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Comptabilité Bancaire
CHAPITRE I : LES OPERATIONS AVEC LA CLIENTELE
A- Comptes de chèques
C’est un compte par lequel le banquier s’engage à recevoir des dépôts et à honorer
les retraits de son client.
Il fonctionne
• Au crédit par
- les versements en espèces
- les versements de chèques
- les versements automatiques (salaires, retraites, etc)
- les virements reçus
• Au débit par
- les retraits d’espèces
- les tirages de chèques
- le règlement des dépenses périodiques effecutées directement par la banque
(facture d’électricité, de téléphone, SONEDE, etc)
C’est un contrat par lequel le banquier et son client conviennent d’inscrire ensemble
des opérations qu’elles effectueront au débit et au crédit d’un compte dont seul le
solde est exigible.
- toute autre personne non commerçante, qu’elle soit physique (agriculteur, médecin,
avocat… ) ou morale (société civile, association…)
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Il fonctionne
• Au crédit par
- les versements d’espèces
- les versements de chèques
- les virements
- les escomptes et encaissements d’effets
- les facilités de caisse et autres crédits
• Au débit par
- les retraits d’espèces
- les tirages de chèques
- les règlements de dépenses périodiques directement par la banque (facture
d’électricité, de téléphone , etc)
- les domiciliations d’effets)
Ils sont ouverts auprès de la banque par toute personne morale tunisienne ou
étrangère pour ses établissements en Tunisie et ayant des ressources en devises.
- des intérêts produits par les sommes logées dans ces comptes ;
- des virements d’un autre compte professionnel du même titulaire, tenu dans la
même devise que le compte professionnel à créditer ;
- des virements d’un autre compte professionnel du même titulaire tenu en une autre
devise ;
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II- Le compte d’épargne
- les virements provenant d’un autre compte du titulaire ou d’un compte d’une tierce
personne
• Il est débité
- des retraits en espèces effectués par le titulaire ;
- des virements à un autre compte du titulaire sur les livres de la même banque.
B- Conditions de fonctionnement
Les montants portés au crédit du compte portent intérêts à compter du septième jour
ouvrable suivant :
Les montants portés au débit sont passés valeur septième jour ouvrable précédant
celui des retraits.
2- Les intérêts
Les intérêts et les primes de fidélité sont décomptés et capitalisés à chaque arrêté
trimestriel. En effet, on considère que le compte d’épargne fonctionne comme un
compte courant à échelle d’intérêts, par utilisation de la méthode hambourgeoise
selon la formule :
C. t. n.
I=
36 000
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III- Les bons à échéance et les comptes à terme
A- Le bon de caisse
La durée de placement en bon de caisse s’étale sur une période de trois mois au
minimum et de 5 ans au maximum.
Le taux d’intérêt est fixé librement avec la banque (généralement TMM – 0,5 point).
Les intérêts payables à terme échu sont calculés sur la base d’une année de 365
jours, en appliquant la formule.
C. t. n.
I=
36 500
Lorsque la durée du placement est inférieure à une année, l’intérêt est payable en
une seule fois à terme échu. Lorsque la durée du placement est supérieure à une
année, l’intérêt est payable à la fin de chaque période d’une année et à l’échéance
pour la fraction de l’année restante.
Les intérêts payables d’avance des bons de caisse sont calculés selon la méthode
de l’intérêt rationnel (ou calcul en dedans), en appliquant la formule suivante :
C. t. n.
I=
36 500 + t. n
En cas d’avance sur bon de caisse, les intérêts prélevés sur le montant avancé, sont
calculés au taux de rémunération du bon de caisse majoré de 1% de pénalité pour la
période restante à courir jusqu’à la date d’échéance, avec un décompte minimum de
15 jours d’intérêts. Ils sont prélevés lors de l’octroi de l’avance.
En cas, de remboursement anticipé, les intérêts sont décomptés pour la durée réelle
du placement compte tenu du taux fixé lors de l’émission du bon diminué d’un point
de pourcentage.
B- Le compte à terme
Les comptes à terme ne peuvent être ouverts pour une durée inférieure à trois mois
ou supérieure à 5 ans.
Pour les comptes à terme ouverts en dinars, le taux d’intérêt est librement fixé par la
banque. C’est généralement le TMM diminué d’un point de pourcentage.
Les intérêts payables à terme échu des comptes à terme, sont calculés sur la base
d’une année de 365 jours en appliquant la formule.
C. t. n.
I=
36 500
Lorsque la durée du placement est supérieure à une année, l’intérêt est payable à la
fin de la période d’une année, et à l’échéance pour la fraction de l’année restante.
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Les intérêts payables d’avance des comptes à terme, sont calculés selon la méthode
de l’intérêt rationnel (ou calcul en dedans), en appliquant la formule.
C. t. n.
I=
36 500 + t. n
La banque peut consentir une avance sur compte à terme. Dans ce cas, elle compte
au moins 15 jours d’intérêts, calculés au taux appliqué au compte à terme majoré
d’un point de pourcentage. Les intérêts sont prélevés lors de l’octroi de l’avance.
En cas de remboursement anticipé, le taux d’intérêt servi doit être égal à celui en
vigueur, lors de l’ouverture du compte à terme, pour la durée réelle du placement
diminué d’un point de pourcentage.
