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Introduction générale;

Positionnement de la fonction:
• L’audit fiscal et l’audit comptable;
• L’audit fiscal et l’audit externe;
• L’audit fiscal et conseil fiscal;
• L’audit fiscal et vérification fiscale;
• L’audit fiscal et gestion fiscale.

Démarche générale de l’audit fiscal:


• La phase préliminaire;
• Prise de connaissance générale de la fonction fiscale.
• L’étude du contrôle interne spécifique au domaine fiscal;
• Le contrôle des opérations fiscales.

Illustrations
INTRODUCTION

L’importance de l’étude de l’audit fiscal découle de sont rôle éminent dans la détection
des irrégularités et dans le perfectionnement du fonctionnement de l’entreprise, de ce
fait la réponse à deux questions s’imposent :
• Comment l’entreprise appréhende t-elle la fiscalité?
• Est-ce que l’entreprise respecte ses obligations fiscales?

Ainsi l’audit fiscal apparaît comme outil indispensable afin que l’entreprise puisse :
• D’une part, juger le degré du respect de ses obligations fiscales et règlementaires, ce
qui affère à l’audit fiscal le caractère d’un audit de régularité.
• D’autre part, évaluer son aptitude à utiliser au mieux les possibilités que lui offre la
législation fiscale, ce qui donne à l’audit fiscal un aspect d’audit d’efficacité.
Cartographie des risques fiscaux
 Les domaines de risquesfiscaux

Les risques fiscaux peuvent être analysés et regroupés en six domaines,


dont l'ensemble combiné constitue le portefeuille de risque fiscal de
l'entreprise
(1) Les risques de transactions;
(2) Les risques de situation;
(3) Les risques opérationnels ;
(4) Les risques de compliance;
(5) Les risques comptables ;
(6) Les risques de management ;
1. Les risques detransactions

Chaque transaction rencontre l'impôt. Plus la transaction est


complexe, non courante ou non routinière, plus elle peut générer
des incertitudes fiscales et, par conséquent, des risques fiscaux.
L'entreprise s'expose davantage aux risques de transaction dans
certaines circonstances telles que:
- La non implication, en temps opportun, de compétences
fiscales dans la transaction ;
- La méconnaissance des pratiques administratives;
-L'absence de perception des risques associés à la transaction et à
sa documentation légale. Ces transactions sont risquées car les
procédures mises en place par l'entreprise concernent
généralement les opérations courantes (achat, vente, dépôt de
déclaration, etc.).
L'entreprise doit savoir que certaines opérations sont
généralement suivies d'une vérification fiscale approfondie et doit
par conséquent apprécier l'opportunité de les envisager.
2. Les risques de situation

Le risque fiscal dépend de son impact et de sa probabilité de


survenance. La probabilité de survenance dépend de l'action ou de
la réaction de l'administration fiscale face à une situation. Ainsi,
cette probabilité est plus élevée lorsque l'entreprise se trouve dans
certaines situations génératrices en elles-mêmes d'un fort attrait du
contrôle fiscal tellesque:
- entreprise importante,
-entreprise générant un crédit chronique de TVA notamment lors
des premières demandes de restitution,
- entreprise agitéesocialement,
-entreprise faisant l'objet de dénonciations (le plus souvent
anonymes),
-entreprise déposant des déclarations qui révèlent des incohérences
lors des contrôlessommaires.
-accroissement de patrimoine des associés et/ou dirigeants sans
cohérence avec les revenusdéclarés.
3. Les risques opérationnels

Le risque fiscal opérationnel concerne les risques sous jacents


à l'application des lois et règlements fiscaux régissant les
opérations quotidiennes de l'entreprise. Ces opérations
auront différents niveaux de risque fiscal, dont la gravité varie
selon que la fonction fiscale est proche ou non du
déroulement de cesopérations.
Les risques opérationnels impliquent tous les services et
toutes les personnes concernées par la fiscalité et non pas
uniquement la fonction fiscale de l'entreprise
(approvisionnement, transit, comptabilité des stocks,
personnel, trésorerie et finances, commercial, facturation,
livraison, transport, investissement, comptabilité, etc.).
Le risque associé au formulaire relatif à ces opérations
courantes est un des exemples de risque dont les
conséquences sont très importantes.
 4. Les risques decompliance

