Professional Documents
Culture Documents
Poly Curvi
Poly Curvi
Fabrice Dodu
I Le cours 6
1 Intégrales curvilignes 8
1.1 Notions sur les arcs paramétrés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.1.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.1.2 Premières définitions et propriétés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.1.3 Arcs orientés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1.1.4 Points particuliers et tangente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
1.1.5 Longueur d’un arc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
1.2 Circulation d’un champ de vecteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
1.2.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
1.2.2 Calcul pratique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
1.2.3 Champ dérivant d’un potentiel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
1.2.4 Formule de Green-Riemann . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
II Les annexes 39
A Les exemples 40
A.1 Exemples du chapitre 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
A.1.1 Arc paramétré dans le plan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
A.1.2 Arc paramétré dans le plan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
A.1.3 Arc paramétré dans l’espace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
A.1.4 Orientation et tangente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
A.1.5 Circulation d’un champ de IR3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
A.2 Exemples du chapitre 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
A.2.1 La sphère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
A.2.2 Le parapluie de Whitney . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
B Les exercices 51
B.1 Exercices du chapitre 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
B.1.1 Points simples et multiples . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
B.1.2 Périmètre du cercle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
B.1.3 Longueur d’un arc défini par une équation cartésienne y = f (x) . . . . . . . . . . . . 55
B.1.4 Travail sur une demi-ellipse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
B.1.5 Travail sur une helice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
B.1.6 Travail d’un champ dérivant d’un potentiel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
B.1.7 Exercice : premier bilan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
B.1.8 Calcul d’aire d’une surface plane . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
B.1.9 Exercice : second bilan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
B.2 Exercices du chapitre 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
B.2.1 Plan tangent à une surface définie par son équation cartésienne . . . . . . . . . . . . 62
B.2.2 Aire d’un cylindre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
B.2.3 Flux à travers une surface . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
B.2.4 Exercice : premier bilan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
B.2.5 Application à la formule de Stokes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
B.2.6 Application à la formule d’Ostrogradski . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67
B.2.7 Exercice difficile : pour le plaisir... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68
Le cours
c) si n = 3, x ∧ y = (x2 y3 − x3 y2 , x3 y1 − x1 y3 , x1 y2 − x2 y1 ).
1 Intégrales curvilignes
1.1.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.1.2 Premières définitions et propriétés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.1.3 Arcs orientés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1.1.4 Points particuliers et tangente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
1.1.5 Longueur d’un arc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
Définition Exemples :
exemple A.1.1
exemple A.1.2
notion clé : exemple A.1.3
Arc paramétré
Définition 1.
Soit E un espace vectoriel normé (e.v.n.) de dimension 2 ou 3. Soit I un intervalle de IR
non vide et non réduit à un point.Un arc paramétré γ de classe Ck est une application
I −→ E
de classe Ck de I dans E notée γ .
t 7−→ γ (t)
γ (t) = (γ1 (t), γ2 (t)) (resp. γ (t) = (γ1 (t), γ2 (t), γ3 (t))) est un arc paramétré de IR2
(resp. IR3 ).
Définition 2.
notion clé : m est appelé point simple de γ (I) si il existe un unique tm ∈ I tel que m = γ (tm ).
Points et arcs
Un point multiple est un point qui n’est pas simple.
Définition 3.
Un arc est dit simple si tous les points sont simples (i.e. si γ est injective).
Définition 4.
Un arc est dit fermé si γ (a) = γ(b).
Définition 5.
Un arc fermé est dit fermé simple si I est de la forme [a, b] ( fermé borné), γ (a) = γ(b)
et la restriction de γ à l’intervalle [a, b[ est injective.
Dans les exemples A.1.1 et A.1.2, les supports des deux arcs paramétrés sont les “
Arcs orientés mêmes ”. Mathématique, on traduit ce constat par la définition suivante
Définition 6.
Soient (I, γ) et (J, δ) deux arcs paramétrés.
notion clé : On dit que les deux arcs sont Ck −équivalents si
Arcs équivalents
i) γ et δ sont de classe Ck .
ii) Il existe une bijection θ : I → J de classe Ck ainsi que sa réciproque telle que
γ = δ ◦ θ.
Remarque 1.1. θ est donc nécessairement strictement monotone car est bijectif.
Définition 7.
On appelle arc géométrique de classe C k l’ensemble des arcs paramétrés Ck −équivalents.
On le note Γ.
Les représentants de Γ sont appelés arcs paramétrés admissibles (ou représentations
admissibles).
Définition 8.
Soit Γ un arc géométrique de classe Ck k≥ 1.
III
Sommaire Entrées canoniques 12 Documents Exemples
Exercices
Soit (γ1 , γ2 ) ∈ Γ2 donc il existe θ tel que γ1 = γ2 ◦ θ donc γ10 (t) = γ20 (θ (t)) θ0 (t).
On dit que γ1 et γ2 sont de même sens (ou positivement Ck −équivalents) si θ0 (t) > 0
, et de sens contraire (ou non-positivement Ck −équivalents) si θ0 (t) < 0.
Lemme 1.1.
Pour qu’un arc géométrique admette deux orientations, il suffit qu’il possède au moins
deux points simples.
