Professional Documents
Culture Documents
Chapitre 2 ÉCO INT
Chapitre 2 ÉCO INT
Intérêts à l’échange :
- Plus grande efficacité des pays ne produisant qu’une partie de ses biens et important les
autres : spécialisation et division du travail (Adam Smith), transposition de l’analyse au niveau
international
- Gains collectifs à l’échange et légitimation du libre-échange
- Effets redistributifs liés à l’ouverture commerciale
Modèle basé sur des échanges de différences entre pays reposant sur des hypothèses différentes :
- Modèle classique :
o Les pays ont des différences de productivité
o Volonté de démontrer de la supériorité du LE sur le protectionnisme
- Modèle néo-classique (factoriel) :
o Les pays diffèrent dans leurs dotations factorielles
o Volonté d’expliquer la nature des échanges
A- Théories classiques
Adam Smith (1723 – 1790), An Inquiry into the Nature and Causes of the Wealth
Définition de l’avantage absolu : « un pays a un avantage absolu dans la production d’un bien si sa
productivité est supérieure à celle de l’autre pays qd on mobilise la même quantité de facteurs »
- Hypothèse :
o Pays commerçant
o Produits homogènes
o Rendement factoriel constant
o Pas de coûts de transaction
- Modèle : 2x2x1
o 2 pays (RU et Portugal)
o 2 biens (vin et draps)
o 1 facteur de production(L)
Comparaison des productions de chaque pays avec un nb d’heure de travail donnée
➔ Étude de la productive des facteurs nationaux : comparaison des productions de chaque pays, avec
un nombre d’heure de travail donné
➔ Révolutionnaire pour l’époque, pas de statistiques ni de comptabilité
Exemple :
Soit les productions mensuelles des We dans les 2 pays et 2 secteurs (productivité)
Constat :
- Avantage absolu du Portugal dans la production de vin
- Avantage absolu du RU dans la production de draps
Condition du libre-échange :
- L’Angleterre a intérêt à se spécialiser dans la production de drap ou elle possède l’avantage
avec 15m de drap elle obtiendra 150 litres de vin (15x100/10) sur le marché portugais contre
45 chez elle
- Le Portugal a intérêt de se spécialiser dans la production de vin avec 100 L de vin, le Portugal
peut obtenir plus de 30m de drap en Angleterre (100x15/45) au lieu de 10m de drap sur son
marché domestique
Par l’échange elle va pouvoir obtenir bcp plus d’un bien contrairement à la difficulté qu’elle aurait
eu à le produire. En se consacrant uniquement sur le vin elle va pouvoir avoir bcp plus de draps.
En échange on obtient plus qu’en autarcie.
➔ Libre-échange mieux que tout produire par soi-même
En utilisant pas plus de facteurs, on va pouvoir consommer plus, on va se consacrer sur la
production où on est bon.
Conséquence de la spécialisation :
Spécialisation des pays avec la concentration (redéploiement) du facteur de production (L) sur un seul
secteur
- Soit gains de produits (pour un même engagement de facteur)
- Soit libération de facteurs (pour une même production)
Modélisation très basique ; pas ouf car un seul facteur de production. On suppose qu’on a affaire à des
rendements constants (pas d’économie d’échelle, etc.), pas de couts de transaction (échange pas
perturbé par taux de change, conversion, etc.), on suppose des productions homogènes (production
extrêmement substituable). Couts d’opportunité constants : pas de renoncement, pas de difficulté à
abandonner une production (hypothèses pas trop possibles dans la pratique). Ça ne pose pas de soucis
que les gens changent de métier oklm → toute l’économie se reconvertie « idéalement », pas de
problème d’apprentissage et tout.
On fait aussi hypothèses que la taille des pays soit proportionnelle pour que la spécialisation d’un pays
corresponde aux échanges croisés entre les pays.
Conclusion :
- Intérêt des pays à échanger que dans le cas AA
- Tous les individus sont sensés gagner à l’échange
Incapacité à expliquer
- Le commerce intra-branche
- Compétitivité hors couts
Démonstration partielle de la supériorité du L.E
On démontre cependant la supériorité de l’intérêt de l’échange et tout le monde a à gagner dans cette
approche.
Idée qu’avec cette interprétation du libre-échange et de ces avantages absolus, on est capable
d’explique que le commerce interbranche, mais n’explique pas l’intrabranche. Or, le CI d’aujourd’hui
est avant tout intrabranche.
Autre critique : ici, on explique le commerce qu’à travers la compétitivité productivité → quantitatif et
pas qualitatif.
On voit bien la pertinence de l’analyse mais aussi les limites. Ricardo tient compte de ceux qui ne sont
pas les meilleurs et qui n’ont aucune excellence.
Ricardo reprend l’exemple de Smith mais pour une même quantité d’intrant quelle est la quantité
d’output. → Le RU a tous les avantages et le Portugal n’en a donc aucun. Et bien Ricardo dit que le
Portugal a quand même intérêt à se spécialiser car même comme ça les deux pays ont à y gagner. Le
pays qui a le plus grand avantage se spécialise dedans et celui qui a le moins grand désavantage se
spécialise dedans.
L’intérêt de l’échange est très grand pour le producteur britannique car
D’autant plus gagnant pour le pays dominant l’échange.
- Intérêt à l’échange
- Le commerce international est-il toujours mutuellement avantageux,
o Non avec la théorie des avantages absolus
o Oui avec le principe des avantages comparatifs
En conclusion, on a cette fois ci une explication complète qui cherche à dire pq les différents pays de
quelque nature ont intérêt a l’échange et qu’il a intérêt à faire ce pour quoi il est relativement le
meilleur, que le CI reste mutuellement avantageux même sans avantage absolu. L’économie mondiale
gagne en efficacité productive. Morale = les pays ont intérêt à se spécialiser.
Modélisation quand même, limite, à peu près les mêmes que Smith.
On ne sait pas d’où proviennent les AC, les différences entre les pays ?
Tjrs pas d’explication sur intra/extra branche ni sur les compétitivités hors prix.
Spécialisation et échange :
- Un producteur de draps anglais (produisant 15 draps)
o Obtient 45 bouteilles au RU
o Obtiendra 60 bouteilles (>45) s’il prend le bateau et vend ses draps au Portugal
- Un producteur de draps portugais (produit 10 draps)
o Serait mieux en produisant du vin (40 bouteilles)
o En obtiendrait 40/3 = 13,3 draps (>10) en prenant le bateau et en les vendant au RU
- Conclusion : Renoncement à une production = gain de consommation dans l’échange.
