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Contents
Chapter 21 1
Chapter 22 7
Chapter 23 13
Chapter 24 19
Chapter 25 25
Chapter 26 31
Chapter 27 37
Chapter 28 43
Chapter 29 49
Chapter 30 55
Chapter 31 62
Chapter 32 68
Chapter 33 74
Chapter 34 81
Chapter 35 87
Chapter 36 93
Chapter 37 99
Chapter 38 105
Chapter 39 111
Chapter 40 117
i
Copyright © 2015, 2012, 2008 Pearson Education, Inc., Upper Saddle River, NJ 07458. All rights reserved.
2. The term “Baroque” was originally used in a derogatory way, because the new style
a. was associated with the common people.
b. was very expensive to create.
c. defied the Council of Trent’s directives.
d. was seen as too ornate and strange.
Answer: d page 689 LO: 21.1
3. Baroque artists placed elements on a diagonal plane, rather than the frontal and parallel planes
used by Renaissance artists to
a. evoke a sense of greater depth.
b. induce more defined shadows.
c. produce a stronger sense of action.
d. provide greater balance.
Answer: c page 691 LO: 21.1
4. The Roman patrons who were most responsible for creating the Baroque style were
a. the middle class.
b. the nobility.
c. women
d. the papal court.
Answer: d page 691 LO: 21.1
5. Gianlorenzo Bernini decorated the baldachino’s grooved columns with bronze vines in Saint
Peter’s Basilica to
a. symbolize the union of the Old and New Testaments.
b. create a sense of naturalism.
c. emphasize the blending of Classical and Italian design.
d. draw the viewers’ eyes upward along the spirals.
Answer: a page 692 LO: 21.1
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6. In his Cornaro Chapel’s sculptural program, Bernini equated Teresa of Ávila’s religious visions
with
a. spiritual rebirth.
b. chastity.
c. sexual orgasm.
d. dancing.
Answer: c page 693 LO: 21.1
7. On each side of his Cornaro Chapel sculptural program, Gianlorenzo Bernini included theater
boxes to
a. allow visitors to have a better view of Saint Teresa.
b. create preferential seating for the Cornaro family.
c. emphasize his design’s high drama.
d. provide extra seating for churchgoers.
Answer: c page 693 LO: 21.1
8. In the Four Rivers Fountain, Gianlorenzo Bernini intended the obelisk to represent
a. the triumph of the Roman Catholic Church over the world’s rivers.
b. Holy Roman Emperor Ferdinand III’s defeat of Egypt.
c. the domination of the Roman Catholic Church over paganism.
d. the Roman Catholic Church’s position as the center of the world.
Answer: a page 695 LO: 21.1
9. Giacomo della Porta’s façade for the church of Il Gesù considered by many to be the first
architectural manifestation of the Baroque because of its
a. ornate ceiling painting.
b. classic proportions.
c. dramatic jamb statues.
d. added dimensionality.
Answer: d page 697 LO: 21.1
10. Fra Andrea Pozzo created the highly dramatic space in Apotheosis of Saint Ignatius by using
a. chiaroscuro.
b. foreshortening.
c. tenebrism.
d. an invisible complement.
Answer: b page 698 LO: 21.1
11. In The Calling of Saint Matthew, Caravaggio portrayed his subjects in the attire of his time, not
Jesus’s
a. so that he could use richer colors and brushstrokes.
b. to conform with other paintings in the series.
c. to enable the audience to identify with them.
d. to portray the painting’s patrons realistically.
Answer: c page 702 LO: 21.2
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une serviette, l’effila, réunit les fils, les roula dans la poudre d’une
cartouche, passa cette mèche dans le trou du baril, et boucha ce
trou avec de la poudre mouillée qui fixa la mèche en même temps; il
avait à peine fini ces préparatifs, que des coups de hache retentirent
dans la porte.
