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UNIVERSITÉ HASSAN II DE CASABLANCA

FACULTÉ DES SCIENCES BEN M’SIK


Département de Physique
CASABLANCA
Session de printemps 2020
Filière SMP S4
TD de Mécanique Quantique
Série N° 1

I) Rayonnement du corps noir

Soit ρ(ν, T) la densité spectrale et volumique d'énergie du rayonnement d’un corps noir (CN) à la
température T. C’est à dire, l’énergie électromagnétique par unité de volume du(T), dans la bande de
fréquence comprise entre ν et ν + dν, est de du(T)= ρ(ν, T)dν.
1. Montrer que l'équation aux dimensions de ρ est [ ρ] = ML​−1​T −1​ ​ .
2​. La densité spectrale peut s’écrire ρ(ν, T) = N (ν) < E >, où N (ν) est purement spectrale et <E> est
l’énergie moyenne associée à chaque mode de radiation. On rappelle qu’en thermodynamique classique, à
tout degré de liberté d’un système à la température T correspond une énergie moyenne <E>​cl​ de l’ordre
de k​B​T où k​B​ = 1.38 × 10​−23​ J/K est la constante de Boltzmann. Montrer qu’en théorie classique, ρ est
nécessairement de la forme (formule dite de Rayleigh-Jeans) : ρcl (ν, T) = A c​x ν y​​ (k​B​T) z​​ , où c est la
vitesse de la lumière et A une constante numérique sans dimension. Calculer les exposants x, y, z.
2
3. Un calcul exact donne N (ν) = 8πν
c3
. Montrer alors que, ​dans l’hypothèse de Planck, la densité
énergétique spectrale du rayonnement émis par le corps noir (CN) est
ρ(ν​, T) = ​8π​h​ν3​​ /​c3​​ [​eβ
​ ​h​ν​ ​-1]
β = 1/k​B​T
a. Etablir, à l’aide de la formule de Planck, le coefficient ​σ ​de la loi de Stephan donnant la

densité d’énergie du CN : ​W(T) = σ​T4​​ . On donne ∫ ​ ​y3​​ dy​/[​e y​​ -1] = ​π 4​​ /15.
0
b. Etablir la loi de Wien. On admettra que la solution de l’équation 5(e​x​-1)-xe​x​=0​ est x=4.965
c. Le maximum de densité spectrale du Soleil est aux alentours de 0.5​µm ​ . Évaluer la température du
²Soleil et la densité d’énergie qu’elle émet. On admettra que la puissance rayonnée par unité de surface du
Soleil (en W/m​2​) est donnée par P ​= σ​R​T​4 ​avec ​σ​R =
​ c ​σ /4. ​On donne h=6.626 10​ J.s, k​B =1.381
-34​
​ 10​-23
J/K , c= 10​8​ m/s .
d. Un appareil permet de mesurer le rapport x= ρ(λ​0​, T)/ ρ(λ​0​/2, T) , ​ρ(λ​, T) étant la densité
énergétique spectrale de la loi de Planck. Calculer T en fonction de x. Application numérique ​λ​0​= ​0.8​µm ​
(principe d’un thermocolorimètre).

e. ​Applications​ : Les caractéristiques d'une lampe halogène sont : P​électrique​ = 500 W ; P​rayonnée​ =
300 W ; flux ​Φ​= 7500 lm. Cette source suit :

- la loi de Stefan : P = ​σ​R​ S T​4​ avec ​σ​R​ = 5,67 10​-8​ W.m​-2​.K​-4

- la loi de Wien : ​λ​max​ T = 2,898 10​-3​ m.K.

1. Est-ce une source lumineuse de type incandescence ou de type fluorescent ?


2. Calculer son efficacité lumineuse et l'efficacité du rayonnement émis.
1
3. Le filament a pour longueur l = 0,25 m et son diamètre est d = 0,1 mm. Calculer la
température du filament lorsque la lampe éclaire.
4. Calculer la longueur d'onde du rayonnement émis en plus grande quantité. Dans quel
domaine se situe-t-il ?
5. Cette lampe considérée comme ponctuelle est utilisée dans un luminaire qui répartit
uniformément la lumière dans le demi-espace supérieur (éclairage indirect par réflexion
sur​ le plafond). Calculer l'intensité lumineuse caractérisant cette source

.​II) Effet photoélectrique

On dispose d’une cellule photoélectrique dont le seuil d’extraction est de 2.4 eV. Elle est éclairée
par un faisceau polychromatique composé de deux radiations de longueurs d’ondes ​λ​1​ = 430 nm
et ​λ​2​ = 580 nm.

1. Représenter la variation de l’intensité traversant la cellule en fonction de la tension à ses


bornes, U​AC​. Représenter le schéma du montage électrique permettant de réaliser ces
mesures.

