Professional Documents
Culture Documents
Gestion
Gestion
Moyens humains
Planification Impulsion
Matières
Machines
Méthodes
Marchés
Donc, la gestion peut être considérée à la fois comme une science qui
permet de résoudre des problèmes économiques à travers des équations
complexes et comme un art dans la mesure qu'on doit prendre une décision même
si les informations font défaut.
3.4- La gestion se réalise par, avec et à travers les efforts des personnes
Pour participer à la gestion, il faut réprimer la tendance au nous avons tous
à vouloir tout faire nous-mêmes.
MC KINSEY & COMPANY, l'un des bureaux d'étude et conseil les plus
important au monde, a procédé à l'étude des pratiques de gestion de 37 sociétés
souvent citées dans la littérature des affaires pour leur bonne gestion (entre autre
IBM, HAWLETTE-PACKARD, MC DONALD'S, etc.) Ils ont mis à jour huit
points communs à ces sociétés, aucun d'entre eux n'exige une technologie avancée
ni une moindre dépense pour être mis en œuvre.
- La planification ;
- L'organisation ;
- L'impulsion ;
- Le contrôle.
1.2- L'organisation
Une fois qu'on a déterminé l'orientation et le contenu des actions futures,
l'étape suivante nécessite, pour faire le travail, de répartir ou de distribuer les
activités élémentaires requises entre les membres du groupe.
Structure rigide ;
Développement des Dilution des responsabilités;
Structure fonctionnelle Elle découle directement de compétences; Difficulté de coordination des
la nécessité de spécialisation Initiative plus importante; activités joignant plusieurs
imposée par l'OST. Spécialisation favorisant fonctions ;
l'expertise et la maitrise du savoir- Difficultés de résolution des
Découpage par fonction. faire; problèmes relevant de plusieurs
Clarté de l’organisation. domaines;
1.4- Le contrôle
Les dirigeants ont toujours souhaité vérifier ou suivre ce qui est fait pour
s'assurer que le travail d'autrui progresse de façon satisfaisante vers l'objectif fixé
à l'avance.
Fixer un plan solide, répartir les activités élémentaires exigées par ce plan,
impulsez avec succès tous les membres du groupe, tout cela ne suffit pas à garantir
la réussite de l'entreprise. Des distorsions, des événements impondérables, des
erreurs de compréhension et des obstacles inattendus peuvent intervenir. Ils
doivent être rapidement communiqués au dirigeant pour qu'une action correctrice
soit entreprise.
Par cette activité, on cherche à répondre aux questions suivantes : Quel doit
être la qualité du travail à accomplir ? Quelle est la qualité du travail accompli ?
Comment remédier les distorsions ?
- Recenser les objectifs à atteindre à long - Déterminer les méthodes : comment faire le
terme. travail ?
- Les grandes étapes à franchir. - Fixer les règlements : c'est-à-dire, les règles
régissant le comportement au sein de
l'entreprise.
Orientations à
Moyens Objectifs
suivre
PLANIFICATION
PLAN D'EXECUTION
F
E
E
D
ALLOUER LES RESSOURCES, B
ORGANISATION REPARTIR LES TACHES ET A
RESPONSABILISE C
K
COMPARER
LES RESULTATS
AUX OBJECTIFS
CONTRÔLE
CORRIGER
Pour aborder la gestion, force est de commencer par une certaine définition
de l'entreprise elle-même, vu que la gestion constitue la science dont l'objet
essentiel est l'étude de l'entreprise d'une part pour passer à une certaine définition
de l'environnement vu que l'entreprise ne peut pas être séparée de celui-ci.