JJJ
Sommaire Entrées canoniques 13 Documents Exemples
Exercices
N section J grain précédent grain suivant I
Définition 9.
notion clé : Soit γ une paramétrisation de Γ arc géométrique de classe C k , (k ≥ 0).
Régulier, stationnaire,
tangente i) Un point simple m = γ(tm ) de γ(I) est dit régulier si γ 0 (t) 6= 0.
L’arc γ est régulier si tous ces points simples sont réguliers.
ii) Un point simple m = γ(tm ) de γ(I) est dit stationnaire si γ 0 (t) = 0.
Définition 10.
On appelle tangente au point m la droite passant par m et de vecteur directeur γ 0 (tm ).
Définition 11.
Soit (I, γ) un arc régulier.
γ(t)
On appelle vecteur tangent unitaire la quantité T(t) = kγ 0 (t)k .
1.2.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
1.2.2 Calcul pratique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
1.2.3 Champ dérivant d’un potentiel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
1.2.4 Formule de Green-Riemann . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
Remarque 1.4. l’application (x, y) ∈ IR2 7−→ sin(x) cos(y), x2 est un champ de vec-
teurs de IR2 .
Définition 14.
Soient V un champ de vecteur continu sur A et (I = [a, b], γ) un arc paramétré de
classe C k tel que γ ([a, b]) ⊂ A.
On appelle circulation ou (travail) de V relative à γ, le réel défini par
Z b
V (γ (t)) · γ 0 (t) dt (1.2)
a
III
Sommaire Entrées canoniques 18 Documents Exemples
Exercices
b) Vérifier si cette paramétrisation est compatible avec l’orientation imposée par
l’énoncé.
c) Si la paramétrisation est compatible avec l’orientation alors
Z b
Wy (V) = V (γ (t)) · γ 0 (t) dt (1.3)
AB a
Z b
Wy (V) = − V (γ (t)) · γ 0 (t) dt (1.4)
AB a
JJJ
Sommaire Entrées canoniques 19 Documents Exemples
Exercices
N section J grain précédent grain suivant I
Définition 15.
notion clé :
Soit U un champ de vecteur continûment dérivable.
Potentiel et travail
On dit que U dérive d’un potentiel f si U = ∇f .
Remarque 1.5. Si U dérive d’un potentiel alors rot U = rot (∇f ) = 0 d’après le do-
cument C.1.2.
Théorème 1.1.
Soit U un champ de vecteur dérivant d’un potentiel f .
Alors, on a :
W y (U) = f (B) − f (A)
AB
Démonstration.
On suppose que la paramétrisation [a, b], γ(t) = (x(t), y(t), z(t)) est compatible
y
avec l’orientation du segment curviligne AB. Comme U = ∇f , on a d’après la formule
(1.3),
III
Sommaire Entrées canoniques 20 Documents Exemples
Exercices
∂f ∂f
U (γ(t)) · γ 0 (t) = x(t), y(t), z(t) x0 (t) + (x(t), y(t), z(t)) y0 (t)
∂x ∂y
∂f
+ (x(t), y(t), z(t)) z0 (t)
∂z
df
= x(t), y(t), z(t)
dt
Donc on obtient
Z b
df
W y (U) = x(t), y(t), z(t) dt
AB a dt
= f (x(b), y(b), z(b)) − f (x(a), y(a), z(a))
= f (B) − f (A) (1.5)
Remarque 1.6.
i) Si U dérive d’un potentiel alors son travail ne dépend pas du chemin suivi pour
aller de A vers B.
ii) Si la courbe est fermée alors son travail est nul (car A = B).
JJJ
Sommaire Entrées canoniques 21 Documents Exemples
Exercices
N section J grain précédent
Formule de Exercices :
Green-Riemann exercice B.1.8
exercice B.1.9
Théorème 1.2.
Soit D une partie de IR2 limitée par Γ+ un arc géométrique simple fermé orienté dans
le sens direct (figure 1.1). Soient P et Q deux fonctions de classe C 1 sur D.
III
Sommaire Entrées canoniques 22 Documents Exemples
Exercices
Alors, on a
ZZ Z
∂Q ∂P
(x, y) − (x, y) dxdy = Pdx + Qdy (1.6)
D ∂x ∂y Γ+
= x dy (1.8)
Γ+
Z
= − y dx (1.9)
Γ+
Z
1
= x dy − y dx (1.10)
2 Γ+
Démonstration.
On obtient ces résultats en posant P(x, y) = y, Q(x, y) = 0 ou P(x, y) = 0, Q(x, y) =
x dans la formule (1.6).
JJJ
Sommaire Entrées canoniques 23 Documents Exemples
Exercices
J chapitre précédent
2 Intégrales de surfaces
2.1.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
2.1.2 Définition : plan tangent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
2.1.3 Aire d’une surface non plane . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
Définition Exemples :
exemple A.2.1
exemple A.2.2
notion clé : exemple A.2.3
Nappe et surface
E est un espace affine de dimension 3 attaché à l’espace vectoriel E. On identifie E
à E par le choix d’une origine.
De la même manière que pour les arcs paramétrés, on définit la notion de nappe para-
métrée comme suit
Définition 16.
