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Balance2012 TUNSIE
Balance2012 TUNSIE
2012
Novembre 2013
Balance des paiements
de la Tunisie
2012
Novembre 2013
SOMMAIRE Pages
Introduction… 5
Evolution de l’environnement international et de la conjoncture nationale 6
Les paiements extérieurs de la Tunisie 11
I – Aperçu général 12
II – Balance courante……..………………..………………………………………..… 13
a –Echanges commerciaux...................................................................................... 13
b–Balance des services……..…………………......……..……………………… 18
c–Balance des revenus de facteurs et transferts courants……………...……….. 20
III – Balance des opérations en capital et financière……….……………………… 22
a– Opérations en capital 23
b– Les investissements étrangers (Investissements directs et de portefeuille) 23
c– Autres investissements 25
IV– Position extérieure globale 27
a– Engagements 28
b– Avoirs 30
V–Répartition géographique…………………….. 30
a– Analyse globale 30
b–Principaux flux d’échanges et de paiements extérieurs 33
Annexes statistiques…………………………………………………………………… 47
-Balance générale des paiements de la Tunisie (recettes-dépenses) 48
-Evolution des principaux soldes des paiements extérieurs 52
-Balance des paiements de la Tunisie par continent 55
-Balance des paiements de la Tunisie par groupe de pays 59
-Balance des paiements de la Tunisie avec les organismes et les marchés 63
financiers internationaux
-Balance des paiements de la Tunisie par pays 71
-Répartition par devise de l’état des règlements 103
Compositions des groupes de pays et d’organismes internationaux et régionaux…………. 110
Nouvelles dispositions réglementaires concernant les paiements extérieurs 111
INTRODUCTION
EVOLUTION DE L’ENVIRONNEMENT INTERNATIONAL
ET DE LA CONJONCTURE NATIONALE
En particulier, les pays industrialisés ont connu, en 2012, un essoufflement du rythme de leur
activité économique qui est revenue, en moyenne, à 1,5% contre 1,7% une année auparavant. Ce
résultat cache, cependant, des évolutions divergentes de l'activité économique selon les pays de ce
groupe. S’agissant de la Zone euro, elle a enregistré une légère récession en 2012 (-0,6% contre 1,5%
en 2011), suite aux effets de la crise de la dette souveraine et le repli de la demande aussi bien
intérieure qu’extérieure. En revanche, le rythme de la croissance aux Etats-Unis s’est davantage
accéléré par rapport à 2011 (2,8% contre 1,8%) et l’activité économique au Japon a connu une nette
reprise (2% contre -0,6% en 2011).
-4 -3,4
-6
Source : FMI, World Economic Outlook Database, Octobre 2013 (PIB aux prix constants)
6
EVOLUTION DU VOLUME DU COMMERCE MONDIAL DE BIENS ET SERVICES
(En %)
15
12,8
10,8
9,2
10 7,9
7,6
5,8 6,1
4,0
5 2,8 2,7
0
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
-5
-10
-10,6
-15
Source: FMI, World Economic Outlook Database, Octobre 2013 (Volume des échanges de biens et services)
S’agissant des prix internationaux des produits de base, ils ont connu une baisse en 2012 qui
a touché pratiquement tous les groupes de produits à l’exception des produits énergétiques qui ont
connu une légère hausse (+0,7%). En particulier, l’indice des prix des métaux s’est replié de 16,8% et,
à un degré moindre, celui des produits de base hors énergie (-9,8%) et ce, en relation, principalement,
avec l’affaiblissement de la demande mondiale et la lenteur de la reprise dans les économies avancées.
En conséquence, les tensions inflationnistes ont été, sensiblement, atténuées, situation reflétée par le
recul du taux d’inflation dans le monde d’un point de pourcentage pour revenir à 4%. Cette tendance a
concerné aussi bien les pays développés (2,6% contre 3,1% en 2011) que les pays émergents et en
développement (4,6% contre 5,6% en 2011).
Quant aux paiements courants, les pays de l’Union européenne ont dégagé un excédent qui
s’est inscrit en amélioration de 86 milliards de dollars pour s’élever à 154 milliards de dollars ou 0,9%
du PIB. Pour les pays émergents et en développement, ils ont dégagé un déficit courant qui a atteint
1,4% du PIB en 2012 enregistrant, ainsi, un repli de 30 milliards de dollars par rapport à celui de 2011
pour se situer à 381 milliards de dollars.
7
Sur un autre plan, les flux d’investissements directs internationaux ont atteint 1.351 milliards
de dollars enregistrant, ainsi, une baisse de 18,2% par rapport à 2011, évolution qui s’explique,
essentiellement, par la fragilité de l’environnement macro-économique ainsi que la persistance de
l’incertitude sur les perspectives d'investissement dans le monde. Ce repli a touché principalement les
pays développés (-31,6%) suite, principalement, à la contraction des opérations de fusion et
d’acquisition. Quant aux pays en développement, les flux des investissements se sont repliés à un
rythme moins accentué (-4,4%), imputable, essentiellement, à la hausse des coûts de production et
l'affaiblissement des marchés d'exportation.
S’agissant de l’évolution des marchés de change internationaux, elle a été affectée par la
poursuite du ralentissement de la croissance mondiale ainsi que les effets de la crise de la dette
souveraine dans la Zone euro. Dans ce contexte, l’Euro n’a accusé qu’une légère hausse au terme de
l’année 2012 en se situant à 1,32 dollars contre 1,2945 à la fin de 2011, soutenu, essentiellement, par
les avancées enregistrées sur le plan institutionnel dans la Zone euro ainsi que par les difficultés
conjoncturelles de l’économie américaine. Quant à la parité Dollar/Yen, elle a été marquée par
l’appréciation du dollar vis- à-vis du yen, clôturant l’année à 86,74 JPY contre 76,94 à la fin de 2011.
Ce résultat s’explique par la détérioration du déficit commercial du Japon en 2012 et l’adoption d’une
politique monétaire agressive dans ce pays. Toutefois, la monnaie nipponne a pu profiter de son statut
de valeur refuge pour compenser, partiellement, ses pertes dans une conjoncture caractérisée par
l’incertitude générée par les difficultés financières liées à la crise de la dette souveraine.
Par ailleurs, les bourses internationales ont connu un dynamisme notable en 2012. En
particulier, les grandes places européennes ont été marquées par l’accroissement de leurs indices
boursiers. Le principal indice de la Bourse de Paris CAC 40 a, en effet, fortement rebondi en 2012
(+15,2) après deux années consécutives de fléchissement (-16,9% en 2011 et -3,3% en 2010). En
outre, les bourses d’Allemagne et de Londres ont suivi la même tendance traduite par l’accroissement
des indices DAX et FTSE100 de 29,1% et 5,8% respectivement. Cette performance s’explique,
principalement, par les actions entreprises par la Banque Centrale Européenne pour relancer l’activité
économique dans la Zone euro à travers l’adoption de politiques monétaires assouplies à travers,
notamment, le maintien des taux d’intérêts directeurs à des niveaux faibles. Quant aux indices
boursiers américains, particulièrement, le Nasdaq et le Dow Jones, ils ont enregistré des améliorations
respectives de 15,9% et 7,3% suite à l’expansion économique aux Etats-Unis et la poursuite de la
politique de soutien de l’activité économique menée par la Réserve fédérale américaine.
Concernant les perspectives de la croissance mondiale au titre de l’année 2013, selon les
prévisions du FMI, l’activité mondiale poursuivrait son ralentissement (2,9% contre 3,2% en 2012) qui
concernerait, particulièrement, les pays développés (1,2% contre 1,5%) suite aux mesures de
rééquilibrage budgétaire en cours d’application dans ces pays. Parallèlement, l’activité économique
des pays émergents et en développement devrait suivre la même tendance pour progresser de 4,5%
contre 4,9% une année auparavant.
A l’échelle nationale, l’économie tunisienne a enregistré, au cours de l’année 2012, une reprise
de son rythme de croissance (3,6% contre -1,9% en 2011) et ce, dans un contexte encore marqué par
les effets des évènements politiques et sociaux post-révolution. La relance économique est soutenue,
essentiellement, par le redressement au niveau du secteur des services (4,7% contre -3,4%) et des
industries non manufacturières (0,5% contre -12,9%). En revanche, le secteur de l’agriculture et pêche
a accusé un ralentissement de son activité (5,7% contre 10,3%).
Quant à la demande intérieure, elle a évolué de 11,4% aux prix courants, suite à la poursuite des
politiques budgétaire et monétaire expansionnistes. Cette évolution reflète, en particulier,
l’accroissement du volume des investissements publics et privés de 6% pour représenter une part de
21% du PIB. L’épargne nationale s’est, de son côté, accrue de 8,1% pour représenter 15,8% du PNB.
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EVOLUTION DES PRINCIPAUX INDICATEURS ECONOMIQUES EN TUNISIE
Désignation 2008 2009 2010 2011 2012 2013*
Croissance du PIB aux prix constants (en %) 4,5 3,1 3,2 -1,9 3,6 3,6
Taux d’investissement (en % PIB) 23,5 24,1 24,4 21,7 21,0 21,0
Taux d’épargne national (en % PNB) 22,2 22,1 21,7 16,2 15,8 14,1
Déficit budgétaire hors privatisation, dons et revenus
de confiscation (en % PIB) 1,0 3,0 1,0 3,6 5,4 7,1
En se situant à 5,6%, le taux d’inflation a enregistré le niveau le plus élevé depuis 1995 et ce,
en relation, essentiellement, avec la hausse des prix des produits alimentaires (+7,5%). Par ailleurs, le
taux de change du dinar, en terme de moyenne annuelle, a subi une dépréciation de 9,9% par rapport
au dollar américain, 2,5% à l’égard de l’Euro et 10,2% vis-à-vis du yen japonais, et ce, sous l’effet de
la concomitance des transactions accrues avec l’extérieur.
Par ailleurs, le déficit budgétaire hors privatisation, dons et revenus de confiscation s’est
davantage creusé en 2012 pour présenter 5,4% du PIB contre 3,6% en 2011, suite, essentiellement, au
dérapage au niveau des dépenses de compensation. Quant au taux d’endettement public, il a enregistré
une quasi-stagnation pour représenter 44,3% du PIB.
De leur côté, les paramètres de la dette extérieure à MLT continuent à se maintenir à des
niveaux soutenables en 2012, soit 39,7% pour le taux d’endettement et 10,5% pour le coefficient du
service de la dette (39,1% et 10,6% respectivement en 2011).
S’agissant de la situation des paiements extérieurs, elle s’est nettement redressée en 2012
reflétée par un excédent important de la balance générale des paiements qui a dépassé 2,1 milliards de
dinars. Cette évolution s’explique par la forte consolidation des entrées nettes de capitaux sous forme
d’investissements directs étrangers et de tirages sur capitaux d’emprunts à moyen et long termes. Ces
9
ressources extérieures ont permis, en effet, de couvrir et au-delà le déficit des paiements courants qui a
représenté 8,2% du PIB et de consolider le niveau des avoirs en devises.
Quant aux perspectives pour l’année 2013, les prévisions actualisées du Budget économique
tablent sur une croissance économique de 3,6% tirée surtout par l’amélioration de la valeur ajoutée du
secteur du commerce (4% contre -0,1) et du secteur des industries non manufacturières (3,3% contre
0,5% en 2012). Concernant le déficit budgétaire hors privatisation, dons et revenus de confiscation, il
se situera, en 2013, à 7,1% du PIB. De son côté, la balance générale des paiements devrait dégager un
solde déficitaire qui s’établira à -600 MDT en 2013, sous l’effet du maintien du déficit courant à un
niveau élevé (6.324 MDT soit 8,1% du PIB). Parallèlement, la mobilisation des ressources
extérieures, notamment, sous forme de tirages sur capitaux d’emprunts à MLT ainsi que des
investissements étrangers ne permettra de couvrir que partiellement le déficit courant.
10
LES PAIEMENTS EXTERIEURS DE LA
TUNISIE
11
LES PAIEMENTS EXTERIEURS
I- APERÇU GENERAL
La balance générale des paiements a dégagé, en 2012, un excédent appréciable qui s’est situé à
2.138 MDT contre un déficit de 2.391 MDT en 2011 et ce, malgré un contexte national difficile marqué
par l’impact des événements politiques et sociaux survenus après la révolution ainsi qu’une conjoncture
internationale morose, notamment dans les économies des pays de la Zone euro.