Dans les entreprises publiques, les capitaux sont entièrement fournis par
l'Etat ou d'autres collectivités publiques assumant seuls la responsabilité de la
gestion. On distingue :
Dans les entreprises semi-publique s: les capitaux sont fournis par des
personnes publiques et d'autres privées et partageant la responsabilité de la gestion
(TUNINTER,…)
Société de personne
SUARL SARL SA
(SNC)
Personnalité des
Connue N'est pas connue
fondateurs
Dénomination des
Associés Actionnaires
fondateurs
Fraction du capital Parts sociales Action
Nombre des fondateurs 2 et plus 1 2 et plus 7 et plus
Capital minimum 1000 DT 10000 DT
Responsabilité Personnelle A concurrence des apports
Premier responsable Gérant PDG
Cession de la fraction Au consentement de la
du capital majorité des associés
Au consentement de l'unanimité des associés Pas de consentement
(Les associés détenant
¾ du capital)
En effet, la loi tunisienne classifie les apports en deux grandes catégories, à savoir
:
- les apports en numéraire : ce sont des apports sous forme soit de virement
bancaire ou de dépôt d'espèce dans le compte de la société. Ces apports doivent
être libérés totalement (apportés en totalité) dès la création de l'entreprise. Ils
donnent droit à des actions négociables directement en bourse si l'entreprise est
cotée.
- les apports en nature : ce sont des apports sous forme de biens meubles et
immeubles. Le ¼ de ces apports doit être libéré dès la création de l'entreprise et
le reste doit être apporté au maximum dans 5 ans. Ils donnent droit à des actions
qui ne sont négociables qu'après 5 ans si l'entreprise est cotée.
- les apports en industrie : ce sont des apports qui proviennent des compétences,
connaissances techniques et savoir-faire généralement protégé par des brevets
d'inventions. Ces actions sont incessibles.
- les apports purs et simples : ce sont des apports effectués pour le compte de la
société en échange de droits sociaux (parts sociale ou actions). Le montant de ces
apports correspond au capital social.
- les apports à titre onéreux : ce sont des apports rémunérés en contre partie par
l'entreprise et qui constitue, en fait, une véritable vente.
Nous pouvons distinguer à titre d'exemple le versement d'une somme d'argent par
la société en contre partie des biens apportés ou la prise en charge d'une dette
personnelle ou le passif grevant le bien apporté (compte fournisseur, délivrance
d'un titre de créance comme par exemple des obligations).
Diriger une entreprise, c'est prendre des décisions, c'est-à-dire, effectuer des
choix entre plusieurs solutions et transformer ces choix en action.
2.1- Le macro-environnement
Le macro-environnement est constitué de toutes les variables globales
concernant la société dans son ensemble, l'économie générale et la technologie.
Ces évolutions ont une incidence plutôt indirecte sur les entreprises. Plus
l'incidence est directe, plus on sort du simple macro-environnement.
Réciproquement, l'entreprise ne peut avoir d'influence directe sur l'évolution de
ce macro-environnement.
Il comprend :
Économique :
- Baisse de la consommation ;
- Chute du pouvoir d'achat des ménages ;
- Hausse des achats online ;
- Soumis à des variations de coûts sur les matières premières
Social :
- Fidélisation de certains clients ;
- Certain retour aux circuits courts ;
Technologique:
- Montée du commerce électronique et commerce via les applications mobiles.
Economie et management des organisations BSW 97
Écologique:
- De plus en plus de demandes de produits bios ;
- De plus en plus de demandes de produits issus du commerce équitable ;
- Étiquetage plus transparent ;
- Lutte contre le gaspillage ;
- Certains clients font attention au développement durable (transport, invendus,
vrac, etc.)
Légal :
- Débats sur les ouvertures du dimanche ;
- Réglementation limitant la concurrence par le contrôle de la création de points
de vente ;
- Réglementation entre fournisseurs et distributeurs.
Une analyse PESTEL doit lister, mais pas n'importe comment, les facteurs
externes qui peuvent aider ou freiner le développement d'une entreprise. Pour le
cas de Carrefour, nous constatons que le PESTEL regroupe les influences
positives (opportunités), mais aussi celles négatives (menaces). Ce n'est qu'après
les avoir analysées que le groupe peut prendre des décisions et suivre des
stratégies économiques et marketing qui lui permettront de ne pas baisser ou se
maintenir en termes de rentabilité.
Une analyse PESTEL est à utiliser conjointement avec une analyse SWOT.
2. Évaluation interne
RECENSEMENT ET
EVALUATION DES
POSSIBILITES D'ACTION
Avantages/inconvénients
Risques/résultats
Compatibilité/incompatibilité
Le tableau suivant, inspiré des travaux de Power et al. (1986), permet de préciser
les lignes directrices caractéristiques des approches internes et externes.
