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TFC - Alembe - Tuzza - Olivier-1 - Ok
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EPIGRAPHE
«Nous qui croyons dans la puissance de la parole écrite et dont le métier est de porter
témoignage pour nous-mêmes et pour d’autre qui nous ressemblent, nous avons décidé de mettre
nos œuvre en accord avec notre volonté de paix et nous disons que nous combattrons la guerre par
nos écrits. » (J.P.SARTRE)
Les auteurs du siècle de la renaissance ont imposes et amènes la paix, no par les armes, ni par la
contrainte physique mais par leur penses et leur façons d’agir par leur écrits. Ce faisant, dans cette
optique nous restaurons la paix par nos idées à travers les écritures non par les armes à feu.
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DEDICACE
Nos très chers parents TUZZA ALONDA Victor et SYANGO MULULI ;
A nos chers frères et sœurs: MUKANUNA TUZZA Alain, MYRA SABINA Masoka, SABINA
TUZZA Yedidia, MULULI TUZZA Patrick, M’ TONGA TUZZA Matthias.
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REMERCIEMENTS
Au terme de ce long parcours académique à l’Université de Bunia (UNIBU), dans la Faculté
des Sciences Sociales, Politiques et Administratives nous avons l’obligation d’exprimer notre
sincère et profonde gratitude à tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à notre formation.
Nous rendons grâce à l’Eternel notre Dieu Tout Puissant pour son amour immense, sa
protection et l’intelligence qu’il nous a accordé.
D’une manière particulière, nous remercions les Chef de Travaux VWAWEKA DHUGIRE
Octave et MUNGURIEK UDAGA Johnny qui, malgré leurs multiples occupations, ont accepté de
diriger et encadrer ce travail.
Nous remercions nos frères et sœurs, cousins et tantes : MULULI MWESSI KAYONGA
Fortuna, VUMILIA KILOSHO Ephrasie, KABI MULULI David, KYALEMANINWA
MATENDE Willy, ALONDA EMANGA Alex, SYANGO MSONGELA Germaine.
Enfin, nous ne pouvons terminer nos remerciements sans penser à nos amis: SAFARI
LONU Jonathan, NYALOKA UMIRAMBE Esther, MUHIMUZI MUSHAGALUSA Serge,
BARAKA KABEZA Banas, ODHUA NZALA Dieudonné, EBONDO MUDIMBE Louise,
AKEMANE MULENDA Erick, tous pour leur franche collaboration.
IC : institutions citoyennes ;
Tableau VII : Les défis auxquels le Ministère Provincial de l’Intérieur et Sécurité est buté ;
0 INTRODUCTION
0.1. ETAT DE LA QUESTION
Il est recommandé de vérifier les résultats de la recherche antérieure ainsi que tous
les documents sur la théorie qui pourraient se rapporter au thème sous examen 1 (SHOMBA
KINYAMBA, S, 2006 :42).
Le sujet qui fait l’objet de notre réflexion stipule ce qui suit : ‘‘Analyse Structuro
Fonctionnelle du Ministère provincial de l’intérieur et sécurité de l’Ituri de 2016/ 2017’’.
Dans de nombreux pays ou Etats fédérés, le ministère de l’intérieur est le
département ministériel qui veille au bon fonctionnement des affaires de politique intérieure et qui
chapeaute en particulier l’Administration et la police. Toutefois, le terme désigne le ministère
chargé de l’Administration des terres appartenant au gouvernement.
En RDC, le Ministère de l’intérieur et Sécurité est au cœur de l’administration du
pays. Il assure sut tout le territoire le maintien et la cohésion des institutions du pays. Voici les cinq
missions essentielles du ministère de l’intérieur : élaboration et faire respecter les règles
garantissant aux citoyens l’exercice des libertés publiques, notamment par le suffrage universel,
veiller au respect des libertés locales et des compétences des collectivités territoriales dans le cadre
de la décentralisation, garantir la population contre les risque ou fléau de toute nature et contre les
conséquences d’un conflit éventuel en général et en Ituri en particulier.
C’est pourquoi, l’Ordonnance n° 15/015 du 21 mars 2015 fixant les attributions des
ministères (Journal officiel de la République Démocratique du Congo № spécial 27 mars 2015).
Ce recadrage théorique est important pour mieux appréhender le contexte de la
création du Ministère et particulièrement la quintessence du rôle d’interface qu’il assure entre le
pouvoir législatif et exécutif. C’est pourquoi, il nous est évident de faire allusion au gouvernement
qui donne certaines compétences à des institutions afin d’administrer leurs actions pour qu’il y ait
une bonne gestion managériale.
Ainsi donc, en matière d’étude sur le Ministère Provincial de l’Intérieur et Sécurité de la
province de l’Ituri, plusieurs études ont été abordées en vue de saisir sa logique ainsi que ses
mécanismes envisagés à travers le monde. Comme nous ne pouvons pas prétendre d’avoir lu tous
les ouvrages ayant trait avec le Ministère Provincial de l’Intérieur et Sécurité de l’Ituri ou encore
tous les travaux antérieur élaborés dans ce domaine, nous avons sélectionné quelques-uns en raison
de leur rapprochement avec notre sujet du travail.
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UVON UKELO J2(2010 ), il a travaillé sur « la problématique du découpage territoriale en
RDC : cas de la future province de l’Ituri, dont il a évoqué les problèmes suivants : quels sont les
facteurs à la base de la non application des articles 2 et 226 de la constitution du 18 février en
2006 ?, la décentralisation étant un processus, y-a-il des signes précurseurs à l’avènement de la
future province de l’Ituri ?, d’où il émit les hypothèses selon lesquelles la non application et la non
promulgation de certains textes des lois de la décentralisation seraient à la base de la non
application des article 2 et 226 de la constitution du 18 février 2006, la population estimée à environ
7millions d’habitants, la viabilité économique et les infrastructure de base seraient des signes
précurseurs pour l’érection de l’Ituri en province. Il a abouti au résultat selon lequel la
décentralisation ne fonctionne pas sans l’environnement juridique approprié, car ce sont les
dispositions légales qui devraient déterminer les modalités d’organisation et fonctionnement des
provinces et ETD, il fallut que l’unité propose regroupe au moins 7millions d’habitant et cela pour
la justification de la situation économique permettant de couvrir son budget ordinaire.
Il nous est venu de constater que la promulgation de certains textes de lois amena à l’application et
à l’exécution de ces dernies dans toute sa globalité, la Province de l’Ituri a déjà rempli certaines
conditions pour devenir une province. C’est pourquoi nous allons déterminés le fonctionnement et
l’organisation de la province en particulier sur ses ressources financières, économiques, techniques
et humaines en partant de son autonomie juridique. D’où nous allons nous focalises sur les
Ministère de l’Intérieur et Sécurité de la Province de l’Ituri qui applique le programme du
Gouvernement dans la collectivité territoriale.
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et la non-participation de la population dans la désignation de leurs dirigeants locaux constituent un
obstacle majeur au développement des entités locales. La personnalité juridique, l’autonomie de
gestion et la libre Administration des ETD font des véritables personnes morales distinctes de
l’Etat.