Ce résultat s’explique par la forte consolidation des entrées nettes de capitaux qui sont passées,
d’une année à l’autre, de 2.280 MDT à 7.830 MDT corrélativement avec la progression notable des flux
entrants sous toutes les formes de financement extérieur, notamment, les tirages sur les capitaux
d’emprunt à moyen et long termes (+52,3%) et les IDE (+55%). Les entrées nettes de capitaux ont, en
effet, permis de couvrir et au-delà le déficit courant qui s’est creusé de plus de 20% par rapport à celui
enregistré en 2011 et de conforter le niveau des avoirs nets en devises qui ont atteint 12.576 MDT, soit
119 jours d’importation au terme de 2012 contre 10.581 MDT et 113 jours une année auparavant.
(En MDT)
EVOLUTION DES PRINCIPAUX SOLDES DE LA BALANCE DES PAIEMENTS
(En %)
10 000 10
8 000 8
6 000 6
4 000 4
2 000 2
0 0
-2 000 -0,9 -2
-1,4 -1,8
-4 000 -2,7 -2,4 -2,8 -4
-3,2
-3,8
-6 000 -4,7 -6
-8 000 -8
-7,3
-10 000 -8,2 -10
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
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II- BALANCE COURANTE
Les paiements courants se sont soldés par un déficit de 5.812 MDT ou 8,2% du PIB contre
4.766 MDT et 7,3% en 2011, évolution attribuable à la détérioration de la balance commerciale qui a
dégagé un déficit, FOB-CAF, de plus de 11,6 milliards de dinars. L’affermissement des flux reçus au
titre des recettes touristiques et des revenus de travail de 30,5% et 25,4%, respectivement, en 2012 a
permis, toutefois, d’atténuer l’ampleur du creusement du déficit commercial et, par conséquent, les
pressions sur les paiements courants.
Solde des services 1 3.257 3.409 3.522 2.102 3.053 -1.420 951
dont:
Solde des revenus de facteurs et des transferts courants 1 -425 -81 14 -112 670 -126 782
dont:
Revenus du travail (Recettes) 2.436 2.653 2.953 2.822 3.539 -4,4 25,4
Revenus d'investissements directs étrangers (dépenses) 2.412 2.145 2.374 2.416 2.395 1,8 -0,9
Intérêts de la dette à MLT (dépenses) 859 872 835 844 870 1,1 3,1
a) Echanges commerciaux
Les échanges commerciaux ont été marqués, en 2012, par un élargissement du déficit commercial
(FOB-CAF) de plus de 3 milliards de dinars ou 35,2% pour s’élever à 11.635 MDT, détérioration
attribuable à la progression des importations de 13,3% contre une hausse des exportations à un rythme
moins soutenu (+5,8%). Le taux de couverture s’est, par conséquent, inscrit en baisse de 5 points de
pourcentage pour revenir à 69,5%.
13
(En MDT) EVOLUTION DES ECHANGES COMMERCIAUX (En % )
40 000 100
76,6 79,8 77,8 79,4 78,2 75,2
72,2 73,7 73,9 74,5
69,5 80
30 000
60
20 000
40
10 000 20
0
0
-20
-10 000
-40
14
EVOLUTION SECTORIELLE DES ECHANGES COMMERCIAUX AUX PRIX COURANTS ET
CONSTANTS EN 2012 (En MDT, sauf indication contraire)
Mines, Textiles Autres
Secteur Agr & Energie et ,habil-
phosph. lement
I.M.E industries Total
Echanges commerciaux I.A.A lubrif.
et dérivés et cuirs div.
Exportations aux prix courants 2.577,2 4.450,4 1.649,6 5.927,8 9.714,8 2.227,9 26.547,7
Evolution aux prix courants en % -0,6 21,9 26,8 -7,1 4,7 17,6 5,8
Evolution aux prix constants en % -2,5 8,5 22,0 -7,7 -1,5 6,8 -1,0
Importations aux prix courants 4.213,9 6.404,5 964,1 4.273,2 15.952,9 6.374,1 38.182,7
Evolution aux prix courants en % 6,6 33,4 42,5 -5,5 12,2 15,3 13,3
Evolution aux prix constants en % 10,1 17,1 20,9 -6,2 8,7 11,3 7,8
Solde commercial aux prix courants -1.636,7 -1.954,1 685,5 1.654,6 -6.238,1 -4.146,2 -11.635,0
Source : INS
Exprimés aux prix constants, les échanges commerciaux de la Tunisie avec l’extérieur ont
enregistré une baisse de 1% à l’export et une augmentation de 7,8% à l’import. L’évolution de l’indice
des prix à l’export à un rythme plus accéléré que celui à l’import, soit 6,9% et 5,1%, respectivement, a
engendré une amélioration des termes de l’échange de 1,7% qui a concerné, principalement, les secteurs
des industries agroalimentaires (+5,3%) et des autres industries manufacturières (+6,3%).
EVOLUTION DES INDICES DES PRIX A L’EXPORT ET A L’IMPORT PAR SECTEUR (En %)
Mines, Textiles, Autres
Agriculture Energie et
Secteur phosphates habillements I.M.E industries Total
et IAA lubrifiants
Indices des prix et dérivés &cuirs div
IPX
2011 174,5 416,2 350,4 198,3 150,8 149,7 187,7
2012 177,9 467,8 364,2 199,7 160,2 165,0 200,6
Evolution en % 2,0 12,4 4,0 0,7 6,3 10,2 6,9
IPM
2011 257,1 410,8 324,7 180,3 158,7 179,2 193,0
2012 249,1 468,2 382,7 181,9 163,9 185,7 202,8
Evolution en % -3,1 14,0 17,9 0,8 3,3 3,6 5,1
Termes de l'échange
2011 67,9 101,3 107,9 109,9 95,0 83,5 97,3
2012 71,4 99,9 95,2 109,8 97,8 88,8 98,9
Evolution en % 5,3 -1,4 -11,8 -0,1 2,9 6,3 1,7
Source : INS
Sur un autre plan, l’analyse sectorielle des exportations, qui se sont élevées à 26.548 MDT, fait
apparaître surtout une baisse de 7,1% des ventes du secteur des textiles, habillements et cuirs et une
décélération de celles du secteur des industries mécaniques et électriques (+4,7% contre +14,9% en
2011). Les exportations de ces deux secteurs ont été, en effet, fortement affectées par la baisse de la
demande en provenance de l’Union européenne en relation avec la persistance des effets de la crise de la
dette souveraine qui touche de plein fouet cette zone depuis 2010. En effet, il est à signaler que les
ventes de ces deux secteurs, qui représentent près de 60% des exportations tunisiennes, sont expédiées à
concurrence de 95% vers le marché communautaire.
S’agissant des exportations des autres secteurs d’activité, elles ont enregistré une forte
progression, à l’exception de celui de l’agriculture et des industries agroalimentaires dont les ventes se
sont inscrites en légère baisse (-0,6%), malgré une bonne saison agricole caractérisée surtout par une
15
hausse des récoltes d’olive et des dattes. Les exportations des produits traditionnels de ce secteur,
notamment ces deux derniers, ont évolué à des rythmes soutenus, soit 47% et 15,8%, respectivement, en
2012, alors que celles des produits alimentaires peu coutumiers, à l’instar des huiles de soja, du sucre, de
la farine de blé et du maïs se sont inscrites en baisse, suite à la diminution de la demande libyenne par
rapport à l’année 2011.
Le secteur des mines, phosphates et dérivés a, de son côté, enregistré une forte reprise (+26,8%) et
ce, après la baisse de 39,7% enregistrée en 2011, année durant laquelle l’activité d’extraction du
phosphate brut a été fortement affectée par les perturbations au niveau des sites de production. Quant
aux ventes du secteur de l’énergie, leur accélération (+21,9%) est attribuable à la reprise des ventes des
produits raffinés, après la chute enregistrée durant toute la période de réparation de la seule raffinerie du
pays en 2011.
Les exportations du secteur des autres industries manufacturières se sont également inscrites en
hausse de 17,6% en relation, notamment, avec la reprise des expéditions de ces produits vers la Libye. Il
s’agit essentiellement des matériaux de construction (ciment, céramique…) ainsi que des papiers et
cartons.
16
Quant aux importations, qui se sont élevées à 38.183 MDT en 2012, elles ont enregistré une
progression qui a concerné tous les groupes de produits.
Quant à la hausse soutenue des importations des biens d’équipement (+14,2%), elle est
essentiellement attribuable à l’intensification des investissements destinés au secteur du transport,
notamment maritime avec l’acquisition d’un bateau (Tanit) d’une valeur de 405 MDT.
Pour les importations des biens de consommation, elles ont progressé de 12%, évolution qui a
surtout concerné les voitures de tourisme, les produits pharmaceutiques et les appareils mécaniques et
électriques. Cependant, la progression des achats de ces produits aurait été plus accentuée n’eut été le
ralentissement notable enregistré lors du dernier trimestre de l’année (+3% seulement), en liaison avec
les mesures relatives aux crédits à la consommation (circulaire de la BCT n° 2012-17 du 04 octobre
2012).
EVOLUTION DES ECHANGES COMMERCIAUX PAR REGIME (En MDT, sauf indication contraire)
Variations
Désignation 2008 2009 2010 2011 2012 en %
2012/2011
Exportations FOB 23.637,0 19.469,2 23.519,0 25.091,9 26.547,7 5,8
Régime général 11.091,4 7.596,5 9.157,9 8.681,9 10.200,3 17,5
Régime off-shore 12.545,6 11.872,7 14.361,1 16.410,0 16.347,4 -0,4
Importations CAF 30.241,2 25.877,6 31.816,7 33.695,4 38.182,7 13,3
Régime général 21.681,9 18.132,0 21.969,8 22.751,9 27.438,3 20,6
Régime off-shore 8.559,3 7.745,6 9.846,9 10.943,5 10.744,4 -1,8
Solde commercial (FOB – CAF) 1 -6.604,2 -6.408,4 -8.297,7 -8.603,5 -11.635,0 -3.031,5
Régime général1 -10.590,5 -10.535,5 -12.811,9 -14.070,0 -17.238,0 -3.168,0
Régime off-shore1 3.986,3 4.127,1 4.514,2 5.466,5 5.603,0 136,5
(1)Variation en MDT. Source : INS
Réparti par régime, le déficit commercial sous le régime général s’est aggravé de 22,5% et ce, en
relation avec la hausse des importations (+20,6%) à un rythme plus accentué que celui des
exportations (+17,5%). L’accroissement des importations a, surtout, concerné les produits alimentaires
et les produits énergétiques alors que celui des exportations a touché, principalement, les industries
extractives, notamment les ventes du secteur des mines, phosphates et dérivés, effectuées
exclusivement dans le cadre de ce régime.
Par ailleurs, les échanges commerciaux réalisés sous le régime off-shore ont connu un léger
fléchissement, portant la marque de la baisse de la demande émanant des pays de l’Union européenne
concernant, principalement, les produits des secteurs des textiles, habillements & cuirs et celui des
industries mécaniques et électriques.
17
b) Balance des services
Après avoir accusé une baisse de 40,3% en 2011, l’excédent de la balance des services s’est
affermi de 45,2% en 2012 pour atteindre 3.053 MDT, évolution imputable, principalement, à la
hausse de l’excédent de la balance des voyages corrélativement avec la forte reprise de l’activité
touristique et le net redressement de la balance des transports. Egalement, la relance de l’activité
économique en Tunisie a contribué à l’expansion des exportations d’autres services, notamment, ceux
liés aux télécommunications et aux grands travaux et services techniques.
S’agissant de la balance des voyages, elle a dégagé un excédent de 2.552 MDT en 2012, en
progression de 38,6% par rapport à son niveau de 2011. Les recettes à ce titre ont, en effet, évolué à un
rythme soutenu, soit 29,1% faisant suite, principalement, à la reprise de l’activité touristique alors que
les dépenses au titre des voyages n’ont augmenté que de 8,4%.
Du côté des recettes, celles drainées par le secteur touristique ont progressé de 30,5% en 2012
pour s’établir à 3.175 MDT, en relation avec la hausse des entrées de 24,4% et des nuitées des non-
résidents de 50,6% (-30,7% et -46,5% respectivement en 2011) pour s’élever à près de 6 millions de
personnes et 25,9 millions d’unités respectivement.
