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Rapport de PFE MISE EN PLACE IFS V7
Rapport de PFE MISE EN PLACE IFS V7
Réalisé par:
TAAKCHAT Loubna
Au terme de mon projet de fin d’études, c’est un devoir agréable d’exprimer en quelques
lignes en guise de reconnaissance, la gratitude que je dois à tous ceux dont m’ont apportée
de l’aide et la collaboration durant ce projet.
Je remercie également M.EL HARRACHI Rachid, Chef de département procès pour ses
précieux conseils et sa disponibilité qui m’ont aidé durant mon stage. Ainsi, je remercie
toute l’équipe de Atlas Bottling Company, qui tous et chacun à leur manière, ont su
m’accueillir à chaque fois avec gentillesse, dans une humeur constante et communicative.
Dans ce cadre, ABC se prépare pour la mise en place d’un système de mangement de la
sécurité des denrées alimentaires conformément aux exigences du référentiel IFS Food V7
afin d’assurer une maitrise totale de la qualité, de garantir la conformité des produits livrés
et de satisfaire les exigences de ses clients. En effet, le présent projet a pour objectif la mise
en place du référentiel IFS Food version 7.
Au cours de ce projet, une analyse de l’existant a été réalisée dans la vocation de mettre en
exergue certaines non-conformités entre les pratiques de l’entreprise et les exigences du
référentiel. Le résultat de ce diagnostic a montré que le SMSDA de la société est conforme
aux exigences de la norme avec une moyenne de satisfaction de 85,15% et un écart de
14,85% nécessite une correction et une amélioration, ce qui correspond à un certificat en
niveau de bas après la mise en place des actions correctives selon les conditions d’émission
du certificat IFS Food V7.
Selon les résultats obtenus, un plan d’action a été établi pour que la société puisse corriger
les déviations identifiées. La mise en œuvre des actions correctives a permis de corriger les
écarts relevés. Enfin une mise à jour et amélioration des systèmes HACCP, VACCP et
TACCP ont été effectuées, ce qui a mené à répondre à une grande partie des exigences du
référentiel.
Un deuxième diagnostic a été réalisé après les améliorations effectuées, ces résultats
montrent que le niveau de satisfaction du site à monter jusqu’à 91,2 en éliminant 6,05% de
l’écart détecté au début de diagnostic.
Mots clés : ABC, IFS, HACCP, Food defense, Analyses des dangers, système de
management de la sécurité des denrées alimentaires (SMSDA).
Abstract
In a highly competitive environment, cost reduction, quality control and meeting deadlines
become a vital imperative for the survival of any business. Aware of this new reality, the
Industrial Atlas Bottling Company has long been committed to a demand for improved
performance.
In this context, ABC is preparing for the implementation of a food safety management
system in accordance with the requirements of the IFS Food V7 standard in order to ensure
total quality control, to guarantee the conformity of the delivered products. and to meet the
requirements of its customers. The objective of this project is to set up the IFS Food version
7 standard.
During this project, an analysis of the existing situation was carried out with the aim of
highlighting certain non-conformities between the company's practices and the requirements
of the repository. The result of this diagnosis showed that the company's FSMS complies
with the requirements of the standard with an average satisfaction of 85.15% and a deviation
of 14.85% requires correction and improvement, which corresponds to a certificate in low
level after the implementation of corrective actions according to the conditions of issuance
of the IFS Food V7 certificate.
Based on the results obtained, an action plan was established for the company to correct the
identified deviations. The implementation of corrective actions made it possible to correct
the discrepancies identified. Finally, an update and improvement of the HACCP, VACCP
and TACCP systems were carried out, which led to meeting a large part of the requirements
of the standard.
A second diagnosis was made after the improvements made, these results show that the level
of satisfaction of the site to rise to 91.2 by eliminating 6.05 of the discrepancy detected at
the start of the diagnosis.
Keywords: ABC, IFS, HACCP, Food defense, Hazard analysis, food safety management
system (SMSDA).
Liste des abréviations
Abréviation Désignation
ABC Atlas Bottling Company
DLUO Date Limite d’Utilisation Optimale
E. coli Esherichia coli
F.C Filtre à charbon
F.S Filtre à sable
GFSI Global Food Safety Initiative
HACCP Hazard Analysis Critical Control Point
IFS International Food Standard
ISO International Organization for Standardization
KO Knock out
MP Matière Première
MPP Mesure Préventive préalable
NA Non Applicable
PCCF Point de contrôle critique de fraude
PET Polyethylene terephthalate
PF Produit Fini
PPM Partie par million
PRP Programmes Pré requis ou programmes préalables
PRPo Programmes Pré requis opérationnels ou programmes préalables opérationnels
RASFF Rapid Alert System for Food and Feed
QQOQCP Qui? Quoi? Où? Quand? Comment? Pourquoi?
RCQ Responsable contrôle qualité
RTE Responsable Traitement d’eau
SF Sirop fini
SMSDA Système de Management de la Sécurité des Denrées Alimentaires
SS Sirop simple
TACCP Threat Assessment Critical control point
UFC Unité formatrice de colonie
VACCP Vulnerability Assessment Critical Control point
VTP Vulnerable threat point
Glossaire
Analyse des dangers : Démarche qui consiste à rassembler et à évaluer les données
concernant les dangers et les conditions qui entraînent leur présence afin de décider lesquels
sont significatifs au regard de la sécurité des aliments et par conséquent devraient être pris
en compte dans le programme des PRPo ou plan HACCP Arbre de décision : Une suite de
questions posées pour déterminer si un point de contrôle est un PRPo ou CCP.
CCP (Point critique pour la maîtrise) : Etape à laquelle une mesure de maîtrise peut être
appliquée et est essentielle pour prévenir ou éliminer un danger lié à la sécurité des denrées
alimentaires ou le ramener à un niveau acceptable
Danger lié à la sécurité des aliments : Agent biologique, chimique ou physique présent
dans une denrée alimentaire ou état de cette denrée alimentaire pouvant entrainer un effet
néfaste sur la santé. .
Mesure de maitrise : Action ou activité à laquelle il est possible d’avoir recours pour
prévenir ou éliminer un danger lié à la sécurité des denrées alimentaires ou pour le ramener à
un niveau acceptable
Procédure : Document qui traduit une manière spécifiée d’effectuer une activité ou un
processus
CONCLUSION ............................................................................................................................ 81
ANNEXE ..................................................................................................................................... 83
INTRODUCTION GENERALE
Les boissons non alcoolisées représentent un marché de 1.040 milliards d’euros dans le
monde en 2020. Ce sont les boissons gazeuses qui pèsent le plus lourd, soit 65 % du marché
selon Statista. Dominé par des marques telles que Coca-Cola, PepsiCo et Snapple.
A cet égard, la société ABC, spécialisée dans l’embouteillage des boissons gazeuses, s’est
engagée dans la démarche de la mise en place du système de management de la sécurité des
denrées alimentaires conformément aux exigences du référentiel IFS Food version 7.
C’est dans ce cadre que s’inscrit notre projet de fin d’études, qui vise évaluer le SMSDA de
la société par rapport aux exigences de l’IFS Food version 7 et d’améliorer ainsi la moyenne
de satisfaction aux exigences de la dite référentiel à travers la mise en place d’un plan
d’actions correctives. Le présent manuscrit se compose donc de trois parties :
- Chapitre III : La contribution à la mise en place du référentiel IFS Food Version 7 au sien
de la société ABC.
1
I. Présentation générale de la société Atlas Bottling Company
Coca-Cola Company s’est installée au Maroc en 1947, elle a pénétré le marché marocain par
l'intermédiaire des soldats américains en poste à Tanger, qui avaient importé les premières
caisses de Coca-Cola au Maroc. Des années plus tard, des unités de production ont été mises
en place respectivement à Tanger, Casablanca, Fès, Oujda, Marrakech, Agadir et Rabat.
Coca-Cola Maroc, est communément appelé le Système Coca-Cola, pour faire référence à la
compagnie Coca-Cola Export Corporation, et à l’ensemble de ses Embouteilleurs
Partenaires. Coca-Cola s’est organisé petit à petit pour atteindre les normes indiquées par la
firme Américaine « The Coca-Cola Company » à Atlanta.
Le secteur agricole ainsi que l’industrie agroalimentaire sont les principaux bénéficiaires de
l’activité de cette compagnie au Maroc. Toutes ces performances sont le fruit du travail de
trois embouteilleurs implantés dans différentes régions du royaume, à savoir :
ATLAS BOTTLING COMPAGNY communément appelée, ABC est l’un des trois
embouteilleurs de Coca-Cola au MAROC avec 22% de part de marché global dans le nord et
l’oriental du royaume. ABC assure la production, l’embouteillage et notamment la
distribution de tout l’éventail des boissons gazeuses, des jus, des boissons énergisantes et
également l’eau de table de Coca Cola Company.
ABC dispose de deux sites de production, un à Tanger (figure 1) avec une capacité de
productionde 12800 b/h de PET, 1875 caisses/h de verre et 20000 boîtes/h et un site à Oujda
avec une capacité de production de 28 000 b/h. Quant à la distribution, la société a
l’exclusivité d’opérer dans une zone géographique délimitée à l’Est et au Nord du Maroc.
Ces produits sont commercialisés via deux circuits de distribution directe et indirecte.
2
Figure 1:Atlas Bottling Company de Tanger
Atlas Bottling Company est la première unité de production installée au Maroc en 1947 par
un capitaine ambitieux James HALL, sous la dénomination « The Coca-Cola Bottling Plant
of Tangier ». James hall décida d’implanter son unité de mise en bouteille de Coca-Cola au
Dock Monopoli, premier quartier industriel de Tanger situé sur la baie, une unité
d’embouteillage débarquée d’un navire américain. La compagnie s’installe à Casablanca en
1950 et crée la première usine de concentré du Maroc et d’Afrique. Depuis sa création, la
société a connu diverses transformations et évolutions dont les dates marquantes sont
résumées dans le tableau 1 :
Le marché des boissons connaît des changements profonds avec le lancement des
1991-1995
conditionnements en plastique ou P.E.T
Atlas Bottling rachète au groupe SIM ses deux usines Seven-up de Tanger et les
1997
boissons de l’Oriental à Oujda ;
3
Augmentation notable du volume de vente grâce au lancement du conditionnement
PET à Tanger ;
2002 La gamme des produits s’élargie en introduisant les marques alliées Hawai, Pom’s,
Schweppes faisant partie du rachat de l’ancienne SIM ;
2003 Lancement d’un programme de management de la relation client ;
Une nouvelle ligne Boite est mise en place à l’usine de Tanger ;
2007
Certification ISO9001 Version 2000 ; ISO22000 Version 2005 ;
3. Fiche signalétique
Le tableau 2 représente une carte d’identité de l’entreprise d’accueil sous forme d’une fiche
signalétique.
Logo
4
4. Gamme des produits
Boite : 25 cl, 33 cl
Verre : 20 cl, 35 cl, 1 L
Boite : 25 cl
Verre : 35cl, 1 L
Boite : 25 cl, 33 cl
PET : 1 L
Fanta pomme PET, Boite
Boite : 25 cl
Verre : 30 cl, 35cl, 1 L
Boite : 33 cl
Verre : 20cl, 30 cl
Boite : 33 cl
Verre : 30 cl,
Schweppes orange Verre, PET
PET : 0,5 L, 1L
5
Verre : 20 cl, 30 cl, 1 L
Boite : 25cl, 33 cl
Verre : 30 cl
6
6. Les 4 référentiels de la certification de la société ABC Tanger
Les processus managériaux d’ABC Tanger sont certifiés en matière de qualité, de sécurité
alimentaire, de santé et de sécurité environnement:
7
Chapitre I : Description du processus de production
8
Chapitre 1 : Description du processus de production
ABC Tanger dispose de quatre lignes de production, trois lignes destinées à la production
des boissons gazeuses et une ligne destinée à la production d’eau de table.