Dans ce travail, l’auteur a démontres les avantages et les désavantages de la décentralisation en
RDC, qui constitue le piste de notre recherche du fait qu’aujourd’hui l’avènement de la Province de
l’Ituri remonte à la promulgation de la Constitution du 18 février 2006 telle que révisée à ce jour
ainsi que la loi de programmation №15/004 du 28 février 2015 déterminant les modalités
d’installation des nouvelles province ; ainsi que la Loi №13/008 du 22 janvier 2013 modifiant et
complétant la Loi №08/012 du 31 juillet 2008 portant principes fondamentaux relatifs à la libre
administration de provinces (Journal officiel de la République Démocratique du Congo №3 du 1er
février 2013).
GEKO NSAMBA, M4 (2011), dans son mémoire intitulée « rôle du Ministère des
relations avec le parlement dans la consolidation de la démocratie en RDC », ses préoccupations
étaient celles de savoir quel est le rôle du Ministère des relations avec le parlement dans la
consolidation de la démocratie en RDC ?, quels sont les mécanismes mis en place par ce Ministère
pour atteindre ses objectifs ? À ces préoccupations il a émis les hypothèses selon lesquelles le
MIREPA jouerait le rôle d’interface entre le pouvoir exécutif et législatif. Le MIREPA aurait
effectivement opté pour un partenariat démocratique interinstitutionnel en mettant en exergue, au
service de la gouvernance démocratique, les exigences et les préceptes de toute démocratie
parlementaire. Il est arrivé aux conclusions suivantes, le MIREPA a effectivement opté pour un
partenariat démocratique interinstitutionnel en mettant en exergue, au service de la gouvernance
démocratique, les exigences et les préceptes de toute démocratie parlementaire.
Dans son travail, il s’agit la tâche que le MIREPA joue entre le pouvoir exécutif et législatif, qui
mette en exécution au service de la gouvernance les préceptes parlementaire dans la démocratie, de
ce fait que le Ministère Provinciale de l’Intérieur et Sécurité de l’Ituri joue le rôle d’interface entre
le Gouvernorat et l’Assemblée provinciale, qui exécute sous le ordre du gouvernorat les édits issus
de l’assemble provinciale dans le bonne et dix forme.
IRAGI KATWANYI E5 (2015), pour sa part a réfléchi sur « La gestion des ressources
humaines au sein du Ministère Provincial de l’Intérieur du Sud-Kivu », il a évoqué les problèmes
suivant : les erreurs politiques sont à la base de changement négatif de la prise de décision ; de ce
qui précède, la médiocratie doit réapparaitre au détriment du clientélisme qui caractérise les
différents services en RDC à tout le niveau. D’où elle a émis les hypothèses selon lesquelles le
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militantisme, la loyauté ; le respect des idéaux du parti qui causent les erreurs politiques et ces
dernières ont un impact dans la gestion des ressources humaines. Elle a abouti au résultat selon
lequel en cas de la non-exécution de ses obligations régulières des sanctions administratives
s’avèrent nécessaires, renforcer la collaboration pour atteindre les objectifs et les résultats attendus
du Ministère.
Dans ce travail, l’auteur a parlé dans le contexte les erreurs politiques sont à la base de changement
négatif de la prise de décision qui est par le militantisme le respect des idéaux du parti, dont les
conséquences aboutissent aux erreurs politiques et ces dernières ont un impact dans la gestion des
ressources humaines du Ministère de l’Intérieur et Sécurité du Sud-Kivu. Partant de son travail nous
voudrions savoir si les erreurs politiques, la médiocrité et l’incompétence des autorités suit aux
militantismes et loyauté ont un impact et une carence dans la gestion des ressources humaines au
Ministère provincial de l’intérieur et sécurité de l’Ituri.
0.2. PROBLEMATIQUE
La problématique désigne un ensemble d’idées qui spécifient la position du problème
suscite par le sujet d’étude, toute bonne problématique part d’un état de la question et débouche sur
des hypothèses6 (SHOMBA KINYAMBA, S, 2006 :43).
Dans un petit groupe social, le pouvoir peut être exercé par un seul homme : chef de
tribu, président de comité, patron de petite entreprise, meneur de bande, etc. Mais dès que le groupe
s’étend, le pouvoir se divise nécessairement entre plusieurs gouvernants. On appelle gouvernement,
au sens large du terme, cet ensemble de gouvernants, cette petite communauté dirigeante constituée
à l’intérieur de la grande communauté7 (Maurice DUVERGER, 1968 :139).
On retrouve ici, à un autre niveau, l’opposition de ceux qui commandent et de ceux qui obéissent.
La dichotomie « gouvernant-gouverné » est trop simpliste : car la même distinction réapparait à
l’intérieur du gouvernement. Dans une monarchie absolue, certes, les Ministres sont des
gouvernants par rapport à la nation, mais des gouvernés par rapport au Président, dans tous les
régimes, les hauts fonctionnaires sont des gouvernants par rapport aux citoyens, mais des gouvernés
par rapport aux Ministres (Maurice DUVERGER, 1968 :138).
Ainsi, la répartition des formes entre les Ministères peut répondre à différents
objectifs. Dans un régime parlementaire où les Ministres sont choisis à l’intérieur du parlement, le
nombre des Ministres, les découpages de leurs attributions dépendent largement des facteurs
politiques8 (VWAWEKA DHUGIRE O, 2016 :32).
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Si l’on considère vraiment la technique d’organisation, trois types de structures
ministérielles peuvent être envisagés. Les Ministres peuvent avoir une compétence définie par un
secteur géographique « Découpage géographique ». Ce système a l’avantage d’individualiser le
traitement des problèmes particuliers à une portion du territoire ; mais rend difficile la coordination
centrale des affaires. Le découpage des affaires entres les ministères peut être vertical « Découpage
vertical », chaque Ministère est compétent pour traiter de tous les problèmes relatifs à un secteur ou
à un groupe de secteur sur l’ensemble du territoire national (enseignement, santé, etc.). Il existe
aussi le « Découpage horizontal », chaque Ministère reçoit compétence pour traiter plusieurs
problèmes communs à tout le secteur de l’activité étatique.
En RDC, précisément dans toutes les provinces, celle de l’Ituri le découpage des affaires
sur le Ministère Provincial de l’Intérieur et Sécurité de l’Ituri est vertical « Découpage vertical », ce
ministère est compétent pour traiter de tous les problèmes relatifs à un secteur ou à un groupe de
secteur sur l’ensemble du territoire national (intérieur, sécurité, décentralisation, affaires
coutumières, droit humain, ordre publique et gestion de la population.). C’est le type de structure le
plus couramment pratiqué. Il permet une spécialisation technique des ministères, particulièrement
indispensable dans le monde moderne. Ce système présente cependant le risque de rompre l’unité
de l’administration centrale en favorisant l’isolement des secteurs.
C’est pourquoi, le Ministre de l’Intérieur et Sécurité de la province de l’Ituri est
chargé de résoudre tous ces problèmes.
Article 29 de la constitution de 18 février 2006 stipule que : le Ministre provincial est
responsable de son département ministériel. Il applique le programme du Gouvernement provincial
dans son ministère, sous la coordination et l’autorité du Gouverneur de province. Il exerce le pouvoir
réglementaire dans son secteur par voie d’arrêt du ministre provincial. Toutes les mesures
réglementaires sont délibérées en conseil des ministres9.
La population de la Province de l’Ituri est estimée à un dixième (1/10 ème) de la
population de la RDC. Le Ministère Provincial de l’Intérieur et Sécurité de l’Ituri est confronté à
plusieurs problème, tels que les barrières illicites, confits des pouvoirs coutumiers, insécurité dans
la province liée à de présence des groupes armés inconnus et les menaces de ces derniers.
