre
le 1er novembre et le 31 décembre 2022, sont prorogées jusqu’au 31 décembre 2024 ;
2o Les attestations de formation continue délivrées aux formateurs et formateurs de formateurs entre
le 1er novembre et le 31 décembre 2022, par les organismes habilités et associations agréées et portant sur le
programme de formation continue 2023, sont prorogées jusqu’au 31 décembre 2024 ;
3o Les attestations de formation continue délivrées aux secouristes et équipiers secouristes entre le 1er janvier et
le 31 décembre 2023, par les organismes habilités et associations agréées et portant sur le programme de formation
continue 2023, sont prorogées jusqu’au 31 décembre 2025 ;
4o Les titulaires d’un certificat de compétences de secouriste ou d’équipier secouriste délivré entre le 1er janvier et
le 31 décembre 2023, par les organismes habilités ou associations agréées, sont dispensés de formation continue
pour l’année 2024. Leur employabilité est prorogée jusqu’au 31 décembre 2025.
Art. 2. – Le présent arrêté est applicable en Polynésie française.
Art. 3. – Le directeur général de la sécurité civile et de la gestion des crises, le directeur général des outre-mer,
les préfets de département et le haut-commissaire sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du
présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 6 sur 106
TEXTES GÉNÉRAUX
Le Président de la République,
Sur le rapport de la Première ministre et de la ministre de l’Europe et des affaires étrangères,
Vu la Constitution, notamment ses articles 52 à 55 ;
Vu le décret no 53-192 du 14 mars 1953 modifié relatif à la ratification et à la publication des engagements
internationaux souscrits par la France ;
Vu le décret no 75-849 du 5 septembre 1975 portant publication de la convention entre le Gouvernement de la
République française et le Gouvernement de la République socialiste fédérative de Yougoslavie tendant à éviter les
doubles impositions en matière d’impôts sur les revenus (ensemble un protocole), signée à Paris le 28 mars 1974 ;
Vu le décret no 2003-457 du 16 mai 2003 portant publication de l’accord entre le Gouvernement de la
République française et le Conseil des ministres de Serbie-et-Monténégro relatif à la succession en matière de
traités bilatéraux conclus entre la France et la République socialiste fédérative de Yougoslavie (ensemble une
annexe), signé à Paris le 26 mars 2003,
Décrète :
Art. 1 . – L’accord entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement du Monténégro
er
ACCORD
ENTRE LE GOUVERNEMENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE ET LE GOUVERNEMENT DU MONTÉNÉGRO
RELATIF AUX ACTIVITÉS DE L’AGENCE FRANÇAISE DE DÉVELOPPEMENT, DE PROPARCO ET
D’EXPERTISE FRANCE AU MONTÉNÉGRO, SIGNÉ À PARIS LE 21 AVRIL 2021
Le Gouvernement de la République française et le Gouvernement du Monténégro ci-après dénommés aux fins du
présent Accord « les Parties »,
Rappelant que la France et le Monténégro sont animés par le désir de renforcer leurs liens d’amitié et de
coopération ;
Se réjouissant de leur volonté commune d’intensifier et d’élargir la coopération économique et financière entre
les deux pays ;
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 7 sur 106
Reconnaissant que l’Agence française de développement (ci-après dénommée « l’AFD ») et sa filiale spécialisée
dans le financement du développement du secteur privé, la Société de promotion et de participation pour la
coopération économique (ci-après dénommée « PROPARCO »), formant le groupe AFD (ci-après dénommé
le« Groupe AFD ») ainsi que l’Agence française d’expertise technique internationale, spécialisée dans la
promotion de l’assistance technique et de l’expertise internationale publique françaises à l’étranger (ci-après
dénommée « Expertise France »), développent leurs activités sur le territoire du Monténégro ;
Rappelant, d’une part, que le Groupe AFD est au cœur du dispositif français de l’aide publique en faveur des
pays en développement et qu’il exerce ses activités dans plus de 80 pays, grâce à son réseau d’une soixantaine de
représentations locales ;
Et, d’autre part, qu’Expertise France est l’opérateur de l’Etat français en matière de coopération technique
internationale et contribue, en complémentarité avec les actions du Groupe AFD, aux objectifs de solidarité
internationale et à la politique de développement de la France ;
Rappelant que l’AFD, établissement public industriel et commercial :
– lutte contre la pauvreté, soutient la croissance économique et participe à la préservation des biens publics
mondiaux dans les pays en développement, les pays émergents et les territoires français d’outre-mer ;
– est placée sous la tutelle du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, du ministère de l’Économie et
des Finances, du ministère des Outre-mer et du ministère de l’Intérieur, met en œuvre la politique française
d’aide au développement et agit sous le contrôle de ces ministères et en étroite collaboration avec eux ;
– intervient principalement dans le cadre du programme d’investissements prioritaires des États d’accueil à
travers des subventions, des prêts à long terme et des garanties accordées à l’État, aux collectivités locales et
aux entreprises et institutions financières publiques ou privées, ou dans le cadre de prises de participation dans
les entreprises opérant dans ses zones d’intervention ;
– propose également des prestations de conseil, de formation et d’assistance technique ;
Rappelant que PROPARCO, créée en 1977 sous la forme d’une société de droit français :
– est une institution financière de développement, majoritairement détenue par l’AFD et dont le personnel est
entièrement mis à disposition par l’AFD ;
– a pour mission principale de favoriser les investissements privés dans les pays émergents et en développement
en faveur de la croissance, du développement durable et de la réalisation des Objectifs de développement
durable (ODD) ;
– finance des opérations économiquement viables, socialement équitables, durables sur le plan environnemental
et financièrement rentables ;
– investit dans un champ géographique allant des grands pays émergents aux pays les plus pauvres, avec un
degré élevé d’exigence en matière de responsabilité sociale et environnementale ;
– propose une palette complète d’instruments financiers permettant de répondre aux besoins spécifiques des
investisseurs privés dans les pays en développement (prêts, fonds propres, instruments de quasi-fonds propres,
garanties et ingénierie financière) ;
– intervient uniquement lorsqu’aucune autre institution financière locale n’est en mesure de proposer des
produits ou des services financiers similaires ou lorsque les institutions financières locales ont besoin d’une
aide supplémentaire pour assurer un financement ;
Rappelant qu’Expertise France, une entité du secteur public créée en 2014 :
– mobilise l’expertise française et internationale pour appuyer la définition et la mise en œuvre de politiques
publiques qui répondent aux défis institutionnels, économiques, démographiques, sociaux et environnemen
taux ;
– intervient pour renforcer les politiques publiques des pays partenaires et, en lien avec les pays bénéficiaires et
les bailleurs, sur les principales phases du cycle du projet (identification, formulation, mise en œuvre et suivi)
et propose une gamme étendue d’interventions (mise à disposition d’expertise court et long terme,
organisation d’ateliers, séminaires, formations, visites d’études, etc.) reposant sur une approche intégrée des
politiques publiques ;
– apporte son expertise et son appui aux autorités nationales pour la définition et la mise en œuvre de politiques
publiques dam le cadre de projets internationaux sur financements publics français, européens, des banques de
développement, des pays bénéficiaires ou sur financements de fondations privées ;
Rappelant qu’il est dans l’intérêt commun des Parties de conclure le présent Accord pour permettre au Groupe
AFD et à Expertise France d’apporter leur assistance financière et technique au Monténégro, conformément aux
objectifs et priorités de développement économique et social du Monténégro ;
Rappelant que le Gouvernement du Monténégro souhaite accorder certains privilèges et exemptions au Groupe
AFD et à Expertise France afin de faciliter l’accomplissement de leurs missions dans le cadre de la politique
relative au financement du développement du Monténégro ;
Considérant la convention tendant à éviter les doubles impositions en matière d’impôts sur les revenus en
vigueur entre la France et le Monténégro ;
En conséquence, sur le fondement du respect des principes d’indépendance, d’égalité souveraine et de non-
ingérence dans les affaires intérieures, sont convenus de ce qui suit :
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 7 sur 106
Article 1er
OBJET DE L’ACCORD
Le Monténégro autorise le Groupe AFD et Expertise France à apporter une assistance financière et technique et à
investir au Monténégro (comme prévu à l’article 3.1 b du présent Accord), conformément aux priorités de
développement définies par le Gouvernement du Monténégro.
Le présent Accord a pour objet de préciser les règles s’appliquant aux activités du Groupe AFD et d’Expertise
France au Monténégro et à l’établissement de leur représentation au Monténégro. Il définit notamment les
conditions juridiques, fiscales et financières applicables au statut et aux activités du Groupe AFD et d’Expertise
France dans ce pays et à leur représentation au Monténégro.
Article 2
STATUT JURIDIQUE DU GROUPE AFD ET D’EXPERTISE FRANCE
Le Groupe AFD et Expertise France jouissent de la personnalité et de la capacité juridiques nécessaires à
l’exercice de leurs activités au Monténégro et, à ce titre, ils peuvent :
a) exercer toute activité nécessaire à l’accomplissement de leurs missions telles que décrites dans le présent
Accord ;
b) négocier et conclure tout type de contrats et d’accords ;
c) accepter tout type de garanties ou de sûretés ;
d) acquérir et céder des biens mobiliers et immobiliers (pour les besoins de leur représentation) ;
e) employer du personnel de nationalité monténégrine, française ou de nationalité tierce ;
f) ester en justice.
Article 3
ACTIVITÉS DU GROUPE AFD ET D’EXPERTISE FRANCE AU MONTÉNÉGRO
3.1 Le Groupe AFD et Expertise France peuvent, conformément à la législation du Monténégro et sous réserve
des dispositions du présent Accord :
a) accorder au Monténégro un concours financier, en euros, en dollars des États-Unis ou en toute autre devise, et
toute forme d’assistance financière ou technique, notamment des garanties, aux entreprises publiques ou privées et
aux établissements financiers et bancaires publics ou privés, ainsi qu’aux associations ou organisations publiques
ou privées nationales, étrangères ou internationales, ainsi qu’à toute personne morale ayant son siège au
Monténégro et engagées dans la réalisation des objectifs de développement ;
b) acquérir toute participation au capital de toute société (quelle qu’en soit la forme) auprès de tout vendeur,
investir dans des fonds d’investissement et transférer ou céder sa participation ou ses parts à toute personne de
nationalité monténégrine ou de toute autre nationalité, conformément aux priorités de développement définies par
le Gouvernement du Monténégro ;
c) réaliser des prestations de conseil, d’assistance technique, de formation ou des études sous forme de don.
3.2 Chacune des activités mentionnées ci-dessus fait l’objet d’un contrat ou d’une convention spécifique
définissant les obligations et engagements des parties concernées par l’activité ou l’opération en question. Chaque
Partie s’engage à faire tout ce qui est en son pouvoir pour faciliter la réalisation des éventuelles formalités requises
pour assurer la validité ou l’entrée en vigueur dudit contrat ou de ladite convention.
3.3 Sans préjudice des droits dont bénéficient le Groupe AFD et Expertise France au titre du présent Accord, ses
dispositions sont sans effet sur les obligations découlant du droit monténégrin applicables aux bénéficiaires et
autres contreparties du Groupe AFD et d’Expertise France dans le cadre des financements accordés par le Groupe
AFD.
3.4 Les contrats et accords conclus par l’AFD avec le Monténégro ou toute entité monténégrine dans le cadre de
ses activités sont signées en langue française et en langue monténégrine et leurs prises d’effets ne sont pas
conditionnées à la réalisation d’une traduction assermentée et/ou notariée dans une autre langue.
Article 4
ABSENCE DE L’APPLICATION DE LA RÉGLEMENTATION BANCAIRE
4.1 Les activités et les opérations du Groupe AFD et d’Expertise France sont considérées comme étant
préparées, décidées et mises en œuvre depuis leur siège respectif situé en France.
4.2 Le Groupe AFD, Expertise France et sa représentation telle que définie à l’article 7 du présent Accord, n’ont
pas le statut de banque ou de toute autre institution financière au Monténégro. Ils ne sont pas soumis aux
dispositions de la réglementation bancaire applicables aux banques et aux institutions financières installées ou
opérant sur le territoire du Monténégro.
En particulier et au titre de la réalisation des activités visées à l’article 3.1 du présent Accord, le Groupe AFD et
Expertise France ne sont soumis sur le territoire du Monténégro (i) à aucune obligation de déclaration, (ii) à aucune
autorisation ou licence bancaire, (iii) à aucune obligation en matière de gestion des risques, (iv) à aucune obligation
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prudentielle, (v) à aucune obligation de classement des créances et dettes et de toute création de réserves pour faire
face à ces créances et dettes ni (vi) à aucune obligation ou charge administrative résultant des lois et règlements du
Monténégro.
Article 5
CONVERTIBILITÉS ET TRANSFERTS
5.1 Le Gouvernement du Monténégro, par le présent Accord, permet à :
(i) tout bénéficiaire d’un financement du Groupe AFD ou d’Expertise France ou tout garant d’un tel financement,
(ii) toute banque intermédiaire monténégrine ou étrangère chargée du transfert des fonds, ainsi que
(iii) le Groupe AFD et Expertise France,
à convertir dans toute monnaie, au taux de change convenu entre un organisme de change et le propriétaire des
fonds ou publié par la Banque centrale du Monténégro à la date de la conversion, et à transférer librement en
dehors du territoire du Monténégro sans restrictions ni formalités préalables, toute somme due au Groupe AFD ou à
Expertise France, notamment les sommes correspondant au remboursement des financements, tant en principal
qu’en intérêts, des intérêts de retard, des frais accessoires, ainsi que toute autre somme due en raison de 1’exercice
ou de la réalisation des activités du Groupe AFD ou d’Expertise France au Monténégro.
5.2 Le Groupe AFD et Expertise France sont également autorisés à détenir des comptes bancaires au
Monténégro dans toute monnaie, ainsi qu’à convertir en toute monnaie, au taux de change convenu entre un
organisme de change et le propriétaire des fonds ou publié par la Banque centrale du Monténégro à la date de la
conversion, et à transférer librement en dehors du territoire du Monténégro sans restrictions ni formalités
préalables, toute somme résultant de la vente de participations ou de biens mobiliers ou immobiliers, tout dividende
et autre distribution, tout profit, toute plus-value, tout produit de réalisation et généralement tout revenu, toute
commission ou tout fonds de quelque nature qu’il soit, incluant notamment les dommages et intérêts résultant
d’une décision judiciaire ou d’une sentence arbitrale, lorsque de telles sommes proviennent à titre principal ou
connexe de tout investissement ou de toute opération du Groupe AFD ou d’Expertise France au Monténégro ou de
leur réalisation.
5.3 Le Groupe AFD et Expertise France sont autorisés, le cas échéant, à effectuer, en exécution des prêts ou de
toute autre opération financière, de change ou de crédit, des versements directs aux fournisseurs ou aux co-
contractants de l’emprunteur ou du bénéficiaire concerné, non établis sur le territoire du Monténégro, lorsqu’ils
sont utilisés pour l’acquisition de biens et services ne provenant pas du Monténégro, et sont autorisés, si nécessaire,
à bénéficier du remboursement direct de leurs financements au moyen de devises détenues hors du Monténégro.
5.4 Les banques dûment habilitées à opérer au Monténégro sont autorisées :
a) à convertir les fonds reçus des débiteurs du Groupe AFD ou d’Expertise France en toute devise, au taux de
change convenu entre un organisme de change et le propriétaire des fonds ou publié par la Banque centrale du
Monténégro à la date de la conversion, et
b) à transférer ces fonds vers les comptes bancaires du Groupe AFD ou d’Expertise France à l’étranger
(notamment en France et aux États-Unis d’Amérique).
5.5 Dans l’hypothèse où les banques monténégrines refuseraient d’effectuer ou n’auraient pas suffisamment de
devises pour effectuer une conversion ou un transfert, ou si pour quelque raison que ce soit, une conversion ou un
transfert n’est pas effectué par les banques monténégrines parce qu’elles ne sont pas autorisées à convertir les fonds
du Groupe AFD ou d’Expertise France et à effectuer leur transfert vers l’étranger, le Gouvernement du Monténégro
(par l’intermédiaire de la Banque centrale du Monténégro) fait tout son possible, dans les meilleurs délais et en
prenant les mesures nécessaires, pour convertir lesdits fonds en devises, au taux de change applicable publié par la
Banque centrale du Monténégro à la date de la conversion, et effectue leur transfert vers les comptes bancaires
étrangers du Groupe AFD ou d’Expertise France.
Article 6
STATUT FISCAL
6.1 Le Groupe AFD et Expertise France sont exonérés de :
– tout impôt et de toute taxe, directs ou indirects sur les intérêts, : frais et commissions perçus dans le cadre des
activités visées à l’article 3.1a ;
– tout impôt ou taxe sur la valeur ajoutée sur les intérêts, les frais et les commissions dans le cadre des activités
visées à l’article 3.1a.
Par conséquent, les entreprises publiques ou privées versant des intérêts, frais et commissions au Groupe AFD
ou à Expertise France ne sont pas tenues de retenir ou de déduire un quelconque impôt ou taxe sur les sommes dues
au Groupe AFD ou à Expertise France dans le cadre des activités visées à l’article 3.1.a.
Article 7
REPRÉSENTATION LOCALE ET STATUT DES EMPLOYÉS
7.1 Représentation
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a) Le Groupe AFD et Expertise France sont autorisés à ouvrir une représentation à Podgorica ou en tout autre
lieu au Monténégro (ci-après dénommée « Représentation ») afin d’exercer les activités conformément aux
dispositions de cet article (7.1 c).
b) Le Gouvernement du Monténégro facilite l’ouverture et le fonctionnement de la Représentation
conformément au présent Accord.
c) La Représentation est chargée d’identifier les projets que le Groupe AFD ou Expertise France pourrait mettre
en œuvre au Monténégro, de la préparation et de la négociation des documents liés à ces projets, ainsi que du suivi
de leur réalisation.
Seuls les sièges sociaux respectifs des entités du Groupe AFD et d’Expertise France en France sont chargés et
responsables (i) de la procédure d’instruction des projets, (ii) de leur évaluation, (iii) des décisions de financement,
(iv) du versement des fonds et (v) du suivi des remboursements.
Les revenus du Groupe AFD et d’Expertise France n’étant pas imputables à leur Représentation au sens de
l’article 3.1 du présent Accord et la Représentation n’exerçant que les activités visées à l’article 7.l c, le Groupe
AFD, Expertise France et leur Représentation ne seront pas considérés comme ayant le statut d’établissement
stable au Monténégro au sens de la réglementation fiscale.
d) La Représentation bénéficie des facilités suivantes :
– exonération des droits de douane et des taxes au titre de l’importation de l’équipement nécessaire au
fonctionnement de la Représentation ;
– exonération de la taxe sur la valeur ajoutée sur les achats effectués pour mener à bien les activités de la
Représentation au Monténégro ;
– la Représentation, ses locaux, biens et avoirs, où qu’ils se trouvent et quel qu’en soit le détenteur, sont
exempts de perquisition, de confiscation, de réquisition, d’expropriation et de toute autre forme de contrainte
administrative et judiciaire ;
– la correspondance et les archives de la Représentation et, d’une manière plus générale, tous les documents leur
appartenant ou détenus par elle, sont inviolables en quelque endroit qu’ils se trouvent et les autorités
monténégrines ne peuvent pénétrer dans les locaux de la Représentation sans l’autorisation préalable de
l’AFD ou d’Expertise France. Toutefois, le consentement de l’AFD ou d’Expertise France peut être présumé
acquis en cas d’incendie ou autre sinistre exigeant des mesures de protection immédiates.
e) Le Gouvernement du Monténégro s’engage à ne nationaliser ni exproprier aucune propriété et à ne prendre
aucune mesure qui aurait pour conséquence une impossibilité de jouissance, une nationalisation ou une
expropriation de la propriété et du fonds du Groupe AFD et d’Expertise France nécessaire au fonctionnement de
leur Représentation. Si une mesure de cette nature est adoptée pour des raisons d’intérêt général caractérisé, une
indemnisation appropriée sera octroyée au Groupe AFD et à Expertise France, sans délai et dans une devise
librement convertible. L’indemnisation sera fixée d’un commun accord, au prix du marché déterminé
indépendamment, et acceptée par les deux Parties.
7.2 Employés expatriés
a) Le Groupe AFD et Expertise France déterminent le nombre et les qualifications des membres de leur
personnel ne possédant pas la nationalité monténégrine et n’étant pas titulaires d’un visa de résident au Monténégro
qu’ils estiment nécessaires au bon fonctionnement de leur Représentation.
Le Groupe AFD et Expertise France supportent le coût total des salaires, des indemnités et du transport des
employés expatriés. Ces employés bénéficient des régimes de sécurité sociale et de retraite français et ne sont donc
pas assujettis aux dispositions pouvant s’appliquer au Monténégro dans ces domaines. En particulier, le Groupe
AFD et Expertise France n’ont pas à payer les cotisations normalement supportées par l’employeur dans le cadre
des régimes sociaux monténégrins.
b) Le Gouvernement du Monténégro facilite l’entrée, le séjour, la résidence, les formalités de sortie des
employés expatriés et de leur conjoint, partenaire (lié par un contrat d’union légale) et de tout membre de leur
famille à leur charge entendue au sens de la loi du Monténégro (ci-après « membre de famille à charge »).
c) Le Gouvernement du Monténégro octroie aux employés expatriés et à leur conjoint, partenaire (lié par un
contrat d’union légale) et à tout membre de leur famille à charge, les privilèges et immunités suivants :
– délivrance des permis permettant à un étranger l’entrée, le séjour et le transit sur le territoire du Monténégro
(visa) ;
– droit d’importer en franchise leur mobilier et leurs effets personnels lors de leur première prise de fonction au
Monténégro ;
– délivrance de toute autorisation nécessaire au libre transfert des effets personnels à destination et en
provenance du Monténégro ;
– délivrance d’un titre de séjour valide pour la période d’un an, avec possibilité de renouvellement ;
– dispense d’autorisation pour travailler au bénéfice de l’employé expatrié et, dès lors qu’il travaille au sein du
Groupe AFD ou d’Expertise France, à son conjoint ou partenaire (lié par un contrat d’union légale) ou
membre de famille à charge. Le conjoint, le partenaire (lié par un contrat d’union légale) ou le membre de
famille à charge souhaitant travailler au Monténégro auprès d’un autre employeur que Groupe AFD ou
Expertise France, doit procéder à la régularisation de son titre de séjour provisoire et à l’obtention de
l’autorisation de travail (visa de travail) conformément à la loi du Monténégro ;
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 7 sur 106
– immunité de juridiction pour les actes accomplis dans l’exercice officiel de leurs fonctions au sein du Groupe
AFD et d’Expertise France. Cette immunité ne saurait les exempter de la juridiction de la Partie française.