(En milliers d'unités) EVOLUTION DES PRINCIPAUX INDICATEURS TOURISTIQUES (En MDT)
40 000 4 000
35 000 3 500
30 000 3 000
25 000 2 500
20 000 2 000
15 000 1 500
10 000 1 000
5 000 500
0 0
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
18
Néanmoins, les résultats enregistrés en 2012 restent en deçà de ceux enregistrés en 2010 de 13,8%
et de 19,3% pour les entrées et les nuitées des non-résidents, respectivement, et de 9,9% pour les flux en
devises bénéficiant au secteur du tourisme. C’est que, outre les facteurs conjoncturels relevés depuis
2011, des problèmes structurels continuent à peser sur le secteur touristique qui demeure orienté pour
l’essentiel vers le tourisme balnéaire et estival et ce, malgré les efforts de promotion du tourisme
culturel, golfique et de résidence engagés durant la dernière décennie. Par ailleurs, le taux d’occupation
des établissements hôteliers a repris sa tendance haussière en 2012 pour s’établir à 45,9% contre 31,8%
en 2011 tout en demeurant, toutefois, en dessous des niveaux enregistrés avant 2010.
De leur côté, les flux reçus au titre des soins médicaux continuent à progresser à un rythme
soutenu (+15,3% en 2012) pour se situer à 152 MDT. Ces résultats reflètent, en effet, la disponibilité
d’un personnel médical hautement qualifié et l’adoption, par les cliniques, d’une politique commerciale
bien étudiée et basée sur une coopération avec des tours opérateurs spécialisés. Egalement, des sites web
ont été mis en place afin de mettre en valeur les atouts dont dispose la Tunisie dans ce domaine.
Pour les dépenses inhérentes aux voyages, elles se sont accrues de 8,4% en 2012 pour s’établir à
926 MDT. En particulier, les dépenses au titre du tourisme, qui couvrent près de 60% des transferts au
titre des voyages, se sont maintenues, pratiquement, au même niveau qu’en 2011 pour se situer à
537 MDT. Celles ayant trait aux voyages à titre professionnel et aux autres frais de séjour ont augmenté
à un rythme soutenu, soit 43,5% et 27,2% pour s’élever à 100 MDT et 145 MDT respectivement.
Quant à la balance des transports, elle a dégagé un déficit de 263 MDT en 2012 contre
378 MDT en 2011. Les recettes à ce titre ont progressé à un rythme plus rapide que celui des dépenses,
soit 20,2% et 11,8% respectivement.
Les recettes inhérentes aux billets de passage, principale composante au niveau des recettes de
transport, ont augmenté de 26,9% pour atteindre 1.099 MDT tirant profit de la reprise de l’activité
touristique. Quant aux recettes au titre de fret, fortement corrélées aux exportations de biens, elles ont
évolué de 7,8% pour se situer à 261 MDT.
Autres transports
40,5% Billets de passage
48,1%
Fret
11,4%
Pour les autres recettes de transport, la redevance gaz perçue par l’Etat tunisien au titre du passage
des deux gazoducs transcontinentaux reliant l’Algérie à l’Italie s’est accrue de 16,8% en 2012 pour
s’établir à 750 MDT. Les recettes perçues à ce titre en espèces ont accusé pour la deuxième année
consécutive une baisse pour se situer à 164 MDT. Leur part dans le total est, ainsi, revenue à 21,9%
alors que la quote-part perçue en nature a enregistré une hausse de 27,4% pour s’établir à 586 MDT.
19
EVOLUTION DE LA REDEVANCE-GAZ
En espèces En nature
Année En % du En % du Total en MDT
En MDT En MDT
total total
2008 129 19,8 524 80,2 653
2009 131 30,2 303 69,8 434
2010 221 36,7 382 63,3 603
2011 182 28,3 460 71,7 642
2012 164 21,9 586 78,1 750
Source : BCT et SOTUGAT
Quant aux dépenses de transport, elles ont progressé de 11,8% pour s’élever à 2.546 MDT et ce,
en relation essentiellement avec la progression soutenue des importations. En particulier, les paiements
réalisés au titre de fret, qui représentent près de 74% des dépenses de transport, ont augmenté de 12,2%
en 2012 pour s’établir à 1.870 MDT. Pour les dépenses au titre des billets de passage, elles ont évolué
de 25,6% pour s’élever à 125 MDT alors que celles relatives aux autres transports, composées
principalement de redevances aéronautiques, ont évolué à un rythme plus modéré, soit 7,9% pour
s’élever à 551 MDT.
Concernant la balance des autres services, son excédent s’est davantage consolidé en 2012 pour
s’élever à 764 MDT en progression de 19,6% par rapport à 2011. Les recettes et les dépenses à ce titre
ont augmenté de 14,5% et 12,3% respectivement après avoir diminué de 8,1% et 13,2% une année
auparavant.
La hausse des recettes a concerné, essentiellement, les grands travaux et services techniques et
celles ayant trait au négoce international et frais commerciaux qui ont progressé de 26% et 21,8%
respectivement pour s’élever à 635 MDT et 275 MDT. Ces activités ont été nettement affectées, en
2011, par le fléchissement de l’activité économique et financière du pays.
Quant aux recettes drainées par le secteur des télécommunications et services d’informatique et
d’information (TIC), secteurs à forte valeur ajoutée, elles ont progressé de 9,1% en 2012 pour atteindre
593 MDT tirant profit de la vigueur de la demande formulée pour ces produits.
S’agissant des dépenses au titre des autres services, elles ont augmenté de 12,3% en 2012 pour
s’élever à 1.679 MDT. Ces transferts ont concerné, en particulier, les services au titre des grands travaux
et services techniques et celles ayant trait aux primes et indemnités d’assurance qui ont atteint 503 MDT
et 317 MDT respectivement en 2012, en progression de 16,1% et 3,6% respectivement par rapport à
2011. Quant aux autres rubriques, elles continuent à porter sur des enveloppes plus modérées. En
particulier, les dépenses relatives au négoce international et autres frais commerciaux ont évolué de
4,9% pour porter sur une enveloppe totale de 160 MDT.
Après avoir dégagé un déficit de 112 MDT en 2011, la balance des revenus de facteurs et des
transferts courants s’est nettement redressée en 2012 pour dégager un excédent de 670 MDT faisant
suite, essentiellement, à la hausse des recettes de 22,2% alors que les dépenses ont accusé une légère
baisse (- 0,9%).
20
EVOLUTION DES PRINCIPAUX POSTES DE LA BALANCE DES REVENUS DE
(En MDT) FACTEURS ET DES TRANSFERTS COURANTS
4 000
3 500
3 000
2 500
2 000
1 500
1 000
500
0
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
Transferts des travailleurs tunisiens à l'étranger (recettes) Revenus de capital (dépenses)
Du côté des recettes, les revenus du travail rapatriés par les tunisiens travaillant à l’étranger qui
dénombrent plus de 1,2 million de personnes au terme de 2012, ont repris leur tendance haussière
(+ 25,4%) pour se situer à 3.539 MDT. Cette progression a concerné aussi bien les apports en espèces
que ceux en nature.
Représentant près de 75% de ces transferts, les apports en espèces ont augmenté de 21,7% en
2012 pour s’élever à 2.634 MDT, niveau qui a été, toutefois, amplifié par l’effet-change découlant de la
dépréciation, d’une année à l’autre, du dinar vis-à-vis du dollar de 9,9% et de l’euro de 2,5%. Sans
effet-change, les revenus de travail en espèces n’auraient augmenté que de 16,4%.
Parallèlement, les revenus du travail en nature ont enregistré un accroissement notable (+ 37,7%)
pour s’élever à 905 MDT, évolution qui s’explique, en particulier, par la décision réglementaire prise en
mai 2012 pour relever l’âge maximum des voitures importées sous le régime FCR de 3 à 5 ans.
Du côté des dépenses, celles réalisées au titre des revenus de capital ont atteint 3.381 MDT en
2012 contre 3.418 MDT en 2011. Ce résultat cache, toutefois, des évolutions divergentes selon la nature
du capital rémunéré.
En particulier, les dépenses au titre des revenus des investissements directs ont accusé une baisse
revenant de 2.416 MDT en 2011 à 2.395 MDT en 2012 corrélativement avec le repli de 4,2% des
transferts effectués par les sociétés opérant dans le secteur énergétique, s’établissant à 1.826 MDT. En
revanche, les dépenses au titre de la rémunération du capital investi par les entreprises œuvrant dans le
secteur industriel ont affiché une décélération en relation avec le ralentissement de leur d’activité.
21
S’agissant des intérêts de la dette à moyen et long termes, ils ont augmenté de 3,1% pour s’établir
à 870 MDT. Leur part dans le total des revenus de capital a, ainsi, augmenté passant de 24,7% en 2011 à
25,7% en 2012.
Revenus
d’investissements directs Intérêts sur prêts à
70,8% moyen et long termes
25,7%
22
EVOLUTION DES PRINCIPAUX SOLDES DES OPERATIONS EN CAPITAL ET
(En MDT)
FINANCIERES
7 000
5 000
3 000
1 000
-1 000 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
a) Opérations en capital
La balance des opérations en capital, a dégagé un excédent de 701 MDT contre 259 MDT en
2011, faisant suite à la consolidation des concours financiers sous forme de dons en espèces accordés
aussi bien dans le cadre de la coopération multilatérale que bilatérale.
En particulier, l’Union européenne a octroyé à la Tunisie une enveloppe de 117 millions d’euros
(238 MDT) qui s’inscrit, essentiellement, dans le cadre du financement du programme d’appui
budgétaire. Parallèlement, les Etats-Unis ont attribué un don de 100 MUSD (159 MDT), ayant servi à
honorer des remboursements d’emprunts contractés auprès de la BAD et de la Banque Mondiale. La
Libye et la Turquie ont également alloué des fonds à ce même titre pour des montants respectifs de
100 MUSD et 50 MUSD.
Après la forte baisse enregistrée en 2011, l’excédent de la balance des investissements étrangers a
repris une tendance haussière pour se situer à un niveau appréciable, soit 2.404 MDT, sous l’effet
conjugué de l’accroissement des flux entrant d’investissements étrangers et du repli des dépenses à ce
même titre par rapport à 2011, année marquée par l’opération d’acquisition par des résidents de 25% du
capital social de « Tunisiana ».
Concernant les investissements directs étrangers bénéficiant à la Tunisie, ils se sont inscrits en
hausse de 55% pour se situer à 2.504 MDT, dont plus du tiers ou 855 MDT constitue le produit de
cession à des non-résidents de parts sociales des sociétés confisquées par l’Etat tunisien. Les flux des
IDE, qui ont représenté 43,9% des entrées nettes de capitaux à MLT, ont permis de financer plus de
40% du déficit courant contre seulement le tiers en 2011.
Par ailleurs, les flux d’IDE hors énergie ont permis de réaliser 123 nouveaux projets
et 185 projets d’extension, ayant contribué à la création de 10.263 nouveaux postes d’emploi dont
8.944 dans le secteur des industries manufacturières, sachant que le nombre des entreprises étrangères
ou à participation étrangère a atteint 3.068 entreprises au terme de l’année 2012.
23
EVOLUTION DES RECETTES AU TITRE DES INVESTISSEMENTS ETRANGERS EN TUNISIE
(ENGAGEMENTS) (En MDT)
Secteur 2008 2009 2010 2011 2012
Energie 1.934 1.234 1.317 1.063 886
Tourisme et immobilier 199 85 95 23 77
Industries manufacturières 642 772 574 331 532
Secteur financier 371 0 43 0 243
Secteur des télécommunications 40 154 127 194 757
Autres 213 34 9 5 9
Investissements directs étrangers 3.399 2.279 2.165 1.616 2.504
Investissements de portefeuille 198 78 253 102 83
Total Investissements étrangers 3.597 2.357 2.418 1.718 2.587
La ventilation des flux des investissements directs étrangers par secteur bénéficiaire fait apparaître
en 2012 une nette reprise de tous les secteurs, à l’exception du secteur de l’énergie.
5 000 12
4 500
10
4 000
3 500
8
3 000
2 500 6
2 000
4
1 500
1 000
2
500
0 0
2002 2003 2004 2005 2006* 2007 2008 2009 2010 2011 2012
*Autres secteurs : il s'agit en 2006 de l'opération de cession de 35% du capital social de la société Tunisie Télecom à des non-
résidents pour une valeur de près de 3 milliards de dinars.