—Suis-je bon prophète? dit Bruno en roulant le baril vers l’entrée
de la chambre, laquelle donnait sur un escalier descendant à la cour,
et en revenant prendre au feu un morceau de sapin allumé.
—Ah! fit le Maltais, je commence à comprendre...
—Père, dit Ali, ils reviennent du côté de la montagne avec une
échelle.
Bruno s’élança vers la fenêtre de laquelle il avait fait feu la
première fois, et vit qu’effectivement ses adversaires s’étaient
procuré l’instrument d’escalade qui leur manquait, et que, honteux
de leur première retraite, ils revenaient à la charge avec une certaine
contenance.
—Les fusils sont-ils chargés? dit Bruno.
—Oui, père, répondit Ali lui présentant sa carabine.
Bruno prit, sans regarder, l’arme que lui tendait l’enfant, l’appuya
lentement contre son épaule, et visa avec plus d’attention qu’il ne
l’avait encore fait; le coup partit, un des deux hommes qui portaient
l’échelle tomba.
Un second le remplaça; Bruno prit un second fusil, et le milicien
tomba près de son camarade.
Deux autres hommes succédèrent aux hommes tués, et furent
tués à leur tour; l’échelle semblait avoir la fatale propriété de l’arche,
à peine y avait-on porté la main, que l’on tombait mort. Les
escaladeurs, laissant leur échelle, se retirèrent une seconde fois,
envoyant une décharge aussi inutile que les autres.
Cependant ceux qui attaquaient la porte frappaient à coups
redoublés; de leur côté, les chiens hurlaient affreusement de
momens en momens, les coups devenaient plus sourds et les
aboiemens plus acharnés. Enfin un battant de la porte fut enfoncé,
deux ou trois hommes pénétrèrent par cette ouverture; mais à leurs
cris de détresse leurs camarades jugèrent qu’ils étaient aux prises
avec des ennemis plus terribles qu’ils ne les avaient jugés d’abord; il
n’y avait pas moyen de tirer sur les chiens sans tuer les hommes.
Une partie des assiégeans pénétra donc successivement par
l’ouverture, la cour s’emplit bientôt, et alors commença une espèce
de combat du cirque, entre les soldats de milice et les quatre
molosses qui défendaient avec acharnement l’escalier étroit qui
conduisait au premier étage de la forteresse. Tout-à-coup la porte
placée au haut de cet escalier, s’ouvrit, et le baril de poudre préparé
par Bruno, bondissant de marche en marche, vint éclater comme un
obus au milieu de cette tuerie.
L’explosion fut terrible, un mur s’écroula, tout ce qui était dans la
cour fut pulvérisé.
Il y eut un moment de stupeur parmi les assiégeans; cependant
les deux troupes s’étaient réunies et elles présentaient encore un
effectif de plus de trois cents combattans. Un sentiment profond de
honte prit cette multitude, de se voir ainsi tenue en échec par un seul
homme; les chefs en profitèrent pour l’encourager. A leur voix, les
assiégeans se formèrent en colonne; une brèche était pratiquée par
la chute du mur, ils marchèrent vers elle en bon ordre, et, se
déployant dans toute sa largeur, la franchirent sans obstacle,
pénétrèrent dans la cour et se trouvèrent en face de l’escalier. Là, il
y eut encore un moment d’hésitation. Enfin quelques-uns
commencèrent à le gravir aux encouragemens de leurs camarades;
les autres les suivirent, l’escalier fut envahi, et bientôt les premiers
eussent voulu reculer que la chose ne leur eût plus été possible; ils
furent donc forcés d’attaquer la porte; mais, contre leur attente, la
porte céda sans résister. Les assiégeans se répandirent alors avec
de grands cris de victoire dans la première chambre. En ce moment,
la porte de la seconde s’ouvrit et les miliciens aperçurent Bruno
assis sur un baril de poudre et tenant un pistolet de chaque main; en
même temps le Maltais, épouvanté, s’élança par la porte ouverte, en
s’écriant avec un accent de vérité qui ne laissait aucun doute:
—Arrière! tous, arrière! la forteresse est minée; si vous faites un
pas de plus, nous sautons!....