Malheureusement sans mesures de protection appropriées, nous remarquons le déplacement massif
de la population interne et les refuges pour la recherche de l’asile, certains ne sont pas identifiés,
relocalisés et recensés administrativement d’où nous les considérons comme les infiltres, espions,
suspects, nous remarquons aussi les statistiques fournies par les certains partenaires et services
étatiques restent moins fiable.
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C’est dans cette optique que les questions ci-après sont proposées pour oriente notre
réflexion, à savoir :
Comment le Ministère Provincial de l’Intérieur et Sécurité de l’Ituri fonctionne-t-il ?
Quels sont les défis auxquels le ministère provincial intérieur de l’Ituri est-il buté?
Quels sont les mécanismes pour résoudre ces problèmes?
Telles sont les préoccupations qui ont suscitées notre attention par rapport à cette étude.
0.3. HYPOTHESES
Les questions auxquelles les hypothèses tentent de donner une réponse sont
extrêmement variables. Celles-ci peuvent naitre des observations courantes portant sur les faits
découverts au cours d’une recherche. Ces hypothèses peuvent aussi être le résultat d’une élaboration
purement théorique à partir d’un ensemble des conséquences (PINTO et GRAWITZ, 1996 :86).
Les hypothèses, ou les conséquences de nos postulats, théoriques, sont ces
affirmations que d’habitude nous soumettons effectivement à un test (C. Selltiz et al, 1977 :17).
L’hypothèse est une série de réponses qui permettent de prédire les vérités
scientifiques, vraisemblablement au regard des questions soulevées par la problématique et dont la
recherche vérifie le bien-fondé ou le mal-fondé (SHOMBA KINYAMBA, S, 2006 :53)
Pour nous, un travail scientifique doit avoir une hypothèse qui est considérée comme
pivot du travail.
Par rapport aux questions fondamentales formulées ci-dessus, nous pensons que (qu’) :
0.5. OBJECTIFS
Nous disons d’abord que notre objectif est de connaitre la contribution de ce Ministère dans
la province de l’Ituri et ceci ne va pas sans intérêt. C’est par objectif que nous avons choisi ce sujet
car le choix du thème ou sujet du travail de fin de cycle n’est pas un fait du hasard. Tout étudiant
finaliste du premier ou second cycle doit s’imprégner du domaine dans lequel il abordera pour la
recherche :
Connaitre l’organisation et le fonctionnement du Ministère Provincial de l’Intérieur et
Sécurité de l’Ituri et ce dernier est très sensible et clé sur la situation sécuritaire et politique
de l’Ituri ;
L’autre fait que nous a motivés c’est l’amateurisme en RDC en général et en province de
l’Ituri en particulier, pour connaitre les défis au quel ce Ministère Provincial de l’Intérieur et
Sécurité est buté dans l’exécution de ces missions dans la province de l’Ituri
Enumérer les mécanismes mis par le Ministère Provincial de l’Intérieur et Sécurité pour
résoudre les Problèmes.
Dans cette étape, nous avons considéré le Ministère Provincial de l’Intérieur et Sécurité de l’Ituri
comme un système social composé des structures en interaction qui assure son bon fonctionnement.
2º Appliquer le schéma des quatre impératifs fonctionnels, Talcott Parsons expose les impératifs
d’une société dans un modèle « AGIL » :
B. TECHNIQUES
Toute recherche repose sur des données c’est-à-dire des éléments d’informations
ou de renseignement destinés à réduire l’incertitude et prêts pour l’analyse. Recherche et donnée
sont deux concepts qui vont de pair. Une recherche qui n’a pour base l’information est donc
erronée10 (TSUMBU GBORO, 2017 :36).
Dans cette étude nous avons recouru aux techniques ci-dessous:
Technique vivante : les techniques vivantes désignent les procédés qui ouvrent un contact,
une communication entre des êtres humains. Il s’agit en clair, d’une série de procédés qui
mettent en présence un chercheur et un ou plusieurs enquêté(s) ; le premier voulant obtenir
du second des informations sur des sujets précis11 (SHOMBA KINYAMBA, S, 2006 :68) :
Technique d’interview : la notion d’interview désigne un tête-à-tête au cours duquel
l’enquêté donne oralement des informations à l’enquêteur. Cette technique va nous
permettre d’avoir une tête à tête et d’échanger oralement avec les agents du Ministère afin
qu’ils puissent nous donner des informations fiables. En annexe, vous trouverez un guide
d’interview.
Techniques documentaires: ces techniques sont ainsi désignées parce qu’elles mettent en
présence le chercheur d’une part et de l’autre des documents supposes contenir des
informations recherchées. Elles s’appellent aussi techniques non vivantes ou techniques
d’observation indirecte. Ici, l’observation sur la réalité sociale transite par la lecture des
œuvres, aussi bien matérielles qu’immatérielles, produites par l’homme vivant en société 12
(SHOMBA KINYAMBA, S, 2006 :63). Cette technique va nous permettre de consultés les
documents qui contient les informations recherchées en rapport avec le Ministère provincial
de l’Intérieur et sécurité de l’Ituri.
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0.7. DELIMITATION SPATIALE ET TEMPORELLE DU TRAVAIL
Un sujet bien délimité permet à l’auteur de mener sa recherche avec suffisamment
d’efficacité et de lucidité13 (SHOMBA KINYAMBA, S, 2006 :40).
Nous ne pouvons mener à bon port nos investigations sans les circonscrire dans le temps et
dans l’espace. C’est pourquoi de traiter globalement la question, nous ferions fausse route. Voilà
pourquoi une délimitation du sujet s’impose. Notre présent travail connait une délimitation
temporelle et spatiale :
Dans le temps, notre travail portera sur la période allant de 2016/2017. Cette période
correspond à l’investiture des Ministres par l’assemblée provinciale ;
Dans l’espace, notre travail porte seulement sur le ministère provincial de l’intérieur et
sécurité de l’Ituri basé à Bunia mais qui gère tout le 5 territoire, cela dans le but de mieux
analyser ses attributions en Ituri.
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Chapitre I : Généralités et approches conceptuelles, dans ce chapitres il s’agit de définir les
concepts de base, les mots clés ainsi que la structure du Ministère Provincial de l’Intérieur et
Sécurité de l’Ituri ;
I.1.1 LA CENTRALISATION
Il y a centralisation lorsque tous les pouvoirs administratifs sont rassemblés entre les mains
des agents de l’Etat (gouvernement central), qui gèrent non seulement les intérêts généraux de la
nation, mais aussi les affaires d’intérêt local 14 (OTEMIKONGO MANDEFU YAHISULE,
2018 :25).
La centralisation est l’action de rattacher à un gouvernement central toutes les forces et décisions
d’un Etat. La centralisation excessive et l’autonomie absolue apparaissent toutes dangereuses pour
la vie d’un Etat, d’où la nécessité d’une collaboration de centre de décision nationaux et locaux.
A. La concentration
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La concentration est donc une technique de gestion administrative qui consiste a confier tous
les pouvoirs administratif de décision à un organe central et unique qui coordonne sans distinction,
et maitrise toutes les activités du service de l’Administration, du sommet à la base de la pyramide 15
(OTEMIKONGO MANDEFU YAHISULE, 2018 :27).
La concentration, c’est lorsque la totalité du pouvoir appartient à des les autorités du pouvoir
central et ces dernières prennent et font exécuter les décisions que nécessite la vie quotidienne d’un
pays à tous les niveaux (MBUNA DHEDONGA H, 2016 :38).