Les nouveaux entrants dans un secteur apportant avec eux des nouvelles
capacités, désirs de conquérir une part de marché et fréquemment des ressources
substantielles, peuvent induire à la baisse des prix influençant ainsi la rentabilité
des entreprises en place.
Entreprise
Fournisseurs Clients
Déterminants du pouvoir de négociation des Déterminants du pouvoir des clients :
fournisseurs : Pouvoir de négociation :
Différenciation des moyens de production Concentration des clients par rapport à la
Coûts de conversions des fournisseurs concentration des firmes
Présence de moyens de production de Quantités achetées
remplacement Coûts de conversion des clients par
Concentration des fournisseurs rapport aux coûts de conversion de la
Importance de la qualité pour le firme
fournisseur Information des clients
Rapport entre le coût et le total des achats Capacité d'intégration en amont
Effet des moyens de production sur les Produits de remplacement
coûts ou la différenciation Capacité de se tirer d'affaire
Menace d'une intégration en aval par Sensibilité au prix :
rapport à la menace d'intégration en amont Prix /total des achats
par les firmes du secteur Différence dans le produit
Image de marque
Effet de la qualité sur la performance
Profits des clients
Produits de remplacement
Déterminent de la menace de produits de remplacement :
Niveaux des prix relatifs des produits de remplacement
Coûts de conversion
Proportion des clients à acheter des produits de remplacement
Intensité de la
Nouveaux concurrence -- : très faible
entrants interne : + - : faible
= : moyen
Barrière + : fort
à l'entré : + = : très fort
Menace des
substitutions : =
INTRODUCTION
Dans ce chapitre, on va s'intéresser à un cas particulier de la décision à
savoir la décision financière. Ce choix vise à familiariser les étudiants au jargon
employé au sein de l'entreprise.
Approvisionnement Production
Finance
Commerciale Personnel
Aux passifs :
- les passifs courants d'exploitation : fournisseurs et comptes rattachés (sauf
fournisseurs d'immobilisations), dettes fiscales et sociales,
- les passifs courants hors exploitation : comptes de régularisation, dettes sur
immobilisation, dettes fiscales relatives à l'impôt sur les bénéfices,
- les concours bancaires courants et autres passifs financiers.
Ainsi, le bilan fonctionnel peut être schématisé comme suit :
Capitaux propres
Fonction Actifs Amortissements et Fonction
investissement non courants provisions financement
Passifs non courants
Notons enfin, que le besoin en fonds de roulement peut être calculé en jours du
chiffre d'affaires hors taxes :
Chiffre d'affaires HTN
BFR N k N-1
360
avec kN-1 : coefficient de proportionnalité.
Cette méthode permet de calculer le BFR prévisionnel sur la base d'un chiffre
d'affaires prévisionnel hors taxes (besoin en fonds de roulement normatif).
En effet, on détermine le coefficient de proportionnalité de l'année en cours "N"
Bilan en 31/12/N
Travail à faire :
Calculer le FR, le BFR et la TN
Correction
Le fonds de roulement est calculé par deux méthodes :
- Par le haut du bilan
FR = Capitaux permanent – Actifs non courants = (80 + 35) – 75 = 40
- Par le bas du bilan
FR = Actifs courants – Passifs courants = (50 + 40 + 15) – (35 + 25 + 5) = 40
Revenu
+ Production stockée (SF – SI)
+ Production immobilisée
= Production (2)
Achats consommés
= Marge sur coût de matières (3)
Les relations entre les coûts fixes et variables, le volume de production et les
bénéfices sont mises en évidence par le point mort, qui constitue un important
outil pour l’analyse financière.
La présence des coûts fixes dans l’entreprise donne lieu à un effet de levier.
Généralement nous distinguons deux types d’effets de levier : l’effet de levier
d’exploitation et l’effet de levier financier.
1.1- Principe
D’après la définition sus cité, nous pouvons obtenir le point mort lorsque les
revenus totaux +égalisent les coûts totaux.