Le processus de fabrication des boissons gazeuses passe par quatre grandes phases:
Tandis que le processus de fabrication d’eau de table passe par trois grandes phases :
Traitement d’eau
Sucre
CO2 Mixage
Embouteillage
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I. Processus de fabrication des boissons gazeuses
Le but du traitement d’eau est d’obtenir une eau ayant les caractéristiques chimiques,
physiques et bactériologiques requises pour la qualité des boissons, en éliminant les
impuretés susceptibles d’affecter le goût et l’aspect du produit fini. Pour ce faire, l’eau de
ville (AMENDIS) passe par plusieurs étapes :
Stockage et chloration : l’eau de ville réceptionnée est stockée dans la citerne sous terraine
de 2500 m 3. A ce niveau, elle subit une désinfection pour inactiver les germes pathogènes à
une concentration de Chlore (1 à 3 ppm).
Coagulation en ligne : elle se fait à l’aide d’un coagulant, le sulfate d’aluminium (Al₂(SO₄)
3) à l’entrée du filtre à sable afin de clarifier l’eau par la formation des flocs qui seront
éliminés après la filtration.
Filtration sur des filtres à sables 1 et 2: Dont le rôle est d’empêcher le passage des
matières en suspension après la coagulation. La turbidité de l’eau se trouve ainsi réduite.
Injection de méta bisulfite de sodium : Il a pour rôle d’éliminer le chlore contenu dans
l’eau pour ne pas détruire la résine au niveau de la prochaine étape, ainsi que les substances
susceptibles d’affecter le goût et l’apparence du
2 ème
chloration: l’eau décarbonatée subit une 2 ème
chloration, avec une concentration de
chlore de 1 à 3 ppm pour inactiver les germes pathogènes qui peuvent exister dans l’eau.
Filtration sur charbon actif : elle a pour but, l’élimination du chlore et des substances
sapides ou odorantes susceptibles de donner un gout anormal aux boissons.
Filtration sur des filtres polisseurs : les filtres contiennent des cartouches ayant une
porosité assez faible. Ils sont chargés d’éliminer les particules de charbon et les impuretés
qui peuvent s’échapper de ce dernier.
10
2. Préparation du sirop
Dissolution: C’est la première étape de la préparation du sirop simple. Le sucre arrive par 8
des vis élévatrices et déversé directement dans une cuve de dissolution. Le sucre est alors
mélangé à de l’eau process, et le tout à une température égale à 50°C.
Réchauffage: Le mélange passe dans un échangeur pour un échange thermique (70°C) avec
de l’eau pour une bonne dissolution et pour une élimination des pathogènes pouvant exister.
Stockage SS : Le sirop simple est stocké dans une cuve de réaction T200 puis dans un
réservoir tampon T300.
Filtration: Après une durée d’une à deux heures de la mise du sirop simple dans une cuve
de réaction, il subit une filtration sur filtre à poche dans une autre cuve pour éliminer les
impuretés pouvant exister. Une deuxième filtration du sirop simple se fait dans un filtre
sécurité pour éliminer les résidus qui pourraient subsister.
Pasteurisation: Cette étape est faite dans une sorte de chauffage à une température
d’environ 75-80°C. La pasteurisation a pour but de tuer tous les microbes qui puissent se
trouver dans le sirop. Refroidissement : Le sirop simple est ensuite refroidi à travers un
échangeur à plaque par eau glycolée à une température de 21°C ±2°C.
Le sirop simple préparé est mélangé avec un concentré, jus ou un extrait de base tout en
appliquant l’instruction de préparation de chaque parfum désiré.
3. Embouteillage
Embouteillage en PET
La ligne Krones est consacré à l’embouteillage des boissons gazeuses en PET, le processus
passe principalement par six étapes primordiales, commençant par le soufflage des
préformes, jusqu’au stockage des produits finis.
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Aspiration, ionisation et Soufflage des préformes : les préformes sont versées dans une
trémie et orientées dans un circuit fermé où elles possèdent un dépoussiérage par aspiration
accompagné d’une ionisation par un arc électrique de haute tension pe. Ensuite elles passent
vers des fours infrarouges, à travers une inspectrice électronique équipée de caméras afin
d’assurer l’élimination de toutes unité non conforme. La fabrication de la forme finale de la
bouteille se fait par chauffage de la préforme à une température de l’ordre de 229°C. Puis
elles sont moulées sous la forme finale dans un moule adéquat selon les différents volumes
des bouteilles, à l'aide de l’air comprimé à 40 bars.
Mixage : le sirop fini et l’eau traitée sont mélangés dans un mixeur selon un rapport de
dilution déterminé en fonction des instructions. Le mélange sera ensuite refroidi. Puis
décarbonaté par CO2 pour obtenir la boisson finie. Ceci on respectant les normes de
température, de pression, de degré Brix et aussi de taux de CO2 de chaque parfum.
Soutirage et bouchage/ vissage : la boisson est mise en bouteille par une soutireuse ; Les
bouteilles remplies seront ensuite bouchées automatiquement après l’ionisation des
bouchons.
Séchage des bouteilles : les bouteilles passent par un réchauffeur pour éliminer les
gouttelettes d’eau afin de maitriser l’opération de codage
Etiquetage : les étiquettes sont mises sur les bouteilles grâce à une colle thermo fusible
chauffée à 244°C.
La mise en pack des bouteilles : les bouteilles en PET étiquetées et codées passent par une
fardeleuse qui les enveloppe d’un film rétractable dans un four à 160°C pour la mise en pack
; Cette étape est suivie directement d’un refroidissement par un ventilateur.
Palettisation : la mise en palette des packs se fait manuellement par des ouvriers.
Bande rouleuse : cette étape consiste à protéger et maintenir les palettes qui portent les
bouteilles de boisson par un film étirable.
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Embouteillage en verre
La fabrication de la boisson sur la ligne en verre passe par un enchaînement d’étapes qui
sont:
Dé-palettisation : semi - automatisée, cette étape concerne la mise des caisses sur les
convoyeurs.
Dévissage : cette étape concerne uniquement les bouteilles de 1L ; Elle consiste à dévisser
automatiquement les bouchons des bouteilles reçues.
Décaissage : cette étape consiste à enlever les bouteilles vides des caisses et les poser sur le
convoyeur qui alimente la laveuse des bouteilles.
Lavage : Cette étape se fait sur quatre phases : Le prélavage : il est assuré par de l’eau
recyclée à une température de 45 °C, permettant l’élimination des matières adhérentes aux
parois des bouteilles; Le lavage avec de la soude caustique : il s’effectue au niveau de deux
bains principaux de lavage avec de l’eau adoucie à une température de 70°C ± 3°C et à une
concentration de 2% de NaOH ; Le pré-rinçage : il sert à éliminer les traces du détergent et
se fait au niveau de trois bains contenant une eau adoucie à des gradients thermiques
décroissant; Le rinçage final : il est réalisé par de l’eau adoucie chlorée de 1 à 3 ppm pour
éliminer les résidus caustiques et refroidir les bouteilles jusqu’à la température ambiante
pour éviter le choc thermique.
Inspection visuelle et électronique des bouteilles lavées : les bouteilles lavées sont
contrôlées d’abord par des mireurs bien formés et aptes visuellement afin d’éliminer toutes
bouteilles mal lavées. Puis elles passent à travers une inspectrice électronique équipée de
caméras afin d’assurer l’élimination de toutes les bouteilles sales, ébréchées, où contenant
du liquide ou corps étrangers.
Mixage, soutirage, bouchage, étiquetage, codage et contrôle du remplissage : ces étapes
se font de la même façon que pour l’embouteillage en PET à l’exception de l’étiquetage
pour celles de Coca Cola qui sont des sérigraphies c’est-à-dire les informations sont déjà
imprimées sur la bouteille.
Encaissage et stockage : c’est l’étape finale. Les bouteilles pleines sont mises dans des
caisses puis sont stockées au moins 24 heures avant commercialisation pour s’assurer de leur
état microbiologique.
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Embouteillage en canette
Dé-palettisation des boites : cette étape consiste à vider les boites et à les convoyées vers la
rinceuse
Rinçage des boites : les boites acheminées par des convoyeurs à l’air comprimé stérile vers
la rinceuse ou elles subissent un rinçage par de l’eau traitée chlorée (1 à 3 ppm).
Soutirage et sertissage: la boisson est mise en canette par une soutireuse ; Les canettes
remplies seront ensuite sertie automatiquement.
Codage et contrôle du remplissage : ces étapes se font de la même façon que pour
l’embouteillage en verre.
La mise en pack des bouteilles : les canettes codées passent par une fardeleuse qui les
enveloppe d’un film rétractable dans un four à 160°C pour la mise en pack ; Cette étape est
suivie directement d’un refroidissement par un ventilateur.
Palettisation : la mise en palette des packs se fait manuellement par des ouvriers.
Bande rouleuse : cette étape consiste à protéger et maintenir les palettes qui portent les
bouteilles de boisson par un film étirable ; La strétcheuse s’occupe de l’emballage final
Le processus d’osmose inverse est utilisé essentiellement pour traiter l’eau destiné à la
production d’eau de table ciel. L’eau de ville passe par les étapes suivantes:
Stockage et chloration, coagulation en ligne, filtration sur filtre à sable, filtration sur
filtre à charbon : ces étapes se font de la même façon que dans le processus conventionnel ;
Osmose inverse : Les filtres d’osmose inverse ont des pores d’environ 0,0001 micron. Une
pression est appliquée pour inverser l’écoulement naturel de l’eau. Ceci force l’eau de passer
de la solution plus concentrée à la solution moins concentrée. Donc on peut distinguer entre
deux parties, une partie passe à travers la membrane (perméat) et une partie qui ne passe pas
à travers la membrane (concentrât) et qui contient les molécules ou particules retenues par la
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membrane. Après que l’eau passe par un filtre d’osmose inverse, il est essentiellement de
l’eau pure. En plus d’éliminer tous les molécules organiques et virus, l’osmose inverse
enlève aussi la plupart des minérales qui sont présent dans l’eau
Préparation des sels : Une partie d’eau osmosé ozoné est utilisée pour la préparation des
sels minéraux cela consiste à un diversement du concentré dans la station des sels est une
dissolution au niveau des deux cuves LB01 et LB02.
Filtration sur filtre polisseur : le reste d’eau osmosé ozoné est filtré sur le filtre polisseur,
une barrière de polissage augmente la salubrité de l'eau.
2. Embouteillage
La ligne Sidel est consacré à l’embouteillage en PET d’eau de table ciel. Elle suit
l’enchainement des étapes suivantes :
Soufflage des préformes : Les préformes sont versées dans une trémie et orientées par un
orienteur vers des fours infrarouges. La fabrication de la forme finale de la bouteille se fait
par chauffage de la préforme à une température de l’ordre de 229°C. Ensuite elles sont
moulées sous la forme finale dans un moule adéquat selon les différents volumes des
bouteilles, à l'aide de l’air comprimé à 40 bars.
