Professional Documents
Culture Documents
Travail de Groupe Informatique
Travail de Groupe Informatique
DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
BP 1328 Korhogo
LICENCE 1 DE BIOLOGIE
Le terme de « sport » a pour racine le mot de vieux français desport qui signifie «
divertissement, plaisir physique ou de l'esprit ». En traversant la Manche, desport se mue en «
sport » et évacue de son champ la notion générale de loisirs pour se concentrer sur les seules
activités physiques et mentales. La France en fait usage pour la première fois dès 1828.
D’une façon générale, Le sport est l’ensemble d’exercice physique se pratiquant sous forme
de jeux individuels ou collectifs pouvant donner lieu à des compétitions. Le sport est un
phénomène presque qu’universel dans le temps et dans l’espace humain.
• Une activité institutionnalisée, ses règles tendent à être identiques pour l'ensemble de la
planète
2. Historique et évolution
La question de l'histoire du sport bute sur un débat qui oppose deux thèses.
Pour un courant de pensée, le sport est un phénomène universel, qui a toujours existé et
partout sous des formes très diverses. Cette thèse est notamment soutenue en 1991 par le
médecin français Jean-Paul Escande. Cette thèse est implicitement soutenue par ceux qui
1
parlent de « sport antique ». Au début du XXIe siècle, Wolfgang Decker (Institut d'Histoire du
Sport de l'École Supérieure du Sport de Cologne) et Jean-Paul Thuillier (directeur du
Département des Sciences de l'Antiquité à l'École normale supérieure) estiment que : «
contrairement à ce que l'on estime souvent, le sport n'est pas né à Olympie, pas plus qu'il ne
s'est éteint dans l'Attique ou le Péloponnèse. L'Égypte nous offre de nombreuses scènes
sportives, entre autres de lutte, dès le IIIe millénaire avant notre ère, et les Romains, héritiers
des Étrusques sur bien des points et en particulier dans ce domaine, ont peut-être créé le sport
moderne, avec ses spectacles de masse, ses clubs puissants et ses enjeux financiers colossaux
».
Pour un autre courant de pensée, le sport est un phénomène apparu à un moment précis de
l'histoire et dans un contexte particulier : au sein de l'élite sociale de l'Angleterre industrielle
du XIXe siècle. Cette thèse est notamment développée en 1921 par l'écrivain allemand Heinz
Risse (Sociologie des Sports, Berlin, 1921 et Sociologie du sport, Presses universitaires de
Rennes, 1991) qui estime qu'« il est erroné de regarder le passé avec nos modes de pensée
actuels et d'imaginer que les pratiques qui ressemblent à celles que nous connaissons peuvent
se rapporter à cette appellation "sport". Cette thèse est notamment soutenue par l'historien
français Roger Chartier et par les sociologues Norbert Elias et Pierre Bourdieu. En 2000,
l'historien du sport Philippe Lyotard (université de Montpellier) juge qu’« il y a une coupure
très nette entre le sport moderne et le sport antique : c’est la notion de record (et donc de
performance). Le record et la performance expriment une vision du monde qui est
profondément différente entre les Grecs et les modernes. La culture du corps est différente.
Pour les Grecs, cette culture est rituelle, culturelle, d’inspiration religieuse, pour les modernes,
le corps est une machine de rendement ».
Selon l'interprétation large de la notion, le sport est un phénomène universel dans le temps et
dans l'espace humain, et, pour reprendre une maxime byzantine, « les peuples sans sport sont
des peuples tristes ». Nombre de phénomènes qui paraissent récents, accompagnent en fait
l'histoire du sport depuis l'origine : du professionnalisme au dopage, des supporters aux
problèmes d'arbitrage.
Le sport est l'une des pierres d'angle de l'éducation humaniste du XVIe siècle. Les Anciens
mettaient déjà sur le même plan éducation physique et intellectuelle. Pythagore était un
brillant philosophe qui fut également champion de lutte puis entraîneur du grand champion
Milon de Crotone. La Renaissance redécouvre les vertus éducatives du sport et, de Montaigne
à Rabelais en passant par Girolamo Mercuriale, tous les auteurs à la base du mouvement
2
humaniste intègrent le sport dans l'éducation (relire par exemple Gargantua). Chaque époque a
eu son « sport-roi ». L'Antiquité fut ainsi l'âge d'or de la course de chars. Pendant plus d'un
millénaire, les auriges, cochers des chars de course, étaient des « stars » adulées par les foules
dans tout l'Empire romain. Le tournoi, qui consiste à livrer une véritable bataille de
chevaliers, mais « sans haine », fut l'activité à la mode en Occident entre le XIe et le XIIIe
siècle. Ce jeu de raquettes embrase Paris, la France puis le reste du monde occidental. Le
XVIIIe siècle voit le déclin du jeu de paume et l'arrivée, ou plutôt le retour, des courses
hippiques qui s'imposent comme le sport roi des XVIIIe et XIXe siècles. La succession des
courses hippiques fut âprement disputée car le nombre des sports structurés augmente
spectaculairement dès la fin du XIXe siècle. Le football devient ensuite et reste encore
aujourd'hui (2018) l'incontestable sport « numéro un » sur la planète.
