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ss 4 iz ‘ - % 1 * ib oy) ms QUEL ! TN ans Pe ag Kiifea tal) aR ONT-ELLESTRUCIDE 544 PERSONNES UN SETH USN | See A) ad "i 07809-11-F:595€-m0. CeCe Cee eee a ne eee Villages de charmes, chateaux oubliés, merveilles naturelles... Découvrez étape par étape, 200 trésors de notre patrimoine eed crore prismasHoP.fr GEO, VOIR LE MONDE AUTREMENT jenry Howard Holmes. Vous ne le cconnaissez pas ? Tant mieux, car vous ‘auriez de toute fagon aucune envie de croiser son chemin ! En 1893, ce pharmacien ouvre un hdtel a Chicago, a occasion de I'Exposition universelle. Véritable labyrinthe, le batiment est un piége, qui se referme fatalement sur ses clients. Salles de tortures, plafonds mouvants pour écraser les occupants, chambres ’ gaz... Holmes a construit un chateau de I'horreur, ‘0 il peut & loisir «s'amuser» avec ses victimes. Pire: il ne fait pas disparaitre les corps, mais les transforme ‘en modéles de squelettes qu'il vend a des école: Glagant. Entre ces murs, Holmes, le premier serial killer américain, aurait tué prés de 200 personnes, avant d’étre arrété, en novembre 1894. Mais son destin ne s'arréte pas 1a. Séduit par ce tueur hors du commun, Leonardo DiCaprio himself ‘a racheté les droits de son histoire, qui va bientot {tre développée en série, sous la direction de Martin Scorsese. Holmes file -peut-étre— vers les Golden Globes ! II y a 500 ans, il aurait au contraire &té rayé de I'Histoire. Au sens propre. Il existait alors une procédure, la damnatio memoriae, pour ‘effacer des tablettes le nom des plus effroyables meurtriers qui menacaient ordre établi. Mais, le monde a bien changé: loin de les oublie la société transforme aujourd'hui les tueurs en série en véritables idoles, qui excitent les foules et font la une des journaux. On aime lire leurs histoires de crimes. Pas par voyeurisme ni par manque de morale. Symboles ‘du Mal absolu, les monstres nous rassurent. Nous ne sommes pas comme eux, nous sommes humains ! A Ca m'intéresse Histoire, nous avons choisi de retracer le parcours de 50 tueurs hors du commun, de Liu Pengli, un seigneur cruel qui sévit en Chine il y a 2200 ans, a Guy Georges, tueur de l'Est parisien condamné en 2001. Pathologies, mobiles, age moyen... on vous donne les clés pour comprendre le processus psychologique qui déclenche le passage a l'acte de ces criminels. Tous ces récits ‘meurtriers nous éclairent aussi sur les peurs et les interdits {ui traversent une société, sur les maux qui la minent et les fantasmes qui la travaillent. Plongez-vous dans les pages {qui suivent, vous y croiserez I'Histoire et le grand frisson amon covorvanc Sa Ta ASS HII PLUS eae DE LHISTOIRE ture: Redes cies, Ke wet es rchivesTalande rts eves Ps fue es arhites, estonia Repo chine epee SI Sl | 32 ALAUNE.... SEUL LE CRIME PAIE ! 10 MEURTRIERS QUE VOUS NE RISQUEZ PAS D’OUBLIER Froids, calculateurs, ils ont aucune empathie et tuent pour assowvi leurs pusions JOSEPH VACHER - EDMUND KEMPER - GUY GEORGES LE LOUP-GAROU DE CHALONS - JACK LEVENTREUR KARLA HOMOLKA ET PAUL BERNARDO - JOHN WAYNE GACY. ASSASSIN COURT TOWOURS Reines ou empereurs, ils font couler le sang pour accéder au sommet de Etat. Ou par pur plaisir. AGRIPPINE - AMIN DADA - LIU PENGLI - ARYA SALTYKOVA - LAMARQUISE DE BRINVILLIERS - 2U SHENATIR. AVENDRE ! LE BUSINESS DES OBJETS DE SERIAL KILLERS LCargent, il leur en faut toujours plus. Alor ils tuent pour récupérer le magot. LE DOCTEUR PETIOT - CHARLES DAUTUN LANDRU - AMY ARCHER - GUILLAUME DE MALTOSTENS - THIERRY PAULIN. WoRs-semie ere 2019 Eee CHARLES Cos 40 SERIAL KILLER, MODE D’EMPLO! Sl 50 LES PROFILERS En 1956, un psychiatre établit le premier profi psychologique d'un tueur en série. Bingo! Grace lui, on arréte Mad Bomber. Et le profiling devient une science. Pour régler leurs comptes, faire triompher leurs convictions ou se venger, ils n’hésitent pas a tue. LES SCEURS PAPIN - AILEEN WUORNOS - HELENE JEGADO - = JOHN BUNTING - DONALD HARVEY - LACENAIRE. 