C- Le bon du trésor
Le montant unitaire de chaque bon du trésor est de 1 000 dinars. L’échéance peut
être de 13,26 ou 52 semaines. Elle peut aussi être supérieure à un an.
Les bons du trésor sont remboursables en principal en une seule fois à l’échéance.
Pour les bons du trésor dont la durée est inférieure ou égale à une année, les
intérêts sont réglés à la souscription selon la formule.
C. t. n.
I=
36 000 + t. n
Pour ceux dont la durée est supérieure à une année, ils sont réglés annuellement à
terme échu, sur la base d’une année de 360 jours selon la formule.
C. t. n.
I=
36 000
C’est un concours bancaire non mobilisé, représenté par le solde débiteur qu’accuse
un compte courant, dans la limite d’une position maxima, appelée « autorisation ou
cote de crédit par caisse ».
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B- Le découvert mobilisé
Il est payable à une ou plusieurs échéances déterminées à l’avance. Son taux est
indexé au taux du marché monétaire.
Le montant du crédit se situe aux environs de trois mois de besoins consommés, qui
sont déterminés annuellement par la différence entre le stock initial augmenté des
achats de la période, déduction faite du stock final.
A. C = (SI + A) – SF
Il est destiné à couvrir les besoins occasionnés, par la préparation d’un stock
marchand, destiné à l’exportation ou l’exécution de services à l’étranger.
Il est destiné à faire face aux dépenses occasionnées par les travaux de démarrage
des marchés, conclus avec l’administration ou le secteur privé.
Pour les marchés publics, le montant du crédit alloué ne doit pas dépasser 10% du
montant du marché conclu. Pour les marchés privés, la côte maxima est fixée à 5%
du montant du marché.
Le remboursement s’effectue par prélèvement d’au moins 10% pour les marchés
publics et 5% pour les marchés privés, sur le règlement de chaque décompte de
travaux ou services réalisés.
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F- Les crédits saisonniers
2- Crédit de campagne
Il est destiné à financer les achats de produits agricoles et de pêche, en vue de leur
transformation, de leur conditionnement ou de leur écoulement en l’état.
Ce crédit est accordé pour couvrir les besoins de trésorerie, nés de la détention de
stocks de pointe de produits agricoles, à l’état naturel, conditionnés ou transformés
en attendant leur écoulement progressif sur toute ou partie de l’année.
- 80% de la valeur du stock de pointe pour les conserves alimentaires, les dattes, les
amandes, les produits de la mer, les huiles d’olive détenus par les collecteurs et les
huiles de grignon
- 100% de la valeur du stock de pointe des huiles d’olives détenues par l’ONH.
- 100% de la valeur de la collecte prévisionnelle pour les céréales, les légumes et les
vins.
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I- Avances sur créances administratives
J- L’escompte commercial
Ce crédit est octroyé par une banque à une entreprise sur la base de créances que
cette dernière détient sur ses clients. Le banquier acquiert la propriété des effets de
commerce tirés, qui lui sont remis par son client.
Il crédite son compte pour le montant de l’effet escompté diminué des agios
représentant les intérêts à couvrir jusqu’à l’échéance, augmentés des commissions.
V. t. n
e=
36 000
- l’agriculture et de la pêche
- l’industrie manufacturière
- les mines
- le tourisme saharien
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- tout autre projet à caractère culturel ou social, et notamment les salles de cinéma et
les cliniques
1- Consolidation
2- Restructuration
3- Assainissement
Il est destiné à financer les créances nées sur l’étranger, des ventes à terme de
biens d’équipement ou de consommations durables, ou encore de services liés à des
marchés conclus avec l’étranger.
Les créances nées sur l’étranger résultent d’opérations d’exportation, dont les délais
de règlement sont supérieurs à un an.
La quotité de crédit, dont la durée ne dépasse pas 3 ans est limitée à 70% du coût
des réparations.
Sa durée est fixée à 3 ans et son remboursement se fait en une seule fois.
Le montant du crédit est fixé, en fonction du volume des ventes à crédit et du délai
de règlement consenti aux acquéreurs finaux. La quotité de crédit est limitée à 80%
du montant des ventes à crédit.
La quotité de crédit est limitée à 80% du prix d’acquisition du véhicule, tous autres
frais exclus.
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La durée du crédit doit être comparable avec la durée de vie du véhicule, sans
excéder 5 ans.
- portée à 70% pour les investissements dans les zones décentralisées au sens du
décret n° 87-1287 du 17 novembre 1987.
- l’extension du logement
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L- Crédit finançant les constructions à usage industriel et
commercial
Le montant de ce crédit est limité à 60% des dépenses à engager. Ce taux est porté
à 70% pour les investissements réalisés dans les zones décentralisées au sens du
décret précité.
Pour être classés parmi les titres de transactions, la durée de détention des titres doit
être limitée à trois mois.
- Il existe pour ces titres, soit un marché organisé, soit un marché de gré à gré
fonctionnant régulièrement à l’intervention d’établissements bancaires ou de teneurs
de titres assurant des cotations permanentes de cours acheteurs et vendeurs, dont
les fourchettes correspondent aux usages du marché.
- Les titres concernés peuvent, compte tenu des volumes régulièrement traités sur le
marché, être réalisés à tout moment sans incidence significative sur les cours.
- Les titres, qu’ils soient à revenu fixe ou variable, acquis en vue de leur placement
auprès de tiers. Tel est le cas des bons du trésor acquis par la banque pour être
placés auprès de sa clientèle.