Q.Pu Q.CVu CF
D’où
CF
Q
Pu - CVu
La quantité Q constitue une mesure du seuil de rentabilité et dépend directement
des coûts fixes totaux, à savoir les coûts opérationnels (d’exploitation) et les coûts
fixes financiers.
Elle est aussi une fonction inverse de l’écart entre le prix de vente unitaire et le
coût variable unitaire. Cet écart n’est rien d’autre que la marge unitaire sur coût
variable.
1.2- Effets de changement des coûts fixes, du prix de vente et des coûts
variables unitaires
Pour diminuer le niveau du seuil de rentabilité, nous pouvons, soit réduire les
coûts fixes totaux, soit augmenter le prix de vente unitaire ou encore diminuer le
coût variable unitaire (toutes choses égales par ailleurs).
Pour illustrer cette notion, nous prenons l’exemple de la société NERMINE qui
présente les données suivantes au 31/12/N.
100000
- Diminution des CF de 20000D : Q1 = 4000 unités.
25
120000 120000
- Augmentation de Pu de 15D : Q2 = 3000 unités.
65- 25 40
120000 120000
- Baisse de CVu de 5D : Q3 = 4000 unités.
50- 20 30
Nous constatons une baisse du seuil de rentabilité dans les trois cas.
Montants
Revenus totaux
Bénéfice
Coûts totaux
Point mort
Perte
120000
Q = 4800 Quantités
CF
CAc
CV
1-
CA
Soit pour la société NERMINE
120000
CAc 240000 D
160000
1-
320000
La formule du point mort peut être élargie aussi pour déterminer le volume de
production requis Q pour réaliser un montant de bénéfice Br donné
CF Br CF BAI
Q
Pu -CVu Pu -CVu
120000 20000
Q 5600 unités
50 - 25
§2. L’EFFET DE LEVIER
Généralement, nous parlons de l’effet de levier lorsqu’une entreprise utilise des
équipements d’exploitation ou des modes de financement qui nécessite des
dépenses fixes.
Firme M
Prix de vente unitaire = 50 D
Coût variable unitaire = 25 D
Coût fixes d’exploitation = 50000 D
Le point mort de cette firme est Q = 2000 unités
Firme T
Prix de vente unitaire = 50 D
Coût variable unitaire = 40 D
Coût fixes d’exploitation = 20000 D
Le point mort de cette firme est égale à M soit Q = 2000 unités
Prenons deux quantités autour du point mort par exemple Q1 = 3000 et Q2 =1500
unités et essayons de voir comment ces variations de quantités affectent-elles les
BAII des deux firmes ?
Nous remarquons que plus les coûts fixes ne sont élevés et plus les fluctuations
des BAII sont importantes.
Pour la firme M, les BAII varient de 25000 et de moins de 12500 contre 10000 et
moins de 5000 seulement pour la firme T.
50000
20000
∆BAII/BAII
C.L.E
∆Q/Q
5200 50- 25
C.L.E 1,85
5200 50- 25 - 60000
Donc
∆
BAIIr = BAIID ×(1+ CLE × )
Avec BAIIr c'est le bénéfice avant intérêt et impôt recherché.
BAIID c'est le bénéfice avant intérêt et impôt donné pour le CLE calculé.
Firme M
Nombre d’action (N) = 5000 actions
Cours de l’action = 20 D/action
Firme T
Nombre d’action (N) = 2000 actions
Cours de l’action = 20 D/action
Dettes au taux d’intérêt de 10% = 60000 D
Nous pouvons calculer pour les deux firmes M et T les variations de leur BPA qui
en découlent :
Economie et management des organisations BSW 119
BAII 5000 10000 25000
Firme M
- Frais financiers 0 0 0
= Bénéfices avant impôts 5000 10000 25000
- Impôts (1500) (3000) (7500)
= Bénéfices net 3500 7000 17500
BPA 0,7 1,4 3,5
Firme T
- Frais financiers (6000) (6000) (6000)
= Bénéfices avant impôts (1000) 4000 19000
- Impôts 0 (1200) (5700)
= Bénéfices net (1000) 2800 13300
BPA (0,5) 1,4 6,65
Les variations des BPA par rapport aux BAII peuvent être représentées par le
graphique suivant :
BPA
Firme T
Firme
Ou encore
Donc
∆
BPAr = BPAD ×(1+ CLF × )
Avec BPAr c'est le bénéfice par action recherché.