2. On éclaire la cellule à l’aide des deux radiations.

a- Les deux radiations permettent-elles l’effet photoélectrique ?

b- Quelle est la vitesse maximale des électrons qui sont arrachés à la photocathode ?

c- Définir et calculer le potentiel d’arrêt.

III) Effet Compton

Un photon incident de fréquence ​ν​0​, de direction ​u​x​, rencontre, à l'origine des coordonnées, un
électron immobile de masse ​m0​​ . Après collision le photon de fréquence ​ν​ < ​ν0​​ diffuse dans
une direction ​θ​ par rapport à ​ux​​ . Au cours de cette collision élastique, l'électron est éjecté à
la vitesse ​v ​ dans une direction ​φ​ par rapport à ​u​x​.
1. Déterminer les énergies et les quantités de mouvement du photon et de l'électron, avant
et après collision.
2. Déterminer la relation entre les longueurs d'onde ​λ,​ ​λ0​​ ( ou ​ν​, ​ν​0​) et l'angle ​θ​ d'observation du
photon diffusé.

3. Après collision, l'électron est éjecté suivant l'angle ​φ​ par rapport à l'axe Ox. Exprimer
l'angle ​φ​ en fonction de ​θ​, angle de la direction du photon diffusé.
Montrer que l'énergie cinétique ​T​ de l'électron de recul peut s'exprimer aussi en fonction de
cet angle ​θ.​
En déduire que la seule connaissance de l'angle ​φ​ d'éjection permet d'évaluer l'énergie
cinétique ​T​ en fonction de la fréquence ν​0​ du photon incident.

2
IV)​ ​Atome de Bohr

N.B :cet exercice sera traité dans la série 2

Dans le modèle de Bohr, l’atome d’hydrogène est un système à deux corps ponctuels constitué
d’un noyau, le proton de masse m​p​ et charge électrique +e, et d’un électron M, de masse m​e​ et
de charge −e.
La masse du proton étant près de 2 000 fois celle de l’électron, le proton est considéré comme
fixe dans le référentiel d’étude supposé galiléen où l’origine O correspond au noyau de l’atome.
Bohr postule que l’électron se déplace uniquement sur certaines orbites circulaires appelées
« états stationnaires ».
Données : h = 6, 626.10​−34​ J.s ; ​ε​0 = 8​
​ 8, 84.10−12 SI ; c = 3.10​ m.s−1 ; me = 9, 1.10−31 kg ; e = 1,
6.10−19 C.

1) Montrer que le mouvement circulaire de l’électron autour du noyau est uniforme et exprimer
v​2​ en fonction de r, e, m​e​ et ​ε​0​.
2) Exprimer l'énergie cinétique E​c​(r), l’énergie potentielle d’interaction électrostatique E​p​(r) et
l’énergie mécanique E(r) de l’électron.
3) En utilisant la quantification du moment cinétique orbital, déterminer la vitesse v de
l'électron en fonction de r, m​e​, h et du nombre quantique principal n (n entier ≥ 1).
4) Montrer alors que les trajectoires stables de l’électron sont des cercles de rayons r quantifié
par n tel que : r = n​2​r​0​. Calculer (en pm) le rayon de Bohr noté r​0​.
5) En déduire l'énergie totale de l'électron quantifiée sous la forme : E​n ​= − E​0​ n​2​ .
6) En supposant l'électron dans son état fondamental (n = 1), calculer sa vitesse v​0​ et l'énergie
d’ionisation de l’atome (l’exprimer en eV : 1 eV = 1, 6.10​−19​ J). L'électron est-il relativiste ?
7) Déterminer l’expression de la constante de Rydberg R​H​ relative `a l’atome d’hydrogène et
calculer sa valeur sachant que :

(avec n > m et c la vitesse de la lumière dans le vide).

3
Corrigé de la série 1
I) Corps noir
1. 1. Dimensions de ρ [ ρ] = ML​−1​T −1​ ​ .
u est une énergie par unité de volume. On a : [ρ] = [du/dν]= [E]/ [V ][ν] = ML​2​T −2​ ​ L​3​T −1​
​ =
ML​ T​ donc [ ρ] = ML​ T ​
−1​ −1​ −1​ −1

2. La dimension de ρcl est : [ ρcl ] = [v]​ x​ [​ν​] y​​ [E]​ z​ = (LT −1​
​ ) x​​ (T −1​
​ ) y​​ (ML​2​T −2​
​ )​ z​ =

L (​x+2z​)T (−x−y−2z)​ M​z​ =ML​−1​T​ −1​.
En comparant les deux membres de l’égalité, on trouve le système d'équations :
z=1
x + 2z = −1 ⇒ x = −2z − 1 = −3
−x − y − 2z = −1 ⇒ y = −x − 2z + 1 = 2
On obtient finalement : ρcl = A ν 2​​ c -3​​ k​B​T , c’est à dire : N(​ν)=A​ν 2​​ c -3​
2
3. On a ρ(ν, T) = N (ν) < E >, avec N (ν) = 8πν c3
. Le calcul de <E> basé sur l’hypothèse d’échange
continue donne < E > =k​B​T. qui est en contradiction avec les résultats expérimentaux , notamment
dans le domaine de l’ultraviolet(catastrophe ultraviolette). Pour surmonter ce problème, on
adopte l’idée de quantification de Planck, E n = nhν , la valeur moyenne de l’énergie sera donc