En particulier, les IDE réalisés dans le secteur des industries manufacturières ont enregistré une
forte hausse en 2012 (+60,7%) pour s’établir à 532 MDT. Ces investissements ont bénéficié,
essentiellement, au secteur des matériaux de construction (128 MDT contre 12 MDT en 2011) et celui
des industries mécaniques (80 MDT contre 42 MDT en 2011).
S’agissant des IDE en faveur du secteur des services, ils se sont nettement accrus (+862 MDT)
pour s’élever à 1.082 MDT. Cette progression a concerné, essentiellement, le secteur de
télécommunications pour un montant de 758 MDT, dont 637 MDT est attribuable à l’opération
d’acquisition par des non-résidents de 15% du capital de « Tunisiana ». Le secteur financier a, à son
tour, profité d’une enveloppe consistante en 2012 qui s’est élevée à environ 243 MDT dont 218 MDT au
titre de la cession à des non-résidents de 13%, du capital de la Banque de Tunisie. Le reliquat, soit
25 MDT représente la participation des non-résidents dans l’augmentation de capital d’Attijari Bank
sous forme de conversion d’obligations en actions.
24
Pour les investissements réalisés dans le secteur de l’énergie, ils ont accusé, pour la deuxième
année consécutive, une baisse (-16,7%) pour s’établir à 886 MDT. Ainsi, leur part dans le total des
investissements directs a régressé pour représenter, seulement, 35,4% du total en 2012 contre une
moyenne de près de 60% au cours des cinq dernières années (2007-2011). Cette contraction a surtout
concerné l’investissement dans le domaine de l’exploration qui est revenu à 317 MDT contre 525 MDT
en 2011, situation qui s’explique par le report de certains projets prévus dans ce domaine alors que ceux
réalisés dans le cadre du développement se sont pratiquement maintenus au même niveau de 2011 pour
se situer à 569 MDT.
En ce qui concerne la balance des investissements de portefeuille, elle s’est soldée par un déficit
de 24 MDT qui a été, toutefois, atténué par rapport à 2011. Les tensions socio-politiques et la
conjoncture économique particulièrement difficile ont, en effet, pesé sur l’activité du marché financier
tunisien, notamment en ce qui concerne les échanges de titres sur la Bourse des valeurs mobilières de
Tunis, entre résidents et non-résidents, situation reflétée par le fléchissement du volume des échanges
d’actions effectués par des non-résidents. Les acquisitions et les cessions par des non-résidents dans des
sociétés cotées sur la BVMT se sont, ainsi, repliées de 18,6% et 34,8% respectivement pour se situer à
83 MDT et 107 MDT.
Quant aux dépenses au titre des IDE, elles se sont inscrites en baisse revenant, d’une année à
l’autre, de 1.018 MDT à 91 MDT sachant qu’en 2011 leur niveau a été amplifié par l’acquisition par des
résidents de 25% des parts sociales de « Tunisiana » pour 840 MDT. En particulier, les investissements
réalisés par les résidents tunisiens à l’étranger, se sont inscrits en baisse pour s’établir à 21 MDT,
tendance relevée depuis 2011, et ce, en relation avec le ralentissement de l’activité des entreprises
tunisiennes ayant une activité à l’étranger, généralement orientée vers la promotion de leurs
exportations. En outre, les désengagements sous forme de rapatriements de matériels effectués par les
compagnies pétrolières étrangères ont accusé un repli de 60 MDT pour revenir à 43 MDT. Ces
équipements ont été importés au cours des dernières années par ces compagnies afin de servir aux
besoins de prospection pétrolière et de forage.
c) Autres investissements 1
S’agissant des tirages sur les capitaux d’emprunt à MLT, ils ont enregistré une hausse de 52,3%
pour s’élever à 5.805 MDT, dont 82,3% ou 4.779 MDT ont bénéficié à l’Administration. Cet
accroissement porte, surtout, la marque de la mobilisation de ressources extérieures sous cette forme
auprès des marchés financiers internationaux portant sur une enveloppe de 2 milliards de dinars. Il
s’agit, en effet, de trois emprunts obligataires : le premier a été contracté avec des investisseurs Qataris
pour 500 MUSD (761 MDT), alors que les deux autres émissions ont été réalisées sous des garanties par
le gouvernement américain pour un montant de 485 MUSD (765 MDT) et par la Banque Japonaise de
Coopération Internationale (JBIC) pour une enveloppe de 25 milliards de yens (474 MDT). Il est à
signaler, par ailleurs, que l’Etat tunisien s’est abstenu, pendant la période de 2008-2011, à effectuer des
sorties sur les marchés financiers internationaux et ce, en raison des conditions d’emprunt défavorables.
1 Il s’agit des opérations financières ayant trait aux capitaux de prêts-emprunts à MLT, aux avoirs et engagements à CT
ainsi qu’aux allocations en DTS.
25
VENTILATION DES TIRAGES ET DE L’AMORTISSEMENT DE LA DETTE A MLT PAR TYPE DE
COOPERATION
(En MDT)
Tirages Amortissement Flux nets
Désignation
2010 2011 2012 2010 2011 2012 2010 2011 2012
Coopération bilatérale 693 1.174 862 884 753 800 -191 421 62
Administration 360 652 577 444 382 398 -84 270 179
Entreprises 333 522 285 440 371 402 -107 151 -117
Coopération multilatérale 1.948 2.317 2.943 852 858 1.018 1.096 1.459 1.925
Administration 781 1.851 2.202 425 451 537 356 1.400 1.665
Total 2.641 3.811 5.805 2.434 2.892 3.201 207 919 2.604
Administration 1.141 2.503 4 779 1.456 1.997 1.927 -315 506 2 852
Entreprises 1.500 1.308 1 026 978 895 1.274 522 413 -248
En ce qui concerne les ressources mobilisées dans le cadre de la coopération multilatérale, l’Etat a
bénéficié d’emprunts extérieurs à MLT portant sur un montant global de 2.202 MDT accordé,
essentiellement, dans le cadre du deuxième programme d’appui à la relance économique. Quant aux
tirages réalisés dans le cadre bilatéral, ils se sont inscrits en baisse de 11,5% pour se situer à 577 MDT.
En revanche, les tirages bénéficiant aux entreprises ont accusé un repli de 21,6% ou de 282 MDT
pour se situer à 1.026 MDT, représentant à peine 17,7% du total contre 34,3% en 2011, résultat qui
reflète le niveau limité des investissements nationaux réalisés en 2012. Les ressources mobilisées par les
entreprises ont été, essentiellement, accordées dans le cadre de la coopération multilatérale et destinées
au financement des projets dans les secteurs de l’énergie (523 MDT), financier (157 MDT) et celui du
transport (150 MDT).
5 000
4 000
3 000
2 000
1 000
0
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
-1 000
-2 000
26
En se situant à 3.201 MDT, les sorties de capitaux au titre de l’amortissement de la dette à MLT
ont, de leur côté, accusé une décélération, pour progresser de 10,6% contre 18,8% une année
auparavant. En particulier, les remboursements du principal de la dette effectués par l’Etat se sont
légèrement repliés (-3,5%) pour s’établir à 1.927 MDT, marqués, surtout, par le remboursement du
principal de l’emprunt obligataire « Global dollar » de 992 MDT (650 MUSD) émis en 2002. En
revanche, l’enveloppe réglée par les entreprises s’est inscrite en forte hausse (+42,3%) pour atteindre
1.274 MDT, faisant suite au remboursement par anticipation au cours du mois de décembre 2012 de la
totalité de l’emprunt syndiqué de 230 MUSD contracté par « Zitouna télécom » auprès d’un pool
bancaire.
Dons Tirages sur les capitaux d'emprunt à MLT Investissements étrangers Engagements à CT
Au terme de l’année 2012, la position extérieure globale de la Tunisie a dégagé des engagements
nets vis-à-vis de l’étranger de l’ordre de 76.374 MDT, en hausse de 11,3% par rapport à ceux
enregistrés à la fin de 2011.
27
Cette évolution est imputable, essentiellement, à l’effet conjugué de l’accroissement des
engagements bruts sous forme d’investissements étrangers de 9,4% et du stock d’endettement extérieur
à MLT (+12,3%).
Après avoir connu un repli de 13,2% au terme de 2011, les avoirs bruts se sont inscrits en hausse
de 13% pour atteindre 17.287 MDT à la fin de 2012 et ce, sous l’effet, principalement, de la
consolidation des avoirs en devises de 19,8%.
POSITION EXTERIEURE GLOBALE DE LA TUNISIE (En MDT)
a) Engagements
1- Investissements étrangers
Au terme de l’année 2012, le stock des engagements bruts au titre d’investissements étrangers
(directs et de portefeuille) a représenté plus de 58% du total des engagements bruts pour s’élever à
54.626 MDT.
28
S’agissant des engagements sous forme d’IDE, ils se sont inscrits en hausse de 10,1% pour
atteindre 51.800 MDT, évolution attribuable au niveau des flux nets réalisés au cours de l’année 2012
qui s’est élevé à 2.434 MDT contre seulement 627 MDT en 2011. Outre l’effet prix et change, cet
accroissement s’explique par l’augmentation des recettes (+55%) et la forte baisse des dépenses
(-92,9%) par rapport à 2011, année marquée par l’acquisition par des résidents de 25% de « Tunisiana »
auprès de non-résidents.
Cependant, pour la deuxième année consécutive, les engagements sous forme d’investissements
de portefeuille ont poursuivi une tendance baissière pour revenir de 2.922 MDT au terme de 2011 à
2.826 MDT à la fin de 2012, faisant suite d’une part au repli des entrées nettes de capitaux sous cette
forme et d’autre part au fléchissement de l’activité boursière en 2012 reflété par la baisse de l’indice
TUNINDEX de 3%.
2- Autres investissements
Au terme de l’année 2012, le stock des engagements bruts au titre des autres investissements a
atteint 39.035 MDT, en hausse de 15% par rapport à son niveau enregistré à la fin de l’année 2011,
évolution qui trouve son origine dans l’accroissement du stock de la dette extérieure à MLT et de celui
des engagements à court terme aussi bien financiers que commerciaux.
S’agissant de l’encours de la dette à MLT qui représente l’essentiel des engagements bruts sous
forme d’autres investissements, il s’est accru de 12,3% au terme de 2012 pour atteindre 28.462 MDT
soit 39,7% du RNDB contre 39,1% en 2011. Cette évolution s’explique par la consolidation des flux
nets sous forme de capitaux d’emprunts à MLT en relation avec l’intensification des tirages réalisés en
2012 (+52,3%), alors que les remboursements du principal de la dette à MLT n’ont augmenté que de
10,6%. L’effet change a contribué à concurrence de 26,8% dans l’accroissement du stock de la dette à
MLT suite à l’appréciation des deux principales monnaies de règlement vis-à-vis du dinar (euro et
dollar).
S’agissant des engagements à court terme, ils se sont accrus de 25,3% pour s’élever à 9.603 MDT
à la fin de 2012. Cette hausse a concerné, principalement, les engagements commerciaux (+39,4%) et
ce, en relation avec l’accroissement notable des importations de biens effectuées sous le régime général
(20,6% contre 3,6% en 2011). Ces achats, destinés généralement au marché local, sont, dans une large
mesure, assortis de transferts de fonds (au comptant ou à crédits commerciaux à court terme). De leur
côté, les engagements financiers se sont également accrus mais à un rythme moins élevé (+18,5%).
29
EVOLUTION DES ENGAGEMENTS ET AVOIRS A COURT TERME (En MDT, sauf indication contraire)
Var. en %
Désignation 2010 2011 2012
2012/2011
Engagements à court terme -7.148 -7.662 -9.603 25,3
*Financiers -5.009 -5.151 -6.103 18,5
dont : Dépôts des non-résidents -3.751 -4.009 -4.545 13,4
Correspondants banquiers hors Tunisie -1.239 -1.058 -1.367 29,2
*Commerciaux -2.139 -2.511 -3.500 39,4
Avoirs à court terme 3.446 3.471 3.292 -5,2
*Financiers 2.035 1.309 1.684 28,6
dont : Correspondants banquiers hors Tunisie 1.699 970 1.271 31,0
*Commerciaux 1.411 2.162 1.608 -25,6
Engagements nets -3.702 -4.191 -6.311 50,6
b) Avoirs
En s’élevant à 17.287 MDT au terme de l’année 2012, les avoirs bruts se sont inscrits en hausse
de 13% suite à l’affermissement des avoirs de réserve de 19% pour atteindre 13.420 MDT, soit près de
78% du total des avoirs. Corrélativement, le niveau des avoirs nets en devises s’est nettement redressé
en 2012 (+18,9%) pour passer de 10.581 MDT et 113 jours d’importation à la fin de 2011 à
12.576 MDT et 119 jours au terme de 2012.
S’agissant des autres composantes des avoirs de réserve, les droits de tirage spéciaux et la position
de réserve au FMI se sont inscrits en hausse de 4,2% et 9,3% respectivement.