BPAD c'est le bénéfice par action donné pour le CLF calculé.
Appliquons cette formule à l’entreprise NERMINE
100000
C.L.F 2,5
100000- 60000
Les flux perçus dans le futur doivent être actualisés en utilisant le coût moyen
pondéré des ressources de l’entreprise.
Finalement :
S’agissant d’un cash-flow avant opérations exceptionnel, le résultat net n’est pas
celui issu du compte de résultat prévisionnel mais un résultat net recalculé sans
prendre en compte le résultat exceptionnel.
En outre, dans la mesure où les cash-flows sont actualisés au coût moyen pondéré
des ressources, lequel intègre le coût de la dette financière, le résultat net utilisé
dans la formule du cash-flow, ne prend pas en compte les éléments financiers.
Il conviendrait donc de :
Or, le compte de résultat et ses annexes ne précisent pas quelles charges ont été
encaissées et quels produits ont été encaissés.
Dès lors :
Soit encore :
Finalement :
EBE 5000
(Dotations) (2000)
Résultat d'exploitation 3000
(IS) (900)
Résultat net 2100
Dotations 2000
Cash-flow récurrent 4100
1 - 1 10%
5 5
4100 700 700
VAN - 10000 - 10000 4100
t 1 (1 10 %)
t
1 10% 5
10% 1 10% 5
CA 2Q
Marge sur coûts variables 0,6 CA
(Charges fixes) (40000)
EBE (0,6 CA) – 40000
(Dotations) (20000)
REX (0,6 CA) – 60000
(IS) ((0,18 CA) – 18000)
Résultat net 0,42 CA – 42000
Dotations 20000
Cash-flow récurrent 0,42 CA – 22000
1 (1 10%) 5 700
VAN - 10000 (0,42 CA ) 22000 0
10% (1 10%) 5
Donc CA 1 22000 10 %
5
(10000
700
) 75483
5
0,42 1 (1 10 %) (1 10 %)
Le rôle du marketing est d’analyser les besoins et désirs des clients, il permet de
définir la combinaison (mix) optimale des caractéristiques du produit, pouvant
répondre aux attentes des consommateurs, de la manière la plus profitable
possible. En plaçant le client au centre de sa réflexion, le marketing a
Economie et management des organisations BSW 128
progressivement évolué vers une approche relationnelle dont le CRM (Customer
Relationship Management) est censé garantir la protection et l'amélioration au fil
du temps.
L’entreprise doit en premier lieu étudier les besoins des marchés cibles et de
procéder à leurs satisfactions non seulement d’une manière plus efficace que la
concurrence mais aussi d’une façon qui préserve ou améliore le bien-être des
consommateurs et de la collectivité.
Le processus d’achat est une série d’opérations mentales qui conduisent un client
à choisir et à acheter un produit. On distingue quatre étapes formant ce processus
à savoir:
Une fois les domaines d’activités recensés, il faut ensuite les analyser et les
évaluer afin de savoir s’ils doivent être développés, maintenus, exploités ou
abandonnés. En cl air, l’entreprise est amenée à se poser les questions suivantes :
Quelles activités sélectionner ? Doit-on se limiter dans le nombre d’activités ou,
au contraire, l’élargir ? Quels critères retenir pour établir le choix ? Quels sont les
moyens à allouer pour chacune des décisions envisagées ?
Face à de telles conditions sur un marché, une entreprise a souvent intérêt à tenter
d’identifier un ou plusieurs sous- marchés qui lui soi(en)t plus favorable(s), c’est-
à-dire plus attractifs pour elle et compatible avec ses forces et ses faiblesses, plutôt
que de commercialiser ses produits tous azimuts.
5.1- La segmentation :
Elle consiste à identifier des sous-groupes de clients homogènes u point de vue
des attentes et des comportements d’achats de développer une stratégie d’offre
- Homogénéité
- Accessibilité
- Mesurabilité
- Rentabilité
- Durabilité
5.2- Le ciblage :
L’entreprise choisit le ou les segments auquel l’entreprise s’adressera : c’est la
cible de la firme.