Sont considérés comme des titres de placement, les titres acquis avec l’intention de
les détenir à court terme durant une période supérieure à trois mois, à l’exception
des titres à revenu fixe que l’établissement à l’intention de conserver jusqu’à
l’échéance et qui satisfait à la définition des titres d’investissement.
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Dans la plupart des cas, les titres de placement sont ceux qui ne répondent pas aux
critères retenus pour les titres de transactions, ni à ceux retenus pour les titres
d’investissement.
L’intention de l’établissement doit être matérialisée par une décision qui résulte
généralement d’une politique et d’une stratégie propres au portefeuille des titres
d’investissement.
Sont classés, parmi ces valeurs, les titres dont la possession durable est estimée
utile à l’activité de la banque, permettant ou non d’exercer une influence notable, un
contrôle conjoint ou un contrôle exclusif sur la société émettrice.
- les actions et titres à revenu variable détenus pour en retirer sur une longue durée
une rentabilité satisfaisante sans pour autant que l’établissement bancaire
n’intervienne dans la gestion de la société émettrice ;
- les actions et autres titres à revenu variable détenus pour permettre la poursuite
des relations bancaires entretenues avec la société émettrice.
A- Coût d’acquisition
Les titres sont comptabilisés à leur coût d’acquisition, soit le prix pour lequel les titres
ont été acquis. Les frais d’acquisition, tels que les commissions d’intermédiaires, les
honoraires, les droits et les frais de banque sont exclus. Toutefois, les honoraires
d’étude et de conseil engagés à l’occasion de l’acquisition de placement à long terme
peuvent être inclus dans le coût.
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B- Droit de souscription
Le montant des droits de souscription acquis en même temps que les titres
correspondants souscrits en vertu de ces droits est inclus dans le coût d’entrée du
placement.
Lorsque la banque souscrit aux actions nouvelles, en utilisant les droits attachés à
des actions anciennes détenues, les actions nouvelles sont comptabilisées à leur
prix d’émission.
C- Droit d’attribution
Les droits d’attribution d’actions gratuites, acquis en vue d’obtenir les actions
correspondantes sont inclus dans le coût de ces derniers.
Des circonstances particulières peuvent conduire à dissocier la part des revenus liés
à un placement de son coût. Il en est ainsi lorsque le prix d’acquisition inclut :
1- Intérêts courus
L’intérêt couru à la date de l’acquisition et à percevoir à une date ultérieure doit être
calculé pour être déduit du prix d’acquisition et constaté en produits à recevoir.
2- Part de dividendes
Dans ce cas, le placement est constaté à son coût d’acquisition. La décote sur
acquisition est répartie sur la période comprise entre la date d’acquisition et la date
de l’échéance sur la base du taux réel de rendement du placement.
Lorsque le prix d’acquisition des titres à revenus fixes est supérieur ou inférieur à
leur prix de remboursement, la différence, appelée selon le cas prime ou décote est
incluse dans le coût d’acquisition.
Toutefois, pour les titres d’investissement et les titres de placement, les primes et les
décotes doivent être individualisées et étalées sur la durée de vie résiduelle du titre.
En cas d’acquisition de titres non entièrement libérés, le titre est comptabilisé pour sa
valeur totale (soit le prix d’acquisition ou de souscription, y compris le reliquat restant
à libérer).
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G- Intérêts courus à la date d’acquisition des titres à revenu
fixe
- Ils sont inclus dans le coût d’acquisition pour les titres de transactions ;
- Ils sont repris dans le coût d’acquisition pour les titres d’investissement et les titres
de placement, en application de la méthode dite « actuarielle ». lorsque la méthode
linéaire est utilisée, les intérêts courus sont constatés dans un compte rattaché.
A- Titres de transactions
A chaque arrêté comptable, les titres de transaction doivent être évalués à la valeur
de marché. La valeur de marché correspond au cours en bourse moyen pondéré à la
date d’arrêté ou à la date antérieure la plus récente.
B- Titres de placement
A la date de clôture, les titres de placement doivent faire l’objet d’une évaluation à la
valeur de marché pour les titres cotés et à la juste valeur pour les titres non cotés.
Les titres cotés qui sont très liquides sont comptabilisés à leur valeur de marché et
les plus-values et moins-values dégagées sont portées en résultat.
Pour les titres non cotés qui ne sont pas très liquides et les autres titres de
placement à court terme, les moins values par rapport au coût font l’objet de
provision et les plus values ne sont pas constatées.
Les titres sont valorisés pour chaque type de titres séparément. Les plus values
latentes mises en évidence sur certains titres ne peuvent pas compenser des pertes
latentes sur d’autres.
C- Titres d’investissement
Les plus values latentes sur titres d’investissement ne sont pas comptabilisés. Les
moins values latentes ressortent de la différence entre la valeur comptable
(éventuellement corrigée d’amortissements ou reprises de primes ou décotes) et la
valeur de marché ou la juste valeur des titres, ne sont provisionnés que dans les cas
ci-après :
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- Il existe, en raison des circonstances nouvelles, une forte probabilité que
l’établissement ne conserve pas ces titres jusqu’à l’échéance ;
A- Constatation
Les dividendes des titres peuvent être comptabilisés en produits dès le moment où le
droit au dividende est établi.
