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Efchct04 Handouts Amf
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Indice : L’ombre 1
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TRÈS CHER ,
LARRY CROSWELL
Indice : Genius 1
Cher ,
Merci.
Bien à vous,
Lawrence Croswell
Indice : Genius 2
LE DIRECTEUR DE
LE DIRECTEUR L’ASILE DE DANVERS
DE L’HÔPITAL DE PREND SA RETRAITE
DANVERS FAIT BÂTIR Originaire de Salem, le Dr William Shine, di-
recteur de longue date de l’hôpital psychiatrique
UN AMPHITHÉÂTRE de Danvers, est sur le point de prendre sa re-
traite après vingt-cinq ans de bons et loyaux ser-
POUR LES PATIENTS vices. On attribue au Dr Shine, réputé pour son
érudition, sa bienveillance et ses traitements pro-
gressistes, la rénovation de l’établissement pour
Des ouvr iers ont donné les prem iers coup le bien-être de ses patients. Avant son arrivée
s
de pioche aujourd’hui à l’hôpital psychiat en 1890, l’asile souffrait d’une réputation désas-
rique
de Danvers pou r la cons truction d’un treuse et le moral du personnel était au plus bas.
petit
amphithéâtre à l’usa ge des patients. Les Les accidents et le taux de mortalité des patients
oc-
cupa nts de l’établissement y joui ront d’un comptaient parmi les plus élevés du pays.
lieu
idéa l pou r converser sereinement, écou ter
des Tout comme l’institution qu’il dirigea avec
lectu res de poèmes ou profiter de spectacle
s tant de succès, le Dr Shine manifestait parfois
mus icaux dan s un décor idyllique, près
du une personnalité surprenante. Nos fidèles lec-
bass in de l’asi le. « Un endroit magnifique,
où teurs se souviendront des récriminations lorsque
l’eau et la terre se rejoignent », déclare
le di- cet homme, alors en fonction depuis moins d’un
recteur, le Dr James Berger.
an, fit disposer un disque de granite sculpté au
Patient de l’hôpital et superviseur bord du réservoir d’eau de la propriété, et ce, aux
des dépens du contribuable. Le Dr Shine insistait dé-
travaux, And rew MacBride ajou te que
son jà, comme il continue de le faire, pour que l’on
équipe a eu quelques difficultés à bris
er et ne touche pas au disque décoratif, même après
à retirer un vaste disque de gran ite au
motif son départ. Malgré ses excentricités, c’est de la
artis tique, placé sur Hathorne Hill à l’end
roit capacité du Dr Shine à transformer un asile en
du chantier. C’était l’ancien dire cteu r,
le Dr établissement phare que l’on se souviendra.
William Shine, qui l’y avait fait déposer.
Cé-
lèbre voya geur, le Dr Shine pens ait appa Ayant visité nombre de régions exotiques
rem-
ment que le disque portait chance à l’éta dans sa jeunesse, le Dr Shine déclare qu’il n’as-
blis-
sement placé sous sa dire ction . pire désormais qu’à profiter sereinement de
la retraite dans sa ville natale de Salem. Le
Les habitants de la région s’interrogent docteur a manifesté l’intention de léguer ses ar-
sur
les dépenses asso ciées à une cons truction chives personnelles et professionnelles à l’hôpi-
des-
tinée à des malades mentaux . Toutefois, tal de Salem.
le Dr
Berger défend ce projet d’amphithéâtre en
ces Concernant son successeur, le Dr James
termes : « Il conv ient de se rapp eler que
nous Berger, le Dr Shine ne tarit pas d’éloges : « Le
cherchon s à améliorer le bien-être de tous
les docteur Berger sera à coup sûr un protecteur sin-
citoyens, et en particulier ceux que l’on
es- cère des affligés et un bon maître pour cette ins-
time trop frag iles ou perturbés pou r part
ici- titution. » Il ajoute : « J’espère du fond du cœur
per à la vie du monde dan s son ensemble
.» que le docteur Berger voudra bien conserver les
vieilles pierres telles qu’elles sont et concentrera
ses efforts sur l’avenir de l’hôpital, que j’entrevois
radieux. » Toute l’équipe du journal souhaite au
Dr Shine une retraite longue et heureuse.