5.3- Le positionnement :
C’est la conception du produit et de son image dans l’esprit du consommateur
ciblé. Il se situe par rapport à la concurrence. Il est analysé à partir de cartes
perceptuelles ou mapping.
Recherche Marketing
Comprendre comment les
concurrents sont perçus
§7. LE MIX-MARKETING:
On désigne par ce terme le choix, puis le dosage aussi cohérent que possible, que
le gestionnaire effectue parmi l’ensemble des variables commerciales
(BARANGER et al., 1985). Le mix marketing correspond donc à l’ensemble des
outils dont dispose une entreprise pour atteindre les objectifs qu’elle se fixe sur
un marché choisi.
7.1- Le produit :
“Le produit est un bien ou un service offert sur le marché de façon à y être
remarqué, acquis ou consommé en vue de satisfaire un besoin.” (D’après
“Marketing Management” KOTLER et DUBOIS Ed. PUBLI-UNION). Les types
de produits sont multiples et peuvent être classés selon différents critères (Ex : la
nature des marchés auxquels les produits s’adressent, leur durée de vie, leur
tangibilité, etc.).
Croissance
Lancement
Maturité
Déclin
Innovateurs Adopteurs Majorité Majorité
Pionniers précoces précoce Retardataires
tardive
Découvreurs
7.2- Le prix :
Le prix est la seule variable du marketing mix qui génère des revenus. Toutes les
autres variables n’engendrent que des dépenses pour l’entreprise. On saisit donc
toute l’importance de la fixation des prix et de leur variation.
C’est en partie le prix qui détermine le positionnement d’un produit sur un marché
en fonction de ses concurrents. Plusieurs facteurs sont nécessaires à la fixation du
prix : l’entreprise, les clients, la concurrence et l’environnement marketing.
7.3- La distribution :
Dans la majorité des cas, le fabricant délègue l’activité de distribution parce que
cela demande des compétences particulières et des ressources spécifiques que le
fabricant ne possède pas forcément. La politique de distribution consiste alors, le
plus souvent, à gérer les circuits de distribution.
7.4- La communication :
Une fois les objectifs et les cibles précisés, il faudra choisir le ou les moyens de
communication à mettre en œuvre.
INTRODUCTION :
La GRH est l’une des principales fonctions de l’entreprise. C’est une fonction
relativement jeune car elle apparaît historiquement après les fonctions production,
commerciale ou financière. Elle s’est focalisée d’abord sur les aspects
traditionnels d’administration du personnel avant d’étendre son champ pour
définir les politiques d'emploi, de rémunération, de formation, de relations
professionnelles, d'information et de communication, etc, en visant une
performance optimale des individus dans l’organisation.
Politique de
Recrutement
Politique de
communication
Attirer les RH Politique
Motiver et satisfaire les rémunération
RH Plan de
Développer les formation
RH Planification
Conserver les des besoins et gestion
RH des carrières …
Conditions de
travail…
Animation,
team building…
§1. LE RECRUTEMENT :
Il s’agit du domaine d’intervention essentiel de la GRH; il s’agit aussi du principal
levier de régulation des RH alimentant l’entreprise en compétences nouvelles :
cadres, techniciens, main d’œuvre et du processus technique et sensible se
déroulant sur 3 grandes phases:
Cette phase est déclenchée par la vacance ou la création d’un poste. Cela nécessite
une analyse du poste existant ou une définition du poste à créer. On formule la
mission, les activités, les tâches, les moyens, les contraintes, etc. On décrit ensuite
le profil du candidat afin de déterminer les critères de sélection: compétences,
expériences, personnalité, etc.
Enfin, pour déterminer certains seuils légaux d’effectifs, des travailleurs non liés
par un contrat de travail peuvent être pris en compte.
Les CDD totalisent 22 mois de travail. Sur une période de 12 mois (22 : 12 =
1,83) cela représente 1,83 ETP.