Les intérêts de certaines valeurs mobilières telles que les obligations et les bons,
courus à la date de clôture de l’exercice constituent les produits à recevoir à
enregistrer en produits.
Selon cette méthode, les titres sont enregistrés, lors de l’acquisition, pour leur prix
d’acquisition, coupon couru à l’achat inclus.
- les intérêts courus de la période, calculés au taux nominal des titres sont
enregistrés dans un compte de créances rattachées ;
2- Méthode linéaire
Selon cette méthode, les titres sont enregistrés, lors de leur acquisition, coupon
couru à l’achat exclu.
- les intérêts courus de la période, calculés au taux nominal du titre, sont enregistrés
au compte de résultat.
- les intérêts de la prime ou de la décote fait l’objet d’un échelonnement linéaire sur
la durée de vie du titre.
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IV- Cession des placements et des droits attachés aux actions
La cession des droits d’attribution aboutit à une réduction du coût d’entrée des
actions anciennes ayant donné droit à la distribution gratuite d’actions et de droits
d’attribution. Cette réduction peut être calculée par rapport au prix moyen des actions
multiplié par le rapport existant à la date de distribution entre un droit d’attribution et
une action nouvelle.
La différence entre le prix de cession de ces droits d’attribution et leur coût moyen,
constitue une plus ou moins value de cession.
Dans le cas où la cession porte sur une fraction des placements relevant de la même
catégorie, le coût d’entrée de la partie cédée, est calculé sur la base d’une valeur
comptable moyenne ou à défaut, en supposant que le premier sorti a été le premier
entré (méthode FIFO).
I- Titres d’investissement
A- Données
Soit un titre émis le 1er janvier N pour une valeur nominale de 100 dinars au taux fixe
de 8% remboursable le 31 décembre N + 1.
Le 30 septembre N, le titre est acquis par une banque au prix de 103 dinars coupon
exclu. Le taux du marché constaté à la date d’acquisition est de 5,3%.
Le 31 décembre N, les taux d’intérêt ont augmenté, le titre est coté 101dinars coupon
détaché. Le titre est enregistré en titres d’investissement.
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B- Comptabilisation selon la méthode actuarielle
1- A la date d’acquisition
303 Titres
131 Comptes NOSTRI
d’investissement
109 109
2- Au 31 décembre N
0,556 2 1,444
8 2 10
18
3- Au 31 décembre N + 1
• Les calculs relatifs aux intérêts et à l’étalement de la prime sont les suivants :
2,570 8 5,430
100 8 108
1- A la date d’acquisition
19
2- Au 31 décembre N
70331 Intérêts
2,5
3037 Créances
131 Comptes NOSTRI
rattachées
8 (1) 8
(1) 100 x 8%
3- Au 31 décembre N + 1
70331 Intérêts
100 8 108
20
II- Titres de placement
A- Données
Soit un titre émis le 1er janvier N pour un nominal de 100 dinars au taux fixe de 8%
remboursable le 31 décembre N + 1.
Le 30 septembre N, le titre est acquis par une banque au prix de 103 dinars coupon
exclu.
Au 31 décembre N, les taux d’intérêt ont augmenté, le titre est coté 101 dinars
coupon détaché.
1- A la date d’acquisition
109 109
2- Au 31 décembre N
a- Rattachement de la prime
3037 Créances
302 Titres de placement 70321 Intérêts
rattachées
0,556 2 1,444
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c- Constatation de l’encaissement du coupon
3037 Créances
302 Titres de placement 70321 Intérêts
rattachées
6 (1) 2 8
Provision 1,444
1,444 1,444
60323 Moins-value de
70321 Intérêts
cession
0,5 4 (1)
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C- Comptabilisation selon la méthode linéaire
1- A la date d’acquisition
3027 Créances
302 Titres de placement 70331 Compte NOSTRI
rattachées
2- Au 31 décembre N
70331 Intérêts
100 x 8% x 3/12 = 2
3027 Créances
131 Compte NOSTRI
rattachées
8 (1) 8
(1) 100 x 8% = 8
23
c- Constatation de la provision pour
dépréciation
1,444 1,444
60323 Moins-value de
70321 Intérêt
cession
0,5 4
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CHAPITRE III : LES OPERATIONS EN DEVISES
Cette comptabilité tenue selon le système dit en partie double doit permettre la
détermination périodique de la position de change.
A- La position de change
1- Définition
Elle correspond pour une devise donnée, au solde des avoirs nets de la banque
dans cette devise. Elle reflète le risque lié aux engagements nets de la banque en
devises. Elle diffère de ce fait de la position de trésorerie, qui exprime les
disponibilités en devises uniquement.
2- Détermination
Les engagements hors bilan en devises qui ont une faible probabilité de réalisation,
telle que les cautions, avals et autres engagements de garantie, ne sont pas, en
général, pris en compte dans la détermination de la position de change.
C’est le cas notamment des opérations de transfert entre des comptes clients de
sommes dans la même devise, et qui donnent lieu à la perception de commissions
au profit de la banque.
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2- Opérations entre deux devises
Exemple :
Pour assurer la tenue de comptabilité autonome par devise, il est fait usage des
comptes techniques « position de change », « contre valeur position de change » et
« ajustement devises ».
Sont des comptes ouverts au bilan et en hors bilan dans la comptabilité de chacune
des devises. Ils enregistrent la contrepartie des opérations ayant un impact sur la
position de change.