7.3 Personnel de nationalité monténégrine ou résidant au Monténégro
Dans le cadre de ses activités au Monténégro, le Groupe AFD et Expertise France peuvent employer des salariés
de nationalité monténégrine ou résidant au Monténégro, conformément aux lois et à la réglementation
monténégrines en matière de droit du travail et de sécurité sociale.
Ces salariés jouissent de l’immunité de juridiction pour les seuls actes accomplis dans l’exercice de leurs
fonctions.
7.4 Missions temporaires au Monténégro
Afin de mener à bien ses activités au Monténégro, le Groupe AFD et Expertise France peuvent envoyer des
missions temporaires au Monténégro ou mandater des consultants pour réunir les informations nécessaires à la
préparation et/ou à l’exécution des projets.
Le Gouvernement du Monténégro prend les mesures nécessaires pour que les membres des missions temporaires
obtiennent dans des délais réduits les autorisations nécessaires à leur entrée, à leur séjour et à leur sortie du
territoire du Monténégro.
En ce qui concerne la réglementation en matière d’immigration, les membres de ces missions temporaires
bénéficient des réglementations applicables aux personnels en mission des institutions financières internationales
de développement qui mènent des activités au Monténégro.
Le Gouvernement du Monténégro octroie aux. membres des missions temporaires les privilèges et les immunités
de juridiction pour les actes accomplis dans l’exercice officiel de leurs fonctions. Ces immunités ne sauraient les
exempter de la juridiction de la Partie française.
Article 8
MISE EN ŒUVRE DE L’ACCORD
8.1 Afin de faciliter les démarches du Groupe AFD et d’Expertise France pour la mise en œuvre de ses activités,
le Monténégro transmet toutes les informations nécessaires à ses institutions afin de permettre la pleine exécution
du présent Accord dans les meilleurs délais. Le Monténégro prend également toutes les mesures internes
nécessaires à cet effet.
8.2. À compter de l’entrée en vigueur du présent Accord, le Groupe AFD et Expertise France sont autorisés à
produire le présent Accord, soit par référence, soit au moyen d’une copie, devant toute autorité, tout fonctionnaire
et de manière générale, devant toute administration publique du Monténégro. Pour permettre aux bénéficiaires de
financements octroyés par toute entité du Groupe AFD ou par Expertise France ou aux co-contractants de toute
entité du Groupe AFD ou d’Expertise France de demander l’application des droits énoncés dans le présent Accord,
le Groupe AFD et Expertise France sont autorisés à communiquer une copie du présent Accord auxdits
bénéficiaires ou co-contractants afin qu’ils puissent la présenter aux autorités concernées.
Aucune disposition législative, réglementaire ou autre disposition prenant effet après l’entrée en vigueur du
présent Accord ne peut porter atteinte aux droits et privilèges du Groupe AFD ou d’Expertise France prévus par le
présent Accord.
Article 9
ENTRÉE EN VIGUEUR, DURÉE, DÉNONCIATION ET MODIFICATIONS
9.1 Entrée en vigueur
Chacune des Parties notifie à l’autre Partie par écrit l’accomplissement des procédures constitutionnelles internes
requises pour l’entrée en vigueur du présent Accord, qui prend effet le premier jour du deuxième mois suivant le
jour de réception de la dernière notification.
Immédiatement après l’entrée en vigueur du présent Accord, le Gouvernement de la République française,
conformément à l’Article 102 de la Charte des Nations unies, procède à l’enregistrement du présent Accord auprès
du Secrétariat des Nations unies. Le Gouvernement du Monténégro sera informé dudit enregistrement par la
transmission du numéro d’enregistrement des Nations unies, dès réception de la confirmation de la part du
Secrétariat des Nations unies.
Le présent Accord s’applique aux contrats et accords en cours conclus par toute entité du Groupe AFD ou par
Expertise France au Monténégro.
9.2 Amendements au présent Accord
Les Parties peuvent, à tout moment et d’un accord commun, amender par écrit le présent Accord. Tout
amendement prend effet après l’accomplissement par chacune des Parties des procédures internes requises en ce
qui la concerne et fait partie intégrante du présent Accord.
9.3 Règlement des différends
Tout différend entre les Parties découlant de l’interprétation ou de l’application du présent Accord, de ses
éventuels accords complémentaires ou de toute question relative au Groupe AFD, à Expertise France, à la
Représentation ou aux relations entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement du
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Monténégro en lien avec le présent Accord, est réglé à l’amiable par négociation directe entre les Parties par la voie
diplomatique.
9.4 Durée et dénonciation
Le présent Accord est conclu pour une durée indéterminée, mais il expirera au plus tard à la date de l’adhésion
du Monténégro à l’Union européenne.
Il peut être dénoncé à tout moment par chacune des Parties, moyennant un préavis écrit de six (6) mois notifié
par la voie diplomatique à l’autre Partie. Dans ce cas, l’Accord cesse d’être valable dans un délai de six (6) mois
après la date de réception de la notification. La dénonciation du présent Accord n’affecte pas les contrats ou
conventions en cours conclus pendant la période de validité de celui-ci.
Fait à Paris, le 21 avril 2021, en deux exemplaires originaux, chacun en langues française et monténégrine, les
deux textes faisant également foi.
TEXTES GÉNÉRAUX
Décret no 2023-1155 du 8 décembre 2023 portant publication de la lettre française du 1er décem
bre 2022 portant retrait du traité sur la charte de l’énergie (ensemble un protocole), fait à
Lisbonne le 17 décembre 1994 (1)
NOR : EAEJ2332833D
Le Président de la République,
Sur le rapport de la Première ministre et de la ministre de l’Europe et des affaires étrangères,
Vu la Constitution, notamment ses articles 52 à 55 ;
Vu le décret no 53-192 du 14 mars 1953 modifié relatif à la ratification et à la publication des engagements
internationaux souscrits par la France ;
Vu le décret no 2000-30 du 11 janvier 2000 portant publication du traité sur la charte de l’énergie (ensemble un
protocole), fait à Lisbonne le 17 décembre 1994,
Décrète :
Art. 1 . – La lettre française du 1er décembre 2022 portant retrait du traité sur la charte de l’énergie (ensemble
er
un protocole), fait à Lisbonne le 17 décembre 1994, sera publiée au Journal officiel de la République française.
Art. 2. – La Première ministre et la ministre de l’Europe et des affaires étrangères sont chargées, chacune en ce
qui la concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 8 décembre 2023.
EMMANUEL MACRON
Par le Président de la République :
La Première ministre,
ÉLISABETH BORNE
La ministre de l’Europe
et des affaires étrangères,
CATHERINE COLONNA
LETTRE FRANÇAISE DU 1ER DÉCEMBRE 2022 PORTANT RETRAIT DU TRAITÉ SUR LA CHARTE
DE L'ÉNERGIE (ENSEMBLE UN PROTOCOLE), FAIT À LISBONNE LE 17 DÉCEMBRE 1994
Monsieur le Ministre,
J’ai l’honneur de vous faire savoir que le Gouvernement de la République française notifie son retrait du traité
sur la Charte de l’Energie, signé le 17 décembre 1994 à Lisbonne, conformément à l’article 47 de ce traité.
La présente lettre constitue la notification française de retrait prévue par l’article 47, paragraphe 1, de ce traité.
Je vous serais reconnaissante de bien vouloir m’informer de la date à laquelle celle-ci vous sera parvenue.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma haute considération.
CATHERINE COLONNA
Son Excellence
Monsieur João Gomes CRAVINHO
Ministre des affaires étrangères du Portugal
LISBONNE
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TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 4 décembre 2023 modifiant l’arrêté du 27 juin 2012 relatif à la liste des matériels de
guerre et matériels assimilés soumis à une autorisation préalable d’exportation et des produits
liés à la défense soumis à une autorisation préalable de transfert
NOR : ARMD2333159A
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 7 décembre 2023 relatif aux modalités de candidature à la mesure en 2024 de l’audience
des organisations syndicales auprès des salariés des entreprises de moins de onze salariés
NOR : MTRT2329816A
salariés des entreprises de moins de onze salariés prévu à l’article L. 2122-10-1 du code du travail est réalisée sur
un site internet dédié, créé par les services centraux du ministère chargé du travail. La période d’inscription est
fixée du 2 janvier 2024 à 8 heures (heure de Paris) au 16 janvier 2024 à minuit (heure de Paris). Elle est effectuée
par un mandataire préalablement désigné par l’organisation candidate auprès des services centraux du ministère
chargé du travail.
II. – Pour chaque organisation syndicale candidate lors du scrutin organisé en 2021 auprès des salariés des
entreprises de moins de onze salariés, les services du ministère chargé du travail créent sur le site internet
mentionné au I un espace utilisateur dont les identifiants sont communiqués par courrier électronique adressé au
mandataire mentionné au I. Les organisations syndicales complètent et valident les informations pré-remplies.
III. – Les organisations syndicales non-candidates lors du scrutin organisé en 2021 créent un espace utilisateur
sur le site internet mentionné au I.
IV. – La demande d’inscription est accompagnée du télé-versement des pièces suivantes :
1o Un formulaire électronique, figurant en annexe II du présent arrêté, dans lequel le mandataire renseigne les
informations qui le concernent ainsi que les informations relatives à l’organisation syndicale ;
2o La lettre de désignation du mandataire par son organisation syndicale, dont un modèle figure en annexe II du
présent arrêté ;
3o La carte nationale d’identité du mandataire.
Art. 2. – I. – La période de dépôt des candidatures prévue à l’article R. 2122-34 du code du travail est fixée
du 2 janvier 2024 à 8 heures (heure de Paris) au 29 février 2024 à minuit (heure de Paris). Ce dépôt est réalisé par
voie électronique sur le site internet mentionné au I de l’article 1er.
II. – Le dépôt de candidature ne peut être réalisé qu’après validation par l’administration de la demande
d’inscription de l’organisation syndicale.
III. – Le mandataire de l’organisation syndicale dont l’inscription est validée renseigne un formulaire
électronique figurant en annexe III du présent arrêté, dans lequel il indique le périmètre de la candidature de cette
organisation en termes de branche professionnelle, de région et de collège.
IV. – Ce formulaire est complété par le télé-versement des pièces suivantes :
1o Le logo de l’organisation syndicale en format : JPEG, 200 Ko maximum, 200 × 200 pixels, 300 Dpi, sur fond
blanc, avec encodage couleur CMJN ;
2o Une copie des statuts de l’organisation syndicale ;
3o Une copie du récépissé de dépôt de ces statuts ;
4o Les éléments et documents permettant de justifier de l’indépendance et de la transparence financière de
l’organisation syndicale.
V. – Le mandataire atteste que l’organisation syndicale candidate satisfait aux exigences prévues à
l’article L. 2122-10-6 du code du travail.
VI. – La liste des candidatures recevables est publiée le 18 mars 2024 au recueil des actes administratifs dans
chaque région et sur le site internet du ministère chargé du travail, conformément à l’article R. 2122-38 du code du
travail.
Art. 3. – Le directeur général du travail est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal
officiel de la République française.
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ANNEXES
ANNEXE I
Du 2 janvier 2024 au 29 février 2024 Dépôt des candidatures par les organisations syndicales
Du 19 mars 2024 au 2 avril 2024 Délai de recours sur les décisions relatives aux candidatures
ANNEXE II
ANNEXE III
MODÈLE DE FORMULAIRE ÉLECTRONIQUE DE DÉCLARATION DE CANDIDATURE
Formulaire de candidature – partie 1 : choix du périmètre
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 30 novembre 2023 portant modification de l’arrêté du 20 novembre 2019 fixant la liste
des fonctions particulières aux administrations employant des architectes et urbanistes de
l’Etat en application de l’article 14-1 du décret no 2004-474 du 2 juin 2004 modifié portant statut
du corps des architectes et urbanistes de l’Etat
NOR : TREK2332738A
Aisne Lot
Aube Manche
Aveyron Meuse
Charente Nièvre
Cher Orne
Eure Sarthe
Eure-et-Loir Tarn
Gers Vosges
Loir-et-Cher Yonne
Haute-Loire Seine-Saint-Denis
».
Art. 2. – Le tableau figurant à l’annexe III de l’arrêté du 20 novembre 2019 susvisé est remplacé par le tableau
suivant :
«
Bouches-du-Rhône Morbihan
Côtes-d’Armor Nord
Essonne Oise
Eure Pas-de-Calais
Finistère Rhône
Haute-Garonne
Seine-et-Marne
Gironde
Hérault Seine-Maritime
Ille-et-Vilaine Var
Isère Val-d’Oise
Landes Vendée
Loire-Atlantique Yvelines
».
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
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TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 1er décembre 2023 portant désignation des communes dans lesquelles s’applique
le dispositif expérimental « Mieux reconstruire après inondation »
NOR : TREP2332917A
de la loi no 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 susvisée est applicable sur le territoire des
communes du Pas-de-Calais faisant l’objet d’un arrêté portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle à la
suite des inondations survenues entre le 2 novembre 2023 et le 12 novembre 2023 et recensées en annexe ci-après.
Art. 2. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 1er décembre 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général
de la prévention des risques,
C. BOURILLET
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 106
ANNEXE
COMMUNES DANS LESQUELLES S’APPLIQUE LE DISPOSITIF EXPÉRIMENTAL
« MIEUX RECONSTRUIRE APRÈS INONDATION »
Département du Pas-de-Calais
Acquin-Westbécourt, Affringues, Aire-sur-la-Lys, Aix-en-Ergny, Alembon, Alincthun, Alquines, Ardres,
Arques, Attin, Audruicq, Avroult, Baincthun, Bainghen, Bayenghem-lès-Éperlecques, Bayenghem-lès-Seninghem,
Beaumerie-Saint-Martin, Beaurainville, Belle-et-Houllefort, Bellinghem, Bernieulles, Beussent, Bezinghem,
Blendecques, Bléquin, Boisdinghem, Boulogne-sur-Mer, Bournonville, Bourthes, Bréxent-Énocq, Brimeux,
Brunembert, Calais, Calonne-Ricouart, Camiers, Carly, Clairmarais, Clerques, Colline-Beaumont, Condette,
Contes, Conteville-lès-Boulogne, Cormont, Coulogne, Coulomby, Coupelle-Vieille, Coyecques, Cucq, Dannes,
Delettes, Desvres, Doudeauville, Echinghen, Elnes, Enquin-lez-Guinegatte, Enquin-sur-Baillons, Éperlecques,
Ergny, Escœuilles, Esquerdes, Estrée, Estrée-Blanche, Estréelles, Étaples, Fauquembergues, Ferques, Frencq,
Fruges, Gonnehem, Guemps, Guînes, Halinghen, Hallines, Haut-Loquin, Hesdigneul-lès-Boulogne, Heuringhem,
Houlle, Hubersent, Inxent, Isques, La Calotterie, La Madelaine-sous-Montreuil, Lapugnoy, Ledinghem, Lefaux,
Les Attaques, Leulinghem, Licques, Lillers, Loison-sur-Créquoise, Longfossé, Longvilliers, Lugy, Lumbres,
Mametz, Marck, Marconnelle, Maresquel-Ecquemicourt, Maresville, Marles-sur-Canche, Marquise, Matringhem,
Menneville, Mentque-Nortbécourt, Merck-Saint-Liévin, Montcavrel, Montreuil-sur-Mer, Moringhem, Moulle,
Muncq-Nieurlet, Nabringhen, Nesles, Neufchâtel-Hardelot, Neuville-sous-Montreuil, Nielles-lès-Bléquin, Nor
dausques, Nortkerque, Nouvelle-Église, Outreau, Ouve-Wirquin, Oye-Plage, Parenty, Pernes-lès-Boulogne,
Pittefaux, Polincove, Preures, Quelmes, Quernes, Quesques, Questrecques, Radinghem, Recques-sur-Course,
Recques-sur-Hem, Remilly-Wirquin, Renty, Rety, Rinxent, Roquetoire, Ruminghem, Saint-Étienne-au-Mont,
Saint-Floris, Saint-Josse, Saint-Léonard, Saint-Martin-Boulogne, Saint-Martin-Choquel, Saint-Martin-d’Hardin
ghem, Saint-Martin-lez-Tatinghem, Saint-Tricat, Sainte-Marie-Kerque, Salperwick, Samer, Selles, Seninghem,
Senlecques, Senlis, Serques, Setques, Surques, Thérouanne, Tilques, Tournehem-sur-la-Hem, Tubersent,
Vaudringhem, Verchin, Verlincthun, Vieil-Moutier, Vincly, Wavrans-sur-l’Aa, Wicquinghem, Widehem,
Wierre-au-Bois, Wimille, Wirwignes, Wismes, Witternesse, Wittes, Wizernes, Zoteux, Zouafques, Zudausques,
Zutkerque.
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 13 sur 106
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 7 décembre 2023 autorisant au titre de l’année 2024 l’ouverture d’un concours externe
par filière pour l’accès au corps des ingénieurs des études et de l’exploitation de l’aviation civile
NOR : TREA2331793A
Par arrêté du ministre délégué auprès du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires,
chargé des transports, en date du 7 décembre 2023, est autorisée, au titre de l’année 2024, l’ouverture d’un
concours externe par filière (MP, PC, PSI et MPI) pour l’accès au corps des ingénieurs des études et de
l’exploitation de l’aviation civile au ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, direction
générale de l’aviation civile.
Le nombre de places offertes pour chaque filière au concours externe sera fixé ultérieurement par arrêté.
La date d’ouverture des inscriptions est fixée au 9 décembre 2023.
La date de clôture des inscriptions est fixée au 16 janvier 2024 (terme de rigueur).
Les épreuves écrites d’admissibilité débuteront le 24 avril 2024.
Les épreuves orales d’admission débuteront le 24 juin 2024.
Nota. – Pour tous renseignements concernant le concours externe, les candidats doivent s’adresser au service du concours
commun INP, CS 44410, 31405 Toulouse Cedex 4, site : http: //www.concours-commun-inp.fr.
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 14 sur 106
TEXTES GÉNÉRAUX
est donnée à l’effet de signer, au nom du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, tous
actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, à M. Emmanuel de LANVERSIN, ingénieur en chef des ponts,
des eaux et des forêts, adjoint au directeur.
Art. 2. – Dans la limite des attributions de la sous-direction du financement et de l’économie du logement et de
l’aménagement, délégation est donnée à l’effet de signer, au nom du ministre de la transition écologique et de la
cohésion des territoires, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets à :
M. Benoît AMEYE, administrateur de l’Etat du deuxième grade, à Mme Maï-Caroline BULLIER,
administratrice de l’Etat du premier grade, et à M. Mathieu PRZYBYLSKI, conseiller d’administration de
l’écologie, du développement et de l’aménagement durable, adjoints au sous-directeur ;
M. Vincent DUPRE-WARIN, administrateur de l’Etat du premier grade, pour les affaires relatives au budget du
logement et de l’aménagement.
Art. 3. – Dans la limite des attributions de la sous-direction des politiques de l’habitat, délégation est donnée à
l’effet de signer, au nom du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, tous actes, arrêtés
et décisions, à l’exclusion des décrets, à :
M. Charles TAMAZOUNT, attaché d’administration de l’Etat hors classe, et à M. Stéphane FLAHAUT,
ingénieur en chef des travaux publics de l’Etat, adjoints au sous-directeur.
Art. 4. – Dans la limite des attributions de la sous-direction de la législation de l’habitat et des organismes de
logement social, délégation est donnée à l’effet de signer, au nom du ministre de la transition écologique et de la
cohésion des territoires, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, à M. Sébastien GORLIN et à
M. Aurélien HAUSER, administrateurs de l’Etat du deuxième grade, adjoints au sous-directeur.
Art. 5. – Dans la limite des attributions de la sous-direction de la qualité et du développement durable dans la
construction, délégation est donnée à l’effet de signer, au nom du ministre de la transition écologique et de la
cohésion des territoires, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, à :
Mme Coralie RUFFENACH, ingénieure en chef des mines, à Mme Céline BONHOMME, ingénieure en chef
des ponts, des eaux et des forêts, et à M. Thomas ZUELGARAY, ingénieur des ponts, des eaux et des forêts,
adjoints au sous-directeur.
Art. 6. – Dans la limite des attributions de la sous-direction de la qualité du cadre de vie, délégation est donnée
à l’effet de signer, au nom du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, tous actes, arrêtés
et décisions, à l’exclusion des décrets, à :
M. Patrick BRIE, ingénieur en chef des travaux publics de l’Etat, adjoint au sous-directeur.
Mme Elea WERMELINGER, conseillère d’administration de l’écologie, du développement et de
l’aménagement durables, pour les affaires relatives aux autorisations de travaux en site classé.