Soit D un domaine (i.e. on peut mesure son aire qui est supposée finie) de IR2 .
Une nappe paramétrée de classe C k (k ≥ 0) de E est une application de classe C k :
Φ : D → E.
∂Φ ∂Φ
PM0 = M ∈ E, P = Φ(u0 , v0 ) + (u0 , v0 ) · (u − u0 ) + (u0 , v0 ) · (v − u0 )
∂u ∂v
III
Sommaire Entrées canoniques 27 Documents Exemples
Exercices
Remarque 2.1. P est paramétré par le développement d’ordre 1 de Φ en (u0 , v0 ).
JJJ
Sommaire Entrées canoniques 29 Documents Exemples
Exercices
N section J grain précédent
On a vu (formule (1.7)) que si la surface D est plane (par exemple dans le plan xOy)
alors son aire est définie par
notion clé : ZZ
Aire d’une surface non
Aire de D = dxdy (2.3)
plane D
Soit maintenant une surface Σ (non plane) alors son aire est donnée par le théorème
suivant
Théorème 2.1.
Soit Σ une surface non plane définie par une paramétrisation Φ différentiable Φ :
4 −→ IR3 .
Notons Tu et Tv les vecteurs définis par
∂Φ1 ∂Φ1
(u, v) (u, v)
∂u ∂v
∂Φ2 ∂Φ2
Tu (u, v) =
(u, v) et Tv (u, v) =
(u, v)
∂u ∂v
∂Φ ∂Φ
3 3
(u, v) (u, v)
∂u ∂v
III
Sommaire Entrées canoniques 30 Documents Exemples
Exercices
Alors l’aire de Σ vaut
Z
Aire de Σ = kTu (u, v) ∧ |Tv (u, v)k dudv (2.4)
4
JJJ
Sommaire Entrées canoniques 31 Documents Exemples
Exercices
N chapitre J section précédente section suivante I
Le flux d’un champ de vecteurs à travers une surface est fondamental dans diverses
notion clé :
domaines. Pour différencier un flux “rentrant” d’un flux “sortant”, l’orientation de la
Flux, intégrale de surface
surface Σ est fondamentale.
Définition 19.
Soient Σ+ une surface orienté régulière et Φ une paramétrisation de Σ = Φ (4).
Soit V un champ de vecteurs de IR3 continu.
ZZ
On appelle flux du champ V à travers Σ+ , le nombre noté V · dσ et défini par
Σ+
ZZ ZZ
V · dσ = V (Φ(x, y)) · n(x, y) dx dy (2.5)
Σ+ 4
Lemme 2.1.
Soit Σ une surface définie par l’équation {z = f (x, y), (x, y) ∈ D} où f est différen-
tiable.
III
Sommaire Entrées canoniques 33 Documents Exemples
Exercices
Alors le flux de V à travers Σ+ est
ZZ ZZ
∂f ∂f
V · dσ = ε V (x, y, f (x, y)) · − (x, y), − (x, y), 1 dxdy(2.6)
Σ+ D ∂x ∂y
JJJ
Sommaire Entrées canoniques 34 Documents Exemples
Exercices
N chapitre J section précédente
ZZ Z
rot V · dσ = V1 dx + V2 dy + V3 dz (2.7)
Σ+ Γ+
Théorème Exercices :
d’Ostrogradski exercice B.2.6
exercice B.2.7
Théorème 2.3.
notion clé :
Ostrogradski, volume Soit V un domaine de IR3 limité par une surface fermée Σ+ orientée vers l’ “ extérieur
” de V.
Soit V un champ de vecteurs de classe C 1 .
ZZZ ZZ
div V dxdydz = V · dσ (2.8)
V Σ+
Γ+
Les annexes
Les exemples
0.8
0.6
0.4
0.2
-1 -0.5 0 0.5 1
Retour au grain N
0.8
0.6
0.4
0.2
-1 -0.5 0 0.5 1
Retour au grain N
25
20
15
10
0
-1
-0.5
-1
0 -0.5
0
0.5
0.5
1 1
Retour au grain N
Suivant le choix de l’orientation de l’arc, on obtient deux vecteurs tangents de sens opposé.
Retour au grain N
Retour au grain N
1
0.8
0.6
0.4
0.2
0
–0.2
–0.4
–0.6
–0.8
–1
–1 –1
–0.8 –0.8
–0.6 –0.6
–0.4 –0.4
–0.2 –0.2
0 0
0.2 0.2
0.4 0.4
0.6 0.6
0.8 0.8
1 1
Retour au grain N
0.5
0
–1
–0.8
–0.6
–0.4 –1
–0.2 –0.8
–0.6
0 –0.4
0.2 –0.2
0.4 0
0.2
0.6 0.4
0.8 0.6
0.8
1 1
Retour au grain N
20
10
–10
–20 –4
–2
–4 0
–2
0 2
2
4
4
Retour au grain N
Retour au grain N
Les exercices
Retour au grain N
Solution
Retour au grain N
Exercice B.1.3 Longueur d’un arc défini par une équation cartésienne y = f (x)
Retour au grain N
Aide 1
Retour au grain N
12
10
z
6
0
–4
–2
0 0
y x
2 2
4 4
Retour au grain N
Solution
1. Calculez la divergence de V.
2. A quelle condition V dérive-t-il d’un potentiel ?
yx2
3. Calculer le gradient de la fonction f définie par f (x, y, z) = + yz + C (C étant une constante arbitraire).
2
y
4. En déduire le travail de V le long du segment orienté OA où O = (0, 0, 0) et A = (1, 1, 1).
Retour au grain N
Question 1 Aide 1
Question 2 Aide 1 Aide 2
Question 3 Aide 1
Question 4 Aide 1
On considère une particule qui se deplace dans le champ de force V(x, y) = (x − ay, 3y − 2x)).