Ce sont des comptes ouverts au bilan et hors bilan dans la comptabilité en monnaie
de référence.
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Ces comptes ouverts au bilan servent à transférer au bilan le résultat de change
figurant dans les comptes ajustement devises du hors bilan.
Les charges et les produits libellés en devises influent sur la position de change. Ils
doivent être comptabilisés dans la comptabilité ouverte au titre de chaque devise
concernée dès que les conditions de leur prise en compte sont réunies, puis
convertis dans la comptabilité en monnaie de référence.
B- Périodicité
La conversion des charges et des produits libellés en devises peut se faire selon
différentes périodicités : quotidienne, hebdomadaire, mensuelle, trimestrielle etc.
Cependant, cette périodicité ne pourrait s’étaler au-delà de la période au titre de
laquelle un arrêté comptable doit être établi.
Les charges et les produits libellés en devises sont convertis dans la comptabilité en
monnaie de référence sur la base du cours de change au comptant en vigueur à la
date de leur prise en compte dans la comptabilité tenue en devises.
Les charges et les produits libellés en devises courus et non échus à la date d’arrêté
comptable sont convertis sur la base du cours de change au comptant en vigueur à
la date de l’arrêté comptable.
Toutefois, dans le cas où elles ont fait l’objet de façon anticipée d’une opération de
couverture spécifique, la conversion doit être faite sur la base du cours de change de
l’opération de couverture.
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II- Réévaluation des comptes de position de change en date
d’arrêté
A chaque arrêté comptable, les éléments d’actif, de passif et de hors bilan figurant
dans chacune des comptabilités devises sont convertis et reversés dans la
comptabilité en monnaie de référence.
Pour les éléments non monétaires et les engagements de change à terme, cette
conversion est faite sur la base du cours de change au comptant en vigueur à la date
d’arrêté.
A chaque arrêté comptable, la différence entre, d’une part, les éléments d’actif, de
passif et de hors bilan réévalués, et d’autre part, les montants correspondants dans
les comptes de contre-valeur de position de change sont prises en compte en
résultat de la période considérée.
I- Change au comptant
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A- Objet
Les opérations de change à terme à des fins de couverture peuvent être effectuées
pour couvrir des éléments de bilan et de hors bilan de natures différentes :
• soit des éléments évalués au cours au comptant, tel est le cas par exemple d’un
contrat de change à terme conclu en vue de couvrir un prêt accordé en devises ;
• soit des éléments évalués au cours à terme, tel est le cas par exemple d’un contrat
de change à terme conclu en vue de couvrir une autre opération de change à terme.
B- Constatation de l’engagement
C- Comptabilisation
Le montant nominal du contrat qui est converti sur la base du cours de change au
comptant et celui converti sur la base du cours de change à terme prévu par le
contrat, constitue un report ou déport et est comptabilisé en hors bilan séparément.
Cette différence constitue un report lorsque le cours à terme est supérieur au cours
au comptant et un déport dans le cas inverse.
Les reports et les déports sont étalés au prorata temporis sur la période du contrat et
imputés comme produits et charges assimilés à des intérêts.
A chaque date d’arrêté comptable, le montant du contrat est réévalué sur la base du
cours de change au comptant en vigueur à cette date. La différence de change ainsi
dégagée est comptabilisée en résultat de manière identique mais de sens inverse
que la différence de change constatée sur les éléments couverts.
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SECTION VI : ILLUSTRATIONS
A- Données
Une banque tient des comptabilités devises autonomes en Dollar Américain (USD),
et en Euro.
Balance USD
Balance EURO
Balance TND
Le 03/ 01/ N :
Retrait en espèces de 1 500 Euro, commission de retrait 4‰.
Le taux de change TND/ Euro en vigueur à cette date est de 1,65.
Le 12/ 01/ N :
Change au comptant (sans délai d’usance) par achat de 30 000 USD contre des
TND. Le taux de change appliqué à l’opération s’établit comme suit : 1 USD = 1,520.
Le 22/ 01/ N :
Versement de 9 500 Euro dans un compte libellé en USD
Le cours de transaction est : 1 USD = 0,95 Euro
A cette date, les taux de change TND/ USD et TND / Euro s’établissent comme suit :
1 USD = 1,525
1 Euro = 1,750 TND
Au 31/ 01/ N, date d’arrêté des comptes, les taux de change en vigueur des
différentes devises contre le TND s’établissent comme suit :
1 Euro = 1,700
1 USD = 1,480
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B- Méthode de comptabilisation
1- Enregistrement
31
Opération du 22/ 01/ N
9 500
(1) = 10 000
0,95
Après passation des écritures comptables, les balances par monnaie se présentent
comme suit :
Balance USD
Balance Euro
Caisse 208 000 (1) Compte courant clientèle 548 494 (2)
Comptes NOSTRI 400 000 Position change Euro 59 506 (3)
608 000 608 000
Balance TND
(1) Balance 1/01/N 200 000 (2) Balance 1/01/N 550 000
Retrait 3/01/N - 1 500 Débit - 1 506
Versement 22/01N + 9 500 548 494
208 000
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(3) Balance 1/01/N 50 000 (4) Balance 1/01/N 50 000
Crédit 12/01/N 6 Retrait 12/01/N - 45 600
Crédit 22/01/N 9 500 4 400
59 506
La réévaluation est faite au taux de change de chaque devise par rapport au dinar à
la date du 31/12/N.