La porte se referma comme par enchantement; les cris de
victoire se changèrent en cris de terreur; on entendit toute cette
multitude se précipiter par l’escalier étroit qui conduisait à la cour;
quelques-uns sautèrent par les fenêtres; il semblait à tous ces
hommes qu’ils sentaient trembler la terre sous leurs pieds. Au bout
de cinq minutes, Bruno se retrouva maître de nouveau de la
forteresse; quant au Maltais, il avait profité de l’occasion pour se
retirer.
Pascal, n’entendant plus aucun bruit, se leva et alla vers une
fenêtre; le siége était converti en blocus; des postes étaient établis
en face de toutes les issues, et ceux qui les composaient s’étaient
mis à l’abri du feu de la place derrière des charrues et des tonneaux;
il était évident qu’un nouveau plan de campagne venait d’être
adopté.
—Il paraît qu’ils comptent nous prendre par famine, dit Bruno.
—Les chiens! répondit Ali.
—N’insulte pas les pauvres bêtes qui sont mortes en me
défendant, dit en souriant Bruno, et appelle les hommes des
hommes.
—Père! s’écria Ali.
—Eh bien?
—Vois-tu?
—Quoi?
—Cette lueur?...
—En effet, que signifie-t-elle?... Ce n’est point encore le jour qui
s’élève; d’ailleurs, elle vient du nord et non de l’orient.
—C’est le feu qui est au village, dit Ali.
—Sang du Christ! est-ce vrai?...
En ce moment, on commença à entendre de grands cris de
détresse... Bruno s’élança vers la porte et se trouva face à face avec
le Maltais.
—C’est vous, commandeur? s’écria Pascal.
—Oui, c’est moi... moi-même... Ne vous trompez pas et ne me
prenez pas pour un autre. Je suis un ami.
—Soyez le bien venu: que se passe-t-il?
—Il se passe que, désespérant de vous prendre, ils ont mis le feu
au village, et qu’ils ne l’éteindront que lorsque les paysans
consentiront à marcher contre vous: quant à eux, ils en ont assez.
—El les paysans?
—Refusent.
—Oui... oui... je le savais d’avance: ils laisseraient plutôt brûler
toutes leurs maisons que de toucher un cheveu de ma tête... C’est
bien, commandeur; retournez vers ceux qui vous envoient, et dites-
leur d’éteindre l’incendie.
—Comment cela?
—Je me rends.
—Tu te rends, père? s’écria Ali.
—Oui... mais j’ai donné ma parole de ne me rendre qu’à un seul
homme, et je ne me rendrai qu’à lui: qu’on éteigne donc l’incendie
comme j’ai dit, et qu’on aille me chercher cet homme à Messine.
—Et cet homme, quel est-il?
—C’est Paolo Tommasi, le brigadier de la gendarmerie.
—Avez-vous autre chose à demander?
—Une seule, répondit Bruno; et il parla bas au Maltais.
—J’espère que ce n’est pas ma vie que tu demandes? dit Ali.
—Ne t’ai-je pas prévenu que j’aurais peut-être besoin de toi
après ma mort?
—Pardon, père, je l’avais oublié.
—Allez, commandeur, et faites ce que je vous ai dit; si je vois le
feu s’éteindre, c’est que mes conditions seront acceptées.
—Vous ne m’en voulez pas de ce que je me suis chargé de la
commission?
—Ne vous ai-je pas dit que je vous gardais pour parlementaire?
—C’est juste.
—A propos, dit Pascal, combien de maisons brûlées?
—Il y en avait déjà deux quand je suis venu vers vous.
—Il y a trois cent quinze onces dans cette bourse; vous les
distribuerez entre les propriétaires. Au revoir.
—Adieu.
Le Maltais sortit.