La concentration est appelée aussi la centralisation parfaite ou totale, est celui dans lequel
toutes les affaires politiques et administratives sont réglées par le pouvoir central. Il ne partage pas
avec aucune autre personne, aucune personne publique n’existe en dehors de lui, en principe et en
droit16 (VWAWEKA DHUGIRE O, 2016 :14-15).
La concentration c’est lorsque toutes les décisions sont issues du pouvoir central, et ce dernier les
exécute a tous le niveau et sur l’étendue du pays. Cette centralisation à outrance implique un centre
de coordination et d’unification dans l’Administration de l’Etat.
B. La déconcentration
La déconcentration est un mode de gestion qui consiste en une sorte de décentralisation, par
ce procédé, le gouvernement remet des pouvoirs de décision importants a ses agent places à la tête
des circonscriptions administratives ou des divers services 18 (OTEMIKONGO MANDEFU
YAHISULE, 2018 :27).
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La déconcentration consiste pour l’autorité de pouvoir central, à transférer une partie de ses
compétences aux agents des services extérieur (ou provinciaux). C’est-à-dire que le Ministre du
pouvoir central transfère une partie de son pouvoir de décision aux agents des services situent en
province qui, toutefois reste sous son pouvoir hiérarchique 20 (VWAWEKA DHUGIRE O,
2016 :15).
On peut retenir que la déconcentration est donc une technique administrative qui consiste pour
l’autorité centrale, à déléguer une partie de ses pouvoirs administratifs aux agents places à la tête
des organes locaux qui ne jouissent pas de personnalité juridique et d’autonomie complète, mais il
reste soumis au pouvoir hiérarchique de l’autorité centrale.
I.1.2. LA DECENTRALISATION
La décentralisation est un processus qui permet au gouvernement central de
transférer de pouvoir et de compétences auparavant dévolues à l’Eta central, à des entités
spécialisées ou à des entités dont l’action s’inscrit dans un cadre territorial donné 21 (Bernard
DAFFLON et MADIES, 2008 :13).
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La décentralisation est donc un mode de gestion dans lequel les pouvoirs de décisions
décentralisées sont exercés comme dans le cadre de la déconcentration mais à la seule différence
que le pouvoir hiérarchique disparait pour faire place seulement a un contrôle administratif
de l’Etat. La décentralisation aboutit donc à créer à l’intérieur de l’Etat d’autre personnes morales
publiques et donne naissance au phénomène du pluri centrisme administratif ou de la multipolarité.
La décentralisation territoriale est un procède de gestion qui consiste d’une part à repartir les
pouvoirs de décision sur les missions administratives entre les autorités centrales et les autorités
locales élues à la tête des collectivités publiques créées par l’Etat, et d’autre part à transférer la
gestion de l’ensemble des intérêt locaux à ces collectivités dotées de la personnalité morale et de
l’autonomie de gestion vis-à-vis du pouvoir central25 (OTEMIKONGO MANDEFU YAHISULE,
2018 :29).
La décentralisation administrative c’est lorsque qu’on donne certaines compétences aux autorités
locales de la prise de décision sur les collectivités dotées de personnalité juridique.
Celui-ci se borne à exercer sur ces collectivités un contrôle de tutelle qui est un simple droit de
regard que l’Etat en a sur les entités décentralisées. Cette tutelle à pour fin le respect de la légalité et
la protection de l’intérêt général s’exerce sur les organes et sur les actes.
La décentralisation technique ou par service est le fait que l’Etat détache un service
déterminé de la masse de ses services en le constituant en un service autonome 28 (MBUNA
DHEDONGA H, 2016 : 39).
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La décentralisation technique ou par service consiste a donné une autonomie a un organe de l’Etat
issu du détachement.
Celle-ci consiste à donner l’autonomie à une catégorie particulière de services publics nettement
individualisés par leur objet ou leur structure, lesquels sont mis en quelque sorte hors de la
hiérarchie et dotes de la personnalité morale, d’un patrimoine et d’organe propres charges de diriger
leur action. Ce type de décentralisation a donné naissance au phénomène dit : para étatisme ou para
statisme.
Le gisement de l’or est le plus vieux et considère comme la plus précieuse ressource minière
de la région connue, ainsi dans le pays et à travers le monde, malheureusement exploité de manière
artisanale. Une qualité importante de fer existerait également au Nord du territoire de Mahagi mais
non encore exploité. Cependant, la teneur du diamant reste encore faible et ce, essentiellement à
Mambasa.
Outre les ressources minières, la province dispose d’un potentiel de production agricole,
animale et halieutique important. En effet, le lac Albert, renferme des ressources halieutiques
diversifiées et qui sont répertoriées parmi les plus riches en Afrique et depuis plusieurs années,
l’élevage du gros bétail plaçait la province à la tête de la production en RDC. Actuellement,
l’agriculture vivrière et pérenne constituent la ressources principale de la population et couvrent
essentiellement les besoins des ménages a termes d’auto substance.
Par ailleurs, la province de l’Ituri regorge aussi d’importance réserves de pétrole estimées à
plusieurs milliers des barils repartis dans les trois blocs du Graben Albertine et compte parmi les
plus riches biodiversités de la RDC avec 33.000 Km 2 de foret dont 20% de réserves de faunes à
Okapi.
Hormis le lac Albert, la province dispose d’une hydrographie variée des cours d’eaux dont
les plus importants sont Aru, Nzoro, Kibali, Epulu, Ituri, Shari et Semiliki. Certains cours d’eaux
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sont parsemés de nombreuses chutes qui offrent des possibilités de construction des centrales
hydroélectriques.
1. Territoire d’Aru ;
2. Territoire de Djugu ;
3. Territoire de Mahagi ;
4. Territoire de Mambasa ;
5. Territoire d’Irumu.
La province de l’Ituri à comme indice № 1/JAM ; cette indice est venu de la province orientale №
1/ JAMP/1Cab/progou/2017.
D.VILLES DE LA PROVINCE
Dans la province de l’Ituri, il ya 5 territoires, dont :
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DANS LE TERRITOIRE D’ARU : qui a une seule commune, un seul secteur, 48
groupements, 4 quartiers, 26 avenues et 382 villages ;
DANS LE TERRITOIRE D’IRUMU : qui comprend 11 chefferies, un seul secteur, 108
groupements. Il y a la ville de Bunia qui contient 3 communes, 12 quartiers et 26 avenus
dans le temps mais actuellement il y a 226 avenues respectifs ;
DANS LE TERRITOIRE DE NJUGU : qui a une commune, 7 chefferies, 4 secteurs, 51
groupements, 5 quartiers, 57 avenues et 5408 villages ;
DANS LE TERRITOIRE DE MAHAGI : elle a une commune, 8 chefferies, 36
groupements, 3 quartiers, 9 avenues et 498 villages ;
DANS LE TERRITOIRE DE MAMBASA : qui comprend une commune, 7 chefferies, 51
groupements et 338 villages.
Sur une superficie de 65.658 km2, la province est subdivisée en cinq(5) territoires qui sont Aru,
Djugu, Irumu, Mahagi, et Mambasa. La province compte ensuite quarante (40) chefferie et six(6)
secteurs ; deux cent quatre-vingt et neuf (289) villages. Son chef-lieu est la ville de Bunia.