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 14 sur 106
Art. 7. – Dans la limite des attributions de la sous-direction de l’aménagement durable, délégation est donnée à
l’effet de signer, au nom du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, tous actes, arrêtés
et décisions, à l’exclusion des décrets, à :
Mme Magali PINON-LECONTE, architecte et urbaniste de l’Etat en chef, et à M. Christophe SUCHEL,
ingénieur en chef des travaux publics de l’Etat, adjoints au sous-directeur.
Art. 8. – La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française.
Fait le 29 novembre 2023.
D. BOTTEGHI
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 15 sur 106
TEXTES GÉNÉRAUX
MINISTÈRE DE LA CULTURE
Par arrêté de la ministre de l’Europe et des affaires étrangères et de la ministre de la culture en date
du 28 novembre 2023, les biens culturels repris dans la liste annexée au présent arrêté, appartenant aux institutions
suivantes :
– The Horvitz Collection, Boston, MA, États-Unis ;
– Yale University Art Gallery, New Haven, CT, États-Unis,
prêtés à l’exposition « JEAN DARET. PEINTRE DU ROI EN PROVENCE » organisée et présentée au musée
Granet, Aix-en-Provence, du 15 juin 2024 au 29 septembre 2024, sont insaisissables pendant la période de leur prêt
à la France du 15 mai 2024 au 29 octobre 2024, en application des dispositions de l’article 61 de la loi no 94-679 du
8 août 1994 portant diverses dispositions d’ordre économique et financier.
La liste non publiée des biens déclarés insaisissables par le présent arrêté est consultable auprès du service des
musées de France de la direction générale des patrimoines et de l’architecture du ministère de la culture, 182, rue
Saint-Honoré, 75001 Paris.
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 16 sur 106
TEXTES GÉNÉRAUX
MINISTÈRE DE LA CULTURE
Arrêté du 6 décembre 2023 fixant le nombre de postes offerts au concours interne sur titre
et travaux d’accès au corps des assistants ingénieurs du ministère de la culture organisé au
titre de l’année 2023
NOR : MICB2332781A
Par arrêté de la ministre de la culture en date du 6 décembre 2023, le nombre total de postes offerts au concours
interne sur titre et travaux d’accès au corps des assistants ingénieurs du ministère de la culture, organisé au titre de
l’année 2023, est fixé à 18.
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 17 sur 106
TEXTES GÉNÉRAUX
MINISTÈRE DE LA CULTURE
Par arrêté de la ministre de la culture en date du 6 décembre 2023, le nombre total de postes offerts à l’examen
professionnel exceptionnel de recrutement dans le corps des chargés documentaires du ministère de la culture,
organisé au titre de l’année 2023, est fixé à 16.
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 18 sur 106
TEXTES GÉNÉRAUX
Publics concernés : personnes exécutant des travaux non rémunérés dans le cadre des transactions municipales,
maires, magistrats.
Objet : bénéfice du régime de protection sociale du livre IV de la partie législative du code de la sécurité sociale
aux personnes effectuant un travail non rémunéré proposé dans le cadre d’une transaction municipale.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : le décret étend le régime de protection sociale, couvrant actuellement les personnes effectuant un
travail d’intérêt général ou un travail non rémunéré, aux personnes effectuant un travail non rémunéré proposé
dans le cadre d’une transaction municipale en application de l’article 44-1 du code de procédure pénale.
Références : le décret est pris en application de l’article 2 de la loi no 2021-401 du 8 avril 2021 améliorant
l’efficacité de la justice de proximité et de la réponse pénale. Le décret et les dispositions du code de la sécurité
sociale qu’il modifie peuvent être consultés, dans leur rédaction issue de cette modification, sur le site Légifrance
(https://www.legifrance.gouv.fr).
La Première ministre,
Sur le rapport du ministre de la santé et de la prévention et du garde des sceaux, ministre de la justice,
Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses articles L. 412-8 et D. 412-72 à D. 412-77 ;
Vu le code de procédure pénale, notamment son article 44-1 ;
Vu l’avis de la commission des accidents du travail et des maladies professionnelles en date du 10 mars 2023 ;
Vu l’avis du Conseil national d’évaluation des normes en date du 11 mai 2023,
Décrète :
Art. 1 . – Le code de la sécurité sociale est ainsi modifié :
er
Le ministre de la santé
et de la prévention,
AURÉLIEN ROUSSEAU
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
BRUNO LE MAIRE
Le garde des sceaux,
ministre de la justice,
ÉRIC DUPOND-MORETTI
Le ministre du travail,
du plein emploi et de l’insertion,
OLIVIER DUSSOPT
Le ministre délégué auprès du ministre
de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, chargé des comptes publics,
THOMAS CAZENAVE
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 19 sur 106
TEXTES GÉNÉRAUX
de l’article L. 162-17 est modifiée conformément aux dispositions qui figurent en annexe.
Art. 2. – Le présent arrêté prend effet à compter du quatrième jour suivant la date de sa publication au Journal
officiel de la République française.
Art. 3. – Le directeur général de la santé et le directeur de la sécurité sociale sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié ainsi que son annexe au Journal officiel de la République
française.
Fait le 21 novembre 2023.
Le ministre de la santé
et de la prévention,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice L’adjointe à la sous-directrice de la politique
du financement des produits de santé et de la qualité
du système de soins, des pratiques et des soins,
C. DELPECH A. MOULIN
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 19 sur 106
ANNEXE
(1 inscription)
Est inscrite sur la liste des médicaments remboursables aux assurés sociaux la spécialité suivante.
Les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge par l’assurance maladie sont, pour la
spécialité visée ci-dessous, celles qui figurent à l’autorisation de mise sur le marché à la date de publication du
présent arrêté.
Au vu des exigences de qualité et de sécurité des soins requises, la prise en charge de la spécialité
pharmaceutique figurant ci-dessous est subordonnée au respect de la condition d’organisation des soins suivants,
compte tenu de la complexité de la prise en charge des SEP-R très actives :
– l’instauration et les décisions d’arrêt de traitement par ces spécialités devront être prises après consultation
d’un centre de ressources et de compétences dans la sclérose en plaques.
Code CIP Présentation
34009 495 014 2 7 KESIMPTA 20 mg (ofatumumab), solution injectable, 0,4 ml en stylo pré-rempli (B/1) (laboratoires ABACUS MEDICINE)
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 20 sur 106
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêtent :
Art. 1 . – La liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l’usage des collectivités et divers services publics
er
ANNEXE
(1 inscription)
La spécialité pharmaceutique suivante est inscrite sur la liste des médicaments agréés à l’usage des collectivités
et divers services publics :
Les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge par l’assurance maladie sont, pour la
spécialité visée ci-dessous, celles qui figurent à l’autorisation de mise sur le marché à la date de publication du
présent arrêté.
Au vu des exigences de qualité et de sécurité des soins requises, la prise en charge de la spécialité
pharmaceutique figurant ci-dessous est subordonnée au respect de la condition d’organisation des soins suivants,
compte tenu de la complexité de la prise en charge des SEP-R très actives :
– l’instauration et les décisions d’arrêt de traitement par ces spécialités devront être prises après consultation
d’un centre de ressources et de compétences dans la sclérose en plaques.
Code CIP Présentation
34009 495 014 2 7 KESIMPTA 20 mg (ofatumumab), solution injectable, 0,4 ml en stylo pré-rempli (B/1) (laboratoires ABACUS MEDICINE)
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 21 sur 106
TEXTES GÉNÉRAUX
ANNEXE
Colonne I Colonne II Colonne III Colonne IV
Etablissement Personnels pouvant demander leur intégration Date de réalisation Etablissement public de santé
dont l’activité est transférée de l’opération effectuant le recrutement
et de titularisation
Association pour l’Accueil des Infirmier en soins généraux : 1 1er janvier 2023 EPIC- EHPAD de Saint-Germain-du-Plan
Personnes Âgées -EHPAD de Aides-soignants : 3 et de Varennes-le Grand « Le nid
CHARRECONDUIT Agents de service hospitaliers qualifiés : 1 d’Aveline »
Animateur : 1
Adjoint administratif : 1
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 22 sur 106
TEXTES GÉNÉRAUX
de l’article L. 162-17 est modifiée conformément aux dispositions qui figurent en annexe.
Art. 2. – Le directeur général de la santé et le directeur de la sécurité sociale sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié ainsi que son annexe au Journal officiel de la République
française.
Fait le 5 décembre 2023.
Le ministre de la santé
et de la prévention,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice L’adjoint à la sous-directrice de la politique
du financement des produits de santé et de la qualité
du système de soins, des pratiques et des soins,
C. DELPECH L. BUTOR
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice
du financement
du système de soins,
C. DELPECH
ANNEXE
(11 modifications)
Le libellé des spécialités pharmaceutiques suivantes est modifié comme suit.
Libellés abrogés Nouveaux libellés
FLORGYNAL (lactobacillus caséi, estriol, progestérone), FLORGYNAL (lactobacillus caséi, estriol, progestérone),
34009 346 104 9 3 gélules vaginales (B/14) (Laboratoires IPRAD 34009 346 104 9 3 gélules vaginales (B/14) (Laboratoires BIOCODEX)
PHARMA)
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 22 sur 106
MEGACE 160 mg (acétate de mégestrol), comprimés MEGACE 160 mg (acétate de mégestrol), comprimés
34009 336 047 2 1 (B/30) (Laboratoires SWEDISH ORPHAN BIOVITRUM) 34009 336 047 2 1 (B/30) (Laboratoires ZENTIVA FRANCE)
TEXTES GÉNÉRAUX
ANNEXE
(20 modifications)
Le libellé des spécialités pharmaceutiques suivantes est modifié comme suit.
Libellés abrogés Nouveaux libellés
FLORGYNAL (lactobacillus caséi, estriol, proges FLORGYNAL (lactobacillus caséi, estriol, proges
34009 346 104 9 3 térone), gélules vaginales (B/14) (Laboratoires 34009 346 104 9 3 térone), gélules vaginales (B/14) (Laboratoires
IPRAD PHARMA) BIOCODEX)
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 106
MEGACE 160 mg (acétate de mégestrol), compri MEGACE 160 mg (acétate de mégestrol), compri
34009 336 047 2 1 més (B/30) (Laboratoires SWEDISH ORPHAN 34009 336 047 2 1 més (B/30) (Laboratoires ZENTIVA FRANCE)
BIOVITRUM)
PERINDOPRIL SUN 2 mg, comprimés sous pla PERINDOPRIL ARROW 2 mg, comprimés sous
34009 393 991 8 8 quettes formées à froid (B/30) (Laboratoires 34009 393 991 8 8 plaquettes formées à froid (B/30) (Laboratoires
SUN PHARMA FRANCE) ARROW GENERIQUES)
PERINDOPRIL SUN 2 mg, comprimés sous pla PERINDOPRIL ARROW 2 mg, comprimés sous
34009 393 993 0 0 quettes formées à froid (B/90) (Laboratoires 34009 393 993 0 0 plaquettes formées à froid (B/90) (Laboratoires
SUN PHARMA FRANCE) ARROW GENERIQUES)
PERINDOPRIL SUN 4 mg, comprimés sécables PERINDOPRIL ARROW 4 mg, comprimés sécables
34009 393 946 2 6 sous plaquettes formées à froid (B/30) (Labo 34009 393 946 2 6 sous plaquettes formées à froid (B/30) (Labo
ratoires SUN PHARMA FRANCE) ratoires ARROW GENERIQUES)
PERINDOPRIL SUN 4 mg, comprimés sécables PERINDOPRIL ARROW 4 mg, comprimés sécables
34009 393 948 5 5 sous plaquettes formées à froid (B/90) (Labo 34009 393 948 5 5 sous plaquettes formées à froid (B/90) (Labo
ratoires SUN PHARMA FRANCE) ratoires ARROW GENERIQUES)
PERINDOPRIL SUN 8 mg, comprimés sous pla PERINDOPRIL ARROW 8 mg, comprimés sous
34009 394 016 9 0 quettes formées à froid (B/30) (Laboratoires 34009 394 016 9 0 plaquettes formées à froid (B/30) (Laboratoires
SUN PHARMA FRANCE) ARROW GENERIQUES)
PERINDOPRIL SUN 8 mg, comprimés sous pla PERINDOPRIL ARROW 8 mg, comprimés sous
34009 394 018 1 2 quettes formées à froid (B/90) (Laboratoires 34009 394 018 1 2 plaquettes formées à froid (B/90) (Laboratoires
SUN PHARMA FRANCE) ARROW GENERIQUES)
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 7 décembre 2023 modifiant l’arrêté du 25 février 2005 relatif à la cotisation accidents
de travail et maladies professionnelles versée pour le travail des personnes condamnées
à exécuter un travail d’intérêt général et des personnes effectuant un travail non rémunéré
au profit de la collectivité dans le cadre d’une composition pénale
NOR : SPRS2233764A
Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le garde des sceaux,
ministre de la justice, le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion, le ministre de la santé et de la
prévention et le ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et
numérique, chargé des comptes publics,
Vu le code de la sécurité sociale, notamment les articles L. 412-8 et D. 412-72 à D. 412-77 ;
Vu le code de procédure pénale, notamment son article 44-1 ;
Vu le décret no 2023-1156 du 7 décembre 2023 relatif aux personnes exécutant un travail non rémunéré dans le
cadre d’une transaction proposée par le maire ;
Vu l’arrêté du 25 février 2005 relatif à la cotisation accidents de travail et maladies professionnelles versée pour
le travail des personnes condamnées à exécuter un travail d'intérêt général et des personnes effectuant un travail
non rémunéré au profit de la collectivité dans le cadre d'une composition pénale ;
Vu l’avis de la commission des accidents du travail et des maladies professionnelles en date du 10 mars 2023 ;
Vu l’avis du Conseil national d’évaluation des normes en date du 11 mai 2023,
Arrêtent :
Art. 1er. – L’arrêté du 25 février 2005 susvisé est ainsi modifié :
1o Dans l’intitulé, après les mots : « d’une composition pénale », sont insérés les mots : « ou d’une transaction
proposée par le maire » ;
2o Au premier alinéa de l’article 1er, les mots : « ou 41-3 » sont remplacés par les mots : « , 41-3 ou 44-1 » ;
Art. 2. – Le directeur des affaires criminelles et des grâces, la directrice du budget et le directeur de la sécurité
sociale sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié
au Journal officiel de la République française.
Fait le 7 décembre 2023.
Le ministre de la santé
et de la prévention,
Pour le ministre et par délégation :
La cheffe de service,
adjointe au directeur
de la sécurité sociale,
D. CHAMPETIER
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice
chargée de la 6e sous-direction
de la direction du budget,
M. CHANCHOLE
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 24 sur 106
TEXTES GÉNÉRAUX
TEXTES GÉNÉRAUX
Publics concernés : sportifs, Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) ; préleveurs de l’AFLD ;
laboratoire antidopage français.
Objet : détermination des modalités et conditions dans lesquelles peuvent être réalisées la comparaison
d’empreintes génétiques et l’examen de caractéristiques génétiques par le laboratoire antidopage français ; ajout
du module endocrinien au passeport biologique des sportifs.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : ce texte est pris pour l’application de la loi no 2023-280 du 19 mai 2023 relative aux jeux Olympiques et
Paralympiques et portant diverses autres dispositions qui a notamment autorisé la réalisation d’analyses
génétiques dans le cadre de finalités strictement définies. Ainsi que requis par la loi, ce texte prévoit les conditions
et modalités de réalisation de telles analyses. En effet, ces analyses pouvant être considérées comme sensibles, il
est primordial de les entourer de toutes les garanties nécessaires afin de protéger les droits et libertés des sportifs
dans leur réalisation. Par ailleurs, ce texte prévoit également des modifications des dispositions relatives au
passeport biologique des sportifs afin de tirer les conséquences de récentes modifications apportées par l’Agence
mondiale antidopage et de prévoir que ce passeport sera également composé d’un module endocrinien.
Références : le décret est pris, en partie, pour l’application de la loi no 2023-380 du 19 mai 2023. Le texte et les
dispositions du code du sport telles que modifiées par lui peuvent être consultés sur le site Légifrance (https://www.
legifrance.gouv.fr).
La Première ministre,
Sur le rapport de la ministre des sports et des jeux Olympiques et Paralympiques,
Vu la convention internationale pour la protection des personnes à l’égard du traitement automatisé de données à
caractère personnel, signée à Strasbourg le 28 janvier 1981 ;
Vu la convention internationale contre le dopage dans le sport, signée à Paris le 19 octobre 2005, publiée par le
décret no 2007-503 du 2 avril 2007 ;
Vu le règlement (UE) 2016/679 du Parlement européen et du Conseil du 27 avril 2016 relatif à la protection des
personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces
données, et abrogeant la directive 95/46/CE ;
Vu la décision de la Commission européenne 2002/2/CE du 20 décembre 2001 constatant, conformément à la
directive 95/46/CE du Parlement européen et du Conseil, le niveau de protection adéquat des données à caractère
personnel assuré par la loi canadienne sur la protection des renseignements personnels et les documents
électroniques ;
Vu le règlement (UE) 2016/679 du Parlement européen et du Conseil du 27 avril 2016 relatif à la protection des
personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces
données, et abrogeant la directive 95/46/CE ;
Vu le code du sport, notamment ses articles L. 230-3, L. 232-5, L. 232-9, L. 232-12, L. 232-12-1, L. 232-12-2,
L. 232-13, L. 232-21, L. 232-22, L. 232-22-1 et L. 232-23 ;
Vu la loi no 2023-380 du 19 mai 2023 relative aux jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 et portant diverses
autres dispositions, notamment son article 5 ;
Vu la loi no 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, notamment
les IV de son articles 8 et II de son article 26 ;
Vu la décision du Conseil constitutionnel no 2023-850 DC du 17 mai 2023 ;
Vu la délibération no 2023-15 du 22 juin 2023 de l’Agence française de lutte contre le dopage ;
Vu l’avis no 2023-061 du 6 juillet 2023 de la Commission nationale de l’informatique et des libertés ;
Le Conseil d’Etat (section de l’intérieur) entendu,
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 26 sur 106
Décrète :
Art. 1 . – Le code du sport est modifié conformément aux articles 2 à 7 du présent décret.
er
« Lorsque l’analyse vise à identifier la présence ou l’absence d’une mutation d’un gène impliqué dans la
performance induisant une production endogène anormale d’une substance interdite en application de
l’article L. 232-9, une analyse excluant toute connaissance de l’ensemble des caractéristiques génétiques du
sportif peut être effectuée sur une partie ciblée du génome, par l’amplification mentionnée au premier alinéa suivie
d’un séquençage d’une partie du gène spécifique.
« Sous-paragraphe 2
« Traitement de données à caractère personnel
« Art. R. 232-67-20. – Il est créé un traitement de données à caractère personnel pour recueillir les résultats
issus de la comparaison d’empreintes génétiques et de l’examen de caractéristiques génétiques en application de
l’article L. 232-12-2.
« Art. R. 232-67-21. – Le laboratoire mentionné à l’article L. 232-12-2 est responsable du traitement.
« Art. R. 232-67-22. – Le traitement mentionné à l’article R. 232-67-20 a pour finalités, dans le cadre des
politiques visant à protéger la santé des sportifs et à garantir l’équité et l’éthique des compétitions sportives, de
conserver les résultats issus des analyses génétiques afin de permettre l’engagement de poursuites disciplinaires et
de faciliter la coopération internationale entre les organisations antidopage et avec l’Agence mondiale antidopage.
« A cet effet, le traitement rassemble les données issues des analyses génétiques effectuées pour :
« 1o Confirmer l’usage d’une méthode figurant sur la liste des interdictions mentionnée à l’article L. 232-9
consistant en :
« a) L’administration de sang homologue ;
« b) La substitution d’échantillons ;
« c) La manipulation génétique pouvant modifier les caractéristiques somatiques aux fins d’augmentation de la
performance ;
« 2o Confirmer la présence d’une mutation génétique dans un ou plusieurs gènes impliqués dans la performance
induisant une production endogène d’une substance interdite en application du même article L. 232-9.
« Art. R. 232-67-23. – Les données à caractère personnel et informations enregistrées dans le traitement
incluent, à l’exclusion de toute donnée permettant l’identification directe du sportif :
« – le sexe du sportif ;
« – les données génétiques révélées lors des analyses ayant pour finalité l’une de celles mentionnées à
l’article L. 232-12-2 ;
« – les dates de réalisation des analyses prévues au R. 232-67-17.
« Les données enregistrées dans le traitement font apparaitre directement ou indirectement, des données
génétiques et des données concernant la santé, telles que mentionnées au I de l’article 6 de la loi no 78-17
du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés. Il est interdit de sélectionner dans ce
traitement une catégorie particulière de personnes à partir de ces seules données.
« Art. R. 232-67-24. – Sont seuls autorisés à enregistrer ou modifier les données et informations mentionnées à
l’article R. 232-67-23 les agents spécialement habilités à cet effet par le directeur du laboratoire.
« Art. R. 232-67-25. – Peuvent être destinataires des données mentionnées à l’article R. 232-67-23, par le biais
du système d’administration et de gestion antidopage hébergé sur une plateforme internet sécurisée au Canada, les
personnes ayant besoin d’en connaitre, au sein des organismes suivants :
« 1o L’organisation antidopage pour le compte de laquelle est réalisée l’analyse ;
« 2o L’Agence mondiale antidopage.
« Lorsque l’analyse est réalisée à la demande de l’Agence française de lutte contre le dopage, les données
mentionnées au premier alinéa sont adressées à son Secrétaire général.
« Art. R. 232-67-26. – Lorsqu’elles révèlent la présence d’une substance ou l’usage d’une méthode interdites,
les données mentionnées à l’article R. 232-67-23 sont conservées pendant toute la durée de la procédure
disciplinaire.
« A l’issue de ces procédures, ces données sont effacées sans délai du traitement mentionné à
l’article R. 232-67-20.