∑ nhνe −βnhν

< E >= n=0
∞ = (​voir le cours​) et par conséquence, on aura ρ(ν, T)
∑e −βnhν eβhν −1
n=0
2 hν
= N (ν) < E >= (8πν /c3 ) eβhν −1

Questions a et b : ​on a

3. Loi de Stefan

La densité d’énergie totale rayonnée est ​ ce qui donne, en posant x = ​νβ (​avec
β​=1/k​B​T) : W(T)=

Où on a utilisé le fait que :

Donc W(T) = ​σ​T4​​ avec σ​ = Constante de Stefan

4
N.B : Ici W(T) est une densité d’énergie (J/m​3​). Dans certains problèmes, on calcule la densité
4 4
surfacique de puissance (en W/m​2​) : P= 4c W (T ) = 4c σT = σ R T

avec σ R = 4c σ =​ = 5,67 10​-8​ W.m​-2​.K​-4

Loi de Wien :

En remarquant que ​ρ​(​ν​, T) d​ν​ =​ρ​(​λ​,T) d​λ​ et que |d​ν|​=c|d​λ|​/​λ2​​ , on peut travailler avec

​ρ​(​λ​, T)=​ (​c​/λ​2​) ρ​(​ν=​c​/ λ​, T), d’où

Pour trouver la ​loi de Wien​, il suffit de trouver le maximum de ​ρ​(​λ​, T) par rapport à ​λ​,
c'est-à-dire résoudre d​ρ​(​λ​, T)/d​λ​=0. Cela revient à écrire :

Soit

Ce qui donne :

5
Effectuons le changement de variable x = hc/​λ​k​B​T, ce qui donne

Et en multipliant par e​-x​ , on trouve : 5-5e​-x​=x ou encore e​-x​=1-x/5 (de la forme f(x) =g(x)). La résolution
de cette dernière équation peut se faire graphiquement ou numériquement. On trouve

ou encore ​λ​max​ T=0.00 29 m.K

e.Applications
Température et densité de puissance émise par le Soleil​ : Le maximum de densité spectrale du Soleil
est aux alentours de 0.5​µm
​ : d’où, en appliquant la loi de Wien (​λ​max T=0.00 29 mètre.Kelvin), on trouve
: T≈5577 K. (température du Soleil)
On donne h=6.626 10​-34​J.s, k​B =1.381
​ 10​-23​ J/K , c= 10​8​ m/s
Puissance émise par le Soleil (par unité de surface) :

P​ =​σ​R​ T​4 ​ avec


ce qui donne P ≈62.8 MW/m​2​.

d. ​Thermocolorimètre​ : cet appareil permet de mesurer le rapport x= ρ(λ​0​, T)/ ρ(λ​0​/2, T) :

d’où .
hc/​λ​0 est l’énergie du photon de longueur d’onde ​λ​0​= ​0.8​µm
​ , soit 1.50eV=0.9375 10​-19 J. d’où

ce qui donne . C’est le principe d’un thermocolorimètre qui


sert à mesurer la température de couleur d’une lumière donnée. ​Lors de la mesure colorimétrique de la
lumière (continue ou émise par un flash), l'appareil donne la température mesurée et calcule les
corrections à apporter par filtrage pour obtenir un rendu de couleur optimum selon le type de film utilisé.
En fonction des mesures, des filtres colorés seront placés devant l'objectif ou devant les sources de façon
à obtenir une bonne reproduction des couleurs.

6
Question e :

1.de type incandescence

2. L'efficacité lumineuse exprime la quantité de lumière émise par une source pour un watt de puissance.
Elle s’exprime en ​lumens ​par watt (lm/W) dans le Système international d'unités :​ 7500 / 500 = ​15 lm/W​.

3. Surface du filament, surface latérale d'un cylindre S=l​π​d = 0,25*3,14*10​-4​ = 7,85 10​-5​ m²
4
La loi de Stephan détermine la puissance totale du rayonnement émis : 300 Watts = S σ R T =
5,67 10​ -8​ *7,85 10​-5​ T​ 4

d'où T​ 4 ​= 300 / (5,67 10​ -8​ *7,85 10​-5​) =6,7 10​13​ ; T= ​2865 K

4. longueur d’onde du rayonnement émis en plus grande quantité ( loi de Wien)

λ​max​ T = 2,898 10​-3 ​;​λ​max​= 2,898 10​-3​ / 2865 = 1,011 10​-6​ m = ​1011 nm​ ( domaine I.R)