Quant aux avoirs à court terme, ils ont accusé un repli de 5,2% pour revenir à 3.292 MDT,
évolution qui trouve son origine dans la baisse des avoirs commerciaux de 25,6% alors que les avoirs
financiers se sont inscrits en hausse de 28,6%.
V- REPARTITION GEOGRAPHIQUE
a) Analyse globale
Les paiements extérieurs de la Tunisie avec le reste du monde continuent à faire apparaître la
prédominance des transactions avec les pays de l’Europe, notamment, au niveau des paiements courants
qui représentent, en moyenne, près des deux tiers du total des transactions courantes ainsi qu’au niveau
des flux des investissements directs étrangers. S’agissant des capitaux extérieurs sous forme d’emprunts
à moyen et long termes, ils sont, essentiellement, mobilisés, en 2012, dans le cadre de la coopération
multilatérale et auprès des marchés financiers.
(En MDT)
EVOLUTION DU SOLDE DE LA BALANCE GENERALE DES PAIEMENTS PAR ZONE
8 000
6 000
4 000
2 000
-2 000
-4 000
-6 000
-8 000
-10 000
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
Union européenne Pa ys a ra bes Ma rchés fina nciers et orga nismes interna tiona ux Autres pa ys Solde généra l
30
PRINCIPAUX SOLDES DE LA BALANCE GENERALE DES PAIEMENTS PAR CATEGORIE DE
PARTENAIRES
(En MDT)
Solde des opérations en
Désignation Solde courant capital et financières et Solde général
ajustements
2010 2011 2012 2010 2011 2012 2010 2011 2012
1-Pays -2.540 -4.322 -5.405 2.234 1.665 5.162 -306 -2.657 -243
Pays européens 850 -307 647 1.486 1.798 2.511 2.336 1.491 3.158
* Union européenne 3.049 3.447 3.883 1.388 1.673 2.225 4.437 5.120 6.108
*Autres pays européens -2.199 -3.754 -3.236 98 125 286 -2.101 -3.629 -2.950
Pays arabes 1.080 1.545 653 375 -442 1.646 1.455 1.103 2.299
dont: UMA 1.491 1.936 1.223 155 243 708 1.646 2.179 1.931
Autres pays -4.470 -5.560 -6.705 373 309 1.005 -4.097 -5.251 -5.700
2- Marchés financiers et
-472 -444 -407 504 710 2.788 32 266 2.381
organismes internationaux
Total -3.012 -4.766 -5.812 2.738 2.375 7.950 -274 -2.391 2.138
Avec les pays de l’Union européenne, la balance des paiements a dégagé un excédent
appréciable qui s’est situé à 6.108 MDT, résultat attribuable à l’accroissement de l’excédent de la
balance courante qui s’est accru de 12,6% en 2012 pour s’élever à 3.883 MDT tirant profit de la forte
reprise des recettes touristiques et des transferts au titre des revenus de travail en provenance de cette
zone qui ont pu compenser l’élargissement du déficit commercial avec ce groupe de pays.
Parallèlement, les entrées nettes de capitaux ont augmenté de 33,9% en 2012 pour se situer à
2.172 MDT représentant ainsi près de la moitié des entrées nettes de capitaux effectuées dans ce cadre.
7 000
6 000
5 000
4 000
3 000
2 000
1 000
0
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
Solde courant Solde des opérat. en capital et financières et opérat. d'ajustement Solde général
Avec les autres pays européens, la balance générale des paiements continue à dégager un déficit
important qui s’est situé à 2.950 MDT portant la marque du maintien du déficit commercial à un niveau
élevé avec ces pays (3.611 MDT). Par ailleurs, le niveau des mobilisations de capitaux extérieurs sous
31
forme d’investissements directs étrangers ainsi que de tirages sur capitaux d’emprunt à MLT en
provenance de ces pays demeure très limité.
Avec les pays arabes, l’excédent de la balance des paiements a plus que doublé en 2012 pour
s’élever à 2.299 MDT et ce, corrélativement avec le net redressement de la balance des opérations en
capital et financières qui a dégagé un excédent de 1.593 MDT en 2012 contre un déficit de 492 MDT
une année auparavant. Cette amélioration s’explique, principalement, par le redressement de la balance
des investissements étrangers qui a enregistré un excèdent de 933 MDT en 2012 contre un déficit de
734 MDT en 2011. Les entrées nettes de capitaux sous forme d’IDE se sont, en effet, fortement accrues
suite, en particulier, à la cession de 15% du capital social de « Tunisiana » à la société Qatarie « QTEL »
pour une enveloppe de 637 MDT. En revanche, l’excédent de la balance des paiements courants avec les
pays arabes s’est replié de 57,7% en 2012 pour se situer à 653 MDT suite, essentiellement, à la forte
détérioration de la balance commerciale avec ce groupe de pays.
(En MDT)
EVOLUTION DES PAIEMENTS EXTERIEURS HORS UNION EUROPEENNE
6 000
4 000
2 000
-2 000
-4 000
-6 000
-8 000
-10 000
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
Solde courant Solde des opérat. en capital et financières et opérat. d'ajustement Solde général
Avec les pays d’Asie non arabes, le déficit de la balance générale des paiements s’est davantage
creusé en 2012 pour se situer à 4.756 MDT contre 3.658 MDT une année auparavant. Ce résultat
s’explique par l’élargissement du déficit courant qui a augmenté de 34,2% pour atteindre 5.019 MDT en
relation avec la hausse, en 2012, du déficit commercial avec ce groupe de pays de 35,4%.
S’agissant des paiements extérieurs avec les pays de l’ALENA, ils ont dégagé un déficit de
564 MDT en 2012 contre 1.120 MDT une année auparavant. Le repli enregistré, d’une année à l’autre,
est attribuable à l’effet conjugué de la contraction du déficit courant de 6,2% pour se situer à
1.199 MDT et à la consolidation des entrées nettes de capitaux qui ont plus que quadruplé pour atteindre
629 MDT.
Quant aux paiements extérieurs avec les organismes internationaux et les marchés
financiers, ils ont été marqués par un accroissement notable des entrées nettes de capitaux sous forme
d’emprunts à moyen et long termes qui se sont élevés à 2.542 MDT en 2012 contre 497 MDT une année
auparavant. Les tirages sur les capitaux d’emprunt à moyen et long termes ont, en effet, enregistré des
32
niveaux record, soit 2.943 MDT réalisés dans le cadre de la coopération multilatérale et 2.000 MDT
auprès des marchés financiers. Pour les dépenses effectuées au titre des remboursements de la dette à
moyen et long termes, elles ont augmenté 12,2% en liaison, particulièrement, avec le remboursement du
principal de l’emprunt obligataire « Global dollar » pour une valeur de 992 MDT (650 MUSD).
1) Echanges Commerciaux
U.M.A
5,4%
U.M.A
7,3%
U.E
U.E 62,0%
65,3%
33
(En MDT) EVOLUTION DES ECHANGES COMMERCIAUX AVEC L' UNION EUROPEENNE
25 000
20 000
15 000
10 000
5 000
-5 000
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
A l’égard de la France, premier client et fournisseur de la Tunisie avec des parts de 26,9% des
exportations et 16,5% des importations, l’excédent s’est contracté de 658 MDT (872 MDT contre
1.531 MDT en 2011), suite essentiellement à la diminution de 7% des exportations qui a concerné, en
majeure partie, les produits énergétiques, les vêtements et accessoires et les appareils et machines
électriques. L’augmentation des importations à un rythme modéré (+1,9%) s’explique par la progression
des achats de matériel de transport et des hydrocarbures.
Quant aux échanges commerciaux avec l’Espagne, ils ont également enregistré un déficit qui s’est
creusé de 15,8% pour se situer à 595 MDT en 2012 et ce, en dépit de l’accroissement des exportations
vers ce pays de 6,6%. C’est que les importations ont augmenté à un rythme plus soutenu, soit 9,5%
suite, en particulier, à l’accroissement des achats de cuivre et ouvrages, des fontes, fer et acier ainsi que
des céréales.
34
REPARTITION GEOGRAPHIQUE DES ECHANGES COMMERCIAUX (2011-2012)
(En MDT, sauf indication contraire)
Taux de
Exportations Importations Solde
couverture en %
Pays
Valeur en MDT Var. Valeur en MDT Var. Valeur en MDT
2011 2012 en% 2011 2012 en% 2011 2012 2011 2012
UNION
19.163,7 18.951,2 -1,1 19.371,6 20.436,7 5,5 -207,9 -1.485,5 98,9 92,7
EUROPÉENNE
Part dans le total (%) 76,4 71,4 57,5 53,5 - - - - -
dont:
France 7.695,4 7.154,6 -7,0 6.164,7 6.282,3 1,9 1.530,7 872,3 124,8 113,9
Italie 5.432,3 5.013,5 -7,7 5.331,8 5.415,3 1,6 100,5 -401,8 101,9 92,6
Allemagne 2.271,4 2.182,8 -3,9 2.487,7 2.630,8 5,8 -216,3 -448,0 91,3 83,0
Espagne 1.079,4 1.150,2 6,6 1.593,1 1.745,1 9,5 -513,7 -594,9 67,8 65,9
Royaume-Uni 702,2 825,9 17,6 449,8 503,8 12,0 252,4 322,1 156,1 163,9
Autres pays 1.983,0 2.624,2 32,3 3.344,5 3.859,4 15,4 -1.361,5 -1.235,2 59,3 68,0
PAYS DE L'U.M.A 2.132,2 2.414,3 13,2 1.061,0 2.232,4 110,4 1.071,2 181,9 201,0 108,1
Part dans le total (%) 8,5 9,1 3,1 5,8 - - - - -
dont:
Libye 1.103,3 1.293,2 17,2 31,5 492,6 1.463,8 1.071,8 800,6 3.502,5 262,5
Algérie 656,0 757,0 15,4 896,4 1.535,0 71,2 -240,4 -778,0 73,2 49,3
Maroc 336,7 333,0 -1,1 131,7 202,6 53,8 205,0 130,4 255,7 164,4
Mauritanie 36,2 31,1 -14,1 1,4 2,2 57,1 34,8 28,9 2.585,7 1.413,6
PAYS D'ASIE, HORS
659,6 822,5 24,7 4.271,0 5.713,0 33,8 -3.611,4 -4.890,5 15,4 14,4
ARABES
Part dans le total (%) 2,6 3,1 12,7 15,0 - - - - -
dont:
Chine 57,9 131,5 127,1 2.048,3 2.633,1 28,6 -1.990,4 -2501,6 2,8 5,0
Japon 150,0 140,8 -6,1 412,9 533,8 29,3 -262,9 -393,0 36,3 26,4
Inde 188,4 284,0 50,7 493,6 593,9 20,3 -305,2 -309,9 38,2 47,8
Corée du Sud 12,0 15,8 31,7 340,1 793,0 133,2 -328,1 -777,2 3,5 2,0
Autres Pays 251,3 250,4 -0,4 976,1 1.159,2 18,8 -724,8 -908,8 25,7 21,6
PAYS ARABES
387,6 428,0 10,4 929,7 1.120,4 20,5 -542,1 -692,4 41,7 38,2
HORS UMA
Part dans le total (%) 1,5 1,6 2,8 2,9 - - - - -
dont:
Emirats Arabes Unis 153,9 133,2 -13,5 214,7 186,2 -13,3 -60,8 -53,0 71,7 71,5
Egypte 102,6 132,6 29,2 233,3 396,7 70,0 -130,7 -264,1 44,0 33,4
Syrie 41,2 32,6 -20,9 27,4 11,7 -57,3 13,8 20,9 150,4 278,6
Arabie saoudite 20,0 30,8 54,0 294,3 338,1 14,9 -274,3 -307,3 6,8 9,1
Autres pays 69,9 98,8 41,3 160,0 187,7 17,3 -90,1 -88,9 43,7 52,6
PAYS D'AFRIQUE,
607,0 613,0 1,0 99,1 122,5 23,6 507,9 490,5 612,5 500,4
HORS ARABES
Part/ total (%) 2,4 2,3 0,3 0,3 - - - - -
RESTE DU MONDE 2.141,8 3.317,7 54,9 7.963,0 8.557,7 7,5 -5.821,2 -5.240,0 26,9 38,8
Part dans le total (%) 8,5 12,5 23,6 22,4 - - - - -
dont:
Etats Unis d'Amérique 388,9 509,2 30,9 1.232,6 1.237,5 0,4 -843,7 -728,3 31,6 41,1
Russie 26,7 36,2 35,6 1.936,9 1.670,8 -13,7 -1.910,2 -1.634,6 1,4 2,2
Turquie 231,3 200,6 -13,3 1.195,9 1.204,7 0,7 -964,6 -1.004,1 19,3 16,7
Brésil 159,8 173,8 8,8 642,7 593,2 -7,7 -482,9 -419,4 24,9 29,3
Argentine 1,8 1,0 -44,4 433,7 367,6 -15,2 -431,9 -366,6 0,4 0,3
Suisse 308,2 1.168,8 279,2 363,3 360,8 -0,7 -55,1 808,0 84,8 323,9
Canada 34,9 31,8 -8,9 154,8 245,9 58,9 -119,9 -214,1 22,5 12,9
Autres pays 990,2 1.196,3 20,8 2.003,1 2.877,2 43,6 -1.012,9 -1.680,9 49,4 41,6
Total 25.091,9 26.547,7 5,8 33.695,4 38.182,7 13,3 -8.603,5 -11.635,0 74,5 69,5
Source : INS
35
Avec les autres pays de l’Union européenne, le déficit commercial s’est contracté de 126 MDT
revenant à 1.235 MDT en 2012. Ce résultat s’explique par l’augmentation des exportations (+32,3%) à
un rythme plus accentué que celui des importations (15,4%).