« Lorsque les analyses mentionnées au R. 232-67-19 ne révèlent la présence d’aucune substance ou l’utilisation
d’aucune méthode interdites, les données qui en sont issues sont détruites sans délai.
« Art. R. 232-67-27. – L’information des sportifs sur la mise en œuvre de ce traitement est inscrite sur le
procès-verbal de contrôle mentionné à l’article R. 232-58.
« Le droit d’opposition prévu à l’article 110 de la loi no 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux
fichiers et aux libertés ne s’applique pas au traitement mentionné à l’article R. 232-41-13.
« Le droit d’accès s’exerce auprès du directeur du laboratoire antidopage français par l’intermédiaire de
l’organisation antidopage responsable de la gestion des résultats dans les conditions prévues à l’article 105 de la
même loi. »
Art. 8. – La ministre des sports et des jeux Olympiques et Paralympiques est chargée de l’exécution du présent
décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 26 sur 106
ANNEXE II-2
(Art. R. 232-67-18)
INFORMATION DÉLIVRÉE AUX SPORTIFS LORS DE LA PRISE
OU DU RENOUVELLEMENT DE LICENCE
« En vertu de l’article L. 232-12-2 du code du sport, les prélèvements réalisés à l’occasion de contrôles relatifs à
la lutte contre le dopage peuvent faire l’objet de comparaison d’empreintes génétiques et de l’examen de
caractéristiques génétiques aux seules fins de mettre en évidence la présence ou l’usage d’une substance ou d’une
méthode interdite dans les conditions prévues aux articles R. 232-67-17 à R. 232-67-27 du code du sport.
« En vertu de l’article L. 232-12-2 du code du sport, les données génétiques issues de ces analyses sont
enregistrées dans un traitement de données à caractère personnel dans les conditions prévues aux
articles R. 232-67-20 à R. 232-67-27 du code du sport.
« En décidant de prendre part à une compétition sportive ou en vous entrainant à cette fin, vous êtes susceptible
d’être soumis à un contrôle au terme duquel les prélèvements peuvent faire l’objet d’analyses génétiques. Les
données issues de ces analyses seront enregistrées dans le traitement de données à caractère personnel dont est
responsable le laboratoire antidopage français. Cette information vise à s’assurer qu’en participant aux
compétitions sportives, vous reconnaissez avoir été dûment informé de ces possibilités et y consentez.
« A titre exceptionnel, ces analyses peuvent conduire à une découverte incidente fortuite de caractéristiques
génétiques pouvant être responsables d’une affection justifiant des mesures de prévention ou de soins pour vous ou
des membres de votre famille susceptibles d’être concernés.
« Lors d’un éventuel contrôle antidopage, vous serez informé par la personne chargée du contrôle de la
possibilité de refuser la révélation des caractéristiques génétiques pouvant être associées ou responsables d’une
telle affection, ainsi que du risque qu’un refus ferait courir aux membres de votre famille potentiellement
concernés, dans le cas où une anomalie génétique pouvant être responsable d’une affection grave justifiant de
mesures de prévention, y compris de conseil génétique, ou de soins serait diagnostiquée.
« Dans ce cas, ce refus sera expressément mentionné sur le procès-verbal de contrôle mentionné à
l’article R. 232-58 du code du sport.
« Pour toute question concernant le traitement de vos données à caractère personnel, vous pouvez contacter le
délégué à la protection des données de l’organisation antidopage responsable de la gestion des résultats. »
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 27 sur 106
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre de l’intérieur et des outre-mer en date du 25 septembre 2023, est admis à faire valoir
ses droits à la retraite par limite d’âge :
M. Yves JOANNESSE, commissaire général de police, à compter du 1er janvier 2024.
L’intéressé est radié des cadres à cette même date.
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 28 sur 106
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre de l’intérieur et des outre-mer en date du 25 septembre 2023, est admis à faire valoir ses
droits à la retraite par limite d’âge :
M. Pierre CRUCIANI, commissaire général de police, à compter du 1er janvier 2024.
L’intéressé est radié des cadres à cette même date.
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 29 sur 106
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté de la ministre déléguée auprès du ministre de l’intérieur et des outre-mer et du ministre de la transition
écologique et de la cohésion des territoires, chargée des collectivités territoriales et de la ruralité, en date
du 11 octobre 2023, Mme Louise WALTHER, directrice de la citoyenneté, de la légalité et de l’environnement
auprès du préfet des Bouches-du-Rhône, est nommée en qualité de représentante de l’Etat désignée par le ministre
chargé des collectivités territoriales au conseil d’administration de l’Etablissement public d’aménagement
Euroméditerranée, en tant que membre suppléante.
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 30 sur 106
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre de l’intérieur et des outre-mer en date du 11 octobre 2023, est admis à faire valoir ses
droits à la retraite par limite d’âge :
M. Vincent TERRENOIR, commissaire général de police, à compter du 1er janvier 2024.
L’intéressé est radié des cadres à cette même date.
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 31 sur 106
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par décret du Président de la République en date du 7 décembre 2023, vu l’avis favorable du Conseil supérieur
de la magistrature lors de sa séance du 29 août 2023, Mme Léa LE GALIARD, magistrate du second grade, est
placée en position de détachement auprès du ministère de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle
et numérique, dans le corps des administrateurs de l’Etat, afin d’occuper les fonctions de directrice de projet droit
des affaires à la direction générale des entreprises, à compter du 16 octobre 2023, pour une durée de trois ans.
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 32 sur 106
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par décret du Président de la République en date du 7 décembre 2023, M. Thibaut ARNOU, magistrat
du premier grade, est maintenu en position de détachement auprès de la Cour des comptes afin d’exercer les
fonctions de premier conseiller du corps des magistrats de chambre régionale des comptes, pour une durée
de trois ans, à compter du 1er janvier 2024.
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 33 sur 106
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par décret du Président de la République en date du 7 décembre 2023, vu l’avis du Conseil supérieur de la
magistrature lors de sa séance du 19 septembre 2023, Mme Anaïs TAÏBI-LECOEUR, magistrate du premier grade,
est placée en position de détachement auprès du Parquet européen afin d’exercer les fonctions de procureure
européenne déléguée, pour une durée de cinq ans, à compter du 1er janvier 2024.
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 34 sur 106
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du directeur du centre ministériel de gestion de Toulon en date du 30 novembre 2023, Mme Catherine
PICARD, ingénieure civile de la défense, est admise à faire valoir ses droits à la retraite, sur sa demande, à compter
du 1er mai 2024.
A cette même date, l’intéressée est radiée des cadres du ministère des armées.
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 35 sur 106
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du directeur du centre ministériel de gestion de Toulon en date du 30 novembre 2023, M. Didier
MOOR, attaché d’administration de l’Etat, est admis à faire valoir ses droits à la retraite, sur sa demande, à compter
du 1er mai 2024.
A cette même date, l’intéressé est radié des cadres du ministère des armées.
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 36 sur 106
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté de la directrice du centre ministériel de gestion de Saint-Germain-en-Laye en date du 4 décembre 2023,
Mme Mireille NICOLAS, appartenant au corps des pédicures-podologues, ergothérapeutes, psychomotriciens,
orthoptistes, diététiciens, préparateurs en pharmacie hospitalière, techniciens de laboratoire médical et
manipulateurs d’électroradiologie médicale du ministère de la défense, de classe normale, est admise à faire
valoir ses droits à la retraite, sur sa demande, à compter du 1er juillet 2024.
A cette même date, l’intéressée est radiée des cadres du ministère des armées.
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 37 sur 106
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre des armées en date du 6 décembre 2023, sont nommés au conseil d’administration de
l’Ecole polytechnique, en qualité de personnalités qualifiées :
Mme Patricia BLANC, directrice générale déléguée de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de
l’énergie.
M. Guillaume POUPARD, directeur général adjoint de la société Docaposte.
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 38 sur 106
MESURES NOMINATIVES
La ministre déléguée auprès du ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion et du ministre de l’éducation
nationale et de la jeunesse, chargée de l’enseignement et de la formation professionnels,
Vu le décret no 2017-1063 du 18 mai 2017 modifié relatif aux cabinets ministériels ;
Vu le décret no 2017-1098 du 14 juin 2017 relatif aux collaborateurs du Président de la République et des
membres du Gouvernement ;
Vu le décret du 16 mai 2022 portant nomination du Premier ministre ;
Vu le décret du 4 juillet 2022 relatif à la composition du Gouvernement,
Arrête :
Art. 1 . – Mme Séverine TEMPLET est nommée, à compter du 11 décembre 2023, conseillère communication
er
et grands évènements au cabinet de la ministre déléguée auprès du ministre du travail, du plein emploi et de
l’insertion et du ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse, chargée de l’enseignement et de la formation
professionnels.
Art. 2. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 5 décembre 2023.
CAROLE GRANDJEAN
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 39 sur 106
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion en date du 6 décembre 2023, est nommé
membre de la commission spécialisée relative aux pathologies professionnelles du Conseil d’orientation des
conditions de travail, au titre de représentante des salariés au sein du collège des partenaires sociaux :
Sur proposition de la Confédération française des travailleurs chrétiens :
Mme Myriam CHAPPUIS, titulaire, en remplacement de Mme Frédérique PARROT.
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 40 sur 106
MESURES NOMINATIVES
Par décret du Président de la République en date du 7 décembre 2023, le décret du 11 octobre 2023 portant
nomination de deux directrices académiques des services de l’éducation nationale et de deux directeurs
académiques adjoints des services de l’éducation nationale est modifié ainsi qu’il suit :
Au dernier alinéa, concernant la nomination de Mme Nicole NOILHETAS, les mots : « inspectrice d’académie-
inspectrice pédagogique régionale » sont remplacés par les mots : « inspectrice de l’éducation nationale » et les
mots : « pour une durée de quatre ans » sont remplacés par les mots : « pour une durée de deux ans ».
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 41 sur 106
MESURES NOMINATIVES
Par décret du Président de la République en date du 7 décembre 2023, les personnes dont les noms suivent,
admises aux concours ouverts pour le recrutement de professeurs des universités de médecine générale au titre de
l’année 2023, sont nommées et titularisées à compter de leur date d’installation au cours de l’année universi
taire 2023-2024 en qualité de professeur des universités de médecine générale et affectées auprès de l’unité de
formation et de recherche de médecine des universités ci-dessous désignées :
Clermont Auvergne
Mme Hélène VAILLANT-ROUSSEL.
Lille
M. Nassir MESSAADI.
Montpellier
Mme Béatrice FOLCO LOGNOS.
Paris-Est Créteil
Mme Emilie FERRAT.
Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines
Mme Mathilde CORDIER née FRANCOIS.
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 42 sur 106
MESURES NOMINATIVES
Par décret du Président de la République en date du 7 décembre 2023, les personnes dont les noms suivent sont
nommées en qualité de professeur des universités titulaire et affectées dans les établissements d’enseignement
supérieur désignés ci-après, à compter de la date de leur installation au cours de l’année universitaire 2023-2024 :
Au titre du 1o de l’article 46 du décret no 84-431 du 6 juin 1984 modifié fixant les dispositions statutaires
communes applicables aux enseignants-chercheurs et portant statut particulier du corps des professeurs des
universités et du corps des maîtres de conférences :
1re section :
M. Walid BEN HAMIDA, université de Lille, Institut universitaire de technologie.
5e section :
M. Jan FIDRMUC, université de Lille.
M. Alexandre LÉNÉ, université de Lille.
9e section :
Mme Béatrice FERRIER, université de Lille.
Mme Myriam ROMAN-BRAVARD, université de Lille.
11e section :
Mme Corinne OSTER, université de Lille.
Mme Mary, Géraldine VAUGHAN, université de Lille.
16e section :
Mme Loris Tamara SCHIARATURA, université de Lille.
17e section :
M. Alexandre CHEVREMONT, université de Lille.
21e section :
Mme Sylvie DONNAT-BEAUQUIER, université de Lille.
Mme Anne RELTGEN-TALLON, université d’Amiens.
22e section :
M. Jérémie CERMAN, université d’Artois.
M. Stéphane LEMBRE, université de Lille.
25e section :
M. Yaël FRÉGIER, université d’Artois.
M. Ronan TERPEREAU, université de Lille.
27e section :
M. Abdessamad AIT EL CADI, Institut national des sciences appliquées Hauts-de-France.
M. Ioan Marius BILASCO, université de Lille.
M. Jérémie DEQUIDT, université de Lille.
60e section :
M. Abdelbacet OUESLATI, université de Lille.
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 42 sur 106
64e section :
Mme Sophie DEGROOTE-GROUX, université de Lille.
66e section :
M. Maxime CULOT, université d’Artois.
70e section :
Mme Anne-Françoise DEQUIRE, université de Lille.
M. Bruno HUBERT, université de Lille.
Au titre du 3o de l’article 46 du décret n 84-431 du 6 juin 1984 modifié fixant les dispositions statutaires
communes applicables aux enseignants-chercheurs et portant statut particulier du corps des professeurs des
universités et du corps des maîtres de conférences :
63e section :
M. Abdelkader BENABOU, université de Lille.
66e section :
M. Bruno DELBREIL, université de Lille.
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 43 sur 106
MESURES NOMINATIVES
Par décret du Président de la République en date du 7 décembre 2023, les dispositions du décret
du 1er septembre 2023 portant nomination dans le corps des professeurs des universités sont modifiées comme
suit en ce qui concerne l’année universitaire :
Au lieu de : « 2022-2023 », lire : « 2023-2024 ».
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 44 sur 106
MESURES NOMINATIVES
Par décret du Président de la République en date du 7 décembre 2023, M. Olivier DENAIS, ingénieur général
des ponts, des eaux et des forêts de classe exceptionnelle, est nommé dans l’emploi d’inspecteur général (groupe I)
au Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux, à compter du 1er janvier 2024, pour une
durée de cinq ans, avec une période probatoire de six mois.
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 45 sur 106
MESURES NOMINATIVES
MESURES NOMINATIVES
MESURES NOMINATIVES
MESURES NOMINATIVES
MESURES NOMINATIVES
Arrêté du 29 novembre 2023 fixant la liste des personnes autorisées à exercer en France la
profession de médecin dans la spécialité « psychiatrie » en application des dispositions du B
du IV de l’article 83 de la loi no 2006-1640 du 21 décembre 2006 de financement de la sécurité
sociale pour 2007 modifiée
NOR : SPRN2333669A
Par arrêté du ministre de la santé et de la prévention en date du 29 novembre 2023, est autorisée à exercer en
France la profession de médecin dans la spécialité « psychiatrie », en application des dispositions du B du IV de
l’article 83 de la loi no 2006-1640 du 21 décembre 2006 de financement de la sécurité sociale pour 2007 modifiée,
la personne dont le nom suit :
M. SECK (Papa Alioune), né le 7 novembre 1987 à Dakar (Sénégal).
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 50 sur 106
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre de la santé et de la prévention en date du 5 décembre 2023, M. CINQ-MARS (Alexandre),
né le 25 décembre 1990 à Québec (Canada), est autorisé à exercer temporairement la médecine dans la spécialité
« médecine cardiovasculaire », en qualité de praticien contractuel, au sein du service de rythmologie, dirigé par le
docteur Laurent Fiorina, institut cardiovasculaire de Paris Sud, dans les conditions prévues à son contrat de travail
et sous réserve de son inscription au tableau de l’ordre des médecins.
Cette autorisation temporaire d’exercice, d’une durée de deux ans, prendra effet à compter de la date fixée par la
convention d’accueil mentionnée à l’annexe 2 de l’arrêté du 19 mars 2018 fixant la procédure de délivrance de
l’autorisation temporaire d’exercice de la médecine, de la chirurgie dentaire ou de la pharmacie et le modèle de
convention d’accueil mentionnée à l’article R. 4111-35 du code de la santé publique.
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 51 sur 106
CONVENTIONS COLLECTIVES
Arrêté du 22 septembre 2023 portant extension d’un avenant à un accord conclu dans le cadre
de la convention collective nationale du travail mécanique du bois et des scieries, du négoce
et de l’importation (no 158)
NOR : MTRT2324028A
CONVENTIONS COLLECTIVES
Arrêté du 29 novembre 2023 portant extension d’un accord conclu dans le cadre
de la convention collective nationale des services de l’automobile (no 1090)
NOR : MTRT2331366A
d’application de la convention collective nationale des services de l’automobile du 15 janvier 1981, les stipulations
de l’accord paritaire national du 11 mai 2023 relatif au capital de fin de carrière au bénéfice de certains salariés
prenant avant 60 ans une retraite anticipée pour carrière longue, conclu dans le cadre de la convention collective
susvisée.
Art. 2. – L’extension des effets et sanctions de l’accord susvisé prend effet à compter de la date de publication
du présent arrêté pour la durée restant à courir et aux conditions prévues par ledit accord.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 29 novembre 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général du travail,
P. RAMAIN
Nota. – Le texte de l’accord susvisé a été publié aux Bulletin officiel du ministère, fascicule conventions collectives
no 2023/22, disponible sur le site www.legifrance.gouv.fr/liste/bocc.
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 53 sur 106
CONVENTIONS COLLECTIVES
d’application de la convention collective nationale de la pharmacie d’officine du 3 décembre 1997, les stipulations
de l’avenant du 17 octobre 2022 portant révision de l’accord collectif national étendu du 7 mars 2016 relatif à
l’accès des salariés à la formation professionnelle tout au long de la vie, conclu dans le cadre de la convention
collective nationale susvisée.
Art. 2. – L’extension des effets et sanctions de l’avenant susvisé prend effet à compter de la date de publication
du présent arrêté pour la durée restant à courir et aux conditions prévues par ledit avenant.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 30 novembre 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général du travail,
P. RAMAIN
Nota. – Le texte de l’avenant susvisé a été publié au Bulletin officiel du ministère, fascicule conventions collectives
no 2022/47, disponible sur le site www.legifrance.gouv.fr/liste/bocc.
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 54 sur 106
CONVENTIONS COLLECTIVES
Arrêté du 30 novembre 2023 portant extension d’un accord conclu dans le cadre de la convention
collective nationale du personnel des cabinets d’avocats (no 1000) et de la convention collective
nationale des avocats salariés (no 1850)
NOR : MTRT2324027A
d’application de la convention collective nationale du personnel des cabinets d’avocats et dans celui de la
convention collective nationale des avocats salariés, les stipulations de l’accord du 14 avril 2023 relatif au
financement du paritarisme, conclu dans le cadre des conventions collectives nationales susvisées.
L’alinéa 3 de l’article 6 est exclu de l’extension en tant qu’il contrevient aux dispositions des articles L. 931-1
et L. 931-2 du code de la sécurité sociale qui n’autorisent pas la collecte des fonds de financement du paritarisme
par un organisme de prévoyance.
Art. 2. – L’extension des effets et sanctions de l’accord susvisé prend effet à compter de la date de publication
du présent arrêté pour la durée restant à courir et aux conditions prévues par ledit accord.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 30 novembre 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général du travail,
P. RAMAIN
Nota. – Le texte de l’accord susvisé a été publié au Bulletin officiel du ministère, fascicule conventions collectives no 2023/23,
disponible sur le site www.legifrance.gouv.fr/liste/bocc.
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 55 sur 106
CONVENTIONS COLLECTIVES
CONVENTIONS COLLECTIVES
d’application de la convention collective nationale de la pharmacie d’officine du 3 décembre 1997, les stipulations
de l’avenant du 3 juillet 2023 relatif aux régimes de prévoyance et aux régimes de frais de soins de santé, à la
convention collective nationale susvisée.
Art. 2. – L’extension des effets et sanctions de l’avenant susvisé prend effet à compter de la date de publication
du présent arrêté pour la durée restant à courir et aux conditions prévues par ledit avenant.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 30 novembre 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général du travail,
P. RAMAIN
Nota. – Le texte de l’avenant susvisé a été publié au Bulletin officiel du ministère, fascicule conventions collectives
no 2023/30, disponible sur le site www.legifrance.gouv.fr/liste/bocc.
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 57 sur 106
CONVENTIONS COLLECTIVES
Arrêté du 30 novembre 2023 portant extension d’un avenant à la convention collective nationale
des salariés en portage salarial (no 3219)
NOR : MTRT2328034A
CONVENTIONS COLLECTIVES
CONVENTIONS COLLECTIVES
En application de l’article L. 2261-15 du code du travail, le ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion
envisage de prendre un arrêté tendant à rendre obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés entrant
dans son champ d’application, les stipulations de l’avenant ci-après indiqué.
Cet avenant pourra être consulté en direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités.
Dans un délai de quinze jours, les organisations et toute personne intéressée sont priées de faire connaître leurs
observations et avis au sujet de la généralisation envisagée.
Leurs communications devront être adressées au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion (DGT,
bureau DS1), 39-43, quai André-Citroën, 75902 Paris Cedex 15.
Dans un délai d’un mois, les organisations professionnelles d’employeurs reconnues représentatives au niveau
de l’avenant peuvent s’opposer à son extension. L’opposition écrite et motivée est notifiée et déposée dans les
conditions prévues par les articles L. 2231-5 et L. 2231-6 du code du travail.
Texte dont l’extension est envisagée :
Avenant no 11 du 5 octobre 2023 au protocole d’accord du 5 juin 1987.
Dépôt :
Direction générale du travail au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion.
Objet :
Prévoyance.
Signataires :
Fédération des syndicats dentaires libéraux (FSDL).
Union dentaire (UD).
Les Chirurgiens-Dentistes de France (Les CDF).
Organisations syndicales de salariés intéressées rattachées à la CFE-CGC, à la CGT-FO et à l’UNSA.
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 60 sur 106
CONVENTIONS COLLECTIVES
En application de l’article L. 2261-15 du code du travail, la ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion
envisage de prendre un arrêté tendant à rendre obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés entrant
dans leur champ d’application, les stipulations des avenants ci-après indiqués.