La liste suivante regroupe les sports les plus connus, classés par catégories usuelles. D'autres
sports pourraient compléter cette liste. Certains sports peuvent appartenir à plusieurs
catégories. La présence des catégories « sports mécaniques » et, plus récemment, « sports
cérébraux » dans cette liste, longtemps contestée, se justifie par les qualités communes aux
sports physiques qu'ils demandent, pratiqués à haut niveau de compétition, comme en
particulier la concentration ou l'endurance.
La plupart de ces sports ont leur équivalent pour les personnes handicapées (voir :
Handisport).
3
Sports de glace : Hockey sur glace ; Danse sur glace ; Patinage artistique ; etc.
Sports de plein air et de nature : Escalade sportive ; Pêche sportive ; etc. Sports
aériens : Cerf-volant ; Vol à voile ; Sports de précision ; etc.
Sports de précision : Billards ; Croquet ; Golf ; Pétanque ; Tir à l’arc ; etc.
Sports nautiques : Natation ; Surf ; etc.
Sports de glisse : Ski ; Surf ; etc.
Sports cérébraux : Dames ; Échecs ; Poker ; Scrabble ; etc.
III. PHYSIOLOGIE ET SANTE
La pratique équilibrée d'un sport aide à se maintenir en bonne santé physique et mentale
(réduit le stress et augmente la capacité de réflexion). En revanche, le surmenage sportif et
l'absence totale d'exercice physique sont nocifs pour la santé.
4
Le succès dans une discipline dépend de la capacité du sportif à exécuter un geste précis.
Certaines disciplines consistent à exécuter le geste le plus précis possible en disposant de tout
le temps nécessaire à la préparation du geste. Le tir à l'arc est un exemple de ce type de
disciplines. D'autres disciplines laissent peu de temps de préparation et le sportif doit ici
exécuter son geste de manière spontanée. Le karaté est exemple de ce type de disciplines.
La pratique d'un sport fait travailler le système cardio-respiratoire et différents muscles. Elle
permet de brûler des calories et donc de prévenir de l'obésité (prévention de l'obésité). Elle
incite à avoir une alimentation correcte (alimentation du sportif). Elle facilite l'évacuation de
la tension nerveuse accumulée dans la journée (ex : stress chez l'humain). Elle permet la
découverte du corps et de ses limites. Elle facilite l'acquisition du sens de l'équilibre, soit dans
des situations prévues (exercices de gymnastique), soit dans des situations imprévues (jeux de
ballon, sports de combat). Il permet aussi au pratiquant de construire une méthodologie du
travail, réutilisable pour d'autres disciplines.
Il est recommandé de pratiquer un sport d’intensité moyenne ou, plus simplement, d’exercer
une activité physique pendant un temps allant de 50 min à 1h30 si l'on veut avoir un effet sur
le maintien ou l'abaissement de son poids, au moins trois fois/semaine.
La marche est l'activité physique la plus pratiquée par un très grand nombre d'adultes et de
personnes âgées.
La pratique du sport présente des risques. Le sportif peut se blesser en faisant un faux
mouvement, en chutant (entorse, élongation musculaire, claquage, fracture osseuse,
traumatisme crânien) ou en recevant un coup. Il peut être victime d'un accident
cardiovasculaire (du type infarctus du myocarde).
Certains sports présentent des risques réels d'accidents corporels graves, tels que le
traumatisme crânien ou la noyade, et leur pratique n'est autorisée qu'avec un équipement
adapté, tels que : gilet de sauvetage pour le canoë, casque pour la descente en VTT,
harnachement complet pour le gardien de hockey sur glace. Certains sports dits « extrêmes »
présentent même de tels risques d'accidents mortels que leur pratique en est interdite.
5
L'activité sportive intensive est source de blessures graves qui peuvent contraindre le sportif à
s'arrêter et qui peuvent laisser des séquelles. La pratique d'un sport doit être adaptée à l'âge du
pratiquant et à son état de fatigue. Une personne peut être marquée à vie par une activité
sportive trop intense dans son enfance. Un sportif peut être obligé d'arrêter la pratique de son
sport à la suite de séances d'entraînement ou de compétitions trop dures et trop fréquentes. La
gymnastique artistique est l'exemple d'une discipline où de jeunes sportifs sont soumis à des
exercices dangereux pour leur santé.