5. flux total émis sur un plan : flux ( lumen) = 3,14 I ( candela) ce qui donne I= 7500 / 3,14 =​ 2390 Cd

II) Généralités sur l’Effet photoélectrique (faites en cours)

Cellule photoélectrique

cellule photoélectrique

On construit une cellule photoélectrique en enfermant dans une ampoule sous vide très poussé (10 −​ 7​ mm
de mercure) une plaque métallique sensible à la lumière appelée photocathode et une électrode filiforme
appelée anode destinée à recueillir les électrons. Pour étudier le fonctionnement de cette cellule on utilise
le montage expérimental suivant :

Propriétés générales des cellules photoélectriques


Caractéristique courant tension

caractéristique I=F(V)

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On mesure le courant I qui traverse la cellule en fonction de la tension V de l’anode par rapport à la
cathode pour une fréquence ν donnée.

- Lorsque la tension V est positive et suffisamment élevée le courant prend une valeur maximale
constante IM appelé courant de saturation.

- Mais lorsque la tension diminue au voisinage de zéro le courant I diminue aussi mais il ne s’annule pas
aussitôt que V s’annule ; il ne s’annule que pour une certaine tension négative ​V​0​. Son module représente
la contre tension maximale ou potentiel d’arrêt selon certains auteurs.

Courant de saturation

On représente ​I​M​=f(P)

Le courant de saturation est proportionnel à la puissance P du faisceau lumineux incident. C’est ce qui
permet d’utiliser une cellule photoélectrique pour mesurer une intensité lumineuse on l’utilise alors
comme photomètre.

Caractéristique courant tension (ν variable)

- la contre tension ne dépend que de la fréquence ν de la lumière utilisée.

- sa valeur augmente avec la fréquence ν de la lumière.

Tension d'arrêt

- la contre tension maximale ou tension d'arrêt est une fonction linéaire de la fréquence νde pente h/e
indépendante de toutes les conditions expérimentales et en particulier du matériau constituant la
photocathode.

- cette courbe met en évidence l’existence d’une fréquence seuil ν​s​ au dessous de laquelle il n’y a plus
d’effet photoélectrique.

Interprétation
Courant de saturation

On interprète facilement la croissance progressive du courant photoélectrique I lorsque V augmente à


partir de la valeur négative ​V​0​ comme un phénomène de charge d’espace. Les électrons extraits s’ils ne
sont pas collectés assez rapidement par l’anode ils s’accumulent au voisinage de la cathode et forment
dans l’espace vide une charge négative qui freine le passage des électrons suivants. Lorsque la tension V
de l’anode est assez forte, elle attire les électrons rapidement et la charge d’espace disparaît : on collecte
alors la totalité des électrons arrachés à la photocathode.

seuil en fréquence et de la Tension d'arrêt

Il est impossible d’expliquer avec les lois de la physique classique la tension d’arrêt et le seuil en
fréquence. D’ailleurs la tentative classique d’explication suppose que le champ électrique de l’onde
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incidente met en oscillations forcés (à la fréquence ν) les électrons du métal : l’amplitude d’oscillation
doit être d’autant plus grande que l’intensité de la lumière incidente est élevée (résonance). Dans ce cas,
les électrons devraient pouvoir quitter la cathode dés que leur énergie cinétique est supérieure au travail
Ws qu’il faut fournir pour les extraire du métal. Il ne devrait pas y avoir un seuil en fréquence mais un
seuil en intensité.

C’est pour résoudre le problème de l’effet photoélectrique qu’Albert Einstein allant encore plus loin que
Planck formulera en 1905 l’hypothèse des échanges d’énergie quantifiés entre le rayonnement et la
matière :

« Une radiation lumineuse de fréquence ν se compose de particules indivisibles (quanta d’énergie hν ; elle
ne peut être émise ou absorbée que par la création où l’annihilation d’un tel quantum »

Ce quantum sera appelé : photon. Avec cette hypothèse corpusculaire de la lumière l’interprétation de
l’effet photoélectrique est élémentaire :

Si un électron absorbe un photon d’énergie hν, son énergie augmente de hν et si ​Ws​ ​ est le travail
d’extraction nécessaire pour arracher un électron du métal considéré.

L’émission est possible si : ​hν​ > ​W​s

et il restera à l’électron l’énergie cinétique :

Si l’énergie cinétique est nulle, alors le photon a une énergie : ​h​ν​s​ = ​W​s​ avec ν​s,​ la fréquence seuil de
l’effet photoélectrique.

L’équation précédente s’écrira donc :

La contre tension maximale | ​V0​​ | que les électrons sont capables de vaincre est déterminée par leur
énergie cinétique maximale (des photoélectrons lorsqu’ils ne sont pas freinés par la charge d’espace à la
sortie du métal).

Bandes dans un métal

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d’où la pente h/e pour la caractéristique | ​V0​​ | = ​f​(ν) qui nous permet la mesure de la constante de Planck h.