Ces avenants pourront être consultés en direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des
solidarités.
Dans un délai de quinze jours, les organisations et toute personne intéressée sont priées de faire connaître leurs
observations et avis au sujet de la généralisation envisagée.
Leurs communications devront être adressées au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion (DGT,
bureau DS1), 39-43, quai André-Citroën, 75902 Paris Cedex 15.
Dans un délai d’un mois, les organisations professionnelles d’employeurs reconnues représentatives au niveau
des avenants peuvent s’opposer à leur extension. L’opposition écrite et motivée est notifiée et déposée dans les
conditions prévues par les articles L. 2231-5 et L. 2231-6 du code du travail.
Textes dont l’extension est envisagée :
Avenant no 4 du 16 octobre 2023.
Avenant rectificatif à l’avenant no 6 du 16 octobre 2023 à l’annexe 6.
Avenant no 7 du 16 octobre 2023 à l’annexe 6.
Avenant no 7 du 16 octobre 2023 à l’annexe 5.
Dépôt :
Direction générale du travail au ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion.
Objet :
Révision de certaines dispositions de la Convention collective.
Salaires minima conventionnels applicables aux salariés du particulier employeur.
Salaires minima conventionnels applicables aux salariés du particulier employeur (annexe 6).
Salaires minima conventionnels applicables aux assistants maternels du particulier employeur.
Signataires :
Fédération nationale des particuliers employeurs (FEPEM).
Organisations syndicales de salariés intéressées rattachées à la CGT-FO, à la CFDT, à la CGT et à l’UNSA.
Confédération des Syndicats d’Assistants Familiaux et d’Assistants Maternels CSAFAM (UNSPAFAM).
Syndicat professionnel des assistants maternels et assistants familiaux (SPAMAF).
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 61 sur 106
CONVENTIONS COLLECTIVES
rendues obligatoires pour tous les employeurs et tous les salariés compris dans le champ d’application
professionnel et territorial dont ils relèvent, sous réserve, le cas échéant, de l’application des dispositions
législatives et réglementaires relatives au salaire minimum de croissance.
Art. 2. – L’extension des effets et sanctions des avenants visés à l’article 1er est applicable à compter de la date
de publication du présent arrêté pour la durée restant à courir et aux conditions prévues par lesdits avenants.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 5 décembre 2023.
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur du travail
et de la protection sociale,
O. CUNIN
Nota. – Ces textes ont été publiés au Bulletin officiel des conventions collectives (agriculture) no 2023/43 disponible sur le site
https://www.legifrance.gouv.fr/liste/bocc.
ANNEXE
Date
Avenant de salaire concerné No du BOCC de publication de
IDCC Convention collective concernée par l’extension où l’avenant l’avis
est publié au JORF
Conseil constitutionnel
Décision no 2023-1074 QPC du 8 décembre 2023
NOR : CSCX2333758S
« L’officier public ou ministériel peut être poursuivi disciplinairement, même après l’acceptation de sa
démission, si les faits qui lui sont reprochés ont été commis pendant l’exercice de ses fonctions. Si la sanction est
prononcée, alors que la nomination de son successeur est déjà intervenue, celui-ci demeure titulaire de l’office
quelle que soit la peine infligée ».
3. L’article 5 de la même ordonnance, dans sa rédaction résultant de l’ordonnance du 18 septembre 2019,
prévoit :
« L’officier public ou ministériel est poursuivi disciplinairement, soit devant la chambre de discipline, soit
devant le tribunal judiciaire, selon les distinctions établies par les articles suivants ».
4. L’article 6-1 de la même ordonnance, dans la même rédaction, prévoit :
« Sans préjudice des dispositions des articles 10 et 11 ci-après, lorsque les poursuites devant la chambre de
discipline ne sont pas exercées à la demande du procureur de la République, le syndic notifie à celui-ci la citation
qu’il a fait délivrer à l’officier public ou ministériel.
« Le procureur de la République peut citer l’officier public ou ministériel devant le tribunal judiciaire statuant
disciplinairement. Il notifie la citation au syndic de la chambre.
« La chambre de discipline est dessaisie à compter de la notification ».
5. L’article 10 de la même ordonnance, dans la même rédaction, prévoit :
« L’action disciplinaire devant le tribunal judiciaire est exercée par le procureur de la République. Elle peut
également être exercée par le président de la chambre de discipline agissant au nom de celle-ci, ainsi que par toute
personne qui se prétend lésée par l’officier public ou ministériel. Dans ce cas, le procureur de la République est
obligatoirement entendu.
« Lorsqu’ils n’ont pas exercé eux-mêmes l’action disciplinaire, le président de la chambre ou la personne qui se
prétend lésée peuvent intervenir à l’instance.
« Dans tous les cas, ils peuvent demander l’allocation de dommages-intérêts ».
6. L’article 11 de la même ordonnance, dans la même rédaction, prévoit :
« La citation devant le tribunal judiciaire peut être motivée par les faits mêmes qui avaient donné lieu à
poursuite devant la chambre de discipline, que celle-ci n’ait pas statué, ait prononcé la relaxe ou l’une des peines
de sa compétence ».
7. Le requérant reproche à ces dispositions de ne pas prévoir, lors de la comparution du notaire poursuivi devant
le tribunal judiciaire statuant disciplinairement, la notification à l’intéressé du droit qu’il a de se taire, alors
que ses déclarations sont susceptibles d’être utilisées dans le cadre de cette procédure ou, le cas échéant, d’une
procédure pénale. Il en résulterait, selon lui, une méconnaissance du principe de la présomption d’innocence
et des droits de la défense.
8. Par conséquent, la question prioritaire de constitutionnalité porte sur le premier alinéa de l’article 10 de
l’ordonnance du 28 juin 1945.
9. Aux termes de l’article 9 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 : « Tout homme étant
présumé innocent jusqu’à ce qu’il ait été déclaré coupable, s’il est jugé indispensable de l’arrêter, toute
rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s’assurer de sa personne doit être sévèrement réprimée par la loi ».
Il en résulte le principe selon lequel nul n’est tenu de s’accuser, dont découle le droit de se taire. Ces exigences
s’appliquent non seulement aux peines prononcées par les juridictions répressives mais aussi à toute sanction
ayant le caractère d’une punition. Elles impliquent que le professionnel faisant l’objet de poursuites
disciplinaires ne puisse être entendu sur les manquements qui lui sont reprochés sans qu’il soit préalablement
informé du droit qu’il a de se taire.
10. Les dispositions contestées prévoient les modalités selon lesquelles une action disciplinaire peut être
exercée à l’encontre des notaires et de certains autres officiers publics ou ministériels devant le tribunal
judiciaire statuant disciplinairement.
11. D’une part, ni ces dispositions, qui se bornent à désigner les titulaires de l’action disciplinaire, ni aucune
autre disposition législative ne fixent les conditions selon lesquelles l’officier public ou ministériel poursuivi
comparaît devant le tribunal judicaire.
12. D’autre part, la procédure disciplinaire applicable à ces officiers publics et ministériels, qui est soumise aux
exigences de l’article 9 de la Déclaration de 1789, ne relève pas du domaine de la loi mais, sous le contrôle du
juge compétent, du domaine réglementaire.
13. Dès lors, le grief tiré de ce que les dispositions législatives contestées méconnaîtraient ces exigences, faute
de prévoir que le professionnel poursuivi disciplinairement doit être informé de son droit de se taire lors de sa
comparution devant le tribunal judiciaire, doit être écarté.
14. Par conséquent, les dispositions contestées, qui ne méconnaissent ni les droits de la défense, ni aucun autre
droit ou liberté que la Constitution garantit, doivent être déclarées conformes à la Constitution.
Le Conseil constitutionnel décide :
Art. 1 . – Le premier alinéa de l’article 10 de l’ordonnance no 45-1418 du 28 juin 1945 relative à la discipline
er
des notaires et de certains officiers ministériels, dans sa rédaction résultant de l’ordonnance no 2019-964
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 62 sur 106
du 18 septembre 2019 prise en application de la loi no 2019-222 du 23 mars 2019 de programmation 2018-2022 et
de réforme pour la justice, est conforme à la Constitution.
Art. 2. – Cette décision sera publiée au Journal officiel de la République française et notifiée dans les
conditions prévues à l’article 23-11 de l’ordonnance du 7 novembre 1958 susvisée.
Jugé par le Conseil constitutionnel dans sa séance du 7 décembre 2023, où siégeaient : M. Laurent FABIUS,
Président, Mme Jacqueline GOURAULT, M. Alain JUPPÉ, Mmes Corinne LUQUIENS, Véronique MALBEC,
MM. Jacques MÉZARD, François PILLET et Michel PINAULT.
Rendu public le 8 décembre 2023.
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 63 sur 106
l’annexe suivante :
0 8 90 7 180 0 270 0
(*) Sous réserve d’un aboutissement favorable des procédures de coordination internationale. »
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 65 sur 106
Art. 2. – L’annexe LXI de la décision no 2019-634 du 18 décembre 2019 modifiée est remplacée par l’annexe
suivante :
0 5 90 9 180 0 270 1
(*) Sous réserve d’un aboutissement favorable des procédures de coordination internationale. »
Art. 3. – A la décision no 2019-634 du 18 décembre 2019 modifiée est ajoutée l’annexe suivante :
0 9 90 5 180 0 270 0
(*) Sous réserve d’un aboutissement favorable des procédures de coordination internationale. »
Art. 4. – La présente décision sera notifiée à la SAS société opératrice du multiplex M1 et publiée au Journal
officiel de la République française.
Fait à Paris, le 29 novembre 2023.
Pour l’Autorité de régulation
de la communication audiovisuelle et numérique :
Le président,
R.-O. MAISTRE
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 66 sur 106
autorisée par la décision no 88-375 du 29 septembre 1988 susvisée, définies à l’annexe I de la décision no 2006-235
du 4 avril 2006 susvisée, sont remplacées par les caractéristiques techniques fixées par l’annexe I de la présente
décision.
Art. 2. – Les caractéristiques techniques de la diffusion du programme France Culture à Agen autorisée par la
décision no 88-475 du 10 novembre 1988 susvisée, définies à l’annexe VII de la décision no 2020-579
du 23 septembre 2020 susvisée, sont remplacées par les caractéristiques techniques fixées par l’annexe II de la
présente décision.
Art. 3. – Les caractéristiques techniques de diffusion du programme France Inter à Montmoreau définies à
l’annexe de la décision no 91-1012 du 29 octobre 1991 susvisée sont remplacées par les caractéristiques techniques
fixées par l’annexe III de la présente décision.
Art. 4. – La présente décision sera notifiée à la société nationale de programme Radio France et publiée au
Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 29 novembre 2023.
Pour l’Autorité de régulation
de la communication audiovisuelle et numérique :
Le président,
R.-O. MAISTRE
ANNEXE I (*)
Nom du service : France Inter.
Zone géographique : Villeneuve-sur-Lot.
Fréquence : 88,2 MHz.
Adresse du site : lieudit Borne Monfabes, Villeneuve-sur-Lot (47).
Altitude du site (NGF) : 193 mètres.
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 66 sur 106
0 6 90 1 180 0 270 2
(*) Sous réserve d’un aboutissement favorable des procédures de coordination internationale.
ANNEXE II (*)
Nom du service : France Culture.
Zone géographique : Agen.
Fréquence : 95,5 MHz.
Adresse du site : 232, rue de Bellevue, Agen (47).
Altitude du site (NGF) : 153 mètres.
Hauteur d’antenne : 25 mètres/sol.
Puissance apparente rayonnée (PAR max.) : 500 W.
Limitation du rayonnement dans le plan horizontal :
AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION AZIMUT ATTÉNUATION
(degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1) (degrés) (dB) (1)
0 9 90 3 180 0 270 3
(*) Sous réserve d’un aboutissement favorable des procédures de coordination internationale.
0 0 90 0 180 0 270 0
(*) Sous réserve d’un aboutissement favorable des procédures de coordination internationale.
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 67 sur 106
Banque de France
Avis de concours pour le recrutement de cadres (h/f)
NOR : BDFX2333860V
No de demande d’avis : 23006953 Textes concernés : projet de décret en Conseil d’État relatif aux procédures
d’analyses génétiques par le laboratoire antidopage français et portant
Organisme(s) à l’origine de la saisine : ministère des sports et des jeux diverses modifications de la partie réglementaire du code du sport relative
Olympiques et Paralympiques au passeport biologique des sportifs
L’essentiel :
La CNIL estime que les modalités d’information des sportifs concernés par un traitement de leurs données issues d’une comparaison de leurs empreintes génétiques
ou un examen de leurs caractéristiques génétiques, à des fins de lutte contre le dopage, offrent des garanties satisfaisantes.
I. – La saisine
A. – Le contexte
L’article L. 232-12-2 du code du sport, introduit par la loi no 2023-380 du 19 mai 2023 relative aux jeux
Olympiques et Paralympiques de 2024, autorise le laboratoire accrédité en France (laboratoire antidopage français
[LADF]) par l’Agence mondiale antidopage (AMA) à procéder à de nouvelles analyses à des fins de lutte contre le
dopage. Réalisées à partir de prélèvements sanguins ou urinaires, ces analyses consistent en une comparaison
d’empreintes génétiques et en un examen des caractéristiques génétiques des sportifs.
De telles analyses sont exclusivement limitées aux hypothèses dans lesquelles les autres techniques ne
permettent pas de mettre en évidence l’usage par un sportif d’une substance ou d’une méthode interdites, en
application de l’article L. 232-9 du code du sport. Elles interviennent en vue de la recherche :
– d’une administration de sang homologue ;
– d’une substitution d’échantillons prélevés ;
– d’une mutation génétique dans un ou plusieurs gènes impliqués dans la performance induisant une production
endogène de substances interdites ;
– d’une manipulation génétique pouvant modifier les caractéristiques somatiques aux fins d’augmentation de la
performance.
Ces analyses :
– sont effectuées sur des échantillons pseudonymisés et portent sur les seules parties pertinentes du génome ;
– doivent faire l’objet d’une information particulière du sportif contrôlé, préalablement au prélèvement ;
– et sont réalisées à la demande des organisations signataires du code mondial antidopage, responsables de
l’organisation des contrôles (organisations nationales antidopage, fédérations internationales, organisations
responsables de grandes manifestations).
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 68 sur 106
Les données génétiques analysées ne peuvent ni conduire à révéler l’identité du sportif, ni servir à son profilage
ou à sa sélection à partir d’une caractéristique génétique donnée. Elles sont détruites :
– sans délai lorsqu’elles ne révèlent la présence d’aucune substance ou l’utilisation d’aucune méthode
interdites ;
– ou au terme des poursuites disciplinaires, lorsqu’elles révèlent la présence d’une substance ou l’usage d’une
méthode interdites.
Les analyses et le traitement des données qui en sont issues sont réalisés dans des conditions et selon des
modalités précisées par décret en Conseil d’État, pris après avis de la CNIL.
B. – L’objet de la saisine
Le projet de décret procède à des ajustements rédactionnels en ce qui concerne le passeport biologique du
sportif. Il vise à intégrer, dans le code du sport, les dernières évolutions qui découlent des modifications apportées
au Standard international pour la gestion des résultats, entrées en vigueur le 1er janvier 2023. Ce point n’appelle pas
d’observation de la part de la CNIL.
Surtout, le projet de décret encadre réglementairement le traitement de données à caractère personnel constitué
par le LADF aux fins de comparer les empreintes génétiques et d’examiner les caractéristiques génétiques des
sportifs afin de répondre aux obligations internationales en matière de lutte contre le dopage du code mondial
antidopage et des Standards internationaux. Ce traitement a pour finalité de renforcer l’efficacité de la lutte contre
le dopage et de sanctionner, le cas échéant, le sportif au plan disciplinaire et non de constater des violations et
infractions aux dispositions pénales du code du sport (articles L. 232-25 et suivants) ou de poursuivre leurs auteurs.
Il relève donc du RGPD.
du RGPD, sont actuellement en cours de révision par la Commission européenne et restent valables tant qu’elles
n’ont pas été modifiées à la suite de cette révision.
Concernant les transferts de données réalisés par le LADF auprès d’autres organisations signataires du code
mondial antidopage via la plateforme internationale « ADAMS », très rares en pratique compte tenu des exigences
de l’AMA liées aux conditions de réalisation et de transport des analyses, ils peuvent s’effectuer quant à eux vers
des pays situés en dehors de l’Union européenne.
Certains pays peuvent bénéficier d’une décision d’adéquation couvrant ces transferts. Pour d’autres, le LADF,
comme tout exportateur et conformément à l’arrêt « Schrems II » de la Cour de justice de l’Union européenne
du 16 juillet 2020, devra évaluer au cas par cas la législation et les pratiques des pays vers lesquels sont transférées
les données et mettre en place l’instrument d’encadrement approprié pour garantir que ces données font l’objet
d’une protection substantiellement équivalente à celle offerte par l’Union européenne. Le LADF pourra s’appuyer
sur les instruments prévus par le RGPD, comme les clauses contractuelles types de la Commission européenne, le
cas échéant, complétés de mesures supplémentaires au sens des recommandations no 01/2020 du CEPD
du 10 novembre 2020, ou éventuellement de recourir à l’application des dérogations prévues à l’article 49 du
RGPD, éclairé par son considérant 112.
Les autres dispositions du projet de décret n’appellent pas d’observations.
La présidente,
M.-L. DENIS
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 69 sur 106
Le comité de règlement des différends et des sanctions (le CoRDiS) est saisi par la SCI Garabeuf et la SARL
Aquitaine Promotions des faits suivants.
La SCI Garabeuf et la SARL Aquitaine Promotions, chacune domiciliée au lieu-dit Peydauchou Boulazac,
24750 Boulazac-Isle-Manoire et ayant pour même représentant M. G., ont présenté une demande visant à obtenir la
liquidation de l’astreinte prononcée par le CoRDiS dans sa par décision du 13 juin 2023 à l’encontre de la société
EDF (ci-après « EDF ») et du Syndicat mixte d’électricité de Martinique (ci-après « le SMEM »).
Par décision du 13 juin 2023, le CoRDiS a décidé que :
Article 1er – La jonction des procédures enregistrées sous les numéros 13-38-22 et 14-38-22 est prononcée.
Article 2. – La demande de mise hors de cause formée par le SMEM est rejetée.
Article 3. – Il est enjoint au SMEM de mobiliser l’ensemble de ses moyens pour obtenir les conventions de
passage complétées, datées et signées par les propriétaires des parcelles (…) et (…), dans les formes requises pour
assurer leur stabilité et leur pleine efficacité tant entre les parties qu’à l’égard des tiers.
Article 4. – Il est enjoint à la société EDF et au SMEM :
– de réaliser chacun, pour ce qui la ou le concerne, une étude permettant de déterminer l’opération de
raccordement de référence pour chaque demande de raccordement, en transmettant tous les éléments nécessaires à
la bonne et complète information de la SCI Garabeuf et de la SARL Aquitaine Promotions ;
– d’établir une proposition de raccordement conjointe pour chaque demande de raccordement dans le respect du
droit en vigueur et dans le respect des dispositions du cahier des charges de concession et des procédures du
gestionnaire de réseau public de distribution d’électricité.
Article 5. – Il est enjoint à la société EDF de transmettre à la SCI Garabeuf et à la SARL Aquitaine Promotions
les propositions de raccordement complètes élaborées avec le SMEM.
Article 6. – La société EDF et le SMEM exécuteront ces injonctions dans un délai de 45 jours à compter de la
notification de la présente décision.
Article 7. - La société EDF et le SMEM informeront le CoRDiS de l’exécution de ces injonctions.
Article 8. – En tout cas, une proposition complète de raccordement, conjointe à la société EDF et au SMEM,
devra être transmise à chacune des sociétés demanderesses dans les 45 jours à compter de la notification de la
présente décision, à peine d’une astreinte de 400 euros par jour de retard à l’encontre de la société EDF et/ou
du SMEM pendant un délai de 6 mois. Cette astreinte sera liquidée par le CoRDiS, s’il y a lieu, en fonction de la
part respective prise par la société EDF et le SMEM dans le retard d’exécution des injonctions prononcées. (…) »
Cette décision a été notifiée le 17 juin 2023 à EDF et le 19 juin 2023 au SMEM.
Le 28 juillet 2023, la société EDF a adressé au représentant de la SCI Garabeuf et de la SARL Aquitaine
Promotions une proposition de raccordement commune avec le SMEM, qui détaille les solutions techniques et
financières liées à leur raccordement.
Par une saisine, enregistrée sous le numéro 01-LA-23, le 31 juillet 2023, M. G., représentant de la SCI Garabeuf
et de la SARL Aquitaine Promotions, demande au CoRDiS de :
– constater le refus d’obtempérer d’EDF et du SMEM aux injonctions du 13 juin 2023 ;
– retenir l’inaction fautive du SMEM et la mauvaise foi d’EDF pour écarter toute réfaction du montant de
l’astreinte ;
– liquider l’astreinte telle que prévue à compter du 45e jour après la décision du 13 juin 2023.
