You are on page 1of 3
VI. — Fivax “EMENT 45, Les ressources financiéses du Fonds spécial proviendront de contributions volontaires des Etats Membres de "'Organisa- tion des Nations Unies ou membres d'institutions spécialisées oa de PAgence internationale de l'énergie atomique. Le Fonds est également habilité & recevoir des dons de sources non gou- vyernementales, Nor es contributions des gouverne- ‘ments seront annuelles, mais, comme la durée de beaucoup de projets du Fonds sera vraisemblablement plus longuo, il est Fecommandé que les contributions soient annoncées formelle- ment ou indiquées autant que possible pour plusieurs années et ix6t que possible chaque année. 46, Le Secrétaire général est prié de réunir chaque année tune conférence des contributions volontaires & Inquelle les gou- vernements annonceraient leurs contributions au Programme Gargi d’assistance technique et au Fonds spécial respectivement. Sian gouvernement annonce une premiére contribution glo- bale, il devrait, dans un d&lai raisonnable, indiquer la répartition de sa contribution entre les deux programmes. 47, Tes contributions des gouvemements seront versées et ‘montaies facilement utilisables par le Fonds spécial, de fagon A assurer Tefficacité et la bonne gestion de ses opérations, ou seront autant que possible convertibles en monnaies facilement utilisables par le Fonds. A cette fin, il est demandé aux gou- vvernements de verser wie fraction aussi importante que possible de leurs contributions dans In monnaie ou les monnaies qui, selon les indications du Directeur général, seront nécossaires pour exéeuter le programme du Fonds, Le Directeur général devra stefforcer d/utiliser au maximum les monnaies mises & sa disposition, on tenant compte des principes applicables en ce qui concerne Ia nature et les conditions d'emploi des contributions. 48. A Ia fin de la premitre année des opérations du Fonds spécial et, par Ia suite, quand il le jugera nécessaire, le Direc- teur général soumettra & Vexamen du Conseil d’administeation ‘un rapport indiquant dans quelle mesure les restrictions dont les contributions auront pu faire l'objet auront compromis In. sou plesse, Veficacité ct In bonne gestion des opérations du Fonds Le Conseil «administration devra aussi examiner les mesures A prendre en vue de facliter les opérations du Fonds & propos des monnaies qui ne seront pas jugées facilement utilisables. ‘Toute décision adoptée & ce sujet sera soumise & Texamen du Conscit économique et social et de l'Assemblée générale, 49, Les contributions ne seront soumises & aucune restriction concernant leur emplot par (elle ou tlle institution, dans tel ot tel pays bénéficinire ow pour tel ou tel projet 30. Afin que le caractére multilatéral du Fonds spécial_soit strictement respect, aucun pays contribsant ne devra bénéficier dun traitement. spécial concernant sa contribution et aucsine ‘égociation ne devra avoir lieu entee pays contribunnts et pays Indfciares au sujet de utilisation des momiaies. 51, Etant donné que les programmes seront étatiis en fone- tion de projets, il ne devrait pas y avoir de répartiion & priori des fonds entre pays ou entre grands domaines d'assstance 52, Les gouvernements bénéficiaires devront normalement sup- Porter une partic des dépenses qu’entraineront les projets, di toins 1a partie gui sera payable en monnaie nationale. Cepen- Gant, il pourra étre dérogé & cette régle wénérale dans ie ens ot des pays seront jugés financitrement ineapables de faire tn versement, méme et monnaie nationale, 53. Le Fonds spécial sera régi par des dispositions financidres conformes aux régles et politiques finances de FOrganisation des Nations Unies, Les dispositions finaneitres reatives att Fonds seront élaborées par le Secréiaire général def Organis tion cles Nations Unies, en consultation avee le Directeur gents ral, et soumises A Vapprobation du Conseil. d'administration, apris examen par le Comité consultatif pour les questions nd- ministratives et budgéiaires, Dans V'élaboration de ces dispo- tition, il faudra tenir compte des besoins spéciaune des opéra- tions dui Fonds; ne disposition appropriée devra notamment ermetire Papprobation de projets dune durée de plus dm an t Péchange de devises entre le Fonds et le Compte spécial du Programme dlargi d'assistance technique, I! devrait element ¥ avoir une disposition habilitant le Directeur général & établi, Assemblée générale ~ Trelziame session fen consultation avec le Conseil diadministration, «an réglement financier appropri. * 54, Le budget d'administration préparé par le Directeur sé néral avec Passistance du Secrétaire général de Organisation des