C'est le risque associé au degré de respect des lois et


règlements en vigueur. En effet, chaque entorse à la
législation fiscale est source de risque fiscal.
Ce risque est en suite fonction
-de la qualité des procédures de gestion et de synthèse des
données comptables et fiscales et de leur révision (audit
interne et auditexterne),
- de la fiabilité du systèmed'information,
- de la compétence fiscale des personnes intervenantes, et
-des procédures de veille fiscale (mise à jour des nouvelles
législations, des réglementations, de la doctrine et des
pratiques administratives fiscales).
5. Les risques comptables

La comptabilité est un instrument de synthèse et de


calcul de l'assiette fiscale. Elle constituela
principale base du contrôle fiscal et, par conséquent, de
découverte de défaillances fiscales.
La comptabilité incarne aussi les options de la direction
qui ont une conséquence fiscale (théorie de l'affectation,
choix des méthodes comptables,etc.).
La comptabilité apparaît donc à la fois comme étant la
première source de menace fiscale mais aussi l'outil de
formalisation des options jugées offrir une opportunité
pour l'entreprise.
6. Les risques de management

Peu d'entreprises documentent et formalisent leur


gestion du risque fiscal. Dans ce cas, le principal risque
réside dans le fait que la gestion du risque fiscal se trouve
dans l’esprit des personnes qui en sont chargées.

L'absence de formalisation et de communication de la


politique de gestion du risque fiscal peut exposer
l'entreprise à des difficultés, si les personnes qui
l'appliquaient quittent l'entité sans préparer la relève.
Positionnement de la
fonction
• Audit fiscal et audit comptable

Similitude au niveau de la
Audit méthodologie de l’auditeur Audit fiscal
comptable

Nécessitent une approche globale


du système d’information de l’E/se

Évaluer le contrôle interne :


• Circulation des documents permettant de s’assurer de la
réalité et de l’exhaustivité des informations transmises à la
comptabilité
• l’existence des procédures de contrôle destinée à
rapprocher les déclarations fiscales de la comptabilité
• Présence d’un personnel qualifié
L’audit fiscal et l’audit externe:

• Le véritable travail d’audit est celui effectué par un auditeur


externe, ainsi cet auditeur a une double fonction:
• L’analyse de la situation;
• La proposition des remèdes ou des stratégies.
• L’auditeur externe adoptera des techniques similaires à celles
mises en œuvre par l’administration fiscale: il analyse la
fiscalité en terme de risques.
L’audit fiscal et le conseil fiscal:

La différence entre ces deux fonctions réside principalement dans la


démarche suivie:

l’auditeur par ces investigations détecte les problèmes, alors que le


conseiller est généralement consulté par la société après que celle-ci
prenne connaissance d’un problème.
L’audit fiscal et la vérification fiscale:

L’audit fiscal s’apparente souvent à une vérification de comptabilité en


blanc.
La différence résulte de l’existence de sanctions susceptibles de
s’appliquer suite à un contrôle fiscal.
L’audit fiscal et la gestion fiscale:

L’audit fiscal permet de réaliser le diagnostic des obligations fiscales de


l’E/se il permet aussi de faire le point sur la stratégie fiscale et en
rendant sa gestion plus performante, de diminuer la charge fiscale

L’audit est donc en définitive un instrument au service de la gestion


fiscale il est aussi un moyen de faire prendre conscience aux
dirigeants que l’impôt est un coût qu’il convient de gérer en tant que
tel.
Démarche générale de l’audit
fiscal
Démarche Générale de l’Auditeur Fiscal

Phase préliminaire

Prise de connaissance
générale

Évaluation du Contrôle des


contrôle interne opérations à
inhérent aux caractère
questions fiscales fiscal

Synthèse et rapport
La phase préliminaire

La lettre de collaboration permet de définir :

• les obligations réciproques des parties afin de pouvoir s’y référer en cas de
litige.
• L’objectif assigné à l’auditeur.
• La périodicité des contrôles.
• Les critères de contrôle.
• L’étendu des travaux à réaliser dans le temps(exercices à contrôler) et dans
l’espace(impôts, activités, entités juridiques).
Éléments de prise de connaissance générale:

Cadre juridique de l’entreprise

Forme de la société • Statuts de la société


• Changement de forme intervenus
Capital social • Montant du capital
• Principaux associes
• Changement intervenus dans la structure du
capital
Objet social • Nature de l’objet social
• Changements intervenus
Clauses essentielles des • Formes des titres sociaux Mode de transmission
statuts de titres
• Durée des exercices sociaux
• Modalité de répartition de bénéfices
• Modalité de liquidation
Organes de Gestion et de contrôle

Assemblée des associes • Compétences, mode de convocation


• Règles de majorité et de vote

Administration • Nature ,Pouvoirs

Contrôle externe et interne • Commissaires aux comptes


• Auditeurs externes, Service d’audit interne

Cadre juridique de l’exploitation

Forme juridique de l’activité • Propriété du fonds de commerce


• Location, gérance du fonds de commerce
(résumé des clauses contractuelles)
Contrat relatif à l’exercice de • Location et baux consentis à l’entreprise
l’activité • Baux accordés par l’entreprise
• Licence et franchise consentis à l’entreprise
• Licence et franchise consentis par
l’entreprise
Relation avec les groupes

Liens juridique avec des groupes • Société mère: nature des relations
• Société filiale : nature des relations

ACTIVITE

Nature de l’activité • Branche d’activité, ses caractéristiques


(saisonnière…) et nature de la fiscalité
pesant sur cette et/ou ces branches
(Hôtellerie, immobilier, .)
Lieu d’activité • Lieux ou s’exerce l’activité sociale:
siège, agences, succursales
• Nature de l’activité exercée dans
chacune des agences
Marché de l’entreprise • Marché local
• Marché de l’exportation
Relations économiques avec le groupe

Liens économiques • La nature des liens économiques avec les sociétés du


avec les groupes groupe part de l’activité traitée avec le groupe

Moyens matériels
Bâtiments utilisés • Liste des bâtiments utilisés( emplacement, importance,
affectation, location ou propriété de l’entreprise)
Equipements utilisés • Liste du matériel utilisé en classant ce matériel par
catégorie.
• Nature du droit exercé sur ces biens(propriété ou crédit-
bail)

Moyens humains

Effectif • Nombre de salariés


• Répartition par catégorie
• Nature des contrats de travail
• Recours au personnel intérimaire
Approvisionnements

Fournisseurs • Sources d’approvisionnement (locales, importations…)


• Nature des liens avec les fournisseurs
Conventions avec les • Stocks appartenant à l’entreprise et déposés chez des tiers
fournisseurs et les • Contrats de sous-traitance
sous-traitants

production
Nature de la production •Production faite exclusivement par l’entreprise ou sous-traitée

distribution

Mode de distribution • Ventes sur commande, ventes par


représentant, ventes par réseau de
distribution, vente par correspondance,
marchés publics
Clients • Nature des liens existants avec certains
clients réguliers
• Conventions conclues
Mode de livraison • Fait générateur du transfert de propriété,
consignations, imputation des frais de
livraison, existence des débours facturés
Financement de l’activité
Examen de la • Repérage des variations brutales dans certains postes.
situation financière • Influence de la situation financière sur la présentation des
comptes.
• Influence de la situation financière sur le montant de l’impôt
Caractéristiques • Financement de stocks
financières • Financement extérieur
• Financement par compte courant d’associés
Règlementations spéciales

Régimes spéciaux • Option pour les régimes de faveur.


• Natures des obligations souscrites par l’entreprise dans le
cadre de ces régimes.
Mesures • Natures des encouragements.
d’encouragement • Délais et conditions.
Réglementation des • Natures des obligations juridiques, comptables et fiscales y
prix afférentes.
• Avantages inhérents à la réglementation: subventions…
Environnement fiscal
Passé fiscal de l’entreprise • Examen des différentes notifications de
redressement.
• Correspondance avec l’administration fiscale.
• Observation de nature fiscale formulée par les
auditeurs comptables et commissaires aux comptes.
Réglementation spécifiques à • Existence d’une réglementation spécifique à la forme
la forme d’exercice de d’exercice de l’activité : coopérative, fonts communs
l’activité. de placement, sociétés d’investissement…

Réglementation spécifique à • Existence d’une réglementation spécifique au


l’activité secteur: immobilier, concessions, minoteries,
sociétés pétrolières.