Définition de L’AC :
« Un pays a avantage comparatif dans la production d’un bien si la productivité relative dans la
production de ce bien (relativement à l’autre bien) est plus forte que dans l’autre pays »
Selon les AC la spécialisation augmente la production mondiale et le bien être (s’applique aussi à
d’autres activités pas spécifiques au CI)
Conclusion des AC :
- Explication du CI par les différences entre les pays
- Il ne s’agit plus de faire ce que l’on fait mieux que l’autre…mais de faire ce pour quoi on est
relativement le meilleur.
- Le CI reste mutuellement avantageux (même sans AA)
- En utilisant au mieux les productivités relatives de chacun, l’économie mondiale gagne en
efficacité
- De la même façon qu’Ingres est un excellent violoniste, il valait mieux qu’il se spécialise dans
la peinture…
- Incitation à se spécialiser et échanger !
Modèle HOS fondé sur les différences de dotations factorielles (théorie de la proportion des facteurs :
- Hecksher Ohlin Samuelson
- Les différences de dotations factorielles entre les pays génèrent les différences de couts
d’opportunité qui correspondent à des différences de prix relatifs d’autarcie qui sont sources
de l’échange et qui génèrent un gain à l’échange international
- Modèle HOS = modèle factoriel (théorie de la proportion des facteurs)
- Hypothèse d’une interaction entre les proportions dans lesquelles les facteurs sont
disponibles dans chaque pays et celles dans lesquelles ils sont utilisés pour produire des biens.
La technique productivité est influencée par les facteurs qu’on dispose.
Principe :
- Les différences de dotations factorielles (capital, travail, capital humain…) entre les pays
génèrent les différences de cout d’opportunité qui correspondent à des différents prix
relatifs d’autarcie qui sont sources de l’échange et qui génère un gain à l’échange
international.
Fournir une autre explication des AC, pouvoir expliquer les inégalités liées au CI, pq les pays n’ont pas
les mêmes gains dans l’échanges ? pq les répartitions ne sont pas identiques ?
Peut-être la porte ouverte au commencement de la logique politique au CI → cmt influencer le CI ?
dans tous les cas, la spécialisation augmente le bien-être social
Il va y avoir des grands gagnants et des grands perdants de cet échange → qui sont les perdants et
pourquoi ils sont perdants ?
Modèle HOS :
Réinterprète en termes de travail qualifié (K) et non-qualifié (L). → Théorie déjà bancale car théorie
qui n’a pas lieux d’être.
L’intérêt de la théorie HOS c’est d’être bcp plus sensible que la théorie classique. Avec ce modèle, on
dit d’abord que compte tenu des dotations, les techniques de dotation sont différentes, et ensuite on
fait aussi vision dynamique les pays vont être amenés à diverger progressivement pour se spécialiser
→ on explique comment arrive la spécialisation.
Il y a aussi un gain à l’échange dans cette théorie qui se traduit par un gain à la consommation.
Remarque :
Dans le modèle factoriel, les coefficients techniques sont variables (contrairement au modèle
technologique)
Intuition :
Si le pays domestique est relativement bien doté en travail qualifié alors le travail qualifié y est
relativement bon marché...
... Le prix du bien relativement intensif en travail qualifié y est donc relativement faible ...
... Le pays domestique a donc un avantage comparé dans la p ̊ du bien intensif en travail qualifié.
Le secteur Y et intensif en travail qualifié K pour un salaire relatif donné il utilise plus de K que le secteur
X. //
Le pays domestique est relativement bien doté en K, le travail qualifié y est relativement bon marché...
... Avec un salaire relatif relativement élevé (w/r > w*r*) le pays domestique a un prix relatif d’autarcie
du bien X (intensif en L non qualifié) relativement élevé
... À l’ouverture à l’échange, le pays domestique aura intérêt à exporter le bien Y (AC) et importer le
bien X
Théorème HO :
« À l’ouverture à l’échange chaque pays se spécialise dans la production du B utilisant de façon
relativement intensive le facteur dont il est relativement mieux doté. Il exporte ce bien et importe
l’autre »
➔ Pas forcément spécialisation choisie, la dotation fait l’avantage
Gains à l’échange en autarcie et ouverture (comparaisons) :
Conséquence du libre-échange :
Dans chaque pays, adaptation de la production à ce nv système de prix :
- Le pays richement doté en L qualifié produit plus de bien Y
- Dans le pays domestique, la D de W qualifié +∆ et la D de W non qualifié -∆
- Dans le pays relativement bien doté en travail non qualifié, la demande de travail qualifié
Le commerce égalise le prix des B : le prix relatif est compris entre les prix relatifs d’autarcie
- Dans les pays relativement bien dotés en W non qualifié, la D de W qualifié diminue
« Étant donné les hypothèses HO, si tous les B sont produits dans les 2 pays le libre-échange vient
égaliser les prix de facteurs entre les différents pays nominaux, et forcément réel »
Au niveau intra-national
- Nécessité de compenser ces inégalités par un système de transferts sociaux entre individus
Au niveau international
- Asymétrie gagnants et perdants :
o Au nord, les gagnants sont les détenteurs du capital physique et humain, avec montée
des inégalités
o Au sud, les gagnants sont les travailleurs peu qualifiés
Conclusion de la théorie HOS : on devrait mettre en place un système de compensation des inégalités
avec ??, compenser les pertes subies par l’école qui ne trouve pas d’emploi dans le pays, asymétrie
entre les gagnants et les perdants.
HOS = outil intéressant pour analyser l’impact du CI sur les spécialisations, les rémunérations des
facteurs et la répartition des gains (les inégalités)
Dans les modèles d’AC (Ricardo et HOS), le CI implique une spécialisation :
- Certains secteurs grossissent, d’autres se contractent
- Coûts d’ajustement dans le CT, mobilité intersectorielle, requalification, migration
résidentielle...
- Baisse de la rémunération réelle du facteur rare (Théorème Stolper-Samuelson) : nécessité de
redistribution
Maillon faible : facteur rare d’un pays qui a un pb d’existence vis-à-vis du marché du W et de sa
rémunération
Théorie de Rybcynski : un pays dont son facteur augmente, quand ça augmente, ça augmente son
avantage de dotation naturelle et renforce sa capacité à produire ce bien. Pour un petit pays, s’il a une
augmentation de la dotation factorielle il peut soit accumulé ses facteurs dans lesquels il est le meilleur
et donc d’exporter d’avantage ou alors d’importer et exporter moins mais consommer sur place
(croissance biaisée à l’importation et biaisée à l’exportation). Ce cadre permet d’avoir plus de
sensibilité en essayant d’expliquer des situations différentes et les choix privilégiés par chaque
économie.
Limites de HOS :
Lié aux hypothèses du modèle néoclassique
- Libre échange imparfait : cout de transport, barrières aux échanges, couts de transaction
- Concurrence imparfaite : changement de contexte (le revenu n’est plus égale à la productivité
marginale), aujourd’hui nous somme dans un monde de concurrence imparfaite. Le marché
parfait n’a jamais existé
- Technologies différentes
- Efficacité des facteurs différents selon les marchés/ pays
- Mobilité intersectorielle réduite
- Biens homogènes et identiques
Autres limites : spécialisation totale.