56 al Sl 2 ‘Méfiez-vous de ces dames aimables qui assassinent = leurs amants a coups de hachoir ou de carabine. SIMONE WEBER - MARIE LAFARGE © 42. auxonieines ve ta Pouce sCieNTIFIQUE peg i tin s (uel rile did la fin uXD’ sil, Alphonse regs ws Baton commence & mesure es criminels pours identifi. 2 DES TUEURS A L'ECRAN s = 3B lls sacrifient d’innocentes victimes au nom de Satan. Do CHARLES MANSON - RONALD DEFEO JR - 88 Bs sia i ga sang Un evaa PETER NIERS - ALICE KYTELER - RICHARD RAMIREZ - PES ant eee asa t DAVID BERKOWITZ . LES THUGS. FRITZ HAARMANN - ISSEI SAGAWA- VERA RENCZI - CHARLES CLEMENT - PETER KURTEN - OTTIS TOOLE. 64 INGREDIENTS POUR UN BON FAIT DIVERS 96 PODCAST & SERIES, NOS CONSEILS POUR FRISSONNER Entre 1880 et 1914, des millions de lecteurs se ruent sur les «nouvelles Curieuses » de la presse a sensation. PAR MALIKA BAUWENS es drames del'amour Les 4K crames de la vie. Les drames dela mot.» Tout cola, chers lecteurs, vo le trowverez dans L'Gi de fa police, vendu chaque semaine pour deux sous. Un triple assassinat rue Montaigne ? Achetez Le Petit Pa en. Du riff sur la Butte ? Jetez- vous sur La Gazette des tribunaux Et pour des nouvelles fraiches, fa ciles & picorer, feulletez Les Faits- Divers ilustrés. Dans les colonnes de la presse foisonnante du XIX¢ scle, le sang fat couler beau- coup dencre, « Lapparition des fits divers sous forme imprimée re- monte au XVII*siécle, mais son age dor coincide avec lessor des jour aux modernes entre 1880 et 1914», constate Bruno Fuligri, his- torien et auteur du Journal des as- ssins (6d. Place des Victoires 2017). «A la Belle Epoque, pour suit, le lectorat va s'éargirau-dela du cercle bourgeois pour conquerir la masse.» Cet engouement naft d'une série de progrés sociaux! phabétisation avec lécole obliga toire de Ferry, la loi de 1881 sur la iberté diexpression~ mais aussi diinnovations techniques, comme le développement dela machine im. primer rotative en 1867. Le phéno- mane va culminer grace a une bonne dose de marketing: « Vendus par des milliers de crieurs, qui entrent etsortent des cafés, les jour nau. inondent espace public, dé taille Bruno Fuligni. Ce que veulent titres, cestfdéliser le lecteur. Is offrent des cadeaux, organisent des concours, font de la réclame...» Les faits divers sont leur fonds de commerce. «La presse popu: jae du XIX siécle, nous apprend Bruno Fuligni, va s‘inspirer des “canards", ces feuilles d'infor- mation volantes, dites “occasion. Wons-séme ere 2019 NAL le Petit Parisien Is Fis ies Insts relies", qui colportaient des “nou- velles Curieuses". Le mot méme de fait divers apparait dans Le Petit Journalen 1863. » Lancé par entrepreneur de presse Moise Polydore Millaud, ce quotidien & «un sou» siimpose, comme le note V'écrivain Emile Zola, chez les «gens pauvtes et incultes qui Lud nlavaient pas de journal & eux. C'est une révolution ! «La presse populaire, renchérit Bruno Fuligni, pouvait compter sur ses préfecturiers”. Le soir, ces jour- nalistes accrédités & la préfecture ‘se retrouvaient dans un café, face ‘au Palais de justice, pour une sorte de bourse aux fits divers. C’était a {qui prendrait infanticide, qui le vol a Tarraché, le vitriolage... » «Il faut avoir le courage d'étre béte», s'est longtemps répété le patron du Petit Journal comme un mantra, Un «détrousseur de voya- geurs, un «tueur de bonnes», Une «courtisane égorgée par son amant» font autant de sujets de ‘choix qui ont leur place a la une. En 1869, laffaire Troppmann, un mécanicien guilloiné pour avoir assassiné les parents et les six enfants de la famille Kinck, fait la fortune des patrons de presse, « Les ei BFFROY ABLE ventes s'envolent, observe