1. Calculer le travail reçu par la particule en fonction de a.
y
a) si elle se déplace sur le segment rectiligne OA avec O = (0, 0) , A = (2, 4).
y
b) si elle se déplace de O à A en suivant le trajet OA0 A où A0 est la projection de A sur l’axe des abscisses.
y
c) si elle se déplace de O à A en suivant le trajet OA00 A où A00 est la projection de A sur l’axe des ordonnées.
Conclusion ?
2. Calculer en fonction de a le travail de la particule qui parcours une fois, dans le sens trigonométrique le
périmètre du cercle de centre O et de rayon 2.
3. Pour quelle valeur de a le champ de force V dérive-t-il d’un potentiel f ? Déterminer V(x, y). Que peut-on
dire alors des travaux calculés précédemment ?
Retour au grain N
Solution
Calculez
Z l’aire D délimitée par l’ellipse Γ+ d’équation x(t) = a cos(t), y(t) = b sin(t) en utilisant
a) x dy.
ΓZ
+
b) − y dx.
Γ+
Retour au grain N
Solution
Soit V le champde vecteurs de IR2 de composantes respectives notées P(x, y) = −yx2 et Q(x, y) = xy2 .
On définit D = (x, y) ∈ IR2 , x2 + y2 − 2y < 0 . Notons Γ+ le bord de D orienté dans le sens trigonométrique.
a) faire uneZfigure représentant D.
b) calculer Pdx + Qdy.
Z ΓZ+
∂Q ∂P
c) calculer (x, y) − (x, y) dxdy
D ∂x ∂y
d) Conclusion.
Retour au grain N
Solution
Exercice B.2.1 Plan tangent à une surface définie par son équation cartésienne
Retour au grain N
Solution
a) Representer Σ.
b) Calculer son aire.
Retour au grain N
Solution
Retour au grain N
Solution
Retour au grain N
Retour au grain N
Calculer le flux du champ de vecteurs de IR3 défini par V(x, y, z) = (0, 0, z) à travers la sphère d’équation x2 +
y2 + z2 = 1.
Retour au grain N
Solution
III
Sommaire Entrées canoniques 68 Documents Exemples
Exercices
e) Soit Σ la surface fermée définie par Σ = Σ1 ∪ Σ2 . D’après le théorème précédent, le flux du rotationnel de V
à travers cette surface est nul. Tracer Σ et vérifier par le calcul.
Retour au grain N
Solution
JJJ
Sommaire Entrées canoniques 69 Documents Exemples
Exercices
Annexe C
Les documents
Cours :
Longueur d’un arc
La masse d’un fil (de section constante) de longueur l et de masse linéique ρ (masse par unité de longueur) vaut
m = ρl. Malheureusement, si le fil n’est pas de section constante alors la masse linéique ρ n’est plus contante et
est une fonction d’un paramètre t.
Notons (I, γ) un arc géométrique dont le support γ (I) “ modélise ” notre fil, alors on admettra que
Z
m= ρ(t)kγ 0 (t)kdt
I
Cours :
Champ de vecteurs et
circulation
Potentiel et travail
Dans toute la suite, on supposera que Ω est un ouvert de l’espace affine euclidien de dimension n = 3.
Définition 20.
Soit f une fonction de Ω dans IR différentiable. n
∂f
On appelle gradient de f , le champ de vecteur noté ∇f et défini par ∇f = ∂x i i=1
Définition 21.
Soit V un champ de vecteur de IR3 dont les composantes P, Q, R sont des applications différentiables dans Ω.
On appelle rotationnel de V, le champ de vecteur noté rot V et défini par
∂R ∂Q
(x, y, z) − (x, y, z)
∂y ∂z
rot V(x, y, z) = ∂P (x, y, z) − ∂R
∂x (x, y, z)
∂z
∂Q ∂P
∂x (x, y, z) − ∂x (x, y, z)
Si V est un champ de vecteur de IR2 , on définit son rotationnel par
III
Sommaire Entrées canoniques 72 Documents Exemples
Exercices
∂Q ∂P
rot V(x, y) = ∂x (x, y) − ∂x (x, y).
Définition 22.
Soit V un champ de vecteur de IR3 dont les composantes P, Q, R sont des applications différentiables dans Ω.
On appelle divergence de V, la fonction noté div V et défini par
∂P ∂Q ∂R
div V(x, y, z) = (x, y, z) + (x, y, z) + (x, y, z) (C.1)
∂x ∂y ∂z
PETIT FORMULAIRE
Soient c une constante, f , g deux fonctions différentiables sur Ω, U et V deux champs de vecteurs continument
différentiables sur Ω.