La meilleure prévention contre les accidents consiste à pratiquer un sport dans les règles de
l'art qui lui sont applicables : apprentissage des gestes techniques, apprentissage des règles de
bonne pratique et de sécurité, entraînement régulier, échauffement préalable aux exercices
violents, port des protections recommandées, alimentation adaptée avant, pendant et après
l'effort, récupération entre les séances d'entraînement et entre les compétitions, respect des
interdictions liées aux conditions météorologiques, pratique en groupe, etc. Des pratiques
sportives de compensation sont largement recommandées dans le concept d'ergomotricité
initié sur les lieux de travail pour lutter contre les accidents du travail. La visite médicale
annuelle en début de saison permet d'obtenir l'avis d'un spécialiste sur la capacité d'un
individu à pratiquer un sport. Le refus de poursuivre un effort qui semble trop difficile à
supporter est un geste de sauvegarde de sa santé. Tels sont les principaux moyens de
prévention des accidents.
6
CHAPITRE II : LES COURSES DE VITESSE
I. DEFINITION
La course de vitesse est une qualité ou une capacité neuromusculaire permettant à un athlète
de fournir un effort d’intensité maximale sur une distance relativement courte pendant un
temps court.
II. GENERALITES
On peut classer les courses de vitesse selon trois (3) critères : la distance, l’obstacle et la
filière énergétique.
Pour toutes les courses jusqu’à 400m inclus, chaque athlète disposera d’un couloir séparé
d’une largeur de 1,22m ± 0,01m, marqué par des lignes blanches d’une largeur de 5cm.
Des blocs de départ sont employés pour toutes las courses d’une distance allant jusqu'à 400m
inclus, ainsi le premier concurrent du 4 × 100m et du 4 × 400m.
✓ Faux départ
Après avoir pris sa position complète et finale de départ, un athlète ne devra commencer son
mouvement de départ qu’après le coup de feu ou le signal d’un appareil de départ approuvé.
7
- Si de l’avis du starter ou des starters de rappel, il commence son mouvement avant,
cela sera considéré comme un faux départ.
Cela sera également considéré comme faux départ, si de l’avis du starter : un athlète
n’observe pas l’obligation du commandement ʺA vos marquesʺ, ou ʺprêtʺ, selon les cas dans
un délai raisonnable.
Tout athlète responsable d’avoir provoqué un faux départ sera disqualifié (carton rouge).
NB : dans le cas, et également lorsqu’il sera estimé qu’une cause étrangère a entrainé
l’interruption du départ, un carton vert sera montré à tous les athlètes pour signifier que le
faux départ n’était dû à aucun athlète.Si un athlète marche sur le bord gauche de son couloir,
il sera disqualifié.
La réalisation du temps sur une distance de course, est le reflet de la vitesse moyenne, elle-
même est fonction de plusieurs facteurs élémentaires : la fréquence, l’amplitude, le temps de
réaction à un signal (départ).
Le départ doit être toujours associé à la notion de temps de réaction à un signal extérieur
(sonore au visuel) et à la phase d’accélération maximum.
8
La ligne d’extension au départ trop abrupte, le poids du corps repose trop sur les jambes ; les
deux jambes sont trop rigides. Plus long est le temps d’impulsion et plus la foulée de sortie est
grande. Le corps se redresse trop tôt après le départ ce qui va provoquer une course verticale
et aura pour conséquence une accélération initiale faible.
Le poids du corps repose trop sur le bras et les mains ; les hanches ne sont pas suffisamment
soulevées. La ligne d’extension est trop basse au départ.
Plus brève est la poussée, plus faible est la vitesse de sortie (faible accélération initiale) mais
la course est plus horizontale (inclinaison prononcée du corps ver l’avant).
Les foulés sont courtes et presque titubantes qui couvre une faible distance.
L’écartement qui allie la vitesse de sortie à une course horizontale se situe entre 35cm et 40cm
soit le départ moyen.
Le départ moyen :
Bonne distribution du poids du corps à travers les pieds et les mains, hanches bien soulevées.
La ligne d’extension environ 45° au départ, inclinaison optimale du corps, les foulées
couvrent une plus grande distance en raison de la position appropriée du centre de gravité.
Position de la tête dans le prolongement du dos, regard dirigé vers le sol (environ 2 à 3 pieds).
9
Cal ou bloc arrière 75° à 80°
- La jambe la plus puissante et souvent la plus agile est placée contre la surface d’appui
inclinée du bloc avant.
- Les mains sont placées derrière la ligne de départ.
- Les bras sont tendus, avec un écartement légèrement supérieur à celui des épaules, les
doigts sont arqués.
- Les épaules sont au-dessus des mains.
- Le cou est relâché, la tête dans l’alignement du tronc, le regard fixe un point à deux
ou tris pieds de la ligne de départ.
Elle est fléchie, le pied et la jambe avent se situent au même niveau que le genou de la jambe
arrière. Le genou de la jambe avant doit être à environ un pied de la ligne de départ.
10
Prêt (schéma 3)
- Les de talons exercent une pression sur les blocs, vers le bas et l’arrière.
- Bassin légèrement levé au-dessus des épaules pour créer un déséquilibre avant, dos
rond.
- Les épaules dépassent légèrement l’aplomb des mains.
- Le genou de la jambe avant fléchie, forme un angle de 80° à 90° (Angle R)
11