Cette disposition était également reprise par le décret-loi n°98-081 du 02 /02/1998 relatifs à
l’organisation et le fonctionnement des entités administratives. Ce décret-loi stipulé qu’est cité,
chef-lieu, de District et Territoire ainsi que toute agglomération à forte concentration
démographique érigée en cité par décret du président de la République sur la proposition du
ministre des affaires intérieures. En 2013, la cité de Bunia a été érigée en ville en vertu du décret-
loi n°13/022 du 13 juin 2013 conférant le statut de ville et communes à certaines agglomérations
de la province Orientale démembrée.
La Ville de Bunia a été créée en vertu du décret n°13/022 du 13 juin 2013 conférant le statut de
Ville et Commune à certaines agglomérations de la Province Orientale. La ville de Bunia se trouve
au Nord-est de la République Démocratique du Congo, dans la Province de l’Ituri et elle est le chef-
lieu de cette Province.
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I.3. STRUCTURE DU MINISTERE PROVINCIAL DE L’INTERIEUR ET
SECURITE DE L’ITURI
1. Le ministre
En cas d’empêchement ou d’absence d’un ministre, l’intérim est assuré par son collège ministre
désigné par le gouverneur de province. Cette désignation se fait par une note écrite adressée à
l’intérimaire.
Le cabinet est un organe collectif, s’il y a toujours une spécialisation des taches entre
ses membres, ceux-ci n’en doivent pas moins prendre en commun toutes les décisions
essentielles, dont ils sont responsables solidairement 29 (Maurice DUVERGER, 1968 :141).
Le cabinet du ministre c'est un organe politique, car il est nommé par le ministre et
disparait lorsque le Ministre quitte le ministère, il n'existe aucun critère pour le choix des
membres de cabinet par le ministre, sans condition et par sa seule volonté, le ministre engage
et révoqué les membres de son cabinet. N'étant pas fonctionnaires, les membres de cabinet ne
sont pas soumis au statut des agents de carriers des services publics de l'Etat. Ils n'ont donc
aucune garantie statutaire de carrière. Les nombres et les appellations des membres de cabinet
sont variables suivant l'importance de ministère et selon les pays.
29
20
A. PERSONNELS POLITIQUE (SPECIFIQUE).
1. Un directeur du cabinet (Conseille principal): qui est le responsable politique et
administratif du ministère, sous les ordres du ministre, le directeur du cabinet exerce en
premier lieu un rôle d’encadrement. C’est un chef de file du cabinet mais aussi un
manager de compétence politique et technique, il partage évidemment les opinions
politiques de ministre et évidement essentiellement dans les affaires purement politiques ;
3. Le conseiller Juridique : est une personne avant d’accompagner et de donner des conseils
au ministre en matière de justice pour qu’il reste dans la légalité ou au contraire qu’il fasse
avoir son droit. Il a également pour mission de régler les contentieux de ministre mais
aussi de veiller à son intérêt. Il est consulté en titre d’expert ; le métier de conseiller
juridique répond à une déontologie exemplaire et a un devoir de discrétion ;
4. Personnel chargé d’étude : comme le mot l’indique, est une personne en charge d’étude
au sein du ministère, qui consiste à collecter et à organiser le traitement d’informations
pour développer des fonctions d’observation et d’anticipation ;
5. Un secrétaire particulier: attache plus particulièrement à la personne du Ministre et
charge des problèmes de la vie de ce dernier.
B. PERSONNELS D’APPOINT
1. Secrétaire du Cabinet : est le fonctionnaire supérieur le plus grade du bureau du cabinet,
il apporte un soutien administratif à ses subalternes (charge des courriers, operateur
d’saisies, hôtesse) ;
2. Chargé des courriers : est une personne qui est charge d’enregistrer, d’accuse la réception
à l’arrive de courriers, qui fait de suivi aux courriers internes et externes ;
21
3. Operateur de saisies : il est rattache au directeur du cabinet, son rôle est de saisir des
documents ou des données sur un ordinateur, dans le but d’alimenter une base de données
dont le contenu, régulièrement mis à jour, est indispensable au service ;
4. Hôtesse : jeune femme chargée d’accueillir, d’informer, de guider une personne, un
groupe des personnes qui arrive, une hôtesse gère également les réceptions, transmissions
et assurer l’accueil physique et téléphonique des visiteurs au sein de ministère.
LES PARTENAIRES
LEURS APPORTS
Les programmes de ces partenaires, ils ont comme missions et objectif pour leurs apports au
Ministère Provincial de l’Intérieur et Sécurité de l’Ituri :
MINISTRE
22
CONSEILLE PRINCIPALE
SECRETAIRE DU CABINET
- Restaurer l’autorité de l’Etat sur toute l’entendue de la province et finaliser l’installation des
nouvelles institutions provinciales ;
- Sécuriser les investissements nationaux et les propriétés foncières, minières, forestières et
halieutiques et améliorer la sécurité alimentaires de la population ;
- Promouvoir la protection des droits de l’homme en général, les droits de la femme et de
l’enfant en particulier.
A. Les Portefeuilles de Ministère Provincial de l’Intérieur et Sécurité de l’Ituri.
Intérieur ;
Sécurité ;
Affaires Coutumières ;
Décentralisations ;
Ordre public ;
Droits Humains ;
Gestions de la population.
Actions Prioritaires
Objectif Stratégique 2
Objectif stratégique 3
Régulariser les dossiers administratifs de trente et cinq (35) chefs de chefferie sans actes
d’investiture officiel ;
Installer des Commissions provincial, territoriales et locales d’arbitrage des pouvoir
coutumiers ;
Vulgariser la Loi fixant statut des Chefs coutumiers dans les cinq (5) territoires qui
composent la Province de l’Ituri
Objectif Stratégique 4
26
S’agissant des Entités Territoriales Décentralisées
Actions Prioritaires :
Objectif Stratégique 5
Actions Prioritaires :
Objectifs stratégiques 6
Actions Prioritaires :
Prédisposer dans les bureaux de l’état-civil les registres et autres outils pour
l’enregistrement des actes de naissance, mariage et décès ;
Organiser des campagnes des sensibilisations à l’enregistrement, à l’état-civil ;
Appuyer les services territoriaux et les ETD dans le recensement administratif de la
population ;
Aménager un site à Baku (espace réserver pendant la colonisation) pour accueillir une partie
de la population de la Chefferie de War-Palara, en territoire de Mahagi ;
Identifier, recenser et relocaliser les personnes déplacées internes et les refuges ;
Renforcer les capacités d’intervention des services de la population civile et les doter des
équipements appropries en cas de catastrophes et autres calamites ;
Mettre en place un plan stratégique provincial de la protection civile ;
Fournir des appuis ponctuels aux mécanismes de dialogue communautaire et de cohabitation
pacifique.
28
CHAPITRE DEUXIEME : INSTITUTIONNALISATION DES GOUVERNEMENT
PROVINCIAUX EN RDC
II.1. ORIGINE
Depuis son indépendance en 1960, la République Démocratique du Congo est confrontée à
des crises politiques récurrentes dont l'une des causes fondamentales est la contestation de la
légitimité des institutions et de leurs animateurs. Cette contestation a pris un relief particulier avec les
guerres qui ont déchirés le pays de 1996 à 2003.
