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Évolution
Évolution
La théorie de l’évolution d’après Darwin : « Toutes les espèces dérivent d’une espèce seule espèce originelle appelée
ancêtre commun » Darwin admet l’idée de transformation lente et graduelle des espèces.
Les variations font l’objet d’un tri exercé parmi les êtres les plus en accord avec les exigences du milieu .il se produit une
sélection naturelle qui aboutit à la survie et au développement des espèces les plus adaptées au milieu.
I. Etablissement de la phylogénie :
La phylogénie est la…………………………..de l’histoire évolutive de différentes lignées depuis leurs ……………………à
partir d’un …………………………………L’établissement de la phylogénie consiste à trouver des
………………………permettant de comparer les organismes étudiés entre eux une fois les critères trouvés on rapproche les
organismes présentant le plus de ……………………………
L’étude peut être réalisée à partir d’espèces ……………………ou ……………………..
Pour définir une espèce fossile on ne peut pas utiliser le critère d’interfécondité aussi se base-t-on sur les critères ………………
et …………………………………pour déterminer si les deux individus appartiennent à la même espèce ou non.
Les membres des vertébrés tétrapodes actuels ont une organisation ……………………………..(des
osselets :humérus ,cubitus ,radius ),présence de 3segments (bras ,avant bras mains ) :on parle
d’………………………………………………………………..ils ont en effet ,la même structure et remplissent la
même fonction ;cependant ils présentent des adaptations particulières liées au milieu de vie (différences au niveau de
la taille ,forme et nombre des osselets) .cette similitude d’organisation suggère une
…………………………………….du membre des vertébrés .l’anatomie comparée du cœur des vertébrés montre
d’une part qu’il ya une……………………………………………………………. de son organisation en passant du
groupe le plus ancien celui des poissons au groupe le plus récent celui des mammifères .d’autre part qu’il ya une
……………………………………………entre les différents groupes de vertébrés à partir d’un ancêtre commun
probablement d’origine………………………………………………..
1
La ressemblance : tous les cœurs présentent ……………………………………………(oreillettes et
ventricules) :une seule ébauche .Ces cœurs présentent chez les vertébrés le même
…………………………………………..et même emplacement relatif :le cœur constitue donc un
……………………………………..et prouve par conséquent ……………………………………….
Les différences :
Pour les poissons : le cœur comporte deux loges : une oreillette et un ventricule ;l’oreillette est
Rappel concernant la phylogénie des différentes classes de vertébrés établie grâce à la paléontologie
Activité : Comparez les embryons des vertébrés représentés ci-dessus. Que peut –on en déduire.
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Les comparaisons anatomiques des embryons des vertébrés montrent une organisation voisine dans les premiers
stades de développement .en effet à un stade précoce tous les embryons possèdent……………………………
Étude d’un exemple 1 : le document suivant montre la séquence en acides aminés d’une molécule de nature
protéique : l’insuline existant chez les mammifères et intervenant dans la régulation de la glycémie .elle est
constituée de 51 AA .les chaines B sont identiques, quelques différences s’observent au niveau de la chaine A
1. Déterminez le pourcentage de ressemblance simultané entre ces 3 molécules chez ces organismes .tirez les
conclusions
2.
3. Dégagez les différences entre ces molécules en prenant les espèces 2 à 2 .quelles conclusions peut on
dégager.
4. Complétez le schéma suivant nommé arbre phylogénétique des 3 vertébrés en question .dégagez les degrés
de parenté entre ces organismes.
Les ressemblances les molécules d’insuline sont formées de …………… .seulement les AA en position
……………
3
Peuvent changer d’où ……….....sont en commun entre les trois espèces ce qui nous donne un pourcentage de
ressemblance égale à ……………………………..Cette forte ressemblance montre que les trois molécules d’insuline
sont …………………………et cette ……………………………plaide en faveur du …………………………………
Ou ……………………………et par conséquent la présence d’une …………………………………..codée par …
……………………………….
Les différences :
L’arbre phylogénétique : c’est une représentation qui montre les liens de parenté entre les différents groupes
d’espèces et leur évolution au cours du temps
Les parentés entre espèces se retrouvent au niveau des gènes et des protéines codées par ces gènes .de la même façon
que l’on suppose l’existence d’un ancêtre commun à des organismes, on suppose l’existence de molécules
ancestrales transmises à tous les organismes de la lignée et qui se retrouvent sous forme de molécules homologues.