Rinçage des bouteilles : une fois les bouteilles PET soufflées, elles sont acheminées par des
convoyeurs à l’air comprimé stérile vers la rinceuse ou elles subissent un rinçage par de
l’eau traitée chlorée (1 à 3 ppm). Tandis que les bouchons subissent un rinçage par de l’eau
ozoné.
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Chapitre II : Présentation du référentiel
INTERNATIONAL FEATURED STANDARD
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Chapitre II : Présentation du référentiel INTERNATIONAL FEATURED STANDARD
Orientation client
Leadership
Implication du personnel
Approche processus
Amélioration continue
Prise de décision fondée sur les preuves
Management des relations avec les parties intéressées
La sécurité sanitaire des aliments englobe toutes les mesures destinées à proposer des
aliments aussi sûrs que possible. Elle constitue l’ensemble de connaissances, procédures et
mesures grâce auxquelles on évalue et on maîtrise les risques pour la santé de l’homme,
induits par les propriétés des aliments et résultant de leur préparation et de leur
transformation, tout au long de la chaîne alimentaire depuis la matière première jusqu’à la
consommation.
L’IFS Food est un référentiel reconnu par la GFSI (Global Food Safety Initiative) destiné à
l’audit de la qualité et de la sécurité des procédés et des produits des entreprises agro-
alimentaires. Ce standard internationalement est basé sur la norme de gestion de la qualité
ISO 9001, à laquelle s'ajoutent les principes de bonne conduite de fabrication (BPF) et les
principes de la méthode HACCP.
1. Historique
• Publication de l'IFS Food version 6.1 une version consolidée de l'IFS Food version 6
2017
2. Bénéfices
La certification IFS peut offrir un certain nombre d’avantages clés aux entreprises qui
recherchent l’excellence en matière de sécurité, de qualité des produits, de satisfaction client
ainsi qu’un avantage concurrentiel sur le marché.
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Bénéfices pour le service de production Bénéfices pour le service commercial
3. Structure du référentiel
Cette partie fournit une description détaillée des procédures à suivre avant, pendant et après
une évaluation IFS Food. Elle explique également les principes du processus de certification
IFS Food, y compris les exigences applicables aux sociétés évaluées et aux organismes de
certification.
Cette partie fixe 237 exigences reparties en 6 chapitres principaux chacun doit être respecté
et pris comme base des processus qui garantissent la sécurité et la qualité des produits.
19
Ce chapitre traite les exigences concernant la documentation, la conservation des
enregistrements, et le système HACCP.
Ce chapitre traite des exigences sur la gestion des ressources humaines, l’hygiène du
personnel, leurs locaux et leurs formations.
Ce chapitre est le plus important du référentiel (car l'IFS Food fait l'objet d'une certification
de processus et de produits) et englobe 135 exigences. Il concerne la réalisation du produit,
notamment, ses cahiers de charge, sa conception, développement, et formulation, la revue de
contrats, les achats, le conditionnement, la maintenance, l’hygiène, l’élimination des
déchets, la lutte contre les nuisibles, la gestion des stocks, le transport, les équipements, la
validation des procédés, la traçabilité, la réduction des risques liés aux allergènes, fraude
alimentaire et les PRP en général.
Ce chapitre englobe des exigences concernant l’audit interne, l´analyse des produits,
validation des procédés et gestion des réclamations, étalonnage et vérification des
instruments, surveillance de la maîtrise de la quantité, analyse des produits et des procédés,
libération des produits, gestion des réclamations des autorités et des clients, gestion des
incidents, retrait/rappel de produits, gestion des non-conformités et des actions correctives.
Cette partie précise les exigences pour les organismes d’accréditation, les organismes de
certification et les auditeurs IFS. On y trouve également la description des procédures
d'accréditation et de certification.
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Partie 4 : Reporting, logiciel audit XpressXTM et base de données IFS
Cette partie concerne la procédure de rédaction du rapport d'audit, l'utilisation de l'outil audit
Xpress ainsique le portail IFS proposé sur leur site internet. [1]
4. Les exigences KO
Dans le référentiel IFS Food certaines exigences sont définies comme des exigences KO
(Knock out). Ces exigences sont essentielles et couvrent des aspects clés auxquels le site de
production doit se conformer. Si, au cours de l’évaluation, l’auditeur détecte qu’au moins
une de ces exigences n’est pas respectée par la société, cela entraîne un non certification. [1]
L’IFS Food version 7 définit les dix exigences suivantes comme des exigences KO :
Le système de notation IFS couvre six possibilités de notations basées sur le niveau de
conformité de l’exigence, de la conformité totale à la déviation et/ou non-conformité. Des
points sont attribués pour chaque exigence selon le tableau 4 [1]:
21
Tableau 4: système de notation de l’IFS Food v7
NB : L’évaluation N/A n’est pas possible pour les exigences KO, sauf pour les exigences
KO sur le système de surveillance de chaque CCP (KO n° 2) et sur la conformité des
produits et des recettes (KO n° 5).
La durée de l’audit est standardisée, elle est fonction de la taille physique du site de
l’entreprise, du type de procédé de fabrication, du champ de l’audit, du nombre de lignes de
fabrication concernées, du nombre d’employés dans le site, du nombre de non-conformités
identifiées lors des précédents audits.
22
L’entreprise doit faire suivre le plan d’actions correctives à l’organisme de certification,
dans les deux semaines suivant la réception du pré-rapport d’audit. La pertinence des actions
correctives proposées conditionne la poursuite du processus de certification.
Résultat de
l’évaluation Statut Action de la société Certificat
Note totale ≥ 95 % Approuvé en niveau Envoi du plan d’actions Oui, certificat en niveau
supérieur après réception dans les quatre (4) supérieur, valable 12 mois.
du plan d’actions semaines à compter de Le certificat ne peut être émis
la réception du rapport que si les corrections sont
provisoire. mises en place.
Note totale ≥ 75 % Approuvé en niveau de Envoi du plan d’actions Oui, certificat en niveau de
et < 95 % base après réception du dans les quatre (4) base, valable 12 mois. Le
plan semaines à compter de certificat ne peut être émis que
d’actions. la réception du rapport si les corrections sont
provisoire. mises en place.
Note totale < 75 % Refusé Actions et nouvelle Non
évaluation initiale à
convenir (au plus tôt six
(6) semaines après
l’évaluation ayant abouti
à une note totale <
75%).
Maximum une Refusé avant toute action Envoi du plan d’actions Certificat en niveau de base, si
non-conformité mise en place et validée dans les quatre (4) la non-conformité majeure est
majeure et note suite à une évaluation semaines à compter de levée et vérifiée lors de
totale ≥ 75 % complémentaire. la réception du rapport l’évaluation
provisoire. complémentaire.
Evaluation Le certificat ne peut
complémentaire au plus être émis que si les
tard six (6) mois après la corrections sont
date d’évaluation. mises en place.
> 1 non-conformité Refusé Actions et nouvelle Non
majeure et/ou note évaluation initiale à
totale < 75 % convenir.
≥ 1 exigence KO Refusé Actions et nouvelle Non
notée D évaluation initiale à
convenir.
23
III. Analyse des dangers et points critiques pour leur maitrise (HACCP)
1. Historique
HACCP est l’acronyme bien connu de Hazard Analysis Critical Control Point. En français,
il s’agit d’un système d’analyse des dangers et de points critiques pour leur maîtrise. Cette
méthode est devenue, au plan mondial, synonyme de sécurité des aliments. À l’origine, le
concept du HACCP a été développé comme un système de sécurité microbiologique au
début du programme spatial américain, dans les années 1960, pour garantir la sécurité des
aliments pour les astronautes (éviter les courantes en apesanteur par exemple). Le système
d’origine a été conçu par Pillsbury Company, en coopération avec la National Aeronautics
and Space Administration (NASA) aux États-Unis et les Laboratoires de l’armée
américaine.
Pour être mis en place, le système HACCP repose sur les sept principes suivants (figure5)
[2] :
24
Principe 5 : Déterminer les mesures correctives à prendre lorsque la surveillance révèle
qu'un CCP donné n'est pas maîtrisé.
Principe 7 : Constituer un dossier dans lequel figure toutes les procédures et tous les relevés
concernant ces principes et leur mise en application.
A sept principes s’ajoute cinq étapes préliminaires qui sont nécessaires avant de commencer
l’exécution de ces principes. Les étapes sont :
La fraude sur les produits englobe un large éventail d'actes frauduleux délibérés liés aux
aliments et aux emballages alimentaires, qui sont tous motivés par des raisons économiques
et ont de graves ramifications pour les consommateurs et les entreprises. Le plus grave de
ces actes frauduleux est l'adultération intentionnelle et économiquement motivée (EMA) des
aliments et des emballages, où le risque est élevé pour la santé des consommateurs. La
fraude sur les produits n'est pas un nouveau crime et il existe des incidents bien documentés
qui remontent à plusieurs centaines d'années. Le scandale européen de la viande de cheval
en 2013 a rehaussé le profil de la fraude alimentaire et révélé les lacunes de certaines des
plus grandes entreprises du secteur. Il a souligné les défis sans précédent auxquels l'industrie
alimentaire est confrontée pour l'intégrité et la sécurité de sa chaîne d'approvisionnement
alimentaire, alors que la chaîne elle-même devient plus complexe et de nature mondiale. En
plus des exigences législatives, des organismes industriels tels que l'Initiative mondiale pour
la sécurité alimentaire (GFSI) ont encouragé des programmes de sécurité alimentaire, tels
que l'IFS, afin d'introduire et de mettre en œuvre des systèmes pour atténuer le risque de
fraude alimentaire.
25
1. Définition et champ d’application selon l’IFS food
Selon le guide IFS « food Fraud » version 2.1 la fraude alimentaire est un acte délibéré et
intentionnel de substitution, d’étiquetage erroné, d’adultération ou de contrefaçon
d’aliments, de matières premières, d’ingrédients ou d’emballages mis sur le marché et ayant
pour objectif le gain économique.
Le système de lutte contre les fraudes alimentaires s’applique à tous les intrants (matière
première, ingrédient, emballage) composant les produits finis, ainsi que leurs respectifs
fournisseurs et également les fournisseurs des procédés sous-traités en cas d’existence. [3]
Il existe quatre exigences relatives à la fraude alimentaire dans l’IFS Food Version7 [1] :
26
La réduction du risque de générer un produit frauduleux à la suite de pratiques de
manipulation ;
L’augmentation de la valeur de la marque dans le marché ;
L’assurance de la production et la commercialisation de aliments surs ;
Le renforcement de la confiance des consommateurs et des clients. [4]
Toutes les entreprises agro-alimentaires peuvent potentiellement être un jour la cible d’une
action malveillante, criminelle, voire terroriste, c’est pourquoi l’émergence des exigences
liées à la Food Defense dans les différents référentiels comme l’IFS food amène
aujourd’hui les entreprises à s’interroger davantage sur leur vulnérabilité et à formaliser ou
mettre en place des mesures de sûreté.
Le Food Defense n'a pas de définition internationale unique, l’IFS adapte les deux
définitions proposées par les autorités américaines qui décrivent leur intention derrière une
stratégie de Food Defense.
La défense alimentaire est le terme collectif utilisé par la Food and Drug Administration
(FDA), le Département de l'agriculture des États-Unis (USDA), le Département de la
sécurité intérieure (DHS), pour englober les activités associées à la protection de
l'approvisionnement alimentaire contre les attaques délibérées ou les actes intentionnels de
contamination ou de sabotage. Ce terme englobe d'autres termes similaires comme le
bioterrorisme.