Nations Unies sera soumis pour approbation att Consell administration avec, Te eas Gch consultatif pour les questions administratives et budgétaires, I] sera sountis & PAssemblée générale, en méme temps que le rap- port annuel du Conseil d'administration, avec les observations dy Comité consultatif your les questions administratives et bude seaires, Le Fonds spécial devea Gtre habilité & constituer gra- duellement une réserve en affectant & cette fin un potreentage donné des contributions totales de chaque exerciee, jusqu!d concurrence dan montant & déterminer par le Conseil adi nistration sur In recommandation du Directeur général 56, Le Conseil d'sdministration devea dtre Iabilité & envisnger de réserver un certain pourcentage des ressources du Fonds spécial pour loctroi, & a demande des gouvernements, dane assistance titre remboursable pour des projets relevant da rmsandat du Fonds, Partie C Réafirme les conditions énoneées dans ta, section III de la résolution 1219 (XII) de Assemblée générale, aux termes desquelles TAssemblée examinera’& nou: au la portée et les opérations futures du Fonds spé- cial et prendra les mesures qu'elle estimera utiles, 7760me séance plénidre, if octobre 1958. * a o® A sa 782ime séance énitre, le 5 décembre 1988, PAssemblée gintrale a confirmé la nomination par le Sccrétaire général de AE Paul G, Hoffman aux fonctions de Directeur géuéral dx Fonds spteiat or86 en vertu do ta résolution ce-decsus, 1255 (XME). Programmes assistance technique des Nations Unies A ’Assemblée générale, Ayant examiné la résolution 701 (XXVI) du Conseil Georiomique et social, en date dur 31 juillet 1958, Parlageant Pavis exprimé dans cette résolution, selon Jequel une extension graduelle et continue des activités Programme Glargi assistance technique et de ses ressources financiéres est souhaitable, Prenant note avec satisfaction du fait que, tors de Conférence pour les annonces de contributions tenue le 16 octobre 1958, ct ultérieurement, soixante-dix-huit gouvernements ont annoneé formellement des contribu- tions au Programme élargi pour 1959, et que quatorze de ces contributions seront plus élevées qu'en 1958, Craignant cependant que les contributions annonces et cellés qui pourraicnt Pétre encore ne soient jnsufl- santes por permettre de donner plus d’extension au Programme élargi en 1959, Considérant qu'il est souhaitable d'utiliser au mieux toutes les ressources disponibles, Constatant avec satisfaction que Von fa efforts dans ce sens, Notant avec satisfaction que Ia Conférence générale de l'Agence internationale de Ménergie atomique a dé cidé, [ars de sa cleuxidme session, que I’Agence demar- derait & participer aut Programme élargi, 3 Voir A/4024, it actuellement d Résolutions adopté ur les rapports de Ia Deuxiéme Comm! 1 ‘Accueillant avec satisfaction ta décision prise par le Conseil économique et social de modifier sa résolution 222 (IX) des 14 et 15 actit 1949, afin de permettre & PAgence internationale de I’énergie atomique de parti- ciper au Programme élargi, et reconnaissant que, de ce fait, il est probable que on fera davantage appel aux ressottrces du Programme, 1. Exprime Pespoir que les ressources escomptées pour le Programme élargi d’assistance technique per- mettront de porter les opérations & un niveau légére- ment plus élevé en 1959; 2. Invite les gouvernements & continuer de verser, au titre du Programme dlargi, des contributions devant permettre Pextension graduelle du Programme; 3, Pric le Secréiaire général de communiquer la pré- sente résolution aux gouvernements des Etats Membres de l’Organisation des Nations Unies ou membres d’ins- titutions spécialisées ou de I'Agence internationale de Pénergie atomique. 780Ime stance plénitre, 14 novembre 1958. B L’Assembiée générale, Ayant exaiminé la section V du chapitre IIT du rap- port du Conseil économique et social’, Prend acte avec satisfaction des opérations entre- prises par le Secrétaire général au titre dut programme ordinaire d’assistance technique de Organisation des Nations Unies. 