Cet accord a été obtenu en application de l’accord de cessez-le feu de Lusaka à un moment ou, une
année seulement après la prise du pouvoir d’Etat par l’AFDL, le pays était divisé voire morcelé en
plusieurs parties contrôlées chacun par une administration indépendante (le Gouvernement, le RCD,
le MLC, le RCD-KML, RCD-N, le Maї-Maї). Les objectifs assignés à la période de transition, aux
termes de cet accord, étaient :
La forme de l’Etat consacrée par la constitution de la transition du 4 avril 2003 est de type unitaire
décentralisée (art 5). Contrairement au régime de l’AFDL, qui était régi par le Décret-loi
constitutionnel du 27 mai 1997, le système politique issu de l’AGI consacre le pluralisme politique
pendant la période de transition.
Une des innovations majeurs, mais très controversée de cette constitution est liée a la
problématique de la nationalité congolaise d’origine. En effet, toute affirmant que la nationalité
congolaise est une et exclusive, l’Article 14 de cette loi fondamentale affirme par ailleurs que « tous
30
29
les groupes ethniques et nationalités dont les personnes et les territoires constituaient ce qui est
devenu le Congo à l’indépendance, doivent bénéficier de l’égalité des droits et de la protection aux
termes de la loi en tant que citoyen ».
Le pouvoir Exécutif ;
Le Pouvoir Législatif ;
Le Pouvoir judiciaire.
Le Pouvoir Exécutif comprend :
a. Le Président de la République ;
b. La Présidence de la République compose du Président de la République et de quatre
Vice-présidents (d’où l’appellation 1+4) ;
c. Le Gouvernement qui est compose de Président de la République, des Vice-
présidents de la république, des Ministres et des Vice-ministre.
Le Pouvoir législatif est exerce par les deux chambre du Parlement ayant des
compétences inégales :
a. L’assemble nationale et
b. Le Senat.
Le Pouvoir Judiciaire est exercé par les Cours et Tribunaux
La répartition des responsabilités au sein de toutes ces institutions de la transition et à tous les
niveaux de l’Etat est basée sur les principes de l’exclusivité, du partage équitable et de la non
conflictualité, le consensus étant le mode principal de prise des décisions. L’originalité du régime
politique congolais de la période de transition communément appelé « 1+4 », méritée retenir
l’attention des constitutionnalistes et politologues contemporains au regard des résultats auxquels il
est parvenu.
2. Observation national des Droits de l’Homme (ONDH) Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH)
Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH) : dont la mise en place continue à
se faire attendre31, (OTEMIKONGO MANDEFU YAHISULE, 2018 :18).
C’est en 2002 lors du dialogue inter congolaise que le sénat dans l’AGI propose un avant-projet de la
constitution consacrant la forme actuelle de la République Démocratique du Congo avec une forte
décentralisation. L’assemblée nationale de la transition a adopté le projet de la constitution et ce
dernier fut soumis au référendum populaire.
31
31
II.1.2. CONSTITUTION
C’est après le référendum constitutionnel tenu le 18 et 19 décembre 2005 que la constitution
de la RDC a été promulguée le 18 février 2006 par le chef de l’Etat garant du bon fonctionnement des
institutions du pays. Cette dernière prévoit deux organes au niveau provincial. Article 195 prévoit les
institutions provinciales : L’ensemble provincial (organe législatif) et le gouvernement provincial
(organe exécutif) ; article 198 modifié par l’article 1er de la loi № 11/002 du 20 janvier 2011 portant
révision de certains articles de la constitution de la République Démocratique du Congo.
L’assemblée provinciale : qui a comme membres les députés provinciaux ; élus aux suffrages
universels directs pour un mandat de cinq ans renouvelables ;
Le Gouvernement provincial : constitué du Gouverneur et vice-gouverneur de province, élus
au suffrage indirect au sein ou en dehors de l’assemblée provinciale. Le nombre des ministres
ne peuvent pas dépasser 10 en tenant compte de la représentation des territoires.
1. la ville en commune;
2. la commune en quartiers et/ ou en groupements incorporés;
3. le territoire en commune, secteurs et/ ou chefferies;
4. le secteur ou chefferies en groupement;
5. le groupement en village.
Article 5: la ville, la commune, le secteur et la chefferie sont des entités territoriales décentralisées
dotées de la personnalité juridique; le territoire, le quartier, le groupement et le village sont des
entités territoriales déconcentrées dépourvues de la personnalité juridique.
A. L’Administration de la province
Des institutions politiques de la province. Article 6:Les institutions provinciales sont: L'assemble
provincial et le Gouvernement provincial.
L'assemble provinciale est l'organe délibérant de la province, elle délibère dans le domaine
des compétences réservées à la province et contrôle le Gouvernement provincial ainsi que les
services publics provinciaux et locaux. Elle légifère par voie d'édit, ses membres sont appelés
députés provinciaux, ils sont élus au suffrage universel direct et secret ou coptes pour un mandat de
cinq ans renouvelable dans les conditions fixes par la loi électorale, le nombre de députés
33
provinciaux cooptes ne peut dépasser le dixième des membres qui composent l'assemble
provinciale.
II.2. COMMISSION
En effet, les commissions dont parle l’Article 10 de la loi de programmation ont été
mises en place le 13 Avril 2015 par les décrets N°15/005 et 15/006 du 13 avril 2015, déterminant
l’organisation et le fonctionnement des commissions d’installation de nouvelles provinces
démembrées et portant nomination des membres des commissions d’installation de nouvelles
provinces démembrées.
Il va sans dire que lorsque l’article de la loi de programmation dit que la durée de l’installation
effective des institutions provinciales ne peut excéder 120 jours à dater de la mise en place des
commissions, les activités prévues à l’article 9 du même texte, notamment l’élection et l’installation
du bureau définitif des Assemblées provinciales et l’élection du Gouverneur et vice- gouverneur de
province devraient avoir lieu avant l’expiration du délai de 120 jours.
La province orientale a été déclarée inexistante. De ses cendres sont nées quatre nouvelles
provinces. Sa fin de fonctionnement a été rendue publique le Mercredi 18 novembre 2015. Ce jour,
34
Jean Bamanisa Saïdi, dernier Gouverneur de la province orientale, a passé la main aux
commissaires spéciaux désignés pour diriger les quatre nouvelles provinces issues de son
démembrement : la Tshopo, l’Ituri, le haut- Uélé et le bas-Uélé.
considérant par ailleurs la nécessité et l'urgence de surmonter, au préalable, un minimum des défis
relevés dans les rapport des commissions d'installation de nouvelle provinces, en termes
d'infrastructures, de logistiques et d'administration; Conformément à l'Arrêt de la cour
constitutionnelle № R.const.0089/2015 du 08 septembre 2015 enjoint au gouvernement de prendre
des disposition transitoires exceptionnelles;
Le conseil des Ministres entendu; article 1er: Sont nommés aux fonctions en regard de leurs noms
dans la nouvelle province:
Province de l'Ituri
35
Commissaire spécial : Monsieur Jefferson Abdallah PENE MBAKA ; Commissaire spécial
Adjoint charge des questions Politiques, Juridiques et Administratives: Monsieur Etienne UNEGA
EGA ; Commissaire spécial Adjoint charge des questions Economiques, Financière et de
Développement: Madame Esperance TSHIKA NGUMIABO.
Article 3: les présentes mesures exceptionnelles cessent leur effets de plein droit à l'investiture des
Gouverneur et Vice-gouverneur élus de nouvelles Provinces conformément à l'article 168 №06/006
du 09 mars 2006 portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales,
urbaines, municipales et locale, telle que modifie par la loi №11/003 du 25 juin 2011 et par celle
№15/001 du 15 février 2015.