La SCI Garabeuf et la SARL Aquitaine Promotions soutiennent que :
– le SMEM a méconnu l’article 4 de la décision du CoRDiS en ne se conformant pas dans un délai de 45 jours
aux injonctions prononcées et l’article 3 de cette même décision en ne mobilisant pas l’ensemble de ses moyens
pour obtenir la signature des conventions de servitude ;
– EDF ne répond pas aux injonctions de l’article 4 de la décision du CoRDiS en intégrant dans la proposition de
raccordement la somme de 22 550,96 euros, correspondant à un ancien devis de 22 028,51 euros réalisé par
le SMEM et majoré du prix des études pré-opérationnelles ; que cette proposition de raccordement est imprécise et
incomplète, dès lors que la répartition du coût des travaux d’extension entre elles et le SMEM n’est pas mentionnée
et que l’engagement des travaux est conditionné à l’obtention d’une liste non limitative de conventions ; qu’en
outre, l’absence de communication d’un document unique, d’informations s’agissant du contenu de la prestation,
du prix total et du délai ne leur permettent pas d’accepter la proposition en toute connaissance de cause ;
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 69 sur 106
– l’article 5 de la décision du CoRDiS n’est pas respecté, dans la mesure où le SMEM ne s’est engagé sur aucune
action, délai ou résultat et que la proposition de raccordement transmise n’est pas contractuelle car leur signature
n’est pas requise ; qu’en outre, l’article 8 de la décision du CoRDiS est méconnu puisque la proposition complète
ne leur a pas été transmise ;
– en intégrant le montant total des travaux d’extension dans son devis, EDF leur adresse une proposition illégale,
dans la mesure où elle laisse penser que le coût de ces travaux est à leur charge en méconnaissance de
l’article L. 342-11 alinéa 2 du code de l’énergie ;
– elles n’ont toujours pas de délai fiable de raccordement compte tenu de l’inaction du SMEM et de son
incapacité à obtenir les conventions de passage, alors même qu’EDF s’engage sur son site internet sur un délai
maximum global de 26 semaines et qu’elles ont mis en demeure EDF de les raccorder le 9 août 2022.
Par des observations en défense enregistrées le 4 septembre 2023, EDF, représentée par son représentant légal et
ayant pour avocats Mes Guillaume et Perche, cabinet Baker & McKenzie, demande au CoRDiS de rejeter les
demandes de la SCI Garabeuf et de la SARL Aquitaine Promotions.
EDF fait valoir que :
– la décision du CoRDiS a été respectée, dès lors qu’elle a bien transmis une proposition conjointe complète de
raccordement par courrier électronique du 28 juillet 2023 ; que cette offre contient l’ensemble des éléments
techniques, notamment un plan schématisant la solution technique retenue et un tableau récapitulant les travaux de
branchement et d’extension, mais aussi financiers avec le coût des travaux d’extension et de branchement,
permettant aux sociétés demanderesses d’apprécier l’étendue et le coût des travaux de raccordement ; qu’en outre,
la proposition de raccordement, qui se présente comme un document unique regroupant les prestations d’EDF et
du SMEM, a été transmise dans le délai de 45 jours fixé par le CoRDiS à compter de la notification de sa décision ;
– le coût des travaux d’extension figurant dans l’offre de raccordement correspond au coût global et ne laisse pas
entendre aux sociétés demanderesses que la somme de 22 550 euros est à leur charge ; qu’elles ne sont redevables
que de 20 % des travaux d’extension, conformément au devis élaboré par le SMEM en janvier 2023 et qu’elles ont
accepté en mars 2023 ;
– son courrier d’accompagnement prévoit un délai prévisionnel de 9 mois pour l’achèvement des travaux
d’extension et de 15 jours pour les travaux de branchement à compter de la mise à disposition de l’extension ;
qu’en outre, l’article 6.2.2 de la procédure de raccordement d’Enedis lui étant applicable ainsi qu’au SMEM lui
impose seulement d’indiquer un délai prévisionnel de réalisation des travaux ; que le délai indicatif de
raccordement figurant sur le site d’Enedis ne lui est pas opposable ;
– les injonctions prises par le CoRDiS ne lui imposent pas de prendre en compte le délai d’établissement des
servitudes de passage.
Par des observations en défense enregistrées le 19 septembre 2023, le SMEM, représenté par son représentant
légal et ayant pour avocat Me Dumont, soutient que :
– s’il a envisagé assurer lui-même la mise en place des conventions de passage en cas de travaux d’extension du
réseau électrique au profit d’installations individuelles, il a constaté ne pas être en mesure de mener cette procédure
au regard du nombre des demandes à traiter ; que les consultations menées auprès de notaires préalablement
identifiés pour s’occuper de la mise en place de ces conventions n’ont apporté aucune réponse à ce jour ;
– le comité syndical a autorisé son président à faire état de la bonne volonté du SMEM et de la prise en compte
de la décision du CoRDiS, tout en tenant compte de ses propres délais.
Le 7 novembre 2023, le président du comité a informé les parties qu’il envisageait d’organiser la séance
publique en visioconférence.
Le même jour, EDF et le représentant des sociétés demanderesses ont donné leur accord pour l’organisation de
cette séance publique en visioconférence. Le SMEM a donné son accord le 9 novembre 2023.
Le 17 novembre 2023, le conseil du SMEM a informé le greffe du comité qu’il ne serait pas présent lors de la
séance publique.
Le même jour, le SMEM a indiqué au greffe qu’il ne pourrait pas être représenté par un de ses agents durant la
séance publique et a sollicité un report de celle-ci.
Compte tenu de l’absence de justification jointe à cette demande de report, le président du comité a notifié
au SMEM le rejet de sa demande par lettre du 17 novembre 2023.
Les parties ont été régulièrement convoquées à la séance publique du CoRDiS, composé de M. Tuot, président,
Mme Ducloz et Mme Daubigney, membres, qui s’est tenue par visioconférence le 20 novembre 2023, après
vérification de l’identité des parties et de leurs représentants, en présence de :
Mme Bonhomme, directrice des affaires juridiques et représentant le directeur général empêché,
M. Laurent, rapporteur,
M. G., représentant la SCI Garabeuf et la SARL Aquitaine Promotions,
Les représentants de la société EDF, assistés de Me Perche,
Les parties ont été informées qu’à tout moment, le président du comité peut décider de lever la séance pour
qu’elle soit prorogée à une date ultérieure en cas de difficulté matérielle, notamment liée à la capacité de connexion
de l’un des participants, ne permettant pas le déroulement normal de la séance.
L’ensemble des parties ont confirmé la bonne qualité de la liaison électronique et ont été informées des
modalités de convocation à la séance publique.
Après avoir entendu :
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 69 sur 106
9. Le SMEM n’ayant, comme il a été dit, justifié d’aucune circonstance l’empêchant de recueillir, dans le délai
imparti, la signature des conventions de servitude, ni même d’un commencement d’exécution de ses obligations,
alors que la signature de conventions de servitude est un préalable à la signature de conventions de raccordement, il
y a lieu de fixer le montant de l’astreinte à la somme de 43 200 euros, correspondant à la somme de 400 euros par
jour de retard à compter de l’expiration du délai dont disposait le SMEM pour s’exécuter jusqu’à la date de la
séance publique du comité. Cette somme sera versée, à part égale, à la SCI Garabeuf et à la Sarl Aquitaine
Promotions, créancières de l’obligation.
10. Lors de la séance publique, le représentant des sociétés Garabeuf et Aquitaine Promotions a demandé le
maintien de l’astreinte jusqu’au terme initialement fixé par le CoRDiS dans sa décision du 13 juin 2023 et sous
réserve de la présente décision. Eu égard à ce qui précède, il convient de reconduire, à l’égard du SMEM les
injonctions sous astreinte prononcées par le CoRDiS dans sa décision du 13 juin 2023. Le comité sera compétent
pour liquider l’astreinte.
Décide :
Art. 1 . – Le SMEM est condamné à payer à la SCI Garabeuf et à la SARL Aquitaine Promotions, à part égale,
er
la somme de 43 200 euros au titre de la liquidation d’astreinte pour la période allant du 4 août 2023
au 20 novembre 2023.
Art. 2. – Les injonctions sous astreintes prononcées par le CoRDiS dans sa décision du 13 juin 2023 sont
maintenues à l’égard du SMEM jusqu’au terme initialement fixé dans cette décision et sous réserve de la présente
décision.
Art. 3. – Le surplus des conclusions des parties est rejeté.
Art. 4. – La présente décision est exécutoire dès sa notification aux parties.
Art. 5. – La présente décision sera notifiée à la SCI Garabeuf, à la SARL Aquitaine Promotions, à
la société EDF et au SMEM. Elle sera publiée au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 1er décembre 2023.
Pour le comité de règlement des différends
et des sanctions :
Le président,
T. TUOT
En conséquence, il est prescrit à tout commissaire de justice sur ce requis de mettre la présente décision à exécution.
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 70 sur 106
Naturalisations et réintégrations
Décret du 7 décembre 2023 portant naturalisation, réintégration, mention d’enfants mineurs
bénéficiant de l’effet collectif attaché à l’acquisition de la nationalité française par leurs parents
et francisation de noms et de prénoms
NOR : IOMN2331586D
Naturalisations et réintégrations
Décret du 7 décembre 2023
rapportant un décret de naturalisation
NOR : IOMN2328387D
Naturalisations et réintégrations
Décret du 7 décembre 2023
rapportant un décret de naturalisation
NOR : IOMN2328405D
Informations parlementaires
ASSEMBLÉE NATIONALE
Session ordinaire de 2023-2024
NOR : INPA2333866X
1. Composition
MODIFICATIONS À LA COMPOSITION DES COMMISSIONS
DÉMISSIONS
NOMINATIONS
M. Philippe Juvin
NOMINATION
M. Fabien Di Filippo
2. Réunions
Lundi 11 décembre 2023
Commission des lois,
A 15 h 45 (6e Bureau – Palais Bourbon, 1er étage) :
– examen, en application de l’article 88 du Règlement, des amendements au projet de loi, adopté par le Sénat
après engagement de la procédure accélérée, pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration (no 1855)
(M. Florent Boudié, rapporteur général ; Mme Elodie Jacquier-Laforge, M. Ludovic Mendes, M. Philippe
Pradal, M. Olivier Serva, rapporteurs).
l’Agence française du développement (AFD) et Mme Angélique Palle, chercheure associée à l’institut de
recherche stratégique de l’école militaire (IRSEM) et à l’institut national du service public (INSP).
Commission de la défense,
A 18 heures (Salle Lamartine – 101, rue de l’Université, 1er sous-sol) :
– table ronde conjointe avec la commission des affaires étrangères et la commission du développement durable
et de l’aménagement du territoire, ouverte à la presse, sur « l’avenir du continent africain face à l’enjeu
climatique », avec la participation de M. Gilles Pecassou, directeur délégué de l’institut de recherche pour le
développement (IRD), M. Gilles Kleitz, directeur exécutif du développement durable de l’Agence française
du développement (AFD) et Mme Angélique Palle, chercheure associée à l’institut de recherche stratégique de
l’école militaire (IRSEM) et à l’institut national du service public (INSP).
Commission du développement durable,
A 18 heures (Salle Lamartine – 101, rue de l’Université, 1er sous-sol) :
– table ronde, conjointe avec la commission de la Défense nationale et des forces armées et la commission des
affaires étrangères, sur le thème « L’avenir du continent africain face à l’enjeu climatique », réunissant
M. Gilles Pecassou, directeur délégué de l’Institut de recherche pour le développement, M. Gilles Kleitz,
directeur exécutif du développement durable de l’Agence française de développement, et Mme Angélique
Palle, chercheuse associée à l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire et à l’Institut national du
service public.
Délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation,
A 17 h 15 (Salle 6238 – Palais Bourbon, 2e sous-sol) :
– audition de M. Patrice Vergriete, ministre délégué chargé du logement.
Délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes,
A 16 h 30 (Salle 6237 – Palais Bourbon, 2e sous-sol) :
– audition, ouverte la presse, de Mme Audrey Darsonville, professeure de droit pénal, M. François Lavallière,
magistrat et Mme Catherine Le Magueresse, doctoresse en droit (dans le cadre de la mission d’information sur
la définition pénale du viol) ;
– audition, ouverte la presse, de Mme Maria Rosaria Mollica, cheffe d’équipe au sein de l’unité égalité des
genres de la direction générale de la justice et des consommateurs de la Commission européenne (dans le
cadre de la mission d’information sur la définition pénale du viol).
A 11 heures (Salle 4223 – Commission des affaires étrangères, 33, rue Saint Dominique, 2e étage) :
– audition conjointe avec la commission de la défense nationale et des forces armées, ouverte à la presse, de
M. Hubert Védrine, ancien secrétaire général de la présidence de la République et ancien ministre des affaires
étrangères, sur la politique africaine de la France, bilan et perspectives.
Commission des affaires sociales,
A 9 heures (Salle 6351 – Palais Bourbon, 1er étage) :
– audition de Mme Christelle Ratignier-Carbonneil, dont le renouvellement aux fonctions de directrice générale
de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé est envisagé, puis vote sur cette
proposition de nomination dans les conditions prévues par l’article 29-1 du Règlement (M. Jérôme Guedj,
rapporteur).
Commission de la défense,
A 9 heures (Salle 4123 – 33, rue Saint Dominique, 1er étage) :
– table ronde, ouverte à la presse, sur les enjeux de la démilitarisation de la politique africaine de la France, avec
la participation de M. Alain Antil, directeur du Centre Afrique Subsaharienne de l’Ifri, M. Abdennour
Benantar, Maître de conférences à l’Université Paris 8 et Mme Sonia Le Gouriellec, Maître de conférences en
Science politique à l’Université Catholique de Lille.
A 11 heures (Salle 4223 – Commission des affaires étrangères, 33, rue Saint Dominique, 2e étage) :
– audition conjointe avec la commission des affaires étrangères, ouverte à la presse, de M. Hubert Védrine,
ancien secrétaire général de la présidence de la République et ancien ministre des affaires étrangères, sur « la
politique africaine de la France : bilan et perspectives ».
Commission du développement durable,
A 9 h 30 (Salle 6238 – Palais Bourbon, 2e sous-sol) :
– audition, en application de l’article 13 de la Constitution, de M. Franck Leroy, dont la nomination est
proposée par le Président de la République aux fonctions de président du conseil d’administration de l’Agence
de financement des infrastructures de transport de France (Afit France), et vote sur le projet de nomination (M.
Vincent Thiébaut, rapporteur).
Commission des finances,
A 18 heures (Salle 6350 – Palais Bourbon, 1er étage) :
– nomination d’un rapporteur ;
– le cas échéant, examen, en nouvelle lecture, du projet de loi de finances pour 2024 (sous réserve de sa
transmission) (M. Jean-René Cazeneuve, rapporteur général).
Commission d’enquête sur le modèle économique des crèches et sur la qualité de l’accueil des jeunes
enfants au sein de leurs établissements,
A 15 heures (Salle 6566 – Palais Bourbon, 2e étage) :
– nomination du Bureau ;
– désignation du rapporteur ;
– échange de vues sur l’organisation des travaux de la commission d’enquête.
Commission d’enquête sur la libéralisation du fret ferroviaire et ses conséquences pour l’avenir,
A 17 heures (1er Bureau – Palais Bourbon, 1er étage) :
– examen du rapport, à huis clos.
Délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation,
A 15 heures (Salle 7040 – 103, rue de l’Université, 2e sous-sol) :
– audition de M. François Sauvadet, président du conseil départemental de la Côte-d’Or et président de
Départements de France.
Mission d’information sur les capacités d’anticipation et d’adaptation de notre modèle de protection et de
sécurité civiles,
A 14 h 30 (Salle 6237 – Palais Bourbon, 2e sous-sol) :
– à 14 heures 30 :
– Audition, ouverte à la presse, du Groupement syndical national des sapeurs-pompiers volontaires
(GSNSPV)
– M. Samuel Mathis, secrétaire général
– M. Sylvain Trouvain, membre du bureau en charge de la communication
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 73 sur 106
– à 15 heures 30 :
– Table ronde, ouverte à la presse, « Sécurité civile et environnement », réunissant :
– Mme Anne Clerc, préfète, cheffe du pôle Territorialisation et filières au Secrétariat général à la
planification écologique (SGPE)
– M. Lionel Suchet, directeur général délégué, et M. Pierre Tréfouret, directeur de cabinet du président du
Centre national d’études spatiales (CNES)
– M. Guillaume Mellier, directeur des programmes et de l’appui aux politiques publiques à l’Institut
national de l’information géographique et forestière (IGN)
– M. Benoît Thomé, directeur des relations institutionnelles à Météo France
– M. Gilles Martinoty, directeur adjoint du Service hydrographique et océanographique de la Marine
(SHOM)
– Mme Isabelle Duvaux-Bechon, conseillère sénior de l’équipe des Accélérateurs à la direction des
Affaires européennes, juridiques et internationales de l’Agence spatiale européenne (ESA)
Informations parlementaires
ASSEMBLÉE NATIONALE
Session ordinaire de 2023-2024
ASSEMBLÉES INTERNATIONALES
NOR : INPA2333865X
Composition
Section française de l’assemblée parlementaire de la francophonie
Informations parlementaires
ASSEMBLÉE NATIONALE
Session ordinaire de 2023-2024
DOCUMENTS ET PUBLICATIONS
NOR : INPA2333868X
Documents parlementaires
Dépôt du vendredi 8 décembre 2023
Dépôt d’une proposition de loi constitutionnelle
Mme la Présidente de l’Assemblée nationale a reçu, le 8 décembre 2023, de Mme Danièle Obono et plusieurs de
ses collègues, une proposition de loi constitutionnelle visant à accorder le droit de vote aux élections locales aux
étrangers et étrangères non ressortissantes de l’Union européenne résidant en France.
Cette proposition de loi constitutionnelle, no 1982, est renvoyée à la commission des lois constitutionnelles, de la
législation et de l’administration générale de la République, en application de l’article 83 du règlement.
Rapport d’information
o
N 1974. – Rapport d’information de Mmes Graziella Melchior et Francesca Pasquini déposé en application de
l’article 145 du règlement, par la commission des affaires culturelles et de l’éducation, en conclusion des
travaux d’une mission d’information sur l’adaptation de l’école aux enjeux climatiques.
RÉSOLUTIONS ADOPTÉES
EN APPLICATION DE L’ARTICLE 34-1 DE LA CONSTITUTION
Résolution visant à rendre effectifs les soins palliatifs sur tout le territoire national.
——
Lors de sa séance du 7 décembre 2023, l’Assemblée nationale a adopté la résolution dont la teneur suit :
L’Assemblée nationale,
Vu l’article 34-1 de la Constitution,
Vu l’article 136 du Règlement de l’Assemblée nationale,
Invite le Gouvernement à rendre effectifs les soins palliatifs sur tout le territoire national en garantissant un accès
à tout citoyen qui en fait la demande, à sa famille ou à ses proches, en créant au moins une unité de soins palliatifs
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 75 sur 106
et une équipe mobile de soins palliatifs par département et en mettant ainsi effectivement en œuvre la loi
no 2016-87 du 2 février 2016 créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie.
TRAVAUX PRÉPARATOIRES
Assemblée nationale. – Proposition de résolution (no 1782). – Discussion et adoption le 7 décembre 2023 (T.A. no 212).
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 76 sur 106
Informations parlementaires
SÉNAT
Session ordinaire de 2023-2024
NOR : INPS2333867X
Réunions
Lundi 11 décembre 2023
Commission des finances à 9 h 30 (salle 131)
– PLF pour 2024 – Examen des amendements de séance sur les articles non rattachés du projet de loi de finances
pour 2024 (M. Jean François HUSSON, rapporteur général)
– PLF pour 2024 – Examen des amendements de séance sur :
– la mission « Sport, jeunesse et vie associative » (et article 66 et 67)
– la mission « Justice »
– la mission « Défense »
Commission d’enquête sur l’impact du narcotrafic en France et les mesures à prendre pour y remédier à partir de
14 heures (Salle Clemenceau)
Ouvertes à la presse. Captation vidéo.
A 14 heures :
– Audition de M. Nicolas Prisse, président de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les
conduites addictives (Mildeca) ;
A 15 heures :
– Audition de M. Didier Lallement, secrétaire général de la mer ;
A 16 heures :
– Audition de M. Christophe Perruaux, directeur du service d’enquêtes judiciaires des finances du ministère de
l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique ;
A 17 heures :
– Audition de M. Guillaume Airagnes, directeur de l’Observatoire français des drogues et des tendances
addictives.
Convocations
Commission des Affaires sociales
Mercredi 13 décembre 2023 à 8 h 30 (Salle Médicis) et à 11 heures (Salle 213, 2e étage aile Est)
A 8 h 30 (Salle Médicis)
1o Examen du rapport et du texte de la commission sur la proposition de loi, adoptée par l’Assemblée nationale
après engagement de la procédure accélérée, visant à faciliter la mobilité internationale des alternants, pour un
« Erasmus de l’apprentissage » (no 598, 2022-2023)
Ce texte sera examiné selon la procédure de législation en commission. (rapporteure : Mme Patricia Demas)
Délai limite pour le dépôt des amendements de commission : lundi 11 décembre à 12 heures
2o Examen des amendements de séance sur la proposition de loi de Mme Monique de Marco et plusieurs de ses
collègues visant à lutter contre la précarité de la jeunesse par l’instauration d’une allocation autonomie universelle
d’études (no 15, 2023-2024) (rapporteure : Mme Anne Souyris)
Délai limite pour le dépôt des amendements de séance : lundi 11 décembre à 12 heures
3o Questions diverses
A 11 heures (Salle 213, 2e étage aile Est)
Captation vidéo.
1o Audition, en application du cinquième alinéa de l’article 13 de la Constitution, de Mme Christelle Ratignier-
Carbonneil, proposée par le président de la République aux fonctions de directrice générale de l’Agence nationale
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 76 sur 106
de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), puis vote sur cette candidature (rapporteur :
M. Philippe Mouiller)
2o Questions diverses
Commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d’administration
générale
Mardi 12 décembre 2023 à 13 h 45 (Salle A216 – 2e étage aile Est) et à 16 h 30 (Salle René Monory)
1o Examen des amendements éventuels au texte no 171 (2023-2024) de la commission sur la proposition de
résolution no 623 (2022-2023) tendant à modifier le Règlement du Sénat afin de compléter l’intitulé de la
commission de la culture, de l’éducation et de la communication, présentée par M. Laurent Lafon et plusieurs de
ses collègues (rapporteur : M. François-Noël Buffet) ;
2o Examen des amendements éventuels au texte no 175 (2023-2024) de la commission sur la proposition de loi
constitutionnelle no 646 rect. (2022-2023) relative à la souveraineté de la France, à la nationalité, à l’immigration et
à l’asile, présentée par MM. Bruno Retailleau, François-Noël Buffet et plusieurs de leurs collègues (rapporteur :
M. Christophe-André Frassa) ;
3o Questions diverses.