Méthode : vérification directe en étudiant le contenu en facteur des exportations et des importations
d’un pays
Théoriquement suivant HOS, les pays développés doivent :
- Exporter des produits contenants bcp de K et/ou de KH
- Et importer des B contenant bcp de terre et/ou de W non qualifié
Principe : calcul du contenu direct et indirect en W par million de S (1m$) d’imports et d’exports
➔ Invalidation de la théorie HO
Résultat principal : au lendemain de la 2GM, les X des USA étaient moins intensives en K que les M
➔ Paradoxe de Leontief (= prouve le contraire de ce que l’on attend)
Cela ne fonctionne pas car on chercher de mettre un cadre d’analyse du 19ème siècle alors qu’on sort
de crise Ce modèle qui a mis du temps à émerger il se retrouve en décalage avec le nouveau temps
cad le temps d’après de la crise de 1929. On chercher à appliquer un modèle néo du 19 ème sur une
économie post crise des années 30 qui n’est plus sur le même modèle mais sur un. Modèle de crise
imparfaite. Le cadre d’analyse ne correspond plus.
c) Test de Vanek
Prise en compte
- Données sur le commerce intrabranche : entre les 40’s et les 90’s, on est passé d’un commerce
interbranche à un commerce majoritairement intrabranche → la nature même du CI s’est
totalement modifiée (une autre explication de l’échec d’HOS)
- Structure de marché, nature des marchés
- Et dynamique de production
Débouché sur des modèles simples d’échanges fondés sur les économies d’échelle et la différenciation
de produits (concurrence imparfaite).
Références théoriques :
- Robinson (1930) et Chamberlin (1936)
- Lancaster (1980) et Helpman (1981)
- Helpman, Krugman (1985)
Linder Posner
- Conséquence du goût pour la diversité
- Plus le revenu par tête est élevé, plus le degré de sophistication des produits demandés est
grand
➔ 2 B ne sont jamais parfaitement substituables mais tjrs différents
➔ Conséquence du gout pour la diversité
➔ Plus le revenu par tête est élevé, plus le degré de sophistication des produits demandés es
grand
➔ Deux biens ne sont jamais parfaitement substituables mais toujours différents
2. La différenciation horizontale
= des variétés différentes (des gouts différents)
➔ Notion de préférence subjective : on fait croire qu’il y a une différence alors que non. Des
variétés différentes (des goûts différents) notion de préférences subjectives Ex : Thé/Café
2 types d’approche :
Loi de Hotteling : approche à une dimension : sur la plupart des marchés, la concurrence conduit les
producteurs à réduire la différence entre leurs produits. → Principe de différenciation minimale.
Ex : en politique, il faut chercher à avoir le spectre le plus large possible / extrême = public très ciblé
Approche à plusieurs dimensions : E. Chamberlin (1925). Description d’un bien comme une
combinaison des caractéristiques du produit : performance, qualité, esthétique, disponibilité,
localisation, etc.
Extension de Lancaster.
Les biens comme ensemble de de caractéristiques intégrant de nombreuses possibilités de
différenciation :
- Le produit
- Les services
- Le personnel
- Le point de vente
- L’image
- Notion de « positionnement » en markéting
- Stratégie de marque.
Le consommateur doit pouvoir bien identifier les attributs du produit par rapport à ses besoins.
Porter (1986). L’avantage concurrentiel, comment devancer ses concurrents et maintenir son avance.
L’avantage concurrentiel procède de nombreuses activités qu’une firme accomplit pour concevoir,
fabriquer, commercialiser, distribuer et soutenir son produit.
Avantage concurrentiel : procédé des nbx activités qu’une firme accomplit pour concevoir, fabriquer,
commercialiser, distribuer et soutenir son produit
➔ Tt la chaine de valeur prend son sens dans notre acte de consommation
Question à se poser :
- Quels sont les effets de la différenciation de produit sur la concurrence entre les firmes ?
- Lorsque la différenciation est endogène, existe-t-il des équilibres dans lesquelles les
entreprises se différencient effectivement ?
- Les produits offerts dans un tel équilibre sont-ils proches ou éloignés ?
- Quels sont les effets de la différenciation sur l’entrée de nouveaux concurrents ?
- Externalité = def = l’externalité caractérise le fait qu’un agent éco crée, par son activité, un
effet externe en procurant à autrui, sans contrepartie monétaire
o Une utilité ou un avantage de façon gratuite ➔ Positive
o Ou au contraire une désutilité, un dommage sans compensation ➔ Négative
o Bénéfices potentiels d’une localisation concentrée des firmes dans un lieu donné :
• Infrastructures plus développées
• Une offre de service plus appropriée
• Une offre de travail spécialisée plus compétente et plus productive
• Ainsi que de retombé
o Effet de signaux de réputations
o Effet de concentration
o Effet de transferts de technologie ou de savoir
- EE- rendements croissants et politique stratégique
o Organisation territoriale pour générer des externalités (Pôle de compétitivité, Cluster,
SPL…)
Lorsqu’il y a des rendements d’échelle, l’échange entre pays est possible et profitable, même si les
pays sont strictement identiques.
Avec des rendements croissants, la spécialisation concentre la production dans certains pays, mais le
choix du producteur est indéterminé, puisque c’est l’échelle de production qui donne l’avantage…
- Nouvelle forme de protection
o Les économies d’échelles constituent donc une barrière à l’entrée d’un secteur.
o Les rendements croissants créent des effets de cliquet qui verrouillent les
spécialisations
c) 3.Les externalités
Externalité : caractérise le fait qu’un agent éco crée par son activité un effet externe en procurant à
autrui sans contrepartie monétaire (a priori non voulu)
- Une utilité ou un avantage de façon gratuite : positive
- Au contraire une désutilité, un dommage sans compensation : négative
- Effet de signal/réputation
- Concentration spatiale
- Transferts technologiques
Bénéfice potentiel d’une localisation concentrée des firmes dans un lieu donné
- Infrastructure plus dvlp
- O de S de W spécialisée
- Ou encore une O de W spécialisée plus compétente et plus productive
Ainsi peu de « retombées en connaissances » plus importantes (diffusion du savoir et amélioration des
connaissances par l’imitation ou la collaboration)
Lorsqu’il y a des rendements d’échelle, l’échange entre pays est possible et profitable, même si les
pays sont strictement identiques.
Avec des rendements croissants, la spécialisation concentre la production dans certains pays mais le
choix du pays producteur est indéterminé, puisque c’est l’échelle de production qui donne l’avantage.