Il existe quatre exigences relatives au food defense dans l’IFS Food Version7 [1] :
Exigence 6.1 : Les responsabilités pour le plan de food defence doivent être clairement
définies. Ce(s) responsable(s) doi(ven)t avoir des connaissances spécifiques et une formation
appropriée et doi(ven)t avoir le soutien complet de la direction.
27
Exigence 6.2 : Un plan et une procédure pour la food defence doivent être développés sur la
base de la probabilité et mis en place en lien avec les menaces évaluées. Cela doit inclure :
Le plan doit être revu au moins une fois par an et mis à jour, si approprié.
Exigence 6.3 : Le test d’efficacité du plan de food defence et les mesures de maitrise
associées doivent être inclus dans les plans d’audits internes et d’inspections.
Exigence 6.4 : Une procédure documentée doit exister pour la gestion des inspections
externes et des visites réglementaires. Le personnel concerné doit être formé à l’exécution de
cette procédure. [1]
28
CHAPITRE III: Contribution à la mise en place du
référentiel IFS Food version 7 au sien de l’entreprise ABC
29
CHAPITRE III: Contribution à la mise en place du référentiel IFS Food V7 au sien de l’entreprise
ABC
1. Objectif
Ce travail a été élaboré au sein du département QHSE de la société ABC Tanger, il s’inscrit dans le
cadre de leur stratégie qui vise à fournir un produit conforme aux exigences réglementaires, et
d’attribuer à l’entreprise un statut référencié auprès de grands distributeurs mondiaux. Notre objectif
est de préparer la société à la certification du référentiel IFS Food V7.
Par ce projet, la société veut évaluer son système qualité et sécurité des denrées alimentaires par
rapport aux exigences du référentiel IFS food v 7, pour corriger tout écart décelé entre son SMSDA et
la norme et ainsi améliorer son système de management de la sécurité des denrées alimentaires.
2. Formalisation de la problématique
But Question/Réponse
Quoi ? Description du problème Quel est le problème ? Possibilité d’existence des
exigences du référentiel IFS Food version 7 non
satisfaisantes
Mission du stage ? Préparation de la société pour
l’audit de certification IFS Foodv7
Qui ? Personnes/Parties intéressées Qui est intéressé par l’obtention de la certification ?
La direction générale, le département commercial et le
département qualité.
Qui est concerné par ce problème ? Le département
qualité en premier lieu, ainsi que les autres
départements.
Quel département est responsable de ce travail ? Le
département qualité.
Où Localisation des lieux Quelles sont les unités de la société concernées ? Le
30
site de Tanger
Quand ? Détermination de la période La date du commencement du stage ? 01 mars 2021
Date de fin de projet ? 30 juin 2021
Comment ? Description de la manière Comment surmonter les non-conformités révélées ?
En mettant en place des actions correctives menant à la
satisfaction des exigences présentant un écart
Pourquoi ? Explication des objectifs Pourquoi ? Pour obtenir la certification IFS food v7
Dans quel but ? Amélioration du SMSDA de
l’entreprise et fidélisation de la clientèle
3. Méthodologie de travail
Avant de commencer le travail, une étude du référentiel IFS Food version7 a été nécessaire afin
d’avoir une base solide, permettant d’élaborer un plan d’action adéquat, et en évitant tout retour inutile
en arrière. La roue de Deming (PDCA) a été choisie comme démarche à suivre afin de mieux organiser
notre travail et de respecter l’enchainement logique des étapes (figure 6).
• Elaboration d'une check-list selon les exigences du référentiel IFS Food version 7
Plan • Planification d'un diagnostic de l'existant
31
4. Management du délai du projet
Afin d’aboutir aux meilleurs résultats, une planification des tâches s’impose. En effet, l’organisation
du travail est une étape primordiale qui consiste à établir un plan ou un emploi du temps sur un délai
précis pour organiser la démarche et minimiser la perte du temps. Le Tableau représente la succession
d’activités sur lesquelles nous étions engagées durant ce stage (figure7).
L’auto-évaluation a pour but de vérifier l’application de chacune des exigences du référentiel IFS Food
v7. Ce diagnostic consiste à évaluer les écarts entre les objectifs escomptés et la situation actuelle, afin
de prendre une image claire de l’existant pour faciliter toute amélioration par la suite. Il a été réalisé en
se basant sur la documentation, le terrain et les entretiens avec le personnel (figure8).
On a adopté le système de notation de l’IFS Food version 7 présenté dans le chapitre précédent, des
observations et des précisions ont été ajoutées dans chaque exigence noté C ou D puisqu’elles
permettent de préciser le niveau de l’entreprise et de justifier la notation attribuée. Ces observations
ont fait ensuite l’objet de modification et d’amélioration du SMSDA. Un extrait de la grille d’auto-
évaluation est représenté dans l’annexe 1.
32
Légendes
Début/Fin Processus Prise de décision Connection
Découverte de
l'exigence
1
Compréhension de
l'intitulité
Définition de
l'applicabilité
2
Exigence Exigence non
applicable applicable
Définition de la
ou les méthodes
d'évaluation
Choix de la note:
Mention: NA
A,B,C,D,NCM ou KO
Traduction de la
cotation en valeur
4
Intégration dans la note
de conformité globale
Le calcul du pourcentage de satisfaction des chapitres de la norme se fait selon la formule suivante :
Nombre totale de points= (nombre total d'exigences -les exigences notées NA)*20.
Note finale (en %)= (Nombre de points attribués/nombre total de points) *100
33
7. Résultats du diagnostic
Les résultats du diagnostic de satisfaction de l’entreprise ABC vis-à-vis les exigences du référentiel
IFS Food version 7 sont représentées dans le tableau 7 :
Tableau 7:Résultats de diagnostic de la société ABC selon les exigences de l’IFS Food v7
Les résultats sont présentés sous forme d’un RADAR dans la figure 9 pour bien visualiser le taux de
satisfaction obtenu concernant chaque chapitre.
34
86.36
Gouvernance
% et
engagement
100% 89.42%
80% Système de
75% 60% management
Food defense
40% de la sécurité
20% des…
0% % de satisfaction
95.83%
Mesures,
Gestion des
analyses et
ressources
améliorations 67.70%
Procédés
opérationnels
96.62%
D’après le tableau 7 nous constatons que le pourcentage de satisfaction de la société par rapport aux
exigences du référentiel IFS Food v7 tend vers 86%. Ce qui représente un niveau de conformité élevé,
vu que cinq chapitres parmi six connaissent un pourcentage élevé de satisfaction (<75%). Les 14,85%
qui nous séparent de 100% de satisfaction s’expliquent par la présence des écarts par rapport aux
exigences du référentiel, chose qui nécessite un plan d’action corrective pour renforcer de plus le
SMSDA. Seulement le chapitre 3 « Gestion des ressources » présente un pourcentage de satisfaction
faible (>75%), on va projeter la lumière sur ce chapitre afin de mettre le point sur les défaillances
trouvées (figure10).
Ressources humaines
100%
80%
60%
40%
20%
Locaux du personnel 0% Hygiène personnelle
Formation et instruction
35
D’après la figure 9, on note que les exigences relatives aux locaux du personnel et hygiène
personnelle, présentent les plus faibles niveaux de satisfaction avec des pourcentages respectivement
de 40% et de 75%. D’autre part, le reste des exigences du chapitre 3 sont totalement conformes
(100%).
Pour conclure, la moyenne de satisfaction par rapport au référentiel IFS version 7 est égale à 85.15%
ce qui correspond à un niveau de base après réception du plan d’action selon les conditions d’émission
de certificat IFS Food. Ce qui montre que la société ABC maitrise son système de management de la
sécurité des denrées alimentaires dans une grande mesure. En effet, l’audit de système management
intégré (ISO 9001, ISO 14001, FSSC 22000, ISO 45001) récent du mois d’avril de cette année avait
une influence positive remarquable sur l’amélioration de la moyenne de satisfaction. Cependant, des
améliorations restent encore à mener chose qui nécessite un plan d’action corrective pour renforcer
davantage le SMSDA, et atteindre le certificat en niveau supérieur (<95%).
Après l’évaluation du SMSDA de la société par rapport aux exigences de la norme IFS Food version 7
nous avons proposé le plan d’action présenté dans la figure 8 pour corriger les écarts constatés et pour
améliorer le système afin de répondre conformément aux exigences de la norme. Le tableau présente
les écarts constatés et les actions à appliquer.
36
Tableau 8:Plan d’action relatif aux écarts constatés
37
1.2.3 direction. Un organigramme présentant la structure de la aliments et de la qualité n'est
société doit exister. pas reporté directement à la
direction.
3.2.4 Les bijoux visibles (y compris les piercings) et les montres -les opérateurs n'enlèvent pas Sensibilisation et formation des Chef Service HSE
ne doivent pas être portés. Toute dérogation doit avoir été leurs bagues de mariage personnels sur les BPH
justifiée par une analyse des dangers et une évaluation des -cette dérogation n’est pas
risques associés et doit être gérée de manière efficace. justifiée par une analyse des
dangers
3.2.6 Dans les zones de travail où le port d’une coiffe et/ou d’un certains personnels ne Formation des personnels sur les Chef Service HSE
cache barbe est obligatoire, respectent pas les BPH BPH
les cheveux doivent être couverts complètement afin concernant le port des caches
d’empêcher la contamination des produits. barbes dans les zones
sensibles
Tous les vêtements de protection doivent être -Les vêtements de protection Conception hygiénique des Chef Service HSE
rigoureusement et régulièrement nettoyés, en interne ou par sont nettoyés par les employés placards
un prestataire approuvé ou par les employés. Cette décision dans leurs propres locaux et les pour assurer une séparation entre
doit être justifiée par une évaluation des risques. Les conditions de nettoyage ne sont les vêtements externes et
exigences définies doivent garantir, au moins : pas définies internes
- une ségrégation suffisante entre les vêtements propres et -Une conception non
sales, à tout moment, hygiénique des placards: Pas
- des conditions de nettoyage définies concernant la de séparation entre les
3.2.9 température de l’eau et le dosage des produits de détergence, vêtements d'extérieur et de
- l’absence de contamination jusqu’à l’utilisation des travaille
38
vêtements. -Les chaussures de protection
L’efficacité du nettoyage doit être surveillée de manière sont stockés en contact direct
appropriée. avec les vêtements de travaille
Les vestiaires doivent être situés de manière à permettre un -Les vestiaires ne donnent pas -Conception hygiénique des Chef Service HSE
accès direct aux zones où les produits alimentaires sont un accès direct aux zones de placards pour assurer une
manipulés. Si cela n’est pas possible, des mesures traitement et il n'y a pas séparation entre les vêtements
préventives doivent être mises en place pour minimiser les d’installations de nettoyage à externes et internes
risques de contamination des produits. Si nécessaire, les l’entrée des zones sensibles
vêtements personnels et les vêtements de protection doivent permettant de diminuer le
3.4.3 être stockés séparément. risque.
-Pas de séparation entre les
vêtements de protection et les
vêtements personnels
Les installations d’hygiène des mains doivent comporter : -Les installations d’hygiène Assurer des moyens appropriés Chef Service HSE
• de l’eau potable à une température appropriée, des mains ne comportent pas pour le séchage des mains.
• des équipements appropriés pour le lavage et la tous des moyens appropriés
3.4.6 désinfection, pour le séchage des mains.
39
• des moyens appropriés pour le séchage des mains.