Exemple
Dans l’entreprise X, le registre du personnel consulté le 1er janvier 2012contient
les salariés inscrits au 1er janvier 2011 ou embauchés depuis les informations
présentées dans le tableau ci-après. L’entreprise X n’a, en 2011, employé que des
agents à plein temps titulaires d’un contrat de travail à durée indéterminée (CDI)
L’effectif inscrit au 1er janvier 2011 est de dix personnes ; c’est l’effectif initial.
Dans l’exemple, le calcul fait apparaître des chiffres assez éloignés : 11,5 (effectif
mensuel moyen = ) et 10,5 (effectif annuel moyen = ). L’écart provient
essentiellement du regroupement des départs au cours du second semestre.
L’effectif fiscal regroupe tous ceux qui ont figuré à l’effectif et qui, de ce fait, ont
perçu de l’entreprise une rémunération au titre de l’exercice. En 2011, l’effectif
fiscal de l’entreprise X s’élève à 16 personnes dont 7 appartiennent à l’effectif
permanent et 9 n’ont été inscrites que pendant une partie de l’année.
L’effectif fiscal regroupe aussi bien les titulaires de contrats à durée indéterminée
à plein temps que les temps partiels, les contrats à durée déterminée, les
vacataires, les saisonniers, dès lors qu’ils ont perçu une rémunération pendant
l’année. N’en font donc pas partie tous ceux qui, titulaires d’un contrat de travail,
n’ont du fait de sa suspension, perçu durant l’exercice aucune rémunération.
Seul Sami, dont l’ancienneté n’est pas suffisante ne reçoit pas de rémunération
pendant le congé de maladie. Ali, dont l’ancienneté dépasse un an, continue à
percevoir sa rémunération et fait partie, au 31 décembre, de l’effectif payé.
Au 31 décembre 2011, une partie du personnel de l’entreprise X se trouve au
travail, une autre partie en congé de maladie, payé ou non, et certains enfin
prennent à ce moment une partie de leurs congés payés annuels.
C’est le cas d'Emir et de Leith, qui ne sont donc pas au travail à cette date.
La notion de travail effectif est importante. Elle désigne toute période de travail
effectué dans l’entreprise et intervient notamment pour calculer les droits à congé.
Ali, en congé de maladie, est cependant rémunéré, Il fait partie de l’effectif payé.
L’effectif payé au 31 décembre est donc de 10 personnes (9+1).
Sami, en congé de maladie, non rémunéré, fait partie de l’effectif inscrit, bien que
son contrat soit suspendu. L’effectif inscrit est donc de 11 personnes (10+1).
3. L’équité interne: Les différences des salaires sont perçues comme étant
justes par les salariés
* Départs prévus : inscrive les prévisions de retraites, transferts, coupures de postes, etc.
** Avancement potentiel : inscrive le nombre d'employés qui pourraient bénéficier d'un avancement
d'échelon ou de promotion au cours des prochains mois.
Effectifs actuels
̶ Départs
+ Promotion de la catégorie inférieure
̶ Promotion vers la catégorie supérieure
APPLICATION :
Hommes Femmes
18 – 25 ans 1 3
26 – 30 ans 5 4
31 – 35 ans 12 10
36 – 40 ans 15 12
41 – 45 ans 22 18
46 – 50 ans 28 24
51 – 55 ans 32 30
56 – 60 ans 2 1
61 – 65 ans – –
Total 117 102
Moyenne d'âge 45 44
Représentez la pyramide des âges de cette entreprise puis répondez aux questions
suivantes:
Que remarquez-vous?
2. Quel est l’intérêt de cette pyramide des âges pour l’entreprise ?
3. Quel pourrait être le problème d’un fort renouvellement du personnel
(remplacement du personnel d’un certain âge par du personnel jeune) ?
CORRECTION :
Ici cette pyramide des âges est assez mal équilibrée car il y a de nombreux
quadragénaires et peu de jeunes;
Il est vrai qu’il pourrait être coûteux de se séparer des personnes âgées, ce
qui serait dommageable également en termes d’expérience;
En effet, les nouveaux devront trouver leurs repères et les anciens encore
en poste risquent de mal vivre ce brutal changement d’équipe surtout s’il y
a conflit de génération. Le DRH a intérêt à renouveler progressivement ses
effectifs afin d’éviter une arrivée massive de jeunes.