Ceux qui rentrent en premier supportent/amortissent ces coûts et acquiert la compétence rapidement
tandis que ceux qui arrivent après risquent d’avoir du mal.
La date d’entrée dans la production des firmes un pays devient déterminante pour expliquer la
spécialisation internationale :
- Les premiers pays entrés bénéficient d’un avantage qui ne peut être rattrapé par d’autres
concurrents
- Si les socialisations internationales résultant d’eee sont établies et stables, un pays capable de
produire à plus faible coût unitaire (salaire inferieur) mais accédant avec retard à la
technologie ne pourra pas rentrer sur le marché
d) 4.Approches néoclassiques
4 approches néo-technologiques
L’échange international est-il dû à un écart de technologie ?
Modèle d’écart technologique : des pays très proche tout en ayant les mêmes gammes de produits et
des technologies, un des deux pays va avoir une légère avance technologique. L’idée de l’échange c’est
quand on a des écarts technologiques.
Hypothèse :
- 2 pays
- Technologies voisines
- Fabricant les mêmes gammes de produits
Questions : Ces pays ont-ils quand même intérêt à échanger alors qu’ils proposent des choses très
proches ? Pq ?
L’écart technologique intègre la notion de dynamique de l’innovation, bénéfice provisoire pour les
pays innovateurs d’un avantage monopolistique jusqu’à ce qu’ils soient imités par d’autres pendant le
temps durant lequel ils ont le brevet et qu’ils peuvent exploiter en étant faiseur de prix
- Si un pays dispose d’une avancée technologique à capacité à la transformer provisoirement en
pv de marché (monopole). Ce qui va être l’enjeu de l’échange sera cette avance
technologique. La spécialisation d’un pays dépend de sa capacité à générer de l’innovation.
- Un pays qui innove dispose d’un avantage comparatif pour tous les B nouveaux qu’il propose
Conclusion : la spécialisation devient dépendante de la maitrise du processus d’innovation
Il y aurait une fenêtre météo durant laquelle les firmes ... Relativement courte car elle dépend du
brevet et tout et dès qu’elle tombe dans le domaine commun il n’y a plus de spécialisation naturelle.
Il y a d’un côté les pays innovateurs et de l’autre les suiveurs. Ce qui est au centre de l’échange sont
les nouveaux produits, c’est le commerce de l’écart technologique. Il est lié à l’avance que peut avoir
un pays innovateur, il bénéficie d’un monopole d’exportation. Les pays étrangers demandent ces
nouveaux produits. C’est le retard de progrès technologique qui créé ce commerce.
Une fois que le brevet est banalisé, les pays étrangers se lancent dans la production et il y a un
rattrapage du retard. Le commerce d’écart de technologie disparait.
Le commerce serait lié à des à-coups liés au progrès technique qui entrainent des échanges croisés.
Quand il y a eu rattrapage, ces échanges n’ont plus lieu. Il n’y a plus ces écarts technologiques.
L’enjeu essentiel du marché va être de développer du progrès technique pour capter la demande du
voisin et accroitre la taille de son marché.
Les firmes en avance techno peuvent être en dynamique permanente de gains de marché
2. Hufbauer (1972)
- B technologiques où on peut acquérir une domination mondiale
- Évolution technologique rapide
- Rythme d’apparition
Si pas capable de reproduire les avantages → amener à disparaitre
Il y a une vive concurrence dans la production de biens technologiques où l’évolution technologique
est très rapide. Le rythme d’apparition et de disparition des produits est très rapide. Il y a un
renouvellement rapide des avantages. Il y a un rattrapage et un dépassement technologique et donc
un déplacement possible des AC. On peut aussi parier sur le mauvais cheval tandis que le concurrent
pari sur la bonne innovation donc à chaque fois → remise en cause de la couronne.
Ex : Phillips inventé le DVD mais dépassé par son sous-traitant chinois et à la fin la norme asiatique est
devenue la norme internationale.
Dyson créé les aspirateurs sans sacs → modification de la technologie → tuer le marché du sac des
aspirateurs = rupture technologique
Vernon
Considère qu’un produit a le même cycle de vie que n’importe quel être biologique.
Modèle très connu de la théorie du CI (1966)
Idée : appliquer la théorie biologique au produit (bébé nait, grandit, murit...)
Un produit naît avant le marché. Puis le jour J la mise sur le marché. Ensuite il se dvlp où on nous
permet de dépasser le point mort. Enfin on atteint un âge mur puis vieillit avec une dégénérescence
qui peut conduire à une mort.
L’innovation nait bien avant la mise sur le marché avec une rentabilité négative parce que dcp on
consomme pleins de trucs.
Un produit naît avec son lancement : produit + ou – maîtrisé avec des coûts engagés et des produits
d’essais. Au début de la mise sur le marché du produit, les coûts sont supérieurs aux gains. Il y a peu
d’ee + pertes
L’arrivée à maturité d’un produit n’est pas possible sans une clientèle avec un pv d’achat élevé.
Extension : théorie du cycle de vie internationale des produits
Cette théorie raisonne en termes de pays mais il va moins bien réussir car il va devenir des firmes
multinationales on appelle cela la théorie du cycle de vie des produits internationaux. On intègre la
dynamique propre des productions : un produit va ê lance sur un grd marché intérieur peu sensible au
prix puis on va avoir une concurrence vis-à-vis de pays soit de firme concurrence assez rapidement on
va avoir une stratégique des firmes de dvp leur économie d’échelle en délocalisation d’exploitation
pour ainsi rabaisser les coûts de production.
Un pays va lancer un produit sur le marché va avoir lieu dans un grd pays = grd demande peu sensible
au prix. Le marché va rattraper les acteurs, la technologie va être imité substituable l’enjeu va être
économique de très rapidement abaisser la structure des couts de l’entreprise tois en exportant ou en
délocalisant. Donc la deuxième étape du cycle de vie : on va abaisser les coûts de production.
Il va avoir un rythme spécifique des produits à l’international on va alors avoir des nouvelles courbes
on aura plusieurs courbes de cycle de vies :
Les pays leader sont ceux qui disposent de plus grands marchés, capitaux en masse, clients peu
sensibles au prix donc vont connaitre le cycle de vie premier et qui vont être protèges tandis que les
autres ne vont pas forcément être capables d’imiter. Le reste du monde importe dcp. Et puis on va voir
une substitution progressive et à l’inverse les pays émergents vont win sur le marché par leurs couts.
3 phase d’innovation : innovation pure, relais d’innovation et ??.
Dynamique technologique :
Adaptation de la théorie de R. Vernon pour caractériser les innovations et la dynamique
technologique :
Nouvelles caractéristiques du cycle de vie des produits naissants (au sein des firmes US, japonaises et
européennes) :
- Réduction des délais (de + en + court) séparant l’innovation de sa délocalisation
- La mondialisation de la production peut même conduire à une production délocalisée dès
l’origine (DIPP des FMN) ...