En effet certaines protéines comme les globines sont présentent chez tous les vertébrés par exemple elles sont
associées par 4 (deux chaine alfa et deux chaines β) chez les mammifères.et forment avec l’hème la molécule
d’hémoglobine. La comparaison de la séquence des gènes des globines ou de la séquence des globines elles mêmes
permet d’établir des rapprochements et de trouver quand a eu lieu la séparation entre deux espèces .il faut pour cela
comparer la séquence des nucléotides ou d’acides aminés différents entre les molécules des deux espèces .on part du
principe que plus la séparation entre deux espèces est récente plus leurs molécules sont voisines ;on devra donc
trouver des proportions d’acides aminés différents d’autant plus faibles que l’ancètre commun est récent.
. Proportion d’acides aminés différents sur la chaine α des globines
I. ANCETRE COMMUN
Le tableau montre que la plus faible différence de séquence de la globine s’obtient en comparant le chien et l’homme
on peut en déduire que sur les trois catégories d’organismes étudiés ce sont les branches ayant donné le chien et
l’homme qui se sont séparés le plus récemment, par conséquent l’ancêtre commun du chien et de l’homme dérive de
l’ancêtre commun qui a donné la branche phylogénétique du kangourou.
Définition :
............................................................................................................................................................................................
............................................................................................................................................................................................
............................................................................................................................................................................................
....................................................................................................
A. les mutations :
1. les mutations géniques :
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a. Exemple 1 :
Déterminez la nature de chacune de ces mutations géniques ,puis tirez les conséquences de ces mutations.
b. Exemple 2 : variation de la pigmentation des ailes chez un insecte : la coccinelle. Sachant que le motif des
ailes est un caractère héréditaire.
………………………………………………………………….
………………………………………………………………….
………………………………………………………………….
………………………………………………………………….
c. Exemple 3 :
Les études paléontologiques ont montré que la lignée des équidés a pour origine un petit animal (genre phenacodus )
de la taille d’un loup apparu à l’éocène (début du tertiaire -60MA ) les squelettes des pattes des représentants de la
lignée ,découverts dans les séries stratigraphiques du tertiaire et début du quaternaire (-1MA) ,montrent une
évolution des membres illustrée par le document ci-dessous.
Le phenacodus et equus étaient de petites tailles et vivaient en milieu boisé .le merychippus avait une taille et une
masse plus importante et vivait en milieu découvert (prairies, steppes)
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3. Proposez une hypothèse quant à l’origine de cette évolution.
2 . Il y a disparition progressive des doigts avec réduction de leurs tailles depuis l’ère tertiaire à l’exception du doigt
médian unique qui persiste ce dernier protégé par un sabot reste fonctionnel. Cette transformation c’est-à-dire la
réduction du nombre des doigts et le développement d’un seul (réduction du cubitus et du péroné) rend l’animal
adapté à la course (moyen de locomotion). Cette dernière va de pair avec l’évolution du milieu (steppes ,prairies)
3 . Hypothèse :
Cette évolution de la patte du cheval est due à des
……………………………………………………………………………………………….....
CONCLUSION
Les mutations géniques cumulées et orientées vers une même direction ou diversité génétiques qui est une
condition nécessaire à l’évolution de certains organes qui deviennent adaptées à des fonctions nouvelles ;
REMARQUE :La reproduction sexuée :
Par le jeu de la méiose et de la fécondation, la reproduction sexuée assure un brassage des gènes au sein de l’espèce à
l’origine de nouvelles combinaisons alléliques (génétiques) génératrice de diversité .
b. La polyploïdie
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Activité : sachant que le nombre de chromosomes de base dans les cellules sexuelles est n =7 .Expliquez l’origine de
ces espèces.
espèce Triticum monococcum Triticum durum Triticum aestivum
Les espèces polyploides ont pour origine la fécondation entre 2 gamètes diploides (qui n’ont pas subi la réduction
chromosomique) 2 gamètes triticum monoccocum 2n=14 + 2n =14 donnent 4n=28 (T .durum).
un gamète de T. durum (4n=28)+un gamète de T.monoccocum (2n=14)donnent 6n=42 hexaploide (T.aestivum).que
peut on déduire de l’analyse de ces documents.
La comparaison du nombre des chromosomes de quelques espèces de blé montre qu’elles diffèrent par la
…………….………………………………………………………………………………………………..
Ce sont des espèces …………………………….
Le blé cultivé possède 42 chromosomes et provient d’une espèce de graminé sauvage à 7 paires de chromosomes .Il
est hexaploide .