Soit :
1 USD = 1,480 TND
1 Euro = 1,700 TND
(1) La balance USD est réévaluée par application du taux 1 USD = 1,480 TND soit :
• 35 000 x 1,480 = 51 800
• 20 000 x 1,480 = 29 600
(2) La balance Euro est réévaluée par application du taux 1 Euro = 1,700 TND soit :
• 208 000 x 1,700 = 353 600
• 400 000 x 1,700 = 680 000
• 548 494 x 1,700 = 932 439,800
• 59 506 x 1,700 = 101 160,200
33
La balance consolidée après réévaluation (en TND) se présente ainsi :
(1) Une perte de change est enregistrée sur le USD pour un montant de 750 TND qui
correspond à la différence entre le compte contre-valeur position de change
(Débiteur de 30 350 TND) et le compte de position de change réévalué
(créditeur de 29 600 TND).
(2) Un gain de change est enregistré sur le EURO pour un montant de 85 900,300
TND qui correspond à la différence entre le compte contre-valeur position de change
(débiteur de 15 259,900) et le compte de position de change réévalué (créditeur de
101 160,200).
34
La balance consolidée après réévaluation (en TND) se présente ainsi :
Commissions 9,900
A- Données :
Une banque a conclu une opération d’achat au comptant avec délai d’usance de
10 000 USD contre des EURO, au cours de change 1 USD = 0,9 EURO. La monnaie
de référence de tenue de la comptabilité de la banque est le TND. A la date de
conclusion du contrat, les taux de change au comptant en vigueur des deux devises
contre le TND s’établissent comme suit :
35
B- Méthode de comptabilisation de l’opération à la date
d’engagement :
Le TND est choisi comme pivot, et le USD est considéré comme devise directrice.
935 Position de
931 EURO à livrer
change
9 000 9 000
(2) Etant donné que le USD est choisi comme devise directrice, la contre-valeur du
montant en USD dans la monnaie de référence est reproduite directement dans le
compte contre-valeur position de change de l’EURO.
- Le compte « position de change USD » réévalué serait égal à 15 200 TND, soit le
même montant que le compte « contre-valeur position du change USD ».
36
III- Illustration de la méthode de comptabilisation des opérations
de change au comptant (avec délai d’usance)
La banque a acheté 1 000 USD Dollars contre 1 500 dinars, et a prélevé 25 dinars
de commissions :
A la date d’engagement
(1)
931 USD à 935 Position de 936 Contre-valeur
931 USD à livrer
recevoir change PC USD
1 000 1 000 1 500 1 500
(3)
131 Compte 341 Position de 131 Compte 342 Contre-valeur
NOSTRI (USD) change NOSTRI (TND) PC (USD)
1 000 1 000 1 475 1 500
7049 Commissions
25
(1) Passation des écritures hors bilan. Les TND à livrer sont de 1 000 x 1,5 soit 1 500
TND, et donnent lieu à la constatation en engagement hors bilan.
(3) A la date de livraison, la banque encaisse les 1 000 USD et livre les TND pour un
montant de 1 475 TND, en retenant 25 TND de commissions.
37
B- Vente de devises (contre la monnaie de référence)
La banque a vendu 1 500 USD Dollars contre 2 175 dinars, et a prélevé 30 dinars de
commissions :
A la date d’engagement
(4)
935 Position de 931 TND à 936 Contre-valeur
931 USD à livrer
change recevoir PC USD
1 500 1 500 2 175 2 175
(6)
131 Compte 341 Position de 131 Compte 342 Contre-valeur
NOSTRI (USD) change NOSTRI (TND) PC (USD)
1 470 1 500 2 175 2 175
7049 Commissions
30
(4) Passation des écritures hors bilan pour le montant des TND à recevoir et les USD
à livrer
(6) A la date de livraison, la banque encaisse les 2 175 TND et livre les USD pour un
montant de 1 470 USD, après prélèvement d’une commission de 30 USD.
A- Données
Le 01/04/N, une banque accorde à un client un prêt de 1 000 000 USD sur 2 mois.
Le montant du prêt a été acheté au comptant contre des TNDS au cours de 1 USD =
1,35 TND. La banque se couvre contre les variations du USD en vendant à terme un
montant de 1 000 000 USD à 2 mois, au cours à terme de 1 USD = 1,45 TND.
38
Les cours de change USD / TND ont évolué de la façon suivante :
B- Méthode de comptabilisation
Le 01/04/N
Comptabilité (USD) Comptabilité (TND)
(1)
341 Position de 342 Contre-valeur
131 Comptes Nostri 131 Comptes Nostri
change PC USD
1 000 000 1 000 000 1 350 000 1 350 000
935 Position de
932 USD à livrer 936 Contre-valeur
change 932 TND à recevoir
PC USD
1 000 000 1 000 000
1 450 000 1 350 000
(2) (2)
39
Le 30/04/N
934 Report non 936 Contre-valeur
couru PC USD
50 000 50 000 (4)
(6) Réévaluation de la position hors bilan au cours de change utilisé pour l’évaluation
de l’élément couvert (cours de change au comptant) par ajustement du compte
contre-valeur PC.