Alors, on a :
i) ∇(cf ) = c∇f .
ii) ∇(f + g) = ∇f + ∇g.
iii) ∇(fg) = f ∇g + g∇f .
JJJ III
Sommaire Entrées canoniques 73 Documents Exemples
Exercices
viii) div (V) = 0 ⇔ V = rot U.
ix) rot (V) = 0 ⇔ V = ∇f .
JJJ
Sommaire Entrées canoniques 74 Documents Exemples
Exercices
J précédent suivant I
Cours :
Plan tangent et vecteur normal
~ est le sens de progression du tire bouchon de Maxwell dont le manche subirait la petite rotation qui
Le sens de C
~
amène A sur ~B.
III
Sommaire Entrées canoniques 75 Documents Exemples
Exercices
Si le contour est orienté comme ci-dessous, alors ~n a le sens de progression du tire bouchon de Maxwell dont le
manche tournerait dans le sens choisi.
JJJ
Sommaire Entrées canoniques 76 Documents Exemples
Exercices
Entrées canoniques
C P
Plan tangent et vecteur normal . . . . . . . . . . . . . . 27, 75
Calcul du travail d’un champ de force . . . . . . . . . . . 18
Points et arcs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
Champ de vecteurs et circulation . . . . . . . . . . . . 17, 72
Potentiel et travail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20, 72
F R
Flux, intégrale de surface . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33 Régulier, stationnaire, tangente . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
G S
Green-Riemann, Calcul d’aire . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22 Stokes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
0.5
-1 -0.5 0 0.5 1
-0.5
-1
1
b) un cercle de centre (1,2) et de rayon 2 parcouru deux fois donc tous les points sont
multiples.
2.4
2.2
1.8
1.6
80
60
40
20
0 2 4 6 8 10
Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice B.1.2
Retour à l’exercice N
Aide 1, Exercice B.1.2
Retour à l’exercice N
Aide 2, Exercice B.1.2
Retour à l’exercice N
Aide 3, Exercice B.1.2
Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice B.1.3
Retour à l’exercice N
Aide 1, Exercice B.1.3
Retour à l’exercice N
Aide 1, question 1, Exercice B.1.4
Une paramétrisation de l’ellipse (complète) est t ∈ [0, 2π], γ(t) = (a cos(t), b sin(t))
Retour à l’exercice N
Aide 2, question 1, Exercice B.1.4
Rappel si X = (X1 , X2 ) et Y = (Y1 , Y2 ) sont des vecteurs de IR2 alors X · Y est un scalaire qui
vaut
X · Y = X1 Y1 + X2 Y2
Retour à l’exercice N
Aide 3, question 1, Exercice B.1.4
Retour à l’exercice N
Aide 4, question 1, Exercice B.1.4
3
e it − e −it
3
sin(t) =
2i
1
3it 2it −it it −2it −3it
= e − 3e e + 3e e −e
−8i"
3it − e −3it − 3e it − 3e −it
#
−1 e
=
4 2i
−1
= (sin(3t) − 3 sin(t))
4
Retour à l’exercice N
Aide 1, question 2, Exercice B.1.4
Retour à l’exercice N
Aide 2, question 2, Exercice B.1.4
dx = −a sin(t)dt
dy = b cos(t)dt
R
Calculer Γ+ Pdx + Qdy où P (resp. Q) désigne la première (resp. seconde) composante du
champ V.
Retour à l’exercice N
Aide 3, question 2, Exercice B.1.4
On a : P(x, y) = y2 et Q(x, y) = x2 .
Z Z
Pdx + Qdy = y2 dx + x2 dy
Γ+
ZΓπ+
2 2
= −a(b sin(t)) sin(t) + (a cos(t)) b cos(t) dt
0
Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice B.1.5
La paramétrisation est γ(t) = (R cos(t), R sin(t), at) avec t ∈ [0, 2π] et est bien compatible
avec l’orientation (γ(0) = A et γ(2π) = B).
On a : dx = −R sin(t)dt, dy = R cos(t)dt, dz = a dt et on obtient
Z 2π h i
2 2
W (V) =
y (R cos(t) + at) (−R sin(t)) + R sin(t) R cos(t) + (R cos(t)) a dt
AB 0
Z 2π
= −aR t sin(t) dt
0
Rb Rb
On intègre par parties a f (t)g0 (t) dt = [f (t)g(t)]ba − a f 0 (t)g(t) dt en posant f (t) = t et g0 (t) =
sin(t).
On obtient donc
W y (V) = 2πaR
AB
Retour à l’exercice N
Aide 1, question 1, Exercice B.1.6
div V(x, y, z) = y
Retour à l’exercice N
Aide 1, question 2, Exercice B.1.6
Retour à l’exercice N
Aide 2, question 2, Exercice B.1.6
x2
∇f (x, y, z) = yx, z + , y
2
Donc on a ∇f = V
Retour à l’exercice N
Aide 1, question 4, Exercice B.1.6
y
Comme V dérive du potentiel f , d’après la relation (1.5) son travail le long d’un arc orienté OA
vaut
Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice B.1.7
A’’ A
A’
O
y
1. a) on choisit une paramétrisation du segment OA, par exemple t ∈ [0, 2], γ(t) = (t, 2t).