7808me séance plénizre, 14 novembre 1958. c L' Assemblée générale, Considérant que un des problémes essentiels qui, dans le domaine des ressources techniques, se posent aux pays peu développés est celui de la pénurie de cadres techniques, Tenant compte de la nécessité utiliser au mieux les ressources relativement peu abondantes dont on dis- pose pour les programmes d'assistance technique des Nations Unies, Notant avec intérdt Vexistence d’arrangements qui permettent de former du personnel technique de niveau moyen dans le cadre de ces programmes, Reconnaissant qu'une extension de la formation tech- nique de personnel qualifié pour l'industrie, Pagricul- ture, les transports et d'autres domaines pourrait étre asstirée si Yon profitait dans toute la mesure possible des services de formation technique de niveau moyen existant dans de nombreux pays, Prie le Bureau de Vassistance technique de continuer & consulter les pays participants oit il existe des ser~ vices de formation de niveau moyen sur la possibilité de profiter davantage encore de ces services, dans le cadre du Programme élargi d’assistance technique, pour la formation de personnel des pays peu développés, et de présenter un rapport sur cette question au Conseil économique et social lors de sa vingt-huitiéme session, 780ime séance plénidre, 14 novembre 1958. 2 Documents offciels de "Assemblée géntrale, treisiéme ses- sion, Supplément No 3 (A/3848). L’Assemblée générale, Tenant comple de Vimportance que présente la co- opération internationale en matiére d'assistance tech- nique pour le développement économique et Vaccrois- sement du bien-étre de la population, en particulier dans les pays peut développés, Recommande aux gouvernements des Etats Membres de continuer & intensifier la coopération internationale dans ce domaine au moyen des programmes d'assistance technique des Nations Unies et d'autres accords ou programmes multilatéramx et bilatéraux, en slinspirant notamment des principes énoncés au paragraphe 1 et 2 Talinga d, sous-alinga i, du paragraphe 2 de Yan- nexe I a la résolution 222 A (IX) du Conseil écono- migue et social, en date du 15 aoitt 1949, et en parti- ctilier de continuer & mettre au point des formes de coopération appropriées qui permettraient aux pays pet. développés d'obtenir lassistance technique dont ils ont besoin pour hater le développement des secteurs de leur économie qu’ils jugent essentiels, 7808me stance plénitre, 14 novembre 1958. L'Assemblée générale, Considérant que le but essentiel de l'aide internatio- nale, et en particulier de I'assistance technique, doit tre’ de permettre aux pays en voie de développement Economique d'étre le plus rapidement possible en me- sure de réaliser eux-mémes leur développement, Considérant que, pour cette raison, et aussi du fait des ressources limitées dont on dispose pour le pro- gramme ordinaire d'assistance technique de !Organisa- tion des Nations Unies et le Programme élargi d’2s- sistance technique, une partie importante de celles-ci doit étre consacrée aux programmes permettant la for- mation de cadres nationaux capables de prendre le plus rapidement possible la reléve de Waide technique inter- nationale, Constatant que le Conseil économique et social, dans sa résolution 699 (XXVI) du 31 juillet 1958, a noté avee regret wn ceriain déclin des activités d'assistance technique relatives aux bourses en 1956, et de nouveau en 1957, Reconnaissant selon la procédure d’élaboration des programmes & Péchelon national, la répartition des fonds par type d'assistance dépend du choix fait par les gouvernements bénéficiaires, Rappelant les avantages que les gouvernements béné~ ficiaires des programmes d'assistance technique des Nations Unies peavent retirer d'un usage plus large des facilités d’attribution de bourses qui leur sont of- fertes par ces programmes, Estimant que la formation de cadres nationaux se~ rait grandement facilitée si les pays en voie de dévelop- pement pouvaient disposer sur une plus grande échelle, Erice 2 la coopération internationale, de centres natio- faux ou régionaux chargés de former, dans le pays ou la région intéressés, les spécialistes qualifiés nécessaires au développement économique, 1. Exprime sa conviction que V'attribution de bourses représente un des moyens les plus efficaces de forma tion de cadres nationaux, capables notamment de conti- in Assemblée génére nuter et de développer Yoeuvre accomplie par les ex- perts; 2, Aitire Pottention des gouvernements sur Vintérét que présente, pour les pays en voie de développement, fa création ot le développement de centres nationaux ow régionaux destinés 2 la formation des spécalistes qualifés nécessaires au développement économique; 3, Prie les différents services chargés de Vadminis- tration des programmes d'assistance technique d'accor- der toute Pattention requise aux demandes de projets relatives aux bourses et & celles qui concernent P'établis- sement oti le développement de tels centres & I'échelon national ou régional TOdme stance plénidre, 4 novembre 1958. 