Bruno Fuligni. Le tirage du Petit Journal dépasse les 500 000 exemplaires par jour !» Relaté comme un feuil leton, avec emphase, dialogues et force dessins de cadavres, «Vf freux crime de Pantin » voit chaque jourson rebondissement. Résultat le public affiue en pélerinage au Carrefour des Quatre-Chernins, lieu de la tuerie, ot s'est développé un business macabre daffiches et de complaintes sur Troppmann, Larrivée de la couleur sur les rota tives a aiguisé cet appétit pour le drame : en 1890, Le Petit Journal lance son supplément illustré du dimanche (Le Petit Journal ilustré) dont la couverture et la dernigre page présentent un dessin aux teintes variées. Marre de sang, ex pressions dramatiques : ces crayon- nés réalistes deviennent un filon, repris par la presse quotidienne régjonale (Le Petit Parisien, Le Petit ‘Meéridionnal) qui va aussitot sortr ses supplements hebdomadaires ‘aux allures de bandes dessinges. «Vers 1900, rappelle encore Bruno Fuligni, Le Petit Journal illustré, Ceest 3 millions d'exemplaires ven- dus !» Un tabac qu'une frange de joumaux parodiques parasite: « Le divers du Xe Saccompagne dun art nouveau clu des illustrations colorées qui ddonnent corps auc crimes les plus sordides. CANARD Aue sil, un canard» signe 2 Forgineune fase rawele Cest Tedte denes fake ows aupurt ADH se femot event pysnigue ftremot taut atart une aformaton ‘ass, ine pour ‘rope publis qaunteulet imprimé occasion vendualacnéepar al ui fabrnué, leecarartes, Voleur illustré, Le Journal des abru- tis ou encore Le Journal des mer deux...» égreéne Bruno Fuligniquia récernment exhumé le corosif mais éphémare Journal des assassins, sorgane officiel des chourineurs et des voleurs», créé en 1884, Aprés la Premiére Guerre mon- diale, les illustrations cédent la place @ la photo. Mais les journaux ne renoncent pas pour autant a intensifier le c6té dramatique de leurs récits : retouche d'image, recadrage, détourage... Tout est bon pour faire du sensationnel. Les nowvelles méthodes journa: lstiques, voyant naftre le photore- portage, continuent dexploiter nos enchants vayeuristes autour des meurtres de Landru (1919-1922), du parricide de Violette Noziere (1933). En 1928, Gaston Gallimard crée Ihebdomadaire Détectve, qui réunit autour du rédacteur en chef Joseph Kessel les plumes de Jean Cocteau, Pierre Mac Orian, Albert Londres. Aprés guerre, la vie du Crime dans nos feuilles de chouxest 2 son épilogue, malgré des tirages encore florissants ~environ un mil lion d'exemplaires par jour pour France-Soir dans les années 1950. Lecrime paie, mais moins cher. RECORDS MEURTRIERS Sua eT a ass SLUCEUCIUMEUEE Gilles de Rais, compagnon de guerre de Jeanne tr, estresté dans {Indien appartenant a la sect De ue ae ee Teed ue Re USM es Thugs (adorateurs de la GO BCL ue id = ee a er Ue eee pl FCC tt ee tee CBee oe ee, victimes. Entre CC Leek eS ee ee oe >, rat tue Cee eee Re LL ER RA cose 31 personnes par strangulat sofrir» la déesse de la été pendu en 18 Va apa NUD aay Ses Cr eet § Harold Shipman can: aUXVII'sitcle. A'époque, les mariagesarrangés, voire Ce eee ic Cee T ESM —arinces, ile tue cos patient sministrant CREME TEE une cose fatale de diamorphine (heroine) et en eC eT RT icant passer leur mort pour naturelle. Condamné EMCEE pour 15 assassinats, i aurait at en rea tard son nom un poison, ‘Aqua Tofana! Exécutée en Ce eet ry son proces et révele 'ampleur de ses crimes : entre 1633 et 1659, Giula Tofana avoue avoir empoisonné victimes leur ordonne de oes (cse elm oge courir avant de les (oe oreo veel) [olSEnebhest tab a Stee ren Dahmer, ui tua Albert Fish cu troubles mentaux et fétichistes qu'lla été a tuer et 4 castrer des enfants, des déficients es = des Noirs. iam NY CH Le UL) SSO @ iC ecmer] oN eC eK em MUN ee] AU) CULM eee RoC MC UTR UN eens cs pour assouvir leurs pulsions