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Cours 2 PMM Comportement Mécanique Monotone Et Cyclique-Suite
Cours 2 PMM Comportement Mécanique Monotone Et Cyclique-Suite
N . Matougui
Essais de pénétration : Essai de dureté
3.!.r
• NB:
• Il est à noter que de nouveaux matériaux, plus durs que le diamant, sont
en cours de développement. On peut parler du carbonitrure de bore
cùbique (c BC2N), des nitrures de carbone tridimensionnels (C3N4) ou
encore les nanobaguettes ,de diamants a~ées (ADNR) qui dépassent le
diamant sur l'échelle de dureté, et qui pourrait bien le remplacer dans de
nombreuses activités industrielles.
,
• A la différence des minéraux dont la dureté est historiquement
caractérisée par ravage (Échelle de Mohs), on utilise généralement des
essais de pénétration pour caractériser la dureté des métaux.
• Ces essais ont l'avantage d'être plus simples à réaliser et de donner des
résultats reproductibles:
• ESSAI BRINELL
• ESSAI VICKERS
• ESSAI ROCKWELL
Que ce soit pour une dureté Brinell, Rockwell ou Vickers, l'essai consiste à appliquer
sur une pièce à mesurer, un pénétrateur (dont la forme varie selon le type de l'essai)
sous une charge F (variable).
Pénétrateur diamant ou WC
{.., e'. C Uf dur
O' onne ror id 1
# formes:
- pyramide (Vickers)
-.......•..... - sphère (Rockwell, Brinnell)
. .
o ' ormeion Io~' u du mo nov
Force: 10-2 à 102 kg (en gaI, qques kg)
OUOvf du (0 r Mesure : surface de l'empreinte
H=F/S
.. "
. • • Corrélation empirique avec
Sur c
., fO S la limite d'élasticité :
'>
•
H",3R e
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: bille n
c rbure F
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Charge del"essai)
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P'nétrateur : Pyramid
en d'aman d base
carrée e d'angle au
sommet en re 2 faces
op o~ees 'gale a 136Q F
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Fa
0,2 mm a; 'L30
HRB=:L30-r
+I ; pénétration initia1e avant charge additionnelle
+P • pénétration avec charge add-tionnelle
+r : pénétration rémanente sans la charge additionnelle
39
Comparaison entre les méthodes par pénétration
4°
Mesure de résilience~al~:un,
,,~ <_ "
matériau
__ ~ , ~, = " ,~. ~i'= '0 ~',_
• ':1 Histoire
1
,
A partir de l'essai de résilience (essai Charpy) en
mesurant l'énergie absorbée à la rupture de
l'éprouvette.
éprouvette
entaillée
Principe de l'essai
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Iprouvette Charpy normalisée
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Joules
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80°C
MÉTAUX c.c. _
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CE~M~tES.
ALLIAGES J.LltJtt
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Vitesse de chargement et effet d'entaille constants
Mesure de la ténacité
,
A partir de la courbe de traction en mesurant l'aire sous la
courbe.
E.
Amélioration de la ténacité
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DES
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MÉCANIQUE
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CONCENTRAlÏON LOCALE
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CON1RA.lN 1ES
~ Traction - compression
Fatigue oligocyclique -"
Titre du diagramme
Fatigue
1
1 1
'51
• Le Laboratoire de Matériaux dispose d'une machine de flexion rotative
qui permet de tester en fatigue des éprouvettes normalisées de métal.
• Ce type de sollicitations est le plus fréquemment utilisé pour les essais.
Toutes les fibres sont sollicitées en traction ou en compression sauf la
fibre neutre. L'éprouvette présente un congé de raccordement pour être
sûr que la fissure parte de· cette zone de moindre épaisseur.
microrupteur compte-tours Panneau de Plateau de base
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Définition de la fatigue mode flexion rotative
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• Pour des questions de sécurité liées à l'usage des machines, la contrainte normale
dans la section droite la plus chargée doit rester inférieure à une contrainte limite
admissible liée au matériau et fixée par le constructeur ou par des normes .Dans le
cas de la flexion, il faut donc faire les deux opérations suivantes:
• Déterminer la section la plus chargée: c'est en générale la section du moment
fléchissant maximum (voir diagramme des moments fléchissant).
• Vérifier que la contrainte maximale dans cette section est inférieure à la contrainte
admissible imposée par le constructeur On note la formule fondamentale
suivante:
M
__ 1_* Y
a 1\11
,.,/
1z
cr M: contrainte normale en point M en MPa ou N/mm2.
Mf : moment fléchissant dans la section droite(S) en Nmm.
y : distance entre le plan neutre et le point M,en mm.
Iz : moment quadratique de la section droite 5 par rapport à l'axe de rotation
Démontrer qu'au cours de la flexion rotative,la contrainte varie entre une valeur
maximale et minimale?
Étude de variations cycliques des contraintes lors de la flexion rotative
• L'ensemble des pièces maîtresses (tel que vilebrequin) qui animé d'un mouvement
de rotation sont soumises à l'action des efforts extérieurs notamment les
vibrations produites par les secousses et le poids.