119
2 ju 1890
Les be q affct ’hôpi s pon, et ’un r u s
tès emés olègu ’actat as om céda d’un er
rane su à l’or. À di ri, si ur as t e s
cocos, je tora niné en c ur, ma ta q
pat e n me niru. J’a tuis été coré à ce
polème r me ye t e d ’ag rtet. La c,
pev me sin, a déjà teé de ir. Mas ’a poné
le t poco ps afo n et so cié de s,
et ’on r de t e sécué ju’ic. Je d ro le qe
d’Hatn, sa tr, afin îtir te s u urt o
le cat c i, persa d pis éjà abîmés e léras.
Hatn a fa ti l iq, qu’il it un mo pïen
asé à que c de ps. Qul erl er e p d’un ête
zélé ! Qu e m em de ru l’ob t, pa n erédie, de
con a c qu re à no ir à to r Har Hil.
12 nob 1890
J’a m a m ur su ’Hatn. Il ’ag en, co j e
soçon, d’un n e ts in, un u pége cre
l’ête s’es éta d la r e ême ’ar a cne. Herun,
il arlet e sé le ve d p. Le sb à sa
suc e si t e ju ù il t vé, ma r ul an ?
Mix a n a s’atd ur l yère éol. Ma mon
cos orénat à l’inl un i ne s con afi
con ’ête , co d’at de sèce, no t ot, à no
at héris e n de. 120
Indice : Genius 5
3 décer 1890
C’es t. Le sb a été paé, pog da n op réca a
co qi éta s at r a le. Les tub post
cor e l épe t et « inlin em décove »
su tan ’hôpi, ma rin uère ’imr o rit
et ur d la heu gon e s ilé réel. Mas
po ux av, le n ev e pci, à da d e r e
à l’av. J’obv éjà de g de éri c le tes s
mer pen, co s’il émein ’un g uh éveé.
7 ma 1915
J’a roné mo cse. Le r Ber m aît ête
je om joé et péte. Pret sic e pen
à l’ac, je a romé de ma ti l iq es a
bo d si, su cin. Aur-t-il nu me ge ? Je n
poi décen i xqu ra réel ur el ’a fi l
ce qe bi s aées. J’a dû int es étes, un « va
semal », po ulr u’il it lut is di su
pa. Je p or ’il ne res e ji y he.
121
Indice : Genius 6
DÉCÈS À L’HÔPITAL
PSYCHIATRIQUE DE
DANVERS
L’hôpital de Danvers nous apprend le décè
s
d’un patient, And rew MacBride, d’âge inco
n-
nu. MacBride a été découver t inan imé
dans
sa cellu le ce matin. Le directeu r, James
Ber-
ger, a déclaré qu’il s’agissait d’un suicide
: « Ce
genre d’événement est toujours une trag
édie,
a-t-il ajouté, mais nous ne parvenon s pas
tou-
jours à toucher l’âme de ceux que l’on
nous
confie. Il est désormais dans un monde
meil-
leur. » MacBride n’avait pas de fam ille conn
ue.
30 décembre
31 décembre
Chambre 4 8 janvier
Chambre 7 13 janvier
Chambre 1 8 janvier
Chambre 6 14 janvier
Registre
Chambre 4
Chambre 8
M. et Mme Smith
Abe Hickey
Sarah Bonner
Jacob Trent
J. Frazer
Bill Dunston
Indice : Serviteurs 3
Alfred
Je crois que c’est un œuf, mais de quoi ? d’un chaton, avec un squelette similaire,
si l’on excepte le fait qu’elle se dresse
Je ne saurai pas quoi faire s’il éclot.
souvent sur ses pattes arrière ; elle
laisse alors pendre ses pattes avant,
à moins qu’il ne s’agisse de bras. Les
griffes des quatre membres évoquent à
la fois celles non rétractiles d’un chat
et de curieux doigts humains. De son
dos à la musculature et à l’ossature
complexe émergent des ailes de chauve-
souris. Sa tête rappelle celle d’un
Venez vite.
Indice : Liens 4
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