Règlementation spécifiques à • Existence d’avantages fiscaux spécifiques à la zone


l’implantation géographiques d’implantation.
Organisation comptable

Importance du système d’information • Existence d’une comptabilité analytique.


comptable • Existence d’une comptabilité budgétaire.

Organisation de la comptabilité générale. • Plan comptable.


• Le système employé.

Organisation du service comptable • Manuel de procédures


• Effectif
• Répartition des tâches d’enregistrement
et de contrôle.
Principes comptables • Principes comptables du groupe.
• dérogation par rapport aux principes
comptables.
• Changement de méthodes.
Cette phase de prise de connaissance générale
implique une charge importante de travail pour
l’auditeur fiscal, elle est également complétée par un
examen analytique global consistant à analyser les
états financiers de la société, les déclarations fiscales
et également les informations non financières.
Tableau récapitulatif des types d’examen analytique
Type d’examen objectifs
Analyse des fluctuations Relever certains postes qui connaissent des variations anormales et
des postes de bilan dans en chercher les causes .
le temps.

Analyse des fluctuation Détecter les augmentations ou les diminutions de ces postes et
des postes de produits relever les tendances anormales qui méritent une attention
et de charges dans le particulière.
temps
Recours à l’analyse des Améliorer la compréhension de l’activité de l’entreprise auditée.
ratios Fournir des indications sur les changements significatifs dans l’activité
du client et ses caractéristiques financières.
Relever des situations qui pourraient passer inaperçues lors de
l’examen des opérations au niveau du contrôle.
Rapprocher avec les Ces rapprochements peuvent relever des incohérences entre ces
autres déclarations différentes déclarations qui sont dues à des erreurs ou irrégularités.
fiscales et sociales. Exemple:
Rapprochement des montants déclarés au niveau des salaires avec
l’état 9421et les déclarations de salaires de la CNSS.
Recoupement des Permettre de vérifier que les données comptables sont cohérentes et
informations financières raisonnables compte tenu de la situation du secteur d’activité.
et comptables avec les
données non financières
du secteur d’activité.
Après cette phase l’auditeur serait en mesure de :

• Redéfinir les objectifs de la mission dans le cas où les informations


collectées ont permis de déceler des facteurs de risques qui imposent
une réorientation de la mission.
• Planifier le déroulement de sa mission compte tenu des élément
d’information réunis.
L’étude du contrôle interne spécifique au domaine
fiscal

Il s’agit de la même démarche utilisée par l’auditeur comptable, en


fait l’existence de risques liés aux opérations comptables peut amener
l’auditeur fiscal à examiner également le traitement réservé à certaines
procédures comptables étant donné que de nombreuses dispositions
fiscales sont conditionnées par le respect des prescriptions
comptables.
Les étapes de l’étude du système de
contrôle interne spécifique à la
fonction fiscale:
1*Description du système de CI
spécifique à la fonction fiscale
L’auditeur durant cette étape se base sur :

❖ L'examen des procédures écrites;


❖ Les entretiens avec le personnel de l'entreprise ;
❖ L'observation physique ;
❖ L'utilisation le cas échéant, des dossiers des auditeurs
comptables et des auditeurs interne.

La description du système de contrôle interne sera matérialisée


par des notes descriptives et éventuellement par le recours à
la technique des flow-charts.
2*Vérification de l’existence du
système

• Dans cette phase, l'auditeur fiscal va s'assurer que la description du


système de contrôle interne spécifique aux questions fiscales
correspond à la réalité en suivant quelques transactions de la
procédure décrite.
3* Évaluation préliminaire du contrôle interne spécifique à la
fonction fiscale :

Dans le cadre de cette phase, l'auditeur fiscal va


s'interroger sur l'aptitude des sécurités relevées à limiter le
risque fiscal et à mettre en évidence les anomalies
génératrices de risque fiscal. Cette phase s'achèvera donc
par une synthèse sur les forces et faiblesses du système
observé.
un rapport de recommandations sur le contrôle
interne, destiné à sensibiliser l'entreprise sur les faiblesses
de son système et les actions à envisager pour pallier à ces
insuffisances doit être établi par l’auditeur.
2-4 Le contrôle des opérations fiscales
:
2-4-1 Objectifs du contrôle des opérations fiscales :
Ce contrôle dépend de la nature et des objectifs de la
mission et peut être selon le cas axé essentiellement :
Sur le respect des règles fiscales dans le cadre du contrôle
de la régularité fiscale,
Sur l'évaluation des choix fiscaux opérés par l'entreprise
dans le cadre de l'audit de l'efficacité de la gestion fiscale.
2-4-2 Modalités de contrôle de la régularité fiscale :

Le contrôle de la régularité fiscale peut se faire à l'aide des techniques


suivantes :
Le questionnaire d'audit fiscal:
Les contrôles complémentaires portant sur le respect des règles de forme et la
cohérence.