40
Le 31/05/N
Comptabilité (USD) Comptabilité (TND)
(8)
201 Crédits accordés 341 Position de change 936 CV Position de 931 TND à recevoir
1 000 000 1 000 000 change
1 300 000 1 450 000
(9)
131 Comptes Nostri 341 Position de change 342 Contre-valeur P.
1 000 000 1 000 000 131 Comptes Nostri
change
1 450 000 1 300 000
41
CHAPITRE IV : LES ENGAGEMENTS ET REVENUS Y AFFERENTS
I- Opérations concernées
Ils sont souvent matérialisés par des contrats écrits comme dans les cas d’accords
de financement, et peuvent résulter parfois d’autres usages bancaires comme les
télex de confirmation dans le cas des garanties internationales.
Leur comptabilisation doit distinguer le moment où ils sont contractés et leur mise en
œuvre, qui s’accompagne généralement par une livraison de fonds.
En application de cette règle, les cautions, avals et autres garanties donnés sont
enregistrés au moment de la signature de l’acte portant garantie et les ouvertures de
lignes de crédit au moment de leur notification.
B- Evaluation périodique
42
Lorsque tel risque existe, les engagements correspondants sont qualifiés de
douteux. Une provision doit être constituée et le cas échéant ajustée de façon à
ramener la valeur comptable de l’engagement à sa valeur de réalisation attendue.
Pour estimer les provisions sur les engagements douteux, il doit être tenu compte de
tous les risques prévisibles, des pertes éventuelles et des dépréciations qui ont pri
naissance au cours de l’exercice ou au cours d’exercices antérieurs, ainsi que des
événements survenus après la clôture de l’exercice.
Les provisions doivent être appliquées sur la valeur totale des engagements
douteux, qu’ils soient échus ou non encore échus, ainsi que sur les revenus
constatés en résultat au cours d’exercices antérieurs.
SECTION II : AUTRES ENGAGEMENTS
I- Prêts et avances
Les prêts et avances doivent être enregistrés pour le montant des fonds mis à la
disposition du débiteur, au moment de leur mise à disposition.
Dans certains cas, le montant des fonds mis à disposition est différent de la valeur
nominale, par exemple lorsque les intérêts sont décomptés et prélevés d’avance sur
le montant du prêt. Dans ce cas le prêt est comptabilisé pour la valeur nominale et la
différence par rapport au montant mis à la disposition du débiteur est portée dans un
compte de régularisation et pris en compte en revenus sous forme d’intérêts.
Le montant des intérêts perçus d’avances et non courus à la date d’arrêté des états
financiers doit être soustrait de la valeur des prêts et avances figurant à l’actif.
Une évaluation peut résulter d’expertises effectuées par l’établissement bancaire lui-
même ou par des organismes externes.
Les frais nécessaires que la banque doit engager pour la réalisation des garanties à
son profit doivent être estimés et déduits de la valeur de réalisation attendue.
Dans certains cas, les établissements bancaires peuvent être appelés à donner des
éléments d’actif en garantie d’engagements figurant au passif ou parmi les éléments
hors bilan. Dans ce cas, la valeur comptable des éléments d’actif donnés en garantie
telle qu’elle figure au bilan, doit être portée en hors bilan.
Les règles d’évaluation et de prise en compte des revenus s’y rattachant sont les
mêmes que pour les engagements traités ci-dessus. Conformément à ces règles, les
plus-values réalisées sur la rétrocession des titres représentant des engagements
sont traitées comme étant des intérêts et sont de ce fait rattachées aux différents
exercices à mesure qu’ils sont courus.
Les intérêts liés aux engagements sont pris en compte à mesure qu’ils sont courus
sur la base du temps écoulé et du solde restant en début de chaque période.
II- Commissions
Ces commissions sont généralement liées à l’exécution d’un acte bien déterminé ne
donnant pas nécessairement lieu au montage d’un crédit.
- pour les commissions rémunérant des services faisant partie intégrante du montage
d’un crédit, à mesure qu’elles sont courues sur la durée de réalisation de crédit.
I- Données
X X
X X
X X
45
C- Au moment du paiement
X X
X X
X X
Engagement reçu de la banque émettrice
912 Cautions, avals et autres 919 Contrepartie des engagements
garanties reçues des établissements de garantie
bancaires
X X
B- Lorsque la banque émettrice émet l’acceptation à payer
111 Confirmation de crédits 919 Contrepartie des engagements
documentaires de garantie
X X
919 Contrepartie des engagements
113 Acceptation à payer
de garantie
X X
C- Escompte de l’acceptation à payer
201 Crédits commerciaux et
251 Compte courant
industriels
X X
919 Contrepartie des engagements
9113 Acceptation à payer
de garantie
X X
46
D- Réception des fonds de la banque émettrice suite à la
présentation à ses guichets de l’acceptation à payer
X X
X X
47
CHAPITRE V : LES ETATS FINANCIERS
SECTION I : LE BILAN
I- Présentation
ACTIFS
1- Caisse et avoirs auprès de la BC, CCP et TGT
2- Créances sur les établissements bancaires et financiers
3- Créances sur la clientèle
4- Portefeuille-titres commercial
5- Portefeuille d'investissement
6- Valeurs immobilisées
7- Autres actifs
TOTAL ACTIFS
PASSIFS
1- Banque centrale et C.C.P.