morbides. APE mea: dans les campa: erg UT! ne chien et loup, Eugenie Del- Joseph Vacher est né le 16novemtre égaré dans la cour de la ferme et le homme se hate 'accomplir sa der. (7am, 1869.2 Beaufort, dans istre. est _ prendenafecton.Pourlapremie fos nie corvée de la journée. Les Histo Jo quatre enlant dune fate de ~etsanedoutelademére~ oaep at Yachessontrentids,clfntde amas: S2RM@ME. —quinze, cans une famille paysanne. expen dela tndresc. Bien al Serdubo'spourfarechauferlasoupe. fini Sa mre est bigot, sete aux hal-_lulen pend. Le pire Vache, en vyant En ce 19 mai 1894, l'air est doux et la 3106 1887. |ucinations, terrorisée par I'enfer. Le le chiot, se précipite sur animal et le jeune ouvrire s'assied dans Iherbe sur pre Vacher est un alcoolque violent. massacre a coups de fourche : «Olas la coline qui surplombe son vilage de Les plus grands enfants tyrannisent les tu trouvé cette charogne ? Pour sir qu'il Beaurepaire (Isére). Quelques minutes plus jeunes car, dans cet infernal huis devait avoirlarage, et tu nous raménes, plus tard, de grosses mains se refer clos rural, la perversion rattend pas le ¢a chez nous ! Peut-étre que tu vas y ment sur son cou. Une lame stenfonce nombre des années, passer tol auss...Je fal bien vute cher dans sa nugue. Le sang excite la béte la figure!» A cette époque, on appelie le humaine, quis'acharne sur le vente de Contaminé par un toup-garou! 22° «2 mosure ce Satan». comme 1 £2 viclime & coups de poing et de cou ‘existe encore aucun traitement medi teau avant de lui arracher une parte du Lavant-dernier gosse, Joseph, vient cal, a superstition s impose. Un rebou: sein droit. NY tenant plus, le monstre au monde quelques minutes avant teux est appele ala rescousse : Joseph ‘tela jupe souillée et vole la morte tout Eugene, son frérejumeau. Maisau bout doit re exorcisé! est allongé nu sur fen continuant de la mordre. Ceux qui de huit mois, on retrouve Vautre bébé la table dela ferme, on fat giclerle sang sont sume de fae ludesire Geta Wons-sémie re 2019 DDahiia, écrit par Raymond Chandler et sort en avril 1946, Sauf que les jour- ralistes vont aussi saboter lenquéte en rencontrant les témoins, la mere de la victime, ou en manipulant des objets envoyés par auteur présumé. Et 2 cause de cette invasion média tique, Fenquéte s'enlise. Entre 400 et '500 faux aveux sont enregistrés par la police, qui n'a aucune piste sérieuse Des écrivains stemparent de Faffaie, racontent quelizabeth Short était une prostituée, quielle a été victime d'un contrat dela mafia... James Eloy, dont la mere a elle aussi 6téassassinée par Un tueur en série, en tire un best-seller, Le Dahlia noir. Attention, le coupable Qui désigne n'est qu'une solution ic tive, Le meurtrer, le ra, n'a toujours as été décowvert Le tueur du Zodiaque LE ZODIAQUE AURAIT TUE entre 37 et 200 personnes, entre 1966 et 1978, en Californie. Mais son identi reste un mystére, On ne sat méme pas ourquo’ il sest rebaptsé le Zodiaque. Fait exceptionnel pour un serial killer, le profil des victimes et les armes ut s6es (poignard, arme @ feu) changent un crime a Faute. Il envoie des mes- sages codés @ la police, décryptés par des lingustes. Les demiéres lettres du Zodiaque sont envoyées entre 1974 et 1978, aprés un inexplicable silence de trols ans. Ine tue plus et écrit: «Je suls 13, je Tai toujours 646. Je suis le plus inteligent.J'attends qu'on fasse un boon firm sur moi!» Puis, ce tueur quasi mythigue disparaft de la circulation. Estil mort? Actil «gueri de sa soif de tuer ? On dénambre 2500 suspects, ‘sans résultat probant. A parti de 2007, la nouvelle technique des tests ADN appliquée 2 afaie a permis de réduire cette liste, mais pas de résoudre ce qui est devenu le plus énigmatique cold case du XX" siécle Les crimes du “fantéme” ENTRE FEVRIER ET MAI 1946, dans i vile de Texarkana, au