• L'analyse des chargements cycliques des contraintes est faite en essayant une
éprouvette en flexion rotative sur la machine d'essai de fatigue. On considère une
section circulaire soumise à l'action d'une charge P constante. On suppose qu'un
point M tournant à la vitesse angulaire co lorsque elle décrit une rotation de 360
0
Objectif:
Effectuer une sélection de
matériaux vis à vis de la
tolérance au dommage
Moyens:
~ Comprendre les notions de
ténacité et de résilience
~ Savoir exploiter les
données de résistance à la
fatigue
Endommagement des matériaux
• Endommagement d'origine mécanique
Endommagement élastique: flambage
Déformation plastique (endommagement des structures)
• Effets d'environnement
Oxydation
Corrosion
• Effets synergiques
Corrosion sous Contrainte
Fatigue - Corrosion
Rupture brutale
• Relâchement brutal d'énergie
élastique à partir d'un défaut
exista nt
(ex. ba lion sur-gonflé)
• Bilan énergétique:
100
0.01~------H-'---t+
+
0.1 -+- Il
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1e -00 -+- Il
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Mate ria Is:\M eta 1 Ma teria Is:\Ceram le Ma terials:\Po Iym e r M aterial s:\M etal M aterial s:\Ceram ie M alerials:\Pol ym er
Phénomène de Fatigue dans les
structures!
INTRODUCTION
150 ans de recherche et un problème qui reste pourtant d'actualité!
La rupture brutale et imprévisible de pièces mécaniques pendant leur utilisation fait l'objet de travaux de
recherche depuis 1840, soit maintenant plus de cent cinquante ans. Aujourd'hui, les pôles scientifiques de
recherche Science pour l'ingénieur a travers le monde sont au cœur de ce problème, et de ses avancées
e
• L'analyse de l'accident montrera que c'est la rupture brutale d'un des essieux de la locomotive qui est à l'origine
de cette catastrophe. Cela apparaît d'autant plus étrange que ce matériel était en service depuis plusieurs mois,
sans aucun problème apparent ou incident de ce genre. Le sournois phénomène de fatigue vient d'être révélé au
public, d'une façon bien dramatique. Rapidement, les autorités établiront un certain nombre de
recommandations techniques aux constructeurs de matériel, et mettront en avant la nécessité de définir des
procédures de tests afin de garantir la solidité dans le temps des essieux.
• Pour le monde industriel, ce problème de fatigue, souvent appelé « maladie de l'acier » par le grand public, est
apparu dès le début de la révolution industrielle, et le développement massif de machines utilisant des pièces
O
mécaniques en mouvement. Pour autant, au milieu du XIX siècle, il est toujours aussi difficile de ce prémunir des
effets invisibles de la fatigue des pièces. Il faudra en particulier attendre les efforts conjugués de Rankine en
Grande-Bretagne et Wôhler en Allemagne pour obtenir les premières avancées conceptuelles dans la
compréhension de ce phénomène.
• Si le premier mit en évidence l'effet néfaste des concentrations de contraintes (gorges, changement brusque de
géométrie, trous ...), le second, après plus de 23 ans de travaux, proposera un protocole d'essai permettant de
déterminer la charge admissible pour un essieu, en service. Il apparut en particulier que cette charge, répétée un
grand nombre de fois, est très inférieure à celle pour laquelle le même essieu casse instantanément (charge
statique).
61
Afin de préciser les différents aspects de la fatigue des métaux - matériaux les
plus utilisées même si la fatigue concerne d'autres matériaux tels les
polymères, les céramiques ou encore le béton - il est plus simple, pour bien
distinguer les différents domaines où la fatigue peut apparaître ou non, de
commencer par l'étude des résultats des essais effectués généralement sur des
éprouvettes de petites dimensions comparées à celles des structures
industrielles, sollicitées dans des conditions simples alors que les chargements
en service sont souvent complexes.
A.lteruée
sYlnétt-ique
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•.. 1 : Différent c de solli iration: contrainte ..temps. contrainte ..déformation
63
Fiaur i :C urbe 1" nduran ou cI ôhl r
Contrainte 1
1
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Zone II Zone 2 J Zone 3
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Zone oligocyclique
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Figure
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ur e c ntrainr -déformati n en fatigue 1\goc lique
F'i"-srur'e 4: C{tICl' erne-nt u dtu i erne-nt Iiqu e 1,)31' fa ri grie
Traction
--- --- .+r s ati lIe
Ad 0 ucis sem en t
66
• Chacun des deux comportements possibles d'un matériau est mis en
évidence par la position de la courbe de traction cyclique par rapport à la
courbe de traction monotone. Ces positions relatives permettent donc de
prévoir le comportement d'un matériau sous sollicitations cycliques: s'il y
a durcissement en fatigue, la courbe de traction cyclique est au-dessus de
la courbe de traction monotone, au-dessous s'il y a adoucissement
comme s'est montré sur la figure suivante.