Mercredi 13 décembre 2023 à 9 h 45 (Salle A216, 2e étage aile Est)
A. A 9 h 45 (Salle A216, 2e étage aile Est)
1o Désignation d’un rapporteur sur la recevabilité de la proposition de résolution no 144 (2023-2024) tendant à la
création d’une commission d’enquête sur les moyens mobilisés et mobilisables par l’Etat pour assurer la prise en
compte et le respect par le groupe TotalEnergies des obligations climatiques et des orientations de la politique
étrangère de la France, présentée par M. Yannick Jadot et plusieurs de ses collègues ;
2o Désignation d’un rapporteur sur la recevabilité de la proposition de résolution no 75 (2023-2024) tendant à la
création d’une commission d’enquête sur la production, la consommation et le prix de l’électricité aux horizons
2035 et 2050, présentée par M. Vincent Delahaye et plusieurs de ses collègues ;
3o Examen des amendements éventuels au texte no 177 (2023-2024) de la commission sur la proposition de loi
no 308 (2021-2022) relative aux droits de l’enfant à entretenir régulièrement des relations personnelles avec ses
parents en cas de séparation de ces derniers, présentée par Mme Élisabeth Doineau et plusieurs de ses collègues
(rapporteur : Mme Marie Mercier) ;
4o Examen du rapport de M. François-Noël Buffet portant avis sur la recevabilité sur la proposition de résolution
o
n 144 (2023-2024) tendant à la création d’une commission d’enquête sur les moyens mobilisés et mobilisables par
l’Etat pour assurer la prise en compte et le respect par le groupe TotalEnergies des obligations climatiques et des
orientations de la politique étrangère de la France, présentée par M. Yannick Jadot et plusieurs de ses collègues ;
5o Examen du rapport de M. François-Noël Buffet portant avis sur la recevabilité sur la proposition de résolution
o
n 75 (2023-2024) tendant à la création d’une commission d’enquête sur la production, la consommation et le prix
de l’électricité aux horizons 2035 et 2050, présentée par M. Vincent Delahaye et plusieurs de ses collègues ;
6o Examen, en nouvelle lecture, du rapport de Mme Isabelle Florennes et du texte proposé par la commission sur
la proposition de loi no 27 (2023-2024), adoptée par l’Assemblée nationale en nouvelle lecture, visant à garantir le
respect du droit à l’image des enfants ;
Le délai limite pour le dépôt des amendements, auprès du secrétariat de la commission (Ameli Commission), est
fixé au : Lundi 11 décembre 2023, à 12 heures.
7o Examen du rapport de Mme Lauriane Josende et du texte proposé par la commission sur le projet de loi no 111
(2023-2024) visant à renforcer la lutte contre les dérives sectaires (procédure accélérée) ;
Le délai limite pour le dépôt des amendements, auprès du secrétariat de la commission (Ameli Commission), est
fixé au : Lundi 11 décembre 2023, à 12 heures.
8o Questions diverses.
B. A 16 h 30 (Salle René Monory)
Ouverte à la presse. Captation vidéo.
1o Audition de Mme Céline Berthon, directrice générale adjointe de la police nationale, et M. le général de corps
d’armée André Petillot, major général de la gendarmerie nationale, dans le cadre de la mission conjointe, avec la
commission de la culture, de l’éducation et de la communication, de contrôle sur le signalement et le traitement des
pressions, menaces et agressions dont les enseignants sont victimes ;
2o Questions diverses.
Informations parlementaires
SÉNAT
Session ordinaire de 2023-2024
DOCUMENTS DÉPOSÉS
NOR : INPS2333858X
Documents parlementaires
Addendum aux documents enregistrés à la Présidence du Sénat
le mercredi 6 décembre 2023
Dépôt d’une proposition de loi
o
N 183 (2023-2024) Proposition de loi, adoptée par l’Assemblée nationale après engagement de la procédure
accélérée, visant à lutter contre les discriminations par la pratique de tests individuels et statistiques,
envoyée à la commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et
d’administration générale, sous réserve de la constitution éventuelle d’une commission spéciale dans les
conditions prévues par le Règlement.
Informations parlementaires
SÉNAT
Session ordinaire de 2023-2024
DOCUMENTS PUBLIÉS
NOR : INPS2333859X
Informations parlementaires
SÉNAT
Session ordinaire de 2023-2024
RAPPORTS AU PARLEMENT
NOR : INPS2333849X
Informations parlementaires
COMMISSIONS MIXTES PARITAIRES
NOR : INPX2333864X
1. Composition
COMMISSION MIXTE PARITAIRE
À la suite des nominations effectuées par l’Assemblée nationale les mercredi 6 et vendredi 8 décembre 2023 et par le Sénat dans sa séance du mercredi
29 novembre 2023, cette commission est ainsi composée :
Députés
Titulaires Suppléants
Sénateurs
Titulaires Suppléants
2. Réunions
Mardi 12 décembre 2023
Commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions restant en discussion du
projet de loi de finances pour 2024,
A 21 heures (Salle 6350 – Palais Bourbon, 1er étage) :
(sous réserve des travaux du Sénat et de la demande du Gouvernement)
– nomination du bureau ;
– nomination des rapporteurs ;
– examen des dispositions restant en discussion du projet de loi.
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 80 sur 106
Informations parlementaires
OFFICES ET DÉLÉGATIONS
NOR : INPX2333863X
Réunions
Jeudi 14 décembre 2023
Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques,
A 9 h 30 Assemblée nationale (Salle 7040 – 103, rue de l’Université, 2e sous-sol) :
– examen des conclusions de l’audition publique du 23 novembre 2023 sur le développement des réacteurs
nucléaires innovants en France (Mme Olga Givernet, députée, et M. Stéphane Piednoir, sénateur,
rapporteurs) ;
– examen du rapport publiant les actes du 40e anniversaire de l’Office (M. Pierre Henriet, député, et
M. Stéphane Piednoir, sénateur, rapporteurs) ;
– questions diverses.
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 82 sur 106
Avis et communications
Avis de vacance d’un emploi d’expert de haut niveau, secrétaire général de la Conférence
des parties (COP) de la région Occitanie (administration territoriale : région Occitanie)
NOR : IOMA2333622V
Un emploi d’expert de haut niveau « secrétaire général de la Conférence des parties (COP) » (groupe III) est à
pourvoir auprès du préfet de la Haute-Garonne, préfet de la région Occitanie.
Après la COP :
– appuyer la conception et le déploiement des dispositifs de mise en œuvre des actions au niveau des contrats
pour la réussite de la transition écologique (CRTE) ;
– veiller à la coordination et à l’implication des agences ou opérateurs de l’Etat pour leur implication à
accompagner, éventuellement, des actions nouvelles ou déjà engagées.
Il suivra la production des groupes de travail thématiques mis en place pour la territorialisation d’un plan
d’actions opérationnel à l’échelle de la région Occitanie (thématiques identifiées à ce stade : logement, énergie,
industrie, mobilité, biodiversité, agriculture et forêt, eau, déchets, données), et leur articulation avec l’approche
territoriale infra-régionale pour que le plan d’actions soit opérationnel et territorialisé (secteurs/territoires).
Il s’assurera aussi de la cohérence et de l’articulation du travail mené avec les questions de l’eau traitées au
niveau du bassin Rhône-Méditerranée et du bassin Adour-Garonne (le préfet de la région Occitanie étant préfet
coordonnateur du bassin Adour-Garonne), les questions de la mer et du littoral (le préfet pilotant un Programme
des Interventions Territoriales de l’Etat « le PITE Plan Littoral 21 ») et les questions de massif et de montagne (le
préfet étant coordonnateur du Massif des Pyrénées). Des contributions spécifiques pourront être proposées sur ces
sujets et à ces échelles.
Dans le cadre de ses fonctions, il intervient dans un environnement de haut niveau à parties prenantes multiples,
avec une forte visibilité. En particulier, le titulaire peut être amené à réaliser de multiples présentations externes.
Conditions d’emploi
Cet emploi est à pourvoir dans les conditions prévues par le décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 modifié
relatif aux emplois de direction de l’Etat (articles 3 à 16 et 27 à 33 notamment).
Le titulaire de cet emploi sera nommé pour une durée de trois ans.
La nomination sur cet emploi fait l’objet d’une période probatoire de six mois en application de l’article 13 du
décret du 31 décembre 2019 susmentionné.
Cet emploi est classé dans le groupe III en application de l’arrêté du 29 juin 2016 pris pour l’application à
certains emplois de responsabilités supérieures des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant
création du RIFSEEP.
La rémunération brute annuelle dépend de l’expérience du titulaire de l’emploi. Elle comprend une part
indiciaire brute ainsi qu’une part indemnitaire brute dépendante des fonctions, des sujétions et de l’expertise de
l’emploi. Elle est complétée par un complément indemnitaire annuel dont le montant dépend de la manière de
servir.
Si le ou la titulaire de l’emploi est un fonctionnaire, la part indiciaire brute est établie au regard de son
classement dans la grille indiciaire applicable à l’encadrement supérieur de l’Etat (décret no 2022-1453
du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de rémunération applicables à certains
emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat). Pour les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire, le
classement est fait au regard de la durée et du niveau des expériences professionnelles antérieures en rapport avec
l’emploi à pourvoir.
Procédure de recrutement
La procédure de recrutement se déroule selon les modalités fixées par les articles 3 à 9 du décret no 2019-1594
du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 82 sur 106
Concernant cet emploi d’expert de haut niveau, l’autorité de recrutement est le secrétaire général du ministère de
l’intérieur et des outre-mer.
L’autorité dont relève cet emploi est le préfet de la Haute-Garonne, préfet de la région Occitanie.
Recevabilité des candidatures :
L’autorité de recrutement procède à l’examen de la recevabilité des candidatures, en accuse réception et informe
les candidats non éligibles.
Examen des candidatures :
L’autorité de recrutement réunit l’instance collégiale prévue à l’article 6 du décret no 2019-1594
du 31 décembre 2019, qui procède à l’examen des candidatures recevables pour présélectionner les candidats à
auditionner.
L’instance collégiale est composée :
– du directeur général de l’administration et de la fonction publique ou son représentant ;
– du directeur du management de l’administration territoriale et de l’encadrement supérieur ou son
représentant ;
– du secrétaire général du ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires ou son
représentant ;
– ainsi que de deux représentants, au moins, des secrétaires généraux des ministères concernés par
l’administration territoriale de l’Etat ou par le projet prioritaire correspondant à l’emploi.
Audition des candidats et choix du candidat retenu :
L’autorité dont relève l’emploi procède ensuite à l’audition des candidats présélectionnés et propose à l’autorité
investie du pouvoir de nomination le nom du candidat susceptible d’être nommé.
Nomination par l’autorité de recrutement :
A l’issue des auditions et dans un délai de deux semaines, les candidats auditionnés non retenus pour occuper
l’emploi à pourvoir sont informés.
Dossier de candidature :
Le dossier de candidature doit être transmis, dans un délai de 30 jours à compter de la date de publication du
présent avis au Journal officiel de la République française, par voie dématérialisée :
– pour les candidats relevant du ministère de l’intérieur et des outre-mer, ayant accès à son intranet, sur le site
MOB-MI accessible à l’adresse suivante : https://ministereinterieur-employee.talent-soft.com/accueil.aspx?
LCID=1036.
Sur le site de MOB-MI, l’avis de vacance, référencé MINT-EHN-SGCOP31-2023-77411, est accessible en
renseignant les champs suivants :
– mot clé de l’offre : MINT-EHN-SGCOP31-2023-77411 ; ou
– catégorie : A + (encadrement supérieur, emplois de direction).
La recherche par le seul critère de la catégorie permet d’accéder à tous les avis de vacance publiés sur des
emplois de direction de l’Etat au sein de l’administration centrale et territoriale du ministère de l’intérieur et des
outre-mer.
– pour les candidats n’ayant pas accès à l’intranet du ministère de l’intérieur, sur le site Choisir le service
public : https://choisirleservicepublic.gouv.fr/.
Sur le site Choisir le service public, l’avis de vacance, référencé MINT_MINT-EHN-SGCOP31-2023-77411, est
accessible en renseignant les champs suivants :
– mot clé de l’offre : expert de haut niveau ;
– catégorie : A+ (encadrement supérieur, emplois de direction) ;
– employeur : ministère de l’intérieur et des outre-mer ;
– localisation : Toulouse au sein de la préfecture de la région Occitanie.
Le dossier de candidature devra impérativement comprendre :
– une lettre de motivation ;
– un curriculum vitae détaillé.
Pour les fonctionnaires, les candidatures seront accompagnées :
– d’un état des services établi par le service RH du corps d’origine ;
– du dernier arrêté de situation administrative dans le corps d’origine et dans l’emploi occupé ;
– des trois derniers bulletins de salaire.
Pour les agents n’ayant pas la qualité de fonctionnaire, les candidatures seront accompagnées :
– d’une copie de la carte nationale d’identité ;
– de documents attestant de l’occupation effective des emplois mentionnés dans le curriculum vitae ;
– du dernier contrat de travail ;
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 82 sur 106
Déontologie
L’accès à cet emploi n’est pas soumis à une déclaration de situation patrimoniale ni à une déclaration d’intérêts
préalable à la prise de fonctions.
Toutefois, pour les personnes ayant exercé une activité dans le secteur privé au cours des trois dernières années
qui précédent la nomination sur cet emploi, un contrôle de la compatibilité de cette activité avec les fonctions
exercées sera effectué préalablement à la nomination par l’autorité de recrutement qui pourra, le cas échéant, saisir
pour avis, préalablement à sa décision, le référent déontologue du ministère ou la Haute Autorité pour la
transparence de la vie publique, en application de l’article L. 124-4 du code général de la fonction publique.
Formation
Les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire suivront un module spécifique relatif aux obligations des
agents en matière de déontologie, à l’organisation et au fonctionnement des services publics ainsi qu’à la gestion
des ressources humaines dans la fonction publique.
Personnes à contacter
Tous les renseignements complémentaires peuvent être obtenus auprès de :
M. Pierre-André DURAND, préfet de la région Occitanie, préfet de la Haute-Garonne, tél. : 05-34-45-36-01,
courriel : prefet@haute-garonne.gouv.fr.
M. Frédéric VISEUR, secrétaire général pour les affaires régionales d’Occitanie, tél. : 05-34-45-34-45, courriel :
frederic.viseur@occitanie.gouv.fr.
M. Carl ACCETTONE, adjoint à la sous-directrice des autorités préfectorales et de l’encadrement supérieur,
chef du bureau du management des autorités préfectorales et de l’encadrement supérieur à la direction du
management de l’administration territoriale et de l’encadrement supérieur, courriel : encadrement-superieur@in
terieur.gouv.fr.
Références
Code général de la fonction publique.
Décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
Décret no 2008-836 du 22 août 2008 fixant l’échelonnement indiciaire des corps et des emplois communs aux
administrations de l’Etat et de ses établissements publics ou afférent à plusieurs corps de fonctionnaires de l’Etat et
de ses établissements publics (article 13).
Arrêté du 29 juin 2016 pris pour l'application à certains emplois de responsabilités supérieures des dispositions
du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d'un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des
sujétions, de l'expertise et de l'engagement professionnel dans la fonction publique de l'Etat.
Arrêté du 30 juillet 2021 fixant les modalités de la procédure de recrutement des emplois de direction relevant,
pour leur gestion, du secrétariat général du ministère de l’intérieur.
Décret no 2022-1452 du 23 novembre 2022 modifiant le statut particulier du corps des administrateurs de l'Etat
Décret no 2022-1453 du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d'avancement et de
rémunération applicables à certains emplois supérieurs de la fonction publique de l'Etat.
Décret no 2022-1454 du 23 novembre 2022 portant diverses dispositions relatives à l'échelonnement indiciaire
applicable à l'encadrement supérieur de l'Etat.
Décret no 2022-1455 du 23 novembre 2022 portant diverses dispositions applicables à certains emplois
supérieurs de la fonction publique de l'Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l'application au corps des administrateurs de l'Etat des dispositions du
décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d'un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des
sujétions, de l'expertise et de l'engagement professionnel dans la fonction publique de l'Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l'application à certains emplois supérieurs de la fonction publique de
l'Etat des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d'un régime indemnitaire tenant
compte des fonctions, des sujétions, de l'expertise et de l'engagement professionnel dans la fonction publique de
l'Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 relatif à la répartition par niveaux des emplois relevant du décret no 2022-1453
du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d'avancement et de rémunération applicables à certains
emplois supérieurs de la fonction publique de l'Etat.
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 83 sur 106
Avis et communications
Avis de vacance d’un emploi d’expert de haut niveau, secrétaire général de la Conférence des
parties (COP) de la région Nouvelle-Aquitaine (administration territoriale : région/département
Nouvelle-Aquitaine)
NOR : IOMA2333625V
Un emploi d’expert de haut niveau « secrétaire général de la Conférence des parties (COP) » (groupe II) est à
pourvoir auprès du préfet de la région Nouvelle-Aquitaine.
Après la COP :
– appuyer la conception et le déploiement des dispositifs de mise en œuvre des actions au niveau des contrats
pour la réussite de la transition écologique (CRTE) en lien avec le chargé de mission aménagement du
SGAR ;
– veiller à la coordination et à l’implication des agences ou opérateurs de l’Etat pour leur implication à
accompagner, éventuellement, des actions nouvelles ou déjà engagées.
Il s’agira, sous l’autorité du SGAR, d’assurer le suivi de la COP et les évaluations annuelles des collectivités
territoriales.
Dans le cadre de ses fonctions, il intervient dans un environnement de haut niveau à parties prenantes multiples,
avec une forte visibilité. En particulier, le titulaire peut être amené à réaliser de multiples présentations externes.
Conditions d’emploi
Cet emploi est à pourvoir dans les conditions prévues par le décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 modifié
relatif aux emplois de direction de l’Etat (articles 3 à 16 et 27 à 33 notamment).
Le titulaire de cet emploi sera nommé pour une durée de trois ans.
La nomination sur cet emploi fait l’objet d’une période probatoire de six mois en application de l’article 13 du
décret du 31 décembre 2019 susmentionné.
Cet emploi est classé dans le groupe 2 en application de l’arrêté du 29 juin 2016 pris pour l’application à certains
emplois de responsabilités supérieures des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création du
RIFSEEP.
La rémunération brute annuelle dépend de l’expérience du titulaire de l’emploi. Elle comprend une part
indiciaire brute ainsi qu’une part indemnitaire brute dépendante des fonctions, des sujétions et de l’expertise de
l’emploi. Elle est complétée par un complément indemnitaire annuel dont le montant dépend de la manière de
servir.
Si le ou la titulaire de l’emploi est un fonctionnaire, la part indiciaire brute est établie au regard de son
classement dans la grille indiciaire applicable à l’encadrement supérieur de l’Etat (décret no 2022-1453 du 23 novem
bre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de rémunération applicables à certains emplois
supérieurs de la fonction publique de l’Etat). Pour les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire, le
classement est fait au regard de la durée et du niveau des expériences professionnelles antérieures en rapport avec
l’emploi à pourvoir.
Procédure de recrutement
La procédure de recrutement se déroule selon les modalités fixées par les articles 3 à 9 du décret no 2019-1594
du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
Concernant cet emploi d’expert de haut niveau, l’autorité de recrutement est le secrétaire général du ministère de
l’intérieur et des outre-mer.
L’autorité dont relève cet emploi est le préfet de région Nouvelle-Aquitaine.
Recevabilité des candidatures :
L’autorité de recrutement procède à l’examen de la recevabilité des candidatures, en accuse réception et informe
les candidats non éligibles.
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 83 sur 106
Dossier de candidature
Le dossier de candidature doit être transmis, dans un délai de 30 jours à compter de la date de publication du
présent avis au Journal officiel de la République française, par voie dématérialisée :
– pour les candidats relevant du ministère de l’intérieur et des outre-mer, ayant accès à son intranet, sur le site
MOB-MI accessible à l’adresse suivante : https://ministereinterieur-employee.talent-soft.com/accueil.aspx?
LCID=1036.
Sur le site de MOB-MI, l’avis de vacance, référencé MINT-EHN-SGCOP33-2023-77412, est accessible en
renseignant les champs suivants :
– mot clé de l’offre : MINT-EHN-SGCOP33-2023-77412 ; ou
– catégorie : A+ (encadrement supérieur, emplois de direction).
La recherche par le seul critère de la catégorie permet d’accéder à tous les avis de vacance publiés sur des
emplois de direction de l’Etat au sein de l’administration centrale et territoriale du ministère de l’intérieur et des
outre-mer.
– pour les candidats n’ayant pas accès à l’intranet du ministère de l’intérieur, sur le site Choisir le service
public : https://choisirleservicepublic.gouv.fr/.
Sur le site Choisir le service public, l’avis de vacance, référencé MINT_MINT-EHN-SGCOP33-2023-77412, est
accessible en renseignant les champs suivants :
– mot clé de l’offre : expert de haut niveau ;
– catégorie : A+ (encadrement supérieur, emplois de direction) ;
– employeur : ministère de l’intérieur et des outre-mer ;
– localisation : Bordeaux.