Un plan du site couvrant tous les bâtiments doit être les plans de flux internes de la Mettre à jour les plans de flux Chef Service HSE
disponible. matière première, emballage et internes de la matière première,
4.8.1 Des plans décrivant clairement les flux internes des procédés déchets ne sont pas à jours emballage et déchets
doivent être mis en place, pour :
• les produits finis,
• les matériaux d’emballage,
• les matières premières,
• le personnel,
• les déchets,
• l’eau.
L’eau ou les autres liquides doivent être drainés au moyen de Présence de flaques d'eau dans Augmenter la fréquence de Chef Service HSE
4.9.3.3 mesures appropriées. Les flaques doivent être évitées la ligne verre nettoyage
4.20.2 Une évaluation documentée de la vulnérabilité à la fraude -L’évaluation n’inclut pas tous Amélioration du système de lutte Stagiaire:
alimentaire doit être réalisée pour toutes les matières les matières premières contre les fraudes TAAKCHAT
premières, ingrédients, matériaux d’emballage et procédés -Les risques d’activités Loubna
sous-traités, afin de déterminer les risques d’activités frauduleuses liées à la
frauduleuses liées à la substitution, à l’étiquetage erroné, à substitution, à l’étiquetage
l’adultération ou à la contrefaçon. Les critères pris en erroné, à l’adultération ou à la
compte pour l’évaluation de la vulnérabilité doivent être contrefaçon ne sont pas
définis. déterminés
40
KO n° 8 : La société doit mettre en place un programme Le programme d'audit interne Intégration des exigences IFS Responsable
5.1.1 efficace d’audits internes, qui doit couvrir au moins toutes n'inclut pas toutes les manquantes dans le programme QHSE
les exigences du référentiel IFS. Le périmètre et la fréquence exigences du référentiel IFS d’audit
des audits internes doivent être définis et justifiés par une
évaluation des risques.
L’efficacité des actions correctives mises en place doit être L'évaluation ne couvre pas tous Evaluation de toutes les actions Responsable
5.11.3 évaluée et le résultat de cette évaluation doit être documenté. les actions correctives correctives QHSE
6.2 Un plan et une procédure pour la food defence doivent être -Le plan ne définit pas les Mise à jour et amélioration du Stagiaire:
développés sur la base de la probabilité et mis en place en menaces pouvant affecter plan food defense TAAKCHAT
lien avec les menaces évaluées. Cela doit inclure : chaque zone et alors y a pas Mise à jour du plan de site Loubna
- les dispositions légales, une évaluation des menaces Mise en place du manuel food
- l’identification des zones critiques et/ou les pratiques et -Le plan n’est pas à jour est defense
politiques d’accès des employés, nécessite des améliorations
- les visiteurs et prestataires,
- toute autre mesure de maîtrise appropriée.
Le plan doit être revu au moins une fois par an et mis à jour,
si approprié.
41
II. Mise en œuvre des actions correctives
1.1.Equipe HACCP
Afin de développer, d’établir, de maintenir et de réviser le système HACCP, la direction ABC a désigné
une équipe pluridisciplinaire regroupant différentes compétences. Le choix des membres a été fait sur la
base de l’expérience et des connaissances techniques du processus (tableau 9).
Chacun des membres de l'équipe HACCP est responsable de l'exécution de ou des éléments relevant de
ses compétences sous la supervision du manager qualité. Quotidiennement, le manager qualité valide
toutes les actions qu'il juge nécessaire d'entreprendre pour la mise en œuvre du programme en
privilégiant toujours les actions qui sauvegardent la qualité et la salubrité du produit.
L’étude concerne la ligne de production d’eau de table ciel (Sidel) et la ligne de production des boissons
gazeuses en bouteilles PET (Krones) depuis la réception de la matière première jusqu’à l’expédition du
produit fini.
42
1.3.Description produit
La boisson gazeuse Coca-Cola
La principale boisson gazeuse fabriquée chez ABC est Coca-Cola les différentes caractéristiques de ce
produit fini, sont indiquées dans le tableau 10.
43
1.4.Utilisation des produits fabriqués
La boisson fabriquée par ABC Coca Cola se consomme fraiche de préférence froide, elle est destinée à
l’usage alimentaire pour toutes les catégories de consommateurs.
1.5.Diagramme de flux
Les différentes étapes du processus de fabrication d’eau de table ciel et de la boisson gazeuse coca cola
figurent respectivement dans les annexes 2 et 3.
Le diagramme de production a été vérifié par l’ensemble de l’équipe chargée de la sécurité des denrées
alimentaires sur le site de production.
L’analyse des dangers consiste à identifier les dangers et évaluer tous les risques associés à un produit à
chacun des stades opérationnels dans le cadre du processus et l’estimation de la criticité des dangers. On
s’intéressera essentiellement aux dangers microbiologiques, chimiques, allergènes et physiques
raisonnablement prévisibles.
L’étude menée ne s’est pas limité à l’identification des dangers mais également à essayer d’obtenir les
origines et les causes pour chaque étape de processus. Ceci afin de balayer un maximum de cas pour
mener notre étude de la manière la plus exhaustive possible.
Lors de l’analyse des dangers, on utilise la règle des 5M (Matière, Milieu, Matériel, Méthode et Main-
d’œuvre) pour le type « contamination » afin de déterminer les causes, mais pour la « prolifération » et
la « persistance », on considère tout paramètre physicochimique, biologique, influençant la prolifération
ou la persistance du danger.
Apres une analyse minutieuse des dangers potentiels au cours des étapes de fabrication du produit et
leurs causes, il a été procédé à l’évaluation de chaque danger par l’utilisation de la matrice de cotation
représentée dans le tableau 12.
44
Tableau 12:Echelle de cotation utilisée pour l’évaluation des dangers
Probabilité d’apparition
1 : Peu 2: Susceptible 3 : Probable 4: Fréquent 5 : Très
Fréquent de se produire (1 / mois) (1 /semaine) Fréquent
(1 an) (1 / 6 mois) (1 / jour)
1: Presque
aucune 1 2 3 4 5
importance
2:Peut
Gravité sur la santé
entraîner des 2 4 6 8 10
désagréments
3: Peut
entraîner une 3 6 9 12 15
maladie
4: Peut
entraîner une
4 8 12 16 20
maladie
grave
5 : Peut
entraîner la 5 10 15 20 25
mort
Sur la base de la valeur attribuée, on calcule la criticité (C) de chaque danger suivant la formule:
Si la criticité est insignifiante(en vert), l’équipe vérifie si la mesure de maitrise fait partie d’un PRP, Si
jamais la mesure de maitrise ne fait pas partie d’un PRP déjà établie, l’équipe a le choix soit d’intégrer
la mesure de maitrise dans un PRP existant ou crée un autre PRP.
Si la criticité est signifiante(en rouge) on passe à l’arbre de décision pour déterminer si la mesure de
maitrise est un programme prérequis opérationnel (PRPo) ou un point critique pour la maitrise (CCP).
Les tableaux 13 et 14 indiquent les dangers identifiés, leurs causes ainsi que leurs degrés de criticité, et
leurs mesures préventives à mettre en évidence pour minimiser ou éliminer ces dangers.
45
Tableau 13:Analyse de dangers pour l’étape de traitement d’eau au niveau de la ligne Sidel
-Déréglage de la pompe
Surdosage du chlore C -Entretien de la pompe doseuse de chlore 1 4 4
doseuse de chlore
46
-Développement microbien:
-Lavage à contrecourant
germes totaux -Contrôle du fonctionnement du filtre
B défaillant. 1 4 4
coliformes -Entretien préventif du filtre à charbon.
Stérilisation insuffisante.
levures et moisissures
47
-Contamination microbienne: -Non-respect des bonnes
-Nettoyage et désinfection de station
E. Coli pratiques d'hygiène
d'ajout des sels minéraux avant chaque
Parasites B -Concentré contaminé 1 5 5
utilisation
levures et moisissures -L'état hygiénique des cuves de
-Respect des bonnes pratiques d'hygiènes
préparation
Préparation
-Présence des corps étrangers:
des sels P -Filtration de concentré avant le passage
filles -Hygiène des personnelles 1 3 3
aux cuves de préparation
cheveux
-Contamination chimique par -Persistance du produit de
des produits de désinfection C nettoyage et de désinfection: -Maitrise de l'opération de rinçage 1 3 3
ou de nettoyage mauvaise rinçage
-Mauvaise stérilisation des
-Contamination microbienne:
B filtres -Respect de fréquence de stérilisation 1 4 4
germes levures et moisissures
Filtre colmatage du filtre
polisseur
-Pièces métalliques et joints -Détérioration des cartouches -Inspection et entretien des filtres
P 1 4 4
des cartouches du filtre polisseur polisseurs
-Contamination microbienne:
-Respect de fréquence de nettoyage et
levures et moisissures -Etat hygiénique de la cuve
B désinfection 1 4 4
coliformes ORO2
Stockage -Entretien de la cuve
GT
ORO 2 et
-Réglage de la pompe doseuse d'ozone
ozonation -Surdosage d'ozone
-Présence de bromate BrO3- -L'étape est accompagnée d'un système
C -Déréglage des pompes 2 4 8
en excès d'alarme pour régler la concentration
doseuses
d'ozone
Canalisation B
-Contamination microbienne: -Mauvaise sanitation des -Respect de plan de sanitation des
vers la ligne 1 4 4
levures et moisissures conduites conduits
Sidel
48
Tableau 14:Analyse de dangers pour l’étape d’embouteillage au niveau de la ligne Krones
-Contamination par l'eau -Perforation des plaques de -Contrôle périodique de l'intégralité des
C 1 5 5
glycolée l'échangeur plaques
50
1.8.Identification des CCP et des PRPo : (Principe 2)
En suivant l’analyse des dangers de chaque ligne et à l’aide de l’arbre de décision figurée dans
l’annexe 5, on a identifié et synthétisé les points critiques dans les tableaux 15 et 16.
1.9. Etablissement des limites critiques pour les CCP et les PRPo : (Principe3)
Dans cette étape nous avons basé sur des informations de l’unité et autre informations scientifiques
pour déterminé les limites critiques pour chaque CCP et PRPo. Les résultats sont présentés dans le
tableau 18.
51
1.10. Système de surveillance: (Principe4)
On décrit les moyens et les méthodes pour réaliser les observations et les mesures qui permettent de
s’assurer que les limites critiques ne sont pas dépassées. L’idéal est de surveiller en contenu, mais en
pratique l’opération est souvent réalisée en discontinu, c’est pour ça qu’il faut fixer le nombre de
fréquence de surveillance (tableaux 17,18, 19 et 20).
Les actions correctives déterminées pour les CCP et PRPo identifiés sont indiquées dans les tableaux
17, 18,19 et 20.