Texas, un tueur non identiié sumammé le « Tueur fantome» frappe a huit reprises. Ses victimes sont battues & mort ou tuées ‘avec un revolver. Entre chaque série de meurtes,ilrespecte un intervalle précis, de trois semaines. Son modus operandi est comparable celui du Zodiaque, qui sévira quelques décennies plus tard, Le 5 novembre 1948, un étudiant de 18 ans, H.B «Dodie» Tennison, se suicide aprés avoirlaissé une lettre dans laquelle Saccuse d'etre « efantome>. Mais aucune preuve ou présomption solide ne corrobore son aveu. fara eae Depuis 2010, ‘org at tterearoaves fans des sacs fete sur tne lage oe (Eventreur de Long Island IL SEVIT dans VEtat de New York et le Connecticut depuis maintenant une Vingtaine d'années. On estime qu'il auraittué au moins 17 jeunes femmes, ont i a laissé les restes (membres et tetes) éparpills dans des sacs de jute sur des plages de Long Island. Les victimes sont des étudiantes ou des escort gins contactées sur le site Crai- Bist («Le Bon Coin’ américain). «Crest ln homme qui est trés au fat des tech- hiques que nous utilsons», a assuré lun enguéteur au New York Times, en. 2011 « pourrait s'agird'un policier, en actwvité ou a la retraite.» LeGrélé RECHERCHE DEPUIS PLUS DE TRENTE ANS par la police francaise et jamais identifié, «le Grelé» doit son surnom & son faciés marque de cica- trices d'acné. I! est auteur d'au moins trois meurtres et six viol, & Paris et peut-ttre en province, entre mai 1986 et juin 1994. Lhomme, qui aurait 2u- jourdhui une cinquantaine d'années, est peut-ttre mort ou 2 l'étranger, au: que! cas il pourrait étre toujours en activité. On posséde ses empreintes digitales et génétiques, mais on n'a jamais réussi a Identifier. Son por- trait-robot est toujours atfiche dans les locaux de la police judiciaire. . a Ua SHAUL LL any RTE acm SOU Pour asseoir leur pouvoir ou satisfaire leurs Pee ITSRS(U (Cem SSO IT Cre ENS Ce nC a a son unique enfant, Nérox Cait CT p] Oe Fed Coote cue ey ena a ce Sone es a ‘out sacrfié avec bonheur : pour que Pore ea Pee ee et) Poteet ect ‘ristesse. Car 'empereur romain sat de ee ey ses fins elle n’hésite pas 8 tuer. C'est & Cee ney tee rc eeri cy Caan eC Poorer onal ‘Tout commence le 15 décembre 3 Se eee eee Cee cad Ce ey See ae ee eee er eer) oe ees Ee FICHE SIGNALETIQUE sv Eee ed ee coer ed Grace & lui, elle va inverser le sort. Car Peet es eee ree eed Ce ee ues ee a ae De a eee! Cue Dee eee Oe ees un époux sadique, qui 'a abusée. Elle ee ee a ey Cea ec an Ts Pree tree Ce pee ear Cede one ee Pet eer) re ee oes Sr come ne Ce ee ed ive Det aac Prt su tu Date ene! eR ee recte d'Auguste, Agrippine gravte dans eee n e canacrénisriaues CLASSIFICATION DATE DES MEURTRES oweRe oe virines Vadultére et les réglements de comptes Pe ae oo les coups sont permis ! A priori, Agro Ree ea Be ee ten Ca ead siner empereur Tibére. Uambitieuse Gree Cera Pee Cee oC ed ‘ou décapiter tous ceux qu'il soupgonne Ce eer eed Lepidus, son beau-rére, de manigancor ae eure Lei Steg eee ere cues ee eee ey petit Néron est laissé 8 Rome, chez une ‘ante, Pendant deux ans, la mére et son Cee ers Cree Te etre Cee eee orcs ee eee) Pee ag un officier de la garde prétorienne. Ses Se eee as de glaive, tuent son épouse et écrasent So ec as CO ee Pee Cc sed assance werHo0e PROFIL ES VICTINES ue ea eee eer! respectée ! Mais 8 Rome, on ne reste eed ee Coe tni tg te Pern er eee ea Cee eee eee pine. En 48, Claude découvre que son. ee acs Pete tec Claude est libre de se remarier = Agrip- pine ne va pas laisser passer une telle ‘pportunité, Pour se débarasser de son Coe eee omy célebre empoisonneuse. On découvre eed ena rem eo wre aay Claude ! Seul hic, empereur est aus- Peers icons CO eae a Piet an ced Cee See ed a a Cee ees Cert eed ante) Poe eee reas ae eon course & la succession, TE ed es eS ee re Petro w er ene pee eee