Le but est le raccourcissement des délais d’innovation → fréquence d’innovation de plus en plus rapide
de manière que les délocalisations n’aient pas lieu. Et ainsi on enlève le moment ou ya des imitateurs
sur le marché
Le raccourcissement du cycle de vie des produits n’est pas le meilleur moyen pour les produits leaders
de garder la p ̊ sur place
Plus le pt se renouvelle à plus s’envole rapidement à plus on empêche les pays en dvlpt de mettre la
main sur ces innovations
Conclusion : Raccourcissement du cycle de vie de produits, production grâce a la maitrise du PT et des
innovations
Nouvelle protection grâce aux effets d’apprentissage
Explication :
- Du commerce nord-sud
- De la stratégie de filières de certains pays.
e) Modèles de concurrence imparfaite
Les échanges (et leurs natures) peuvent-ils être expliqués par la forme de marché dominante ?
Modèle original de CI :
Fondé sur la concurrence monopolistique
- Fout pour la variété des consommateurs
o Demande de produits nationaux
o Demande de produits étrangers
- Pour les producteurs :
o Rendements croissants d’échelle
o Effet d’attractivité des marchés
A l’ouverture au commerce international
- Commerce intrabranche
- Gains d’échelle (agrandissement du marché des firmes
- Gains de variété → élargissement de choix de conso
Implications
- Compte tenu des couts de transports et des rendements croissants, avantage compétitif des
firmes sur leur propre marché
- Les firmes implantées sur un grand marché bénéficient d’EE plus importantes… (elles sont plus
efficaces)
➔ Asymétrie du comportement des acteurs : les grands pays ont tendance à se spécialiser nets
dans les secteurs à rendements croissants
Les secteurs à rendements croissants sont plutôt les secteurs high-tech à fort potentiel de croissance
L’oligopole
Hypothèse : peu de firmes présentes sur le matché
En réduisant un peu leur production, les firmes peuvent augmenter le prix du marché
Equilibre à CT : l’arbitrage (quantité vendue/prix unitaire) conduit à limiter un peu la production pour
augmenter les marges
Les firmes disposent donc d’un pouvoir de marché qui leur permet d’extraire des rentes aux dépends
des consommateurs.
Ce qui est en jeu est d’étendre ces quantités produites, l’exportation permet d’augmenter sa taille de
production, cela permet d’abaisser la structure de cout. Les firmes légitiment ex-post, leur politique
de dumping ex-ante : elles vendent à perte dans un premier temps ce qui leur permet d’augmenter
leur part de marché et les quantités de produites. La structure de cout va donc baisser et ce qui était
perdant à l’entrée du marché́ devient gagnant après cout.
Autre forme de marché
- Dumping
o Explication du commerce intra-branche
o Intensification de la concurrence = effet pro-concurrence
o Les firmes perdent à l’ouverture
o Sauf si elles fusionnent ! (Effet de rationalisation)
Exemple de restructurations :
- Automobile (Renault-Nissan-Dacia, BMW - Mini - Rolls Royce...)
- Transport aérien (Sky Team, Star Alliance, One World ...)
- Secteur bancaires (BP-CE, CIC-CM, CA-CL, BNP Paribas...)
Dumping réciproque :
Aux USA, les monopoles sont interdits et en Europe on a une “interdiction des abus de positions
dominantes »
Exemple : Défusion de Legrand et Schneider en 2001
Il y avait une fusion programmée de ces deux firmes en 2001. L’Europe laissé faire pendant une année
et au bout d’une année, elle a vu que ces entreprises représentaient un monopole dans un certain
nombre de pays donc elle a décidé́ d’imposer la défusion.
Pour la société,́ d’une manière plus générale, cela peut poser des problèmes de préservation du service
public : Doit-on maintenir des activités non-rentables ?
Mais, il s’agit aussi d’une source d’externalité́ positive (petite lignes SNCF), et une source d’équité (prix
unique pour tous). Un autre problème qui se pose est la question des couts de transports pour
échanger des produits identiques : gaspillage et pollution (Externalités négatives).
Motivations des politiques commerciales : réactions aux biais introduits par la concur imparfaite
(stratégie nationale offensive ou défensive) ; stratégie collective avec des relations privilégiées
Justification du protectionnisme
Arguments théories :
- Déformation des termes de l’échange par les grands pays en faveur pour différentes raisons :
- - pour se défendre (protection, restriction à l’échange)
- En mesure de rétorsion (dumping)
- De manière offensive :
o D’obtenir l’avantage
o De favoriser un positionnement stratégique.
Politique commerciale offensive :
Protectionnisme éducateur ou protection des industries naissantes
- Compensation des couts fixes à l’entrée
- Permettre des rendements d’échelle croissants
- Contrainte de liquidité
- Clause de sauvegarde
Protectionnisme défensif
Faire face à la concurrence déloyale
- Dumping social, bas salaire
- Dumping fiscal
- Dumping monétaire (pour favoriser les exportations
- Et subventions de états
Défendre une activité menacée (dégradation des TE)
Protéger des industries vieillissantes afin de préserve l’emploi en cas de crise et/ou préparer la
reconversion des secteurs en crise
Protéger les industries satisfaisant des besoins vitaux
Protéger les activités stratégiques, dangereuse ou relatives à la sureté nationale (armement, nucléaire)
Protectionnisme éclairé
Distinction régionale :
- Libéralisme souhaite entre pays à niveau de salaires comparables
- Protectionnisme entre pays de niveau de vie très différents justifié et nécessaire
Proposition d’un protectionnisme modéré
- Négociations commerciales entre des ensembles régionaux homogènes unissant plusieurs
pays ayant des niveaux de prix différents et pour une certaine durée
- Préférence d’une politique contingente à une pol d’augmentation des DD
Pol commerciale = résultat de la résolution des conflits entre tous ceux qui consacrent des ressources
pour obtenir des pol éco redistributives qui leurs sont favorables
Equilibre entre une offre et une demande de protection
Demande de protection exprimée :
- Biais du scrutin
- Group de pression, passager clandestin
- Poids des intérêts particuliers
Ex : sur-représentation des intérêts agricoles dans les parlements.
Offre de protection
Réf à l’électeur médian
Préférence des politiciens (transfert de ressources aux lobbies, promotions, réélections)
Cadre institutionnel : choix des politiques commerciales provenant :
- Soit de la branche exécutive
- Soit de la branche législative
Conclusion :
Il n’est pas exact d’affirmer que ma théorie économique prouve dans tous les cas supériorité du libre-
échange. Il n’est pas exact que le libéralisme. Il existe un certain nombre de cas ou le protectionnisme
peut être justifie ou justifiable et dcp on va étudier les moyens utilisés.