Comme cette paramétrisation est compatible avec l’orientation (de O vers A) alors on
Z 2
applique la formule (1.3) et on a W y (V) = V (γ(t)) · γ 0 (t) dt.
OA 0
Calculons V (γ(t)) · γ 0 (t).
V (γ(t)) = V (γ1 (t), γ2 (t))
= V (t, 2t)
= (t − 2at, 3 ∗ 2t − 2t)
V (γ(t)) · γ 0 (t) = (t − 2at) ∗ (1) + (3 ∗ 2t − 2t) ∗ (2)
= t − 2at + 8t
= 9t − 2at
Il ne reste plus qu’à intégrer une fonction (en la variable t) élémentaire.
Z 2
W y (V) = (9t − 2at) dt
OA 0
= 18 − 4a
y y y
b) On calcul le travail sur l’arc orienté OA0 A = OA0 ∪ A0 A. On doit donc déterminer les
y y
paramétrisations des arcs OA0 et A0 A.
y
Un paramétrage de l’arc OA0 compatible est t ∈ [0, 2], γ(t) = (t, 0). Le travail de V
y
le long de OA0 est donc
Z 2
W y 0 (V) = V (t, 0) · (1, 0) dt
OA
Z0 2
= (t, −2t) · (1, 0) dt
Z0 2
= t dt
0
= 2
y
On fait de même sur l’arc A0 A avec la paramétrisation suivante (qui est compatible avec
l’orientation de l’arc) t ∈ [0, 4], γ(t) = (2, t).
Z 4
W y0 (V) = V (2, t) · (0, 1) dt
AA
Z0 4
= 3t − 4 dt
0
= 8
Donc le travail total de V pour aller de O à A0 puis à A vaut
W y (V) = W y 0 (V) + W y0 (V)
OA0 A OA AA
= 2+8
= 10
y
Remarque importante. On aurait pu choisir pour paramétrer l’arc orienté A0 A
la pa-
ramétrisation suivante t ∈ [−4, 0], α(t) = (2, −t) mais dans ce cas cette paramé-
y
trisation n’est pas compatible avec l’orientation de l’arc A0 A (on va de α(−4) = A à
α(0) = A0 ). Il suffit d’appliquer alors la formule (1.4). On obtient donc
Z 0
W y0 (V) = − V (2, −t) · (0, −1) dt
AA −4
Z 0
= − (3t + 4) dt
−4
= − (−8)
= 8
Quelque soit la paramétrisation que vous choisissez, vérifier toujours si celle-ci est
compatible avec l’orientation imposé par l’exercice.
y y
c) on fait de même en trouvant deux paramétrisations des arcs OA00 et A00 A.
y
– arc OA00 paramétré par t ∈ [0, 4], γ(t) = (0, t).
W y (V) = 24
OA00
y
– arc A00 A paramétré par t ∈ [0, 2], γ(t) = (t, 4).
W y (V) = 2 − 8a
A00 A
Rappels :
– cos(t)2 dt = 12 (t + cos(t) sin(t)) + C.
R
Z 2π
WCercle+ (V) = V (2 cos(t), 2 sin(t)) · (−2 sin(t), 2 cos(t)) dt
0
Z 2π
2 2
= 4a sin(t) − 8 cos(t) + 8 sin(t) cos(t) dt
0
Z 2π Z 2π Z 2π
= 4a sin(t)2 dt − 8 cos(t)2 dt + 8 sin(t) cos(t) dt
0 0 0
h i2π h i2π h i2π
2
= 2a t − cos(t) sin(t) − 4 t + cos(t) sin(t) + 4 sin(t)
0 0 0
= 4π (a − 2)
3. Deux méthodes possibles :
(a) Si V dérive d’un potentiel alors son travail est indépendant du chemin suivant et donc
W y (V) = W y (V)
OA00 A OA0 A
26 − 8a = 10
a = 2
(b) Le rotationnel d’un champ V(x, y) = (V1 (x, y), V2 (x, y) de IR2 est
∂V2 ∂V1
rot V = (x, y) − (x, y)
∂x ∂y
De plus V dérive d’un potentiel si rot V = 0 (Formule C.1.2).
Calculons rot V = 2 − a et donc a = 2.
Dire que pour a = 2, V dérive d’un potentiel f équivaut à
∂f
V1 (x, y) = (x, y)
∂x
∂f
V2 (x, y) = (x, y)
∂y
Calculons
( f.
∂f
x − 2y = ∂x (x, y) (1)
∂f
3y − 2x = ∂y (x, y) (2)
Intégrons (1) par rapport à x (y considéré comme une constante).
2
f (x, y) = x2 − 2xy + g(y) où g(y) est une fonction en y.
Intégrons (2) par rapport à y (x considéré comme une constante).
3y2
f (x, y) = 2 − 2xy + h(x) où h(x) est une fonction en x.
2 2
donc on obtient x2 − 2xy + g(y) = 3y2 − 2xy + h(x) c’est-à-dire
(
3y2
g(y) = 2
x2
h(x) = 2
Donc
x2 3y2
f (x, y) = − 2xy + +C
2 2
Conclusion : si V dérive d’un potentiel, on a vu que son travail est indépendant du
chemin (question 1) et si le chemin est fermé (cas du cercle) alors son travail est nul
(remarque 1.6). On peut vérifier ce résultat numériquement avec
WCercle+ (V) = 4π (a − 2) = 0 ⇔ a = 2.
Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice B.1.8
a)
Z Z 2π
x dy = a cos(t) (b cos(t) dt)
Γ+ 0
Z 2π
= ab cos(t)2 dt
0
2π
t + cos(t) sin(t)
= ab
2 0
= a bπ
b)
Z Z 2π
− y dx = − b sin(t) (−a sin(t) dt)
Γ+ 0
Z 2π
= ab sin(t)2 dt
0
2π
t − cos(t) sin(t)
= ab
2 0
= a bπ
Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice B.1.9
a) x2 + y2 − 2y = 0 ⇐⇒ x2 + (y − 1)2 − 1 = 0.
On reconnait l’équation d’un cercle de centre A(0, 1) et de rayon 1. D est donc le disque
de centre A et de rayon 1 privé de sa frontière.
2
1.5
0.5
–1 –0.5 0.5 1
dx = − sin(t) dt
dy = cos(t) dt
Z Z 2π
2 2 2
Pdx + Qdy = − (1 + sin(t)) cos(t) sin(t) + cos(t) (1 + sin(t)) dt
Γ+ 0
Z 2π
2
= cos(t) (1 + sin(t)) (1 + 2 sin(t)) dt
0
Z 2π Z 2π Z 2π
2 2
= cos (t) dt + 3 cos (t) sin(t) dt + 2 cos2 (t) sin2 (t) dt
0 0 0
2π h
t + cos(t) sin(t) i2π
= + − cos3 (t)
2 0 0
2π
cos(t) sin(t) + t − 2 sin(t) cos3 (t)
+
3 0
π
= π+0+
2
3π
=
2
c) On passe en coordonnée polaire et on obtient
x = ρ cos(θ)
où (ρ, θ) ∈ 4 = [0, 1] × [0, 2π].
y = 1 + ρ sin(θ)
cos(θ) −ρ sin(θ)
On rappelle que le jacobien est |J (ρ, θ) | = =ρ
sin(θ) ρ cos(θ)
Après calcul, on obtient ∂Q ∂P 2
∂x (x, y) − ∂y (x, y) = x + y
2
Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice B.2.1
En supposant que f est différentiable en (x0 , y0 ), le plan tangent admet l’équation cartésienne :
x − x0 y − y0 z − z0
∂f
1 0 (x0 , y0 ) = 0
∂x
∂h
0 1 (x0 , y0 )
∂y
soit en développant
∂f ∂f
z − f (x0 , y0 ) = (x − x0 ) (x0 , y0 ) + (y − y0 ) (x0 , y0 )
∂x ∂y
Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice B.2.2
a) x2 + y2 − ax = (x − a)2 + y2 − a2 .
Σ est le cylindre dont la base (dans le plan xOy) est le cercle de centre A(a, 0) de rayon a
et de hauteur h. Ainsi, en coordonnée polaire, on obtient comme paramétrisation
3
z
2
0
–2 0
–1 1
y0 2x
1 3
2 4
Figure C.1 – a = 2, h = 5
x = a (cos(u) + 1)
Φ(u, v) = y = a sin(u) où (u, v) ∈ [0, 2pi] × [0, h]
z = v
b) On applique la formule (2.4)
:
−a sin(u) 0
Tu (u, v) = a cos(u) et Tv (u, v) = 0 .
0 1
Ainsi on obtient :
Z 2π Z h
aire de Σ = kTu (u, v) ∧ Tv (u, v)kdudv
0 0
Z 2π Z h q
= (a cos(u))2 + (−a sin(u))2 dudv
0 0
Z 2π Z h
= a dudv
0 0
= 2π a h
Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice B.2.3
Retour à l’exercice N
Aide 1, Exercice B.2.4
2
y
1
x
Paramétrer la surface Φ(x, y) = y où ? ? est ...
??
Retour à l’exercice N
Aide 2, Exercice B.2.4
x
Φ(x, y) = y
2 − 2x − y
Calculer une normale (formule (2.1)) induite par cette paramétrisation et vérifié si sa direc-
teur coïncide avec l’orientation imposée par l’énoncé.
Retour à l’exercice N
Aide 3, Exercice B.2.4
Retour à l’exercice N
Aide 4, Exercice B.2.4
Retour à l’exercice N
Aide 5, Exercice B.2.4
ZZ Z 1 Z 2−2x
1
V · dσ = √ (2y + x + 2 − 2x) dxdy
Σ+ 6 0 0
Z 1h i2−2x
1 2
= √ y + (2 − x)y dx
6 0 0
Z 1
1 2
= √ (2 − 2x) + (2 − x)(2 − 2x) dx
6 0
Z 1
1 2
= √ 6x + 8 − 14x dx
6 0
3
= √
6
Retour à l’exercice N
Aide 1, question 1, Exercice B.2.5
Retour à l’exercice N
Aide 2, question 1, Exercice B.2.5
p
Le cône est défini à l’aide de l’équation pz = 1 − x2 + y2 donc une paramétrisation est
Φ(x, y) = (x, y, f (x, y)) où f (x, y) = 1 − x2 + y2 . Donc cône = f (D) (formule (2.6).