Bruno jeta loin de lui ses pistolets, revint s’asseoir sur son baril
de poudre, et tomba dans une rêverie profonde; quant au jeune
Arabe, il alla s’étendre sur sa peau de tigre et resta immobile en
fermant les yeux comme s’il dormait. Peu à peu la lueur de l’incendie
s’éteignit: les conditions étaient acceptées.
Au bout d’une heure à peu près, la porte de la chambre s’ouvrit;
un homme parut sur le seuil, et, voyant que ni Bruno ni Ali ne
s’apercevaient de son arrivée, il se mit à tousser avec affectation:
c’était un moyen d’annoncer sa présence qu’il avait vu employer
avec succès au théâtre de Messine.
Bruno se retourna.
—Ah! c’est vous, brigadier? dit-il en souriant; c’est un plaisir de
vous envoyer chercher, vous ne vous faites pas attendre.
—Oui... ils m’ont rencontré à un quart de lieue d’ici sur la route,
comme je venais avec ma compagnie... et ils m’ont dit que vous me
demandiez.
—C’est vrai: j’ai voulu vous prouver que j’étais homme de
mémoire.
—Pardieu! je le savais bien.
—Et comme je vous ai promis de vous faire gagner les trois mille
ducats en question, j’ai voulu vous tenir parole.
—Sacredieu!... sacredieu!!... sacredieu!!!... dit le brigadier avec
une énergie croissante.
—Qu’est-ce que cela veut dire, camarade?
—Ça veut dire... ça veut dire... que j’aimerais mieux gagner ces
trois mille ducats d’une autre manière.... à autre chose.... à la loterie,
par exemple.
—Et pourquoi cela?
—Parce que vous êtes un brave, et que les braves sont rares.
—Bah! que vous importe?... c’est de l’avancement pour vous,
brigadier.
—Je le sais bien, répondit Paolo d’un air profondément
désespéré: ainsi, vous vous rendez?
—Je me rends.
—A moi?
—A vous.
—Parole?
—Parole. Vous pouvez donc éloigner toute cette canaille, à
laquelle je ne veux pas avoir affaire?
Paolo Tommasi alla à la fenêtre.
—Vous pouvez vous retirer tous, cria-t-il; je réponds du
prisonnier: allez annoncer sa prise à Messine.
Les miliciens poussèrent de grands cris de joie.
—Maintenant, dit Bruno au brigadier, si vous voulez vous mettre
à table, nous achèverons le souper qui a été interrompu par ces
imbéciles.
—Volontiers, répondit Paolo, car je viens de faire huit lieues en
trois heures, et je meurs de faim et de soif.
—Eh bien! dit Bruno, puisque vous êtes en si bonnes dispositions
et que nous n’avons plus qu’une nuit à passer ensemble, il faut la
passer joyeuse.—Ali, va chercher ces dames.—En attendant,
brigadier, continua Bruno en remplissant deux verres, à vos galons
de maréchal-des-logis!
Cinq jours après les événemens que nous venons de raconter, le
prince de Carini apprit, en présence de la belle Gemma, qui venait
d’achever sa pénitence au couvent de la Visitation, et qui, depuis
huit jours seulement, était rentrée dans le monde, que ses ordres
étaient enfin exécutés, et que Pascal Bruno avait été pris et conduit
dans les prisons de Messine.
—C’est bien, dit-il; que le prince de Goto paie les trois mille
ducats promis, qu’il lui fasse faire son procès et qu’on l’exécute.
—Oh! dit Gemma avec cette voix douce et caressante à laquelle
le prince ne savait rien refuser, j’aurais été bien curieuse de voir cet
homme que je ne connais pas, et dont on raconte des choses si
bizarres!
—Qu’à cela ne tienne, mon bel ange, répondit le prince; nous le
ferons pendre à Palerme!
XI.
PAULINE. 1
MURAT. 159
PASCAL BRUNO. 211
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