1256 (XII), Assistance technique de Organi Son Yo Nittons ‘Unies on mative dadmi- nistration publique L’Assemblée générale, Reconnaissant le role important que joue Vadminis- tration publique dans la mise en oeuvre des programmes de développement économique et social, Prenant acte du mémoice du Secrétaire général® et du rapport du Conseil économique et social sur les pro- grammes d'assistance technique de 1'Organisation des Nations Uniest, ainsi que de la résolution 681 (XXVI) du Conseil, en date du 16 juillet 1958, Constatant en outre qu'un certain nombre de gou- vyernements ont exprimé le désir de recevoir de !'Orga- nisation des Nations Unies, ou par son intermédiaire, tune assistance temporaire qui lear permette de pour- voir des postes de direction ot d’exécution dans leurs services administratiés, 1. Prend note avec satisfaction des résultats déj& ob- tents par les programmes assistance technique de VOrganisation des Nations Unies dans le domaine de Vadministration publique; 2, Autorise le Secrétaire général & apporter wn sup- plément & ces programmes de fagon &: a) Aider, sur leur demande, les gouvernements par- ticipant & ces programmes & s'asstrer temporairement le concours de personnes dément qualifiées qui, tant au service desdits gouvernements, rempliraient des fonctions de direction ou d'exécution telles que ces gouvernements pourront les définir, étant entendu que ces fonctions comprendront normalement la formation de ressoriscants Gu pays intéressé, por Tes mettre en mesure d'assumer le plus rapidement possible les res- ponsabilités temporairement configes atx experts re- crutés sur le plan international; 5) Aider les gouvernements intéressés, selon les be- soins, & couvrir les dépenses qu’entrainera Pemploi de ces experts; 3, Décide que tout gouvernement qui demandera une telle assistance devra participer aux frais entrainés par sy lbid treisitme session, Annexes, point 29 de Vordte du jour, document A/C2/ 4" Ibid, treistdme’ session, Supplément No 3 (A/3848), chap. TID part B. —Trolléme session Vemploi de chaque expert, jusqu’a concurrence dune somme qui ne soit pas inférieure au montant total des émoluments que recevrait V'un de ses ressortissants remplissant des fonctions analogues; 4, Autorise le Secrétaire général & négocier des ac- cords définissant les rapports qui devront s'établir entre POrganisation des Nations Unies, les experts et, les gouvernements intéressés, et notamment les conditions et modalités d'emploi des’ experts; 5. Recommande en outre que, chaque fois que l'as- sistance demandée relévera de la compétence d'une ins- titation spécialisée, on ne prenne atictine mesure sans avoir préalablement consulté cette institution et obtenu son accord 6, Décide que cette assistance sera fournie, sur une base modeste et & titre d'essai, par les services existants du Secrétariat de YOrganisation des Nations Unies et sans aucune augmentation des dépenses dadministra- tion; 7, Invite le Secrétaire général & présenter au Conseil économique et social, lors de sa vingt-huitidme session, et a l’Assemblée générale, lors de sa quatorziéme ses- sion, un rapport détaillé sur le progrés de cette expé- rience. 780dme séance plénitre, 14 novembre 1958. 1803 (XII). Question de Paide a la Libye L’Assemblée générale, Roppelant te role jous par VOrganisation des Nax tions ‘Unies dans la création de I'Eiat indépendant du Royaume-Uni de Libye, en exécution de ta résolution 289 A (IV) de ’Assemblée générale, en date du 21 no- vembre'1949, par laquelle PAssemblée générale recom mandait que la Libye fit constituée en up Etat indé- Bendant ef souveran, et rappelant que la Libye a acckdé 4 T'indépendance te 24 décembre 1951, conformément A cette résolution, Rappelant sa résolution $18 (VI) du ler février 1952, dans laquelle elle priait le Conseil économique et social d'étudier, en consultation avec le Gouvernement du Royaume-Uni de Libye, les moyens qui doivent per- mettre & VOrganisation des Nations Unies, avec la. co- opération de tous les gouvernements et des institutions spécialisées compétentes, dapporter, sur la demande du Gouvernement libyen, une assistance supplémentaire au Royaume-Uni de Libye en vue de fintancer ses pro- grammes fondamentaux et urgents de développement économique et social, en tenant compte de la possibilité ouvrir & cet effet un compte spécial alimenté par des contributions volontaires, et de faire rapport & ce sujet Al'Assemblée générale lors de sa septieme session, _Rappelant en outre sa résolution $29 (VI) du 29 jan- vier 1952, relative au probléme des’ dommages de guerre en Libye, Rappelant sa résolution 398 (V) du 17 novembre 1950, par laquelle elle reconnait la’ responsabilité spé- ciale qui incombe & !Organisation cles Nations Unies en ce qui concerne l'avenir de Ia Libye, ainsi que sa résolution 924 (X) du 9 décembre 1955,

You might also like