Mais ​Ws​ ​ c’est l’énergie minimale pour extraire un électron de la bande de valence du métal. On peut
schématiser le diagramme des niveaux du métal comme suit :

Les électrons sont répartis dans la bande de valence de largeur δW, ceux qui occupent la limite supérieure
de la bande de valence, seront facilement éjectés avec une énergie minimale d’extraction égale Ws et
​ ​ = ​h​ν − ​W​s.​ Ceux qui occupent la limite
donc ils auront une énergie cinétique maximale égale : ​Ecmax
inférieure de la bande de valence seront difficilement éjectés, il faut fournir une énergie égale :​Ws​ ​ + δ​W​ et
donc ils auront une énergie cinétique minimale égale : ​Ec​min​ = ​hν​ − (​Ws​ + δ​W​)

Potentiels de sortie (ou d’extraction)

Le potentiel de sortie Vs est telle que : ​eVs​ ​ = ​W​s=​


​ h​ν​s.​

Tableau
Metal Cs Rb K Na Ca Mg Zn Fe Ni
Potentiels de sortie ​V​s​ en
2.1 2.2 2.4 2.5 2.3 2.4 3.4 1.8 5.0
volts

On relie ​Vs​ ​ avec la longueur d’onde ν​s​ du seuil photoélectrique de chaque métal par la relation :

Cette longueur d’onde est dans le visible pour les alcalins et les alcalino terreux mais elle est dans
l’ultraviolet pour Zn, Fe et Ni.

Sensibilité et rendement quantique

On définit la sensibilité S comme étant le rapport entre le courant de saturation ​I​M​ et la puissance P :

sensibilité de la photocathode

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En faisant l’hypothèse théorique que chaque photon libère un électron on peut calculer la sensibilité
théorique. Le nombre de photons arrivant en une seconde est:

, vont libérer N électrons qui constituent le courant ​IM​ ​ = ​Ne


.

D’où : ;

la sensibilité théorique ainsi calculée est proportionnelle à la longueur d’onde.

En réalité les photons qui arrachent effectivement un électron au métal sont en faible proportion. La
majorité d’entre eux sont transformés en chaleur dans la plaque ou bien diffusés par cette dernière.

On définit le rendement quantique η comme étant la proportion des photons efficaces par rapport à
l’ensemble des photons incidents :

n : le nombre de photoélectrons éjectés tel que : ​I​M​ = ​ne​. N : le nombre de photons incidents tel que ​P​ =
Nh​ν.

La sensibilité réelle de la photocathode sera donc :

Ordre de grandeur :

Photo ionisation

L’effet photoélectrique, comme il peut se produire sur des atomes liés dans un solide, il peut se produire
sur des atomes isolés tels qu’ils existent dans une vapeur monoatomique.
En effet si l’on irradie une vapeur avec une lumière ultraviolette de longueur d’onde assez courte on
observe l’apparition en son sein d’électrons. Les atomes ayant perdus des électrons forment des ions
positifs, identifiables par des techniques de spectrographe de masse. Cet effet photoélectrique sur les
atomes d’une vapeur porte le nom de photo ionisation.

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La photo-ionisation est caractérisée par :

o un travail d’extraction ​Wi​ ​ beaucoup plus grand.


o elle se produit pour des fréquences assez grandes.
o le rendement quantique est nettement meilleur que dans le cas de l’effet photoélectrique sur un solide.

II) Corrigé de l’exercice II sur l’effet photoélectrique

L’effet photoélectrique consiste en l’extraction d’électrons d’un métal convenablement


(condition sur la fréquence) éclairé.

1.​ ​a : détermination de la longueur d’onde seuil : W​


​ 0​ = hν​0​ = hc/​λ​0​ donc ​λ​0​ = hc/W​0 =
​ 517 nm

Avec W​0​ = 2.4 x 1.6 10​-19​ = 3.84 10​-19​J

Donc : ​λ​1​ permet l’effet photoélectrique (​λ​1 ​< ​λ​0​ donc elle est plus énergétique) mais pas ​λ​2​. Dans
ces conditions, le faisceau contenant les deux longueurs d’onde permet l’effet photoélectrique.

b : Les électrons n’étant arrachés que par la radiation 1, seule la vitesse de ces électrons sera
calculée (pour le faisceau total, la vitesse des électrons arrachés correspondra à celle de la
radiation 2).