52
Tableau 17:Tableau de maîtrise des points critique(CCP) dans la ligne Sidel
53
Tableau 18:Tableau de maîtrise des PRPo dans la ligne Sidel
Limite Surveillance
Etape Danger PRPo Actions correctives
critique Comment Fréquence Qui
Traces PRP 1 <1 mg/kg -Contrôle de Chaque 4h RTE - Arrêt immédiat de la distribution d'eau traitée
d’aluminium l'aluminium à la sortie RCQ -Permutation du filtre à sable (FS)
Coagulation en ligne
54
Tableau 19:Tableau de maîtrise des points critique(CCP) dans la ligne Krones
Limite Surveillance
Etape Danger CCP Actions correctives
critique Comment Fréquence Qui
Contaminatio CCP 1 température mesure de taux de en continue opérateur de -Changement de débitmètre selon la variation de
n de sirop: glycol à la sortie procès la température par une vanne modulante
microbienne: 14°C d'échangeur -Pression< 4,4bar : destruction du produit non
Carbonatation
moisissures
coliformes et
entérobactéri
es
55
Tableau 20:Tableau de maîtrise des PRPo dans la ligne Krones
56
2. Mise à jour et amélioration du plan «Food Fraud»
2.1. Méthodologie
Pour l’amélioration et la mise à jour du plan de lutte contre les fraudes alimentaires, on a utilisé la
méthode VACCP (Vulnerability Assessment Critical Control point). Les étapes permettant la mise
en place de la démarche sont :
Membre Responsabilité
Animateur Adil BENJELLOUN RQHSE
D.CHAKIB Chef Service contrôle qualité
Hania DEMDAM Chef Service HSE
Mouhcine RACHIDI Chef de service Sureté et sécurité
Mouhcine DRIA Responsable SI
F.Badaoui Responsable RH
Karima NOUR Responsable Achats Production
TAAKCHAT Loubna Stagiaire
L’identification des risques de fraude associés aux intrants qu’on a réalisée englobe :
La réalisation d’une liste de tous les intrants et leur respectif fournisseur : (Annexe 6)
La récolte et revue des données historique de fraude associées à chaque intrant :
57
On a effectué une recherche bibliographique sur d’éventuelles fraudes associée à chaque matière
première, matériaux d’emballage et matière consommable. Nous avons adopté comme sources
d’information, le portail RASFF, qui est un système d'alerte qui signale en continu les différents
problèmes relatifs aux produits agroalimentaires dans le monde y compris les fraudes (tableau 22).
Tableau 22: Risque de fraude associé aux intrants utilisés, obtenus à partir de la récolte de données
historiques
58
Pour assurer une bonne évaluation de la vulnérabilité, suite à la récolte, analyse et validation des
données on a procédé à un enregistrement des sites, des bases de données et des informations
collectées comme indiqué sur le tableau 22.
Pour quelques intrants il y a un manque d’historique de fraude associée. A ces intrants, a été
nécessaire qu’on procède autrement. En fait on a proposé des possibles cas de fraude pouvant leur
être associé en tenant compte de leurs certificats d’analyses (Annexe7).
a. Analyse de la vulnérabilité
L’échelle d’évaluation de la vulnérabilité de la fraude (tableau 23) qu’on a utilisé est basée sur les
facteurs suivants:
Cette étape consiste à compiler les informations bibliographiques relatives à d'éventuelles fraudes
alimentaires associées à chaque matière première dans le monde entier.
On tient compte de l’origine, des régions par lesquels l’ingrédient passe et de l’endroit où il est
manipulé. Pour les matières premières provient de fournisseurs africains (Maroc, Tunisie…), le
risque de fraude est toujours présent puisque les pays africains sont en voie de développement. Elles
se caractérisent, de ce fait, par des fortes pressions politiques et sociales, un cadre réglementaire
moins avancé malgré tous les efforts déployés, en plus du problème de la corruption.
Elle est directement en lien avec la traçabilité de la matière première. La vulnérabilité est liée au
degré de maîtrise que possèdent les différentes parties prenantes concernées par la prévention de la
fraude. En outre, la chaîne d’approvisionnement a une influence sur la probabilité d’étiquetages
erronés indiquant une origine ou une provenance fausse des matières premières, soit parce qu’il
s’agit d’un produit impropre à la consommation ou d’un sous-produit détourné pour la
consommation humaine, Par ailleurs, plus la distance du point d’origine est grande et plus il y a
d’intermédiaires, plus fortes sont les chances de commettre une fraude.
59
La relation avec le fournisseur et historique :
Le fournisseur est le dernier intermédiaire de la chaîne d’approvisionnement sur lequel il est possible
d’avoir plus directement une incidence. Une relation proche avec le fournisseur permet de mieux
connaître son environnement et donne plus de confiance. On a tient compte du type de problèmes
qui se sont produits et du temps requis pour leur résolution. On demande aussi si le fournisseur
possède une certification reconnue par la GFSI, car, si tel est le cas, il fait certainement l’objet
d’audits annuels pratiqués par des entreprises de certification, et est donc soumis à un plus grand
contrôle
Le contrôle qualité à la réception est le facteur clé pour détecter les activités fardeleuses pour un
intrant.
Historique de la fraude
Pas de citations bibliographiques sur aucun ingrédient similaire ou
Vulnérabilité basse = 1
équivalent, pas d’élément de preuve substantiel.
Vulnérabilité moyenne=3 Nombre modéré-élevé de rapports. Sans alertes des autorités
Vulnérabilité haute= 5 Nombre élevé de rapports. Avec des alertes des autorités
Considérations économiques et géopolitiques
Un ou plusieurs composants ayant des origines géographiques peu
Vulnérabilité basse = 1
préoccupantes.
Un ou plusieurs composants proviennent de régions ou ont été transportés
Vulnérabilité moyenne=3 dans des régions ayant certaines préoccupations tenant à leur politique. Des
anomalies fréquentes sont décelées mais n’ont aucun lien entre elles.
Un ou plusieurs composants proviennent de régions ou ont été transportés
Vulnérabilité haute= 5 dans des régions ayant de fortes préoccupations. Des anomalies liées entre
elles sont souvent détectées.
Chaine d’approvisionnement
Intégration, toute la production provient de la même entreprise. On estime
Vulnérabilité basse = 1
que l’on agit d’une manière éthique et avec la même politique de qualité.
Toute la matière première provient d’un fournisseur unique (fournisseur
principal) et de confiance qui manufacture
Vulnérabilité moyenne=3
ou non son produit, ou bien achète les ingrédients crus ou transformés d’un
tiers (fournisseur secondaire).
60
Ensemble d’ingrédients, chacun manufacturé par un fournisseur différent ou
Vulnérabilité haute= 5 bien l’ingrédient est transformé par un autre producteur avant la
transformation finale par le fournisseur..
Relation avec le fournisseur et historique
Fournisseur connu et de confiance, responsable de fournir toujours un même
produit. Aucun problème n’a été constaté directement ou, s’il en a eu, ils ont
Vulnérabilité basse = 1 été résolus rapidement et adéquatement. Il possède une certification IFS,
BRC ou FSSC 22000 en vigueur. Dans le cas où il fournirait un nouvel
ingrédient, il devra homologuer cet ingrédient.
Fournisseur établi depuis peu ou fournisseur respecté sur le marché, avec
Vulnérabilité moyenne=3 lequel une relation d’affaires n’a pas été établie au préalable. Il a eu quelques
problèmes qu’il n’a pas résolus adéquatement.
Fournisseur non établi confronté à des problèmes constants qu’il n’a pas
Vulnérabilité basse = 1 durant celui-ci. Un suivi complet de la température est fait pendant le
transport au moyen d’un enregistreur de température et un contrôle du poids
effectif de tous les lots est fait avant leur acceptation sur des balances
calibrées selon des méthodes validées.
Les matières premières et les matériaux d’emballage sont homologués mais
des analyses de contrôle ne sont pas effectuées. Une vérification des
Vulnérabilité moyenne=3 conditions de transport est faite à l’aide d’une check-list, le poids effectif
n’est contrôlé que sur certains lots, et ce, sans méthodes validées ni balances
calibrées.
Pas d’homologation des matériaux ni d’analyse avant ni pendant
Vulnérabilité haute= 5 l’approvisionnement. Aucune vérification n’est faite avant l’acceptation des
lots, ni des conditions de livraison ni du poids effectif.
61
2.5.Analyse de la gravité
Pour mesurer la gravité, on prendre en considération trois aspects importants très liés entre eux: si
c’est une fraude nuisible qui peut donner lieu à un risque sanitaire ou si c’est une fraude non nuisible
où il faut évaluer le préjudice économique et/ou l’effet sur l’opinion publique (tableau24).
Gravité
L’adultérant ne nuit pas nécessairement à la santé. Il correspond à un
La probabilité d’apparition de la fraude est donnée par le facteur de vulnérabilité qui a le score le
plus élevé.
Le tableau 25 présente les différentes classes des dangers selon leur criticité :
62
Tableau 25:Matrice des risques sur la vulnérabilité
Probabilité d’apparition
Faible=1 Moyenne= 3 Elevée=5
Faible=1 2 4 6
Gravité Moyenne= 3 4 6 8
Elevée=5 6 8 10
Si la valeur de la criticité est inférieure ou égale à 4, le danger est jugé faible. Si elle est égale à 6 le
danger est modéré. Tout danger qui dépasse une criticité de 8 est considéré comme critique, et il sera
passé dans l’arbre de décision pour déterminer si la mesure de maitrise est un point de contrôle
critique de la fraude PCCF.
Afin d’aborder les cas intermédiaires (jaune), L’équipe considère la probabilité de détecter et de
contrôler la fraude. Si la fraude est analytiquement impossible à détecter ou difficilement détectable,
il y a lieu de considérer que la matière première présente un risque élevé. S’il est détectable à l’aide
de méthodes analytiques en laboratoire mais que le prix est élevé, l’entreprise doit évaluer la
pertinence de réaliser ou non ces analyses. Si elle ne peut pas assumer le coût des analyses, cette
matière première doit être considérée comme étant à risque élevé. Enfin, s’il est possible de
déterminer la présence de la fraude par des analyses courantes, rapides et sans coûts élevés, la
matière première sera considérée comme présentant un risque faible.
Pour déterminer si une telle étape est critique ou non, nous avons utilisé l’arbre de décision figurée
dans l’annexe 8.
63
Tableau 26:Extrait des résultats d’évaluation de la vulnérabilité des intrants
65
-Matière première homologuée Historique 3
-Fournisseur agrée et certifié Facteurs économique et
3
-Audit annoncé du fournisseur géopolitiques
-Certificat d’analyse fournit par le fournisseur Complexité de la chaine
Bouchons 3
-Fournisseur délivré par un laboratoire accrédité : ONSSA d'approvisionnement 5 10 Oui Oui - - PCCF
couronne
-Contrôle qualité à la réception La relation avec le
1
-Maitrise de la procédure de sélection des fournisseurs fournisseur et historique
-formation et qualification du personnel
1
-Surveillance des alertes Contrôle à la réception
-Matière première homologuée Historique 3
-Fournisseur agrée et certifié Facteurs économique et
3
-Audit annoncé du fournisseur géopolitiques
-Certificat d’analyse fournit par le fournisseur Complexité de la chaine
3
Méta bisulfite -Fournisseur délivré par un laboratoire accrédité : ONSSA d'approvisionnement
3 6 - - - - -
de sodium -Contrôle qualité à la réception La relation avec le
1
-Maitrise de la procédure de sélection des fournisseurs fournisseur et historique
-formation et qualification du personnel
-calibrage des instruments Contrôle à la réception 1
-Surveillance des alertes
-Matière première homologuée Historique 3
-Fournisseur agrée et certifié Facteurs économique et
3
-Audit annoncé du fournisseur géopolitiques
-Certificat d’analyse fournit par le fournisseur Complexité de la chaine
Film 3
-Fournisseur délivré par un laboratoire accrédité : ONSSA d'approvisionnement 1 4 - - - - -
rétractable
-Contrôle qualité à la réception
-Maitrise de la procédure de sélection des fournisseurs
1
-formation et qualification du personnel
-Surveillance des alertes Contrôle à la réception
66
2.8.Mise en place des mesures de maitrise complémentaires et actions correctives
A partir de l’analyse de la vulnérabilité associée à chaque intrant et ses respectifs fournisseurs
réalisés dans la partie précédente, on a mis en place des mesures de maîtrise complémentaire
permettant de réduire les vulnérabilités détectées et des actions correctives sur lesquels la société
ABC doit s’appuyer pour contrer les actes frauduleux afin d’assurer à elle-même une meilleure
protection (tableau27).