Le contrôle par questionnaire :

Le questionnaire a pour objectif de servir de guide à l'auditeur fiscal pour


préparer un programme spécifique en fonction des objectifs définis dans le cadre de
la lettre de collaboration et en fonction également des résultats de l'appréciation du
contrôle interne spécifique au domaine fiscal.
Cependant, bien que le questionnaire s'avère un outil incontournable dans le
cadre d'une mission d'audit portant sur la régularité fiscale, il demeure insuffisant
pour traiter l'ensemble des problèmes fiscaux. Ce qui conduira l'auditeur à
compléter son investigation par le recours à
d'autres techniques lui permettant de s'assurer que l'entreprise respecte les
obligations déclaratives et de versements inhérents à son régime et son activité.
Les contrôles complémentaires.

Ces contrôles ont pour objectif de déceler des erreurs ou irrégularités qui ne
peuvent être appréhendées à l'occasion du contrôle par questionnaire.
Il s'agit de l'examen du respect des obligations déclaratives, qui imposera à
l'auditeur fiscal de s'intéresser à la vérification de deux aspects liés à la forme :
S'assurer que l'entreprise souscrit effectivement les déclarations requises en utilisant
les supports adéquats.
S'assurer que les déclarations ont été déposées dans les délais prescrits. Il y a lieu
également de s'assurer de la concordance des contenus des différentes déclarations
souscrites avec les informations comptables et avec différentes déclarations sociales
déposées par l'entreprise.
Contrôle de l’exhaustivité des déclarations:
Contrôle de la forme des déclarations.

Il s'agit dans ce cas pour l'auditeur, de vérifier dans quelle mesure


l'entreprise s'acquitte correctement des différentes déclarations
requises en portant une attention particulière sur les points suivants :

L'entreprise a-t- elle souscrit les déclarations obligatoires ?


Utilise-t-elle les imprimés requis ?
Dépose-t-elle les déclarations auprès des services compétents ?
Conserve-t-elle les justificatifs de dépôts de déclarations ?
Les déclarations sont-elles correctement servies ?
L'entreprise dispose-t-elle des moyens nécessaires pour justifier le
contenu des différentes déclarations souscrites ?
Contrôle des délais de déclarations :

Le non respect des délais peut coûter cher à l'entreprise. C'est


pour cette raison que l'auditeur est amené à examiner l'agenda
fiscal de l'entreprise en vérifiant si les déclarations ont été
déposées dans les délais.
Dans le cas contraire appréhender l'incidence fiscale de ces
infractions en terme d'amendes, pénalités et majorations sur
retard ou encore en terme de privation de certains avantages
dont l'octroi est conditionné par le dépôt de déclarations ou
demandes dans les délais.
Contrôle de la cohérence des déclarations ;

La cohérence des déclarations est très importante, car elle constitue le premier
élément sur lequel reposera l'inspecteur fiscal pour opérer des redressements .

Ainsi, il y a lieu de constater que les contrôles opérés jusque là ne seront


suffisants pour se prononcer sur la régularité fiscale dans son ensemble. Seule revue
de la cohérence des déclarations souscrites avec les informations comptables,
sociales, financières qui va permettre à l'auditeur d'acquérir l'assurance que
situation fiscale de l'entreprise est régulière. Cet examen aura pour objectif de
vérifier :
Que les déclarations sont cohérentes compte tenu de la connaissance générale
qu'il a de l'entreprise, de son secteur d'activité et du contexte économique. ;
Que les déclarations souscrites sont cohérentes entre elles et qu'il
n’existe pas des contradictions flagrantes entre ces déclarations .
Que ces déclarations concordent avec les données de la comptabilité .
Que les déclarations sont servies conformément aux prescriptions .

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