Ca eee rea eet ao er umn grand coup et cinstaller enfin eg ome eed Seay Peay ve eet te eae eter cece. ee rt nes eter ee is ere ay parm bien autres, lors d'un banquet eee te Crs eee! Cece en ea eerie eee rs Se eee ee ener rrr Sauer Peet oneness iene ce Pee eae a See Cee ee ee ce eer ee ey {aire proclamer Néron empereur en lieu at place de Britannicus. C'est I'isto- ee) Cee eee Ce ed ee ed des consolations, courut auprés de Bri- Cn eee Cte eae Ce eee sortit de son appartement », raconte oe eee ens ee carey coup, et Néron (..) stavance vers la See eee ee) ea arene Cre ee es er Cte eu ee ee ils Suivrent impuision qu'on leur don- a a Cee ee ead Ce eee ‘son pire et fut salué empereur.» Agrip- Bette Quatre mois plus tard, Brtannicus, De eee ey eet Se Se ts Cee ea ee eas eee ees Cee ete re Ce ets eee Soo uaa rts ern earn Pr ene ree a Coe ay la mott résout les dilemmes, libére, Se ey ee eects ‘es partisans. Puis il tente de l'empoi Se eee eee Poe ee ae ere oer Coormnyocy eee Perea Co FOIS, NERON Co a eee Pad Rete a en se distoque en pleine mer. Les domes- tiques de Néron frappent 8 coups de ees Ce eras périt, mais Agrippine parvient ya ed Sees se sauver et attend la fin avec Cee cane ars Le 13 mars 59, Néron n- geyre DEMPOISONNER Centurions font irruption et eee ed eta Ce Cae) eed oc red bras, lembrasse. La mére et le fils se Se) DeSean eed Rts eee er aaa Poe ae eee ue Ca en as plique au chet des bourreaux: «Frappe Sere eno sar!» La prophtie de 'astrologue vient de se réaliser ees BUT Le pouvoir protege les rat rea Ls Cg Ce rg Cy ees empoisonneuse Locuste Doe CPi Cr ay Crna OTs eer en Pee Met Pon en re ee rte tes re eg Pe) base de mercure, arsenic Sra Cerne gtd eee ae Rea an Ped ca serrant la main ! Peco Cry Tce ies es ee ere ay Oras Peat a recy Ses ee na repercussions des drames Cy eee e eerie Pern Sees Tas ant Ph bP ooael etek coo Phomme nocturnes : CM ie eyed Les crocodiles d’Amin Dada Meee Rae Gui lopeéelineels chinois sort pour Pes veut éliminer ses opposants, broil a sujets cr illes jette dans le lac. Sllatadee i (CT Ep innenes done te prisoner Bites ania ordonne Armin Daca, en in ductobe 1972. far 9 ere Serres peotenimena tenes ees eee ta fois le soleil couché. Au crépuscule le monarque rassemble sa horde pour pens te tant. len tue ee ete cad eg ee ee ‘empoisonnentes p ac Ree eee renee! ee ee Depuis son coup d’Etat, en 1971, le recat Neri cu a rene Prieta PTC ry eee eee sangnt:iécatle sesvietmes 2 ee ree ares eae ee ae rr rey Cores Dose ue delaperspectve Keshia Sauer la comtesse malfaisante ——— setodus: Unpbrtio erenn 8 son Cette veuve tyrannique fet, Pou une ‘aon conus, oe catege dso enauter marie ses serfs pendant prc pacar» ot on douze longues années. comportement tyrannique avec son iis Hi personnel féminin, Ele prend ses ser 138 disparitions suspectes vantes pour des souffre-douleur, les instruction va durer six ans. Lien- | géle sur la place Rouge fait fouetter pour des peccadilles. A quéteur principal, Stepan Volkov, peine de Moscou, en ce debut Ceics qi romoncent posses ries d comtlt n leiroe te eee SFoctobre 1768, Pourtant sri’ coup el fot perce es teats par comes. Mal 0 une foule compacte Se tympans ou arracher les oreilles avec final, les faits sont accablants : il constate Presse pour défiler devant ges tenailles. Saltichikha es 138 disparitions inexpl lune estrade de bois, mon- rend plaisir a les tortu- quées sur les terres de tée 8 la hate quelques jours plus for eiesméme. Son statut ELLEEST JUGEE Salichikha et rassemble ‘tot, sur ordre de la Grande Cathe- q'aristocrate, son pouvoir ET CONDAMNEE POUR les preuves de sa culpabi- rine elle-méme. Aux premiers ranes et sa richesse lui _per- iit pour 38 meurtes, La des spectateurssetiennent une izaine mettent de laisser libre Grande Catherine ordonne 4 paysans, venus pour feccesion. La cours 2 la