−∂f −∂f
On sait qu’un vecteur normal unitaire est (formule (2.1)) alors n = ∂x , ∂y , 1 .
Retour à l’exercice N
Aide 3, question 1, Exercice B.2.5
ZZ
Pour intégrer rot V (x, y, f (x, y))·n dxdy, paramétrer le disque en coordonnées polaire.
Disque
Retour à l’exercice N
Aide 4, question 1, Exercice B.2.5
x = ρ cos(θ)
avec [ρ, θ] ∈]0, 1] × [0, 2π].
y = ρ sin(θ)
On obtient alors
ZZ ZZ !
x y
rot V (x, y, f (x, y)) · n dxdy = p −p + 2 dx dy
disque disque x2 + y2 x2 + y2
Z 1 Z 2π
= (cos(θ) − sin(θ) + 2) ρdρ dθ
0 0
Z 1
= [sin(θ)]2π
0 + [cos(θ)]2π
0 + 4π ρdρdθ
0
Z 1
= 4πρdρ
0
= 2π
ZZ
x
Le calcul de p dxdy n’était pas nécessaire car cette fonction en la variable
disque x2 + y2
est impaire et le domaine d’intégration est symétrique par rapport à la droite x = 0 donc
xRR
√x
disque x2 +y2 dxdy = 0.
ZZ
y
Il en est de même pour le terme p dxdy.
disque x2 + y2
Retour à l’exercice N
Aide 1, question 2, Exercice B.2.5
Retour à l’exercice N
Aide 2, question 2, Exercice B.2.5
dx = − sin(t) dt
dy = cos(t) dt
dz = 0
On obtient donc
Z Z 2π
y V1 dx + V2 dy + V3 dz = − sin(t) ∗ (−sin(t)) + cos(t) ∗ (− cos(t)) + 0 dt
Cercle 0
= 2π
Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice B.2.6
On applique le théorème d’Ostrogradski (formule (2.8)). Les normales à la sphère sont suppo-
sées sortantes.
Notons V la boule de centre O et de rayon 1.
ZZ ZZZ
V · dσ = div V dxdydz
Σ+ V
ZZZ
= dxdydz
V
= Volume de la boule unité
4π
=
3
Pour ceux qui ne connaissent pas le volume d’une boule :
il suffit de passer
en coordonnée sphérique.
x = ρ sin(θ) cos(φ)
(ρ, θ, φ) =⇒ y = ρ sin(θ) sin(φ) où (ρ, θ, φ) ∈]0, 1] × [0, π]×]0, 2π[.
z = ρ cos(θ)
Le jacobien vaut det J( ρ, θ, φ) = ρ2 sin(θ).
ZZZ Z 1Z π Z 2π
dxdydz = ρ2 sin(θ) dρdθ, dφ
V 0 0 0
4π
=
3
Retour à l’exercice N
Solution de l’exercice B.2.7
0.8
0.6
0.4
1
0.8
0.6
0.4
–1
–0.5 0.2
–0.2 0.5
–0.4 1
–0.6
–0.8
–1
a)
1
b) De par Φ , un vecteur
la paramétrisation normal est
−z sin(θ) cos(θ) z cos(θ)
1
n = z cos(θ) ∧ sin(θ) = z sin(θ) qui ne correspond pas à l’orienta-
0 1 −z
cos(θ)
tion de l’arc fermé Γ1+ paramétré par γ 1 : θ ∈ [0, 2π], sin(θ)
1
c)
Z Z 2π
0
V (γ(θ)) · γ (θ) dθ = (− sin(θ) sin(θ) − cos(θ) cos(θ)) dθ
Γ1+ 0
= −2π
x
rot V = y
−2z
En appliquant la formule de Stokes (2.6) (avec le signe −) car incompatiblité de l’orien-
tation, on obtient
ZZ Z 0
rot V · dσ = − V γ (θ) · γ 1 (θ) dθ
1
Σ1+ Γ1+
= 2π
ρ cos(θ)
d) On paramétrise Σ2 par γ 2 : (ρ, θ) ∈ [0, 1] × [0, 2π], ρ sin(θ) .
1
cos(θ) −ρ sin(θ) 0
2
Une normale à Φ est n = 2 sin(θ) ∧ ρ cos(θ) = 0 qui correspond à
0 0 ρ
1
l’orientation de l’arc fermé Γ+ .
0.8
0.6
0.4
1
0.8
0.6
0.4
–1
–0.5 0.2
–0.2 0.5
–0.4 1
–0.6
–0.8
–1
e)
Comme Σ = Σ1 ∪ Σ2 , on a alors d’après le théorème énoncé
ZZ ZZ ZZ
rot V · dσ = rot V · dσ + rot V · dσ
Σ+ Σ1+ Σ2+
= 0
Vérification :
ZZ Z 2π Z 1
rot V · dσ = rot V Φ (ρ, θ) · n2 dρdθ
2
Σ2+ 0 0
Z 2π Z 1
= −2ρdρdθ
0 0
= −2π
Retour à l’exercice N