Avec le reste des pays d’Europe, les échanges commerciaux ont dégagé un déficit qui s’est
contracté de 10% pour revenir à 3.611 MDT en 2012 en relation avec la progression des exportations
vers la Suisse et la Russie (+279,2% et 35,6% respectivement) qui s’est conjuguée à la baisse des
importations en provenance de ces deux pays (-0,7% et -13,7% respectivement). En revanche, il
convient de signaler, surtout, la poursuite de l’élargissement du déficit bilatéral avec la Turquie, qui a
connu un autre palier au cours des deux dernières années, pour dépasser un milliard de dinars en 2012.
Le maintien des importations en provenance de ce pays à un niveau élevé depuis 2011 (+0,7% contre
+32,2%) qui s’est accompagné d’une régression des exportations (-13,3%), liée à la poursuite de la
baisse des ventes des produits phosphatés vers ce pays, sont à l’origine du creusement du déficit
bilatéral avec le reste des pays de l’Europe. Les textiles et habillements ainsi que les produits ferreux et
acier demeurent les principaux produits importés en provenance de ce pays.
Quant aux échanges commerciaux effectués avec les pays de l’UMA, l’excédent traditionnel avec
cette zone s’est sensiblement contracté, revenant d’une année à l’autre, de 1.071 MDT à 182 MDT, suite
à la forte progression (+110,4%) des importations qui s’est conjuguée à l’accroissement des exportations
à un rythme moins soutenu (+13,2%). La hausse des achats des hydrocarbures, notamment le gaz naturel
de l’Algérie, et la forte reprise des approvisionnements en pétrole brut auprès de la Libye sont les
principaux facteurs qui expliquent le dédoublement des importations en provenance de cette zone.
Après un quasi-arrêt des achats des produits pétroliers en 2011 en liaison avec les évènements
politiques qui ont prévalu en Libye, les importations du pétrole brut ont, en effet, repris leur niveau
habituel (477 MDT), situation qui a engendré une contraction de l’excédent commercial bilatéral,
revenant d’une année à l’autre, de 1.072 MDT à 801 MDT. Quant aux exportations qui se sont
accrues de 17,2%, leur structure a connu un changement radical en 2012, avec la régression de la part
des produits alimentaires qui ont représenté près du 75% des ventes en 2011, année durant laquelle la
Tunisie a été l’unique issue d’approvisionnement pour ce pays. En revanche, la part de certains
produits manufacturiers a, sensiblement, progressé en raison de la forte demande émanant de ce marché
en produits du BTP suite au démarrage des travaux de reconstruction en Libye ainsi que
l’accélération des ventes des ouvrages en fonte, des machines et appareils électriques et des matières en
plastique.
Avec l’Algérie, le déficit commercial a plus que triplé (-778 MDT contre -240 MDT en 2011),
suite à la forte progression (+71,2%) des importations, composées à hauteur de 90% de gaz naturel et
des produits raffinés. De leur côté, les exportations ont enregistré un accroissement de 15,4% en 2012
ayant concerné, en particulier, les ouvrages en fonte, fer et acier, les machines et appareils mécaniques
et les machines électriques.
Le solde commercial avec les pays d’Asie non arabes, s’est fortement aggravé pour se situer à
4.890 MDT contre 3.611 MDT en 2011, en raison principalement de la progression de 33,8% des
importations, notamment en provenance de la Chine. Ces dernières se sont, en effet, accrues de 28,6%
entrainant l'aggravation du déficit commercial bilatéral avec ce pays qui a atteint 2.502 MDT pour
représenter 21,5% du déficit commercial global de la Tunisie en 2012. Les machines électroniques et
mécaniques ainsi que les matières en plastique et en acier sont les principaux produits importés de ce
pays.
Quant aux échanges commerciaux avec les pays d’Afrique subsaharienne, ils se sont soldés par
un excédent de 490 MDT, soit une contraction de 3,4% par rapport à 2011 et ce, en lien avec
36
l’augmentation des importations à un rythme plus soutenu que les exportations (+23,6% contre +1%).
La régression de l’excédent a essentiellement concerné l’Ethiopie (-34 MDT ou -20,9%), principal
partenaire de la Tunisie au niveau de cette zone. En revanche, avec le Sénégal, l’excédent s’est
consolidé de 17,3% pour passer, d’une année à l’autre, de 63 MDT à 74 MDT.
2) Recettes touristiques
Les recettes touristiques ont enregistré, en 2012, une forte reprise qui a concerné la plupart des
pays expéditeurs de touristes vers la Tunisie et ce, après avoir accusé une forte baisse en 2011, année
marquée par le climat d’instabilité politique et sociale qui a prévalu après la révolution.
La relance de l’activité touristique, ainsi enregistrée, est reflétée par l’amélioration des
indicateurs de base des touristes européens dont les entrées et les nuitées se sont accrues de 39% et
53,2%, respectivement, contre des baisses significatives une année auparavant (-44,1% et -48,6%).
Les recettes touristiques en provenance de cette zone ont, par conséquent, progressé de 39,5% (contre
-41,7% en 2011), couvrant, ainsi, 73,2% des recettes touristiques totales.
France
21,4 %
Allemagne
Autres pays européens 15,2 %
23,6 %
Royaume-Uni Italie
9,3 % 3,7 %
En particulier, les entrées et les nuitées des touristes français, premiers visiteurs européens de la
Tunisie, ont progressé de 21,9% et de 33,3%, respectivement, en 2012 et ce, après avoir régressé de
41,7% et 49,2% une année auparavant. Les recettes touristiques y afférentes ont, par conséquent,
augmenté de 21,6% pour s’élever à 680 MDT. Leur part dans les recettes touristiques totales s’est,
toutefois, repliée pour revenir, d’une année à l’autre, de 23% à 21,4%.
37
7,1% et 20% une année auparavant, en relation avec la reprise des entrées et des nuitées en provenance
de ces pays.
Pays de l’UMA 2.384 2.843 19,3 1.319 1.702 29,0 686 742 8,2
dont :
Libye 1.643 1.888 14,9 882 977 10,7 570 592 3,9
Algérie 694 902 30,0 402 674 67,7 111 143 28,8
Autres pays 267 142 -46,8 764 1.048 37,2 81 109 34,6
Total 4.785 5.950 24,4 17.208 25.921 50,6 2.433 3.175 30,5
Sources : BCT et ONTT
S’agissant du marché touristique maghrébin, il a généré des recettes qui se sont inscrites en
hausse de 8,2% pour s’élever à 742 MDT en 2012. Leur part dans les recettes touristiques totales s’est,
en revanche, inscrite en baisse pour se situer à 23,4% contre 28,2% une année auparavant. En
particulier, les recettes touristiques en provenance de la Libye se sont accrues de 3,9% pour s’élever à
592 MDT et ce, en relation avec la hausse des entrées et des nuitées des libyens de 14,9% et 10,7%,
respectivement. Les recettes touristiques provenant de l’Algérie ont progressé à un rythme plus soutenu,
soit 28,8%, évolution qui reflète celle des entrées et des nuitées des algériens qui ont augmenté de 30%
et 67,7%, respectivement.
Avec les autres pays arabes, les recettes touristiques ont enregistré une hausse pour se situer à
56 MDT contre 41 MDT une année auparavant et ce, corrélativement avec l’accroissement des nuitées
des moyens orientaux de 47,4%.
Parallèlement, les recettes touristiques issues des pays de l’ALENA ont continué à porter sur de
faibles montants pour atteindre 23 MDT en 2012 contre 20 MDT en 2011 et ce, en relation avec la
progression des entrées des nord-américains de 25,6%, alors que les nuitées ont quasi-stagné (-0,2%).
3) Revenus du travail
La ventilation des transferts au titre des économies sur salaires rapatriés par les tunisiens résidant
à l’étranger, qui dénombrent plus de 1,2 million de personnes, reste marquée par la prédominance des
flux en provenance des pays européens où résident près de 85% de la colonie totale à l’étranger. Ces
flux ont progressé de 26,4% en 2012 pour s’élever à 3.144 MDT sous l’effet, essentiellement, de
l’accroissement des apports en nature sous forme des voitures importées sous le régime FCR auprès de
ces pays.
38
REVENUS DU TRAVAIL PAR GROUPE DE PAYS (En MDT)
Variations en %
Pays 2010 2011 2012
2011/10 2012/11
Europe dont : 2.572 2.487 3.144 -3,3 26,4
Union européenne dont : 2.485 2.405 3.036 -3,2 26,2
France 1.396 1.363 1.717 -2,4 26,0
Allemagne 446 437 562 -2,0 28,6
Italie 401 378 469 -5,7 24,1
La France demeure le principal pays d’accueil de l’Europe avec une colonie qui a atteint 669 mille
personnes en 2012, soit près de 55% de l’ensemble des migrants tunisiens. Le montant des rapatriements
effectués par la colonie tunisienne installée dans ce pays s’est accru de 26% pour se situer à 1.717 MDT,
soit 48,5% du total des transferts réalisés à ce titre contre 48,3% en 2011.
Les transferts au titre des revenus du travail émanant des autres pays européens ont également
augmenté en 2012. En particulier, les transferts en provenance de l’Allemagne, où résident près de
87 mille personnes, se sont inscrits en hausse pour s’élever à 562 MDT, représentant 15,9% du total.
De même, les revenus du travail rapatriés de l’Italie, deuxième pays hôte avec une colonie qui a plus
que doublé au cours de la dernière décennie pour atteindre 189 mille personnes, ont progressé de 24,1%
pour s’établir à 469 MDT, soit 13,3% du total des flux rapatriés par les tunisiens installés à l’étranger.
S’agissant des transferts effectués par les tunisiens résidents dans les pays arabes, ils ont
également, augmenté (+14,8%) pour se situer à 310 MDT, soit 8,8% du total.
Avec les pays du golfe, où résident près de 53 mille personnes, les envois de fonds ont atteint
249 MDT en 2012 contre 218 MDT en 2011. Les transferts effectués à partir de ces pays se sont accrus
à un rythme plus accéléré que ceux des autres pays durant la dernière décennie.