On a l’énergie cinétique des électrons : Ec​ ​= E​ph​ – W​0​ avec Ec = ½ m v² et E​ph​ = hc/​λ

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donc v² = 2 (E​ph​ – W​0​) / m​e​ et v = ​√​(2(E​ph​ – W​0​) / m​e​) = 4.14 10​5​ m.s​-1​.

c : Le potentiel d’arrêt correspond à la tension qu’il faut appliquer entre les électrodes afin
d’annuler l’énergie cinétique des électrons. Cette tension U​0​ (U​AC​ = V​A​-V​C =
​ – V​0​-0) est négative
et permet d’obtenir une intensité nulle sur la courbe ci-dessus (faute de vitesse les électrons ne
se déplacent plus, il n’y a plus de courant.) On prend le potentiel de la cathode comme potentiel
de référence, Vc = 0 (dans l’expérience initiale il est relié à la borne N du générateur et V​N​ = 0) et
on associe un potentiel négatif à la cathode : Vc = - V​0​, afin d’avoir U​0​<0.

On a Ec = -eU​0​ (ou Ec= eV​0​ formule du cours, avec U​0​ = -V​0​) soit U​0​ = -Ec/e =- = -0.49 V.

On peut montrer cette relation en appliquant le théorème de l’énergie cinétique pour un


électron arraché : Ec​2​ – Ec​1​ = ​∑​ W​F​ (somme des travaux des forces appliquées) ici W = eU​0​. W est
le travail électrique, il est ici négatif puisqu’il s’agit d’un travail résistant qui décélère l’électron.

Ec​1​ = ½ m v² (énergie cinétique de l’électron lorsqu’il est arraché de la cathode)

Ec​2​ = 0 puisque la vitesse de l’électron est nulle après l’application du travail résistif.

Soit 0 - ½ m v² = eU​0​ et U​0​ = - = - 0.49 V

III) Corrigé de l’exercice sur l’Effet Compton

Pour une particule, l'énergie ​E​ et le module de la quantité de mouvement ​p,​ vérifient l'​invariant
relativiste​ :

ce qui permet d’écrire E = √(pc) 2


+ (m 0 c 2 ) 2 formule donnant l'énergie d’une particule relativiste

​Le photon se propageant à la vitesse ​c,​ amène à définir sa masse ​m0​​ = 0 au repos car la masse ​m​ et
l'énergie ​E​ du photon doivent être finies​ , E = pc = hν , ce qui donne p = hνc = hλ (pour le photon)

2.

13
La projection, sur deux axes perpendiculaires, de la conservation de la quantité de mouvement conduit à
des relations entre lignes trigonométriques qui permettent d'éliminer l'angle ​φ.​
L'utilisation de la relation de conservation de l'énergie totale associée à l'invariant relativiste, permettra,
après calculs, d'obtenir le résultat.

Equations-bilan​ :

Conservation de l'énergie​ :

Conservation de la quantité de mouvement (impulsion)​ :

Projection de la quantité de mouvement :

Par élimination de ​φ​ du système (I) on a une première relation :

La conservation de l'énergie conduit à la seconde relation :

h c
Après égalité, nous obtenons le résultat : λ − λ0 = m0 c (1 − cosθ) avec ν 0 = λ0

Détails :

D'après les lois de conservation de l'énergie et de la quantité de mouvement nous avons :

avant collision après collision

Energie

Quantité de
mouvement

Projetons sur et la relation de conservation de la quantité de mouvement :

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L'élimination de ​φ​ du système (​I​) par l'utilisation de cos​2​φ​ + sin​2​φ​ = 1 fournit :

d'où

(1)

L'invariant relativiste, associé à la relation de conservation de l'énergie permet d'extraire ​p2​​ c​2​ :

d'où

(2)

Par égalité des deux expressions de ​p2​​ c​2​ :

et

Après simplification, on obtient :

(3)
​ ​ = ​λ​ - ​λ0​​ avec ​λ​ = ​c​/​ν​ et ​λC​​ = ​h​ / (​m0​​ c​) (​longueur d'onde de Compton​)
En posant : ​δλ

Remarques​ :

Les observations expérimentales coïncident avec les propriétés de l'écart ​δ​λ,​ à savoir :

● δ​λ​ positif​ : après le choc, l'énergie du photon diminue ⇒ la longueur d'onde augmente.
● δ​λ​ fonction croissante de ​θ​ (la fonction (1 - cos​θ​ ) = 2 sin​2​(​θ​ /2) est monotone sur [0, π]).
● δ​λ​ déterminé par la seule connaissance de θ​ (​δ​λ​ ne dépend ni de la matière diffusante ni de la longueur d'onde
incidente ​λ​0​)

3. Indications - ​Utiliser :

● les deux équations de la projection de la quantité de mouvement sur les axes pour trouver la relation entre les angles ​φ
et ​θ​.
● la conservation de l'énergie pour l'expression de l'énergie cinétique ​T.​
● Faire le rapport des deux équations précédentes pour obtenir tan​φ​.
● La conservation de l'énergie totale permet d'écrire l'énergie cinétique sous la forme :
T​ = ​h​ (​ν​ - ​ν​ 0​)

15
La relation (​3​) fournit l'expression de ​ν​ en fonction de ​ν​ 0​ et de l'angle ​θ
.
● La substitution des lignes trigonométriques de l'angle ​θ​ par celles de l'angle ​φ​ conduit à
l'expression de ​T​ fonction de ​φ​.