Par ailleurs, la même constitution en son article 204 point 29, confère aux provinces la
compétence exclusive de la planification du développement. Car le pouvoir constituant entend
subordonner l’investiture des ministres provinciaux par l’adoption du programme d’action du
gouvernement provincial par l’assemblée provincial. Cette équipe a pour mission de mobiliser des
ressources financières pour le développement de la Province de l’Ituri.
36
II.3.3. ARRETE PROVINCIAL №01/JAMP/O14/CAB/PROGOU/P.I/2016 DU 21/07/2016
PORTANT NOMINATION DES MEMBRES DU GOUVERNEMENT PROVINCIAL DE
LA PROVINCE DE L’ITURI
Le Gouverneur de la Province. Vu la constitution telle que modifiée par la Loi №11/002 du
20 Janvier 2011 portant révision de certains article de la constitution de la République
Démocratique du Congo du 18 Février 2006, spécialement en son article 198 ;
Vu l’arrêt rendu par la Cour d’Appel de Kisangani en son audience publique du 11 Avril
2016 siégeant en matière électorale sous RCE/G/PRD 001 ;
ARRETE : Article 1er : Sont nommées pour exercer les fonctions au regard de leurs noms, les
personnes ci-après, considérant la nécessité et l’urgence, Voici la liste des ministres provinciaux de
l'Ituri:
7. Ministre Provincial de la Sante Publique, Affaires Sociales, Genre, famille et enfant: Dr.
Laurence MAKUSI BURA;
Article 2e : Sont abrogées, toutes les dispositions antérieures contraires au présent Arrêté.
Article 3e : Le Vice-gouverneur de Province est charge de l’exécution du présent Arrêté qui entre
en vigueur à la date de sa signature.
Dans cette section nous nous attelons à présenter les impacts des réalisations des attributions du
Ministère de l’Intérieur et Sécurité dans la Province de l’Ituri. Ainsi pour présenter ces impacts
nous avons fait recours à l’échantillon de 49 personnes. Nos enquêtés ont été choisis à travers les 7
portefeuilles du Ministère. Notre échantillonnage est du type aléatoire probabiliste simple c’est-à-
dire le chercheur tire au hasard les unités de son échantillon parmi toutes les unités de la population
mère.
Cette étude est du type analytique et évaluatif. Les données seront recueillies à partir des
comparaisons de situation vécues lors de descentes précédentes et en cours et un questionnaire
d’entretien sera posé. Le choix de la population d’étude se résume aux agents qui travaillent dans
les 7 portefeuilles du Ministère de l’Intérieur et Sécurité. La formule ci-dessous nous a permis de
retrouver l’échantillon pour notre recherche.
Sexe Fréquence %
Homme 39 80
Femme 10 20
Total 49 100%
Source : données recueillies sur terrain
De ce tableau, il ressort que 49 enquêtés, 39 soit 80% sont du sexe male contre 10 soit 20%
du sexe femelle.
39
Tableau III: Répartition des enquêtés selon le niveau d’étude.
De ce tableau il ressort que sur 49 enquêtés, 35 soit 71% sont du niveau de Grade, contre 14
soit 29% du niveau de Licence.
Marié 4 6 2 4 1 4 6 27 55%
Célibataire 3 1 3 1 4 3 1 16 33%
Divorcé 0 0 0 1 2 0 0 3 6%
Veuf (Ve) 0 0 2 1 0 0 0 3 6%
Total 7 7 7 7 7 7 7 49 100%
De ce tableau il ressort que sur 49 enquêtés, 27 soit 55% sont des mariés, 16 soit 33% sont
des célibataires, 3 soit 6% sont des divorcés et 3 soit 6% sont des veufs.
Excellent 0 0%
Bon 32 65%
Moyen 15 31%
Mauvais 2 4%
Total 49 100%
De ce tableau, il ressort que sur 49 enquêtés, 32 soit 65% apprécient les attributions du
Ministère provincial de l’Intérieur et Sécurité de l’Ituri par la mention bonne, 15 soit 31%
apprécient les attributions du Ministère provincial de l’Intérieur et Sécurité de l’Ituri par la mention
moyenne, 2 soit 4% apprécient les attributions du Ministère provincial de l’Intérieur et Sécurité de
l’Ituri par la mention mauvaise et aucun enquêté soit 0% n’a attribué la mention excellente.
Attributions Fréquence %
Total 49 100%
De ce tableau il ressort que sur 49 enquêtés, 11 soit 22% ont admis que les attributions du
Ministère Provincial de l’intérieur et Sécurité de l’Ituri doit préparer, mettre en œuvre la politique
du gouvernement en matière de sécurité dans la collectivité territoriale, 22 soit 45% ont admis que
les attributions du Ministère sont les préparations d’immigrations et d’asile pour les réfugiés , 7
41
soit 14% ont admis parmi les attribution du Ministère il y a est r la sécurité routière et 9 soit 18%
ont admis que parmi les attributions du ministère il y a la protection des libertés publiques.
Tableau VII : Les défis auxquels le Ministère Provincial de l’Intérieur et Sécurité est buté.
Défis Fréquence %
Conflit de Génération 4 9%
Total 49 100%
De ce tableau il ressort que sur 49 enquêtés, 8 soit 16% estiment qu’il y a manque, carence
des fournitures (des équipements, matériels, mobilier) dans le Ministère, 10 soit 20% disent qu’il y
a irrégularité de frais de fonctionnement en provenance de Kinshasa, 7 soit 15% prônent que le
nombre du personnel est insuffisant et 20 soit 40% constate le retard de salaire selon la législation
fiscale et 4 soit 9% vive dans le conflit de génération (vieux et jeunes).
Mécanismes Fréquence %
Total 49 100%
Apports Fréquence %
Total 49 100%
De ce tableau il ressort que sur 49 enquêtés, 9 Soit 18% estiment que les partenaires du
Ministère ont stabilisés la paix et ont reconstruis la préservation de l’autorité de l’Etat en Ituri, 5
soit 10% disent qu’ils ont renforcés les capacités dans le domaine de la justice, 35 soit 72% prônent
qu’il y a maintien de la sécurité par les partenaires.
La sécurité est l’élément primordial dans la vie de tout un chacun de nous, ce dernier
est un Etat ou les dangers et les conditions pouvant provoquer des dommages d’ordre physique,
psychologique ou matériel sont contrôlés de manière à préserver la santé et le bien-être des
individus et de la communauté. L’Afrique illustre bien ce fait, ou malgré les efforts consentis en
matière de sécurité est la plus faible, particulièrement pour le pays en voies de développement
(objectifs du Millénaire pour le développement).
Un climat de cohésion et de paix sociale ainsi que d’équité protégeant les droits et libertés
tant au niveau familial, local, national qu’international ;
La préservation et le contrôle des blessures et autres conséquences ou dommages causés par
des accidents ;
Le respect des valeurs et de l’intégrité physique, matérielle ou psychologique des
personnes ;
L’accessibilité à des moyens efficaces de prévention, de contrôle et de réhabilitation pour
assurer la présence des trois premières conditions.
En termes de défis auxquels le ministère est confronté, il a surmonté tel que la régularité de
salaire, l’acquisition des fournitures et il se enrichit du personnel pour son bon fonctionnement.