● Protectionnisme défensif
Protections tarifaires (“tarifs”), il s’agit d'impôt sur les produits (renchérissement sur le coût des
produits d’importation).
On génère un décalage entre les prix d’import et les prix nationaux et on génère des recettes fiscales
pour l’Etat
Protections non tarifaires de nature quantitative. Il s’agit de limiter les quantités échangées en
instaurant des limitations (quotas...). Cela n’engendre pas de recettes pour l’Etat
Protectionnisme réglementaire c’est a dire l'organisation d’un certain nombre de figures imposées à
respecter par celui qui veut exporter sur le territoire national (norme, réglementation, certification...)
● Protectionnisme offensif
• Aides directes à un secteur économique : subvention à l’exportation
• Création d’espaces régionaux
• Modification du taux de change qui modifie les termes de l'échange et la compétitivité prix des
produits
L’effet prix est d’abord > à l’effet quantité. Seulement à partir du moyen terme on voit une sensibilité
de la demande par rapport au terme et effet bénéfique sur la balance commerciale.
La manipulation monétaire : la chine d’évalue sa monnaie pour avoir une compétitivité prix plus forte.
Mesure du protectionnisme
Taux nominatif de protection (TNP) : montant des DD
Taux effectif de protection : calculé à partir de la valeur que l’activité protégée ajoute aux produits
importés ; proportion dans laquelle la VA d’un secteur se trouve majorée par l’application d’un tarif
douanier
- TEP=(V’i-Vi)/Vi
- Avec V’i = VA avec tarifs
Vi= VA sans tarifs
Evaluation de la protection monétaire : écart déterminant du change-cours
Effets du protectionnisme :
Ccl : Application d’un DDt pour un petit pays sur ses imports agricoles
- Bilan avantages couts
o Gain pour le producteur
o Gain pour l’État
o Perte pour le consommateur
Possibilité de produire plus quand le gouvernement accorde un soutien. On n’a pas de phénomène de
renchérissement des biens à la consommation grâce à une subvention. Les pertes pour l’État et les
pertes pour les consommateurs.
Producteur gagnant, tout comme la Gouvernement, Producteur est encore perdant Gain social net :
dépend de la distorsion.
En 90, les USA ont dépensé 70 milliards de DD pour sauver 1,3% de PIB et 170000 dollars par emploi.
La politique américaine conduit à une perte globale de bien être aux usa de 10,4 → cout sociétal
Même étude sur le territoire européen. On se retrouve avec qq chose de semblable : 90 milliards de
sauvé pour sauver 6% du PIB et 400 000 emplois
➔ En réalité, le protectionnisme ne serait pas gagnant
On a différents types d’effet suivant la mesure à laquelle on s’intéresse. A chaque fois on protège les
producteurs et les consommateurs sont perdants et après l’état ça dépend. Le bien-être collectif est
ambiguë mais plus de chance que ça diminue la plupart du temps.
Pour chaque période, els pays qui se sont le moins protégés sont ceux qui ont eu le plus fort taux de
croissance, au contraire ce qui se sont le plus protégés ont eu des moins bons taux de croissance. Dans
les pays les moins protégés, les entreprises savent qu’elles doivent s’adapter par elles-mêmes et dcp
elles deviennent compétitives pour de vrai.
Le protectionnisme serait donc une vision court-termiste.
On va voir comment s’est organisé le monde pour faire tendre de plus en plus d’acteurs vers le libre-
échange.
- Comment régule-t-on les échanges au niveau mondial ?
- Quels sont les rapports de force
- Quelles sont les règles ? les exceptions ?
- Existe-t-il des moyens coercitifs ?
Dès le début des années 1940, on a un souhait des EU d’un retour à des politiques moins
protectionnistes (monde protectionniste à cause de la crise des années 1930) et moins inflationnistes
à la fin des hostilités
Dès 1945, F.Roosevelt suggère de compléter les institutions des BW d’un organismes de
réglementation du commerce mondial : l’ “organisation internationale du commerce” (OIT)
1947 : Création du GATT à Genève réunissant 23 pays. Le GATT a comme veux pieux de faire disparaitre
progressivement les barrières tarifaires à travers le principe de la non-discrimination : tous les pays
ont la plupart du temps un pays amis avec qui il commerce de manière privilégiée, donc comme on ne
doit pas discriminer, la nation la plus favorisé doit être étendue à tous les pays avec qui on commerce.
Les USA ne veulent pas se soumettre à cette organisation malgré qu’ils aient voté pour ça
Gatt : l’idée de réduire le protectionnisme, diminuer les protections tarifaire et non tarifaire. Il y a un
principe la clause de la nation la plus favorisé. On a un pays qu’il commerce de manière préférentielle
l’idée de se GATT lorsqu’on nourrit des échanges privilégiés avec un pays il va donc falloir arrêter de
transférer avec ce pays il va falloir les transférer a l’ensemble des pays avec lesquels on commerce. On
ne doit pas discriminer les acteurs mais on ne doit pas aussi discriminer les produits et l’origine des
produits c’est un principe de réciprocité.
1948 : Conférence de la Havane : charte instituant l’OIT jamais ratifiée par les USA qui a donc été
abandonnée (jusqu’à la création de l’OMC en 1995). En effet, les EU donne l’idée du libre-échange au
reste du monde mais ils ne veulent pas rendre des compte une organisation supranationale. Mais en
réalité, les USA ne vont jamais ratifier la charte de l’OIT, ils ne veulent pas se soumettre à une autorité
supranationale même s’ils trouvent ça cool sur le concept
Gatt : l’idée de réduire le protectionnisme, diminuer les protections tarifaire et non tarifaire. Il y a un
principe la clause de la nation la plus favorisé. On a un pays qu’il commerce de manière préférentielle
l’idée de se GATT lorsqu’on nourrit des échanges privilégiés avec un pays il va donc falloir arrêter de
transférer avec ce pays il va falloir les transférer a l’ensemble des pays avec lesquels on commerce. On
ne doit pas discriminer les acteurs mais on ne doit pas aussi discriminer les produits et l’origine des
produits c’est un principe de réciprocité.
Cependant, il y a des dérogations et exceptions, il s’agit de l’article XXIV qui dit que :
- Préférence régionale tolérée (intégration régionale) : cette logique de pays amis étendue à
tous n’est pas à étendre à tous si c’est une pratique régionale.
- Clause de sauvegarde (PMA) : les pays moins avancés peuvent invoquer la sauvegarde de
l’économie nationale comme étant impérieuse et supérieure aux intérêts du libre-échange.
Pas d’autres choix que de se protéger pour maintenir les entreprises nationales et obtenir des
devises pour obtenir els importations dont ils ont besoin.
- Restrictions quantitatives souhaitées ou désirées : On peut conserver des restrictions si elles
sont librement consenties, qu’il n’y a pas de rapport de force et qu’elles se font de manière
impérieuses (Exemple : Accords multifibres). Libéralisme librement consenti.