Détails :

Le rapport des deux équations nous donne :

L'énergie cinétique de l'électron s'exprime par :

ν hν 0
T = E 0 − E = h(ν 0 − ν ) = hν 0 (1 − ν0
) = m0 c2
1+ hν
0 (1−cosθ)

E0 hν 0
soit T == 1 avec α =
1+ α(1−cosθ) m0 c 2

​ ​ par celles de ​φ​ conduit à :


La substitution des lignes trigonométriques de l'angle θ

d'où

Plus de détails :

La relation de conservation de la quantité de mouvement, projetée sur les axes Ox et Oy, relie l'angle ​φ
​ ​ de diffusion du photon. En effet, le rapport membre à membre de ces
d'éjection de l'électron à l'angle θ
deux équations, conduit à :

or comme il vient

16
(a)

après utilisation des relations trigonométriques


sin​θ​ = 2 sin(​θ​ /2) cos(​θ​ /2) et 1 - cos​θ​ = 2 sin​2​ (​θ​ /2)

En relativité, l'énergie cinétique de l'électron s'écrit : ​T​ = ​E​ - ​m0​​ c2​​ = (​m​ - ​m​0​) ​c2​
or d'après l'équation de la conservation de l'énergie :
hν​0​ +​ m​0​c2​​ = ​hν​ + ​mc​2​ ⇒ (​m​ - ​m​0​) ​c2​​ = ​h​ (​ν​ - ​ν0​​ )
d'où ​T​ = (​m​ - ​m0​​ ) ​c​2​ = ​hν​0​ (1 - ν
​ ​/ν
​ ​0​)
La relation (​3​) permet d'exprimer le facteur (1 - ​ν​ / ​ν0​​ )

L'énergie cinétique devenant :

Transformons dans l'expression de ​T​ les lignes trigonométriques de ​θ​ par celles de ​φ​.
1 - cos​θ​ = 2 sin​2​(​θ​ /2)
or par élévation au carré de la relation ​(a)​ nous obtenons :

d'où

La substitution de cette expérience dans celle de ​T​ fournit le résultat :

17
( après utilisation de la relation trigonométrique : 1/cos​2​φ​ = 1 + tan​2​φ​ )

Exercices supplémentaires corrigés sur l’Effet photoélectrique

Pour une cellule photoélectrique à vide poussé, on détermine l'intensité de saturation en fonction de la
puissance rayonnante P captée par la cellule. On trouve :

P(mW) 2 4 6 8
I​sat ​(​µA
​ ) 2,73 5,46 8,20 11,0

1. Que peut-on en conclure ?


2. Cette cellule était éclairée pendant toute l'expérience par une radiation monochromatique ​λ​ = 555
nm. Calculer le rendement quantique de la cellule.
3. Le potentiel d'arrêt de cette cellule est 1 V. Calculer la vitesse maximale des électrons émis et le
travail d'extraction des électrons.

corrigé ​:

I​sat​ et P sont proportionnelles

rendement quantique​ : ​ν​= n/N

n : nombre d'électrons émis en ​Δ​t seconde ; N nombre photons capturés en ​Δ​t s

n= I ​Δ​t / e avec e= 1,6 10​-19​ C

N= P​optique​ ​Δ​t / ( h ​ν​) avec h ​ν€​= 6,6 10​-34​ * 3 10​ 8​ / 555 10​-9​)=3,56 10​-19​ J

ν€​= n/N= I h​ν​ / (P​optique​ e)=11 10​-6​*3,56 10​-19​ /(8 10​-3​ *1,6 10​-19​)=​0,003​.

travail d'extraction​ : e U​arrêt​ = 1,6 10​-19​*1 = 1,6 10​-19​ J

énergie du faisceau : h ​ν​ = 3,56 10​-19​ J

énergie cinétique des électrons émis : (3,56-1,6 ) 10​-19​ = 1,96 10​-19​ J

vitesse : ½mv²= 1,96 10​-19​ avec m = 9 10​-31​ kg

v²= 2*1,96 10​-19​/ 9 10​-31​ = 4,35 10​11

18
v= ​6,6 10​5​ m/s​.

Le travail d'extraction d'un électron du zinc est W​S​ = 3,3 eV.

1. Calculer la fréquence seuil et la longueur d'onde seuil du zinc.


2. On éclaire le zinc par une radiation UV de longueur d'onde ​λ​= 0,25 µm. Calculer l'énergie
cinétique maximale de sortie des électrons et leur vitesse.
3. On éclaire le zinc par la lumière d'un arc électrique en interposant une plaque de verre qui absorbe
les ondes de longueur d'onde inférieure à 0,42 µm. Un effet photoélectrique est-il observé ?

corrigé ​:

fréquence seuil ​ν​s​ = W​s​/h​ avecW​S​ = 3,3 eV =3,3*1,6 10​-19 ​J=5,28 10​-19​ J et h = 6,6 10​-34​ Js.