Le dossier de candidature devra impérativement comprendre :
– une lettre de motivation ;
– un curriculum vitae détaillé.
Pour les fonctionnaires, les candidatures seront accompagnées :
– d’un état des services établi par le service RH du corps d’origine ;
– du dernier arrêté de situation administrative dans le corps d’origine et dans l’emploi occupé ;
– des trois derniers bulletins de salaire.
Pour les agents n’ayant pas la qualité de fonctionnaire, les candidatures seront accompagnées :
– d’une copie de la carte nationale d’identité ;
– de documents attestant de l’occupation effective des emplois mentionnés dans le curriculum vitae ;
– du dernier contrat de travail ;
– des trois derniers bulletins de salaire.
Déontologie
L’accès à cet emploi n’est pas soumis à une déclaration de situation patrimoniale ni à une déclaration d’intérêts
préalable à la prise de fonctions.
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 83 sur 106
Toutefois, pour les personnes ayant exercé une activité dans le secteur privé au cours des trois dernières années
qui précédent la nomination sur cet emploi, un contrôle de la compatibilité de cette activité avec les fonctions
exercées sera effectué préalablement à la nomination par l’autorité de recrutement qui pourra, le cas échéant, saisir
pour avis, préalablement à sa décision, le référent déontologue du ministère ou la Haute Autorité pour la
transparence de la vie publique, en application de l’article L. 124-4 du code général de la fonction publique.
Formation
Les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire suivront un module spécifique relatif aux obligations des
agents en matière de déontologie, à l’organisation et au fonctionnement des services publics ainsi qu’à la gestion
des ressources humaines dans la fonction publique
Personnes à contacter
Tous les renseignements complémentaires peuvent être obtenus auprès de :
M. Etienne GUYOT, préfet de la région Nouvelle-Aquitaine, préfet de la zone de défense et de sécurité Sud-
Ouest, préfet de la Gironde, tél. : 05-56-90-60-01, courriel : prefet@gironde.gouv.fr.
M. Patrick AMOUSSOU-ADEBLE, secrétaire général pour les affaires régionales de Nouvelle-Aquitaine,
tél. : 05-56-90-60-60, courriel : patrick.amoussouadeble@nouvelle-aquitaine.gouv.fr.
M. Carl ACCETTONE, adjoint à la sous-directrice des autorités préfectorales et de l’encadrement supérieur,
chef du bureau du management des autorités préfectorales et de l’encadrement supérieur à la direction du
management de l’administration territoriale et de l’encadrement supérieur, courriel : encadrement-superieur@in
terieur.gouv.fr.
Références
Code général de la fonction publique.
Décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
Décret no 2008-836 du 22 août 2008 fixant l’échelonnement indiciaire des corps et des emplois communs aux
administrations de l’Etat et de ses établissements publics ou afférent à plusieurs corps de fonctionnaires de l’Etat et
de ses établissements publics (article 13).
Arrêté du 29 juin 2016 pris pour l'application à certains emplois de responsabilités supérieures des dispositions
du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d'un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des
sujétions, de l'expertise et de l'engagement professionnel dans la fonction publique de l'Etat.
Arrêté du 30 juillet 2021 fixant les modalités de la procédure de recrutement des emplois de direction relevant,
pour leur gestion, du secrétariat général du ministère de l’intérieur.
Décret no 2022-1452 du 23 novembre 2022 modifiant le statut particulier du corps des administrateurs de l'Etat.
Décret no 2022-1453 du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d'avancement et de
rémunération applicables à certains emplois supérieurs de la fonction publique de l'Etat.
Décret no 2022-1454 du 23 novembre 2022 portant diverses dispositions relatives à l'échelonnement indiciaire
applicable à l'encadrement supérieur de l'Etat.
Décret no 2022-1455 du 23 novembre 2022 portant diverses dispositions applicables à certains emplois
supérieurs de la fonction publique de l'Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l'application au corps des administrateurs de l'Etat des dispositions du
décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d'un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des
sujétions, de l'expertise et de l'engagement professionnel dans la fonction publique de l'Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l'application à certains emplois supérieurs de la fonction publique de
l'Etat des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d'un régime indemnitaire tenant
compte des fonctions, des sujétions, de l'expertise et de l'engagement professionnel dans la fonction publique de
l'Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 relatif à la répartition par niveaux des emplois relevant du décret no 2022-1453
du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d'avancement et de rémunération applicables à certains
emplois supérieurs de la fonction publique de l'Etat.
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 84 sur 106
Avis et communications
Avis de vacance d’un emploi d’expert de haut niveau, secrétaire général de la Conférence
des parties (COP) de la région Bretagne (administration territoriale : région Bretagne)
NOR : IOMA2333626V
Un emploi d’expert de haut niveau « secrétaire général de la Conférence des parties (COP) » (groupe III) est à
pourvoir auprès du préfet de région Bretagne.
Après la COP :
– appuyer la conception et le déploiement des dispositifs de mise en œuvre des actions, notamment au niveau
des contrats pour la réussite de la transition écologique (CRTE) ;
– veiller à la coordination et à l’implication des agences ou opérateurs de l’Etat pour leur implication à
accompagner, éventuellement, des actions nouvelles ou déjà engagées.
Le préfet de région ayant l’opportunité d’adapter la COP aux territoires, il définira une part de la mission : il peut
s’agir, par exemple, du suivi de dossiers spécifiques, de la gestion de débats sur certaines thématiques, de la
conduite des travaux entre l’ensemble des services et les collectivités territoriales.
Il s’agira, sous l’autorité du SGAR, d’assurer le suivi de la COP et les évaluations annuelles des collectivités
territoriales.
Dans le cadre de ses fonctions, il intervient dans un environnement de haut niveau à parties prenantes multiples,
avec une forte visibilité. En particulier, le titulaire peut être amené à réaliser de multiples présentations externes.
Conditions d’emploi
Cet emploi est à pourvoir dans les conditions prévues par le décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 modifié
relatif aux emplois de direction de l’Etat (articles 3 à 16 et 27 à 33 notamment).
Le titulaire de cet emploi sera nommé pour une durée de trois ans.
La nomination sur cet emploi fait l’objet d’une période probatoire de six mois en application de l’article 13 du
décret du 31 décembre 2019 susmentionné.
Cet emploi est classé dans le groupe 3 en application de l’arrêté du 29 juin 2016 pris pour l’application à certains
emplois de responsabilités supérieures des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création du
RIFSEEP.
La rémunération brute annuelle dépend de l’expérience du titulaire de l’emploi. Elle comprend une part
indiciaire brute ainsi qu’une part indemnitaire brute dépendante des fonctions, des sujétions et de l’expertise de
l’emploi. Elle est complétée par un complément indemnitaire annuel dont le montant dépend de la manière de
servir.
Si le ou la titulaire de l’emploi est un fonctionnaire, la part indiciaire brute est établie au regard de son
classement dans la grille indiciaire applicable à l’encadrement supérieur de l’Etat (décret no 2022-1453
du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de rémunération applicables à certains
emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat). Pour les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire, le
classement est fait au regard de la durée et du niveau des expériences professionnelles antérieures en rapport avec
l’emploi à pourvoir.
Procédure de recrutement
La procédure de recrutement se déroule selon les modalités fixées par les articles 3 à 9 du décret no 2019-1594
du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
Concernant cet emploi d’expert de haut niveau, l’autorité de recrutement est le secrétaire général du ministère de
l’intérieur et des outre-mer.
L’autorité dont relève cet emploi est le préfet de la région Bretagne.
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 84 sur 106
Déontologie
L’accès à cet emploi n’est pas soumis à une déclaration de situation patrimoniale ni à une déclaration d’intérêts
préalable à la prise de fonctions.
Toutefois, pour les personnes ayant exercé une activité dans le secteur privé au cours des trois dernières années
qui précédent la nomination sur cet emploi, un contrôle de la compatibilité de cette activité avec les fonctions
exercées sera effectué préalablement à la nomination par l’autorité de recrutement qui pourra, le cas échéant, saisir
pour avis, préalablement à sa décision, le référent déontologue du ministère ou la Haute Autorité pour la
transparence de la vie publique, en application de l’article L. 124-4 du code général de la fonction publique.
Formation
Les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire suivront un module spécifique relatif aux obligations des
agents en matière de déontologie, à l’organisation et au fonctionnement des services publics ainsi qu’à la gestion
des ressources humaines dans la fonction publique.
Personnes à contacter
Tous les renseignements complémentaires peuvent être obtenus auprès de :
M. Philippe GUSTIN, préfet de la région Bretagne, préfet de la zone de défense et de sécurité Ouest, préfet
d’Ille-et-Vilaine, tél. : 02-21-86-20-00, courriel : pref-sec-prefet@ille-et-vilaine.gouv.fr.
M. Jean-Christophe BOURSIN, secrétaire général pour les affaires régionales de Bretagne, tél. :
02-57-87-15-60, courriel : jean-christophe.boursin@bretagne.gouv.fr.
M. Carl ACCETTONE, adjoint à la sous-directrice des autorités préfectorales et de l’encadrement supérieur,
chef du bureau du management des autorités préfectorales et de l’encadrement supérieur à la direction du
management de l’administration territoriale et de l’encadrement supérieur, courriel : encadrement-superieur@in
terieur.gouv.fr.
Références
Code général de la fonction publique.
Décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
Décret no 2008-836 du 22 août 2008 fixant l’échelonnement indiciaire des corps et des emplois communs aux
administrations de l’Etat et de ses établissements publics ou afférent à plusieurs corps de fonctionnaires de l’Etat et
de ses établissements publics (article 13).
Arrêté du 29 juin 2016 pris pour l’application à certains emplois de responsabilités supérieures des dispositions
du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des
sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 30 juillet 2021 fixant les modalités de la procédure de recrutement des emplois de direction relevant,
pour leur gestion, du secrétariat général du ministère de l’intérieur.
Décret no 2022-1452 du 23 novembre 2022 modifiant le statut particulier du corps des administrateurs de l’Etat
Décret no 2022-1453 du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de
rémunération applicables à certains emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat
Décret no 2022-1454 du 23 novembre 2022 portant diverses dispositions relatives à l’échelonnement indiciaire
applicable à l’encadrement supérieur de l’Etat
Décret no 2022-1455 du 23 novembre 2022 portant diverses dispositions applicables à certains emplois
supérieurs de la fonction publique de l’Etat
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application au corps des administrateurs de l’Etat des dispositions du
décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des
sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de l’Etat
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application à certains emplois supérieurs de la fonction publique de
l’Etat des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant
compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de
l’Etat
Arrêté du 23 novembre 2022 relatif à la répartition par niveaux des emplois relevant du décret no 2022-1453
du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de rémunération applicables à certains
emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 85 sur 106
Avis et communications
I. – Des concours externes pour l’admission en première année à l’Ecole navale seront organisés en 2024. Le
programme des épreuves est celui des classes de mathématiques spéciales Mathématiques-Physique (MP),
Mathématiques-Physique et Informatique (MPI), Physique-Chimie (PC) ou Physique et Sciences de I’Ingénieur
(PSI) et des classes de mathématiques supérieures y conduisant.
Les épreuves écrites des concours MP, MPI, PC et PSI se dérouleront les 2, 3, 6 et 7 mai 2024 dans les centres
ouverts par le service des concours Centrale-Supélec.
Les concours sont ouverts aux candidats masculins et féminins réunissant les conditions suivantes :
– être français au regard du code de la nationalité française et satisfaire aux conditions pour l’accès aux
fonctions publiques ;
– être âgé de dix-sept ans au moins à la date d’intégration en école et de vingt-deux ans au plus au
1er janvier 2024 ;
– être titulaire du baccalauréat de l’enseignement secondaire ou d’un titre reconnu équivalent par le ministère de
l’éducation nationale ;
– satisfaire aux conditions d’aptitude physique exigées pour l’admission à l’Ecole navale et précisées par
arrêté ;
– avoir participé à la journée défense et citoyenneté (JDC).
Le nombre de places ouvertes à l’ensemble des concours est précisé par arrêté publié au Journal officiel de la
République française.
Les inscriptions aux concours se font sur internet (http://www.scei-concours.fr) entre le samedi 9 décembre 2023
et le mardi 16 janvier 2024 à 17 heures, auprès du service des concours Centrale-Supélec. La note précisant les
conditions d’organisation et de déroulement des concours ainsi que les coefficients attribués aux différentes
épreuves est téléchargeable sur les sites www.concours-centrale-supelec.fr/Navale, www.lamarinerecrute.fr et
https://admissio.defense.gouv.fr.
II. – Tout renseignement complémentaire peut être obtenu auprès de la direction du personnel militaire de la
Marine (service de recrutement de la marine ; bureau recrutement « officiers » ; Fort Neuf de Vincennes, cours des
Maréchaux, case 129, 75614 Paris Cedex 12, téléphone : 01-41-93-24-56) sur le site internet : www.
lamarinerecrute.fr ou sur le site admissio : https://admissio.defense.gouv.fr.
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 86 sur 106
Avis et communications
Avis du 7 décembre 2023 relatif aux listes des candidats admis au titre de l’année 2023 aux
concours externe, externe spécial dit concours « Talents », interne et 3e concours pour l’accès
au cycle de formation des élèves directeurs d’établissements sanitaires, sociaux et médico-
sociaux
NOR : SPRN2333674V
Au titre de l’année 2023, sont déclarés admis aux concours externe, externe spécial dit concours « Talents »,
interne et 3e concours pour l’accès au cycle de formation des élèves directeurs d’établissements sanitaires, sociaux
et médico-sociaux, les candidats dont les noms suivent :
ANDREANI Lisa
AOUISSI Adel
BAHIER Pauline
BARBASTE David
BEFFA Marc
BELLAN François
BELLIN-ROBERT Valentine
BELOT Marion
BENDORIUS Mykolas
BIENVENU Stéphane
BOCLE Sandra
BOROT Alexandra
BOUDET Claire
BOULAKHSAS Diwane
CAPDEVIELLE Marie
CARFANTAN Alban
CARO Paul-Emmanuel
CESBRON Léa
CHANUSSOT Delphine
CHAPELIER Annie
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 86 sur 106
CHAUVIN Marcel
CHEICK-AHMED Fatihat
CHESNOT Amélie
CLAUDE Jill
COLIN Léa
COLOMBAT Quentin
COQUILLARD Nicolas
COTTIN Arno
CRUSSY Pauline
CUILLERY Noé
CULT Pepijn
DAULL Laurène
DAVOINE Sophie
DELEGLISE Anne-Camille
DENAVIT Sarah
DENIEL Ronan
DEPOILLY Ingrid
DESTEFFANI Sandrine
DIALLO Cheick
DUMARAIS Marine
DUPERTHUY Émérance
DUPUY Marie-Claude
EL KHALFI Sofia
ESNAULT Lénaïg
FABRE Laurianne
FABRE Suzanne
FAVI-FULCHERI Aurore
FILLETEAU Emmanuel
FOURCADE Hortense
FRAPPIER France-Lore
GAILHAC Stéphanie
GANDON Carole
GLÉMET Léa
GRAPTON Delphine
GUYADER Karine
HERMET Lucie
HOUADEC Ombeline
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 86 sur 106
ICARD Thomas
ISMAÏL Shalisa
JACQ Maëlle
JOURDAN Laura
KUANE Odile
LACHARME Angéline
LACROIX Clémence
LAGNAU Bénédicte
LALUQUE Camille
LAMARCHE Marine
LAPARRA Marie
LARABA Mustapha
LASSERRE Emma
LAUVERGEON Nathalie
LECOQ Géraldine
LEDIEU Mélissa
LÉGERON Lucas
LEGRAND Sarah
LEMESLE Amandine
LEON Jordan
LEVIGNON Chloé
MALISSARD Marie-Charlotte
MARGUIER Noémie
MARIANI Paul
MAURY Cécile
MEGHERBI Moudo
MENSAH-NYAGAN Auriane
MILLEREAU Léa
MOREL Nina
MORNON Julien
MOUNTOU Judith
MUNCH Marion
NAVEZ Anthony
NEVEU Gwenaelle
PECQUEUR Arthur
PELLETIER Clarisse
PERRONE Lucia
PICHE Alexis
PICHEREAU Alice
PIETRERA Cathy
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 86 sur 106
QUIFOUMA Samuella
QUINAOU Jeanne
RAPHALEN Claire
RAZAKANDRAINY Rila
RIOU Clément
ROCHE Alexia
ROURE Mélodie
RUMEN Hélène
SAINT-PIERRE Axelle
SERVOLLE Elodie
SINQUET Jérôme
TEOULLE Florian
TORRES Marion
TRABELSI Marie
TRAVERS Marc
TRUFFY Wilfried
VANDAELE Julie
WEISPHAL Marion
ZAOUI Alicia
Liste complémentaire
1re FOURNIER-VOQUER Sixtine
2e PEREIRA Romane
3e LAIR Florent
4e BODIN Alexandre
5e
BONNAFOUX Ambre
6e VINAYAGAMOORTHY Vinusha
7e ZNAOR Pauline
8e RENAUD Laëtitia
9e TENAILLEAU Laurie
14 e
VILENSY Audrey
Avis et communications
AVIS DIVERS
PREMIÈRE MINISTRE
Avis et communications
AVIS DIVERS
La France n’est plus Partie au traité sur la charte de l’énergie (ensemble un protocole), fait à Lisbonne
le 17 décembre 1994 et publié par décret no 2000-30 du 11 janvier 2000, à compter du 8 décembre 2023,
conformément à la lettre française du 1er décembre 2022 portant retrait du traité sur la charte de l’énergie publiée
par décret no 2023-1155 du 8 décembre 2023, dont le dépositaire a accusé réception le 7 décembre 2022.
Les investissements en provenance ou à destination de pays tiers à l’Union européenne qui ont été effectués
pendant la période au cours de laquelle la France était Partie au traité faisant l’objet du présent avis, soit entre
le 27 décembre 1999 et le 7 décembre 2023, continueront d’être régis par ses dispositions dans les conditions fixées
par son article 47, paragraphe 3.
Du point de vue des autorités françaises, le traité sur la charte de l’énergie n’avait pas vocation à s’appliquer
dans les relations, dites intra-européennes, de la France avec les autres Etats membres de l’Union européenne,
d’une part, ou avec l’Union européenne et la Communauté européenne de l’énergie atomique (Euratom), d’autre
part. L’article 47, paragraphe 3, précité ne devrait par conséquent produire aucun effet juridique dans ces relations
intra-européennes.
Il est en tout état de cause rappelé qu’il résulte de l’arrêt Komstroy et de l’avis 1/20 rendus par la Cour de justice
de l’Union européenne que l’article 26, paragraphe 2, alinéa (c), du traité sur la charte de l’énergie est inapplicable
dans des relations intra-européennes. Il ne saurait par conséquent être valablement invoqué par des investisseurs
français à l’encontre d’autres Etats membres, de l’Union européenne ou d’Euratom, ou par des investisseurs
originaires d’autres Etats membres de l’Union contre la France, ni faire l’objet, dans de telles situations intra-
européennes, d’une application prolongée au titre de l’article 47, paragraphe 3, précité.
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 89 sur 106
Avis et communications
AVIS DIVERS
En application de la convention entre le comité économique des produits de santé et la société ABACUS
MEDICINE, les prix de la spécialité pharmaceutique visée ci-dessous sont ceux figurant dans le tableau ci-après.
No CIP Présentation PFHT PPTTC
Cette décision entre en vigueur à compter du quatrième jour suivant la publication au Journal officiel de la
République française.
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 90 sur 106
Avis et communications
AVIS DIVERS
Par décision du directeur général de l’Union nationale des caisses d’assurance maladie en date
du 27 novembre 2023, le taux de participation de l’assuré applicable à la spécialité citée ci-dessous est fixé
comme suit :
Code CIP Présentation Taux de participation
ANNONCES
Les annonces sont reçues à la direction de l’information légale et administrative
Demandes de changement de nom : téléprocédure sécurisée
Fiche pratique disponible sur https://psl.service-public.fr/mademarche/pub-changement-nom/demarche
CONCESSIONS DIVERSES
No 04813
Préfecture des Landes
Direction de la coordination des politiques publiques et de l’appui territorial
Bureau de l’aménagement de l’espace
En application des articles 18 et 19 du décret no 2006-648 du 2 juin 2006 relatif aux titres miniers et aux titres de
stockage souterrain, cette demande de permis est soumise à une mise en concurrence d’une durée de trente jours à
compter de la date de publication du présent avis au Journal officiel de la République française.
La demande ainsi que les documents cartographiques associés peuvent être consultés, dans ce délai, aux jours et
heures d’ouverture au public (sauf les jours fériés) :
– ministère de la transition énergétique (direction de l’énergie, bureau des ressources énergétiques du sous-sol,
tour Séquoia, 92055 La Défense), sur rendez-vous auprès de Mme BALIAN : armelle.balian@developpe
ment-durable.gouv.fr ;
– à la préfecture des Landes, bureau de l’aménagement de l’espace, 24, rue Victor-Hugo, 40021 Mont-de-
Marsan.
Toute demande concurrente est présentée comme la demande initiale conformément aux dispositions du décret
précité et à l’arrêté du 28 juillet 1995 fixant les modalités selon lesquelles sont établies les demandes portant sur les
titres miniers et leurs annexes.
Elle est adressée au ministre en charge des mines à l’adresse de la direction générale de l’énergie et du climat
indiquée ci-dessus, par lettre recommandée avec accusé de réception, dans le délai de trente jours, à compter de la
date du présent Journal officiel de la République française.
9 décembre 2023 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 92 sur 106
ANNONCES
Les annonces sont reçues à la direction de l’information légale et administrative
Demandes de changement de nom : téléprocédure sécurisée
Fiche pratique disponible sur https://psl.service-public.fr/mademarche/pub-changement-nom/demarche