2- Dépôts et avoirs des établissements bancaires et financiers
3- Dépôts et avoirs de la clientèle
4- Emprunts et ressources spéciales
5- Autres passifs
TOTAL PASSIFS
CAPITAUX PROPRES
1- Capital
2- Réserves
3- Actions propres
4- Autres capitaux propres
5- Résultats reportés
6- Résultat de l'exercice
TOTAL CAPITAUX PROPRES
48
II- Constituantes
A- Bilan actifs
10 Caisse
101 Billets et monnaies
109 Autres valeurs
11 Banque Centrale
111 Comptes ordinaires
112 Comptes de prêts
19 Créances douteuses
191 Créances douteuses
199 Provisions
21 Crédits immobiliers
211 Crédits immobiliers, promoteurs
215 Crédits immobiliers, acquéreurs
217 Créances rattachées
22 Crédits agricoles
221 Crédits agricoles
227 Créances rattachées
49
24 Crédits sur ressources spéciales
241 Crédits sur ressources spéciales
247 Créances rattachées
29 Créances douteuses
291 Créances douteuses
299 Provisions
4- Portefeuille-titres commercial
5- Portefeuille d’investissement
303 Titres d’investissement
6- Valeurs immobilisées
43 Immobilisations en cours
431 Immobilisations incorporelles en cours
432 Immobilisations corporelles en cours
433 Avances et acomptes sur commandes d’immobilisations en cours
50
48 Amortissements des immobilisations
481 Amortissements des immobilisations incorporelles
482 Amortissements des immobilisations corporelles
7- Autres actifs
33 Siège et succursales
331 Comptes inter-unités comptables du siège / Agences
332 Comptes inter-unités comptables des établissements / Réseau
37 Comptes de stocks
371 Avoirs en or et métaux précieux
372 Autres stocks et assimilés
379 Provisions sur stock
38 Comptes de régularisation
381 Comptes de régularisation actif
384 Comptes d’attente à régulariser (actif)
B- Bilan passifs
51
3- Dépôts et avoirs de la clientèle
25 Comptes de la clientèle
251 comptes ordinaires
253 Comptes d’épargne
255 Comptes à échéance
256 Bons à échéance et valeurs assimilées
257 Dettes rattachées
50 Ressources spéciales
501 Fonds publics affectés
502 Emprunts et dettes pour ressources spéciales
507 Dettes rattachées
51 Emprunts et dettes
511 Emprunts et dettes pour propre compte
512 Emprunts obligataires
517 Dettes rattachées
5- Autres passifs
38 Comptes de régularisations
382 Comptes de régularisation passif
383 intérêts et autres produits réservés
385 Comptes d’attente à régulariser (Passif)
52
C- Capitaux propres
1- Capital
57 Capital
571 Capital social
575 Fonds de dotation
577 Certificats d’investissement
579 Actionnaires, capital souscrit, non appelé
2- Réserves
3- Actions propres
5- Résultats reportés
6- Résultat de l’exercice
53
SECTION II : ETAT DES ENGAGEMENTS HORS BILAN
I- Présentation
PASSIFS EVENTUELS
ENGAGEMENTS DONNES
ENGAGEMENTS RECUS
54
II- Constituantes
A- Passifs éventuels
91 Engagements de garantie
911 Cautions, avals et autres garanties d’ordre d’établissements bancaires et
financiers
913 Cautions, avals et autres garanties d’ordre de la clientèle
919 Contrepartie des engagements de garantie
2- Crédits documentaires
B- Engagements donnés
90 Engagements de financement
901 Engagements de financement en faveur d’établissements bancaires,
financiers et d’assurance
902 Engagements de financement reçus d’établissements bancaires
903 Engagements de financement en faveur de la clientèle
909 Contrepartie des engagements de financement
93 Opérations en devises
931 Opérations de change au comptant
932 Opérations de change à terme
933 Opérations de prêts et d’emprunts en devises
934 Report, déport non couru
935 Comptes de position de change hors bilan
936 Comptes de contre-valeur position de change hors bilan
937 Comptes d’ajustement devises
55
C- Engagements reçus
2- Garanties reçues
3- Engagements douteux
99 Engagements douteux
56
SECTION III : L’ETAT DE RESULTAT
I- Présentation
EXERCICE DE 12 MOIS CLOS LE 31 DECEMBRE N
( Unité = en 1 000 DT )
RESULTAT D'EXPLOITATION
PR8 / CH9 - Solde en gain / perte provenant des autres
éléments ordinaires
CH11 - Impôt sur les bénéfices
57
II- Constituantes
2- Commissions en produits
58
B- Charges d’exploitation bancaire
2- Commissions encourues
61 Charges de personnel
611 Salaires et traitements
612 Charges sociales
618 Charges de personnel liées à une modification comptable à prendre en
compte dans le résultat de l’exercice ou à une activité abandonnée
619 Autres charges de personnel
60
768 Reprises de provisions et récupération de créances liées à
une modification comptable à prendre en compte dans le résultat de
l’exercice ou à une activité abandonnée
1- Gains extraordinaires
77 Produits extraordinaires
2- Pertes extraordinaires
67 Charges extraordinaires
61
SECTION IV : ETAT DES FLUX DE TRESORERIE
ACTIVITES D'INVESTISSEMENT
Intérêts et dividendes encaissés sur portefeuille
d'investissement
Acquisitions / Cessions sur portefeuille d'investissement
Acquisitions / Cessions sur immobilisations
ACTIVITES DE FINANCEMENT
Emission d'actions
Emission d'emprunts
Remboursement d'emprunts
Augmentation / diminution ressources spéciales
Dividendes versés
62