You are on page 1of 4

Spé PT / PT* Corrigé du D.M.

1 ( 2023 / 2024 )
Révisions sur les suites

Exercice : Deux calculs de limites

1/n n
 3n  4n  5n   31/n  41/n  51/n 
On pose : n  IN * , un    et vn    .
 3   3 
   

1) On remarque que : 3n  o 5n
n 
  et 4n  o 5n .
n 
 
1/n 1/n 1/n
    
3 n
1    3 n  4 n 1    3 n  4 n 1 
n
4

On factorise donc ainsi : un   5n 5 5   5.


5 5   5.w n en posant wn   5 35  .
 3   3   
     
 
Ainsi : wn  exp n1 ln  13 .

 53    54 
n n
 1   .
  

 
 
 53    54  
 13   ln3 .
n n
Puisque : 0  53  1 et 0  54  1 , on a : ln  13   1   ln
   n 
1 1 
    54 
3 n 
n
Ainsi, par produit :  1   0 donc : w n   exp 0  1 .
n 3 
ln . n 
  5
  n 
Finalement : lim un  5 .
n 

2) On a : 31/n  exp n1 ln3 


 n
 1  1 ln3  o  1  ,
n n

et de même : 41/n  1  n1 ln4  o  n1  et 51/n  1  n1 ln5  o  n1  .


n  n 
3  4 5
 1    o  avec   1 ln3  ln4  ln5  ln  3 60  .
1/ n 1/ n 1/ n
Ainsi : a n  1 1
3 n  n n 3

Donc : vn  exp n .ln a n  avec ln a n   ln 1   n1  o n1    n1  o n1  , ce qui signifie que : ln a n   


.
n  n  n  n
On déduit que : n .ln a n    , autrement dit que : n .ln a n    .
n 
n 

Par continuité d’exponentielle : lim u n  e  3 60


n 

Problème : Etude de deux suites

Partie n°1

3) On considère ici la fonction f définie sur IR par : f  x  


3
.
2  x2


a) On a donc : x  IR , f  x   x   x3  2 x  3  0  ( x  1)( x 2  x  3)  0 .   
Puisque le polynôme X2  X  3 n’a pas de racines réelles ( discriminant <0 ), on a : f  x   x    x  1 .
b) La fonction f est définie sur IR .
Elle est paire, continue et strictement décroissante sur IR  .
On a : lim f  x   0 et f 0  3
.
x  2

Son graphe est donc :


c) On a : x  0 , f  x   6 x
et f   x   6  1
x 4 x 
  6 ( 2 x2 )3 .
2  x2  4 x2
( 2 x )  ( 2 x
2 2 2 2
) ( 2 x )
2 3

Ainsi : x  0 , f   x   6 2 3 x 2
qui s’annule sur IR  (avec changement de signe) pour x0  2
.
( 2  x2 )3 3

Ainsi :
Les coordonnées du point d’inflexion de  sur IR  sont x0   2
3
, f  x0   9
8 .
La pente de la tangente à  en ce point est : f  x0   6 9 6
x0
 .
( 2  x02 )2 32

x 0 x0 
4) On sait que f est paire, et que les variations de f  sur IR  sont : f   x   
f 0  f   x 0   0

On en déduit ainsi que : M  sup f ' x   f ' x0   9326 .


xIR

Puisque 6  9  3 , on a : 0  M  9 6
32
 27
32
, et donc : M   0,1 .

5) Soit maintenant la suite  u n nIN définie par : u0  0 et n  IN , un 1  f un  .

a) Voici quelques termes de cette suite :

b) On observe que : n  IN , un 1  1  f  un   f 1 , puisque : f 1  1 .


La fonction f est dérivable sur IR , et vérifie : x  IR , f  x   M .
En appliquant l’inégalité des accroissement finis, on a donc : n  IN , f  u n   f 1  M . u n  1 .
Bilan : n  IN , un 1 1  M un 1 .

c) On a ainsi : n  2 , un  1  M . u n 1  1  M2 . u n  2  1 ,
et par récurrence immédiate, on a : n  1 , 0  u n  1  Mn . u0  1 .

Puisque M   0,1  , on en déduit que : Mn   0 , et donc : u n  1 


n 
0 .
n 

Bilan : la suite  u n nIN converge et sa limite est 1 .

Partie n°2

On considère ici la fonction g définie sur IR par : g  x    2 f x .


6
2  x2

Soit la suite  vn nIN définie par : v0  0 et n  IN , vn 1  gvn  .

6) Soient les intervalles I  0,1 et J  2,  .


Comme l’était la fonction f, la fonction g est décroissante sur IR  !
On a donc :  x  I  0 ,1   x  1  g 1  2  g  x   g  x   J  2 ,   .
Ceci prouve que : gI  J .
On a de même :  x  J   0  g  x   g 2  1  g  x   I . Ainsi : gJ  I .