Un dernier élément de l'organisation du GATT est le règlement des différents :
- Procédure de conciliation à l’amiable
- Absence de condamnation. Pas prévu de condamnation pour le spays qui ne respectent pas
ces règles → une des origines de la disparition du GATT
- Mais possibilité de mesures de rétorsion
Se mettre d’accord à 23 pays c’est compliqué mais alors à 128 trop difficile. Le temps de négociation
est plus compliqué au début de GATT on faisait un grand banquet et on prenait une décision. Mais plus
le temps avance plus il y a du monde donc il faut du temps pour se mettre d’accord.
La difficulté progressive est à liée avec le nombre grandissant de participants.
Il y a de plus en plus de pays qui participent : il y a une adhésion collective à ce principe mais le
contrepoint est de plus en plus de difficulté à trouver des accords lors de ces négociations (durée de
négociation). Mais on s’aperçoit quand même d’une grande réduction tarifaire. Si on cherche à évaluer
cette tendance à la baisse, on peut dire que la réduction est à nulle autre pareil puisqu’on a plus qu’un
niveau très faible de protection : historiquement bas :
Début année 90 on atteint un niveau de production le plus haut de l’hsitoire. La plus grande vertu du
GATT est d’avoir obtenu ce résultat.
Négociations commerciales et CI
Le nbr de participant augmentant, les négociations prennes des décisions de réduction donc
accélération de commerce avec des taux de croissance très élevé
Marche de croissance : libéralisation → boost pour les échanges.
Limites du GATT
On a une libéralisation asymétrique avec des grands gagnants et des grands perdants :
- Le positif a principalement été pour les grands pays développés car ils ouverts des marchés
notamment industriels pour lesquels ils avaient l’avantage. Cela les a avantagés dans l'échange
international. Les pays dvpé ont cherché à ce que les pays du monde entier puisse échangé
monde entier mais ses pays dvpé/riche ne se sont pas ouvert au pays moins dvpé. L
- Mais les EU et l’Europe ont continué à protéger leur agriculture alors que ce qui était attendu
par les PMA était justement l’ouverture de l’agriculture. Les PMA n’ont pas pu avoir de place
Libéralisme à géométrie variable en fonction des acteurs.
Il y a une difficulté à lâcher certaines formes de protectionnisme avec, là encore, des bénéficiaires et
des perdants asymétriques
- Fin des accords multifibre programmé pour 1995 puis prorogé jusqu’en 2005 (puis 2008 pour
la Chine).
- C’est positif pour les pays émergents mais ça l’est beaucoup moins pour les petits pays qui
bénéficiaient d’accords préférentiels (Maghreb, Caraïbes, Ile Maurice)
Il y a une difficulté de plus en plus grande de la discussion :
- Sur les services
- Sur la propriété intellectuelle : Exception culturelle française VS Vision US
Là où les USA aurait diminué la propriété intellectuelle, les européen détiennent une propreté
intellectuelle plus forte ➔ on arrive a des positions non conciliable
Enfin, le GATT est basé sur la bonne volonté (rencontres intergouvernementales) avec une absence de
moyens coercitifs (pas de condamnation). Cela a amené à la création de l’Organisation Mondiale du
Commerce (OMC) lors des accords de Marrakech en 1995. Il n’y a pas les moyens de condamné ceux
qui ne jouent pas le jeu, on a alors le passage de passage clandestin des mentalités individuelle et
nationaux. Le GATT est une grand avancé mais aussi un modèle particulier qui vise a avantage les pays
dvpé à ouvrir les secteur pour lesquelles ils sont bon et fermé ceux sur lesquels ils sont moins on/
moins compétitif.
Création de l’OMC
Elle est basée à Genève et est dirigé par Roberto Azevêdo, il y a plus de 150 membres.
Elle a deux grands objectifs :
- Abaisser les protections commerciales
- Régler les conflits entre les pays membres
Aujourd’hui, qq pays échappent à cette organisation, bien souvent les pays non-membres sont soit en
guerre, soit un gouvernement chelou qui mettent des barrières → pays avec des situations
particulières, pb en terme de liberté d’échange.
Fonctionnement de l’OMC
Le GATT continu d’exister, il s’agit du conseil sur le commerce des marchandises mais on a créé 2
entités nouvelles : une qui négocie sur les services et une qui négocie sur la propriété intellectuelle.
Il y a des règles de droits communs avec un tribunal qui va juger et condamner les parties.
Il y aussi une très grande nouveauté : l’ORD : organisme de règlement des différends. Une sorte de
tribunal international non pas des crimes de guerre mais du commerce international. Fonctionne
comme un tribunal et à la fin un jugement est rendu avec condamnations prononcées. On va pouvoir
contraindre les Etats ou les FMN qui font trop les ouf.
Exceptions et limites
- Accord de libre échanges régionaux (contraires à la MFN) : L’OMC admet qu’il puisse y avoir
des accords régionaux qui soient parallèles aux échanges internationaux et que les règles en
vigueur au sein de ces clubs régionaux ne soient pas extensibles à l’ensemble des acteurs du
CI. Exception qui perdure
- MFN appliquée aux marchandises mais pas aux services (à moins que le pays n’ait accepté de
les ouvrir) : La clause de la nation la plus favorisée s’applique au GATT (échange de
marchandises) mais pas aux services (à moins que le pays n’ait accepté de les ouvrir).
- Persistance de protections non tarifaires
o De normes
o De règles techniques
Il persiste de très nombreuses traces de protectionnisme (de moins en moins tarifaire) prenant de
nouvelles formes qui compensant la baisse de la protection.
B) Grands principes de l’OMC
L'Organisme de Règlement des Différends (ORD) est l’avancée majeur de l’OMC par rapport au GATT.
Il fonctionne comme un tribunal : étude des litiges et décisions par des “groupes spéciaux” ou “panel”
de 3 à 5 experts de pays non-impliqués et débouche sur les condamnations (amendes et possibilité
d’autoriser le plaignant à mettre en place des sanctions (mesure compensatoires)). On met en place
des jurées avec des spécialistes qui vont juger des faits commerciaux qui ne sont pas conforme à OMC
et pourront mettre des amendes qui se chiffre en milliard.
Principe des jurés d’assise. Jugement de leurs pairs dans le non-respect des pratiques commerciales.
On voit que tous les types d'échanges sont soumis au contrôle des règles par l’OMC.
On remarque que les petits et les grands pays peuvent être plaignants ou défendeurs. On a
l’impression, en regardant aussi la liste des gagnants, qu’il y a une prérogative très large de l’OMC (elle
est multi-compétente) et qu’elle rend un jugement ou les parties qui perdent sont celles qui respectent
le moins les règles.