Outre le ministère est parvenu à promouvoir la sécurité routière du tronçon Bunia- Butembo
en se déparassent des tracasseries pour l’intérêt de voyageur. Pour les agents du 7 portefeuille du
ministère on apprécie les attributions de ce dernier dans la province de l’Ituri, situation confirme
44
par les données du Tableau 5 de la recherche comme suit : sur 49 enquêtés, 32 soit 65% apprécient
les attributions du Ministère provincial de l’Intérieur et Sécurité de l’Ituri par la mention bonne, 15
soit 31% apprécient les attributions du Ministère provincial de l’Intérieur et Sécurité de l’Ituri par la
mention moyenne, 2 soit 4% apprécient les attributions du Ministère provincial de l’Intérieur et
Sécurité de l’Ituri par la mention mauvaise et aucun enquêté soit 0% n’a attribué la mention
excellente. A part le jugement apporté par les enquêtés sur les finalités du Ministère en faveur de
leur portefeuille respectif, le ministre du cabinet a quant à lui aussi donné son avis qui sont repris.
La théorie de la dépendance des ressources centre son analyse sur l‘acquisition des ressources par
les organisations. La thèse défendue est que les organisations survivent tant qu’elles sont efficaces.
Pour y parvenir, elles doivent établir des transactions avec leur environnement pour acquérir des
ressources dont elles ont besoins (PFEIFFER et SALANCIK cité par NDUDANGA KAVARIOS
Pascal, 2018 :64).
Leur survie est donc due à des adaptations internes efficaces, mais aussi à des ajustements avec leur
environnement. Ces ajustement s’entendent la satisfaction des autres organisations ou groupes
d’intérêt avec lesquels elle est en relation, afin de parvenir à se procurer les ressources. Toutefois,
45
l’environnement n’est pas dépendant de l‘organisation. Il y en des situations d’interdépendance
asymétrique
Pendant longent sous l’influence de la vision réaliste de l’Ituri, la réponse qui emporta
l’adhésion quasi-totale de tous a été de concevoir la sécurité comme une question de survie et de
lui présupposer une menace existentielle. On l’appréhenda essentiellement comme ayant trait à la
survie physique de la province de l’Ituri et à l’agression armée potentielle contre lui. Réduite ainsi
à une question de protection et de défense, elle fut considérée comme constituant l’objet privilèges
des études de la défense et de la stratégie. Sous l’empire de cette approches, les 7 portefeuilles du
ministère se sont cotonnes à appréhender la sécurité plus comme un Object empirique que comme
un concept. (Source : données recueillies sur terrain).
1. Insuffisance du personnel
2. Absence de compétence
46
L’absence de compétence a été à la base de retard dans la mise en œuvre des missions car le
Ministère provincial de l’Intérieur et Sécurité de l’Ituri est sensible sur la situation sécuritaire et
politique de la province de l’Ituri d’où les décisions prises doivent être adéquate et pertinente en
provenance des agents compétent, qualifies et professionnelle.
La crise financière de 2008 a entrainé un allongement des délais d’exécution des sous
projets et des dépassements des couts des certains sous projets. En effet cette crise avait comme
conséquence la hausse des prix des certaines fournitures dont notamment le ciment, le logement, le
loyer, le transport, etc. Le Ministère provincial de l’Intérieur et Sécurité de l’Ituri n’a pas des
fournitures (des équipements, matériels, mobilier) pour son bon fonctionnement dont il y a carence
des équipements et des mobiliers.
a. Remaniement
Le remaniement est un processus de réorganisation, d’où il fallait rajeunir les Ministère,
c’est-à-dire retraitez les vieux avant d’embaucher les jeune (les nouveaux venus), pour éviter les
conflits de génération, mais en même les vieux qui seront retraitez qu’on leur livre les décomptes
finales parce que ils refuseront de céder la place aux gens, certes ils n’auront pas de quoi se nourrir
après leur retraite.
CONCLUSION
48
Alors que l’introduction doit annoncer clairement ce dont il est question dans le
travail, la conclusion, elle souligne, ce qui a été fait, comme on y est arrivé, (SHOMBA
KINYAMBA S, 2006 :152).
Elle ne donne pas lieu à un nouveau développement des idées, mais plutôt, a une
synthèse critique qui met en évidence, l’apport ou la contribution de la recherche menée.
Renforcer les mesures de gestion de la population d’où pendant la présence massive des
déplacés internes et des refuges qu’on procède a l’identification, le recensement
administratif, l’enregistrement et la relocalisation de ces derniers pour connaitre les infiltres
et les suspects qui n’ont pas des cartes d’identités et d’électeurs ;
Le Gouvernement provincial puisse doter des matériels et équipement nécessaires au
Ministère Provincial de l’Intérieur et Sécurité pour le maintien de ses attributions ;
Renforcer le Ministère Provincial de l’Intérieur et Sécurité en infrastructures et équipement
ainsi qu’en ressources humaines ;
Améliorer la Gouvernance judicaire et assurer le respect des droits de l’humains ;
Améliorer la prestation technique et administrative des Entités Décentralisées,
déconcentrées par territoires, perce qu’ils sont dépourvus des équipements, matériels,
mobilier ainsi que immobilier pour le bon fonctionnement ;
49
Renforcer les capacités de planification axée sur les résultats et information avec les
partenaires et certains services étatiques afin d’éviter l’incertitude en matières de fournitures
des statistiques par ces derniers ;
Améliorer les politiques et la gouvernance administratives pour renforcer l’ordre public et
accélérer le processus de mise en place de la décentralisation ;
Combattre la criminalité et la délinquance urbaine et rurale en assurant la sécurité publique
des personnes et de leurs bien ainsi que promouvoir la protection des droits humains en
général, les droits de la femme et de l’enfant en particulier ;
D’utiliser avec responsabilité le peu de moyen qu’on met sa disposition pour remplir
efficacement ces attributions ;
Ce faisant, la science est un ensemble des connaissances humaines qui obéissent à des lois
découlant de la recherche et dont les résultats sont vérifiables par l’expérience (MBUNA
DHEDONGA, 2016 :4). Certes, tout travail humain présente certaines imperfections, c’est-a-dire
aucune œuvre humaine est parfaite. 2019 sera une année d’initiative et d’avancées dans ces
domaines, avec l’élaboration en cours d’un plan d’action du ministère provincial de l’intérieur et
sécurité de l’Ituri. Que Jésus-Christ notre Seigneur et Sauveur protège et garde notre province !
50
BIBLIOGRAPHIES
OUVRAGES
Maurice DUVERGER, Institutions politique et Droit constitutionnel, 2eme éd, Paris, 1969 ;
Maurice DUVERGER, Institutions politique et Droit constitutionnel, 16eéd, France, 1955 ;
PINTO, R., et GRAWITZ, M., Méthodes des Sciences Sociales, 4 e édition. Dalloz, Paris,
1996 ;
GRAWITZ, M., Méthodes des sciences sociales, 7eéd. Dalloz, Paris, 1970 ;
C. Selltiz, L.S. Wright man, S.W. Cook, Les Méthodes de recherché en Science Sociales,
Paris, 1977 ;
Bernard DAFFLON et Thierry MADIES, Décentralisation : Quelques Principes Issus de la
Théories du Fédéralisme Financier, 4ème trimestre, France, 2008 ;
SHOMBA KINYAMBA S, Méthodologie de la Recherche Scientifique, Edition MES,
Kinshasa-RDC, 2006 ;
DOCUMENT OFFICIEL
COURS
MEMOIRE, TFC
REMARQUES