ν​s​ =5,28 10​-19​ /6,6 10​-34​ =​8 10​14​ ​Hz​.

longueur d'onde seuil dans le vide ​λ​s​ =c/ ​ν​s​ = 3 10​8​ / 8 10​-14​=3,75 10​-7​ m = ​375 nm​.

énergie des photons de longueur d'onde ​λ​= 0,25 µm = 2,5 10​-7​ m.

E=hc/​λ​ =6,6 10​-34​ *3 10​8​ / 2,5 10​-7​ =7,92 10​-19​ J

énergie cinétique des électrons émis : E-W​S​=7,92 10​-19​ -5,28 10​-19​ =2,64 10​-19​ J

½mv²= 2,64 10​-19​ avec m = 9 10​-31​ kg

v²= 2*2,64 10​-19​/ 9 10​-31​ = 5,86 10​11

v= ​7,6 10​5​ m/s​.

La longueur d'onde de seuil est 375 nm ; un effet photoélectrique est observé si la longueur d'onde de la
lumière est inférieure à 375 nm. Dans le cas présent ( absence des radiations de longueur d'onde inférieure
à 420 nm) il n'y a pas d'effet photoélectrique.

Une cellule photoélectrique possède une photocathode au césium. Elle est éclairée par une radiation
monochromatique de longueur d'onde ​λ​ = 0,425 µm. La puissance captée par la photocathode est P = 1
W. Les mesures donnent alors:

- intensité du courant de saturation I​sat​ = 2 mA,

- potentiel d'arrêt U​0​ = 1 V.

Déterminer :

1. La fréquence et l'énergie des photons incidents;


2. L'énergie cinétique maximale de sortie des électrons photo-émis;

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3. La valeur du travail d'extraction W​s​ du césium;
4. La fréquence et la longueur d'onde de seuil;
5. Le nombre de photons captés par seconde;
6. Le nombre d'électrons émis par seconde. Conclure.

​corrigé ​:

La fréquence ​ν​ et l'énergie E des photons incidents :

λ​ = 0,425 µm= 4,25 10​-7​ m ; ​ν​ = c/​λ​ = 3 10​8​ /4,25 10​-7​ =​7,06 10​14​ Hz​.

E= h​ν​ = 6,6 10​-34​*7,06 10​14​= ​4,67 10​-19​ J​.

On utilise le théorème de l’énergie cinétique Ec​A​ ​−​ Ec​C​ = travail de la force électrique + travail du poids.
Or le travail du poids de l’électron est négligeable par rapport au travail de la force électrique.

Le travail de la force électrique s'exprime par : q​×​U​CA

D'où : Ec​A​ ​−​ Ec​C​ = q​×​U​CA

Prenons le cas où U​AC​ = ​−​ U​0​ : Dans ce cas particulier, les électrons sont freinés et ne peuvent pas atteindre l’anode
A. On aura donc v​A​ = 0 m.s​−​1​ et donc Ec​A​ = 0 J.

De plus pour l’électron, on a q = ​−​e. Donc 0 ​−​ Ec​C​ = (​−​e) ​×​ U​CA​ = (​−​e) ​×​ (​−​U​AC​)

donc ​−​Ec​C​ = (​−​e) ​×​ (​−​(​−​U​0​)) = ​−​e​×​U​0​ Finalement ​Ec​C​ = e​×​U​0

A.N. : Ec​C​ = 1,6.10​−​19​ ​×​ 1 ​ = ​1,6.10​−​19​ J

On peut désormais utiliser la relation E​phot​ = W​S​ + Ec​ e​- soit W​S​ = E​phot​ ​−​ Ec ​e​-
W​S​ = 4,67.10​−​19​ ​−​ 1,6.10​−​19​ = 3,07.10​−​19​ J ou ​ ​1,92 eV

Fréquence et la longueur d'onde de seuil​ :

ν​s​ = W​s​/h​ =3,07 10​-19​ / 6,62 10​-34​= ​4,64 10​14 ​Hz​.

Longueur d'onde seuil dans le vide ​λ​s​ =c/ ​ν​s​ = 3 10​8​ / 4,64 10​14​=6,46 10​-7​ m =​646 nm​.

nombre N de photons captés par seconde :​ P= Nh​ν​/​Δ​€t​

N= P​Δ​t/(h​ν​) =1*1/( 6,62 10​-34​ *4,64 10​14​ )=​3,25 10​18​ photons​.

nombre d'électrons émis par seconde :​ I​sat​ = n e/ ​Δ​t

n= I​sat​Δ​t/ e =2 10​-3​*1/1,6 10​-19​ =​1,25 10​16​ électrons.

rendement quantique n/N=3,84 10​-3​.

La probabilité qu’a un photon d’interagir avec succès avec un électron est très faible.

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