On voit qu’on a peu de résultats : Le Millenium est un tour à blanc et le cycle de Doha est un cycle ou
on va avoir des résultats qui étaient déjà partiellement prévus par la fin des négociations du GATT. De
plus, on affirme qu’on est rendu à un pic et qu’il va falloir travailler sur une baisse de tous les tarifs
autour des biens industriels.
Depuis 2006, les négociations sont suspendues ; aujourd’hui, nous sommes dans une situation de
blocages des négociations internationales. On fait des procès sur des décisions prises y a perpète et
pas des décussions récentes.
➔ Remontée du protectionnisme. Avec des pays qui n’hésite pas à faire du protectionnisme de
folie et on assiste à son retour progressif. (pdv politique : presque retour du nationalisme.)
En réalité, ces cycles sont une catastrophe car on a un échec à lancer le round du Millenium et on a
tout d’un coup des crispations qui deviennent politiques et en particulier liées aux pays les moins
avancés qui vont prendre conscience de leur capacité à agir collectivement et qui ont bien compris
qu’ils étaient les dindons de la farce (on leur demande d’ouvrir leurs pays mais les pays industrialisés
n’ouvrent pas l’agriculture...) et qu’ils n'obtenaient pas d’avantages. Compte tenu des modalités de
négociations et des thématiques, les PMA se rendent compte qu’ils ne sont pas près d'être avantagés
et ils se mettent donc à jouer l’obstruction.
Le deuxième échec est le cycle de Doha. On se rend compte très rapidement qu’on a été trop ambitieux
et qu’on a mis sur la table des grands sujets (investissement, concurrence...) et que les positions sont
tellement inconciliables qu’on ne se mettra pas d’accord avant des dizaines d’années.
On décide donc tout d’un coup de réduire la voilure et sortir des sujets qui fâchent et on conserve des
sujets où on pourrait éventuellement se mettre d’accord avec un travail énorme à réaliser comme
l’environnement. Ce cycle de Doha est donc une catastrophe car il n’y a pas de décision commune, il
n’y a plus d’entente globale (dans le GATT il y avait un collectif de bonne volonté) avec une logique
d’opposition. On se rend donc compte qu’on ne peut plus avancer et les cycles de négociations ont été
suspendus en 2006 et ont été reportés si-nadie. Le libéralisme e été mis de côté.
On est plus dans un mode de montée en puissance du libéralisme mais nous sommes dans un monde
de retour du protectionnisme.
On voit qu’on a un certain nombre de pays qui joue la carte monétaire du taux de change pur retrouver
de la compétitivité dans l'échange.
Il y a donc eu des tendances libérales avec le GATT et l’OMC mais qui se sont de plus en plus crispée
avec l'intégration de nouveaux sujets et la période 2002-2006 a été caractérisée par une remontée des
tensions protectionnistes qui ont été exacerbées par l'exercice de pouvoir emblématique dans un
certain nombre de pays.
Si on cherche à étudier quelles sont les perspectives de l’OMC, elles sont compliquées car il y a de
nombreuses difficultés
● Sujets des débats
○ Fin des discussions “faciles” sur les DD
○ Nouveaux chapitres compliqués (agriculture, services, propriétés intellectuelles ...)
● Multiplicité des positions : Beaucoup de pays sont impliqués (153 aujourd’hui) avec une
hétérogénéité des pays du sud notamment
● Multiplication des exceptions régionales (23 aujourd’hui), ce qui se passe dans les
intégrations régionales est beaucoup plus dynamique que ce qui se passe au niveau mondial.
Le libéralisme mondial est à l'arrêt et le libéralisme régional est en plein boum et donc il y a une sorte
de protectionnisme de groupe où on participe bien à la mondialisation avec ses partenaires, ses voisins
à l'intérieur d’une intégration régionale. Le positionnement optimal du protectionnisme s'effectue au
niveau de la zone.
Substitution de négociations : on négocie à l’échelle régionale.
Certains disent qu’on continue à être dans une sorte de néocolonialisme, échange inégal : les pays
riches continueraient d’exploiter les pays pauvres (le fait que les pays riches produisent des produits
technologiques qui valent très cher sans beaucoup de valeurs travail et qu’ils échangent avec les pays
pauvres contre des produits qui ne valent pas cher mais qui demande beaucoup de travail →
exploitation sous une autre forme).
● Théorie de l’échange inégal : En réalité, nous ne serions pas réellement sortis du monde post
colonialisme ; on serait toujours dans une forme d’exploitation des pays du Sud par les pays
du Nord. Les pays du Nord se sont spécialisés dans des productions qui sont fortement
valorisées mais qui finalement nécessite peu de travail. De l’autre côté, les pays du Sud se sont
spécialisés dans des productions plus standardisés faiblement valorisés sur les marchés mais
qui nécessite beaucoup de quantité de travail pour les produire. On serait donc toujours dans
cet échange inégal entre les pays riches et les pays pauvres avec d’un côté des pays qui vendent
très cher des produits contre d’autres produits venus très peu cher. On échange très peu de
travail dans les pays riches contre beaucoup de travail dans les pays pauvres.
On n’aura peu de nouveaux accords dans le futur car nous ne sommes plus prêts à libéraliser les mêmes
segments de l’économie. L’Europe et l’Amérique du Nord souhaiteraient libéraliser l’industrie mais ils
veulent protéger l’agriculture et le textile. L’Amérique latine a l’inverse ne veut pas protéger
l'agriculture mais ils veulent, à l’inverse, protéger l’industrie. Les grands groupes de pays ont des
intérêts divergents.
Est-ce que la France demain est capable d’abandonner sa production agricole ? faillite des agriculteurs
français, commerce international qui disparait.
C) Impact du régionalisme
Le régionalisme permet la création de commerce (Trade creation) au niveau intra car on va chercher à
dynamiser le commerce intra en diminuant les tarifs et donc en abaissant les couts de l'échange intra.
Et cette création de commerce va être dynamiser par le fait qu’un certain nombre de pays von tirer les
prix vers le bas. Il y a donc un double mouvement.
- La levée des barrières tarifaires dans la zone donne accès à des produits moins chers
- Vrai si le prix du partenaire est inférieur au prix domestique
De plus, le deuxième effet de l’union économique est le détournement de commerce (Trade diversion)
:
- La levée des barrières tarifaires dans la zone décourage le commerce avec l’externe
- Vrai si le prix du partenaire est supérieur au prix mondial
Impact du régionalisme
Effet frontière
- Selon modèle de gravité, même commerce si même distance, même poids, me langue
- Colombie britannique équidistante de l’Ontario et Texas, même langue. Or relation CB-O = 13
x relation CB-T
Mise en évidence d’un effet frontière
- Biais domestique
- Relations commerciales complexifiées
- Monnaies différentes.