Avec une colonie de près de 17 mille tunisiens, l’Arabie Saoudite a été à l’origine de transferts qui
se sont inscrits en hausse de 13,5% pour s’élever à 126 MDT, suivie par les Emirats Arabes Unis qui est
devenu, à partir de 2012, la première destination des tunisiens travailleurs au sein de cette zone avec une
colonie de plus de 19 mille tunisiens et des transferts de 53 MDT.
Aussi, les revenus du travail émanant des pays de l’UMA ont progressé de 18,4% pour atteindre
58 MDT suite à la hausse des rapatriements en provenance de chacun des pays appartenant à cette zone
dont, notamment la Libye qui demeure, malgré la réduction de la colonie tunisienne de près de 25% par
rapport à 2010 suite à la situation sécuritaire dans ce pays, la première destination arabe avec une
colonie de près de 69 milles personnes.
39
REPARTITION GEOGRAPHIQUE DES REVENUS DE TRAVAIL EN 2012
Autres pays
UMA 9,5 %
1,6 %
Autres pays européens
11,2 %
France
48,5 %
Italie
13,3 %
Allemagne
15,9 %
Les dépenses engagées pour la rémunération du capital étranger ont porté sur une enveloppe de
3.381 MDT contre 3.418 MDT en 2011. La répartition géographique de ces transferts demeure tributaire
de la nature du capital extérieur rémunéré, notamment, sous forme d’emprunts ou d’investissements.
L’analyse des dépenses au titre des revenus d’investissements directs étrangers, fait apparaître
une prédominance des transferts effectués au profit des pays de l’Union européenne avec une part de
plus de 80% du total et une enveloppe de 1.960 MDT. Ces transferts ont bénéficié, essentiellement, au
Royaume-Uni (1.248 MDT contre 1.006 MDT en 2011), faisant suite aux afflux importants
d’investissements dans le secteur énergétique.
Avec la France, les transferts au titre des revenus d’investissements directs ont légèrement
augmenté, passant d’une année à l’autre de 252 MDT à 259 MDT, et ont concerné, principalement, la
rémunération des investissements réalisés dans le secteur des industries manufacturières.
40
REPARTITION GEOGRAPHIQUE DES REVENUS D'INVESTISSEMENTS DIRECTS EN 2012
Pays arabes Reste du monde
2,9% 12,8%
Etats-Unis d'Amérique
2,5%
France Royaume-Uni
10,8% 52,1%
Italie
5,9%
En revanche, ceux destinés à l’Italie et à la Suède ont fortement diminué en 2012 revenant à
142 MDT et 22 MDT, respectivement, contre 438 MDT et 123 MDT en 2011 et ce, en relation avec la
forte contraction des revenus rapatriés en nature par les sociétés pétrolières originaires de ces deux pays.
Quant aux autres pays de l’Union européenne, les dépenses au titre des revenus des
investissements directs étrangers continuent à porter sur des montants plus modérés. En particulier,
l’Autriche et l’Allemagne ont bénéficié en 2012 de 82 MDT et 65 MDT, respectivement, soit
pratiquement les mêmes niveaux enregistrés une année auparavant.
S’agissant des pays de l’Amérique du Nord dont les investissements restent focalisés,
essentiellement, sur le secteur énergétique, ils ont bénéficié d’un montant global de l’ordre de 324 MDT
dont 265 MDT en faveur du Canada et 59 MDT au profit des Etats-Unis.
Pour les revenus d’investissements directs destinés aux pays arabes, ils ont augmenté de 59 MDT
pour s’élever à 70 MDT, ayant bénéficié, principalement, aux Emirats Arabes Unis (30 MDT) et au
Koweït (15 MDT).
De leur côté, les paiements effectués pour honorer les intérêts de la dette à moyen et long
termes ont bénéficié, essentiellement, aux organismes internationaux avec une part de 50,5% du total
pour se situer à 439 MDT, enregistrant une hausse de 19,3% par rapport à 2011. Il s’agit,
essentiellement, de la BEI (142 MDT), la BAD (119 MDT) et la Banque Mondiale (72 MDT). En
revanche les intérêts servis aux marchés financiers internationaux ont accusé une baisse de 18,4% par
rapport à 2011 pour s’établir à 244 MDT et représenter 28% du total.
Pour les dépenses engagées au titre du remboursement des intérêts de la dette contractée dans le
cadre bilatéral, elles se sont situées à 187 MDT dont 104 MDT au profit de la France et 41 MDT en
faveur du Japon.
41
REPARTITION GEOGRAPHIQUE DES INTERÊTS DE LA DETTE A MLT EN 2012
France Autres pays de l'UE
Marchés financiers 11,9% 3,2%
internationaux
28,0% Japon
4,7%
Etats-Unis d'Amérique
0,5%
Reste du monde
1,2%
Autres organismes
internationaux BEI
12,2% 16,3%
5) Investissements directs
La répartition géographique des IDE continue à faire apparaître une prédominance des IDE en
provenance des pays de l’Union européenne et ce, malgré la contraction de leur part dans le total qui est
revenue à environ 50% en 2012 contre une moyenne de 72% au cours des cinq dernières années.
L’afflux important des IDE en provenance de l’UE s’explique par le nombre important de sociétés
issues de cette zone qui dénombrent près de 2.700 unités au terme de 2012, soit près de 90% du total.
Par ailleurs la part des IDE réalisés par les pays arabes s’est notablement accrue en 2012 pour s’élever à
38% portant la marque de l’acquisition de 15% de parts sociales de la société « Tunisiana » par la
société Qatarie « QTEL ».
(En MDT) EVOLUTION DES FLUX DES INVESTISSEMENTS DIRECTS ETRANGERS PAR ZONE
4 500
4 000
3 500
3 000
2 500
2 000
1 500
1 000
500
0
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
Les flux des IDE issus de l’Union européenne ont, en effet, augmenté de 7% en 2012 pour se
situer à 1.226 MDT, progression qui cache, toutefois, des évolutions divergentes selon les pays
appartenant à cette zone.
En particulier, les IDE en provenance de la France se sont notablement affermis (+75,1%) pour
atteindre 393 MDT, dont 218 MDT ont été destinés au secteur financier au titre de l’opération
42
d’acquisition de parts sociales de la Banque de Tunisie (BT) par le crédit mutuel. De leur part, les
investissements effectués par l’Autriche, focalisés entièrement sur le secteur énergétique, ont poursuivi
leur tendance haussière en 2012 pour s’élever à 327 MDT représentant ainsi plus du quart des IDE
réalisés par la zone de l’UE. Egalement, les IDE effectués par l’Allemagne ont pratiquement triplé en
2012 grâce à la forte expansion des IDE dans le secteur des industries manufacturières.
En revanche, les flux des IDE issus du Royaume-Uni ont continué à régresser en 2012 (-49%) et
ce, pour la troisième année consécutive, portant la marque, principalement, de la forte baisse des
investissements réalisés dans le secteur de l’énergie au cours de ces dernières années. Ceux en
provenance de l’Italie se sont, aussi, inscrits en baisse de 11,9% pour revenir à 244 MDT, évolution qui
a concerné, essentiellement, le secteur de l’énergie (-43,8%) alors que le secteur industriel a connu une
forte reprise (+74,1% contre -23,2%).
43
Portant sur une enveloppe de 951 MDT, les IDE en provenance des pays arabes demeurent
prédominés en 2012 par les investissements réalisés dans le secteur des télécommunications qui a
accaparé plus de 80% du total des IDE réalisés par ce groupe de pays. En particulier, l’acquisition de
15% des parts sociales de la société « Tunisiana », soit 637 MDT, par la société Qatar télécom auprès de
l’Etat tunisien a fortement amplifié les flux destinés à ce secteur.
S’agissant des IDE réalisés par les pays américains, ils ont accusé un léger recul (-3,9%) pour
s’établir à 219 MDT, orientés dans leur quasi-totalité au secteur de l’énergie alors que ceux bénéficiant
au secteur industriel et celui des services demeurent toujours faibles reflétant, ainsi, le nombre limité de
sociétés d’origine américaine.
Les tirages sur les lignes extérieurs de crédits à moyen et long termes ont enregistré, en 2012, une
hausse de 52,3% pour s’élever à 5.805 MDT et ce, en relation avec l’intensification de ceux mobilisés
dans le cadre multilatéral et sur les marchés financiers internationaux, alors que ceux réalisés dans le
cadre de la coopération bilatérale ont accusé une baisse.
5 000
4 000
3 000
2 000
1 000
0
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
Couvrant 50,7% du total des tirages sur les emprunts à moyen et long termes, ceux alloués dans le
cadre de la coopération multilatérale ont augmenté de 27% pour s’élever à 2.943 MDT. Il s’agit,
essentiellement, des deux nouvelles tranches déboursées par la Banque Mondiale (386 MEUR) dans le
cadre du Programme d’appui budgétaire et la Banque Africaine de Développement (388 MEUR) pour le
Programme d’appui à la relance économique et au développement inclusif. Egalement, les fonds levés
auprès de la BID et du FADES se sont intensifiés, en 2012, pour s’élever à 174 MDT et 131 MDT,
respectivement, contre 69 MDT et 51 MDT en 2011. Le FMA a, de son côté, accordé, en 2012, une
tranche portant sur une enveloppe de 217 MDT qui s’inscrit dans le cadre d’aide à la balance des
paiements.
44
TIRAGES SUR CREDITS A MOYEN ET LONG TERMES PAR CATEGORIE DE PRETEURS (En MDT)
2011 2012
Prêteurs Adminis- Entre- Adminis- Entre-
Total Total
tration prises tration prises
Coopération multilatérale 1.851 466 2.317 2.202 741 2.943
dont :
BAD 903 28 931 950 26 976
BEI 97 317 414 80 496 576
Groupe de la Banque Mondiale 796 28 824 855 10 865
BID 10 59 69 81 93 174
FADES 39 12 51 18 113 131
En ce qui concerne les ressources mobilisées dans le cadre de la coopération bilatérale, elles ont
diminué de 26,6% pour couvrir, seulement, 14,8% du total des tirages en 2012 contre 30,8% une année
auparavant. Ces ressources sont contractées, principalement, auprès des pays de l’Union européenne
sous forme de tirages non financiers à moyen et long termes dont, notamment, la France (479 MDT).
Les tirages issus des pays arabes ont porté sur un montant de 175 MDT dont 158 MDT auprès de la
Libye.
S’agissant des fonds levés sur le marché financier international, ils se sont élevés à 2 milliards de
dinars, mobilisés, exclusivement, par l’Administration sous forme de trois emprunts obligataires.
Le premier a été contracté avec des investisseurs Qataris pour 500 MUSD (761MDT), alors que les deux
autres émissions ont été réalisées sous des garanties du gouvernement américain pour un montant de
485 MUSD (765 MDT) et de la Banque Japonaise de Coopération Internationale (JBIC) pour une
enveloppe de 25 milliards de yens (474 MDT).
Quant aux remboursements au titre du principal de la dette à moyen et long termes en faveur du
marché financier international, ils se sont accrus de 7,9% en 2012 pour s’établir à 1.383 MDT, soit près
de 44% du total des paiements effectués à ce titre. Il s’agit, principalement, du remboursement du
principal de l’emprunt obligataire « Global dollar » pour une valeur de 992 MDT (650 MUSD) et le
remboursement par anticipation de la totalité de l’emprunt syndiqué de 230 MUSD contracté par
« Zitouna télécom » auprès d’un pool bancaire.
45
AMORTISSEMENT DE LA DETTE EXTERIEURE A MOYEN ET LONG TERMES REPARTI PAR
ORIGINE ET PAR CATEGORIE DE BENEFICIAIRES (En MDT)
2011 2012
Bénéficiaire Adminis- Entre- Adminis- Entre-
tration prises Total tration prises Total
Coopération multilatérale 451 407 858 537 481 1.018
dont :
Groupe de la Banque Mondiale 169 53 222 211 58 269
BAD 115 168 283 132 169 301
BEI 77 115 192 80 150 230
FADES 70 31 101 81 35 116
3 000
2 500
2 000
1 500
1 000
500
0
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
46
ANNEXES STATISTIQUES
PAIEMENTS EXTERIEURS DE LA TUNISIE : EVOLUTION DES RECETTES COURANTES ET DES
ENTREES DE CAPITAUX (5ème édition) (En MDT)
Rubrique 2009 2010 2011 2012
48
(En MDT)
Rubrique 2009 2010 2011 2012
1
Il s’agit des allocations en DTS qui font partie des engagements extérieurs à moyen et long termes.