velence qui ne son arrestation en 1762. plupart sanglotent en silence, de t's cessede crite en olla Elle Salykova admet les tures, {esse autant que de soulagement. tls y'achame paticulierement mais refuse de se repent. sontenfin vengés. Etroitementattachée sur les femmes enceintes MEURTRES Le 2 octobre 1768, elle est ‘ur une chalse de bois, une ferme aU et les jeunes files qui ont —————condamnée par ses pairs regard fe, impassible. Ele a 38 ans, je malheur de croiser son chemin laréctusion perpétueledanslecotve Wa les chevewe cea grisonnants. Une pan- La comtesse s'amuse & leur broyer rnovsky de Moscou, ol sont retenues des carte est attachée autour de son cou, jes membres, leur arrache les yeux criminslesetdes femmes de aristocratic portant une inscription : «Comtesse jes muti. atteints de maladies mentaes ou impi- Darya Nikolayevna Saltykova, dite Salt quées dans des scandales politiques chikha, meurtrigreettorionnaire.» Elle Les pares et les époux des mal- AAprés son heure dinfamie sur la place été condamnée a tre exposée durant heureuses tentent de faire entendre Rouge, Darya Sallyiova est enfermée tune heure. Une courte peine compare leurs plaintes, mais ils sont réduits au dans un cachet souterrain, sans fenétre. ‘au long cauchemar quelle afaitvivre a silence par desfonctionnaires soudoyés LLobscurité y est totale, seuf pendant ‘8 serfs pendant douze ans par la comtesse ; les plus insistants les repas, pris la lueur dune bougie. sont tout simplement emprisonnés ou Aucune communication riest permise ‘i exécutés. Mais en avril 1762, deux £n 1779, au bout de onze ans dans les Sescibles ?Sesservantes se ely uaryovt Ey tres, a comtesse est translérée dans Tout commence en 1756 :826ans, lyin, décident Galler jusau'au palais tne cellule pourvue d'une minuscule ta comtesse devient veuve, hérite ded Hiver a Saint-Pétersbourg pour rans fonéte, Maison espiteste tout jamais vastes terres dans la région mosco- mettre eux-mémes leur plaintea Cathe- dans es ténebres: elle mourra 71 ans vite sur lesquelles travallent plus de rine Il La détresse des serfs est enfin dans sa cave, complétement démentem a CHAP® TEN Méfiez-vous des fioles de la Brinvilliers La belle marquise, qui a décimé sa famille pour hériter, aurait également tenté d’empoisonner Colbert et Louis XIV! ¢31 juillet 1672, a Paris, on Dreux d'Aubray 2 28 ans et est dotée retrouve le corps sans vie du c'une beaut ravageuse. Marie au mar thevalier Godin de Sainte- quis de Brinvilies, elle tombe sous le Croix dans son atelier. A ses cites, | charme de $0n ami, le chevalier Godin Un masque de vet, brisé. Le chevalier de Sainte-Croix ! Pendant deux ans, ils a succombé aux vapeurs toxiques d'un vivent le parfait amour. Jusquiau jour poison quiiléaiten trainde preparer. Le ole pére dela marquise découvee leur ‘masque qui le protégeait pendant ses relation. Furieux, il fait embastiller le dongereosesmoniultensrapes su. ségucter pa lee cachet en 1663 oy Exeter son tester ov oiwe En pian, Gain tsa vewores ee Jounal destetveseldochoesdepison avec un leh, aon Ex, qu gall dament étiquetées. A la lecture de ces lui enseigne l'art des poisons ! Quand Brimvillies, sa maltresse, la marquise de Brinviliers, un expert en la matiée. I retrouve sa Quillavatintige la fabrication des po!--mattresse. Opium, arsenic, vitriol ou sons, ont distribué leurs potions fatales a antimoine, il lui apprend manipuler toutva. Non seulementlamarquisea tué tous les toxiques. Uéleve dépasse son toute sa famile proche, mais esamants maitre : Marie- Madeleine est fascinge les rapports incestueux qu'elle @ subis, terrbles auraient tenté d'empoisonner par le pouvoir de ve et de mort désor enfant... Mais heritage ne suffit pas les plus importants personnages de _ maisentre ses mains. Tres vite, e couple Pour stenrchir, Sainte-Croix et la Brin Etat ! Leurs cibles ? Colbert en 1669. se faitconnaftre dans tout Paris paur ses villers vont mettre leurs compétences la marquise de Sévigné raconte dans potions. Larumeur dit éme !