L’hémoglobine est une hétéroprotéine constituée de 2 parties :l’hème (molécule non protéique possédant un atome
de fer) et la globine qui comporte 141 à 146 acides aminés selon le type de chaine ;
Chez l’homme ,il existe 2 groupes de gènes qui codent poour les chaines α,β,σet ᵟ.le premier groupe de type alpha porté par le
chromosome 16 ,le second de type béta,gamma et delta porté par le chromosome 11
Chez les reptiles ,il existe 3 gènes qui codent pour les chaines α,β,σ ;le gène qui code pour alpha se trouve sur le chromosome 16et
ceux qui codent pour béta et gamma se trouvent sur le chromosome 11
Chez les amphibiens ,il existe 2 gènes liés sur le chromosome 16 qui codent pour les chaines αet β
Chez les poissons ,il existe un seul gène qui code pour un seul type de chaine d’hémoglobine alpha sur le chromosome 16 .(voir
document correspondant)
Activité :
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Le gène ancestral ……… a subit ………………………………accompagnée de
………………………………….pour passer d’un gène à 4 .
Le gène copie occupe une nouvelle position sur le même chromosome ou change radicalement d’emplacement (un
autre chromosome) :…………………………………………………ou ……………………………..
Ces gènes ne sont pas donc des ……………………………………………………..puisqu’ils n’occupent pas le
même ………………….
Duplication , mutation et transposition se sont produites plusieurs fois au cours des temps géologiques d’où la
présence de ces gènes
Conclusion :
Elles s’opposent à la stabilité de l’espèce et tendent à la transformer au cours du temps .des espèces nouvelles
peuvent alors apparaitre à partir d’une espèce ancestrale .on distingue :
Sont des changements héréditaires qui apparaissent lors de la réplication de l’ADN et surviennent dans un seule gène
soit par substitution soit par insertion ou soustraction d’une ou de plusieurs paires de nucléotides .il en résulte de
nouveaux états allèliques d’où la variabilité des caractères au sein d’une espèce.
Les innovations génétiques évoquées ne peuvent jouer un rôle dans l’évolution des êtres vivants qu’à la condition
d’être transmises à la descendance .pour cela il faut :
Les mécanismes de la reproduction sexuée réalisent alors un brassage génétique aléatoire d’une telle efficacité que
les descendants héritent de génotypes originaux représentant chacun une combinaison allélique .
La phalène du bouleau (Biston betularia) est un papillon nocturne. De jour, il se camoufle sur la partie haute de différentes
feuilles, sous les feuilles et les branches. Il existe deux formes interfécondes de Phalènes qui ne différent que par un caractère :
leur couleur. La forme 'typica' est de couleur blanche et la forme 'carbonaria' est de couleur noire :
En Angleterre, dès 1890, on avait déjà remarqué que les formes noires de ce papillon avaient une fréquence de 98% dans les
régions industrielles tandis qu’en zone rurale non polluée les formes blanches typiques demeuraient à une fréquence de
100% .
En 1950, de nombreux marquages et recaptures de formes claires et foncées de phalènes du bouleau, relâchées soit dans des bois
sombres, soit dans des bois clairs ont été effectués. Les statistiques faites sur les recaptures montrèrent une très nette survie en
faveur des formes foncées dans les bois pollués, et une nette survie des formes claires dans les bois non pollués.
L'hypothèse d'une prédation accrue sur les formes mal-camouflées peut rendre compte de ces résultats...
Exploitez ce document et celui du manuel p 152 afin d’expliquer l’évolution du papillon vers la forme sombre dans les
régions industrialisées et précisez le role du milieu dans la survie ou la disparition des mutants.
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Activité : Expliquez à partir de l’analyse des documents le rôle du milieu dans l’évolution de certaines espèces et la
régression d’autres.
Suivant la nature des mutations les protéines codée par les gènes mutés peuvent remplir leurs rôles de la
même façon que les protéines initiales ,dans le cas contraire ,il en résulte un changement du phénotype .lorsque les
mutations affectent les gènes du développement ,elles peuvent engendrer des changements très importants .le
nouveau phénotype peut être adapté au développement de l’organisme ;dans ce cas l’individu peut se reproduire et
transmettre ainsi ses gènes mutés à ses descendants ,si ce n’est pas le cas ,il ya peu de chance pour que cet individu
se reproduit et transmet les gènes à ses descendants .ce phénomène s’appelle la sélection naturelle.
Si les caractéristiques de l’environnement changent, les génotypes adaptés à l’ancien environnement ne seront
pas forcément adaptés au nouvel environnement, d’autres génotypes les mieux adaptés prendront alors le
dessus. Le milieu opère un choix entre les deux formes des papillons et a orienté l’évolution par les conditions
de l’environnement, il est non aléatoire et favorise la survie des individus les mieux adaptés Contrairement
aux innovations génétiques qui sont aléatoires.