67
Réception -Audit au fournisseur du fournisseur. -Avertissement immédiat de l'équipe
bouchons vis -Augmenter les analyses sur le produit VACCP.
-Améliorer le contrôle du produit lors de la -Effectuation d'une évaluation complète
réception de la situation
-Améliorer le système de traçabilité pour -Retrait/rappel produit
l’intrant -Changer le fournisseur, si c’est possible.
-Vérifier l’authenticité et la véracité des
certificats reçus.
Réception -Audit au fournisseur du fournisseur. -Avertissement immédiat de l'équipe
bouchons -Augmenter les analyses sur le produit VACCP.
couronne -Améliorer le contrôle du produit lors de la -Effectuation d'une évaluation complète
réception de la situation
-Vérifier l’authenticité des certificats reçus. -Retrait/rappel produit
-Changer de matière première ou de
fournisseur, si c’est possible.
3.1.Méthodologie
Pour l’amélioration et la mise à jour du plan food defense, on a utilisé la méthode TACCP. Les
étapes permettant la mise en place de la démarche sont :
3.2.Equipe TACCP
L’équipe TACCP comprend des personnes de tous les départements. Les membres sont choisis en
fonction de leur fiabilité, de leur implication directe dans le projet, de leurs compétences et
connaissances (tableau 28).
68
Tableau 28:Equipe TACCP d’ABC Tanger
Nom Responsabilité
Animateur Adil BENJELLOUN Chef Service Qualité Sécurité Environnement
D.CHAKIB Chef de service Contrôle Qualité
A.BOURAS Chef Service Conditionnement
R.EL HARRACHY Chef Service Procès
A.DOUKANI Chef Service Maintenance
H.DAMDAM Chef Service HSE
N.DAMOU Chef Section Microbiologie
M.ELFECHTALI Chef Section Etalonnage & CR
J.RAMDI Chef de service Logistique
R.ALAMI Chef d’équipe maintenance
M.OUBAAZA Chef d’équipe électricien
TAAKCHAT Loubna Stagiaire
3.3.Plan du site :
ABC dispose d’un dessin de conception assistée par ordinateur montrant la disposition de la carte du
site, y compris les limites et les points d’accès et le périmètre du site externe. Mais le plan nécessite
une mise à jour et une amélioration. Le plan du site à jour est présenté dans l’annexe 9.
Le tableau 29 présente une liste des personnes qui peuvent représenter une menace pour la société
ABC :
En interne En externe
Employés mécontents Prestataires
Sous-traitants Visiteurs, inspecteurs, auditeurs
Stagiaires Fournisseurs
69
3.5.Identification des points vulnérables et menaces potentielles
On procède à une analyse minutieuse de chaque zone pour déterminer les points vulnérables sur
lequel un agresseur pouvait attaquée, en effet nous avons réalisé la check-list des portes figurée dans
l’annexe 10 pour vérifier si la zone est protégée de manière adéquate pour empêcher tout accès non
autorisé, Si les attaquants potentiels n'ont pas accès à leur cible, alors leur attaque ne peut pas avoir
lieu. Il n'est ni possible ni souhaitable d'empêcher tout accès, mais des mesures physiques peuvent
limiter l'accès à certaines personnes et à ceux qui ont un besoin légitime. Puis on a vérifié la
surveillance de la zone et l’état du système de fabrication qui doit être soit fermé, soit étroitement
surveillé.
Sur la base des vulnérabilités identifiées on a proposé des scénarios des actes malveillants possibles
pour chaque zone (Tableau 31).
3.6.Evaluation de la menace:
Pour chaque menace identifiée, On a examiné et attribué un score basé sur le modèle de notation
dans le tableau 30.
1=Effet faible Lésions ou atteintes réversibles sans acte médical – Malaises, gênes.
Lésions ou atteintes réversibles avec un traitement médical – Handicap
3=Effet modéré
temporaire.
70
2 = zone et ou produit zone dont l’accès est limité au personnel de production (par ex accessible au
difficile d'accès personnel de maintenance, personnel de la qualité…) et/ou produit en
conditionnement fermé sans dispositif de garantie.
3 = zone et ou produit zone accessible aux internes (personnel permanent, saisonnier et temporaire) et
facile d’accès non accessible aux externes (transporteur…) et/ou produit facilement
accessible.
zone ouverte, accessible à tout le monde (internes et externes) et/ou produit nu.
4 = zone très facile
d’accès
FACILITÉ : (on estime la facilité à réaliser l’attaque) : il faut avoir les moyens, les compétences, les
méthodes : « MCM » et le motif).
on n’a pas les moyens, il faut de grandes compétences, les méthodes sont
1 = l’attaque est très
complexes pour réaliser l’attaque).
difficile
4 = l’attaque est très les 4 éléments clés sont présents : ex : eau de javel sur place, produit ouvert sur
facile la ligne, pas besoin de connaissance particulière, motif sérieux
Sur la base de la valeur attribuée, on calcule la criticité (C) de chaque menace suivant la formule:
Si la criticité est supérieure ou égale à 54 la menace est considérée comme critique, on passe à
l’arbre de décision pour déterminer si elle est un point de menace vulnérable (VTP).
71
Tableau 31:Extrait d’analyse de la vulnérabilité sur les menacess
Evaluation de
menace
Impact produit
Sous
Accessibilité
I*G*A*F
Zone Cible Vulnérabilité Menace N° MPP
Gravité
Facilité
zone
La porte de la salle reste parfois vole des échantillons Zone à accès limité
rétention
système de
- 1.1 - - 1 3 3
traçabilité
72
facilement
-Les analyses de routine en laboratoire
ne peuvent pas détecter l'ajout des
allergènes
-Pas de vérification de l'identité de
stagiaires lors de l'enregistrement
d'entré
NALCO -Point aveugle
Eau de javel - Les bidons/citernes sont facilement
accessibles et ils s’ouvrent facilement
Permatreat
- Des produits qui entrent en contact
direct avec l’eau
-Les analyses de routine en laboratoire 2.3 2 9 1 3 54
ne peuvent pas détecter l'ajout des
allergènes
-La porte principale reste parfois
ouverte
concentré / Chambre froide
- Concentré La porte reste ouverte lors de transfert Incorporation des L'accès est contrôlé
Chambre de stockage du
73
- Eau de javel Le méta bisulfite de sodium et l’eau de Incorporation des L’accès à la zone est
Chambre de stockage des produits chimiques
74
-Contamination
La soutireuse -La soutireuse se ferme
malveillante des
automatiquement pendant
canules de soutireuse
l'opération de la soutirage
lorsque la soutireuse
-L'ouverture de la porte
-Equipements facilement accessible est prêt à être utilisé.
nécessite l'arrêt de
comprend un circuit ouvert: soutireuse -Incorporation dans
processus
-Les étapes ultérieurs de processus ne les bouteilles des
Interdiction de l'accès de
peuvent pas éliminer le risque produits chimiques 6.1 2 9 2 2 72
personnes non autorisées
-Les analyses de routine en laboratoire non alimentaires, des
et non identifiées à
ne peuvent pas détecter l'ajout des contaminants
l'intérieur de zone de
allergènes autres que le sulfite biologiques ou des
production
Production
allergènes après un
Ligne -Zone surveillée
arrêt planifié de la
boittes
soutireuse -Maitrise du plan de lutte
contre les nuisibles
Introduction des
La soutireuse Interdiction de l'accès de
nuisibles
personnes non autorisées
et non identifiées à
l'intérieur de zone de
6.2 production 2 9 2 2 72
-Zone surveillée
Plan de lutte contre les
nuisible
Contamination
Les canettes -Equipements facilement accessible : -Interdiction de l'accès de
malveillante des
(emballage) convoyeur de produit fini personnes non autorisées
canettes (produit fini)
6.3 et non identifiées à 2 9 2 2 72
-Les stagiaires ne sont pas escortés dans le convoyeur par
l'intérieur de la zone de
lors de la visite les urines des rats, des
production
75
raticides, des produits
chimiques non
-Accompagnement des
alimentaires, des
visiteurs lors de la visite
contaminants
biologiques ou par des
allergènes
Ligne Bouteilles en -Equipements facilement accessible : Incorporation des -Interdiction de l'accès de
verre verre convoyeur des bouteilles lavées produits chimiques personnes non autorisées
-Les analyses de routine en laboratoire non alimentaires ou et non identifiées à
ne peuvent pas détecter l'ajout des des allergènes dans les 6.4 l'intérieur de la zone de 1 9 2 3 54
allergènes autres que le sulfite bouteilles lavées production
-Les étapes ultérieures de la procédure convoyées vers la -Accompagnement des
ne peuvent pas éliminer le risque soutireuse visiteurs lors de la visite
Zone de Les canettes les stagiaires et les prestataires ne sont Contamination La zone est surveillée par
stockage (emballage) pas accompagnés lors de la visite malveillante des des CCTV
Magasin produit fini
76
3.1.Identification des VTP et mesures de sûreté complémentaires
On a utilisé l'arbre de décision des menaces représentée dans l’annexe 10 pour déterminer si une
menace critique est contrôlée via le programme prérequis ou un contrôle critique. Pour ces points on
a ajouté des mesures de sûreté complémentaires pour empêcher tout risque d’action malveillante
(Tableau 32).
2.3 Oui Non Oui Non VTP -Contrôler l'ouverture de la station des sels
de lavage de décarbonateur par un code
77
chambre
Gérer en
-Respect du plan de lutte contre les
6.2 Oui Non Oui - tant que
nuisibles
PRP
78
-Mise en place d’un système
d’enregistrement des visiteurs
Gérer en
-Respect du plan de lutte contre les
7.2 Oui Non Oui - tant que
nuisibles
PRP
D’après l’analyse profonde du risque sur les menaces au niveau de la société ABC, et après
l’identification des points critiques pour les menaces (VTP) on a décidé de considéré les zones
présentées en rouge sur le plan du site (figure 11) comme des zones sensibles à haute risque ou il faut
ajouter des mesures de sûreté complémentaires pour empêcher tout risque d’action malveillante.
79
III. Les gains réalisées
Un deuxième diagnostic a été réalisé après les améliorations effectués, ces résultats montrent que le
niveau de satisfaction du site à monter jusqu’à 91,2 en éliminant 6,05 de l’écart détecté au début de
diagnostic (figure11).
Exigences Exigences
satisfaisentes satisfaisantes
Ecarts Ecarts
A B
80
Conclusion
La réalisation de se présent travail a duré 4 mois au sein de la société ABC Tanger dans l’objectif de
contribuer à la mise en place de la nouvelle version 7 du référentiel IFS Food. Pour atteindre cet
objectif, un diagnostic a été réalisé pour détecter les écarts entre les exigences appliquées au niveau
de la société et les exigences du référentiel, afin de dégager un plan d’action que nous avons su
mettre en œuvre pour remédier aux non-conformités décelées.
Les résultats de l’évaluation de la situation de l’usine sont supérieurs à 85,15% ce qui correspond à
un niveau de base après réception du plan d’action. Ce qui montre que la société ABC maitrise son
système de management de la sécurité des denrées alimentaires dans une grande mesure. Des
déviations ont été révélées et pour lesquels nous avons proposé des actions correctives qui doivent
permettre à l’entreprise de surmonter l’écart constaté par rapport aux exigences du référentiel, et
atteindre le niveau supérieur de certification.