7) On pose h  g  g .
a) On a : x  I , g x  J , et donc aussi : h  x   g  g  x   g g  x   I .
Autrement dit : I est stable par h  g  g .
On a de même, x  J , g x  I , et g  g  x   g g  x   J . Ainsi : J est stable par h  g  g .
b) On observe que : n  IN , v2 n 2  gv2 n 1   g  gv2 n   h v2 n  ( 1 ).
Ici, on a v0  I ( 1’ ). Puisque I est stable par h, on a donc : ( 1 ) et ( 1’ )  n  IN , v2 n  I .
On a de même : n  IN , v2 n 3  gv2 n 2   h v2 n 1  .
Ici aussi, avec v1  gv0   J , et le fait que J est stable par h, on en conclut que : n  IN , v2 n 1  J .

8) Puisque : n  IN , v2 n  I  0 ,1 et v2 n 1  2 ,   , on en déduit que : n  IN , v2 n1  v2 n  1 ( 2 ).


Or, si la suite était convergente, et si L était sa limite, on aurait : v2 n 1  v2 n  L  L  0 ( 3 ).
n 
Puisque ( 2 ) et ( 3 ) sont incompatibles, il vient que : la suite  vn nIN est divergente !

9) Soit  la fonction définie sur IR  par : x  h x  x .


On se propose d’étudier le signe de  x  sur IR  .

a) Pour tout x  IR , on a : g  g  x   g g  x  
6 ( 2  x2 )2
6
 6
 .
2  g x  2 ( 2  x2 )2 36
2 2
 
2 6 
 2  x2
 
6 ( 2  x2 )2
On en déduit que :  x   g  g  x   x  x ,
2 ( 2  x2 )2 36
A x 
et donc :  x   avec A  x   ( 6  2 x )( 2  x 2 )2  36 x et B x   2 ( 2  x 2 )2  36 .
B x 

b) On a : g1  2 et g2  1 .
On a donc : g  g1  1 et g  g2  2 , et donc : 1  2  0 .
On en déduit que : A1  A2  0 , et donc : le polynôme A est divisible par X  1X  2 .

c) On a : A  x   ( 6  2 x )( 2  x 2 )2  36 x  2 x5  6 x 4  8 x3  24 x 2  44 x  24 .
On sait que  X  1X  2  X2  3 X  2 se factorise dans le polynôme A !

Formons cette factorisation : A  x   2 x5  3 x4  4 x3  12 x2  22 x  12  2 x2  3 x  2 x3  2 x  6 .    
On a ainsi : Ax  2( x 1)( x  2) Px en posant P  x   x  2 x  6 . 3

On a P1  3  0 et P2  6  0 , et x  P x  est continue sur IR .


Donc P s’annule au moins une fois sur IR d’après le théorème des valeurs intermédiaires !
La fonction x  P x  est strictement croissante sur IR ,
et donc P s’annule en fait une fois et une seule ! En conséquence : !  IR , P  0 ;
et puisque P1P2  0 , on a aussi :   1,2 .

A x 
10) En résumé, on a : x  IR ,  x   B x 
avec B x   2 ( 2  x 2 )2  36  0 et Ax  2( x 1)( x  2) Px .
On a aussi : x  IR , sgnPx  sgn( x   ) puisque x  P x  est strictement croissante !
Donc  x  est finalement du signe inversé de ( x 1)( x  2)( x   ) !
x 0 1  2 
P x    0   
On en déduit le signe de  x  sur IR  : .
( x  1)( x  2 )  0    0 
 x   0  0  0 
11) On a : n  IN , v2 n 2  h v2 n  et v2 n 3  h  v2 n 1  .

a) On a donc : n  IN , v2 n 2  v2 n  v2 n  .
Or, on a vu que : n  IN , v2 n  I  0,1 .
Du tableau de signe de  x  , on en déduit que : n  IN , v2 n 2  v2 n  v2 n   0 .
De même, n  IN , v2 n 3  v2 n 1  v2 n 1  avec v2 n 1  J  2,  ;
cette fois, on a : n  IN , v2 n 3  v2 n 1  v2 n 1   0 .

Bilan : la suite  v2 n nIN est croissante, et la suite  v2 n 1 nIN est décroissante .

b) On a : n  IN , v2 n  I  0,1 . Donc la suite  v2 n nIN est majorée par 1 .


Puisqu’elle est croissante, elle converge ! ( théorème de la limite monotone ).
De même : n  IN , v2 n 1  J  2,  . Donc la suite  v2 n 1 nIN est minorée par 2.
Elle est décroissante, elle converge donc aussi !

Bilan : les suites  v2 n nIN et  v2 n1 nIN sont convergentes !

c) Posons L  lim v2 n et L   lim v 2 n 1 les limites de ces suites !


n  n 
On a donc : L  1 et L   2 .
On a : v2 n 2  L mais aussi : v2 n  2  g  g  v2 n  
n 
 g  g  L ,
n 
car ici la fonction g  g est continue sur IR  ( c’est une fraction rationnelle … ).
Par unicité de la limite, on a donc nécessairement : L  g  gL , c’est-à-dire L  0 .
Or cette équation a pour racines dans IR  : 1, 2 et  .
Puisqu’on sait que L  1 , on en conclut que L  1 .

On a de même L   g  gL  , i.e. L   0 .


Et puisque L   2 , on conclut ici que L   2 .

Bilan : on a lim v2 n  1 et lim v2 n 1  2 .


n  n 

Voici une illustration de la suite  vn nIN :

You might also like