Notion d’espèce :
Cuvier :« L’espèce est une collection de tous les corps organisés, nés les uns des autres ou de parents communs
et de ceux qui leur ressemblent autant qu’ils se ressemblent entre eux. » (1942)
Mayer :« Les espèces sont des groupes de populations naturelles à l’intérieur desquelles les individus sont
réellement (ou potentiellement) capables de se croiser ; toute espèce est isolée, de point de vue reproductive
des autres espèces. »
L’espèce est un groupe de population naturelle au sein de laquelle les individus sont capables de se croiser et
qui sont reproductive ment isolés des autres groupes semblables. Donc la définition retenue est celle Mayer car la
ressemblance n’est pas un critère déterminant.
Darwin passa 5 semaines à explorer l'archipel des iles Galápagos situées 900 kms à l'ouest de la république de
l'équateur ; Ces iles ont progressivement été occupées par une faune et une flore. Les pinsons des Galápagos sont
légèrement différents d’une ile à une autre, mais présentent de nombreux traits communs que l’on retrouve chez les
pinsons du continent à 900 kms ,en fait la forme de leur bec est le principal caractère permettant de les différencier.
« je me suis souvent demandé comment ont été produits ces animaux et ces plantes si particulières, la réponse
la plus simple me paraissait etre que les habitants des diverses illes étaient provenus les uns des autres en
subissant dans le cours de leur descendance quelques modifications et que tous les habitants de l’archipel
devaient provenir naturellement de la terre la plus voisine ,des colons fournis par l’Amérique »…
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1. Que peut-on déduire de l’existence de traits communs chez les pinsons ?
2. Proposez une hypothèse quant à l’origine géographique de la souche ancestrale
3. Comment explique t-on les modifications par rapport à l’état ancestral ?
4. Etablir une relation entre la diversité des biotopes et la diversité des espèces de pinson
5. Proposez une hypothèse relative à la spéciation.
6. Explique la pensée de Darwin en précisant les différents obstacles qui s’opposent à l’interfécondité des
différentes populations de pinsons. définissez alors la spéciation et donnez ses étapes.
1. ...............................................................................................................................................................................
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2. les pinsons des iles Galápagos présentent beaucoup d e ressemblances avec une forme ancestrale de
pinsons..............................granivores, à bec court et robuste, venu du continent ............................................
qui envahie l’archipel des Galapagos, dépourvus d’oiseaux .elle s’est installée dans les groupes d’iles
centrales ou les niches écologiques étaient disponibles et s’est diversifiée en plusieurs espèces.
3. L’isolement ...................................et la migration vers les iles périphériques a divisé l’espèce en groupes qui
ont évolué indépendamment par accumulation de ................................. en rapport avec leur régime
alimentaire
4. ...............................................................................................................................................................................
...............................................................................................................................................................................
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............................................................................................
5. Hypothèse :................................................................a permis l’éclatement d’une espèce originelle en deux ou
plusieurs espèces distinctes ce qui rendent impossible les
.........................................................d’ou....................................................................
6. L’isolement reproductif peut être la conséquence de plusieurs mécanismes :
ceux qui interviennent avant la fécondation .ils empêchent la rencontre des gamètes produits par les individus de
deux espèces différentes.
Ils peuvent être d’ordre écologique : les individus occupent 2 niches écologiques différentes et ne se
rencontrent pas
Il peut s’agir d’un mécanisme saisonnier : la période de reproduction n’a pas lieu au même moment
de l’année
Le comportement reproductif peut être différent : les signaux émis par une espèce sont sans effet sur
l’autre (éthologique)
Une variation morphologique peut entrainer une impossibilité de reproduction au niveau mécanique
(différence de taille ou de forme de l’appareil reproducteur)
Ou bien encore ca peut être lié à l’absence d’attraction chimique entre gamètes surtout lors de la
fécondation extern .ceux qui interviennent après la fécondation .ils se traduisent par la mortalité
embryonnaire des hybrides ou par leur stérilité si la gestation est menée à son terme.
La spéciation :
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Remarque :
Selon ce mode de spéciation, des populations initialement interfécondes évoluent en espèces distinctes car
elles sont isolées géographiquement. C'est le mode de spéciation de loin le plus fréquent chez les animaux.
C’est la spéciation allopathrique
La sympatrique - un territoire commun.
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