On a pour les matériaux courants tels les aciers ou les alliages légers,
e -cr<r -<rD)
R-B=A---
(J'a -(J'D
cr
où oest la limite d'endurance qui borne inférieurement ce domaine, A, B et C
des paramètres caractéristiques de l'alliage métallique et des conditions d'essais.
Zone d'endurance illimitée
• La limite d'endurance ce peut être définie comme l'amplitude de contrainte en dessous de laquelle une
microfissure créée par fatigue dans un matériau n'arrive plus à passer une barrière métallurgique telle un
joint de grain par exemple.
• Pour certains matériaux tels les alliages légers, le passage du domaine d'endurance limités au domaine de
sécurité est très progressif. La courbe présente un coude très arrondi et elle ne devient horizontale qu'au
delà de 108 cycles ; il est même parfois difficile de détecter une asymptote horizontale lorsque la
sollicitation se fait en milieu corrosif tel l'air humide. Par contre, pour d'autres matériaux comme les aciers
ferritiques, la courbe de W6hler présente un coude bien marqué, situé entre 106 et 107 cycles, et la limite
d'endurance est alors déterminée sans ambiguïté. Dans ce cas, on considère en pratique une zone
entourant cette limite, zone dans laquelle la rupture garde un caractère aléatoire et où il est possible de
déterminer statistiquement une limite d'endurance à partir de la distribution des ruptures et des non-
ruptures : ce sera par exemple, la contrainte correspondant à la probabilité d'apparition de 50% de
rupture. Les seules méthodes rigoureuses de détermination de la limite d'endurance font donc appel à des
méthodes statistiques. La figure 5 présente la définition de la courbe de W6hler probabilisée.
• Notons enfin que la dispersion des résultats des essais de fatigue est un fait d'expérience. Celle-ci provient
en effet de nombreuses causes liées à l'hétérogénéité des matériaux, aux tolérances d'usinage, aux
défauts superficiels, à la présence de contraintes résiduelles, aux tolérances de montage sur la machine
d'essai, aux variations de température et de milieu environnant lors des essais ... On peut la réduire en
précisant tous les paramètres et en les maintenant dans des limites étroites, mais on ne peut pas
l'éliminer du fait du caractère aléatoire des ruptures en fatigue. C'est pourquoi,
• la durée de vie pour une contrainte donnée ne peut être représentée par un point mais bien par une
distribution du nombre de cycles à rupture
Figure 5 : Estimation de la durée à partir d'une courbe de W6hler probabilisée
Coutrninte
Distribution
tatistinue
an _.- .- ._._._._.
Essai de Fluage
Pour des essais de longue durée, il est préférable de placer la machine dans une salle climatisée afin d'éviter
les instabilités liées à des changements de température atmosphérique. Avant de lancer un essai,
l'alignement de l'éprouvette avec le système de mise en charge doit être réalisé avec soin. Il est parfois
nécessaire de soumettre l'ensemble à une précharge, celle-ci ne devant pas être supérieure à 10 % de la
limite d'élasticité du matériau testé.
Machines
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Éprouvettes
Les dimensions des éprouvettes sont directement liées aux capacités de la machine et aux types de mesures à
réaliser. Pour de faibles déformations de fluage, il est nécessaire de prendre des longueurs de section utile (zone
centrale de l'éprouvette à géométrie constante servant de base de mesure) importante pour augmenter la
sensibilité des mesures. Les essais sont réalisés sur des éprouvettes normalisées cylindriques ou plates. Les
figures 3 et 4 donnent des dessins d'éprouvettes types de fluage, employées respectivement par l'industrie
aéronautique (Société Nationale d'Étude et de Construction de Moteurs d'Avions SNECMA) et nucléaire
(Électricité de France EDF).
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Courbes de nuage et conventions
Différents types de fluage
°
La courbe de fluage est présentée dans un graphe déformation temps. La déformation ê atteinte
en fin de chargement n'est pas représentée sur le graphe. En général, pour des températures
supérieures à 0,3 TF, jJ existe trois stades de fluage (figure ,q) :
- le fluage primaire, ou transitoire, pendant lequel la vitesse de fluage (ou vitesse de
déformation) diminue avec le temps, ce qui correspond à une augmentation de la résistance du
matériau, ou
encore à une consolidation;
--le fluage secondaire, ou stationnaire, ou encore quasi visqueux, pendant lequel la vitesse de
déformation est constante avec le temps ;
-le fluage tertiaire, pendant lequel la vitesse de déformation croît jusqu'à la rupture, un
phénomène de striction pouvant apparaître au cours de ce stade.
Pour des températures inférieures à 0,3 T'T, Ies trois stades décrits précédemment ne s'observent
pas. Dès le début du fluage, la vitesse de déformation décroît continûment pour presque s'annuler,
le matériau se consolide continûment: c'est le fluage logarithmique.
D'autres types de fluage peuvent être observés, mais leurs applications pratiques sont très réduites.
Par exemple, pour les alliages métalliques, le fluage Nabarro, ou fluage visqueux, s'observe
pour des températures proches de la température de fusion.