49
PAIEMENTS EXTERIEURS DE LA TUNISIE : EVOLUTION DES DEPENSES COURANTES ET DES
SORTIES DE CAPITAUX (5ème édition) (En MDT)
Rubrique 2009 2010 2011 2012
50
(En MDT)
Rubrique 2009 2010 2011 2012
51
Evolution des principaux soldes des paiements extérieurs
(Paiements courants)
Recettes des services 7 409 7 425 8 310 6 728 8 204 -19,0 21,9
Dépenses des services
4 152 4 016 4 788 4 626 5 151 -3,4 11,3
Recettes des transports 2 335 1 866 2 202 1 899 2 283 -13,8 20,2
Dépenses des transports 2 299 2 004 2 283 2 277 2 546 -0,3 11,8
Solde des transports 36 -138 -81 -378 -263 - -
Recettes des voyages 3 639 3 745 3 786 2 695 3 478 -28,8 29,1
Dépenses des voyages 565 560 783 854 926 9,1 8,4
Solde des voyages 3 074 3 185 3 003 1 841 2 552 - -
Recettes des autres services 1 435 1 814 2 321 2 134 2 443 -8,1 14,5
Dépenses des autres services 1 289 1 451 1 722 1 495 1 679 -13,2 12,3
Solde des autres services 146 363 599 639 764 - -
52
(Opérations en capital et financières)
Recettes des opérations en capital 101 227 130 266 708 104,6 166,2
Recettes des investissements étrangers 3 602 2 366 2 428 1 729 2 602 -28,8 50,5
Dépenses des investissements étrangers
446 426 555 1 182 198 113,0 -83,2
Recettes des investissements directs 3 404 2 288 2 175 1 627 2 519 -25,2 54,8
Dépenses des investissements directs
199 228 265 1 018 91 284,2 -91,1
Recettes des autres investissements 2 549 3 949 3 419 4 392 7 925 28,5 80,4
Dépenses des autres investissements 1 780 2 330 2 778 2 918 3 200 5,0 9,7
Tirages sur les capitaux d'emprunts à MLT 1 745 2 726 2 641 3 811 5 805 44,3 52,3
Amortissements de la dette à MLT 1 749 2 312 2 434 2 893 3 201 18,9 10,6
Recettes des opérations en capital et financières 6 252 6 542 5 977 6 387 11 235 6,9 75,9
Dépenses des opérations en capital et financières 2 230 2 761 3 345 4 107 3 405 22,8 -17,1
53
BALANCE DES PAIEMENTS
DE LA TUNISIE PAR
CONTINENT
BALANCE DES PAIEMENTS DE LA TUNISIE PAR CONTINENT
AFRIQUE (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2010 2011 2012
56
ASIE (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2010 2011 2012
57
OCEANIE (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2010 2011 2012
58
BALANCE DES PAIEMENTS
DE LA TUNISIE PAR
GROUPE DE PAYS
BALANCE DES PAIEMENTS DE LA TUNISIE PAR GROUPE DE PAYS
60
MAGHREB ARABE (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2010 2011 2012
61
AMERIQUE LATINE (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2010 2011 2012
62
BALANCE DES PAIEMENTS
DE LA TUNISIE AVEC
LES ORGANISMES ET LES MARCHES
FINANCIERS INTERNATIONAUX
ORGANISMES INTERNATIONAUX ET MARCHES FINANCIERS (TOTAL) (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2010 2011 2012
64
BANQUE EUROPEENNE D'INVESTISSEMENT (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2010 2011 2012
65
FADES (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2010 2011 2012
66
GROUPE DE LA BANQUE MONDIALE (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2010 2011 2012
67
COMMISSION DE l'U.E (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2010 2011 2012
68
AUTRES ORGANISMES DE L'ONU (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2010 2011 2012
69
AUTRES ORGANISMES DE LA LIGUE ARABE (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2010 2011 2012
70
BALANCE DES PAIEMENTS
DE LA TUNISIE PAR
PAYS
BALANCE DES PAIEMENTS DE LA TUNISIE PAR PAYS
72
ALLEMAGNE (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2010 2011 2012
73
ARGENTINE (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2010 2011 2012
74
AUTRICHE (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2010 2011 2012
75
BANGLADESH (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2010 2011 2012
76
BRESIL (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2010 2011 2012
77
CAMEROUN (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2010 2011 2012
78
CHINE CONTINENTALE (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2010 2011 2012
79
COREE DU SUD (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2010 2011 2012
80
CROATIE (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2010 2011 2012
81
EGYPTE (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2010 2011 2012
82
ESPAGNE (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2010 2011 2012
83
FINLANDE (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2010 2011 2012
84
GRANDE BRETAGNE (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2010 2011 2012
85
HONG KONG (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2010 2011 2012
86
INDE (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2010 2011 2012
87
IRAN (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2010 2011 2012
88
ITALIE (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2010 2011 2012
89
JORDANIE (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2010 2011 2012
90
LIBAN (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2010 2011 2012
91
LUXEMBOURG (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2010 2011 2012
92
MALTE (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2010 2011 2012
93
NORVEGE (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2010 2011 2012
94
PAKISTAN (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2010 2011 2012
95
POLOGNE (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2010 2011 2012
96
QATAR (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2010 2011 2012
97
REPUBLIQUE TCHEQUE (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2010 2011 2012
98
RUSSIE (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2010 2011 2012
99
SUEDE (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2010 2011 2012
100
SYRIE (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2010 2011 2012
101
UKRAINE (en millions de dinars)
RECETTES DEPENSES
RUBRIQUE 2010 2011 2012 2010 2011 2012
102
REPATITION PAR DEVISE
DE L’ETAT DES REGLEMENTS
BALANCE GENERALE (RECETTES) (en % du total)
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
Euro 35,9 42,6 43,6 45,5 45,8 45,5 44,5
Dollar U.S. 33,7 21,4 24,4 21,1 24,2 25,1 29,5
Franc suisse 0,5 0,6 0,5 0,6 0,6 0,5 0,4
Livre sterling 1,1 1,1 0,9 0,7 0,8 0,6 0,6
Couronne suédoise 0,3 0,4 0,4 0,2 0,2 0,1 0,1
Yen japonais 0,6 2,5 0,8 0,7 0,9 0,8 2,2
Dollar canadien 0,2 0,2 0,2 0,2 0,3 0,2 0,2
Dinar koweïtien 0,1 - 0,2 - - - 0,1
Dirham marocain 0,1 0,1 0,1 0,1 - - -
Ryal saoudien 0,1 0,1 0,1 0,1 0,3 0,2 0,2
Ryal du qatar - - - - - 0,1
Dirham des EAU 0,1 0,1 0,1 0,1 0,2 0,2 0,1
DTS - - - 2,6 - - -
Dinar tunisien convertible 27,3 30,9 28,7 28,1 26,7 26,8 22,0
104
TRANSACTIONS COURANTES (RECETTES) (en % du total)
105
EXPORTATIONS DE MARCHANDISES (en % du total)
106
RECETTES TOURISTIQUES (en % du total)
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
Euro 39,2 42,1 45,3 49,5 49,8 46,0 46,5
Dollar U.S. 21,9 23,1 22,2 21,2 22,5 26,9 27,6
Franc suisse 1,2 1,2 1,2 1,3 1,4 1,8 1,5
Livre sterling 3,9 3,3 2,4 2,1 2,8 2,6 2,9
Couronne danoise 0,1 0,2 0,2 0,2 0,2 0,1 0,1
Couronne suédoise 0,4 0,4 0,4 0,3 0,4 0,3 0,3
Couronne norvégienne 0,1 0,1 0,2 0,1 0,1 0,1 0,1
Dollar canadien 0,3 0,3 0,3 0,3 0,4 0,4 0,5
Ryal saoudien 0,3 0,3 0,3 0,3 0,4 0,6 0,7
Ryal quatari 0,1 0,1 0,2 0,2 0,2 0,3 0,3
Dinar koweïtien - 0,1 0,6 - 0,1 0,1 0,1
Dirham des E.A.U. 0,1 0,1 0,2 0,3 0,3 0,4 0,4
Yen japonais 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1
Dinar tunisien convertible 32,2 28,6 26,4 24,1 21,3 20,3 18,9
107
ENTREES TOTALES DE CAPITAUX (en % du total)
108
SERVICE DE LA DETTE (en % du total)
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
Euro 55,7 57,7 63,9 71,2 50,9 71,1 44,0
Dollar U.S. 21,0 30,3 21,1 13,8 15,2 9,8 43,4
Franc suisse 0,3 0,5 0,6 0,5 0,5 0,4 0,4
Livre sterling 0,1 0,2 0,2 0,3 0,2 0,1 0,1
Yen japonais 19,5 6,7 8,6 8,9 26,9 13,9 6,6
Dollar canadien - 0,1 0,2 0,1 0,2 0,1 0,1
Ryal saoudien - 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1
Dinar koweïtien 3,4 3,6 4,9 4,9 4,8 4,3 4,3
Autres devises - 0,8 0,4 0,2 1,2 0,2 1,0
109
COMPOSITIONS DES GROUPES DE PAYS
ET D’ORGANISMES INTERNATIONAUX ET REGIONAUX EN 2012
110
Nouvelles dispositions réglementaires concernant les paiements
extérieurs
Commerce extérieur :
Loi n° 2012-1 du 16/05/2012: portant sur la loi de finances complémentaire pour l'année 2012:
mesures de soutien des entreprises totalement exportatrices.
Décret n° 2012-4 du 04/01/2012: portant suspension ou réduction des droits de douane, de la taxe
sur la valeur ajoutée et du droit de consommation dus sur certains produits destinés au secteur de
la santé.
Décret n° 2012-8 du 04/01/2012: portant suspension ou réduction des droits de douane, du droit
de consommation et de la taxe sur la valeur ajoutée dus sur certains produits.
Décret n° 2012-142 du 10/04/2012: fixant les modalités et les conditions d'octroi et de retrait de
l'autorisation aux exportateurs privés à exporter l'huile d'olive tunisienne dans le cadre du quota
accordé à la Tunisie par l'Union Européenne au titre de l'année 2012.
Arrêté du 31/05/2012: portant interdiction d'importation et de transit des bovins, ovins et caprins
et de leurs semences et embryons des pays atteints du virus de Schmallenberg.
Loi n° 2012-1 du 16/05/2012: portant sur la loi de finances complémentaire pour l'année 2012:
assouplissement des modalités de perception de l'impôt dû par les non-résidents non établis en
Tunisie - Art. 12 modifiant le sous paragraphe "e bis" du paragraphe 1 de l'article 52 du code de
l'impôt sur le revenu des personnes physiques et de l'impôt sur les sociétés.
111
Loi n° 2012-5 du 22/06/2012: portant approbation de la convention de garantie conclue le 15 avril
2012 entre le gouvernement de la République tunisienne et le fonds arabe pour le développement
économique et social, comme étant le gérant du compte spécial pour le financement des petites et
moyennes entreprises du secteur privés dans les pays arabes, et relative au prêt accordé à la
banque de financement des petites et moyennes entreprises pour la contribution au financement
des projets des petites et moyennes entreprises du secteur privé.
Circulaire aux intermédiaires agrées n° 2012-03 du 23 janvier 2012 relative à l’ouverture des
comptes en devises et en dinar convertible destinés aux personnes physiques non résidentes de
nationalité libyenne.
Circulaire aux intermédiaires agrées n°2012-08 du 15 juin 2012, fixant les conditions
d’ouverture et de fonctionnement des comptes professionnels en devises ou en dinars convertibles.
112
Circulaire aux intermédiaires agrées n°2012-11 du 8 aout 2012 relative à la déclaration à la
Banque Centrale de Tunisie des opérations en billets de banque étrangers dont la valeur est égale
ou supérieure à 5000 dinars tunisiens.
Circulaire aux banques n° 2012-17 du 4 octobre 2012 concernant les mesures relatives aux
crédits à la consommation.
Circulaire aux intermédiaires agrées n° 2012-18 du 4 octobre 2012 modifiant la circulaire aux
intermédiaires agrées n°93-14 du 15 septembre 1993 relative aux conditions d’ouverture des
comptes professionnels en devises ou en dinars convertibles.
Note aux intermédiaires agrées n° 2012-24 du 10 septembre 2012 relative aux transferts au titre
de la campagne de pèlerinage 1433h/2012.
113