Finalement une mise à jour et amélioration des plans HACCP, VACCP et TACCP ont été effectués.
Il a été constaté qu’ABC déploie des efforts considérables pour améliorer son système d’hygiène
ainsi que son système HACCP, afin de produire un produit exempt de tout danger.
81
Références bibliographiques
[1] (Extended Core Group, International Technical Committee, Membres de l’IFS) IFS Food
(Référentiel d’évaluation de la conformité des produits et des procèdes en lien avec la sécurité et la
qualité des aliments) Octobre 2020.
[7] Guide de protection de la chaine alimentaire contre les risques d’actions malveillantes,
criminelles ou terroristes, AFNOR, avril 2015.
82
Annexe
Annexe 1 : extrait de la grille d’auto-évaluation
1 Gouvernance et engagement
1.1 Politique
La direction doit développer, mettre en place et tenir à jour une politique d’entreprise qui doit
inclure, au moins :
- la sécurité des aliments et la qualité des produits,
1.1.1 - l’écoute client, C 5 La politique n'inclue pas l'objectif de la food safety culture
- la food safety culture,
La politique d’entreprise doit être communiquée à l’ensemble des employés et doit avoir été
déclinée en objectifs spécifiques à chaque service.
Toutes les informations relatives à la sécurité des aliments, à la qualité et à l’authenticité des produits
1.1.2 doivent être communiquées au personnel concerné de manière efficace et dans les délais prévus. A 20
La direction doit garantir que tous les processus (documentés ou non) sont connus par le personnel
1.2.4
concerné et appliqués de manière cohérente. A 20
La direction doit disposer d’un système de veille permettant à la société de se maintenir informée de
la législation applicable, des développements scientifiques et techniques, des guides de bonnes
1.2.5 pratiques du secteur, des problématiques de sécurité des aliments et de qualité des produits, et A 20
d’être au courant des facteurs pouvant influencer les risques de food defence et de fraude
alimentaire.
La direction doit garantir que l’organisme de certification est informé de tout changement pouvant
impacter la capacité de la société à se conformer aux exigences de certification. Cela doit inclure,au
moins :
• tout changement de nom de l’entité légale,
• tout changement de lieu du site de production. En cas de :
1.2.6 • rappel de produits, NA
• retrait et/ou rappel de produits par ordre officiel pour des raisons liées à la sécurité des aliments
et/ou à la fraude alimentaire,
• toute visite des autorités sanitaires compétentes résultant en des notifications et/ou des pénalités
par les autorités compétentes,
l’organisme de certification doit être informé dans les trois (3) jours ouvrés.
1.3 Ecoute client
Un processus doit être mis en place pour identifier les besoins et attentes fondamentaux des clients.
1.3.1 Les retours d’informations de ce processus doivent être utilisés comme données d’entrée pour A 20
l’amélioration continue de la société.
1.4 Revue de direction
La direction doit garantir que le système de management de la sécurité des aliments et de la qualité
est revu au moins annuellement ou plus fréquemment en cas de changements significatifs.
De telles revues doivent inclure, au moins :
• la revue des objectifs et des politiques incluant les éléments de la food safety culture,
• les résultats d’audits et d’inspections du site,
1.4.1 • les retours positifs et négatifs des clients, A 20
• la conformité des procédés,
• les problématiques d’authenticité et de conformité,
• le statut des corrections et des actions correctives,
• les notifications des autorités compétentes.
Les actions résultant de la revue de direction doivent clairement avoir pour objectif de contribuer à
une amélioration. La revue de direction doit évaluer les actions de suivi des revues de direction
1.4.2 précédentes ainsi que tout changement pouvant impacter le système de management de la sécurité A 20
des aliments et de la qualité. La revue de direction doit être documentée.
La direction doit identifier et revoir régulièrement (par exemple, par le biais d’audits internes ou de
vérifications sur site) les infrastructures et l’environnement de travail nécessaires à la conformité aux
exigences des produits. Cela doit inclure, au moins :
- les bâtiments,
- les systèmes d’approvisionnement,
- les machines et équipementsle
- le transport,
1.4.3
- les locaux du personnel,
A 20
- les conditions de l’environnement direct de travail,
- les conditions d’hygiène,
- l’ergonomie des postes de travail,
- les facteurs externes environnants (comme le bruit, les vibrations).
Les résultats de cette revue doivent être pris en compte, en fonction du risque, pour la planification
des investissements.
2 Système de management de la sécurité des aliments et de la qualité
2.1 Management de la qualité
2.1.1 Gestion de la documentation
Le système de management de la sécurité des aliments et de la qualité doit être documenté et mis en
2.1.1.1 place, il doit être gardé en un seul endroit (manuel sécurité des aliments et qualité ou système A 20
électronique documenté).
Tous les documents doivent être lisibles, non ambigus et clairs. Ils doivent être
2.1.1.2 disponibles à tout moment pour le personnel concerné. A 20
Une procédure documentée doit exister pour décrire les modalités de maîtrise des documents et de
leurs modifications. Tous les documents nécessaires à la conformité aux exigences des produits
2.1.1.3 doivent être disponibles dans leur version à jour. Le motif de toute modification de documents, A 20
critique pour les exigences des produits, doit être enregistré.
Eau de
ville
C. Correction
Q
STOCKAGE et chloration
C. Correction
Correction C. C. Correction
Q Q
C. Correction
Q
FILTRE A CHARBON
C. Correction
Q
OSMOSE INVERSE
Concentrât
C.
Q
Correction C.
Q
FILTRE POLISSEUR 0, 02 micron Préparation des sels LB01 Préparation des sels LB02
Correction C. C. Correction
Correction C. Q Q
Q
Ligne
sidel
Eau Eau Eau
osmosé osmosé chloré Préforme Bouchon Colle Etiquettes
C. C. C. C. C.
Q Q Q Q Q
Alimentation
de la trémie
Carton
Alimentation de
Bouchons
la trémie
plastique
Souffelage
C.
Q
Convoyage
Rinçagedes bouchons
Soutirage
C.
Q
Vissage
Bouteilles males
remplies Inspection électronique
Ou sans bouchons
Bouteilles
Codage
D’encre
Etiquettes
Endommagés Etiquetage
C.
Q
Film
Faredelage rétractable
Film Débris
étirable Palettisation
de bois
Annexe 3: diagramme de fabrication des boissons gazeuses
L’eau
de ville
Correction C.
Q
Coagulation en ligne
(Sulfate d’Alumines)
C. Correction
Q
Méta bisulfite de sodium
Décarbonatation sur
résine Carboxylique
C. Correction
Q
C. Correction
Q
C. Correction
Q
C. Correction
Q
Transfert vers
les lignes de
production
Réception Réception Réception du
Du sucres D’eau traité cocentré
C. Correction C. Correction
Q Q
Stockage
Stockage à froid 4 à Stockage à T
10°C ambiante
Diversement
Dissolution Chauffage
50°C
Correction C.
Q
Pré échauffement
C. Correction
Q
Filtre de sécurité
C. Correction
Q
Pasteurisation
Refroidissement T<30 °C
Stockage du S.S
Les lignes de
production
Eau Sirop CO Préforme Bouchon Colle Etiquettes
traité Fini 2
C. C. C. C. C. C. C.
Q Q Q Q Q Q Q
Alimentation
de la trémie
Filtration Carton
Prémix Alimentation de
Ionisation Bouchons
la trémie
plastique
Eau
glycolé Inspection électronique
e
Evaporation
Souffelage
Refoidissement
C.
Q
Refoidissement
Carbonatation
Soutirage
Ionisation
C.
Q
Vissage
Bouteilles males
remplies Inspection électronique
Ou sans bouchons
Séchage
Bouteilles
Codage
D’encre
Etiquettes
Endommagés Etiquetage
C.
Q
Film
Faredelage rétractable
Film Débris
étirable Palettisation
de bois
Annexe 4 : Extrait de tableau d’évaluation du gravité des différents dangers
Eau AMENDIS
sucre COSUMAR
Atlantic packaging-Hasplastik-Nova pet-
préforme
ANAPRINT
Alcoa (closure système international) Espana-
Bouchons vis BERICAP
Hasplastik-CMB
Etiquette ANAPRINT-Sleeviteck-Flexo print-ANAPRINT
Colle Kic KRONES-Henkel-Multicolles
Matériaux d'emballage
Divo PS VB 7 Diversey
Divo Ultra VB 10 Diversey
Brilinox Rhone chimie industrie Maroc
Permatreat PC-191 T ECOLAB
Divosan Activ Diversey
Diversol BX II Diversey
Sulfate d'alumine poudre CPCM
NALCO 7408 ECOLAB
phosphate trisodique (poudre) CPCM
sel AQUADIMINE
Super dilac Diversey
Divergar B96 Diversey
Divosan Actif Diversey
Acide sulfurique 32% Rhone chimie industrie Maroc
Acide phosphorique 85% ISOMERE-KIMIA
Acide citrique CPCM
Permclean PC-11 ECOLAB
Permclean PC-67 ECOLAB
Permclean PC-36 ECOLAB
Easy Foam Diversey
Bicarbonate de sodium CPCM
Annexe 7 : Possibles risques associés aux intrants auquel des historiques de fraude n’ont pas été
détecté
phosphate trisodique -Adultération par ajout de poudres blanches moins onéreuses, lors de la
(poudre) fabrication autre que celle du phosphate trisoudique avant sa cristallisation.
-Qualité médiocre
sel
- Qjout de poudres blanches moins onéreuses
-Qualité médiocre
Super dilac
-Dilution
-Qualité médiocre
Divergar B96
-Dilution
-Qualité médiocre
Divosan Actif
-Dilution
-Qualité médiocre
Acide sulfurique 32%
-Dilution
Acide phosphorique -Qualité médiocre
85% -Dilution
Oui Non
Modifier la phase, le
Le contrôle est-il nécessaire dans cette étape par
Oui matériel ou changer le
des raisons d’authenticité?
fournisseur
Non
POINT DE
Une étape postérieure peut-elle éliminer ou réduire les dangers de CONTRÔLE
Non
produit final non légitimé jusqu’au niveau acceptable? CRITIQUE DE LA
Oui FRAUDE
statut de la porte
zone statut de la zone Point d’accès code porte
fermée Ouvete
Porte double PCF-2H-3-1
secours S-TE-1
Traitement Porte double IS-1-9
Zone sensible
d'eau p principale B3-A1
porte double IS-1-9
stockage porte double IS-1-8
Zone sensible
des PC porte double IS-1-8'
porte principale B2-A1
porte double IS-2-7
la siroperie Zone sensible
secours IS-2-8
secours IS-2-2
Porte électrique E 23
Stockage Porte électrique E 24
Zone sensible
du sucre secours I-S 2-7
secours I-S 2-3
salle de
Zone sensible porte double I-S 6-8
rétention
Laboratoire porte principale T6-A30
physico- Zone sensible
chimique porte principale P-1
Laboratoire
Zone sensible porte principale B6-A29
microbio
Laboratoire
d'analyse Zone sensible porte principale PCF-2H-6-4
sensoriel
Chambre
Zone sensible Porte éléctrique E-22
froide
Stockage
Zone sensible Porte éléctrique E-23
concentré
Porte éléctrique E-5
Zone de
stockage secours S-1
MP et Zone sensible Porte double PCF-2H-6-1
emballage secours S-7
A secours S-6
Porte électrique E-4
Annexe 10 : Arbre de décision de détermination des VTP
Q3:Cette mesure de protection est-elle une mesure générique gérée par un PRP Oui Gerer en tant que
? PRP
Non