(0n ove aussi son dévouement ‘Amy est un bout de femme pleine Idenerge, pétilante et chaleureuse, qui ‘semet en quatre pour les pensionnaires Ide la maison de retrate quielle dirige Iss seniors se bousculent pour etre laccuellls dans sa charmante maison Ide briques rouges au jardin foisonnant ie roses. En plus d'etre dévouse, Amy lest généreuse et leur propose un tarit {eiant toute concurrence : « Pension & "Wie pour 1000 dollars '» “Mais dans ce havre de paix, is ve | passe étrangement vite pour nombre de retratés..En cing ans, pas moins de 48 résidents y décédent. Le matin ‘du 30 mei 1914, fun de ces pension: nates, Frankin Andrews, 61ans,repeint la palissade de I'honorable institution lorsquiil est pris de teribles crampes destomac. A 23 heures, il est mort. Sa famile est abasourdie, car le retraite navait aucun probleme de santé. En rangeant les papers de son frre, Nellie ‘Andrews découvre quil venat de réger le demier sokle de sa pension a steur “Archer. Rongée parle soupcon, ellealerte la police, Devant linertie des autor, arimocet, tapiewe ‘Any cachat Tie es hs ares limpason ‘uses Miesece, celle contacte le rédacteur en chef du Journal local, e Hartford Courant, quimet Tun de ses reporters sur le coup. Carian Hollister Goslee, 22 ans, compuise les actes de décdsliés la maison de retraite et interroge tout le vosinage. ll dScouvre ‘qu'Ammy Archer achéte de fortes doses de mort-aux-ats au drugstore et que beau coup de retratés meurent aussi apres leréglement de leur séjour. En 1916, son fengulte lula permis de réunir des fats et des temojgnages accablats: la police arte soeur Archer le 8 mai, On exhume. les cadavres de plusieurs pensionnaires ede son dernier meri leurs estes sont saturés darsenic, ‘Seeur Archer empoi sonnait la limonade et le thé. Condamnge 2 étre pendue le 18 juin 1917, elle vott sa peine transformée en prison @ perpétuité. Devenue folle, elle est envoyée dans un ale de fous, ob ellejouera ces marches funébres au piano jusqu’® sa mort, en ail 1962, 2 Fage de 93 ans. Enre-temps, ‘spur Accher est devenue Une star : clest elle qui ‘auraitinspié 8 Frank Capra son célebre Arsenic et vielles den- ‘eles. ‘HORS SERIE ETE; a Guillaume de ae Cetens le mercenaire sans pitié Ala téte d’une bande armée en Provence, il tue es voyageurs pour dérober leur bourse. nce printemps 1439, Gui Boise este tebe mecenaie et ses hommes préparent une embuscade Tyg vin de ommé vot fondre sur lu tion dans le pay durement touche parla guern Celle, la plus f6r0 Maa ee SUSE SESS eR SUD SSCS CS Ue eres bee Meare ers Prenat ae cena ‘mort. Elle a 6 ligotée avec du fl élec Per ete Pree erent Cera er metre Peers a ee ee Se ns Se rer ee eee eric sion de Germaine Pettot, 91 ans, un pe ea tes Pee nt ee Cee eee etd Steen er ee eta Deu Re ern ean Re ee ee ree nacn Coe eae ete ae veer Jean-Thierry Mathurin, 19 ans. Les deux Peery aie Cees Serene tna eet beta ur fire ire ses homme Jeté & bas de sa monture, Lastagne dépou denude € roué de coups. Sur un geste du c st trainé jusqu’au bil est torturé ave etre suspendu parle échelle de boi, la p touchant & peine le we heures avant ftrangle. Ce meurtre est un omnis par Maltostens tn émissaire du rol Ren veut en fini ave oie Is partent se mettre au vert een es ent en 1985 ORO a Ts ae ee bre 1985, lecorps stelle Donjoux, Brett erent ee Cee ae tre ee eee ete ieee mos tr Thierry Paulin ttaque Berthe Finalteret eee eee es eee ee er voisin, les enquéteurs établissent ur Cae) ee eee police qui le crolse par hasar y eae incest ts eee ne at ot eae Deere een asi ee ete re eens eerste tea et etter rer ta) ees

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